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Bonjour à tous, Je vois qu'il n'existe pas de sujet existant sur la Nouvelle-Écosse, et pourtant, quelle belle et accueillante province ! Je suis arrivée de France à Halifax en octobre 2014 et en tant qu'agente aux communications et au marketing pour le CDÉNÉ (Conseil de développement économique de la Nouvelle-Écosse) voici quelques précieuses informations que j'aimerai partager avec vous si vous souhaitez immigrer en Nouvelle-Écosse : Tourisme Ses côtes de près de 7 400 km baignent dans l’océan Atlantique. Ses régions urbaines et rurales permettent d’infinies possibilités pour se réaliser aux plans professionnel et personnel. Malgré le fait qu’elle soit une province anglophone et que son marché du travail fonctionne majoritairement en anglais, la Nouvelle-Écosse offre d’excellentes possibilités de carrières aux individus qui maîtrisent également le français. Sa situation géographique est aussi avantageuse du point de vue des affaires en raison de sa proximité avec les marchés européens et américains. D’ailleurs, la Nouvelle-Écosse compte un aéroport international, l’Aéroport international Stanfield d’Halifax, qui offre des vols directs vers plus de 11 pays, en plus de vols à l’intérieur du Canada et vers les États-Unis. Il est également important de souligner que le coût de la vie en Nouvelle-Écosse est faible, ce qui entraîne un pouvoir d’achat plus élevé ainsi qu’une plus grande qualité de vie. Vivre en français Il existe, en Nouvelle-Écosse, des communautés de langue française établies depuis longue date. Leur présence date du 17e siècle et leur population est connue sous le nom des « Acadiens et Acadiennes ». Encore aujourd’hui, la langue française est utilisée dans ces communautés. Du point de vue de la langue, 10 % de la population néo-écossaise, soit près de 100 000 personnes, peut s’exprimer en français. Bien que seulement 4 % des résidents de la Nouvelle-Écosse possèdent le français comme langue maternelle, près d’une demi-douzaine de ses collectivités comptent un nombre important d’habitants qui s’expriment dans cette langue. Les personnes d’expression française forment la majorité dans trois de ces régions. Les familles d’expression française ont accès à plus de 20 écoles publiques francophones chapeautées par le Conseil scolaire acadien provincial (CSAP). De plus, l’Université Sainte-Anne offre des programmes universitaires et collégiaux en français dans ses cinq campus. Enfin, de nombreux organismes régionaux, provinciaux et institutionnels offrent des services variés en français aux diverses collectivités où un nombre élevé de résidents s’expriment en français. Bref, il est possible d’envisager une vie riche et stimulante en français en Nouvelle-Écosse! Emploi La Nouvelle-Écosse a un besoin grandissant de recruter des travailleurs qualifiés provenant de l’étranger pour réaliser son plein potentiel. Notre province est d’une beauté exceptionnelle, elle prend racine dans des communautés fortes et elle offre son lot de possibilités à saisir. Important! dans le cadre du projet pilote d'immigration au Canada atlantique, certaines professions sont prioritaires pour l'immigration en Nouvelle-Écosse lors de votre demande d'entrée express. Voici la liste : # Titre des professions CNP Niveau d compétence 1 Vérificateurs/vérificatrices et comptables 1111 A 2 Autres agents financiers/agentes financières 1114 A 3 Professionnels/professionnelles en publicité, en marketing et en relations publiques 1123 A 4 Adjoints administratifs/adjointes administratives 1241 B 5 Techniciens/techniciennes en comptabilité et teneurs/teneuses de livres 1311 B 6 Ingénieurs civils/ingénieures civiles 2131 A 7 Analystes et consultants/consultantes en informatique 2171 A 8 Programmeurs/programmeuses et développeurs/développeuses en médias interactifs 2174 A 9 Techniciens/techniciennes de réseau informatique 2281 B 10 Agents/agentes de soutien aux utilisateurs 2282 B 11 Infirmiers autorisés/infirmières autorisées et infirmiers psychiatriques autorisés/infirmières psychiatriques autorisées 3012 A 12 Infirmiers auxiliaires/infirmières auxiliaires 3233 B 13 Enseignants/enseignantes au niveau collégial et autres instructeurs/instructrices en formation professionnelle 4021 A 14 Techniciens/techniciennes juridiques et personnel assimilé 4211 B 15 Travailleurs/travailleuses des services sociaux et communautaires 4212 B 16 Représentants/représentantes des ventes financières 6235 B Professions en demande en 2016 Les chiffres entre parenthèses, qui suivent le nom des professions, correspondent à un code CNP, soit un code de la Classification nationale des professions. La CNP est la référence reconnue des professions au Canada. Le générique masculin est utilisé dans le but d’alléger la lecture du texte. Il désigne à la fois les femmes et les hommes. Professions des affaires, des finances et de l’administration Vérificateurs et comptables (1111) Profession réglementée* Analystes financiers et analystes en placements (1112) Non réglementée Professions de la santé Omnipraticiens et médecins en médecine familiale (3112) Réglementée* Infirmiers autorisés et infirmiers psychiatriques autorisés (3012) Réglementée* Infirmiers auxiliaires (3233) Réglementée* Technologues de laboratoires médicaux (3211) Réglementée* Physiothérapeutes (3142) Réglementée* Ergothérapeutes (3143) Réglementée* Sciences naturelles et appliquées et professions apparentées Ingénieurs civils (2131) Réglementée* Ingénieurs mécaniciens (2132) Réglementée* Ingénieurs électriciens et électroniciens (2133) Réglementée* Ingénieurs informaticiens (2147) Réglementée* Analystes et consultants en informatique (2171) Non réglementée Analystes de bases de données et administrateurs de données (2172) Non réglementée Programmeurs et développeurs en médias interactifs (2174) Non règlementée Professions en sciences sociales et en éducation Psychologues (4151) Réglementée* Éducateurs et aide-éducateurs de la petite enfance (4214) Réglementée* *Certaines professions et certains métiers sont réglementés en Nouvelle-Écosse. En d’autres termes, un permis d’exercice est exigé. Pour en découvrir davantage visitez http://immigrertravaillerne.ca/professions-reglementees/ Pour en savoir plus sur les services du CDÉNÉ et la Nouvelle-Écosse, rendez-vous sur http://immigrertravaillerne.ca/ et contactez nos agents par courriel : Agente de recherche - [email protected] Agente en immigration économique - [email protected] Liste (non exhaustive) des organismes francophones en Nouvelle-Écosse par secteur : Santé Réseau santé Nouvelle-Écosse Vie communautaire et culturelle La fédération acadienne de la Nouvelle-Écosse Conseil communautaire du Grand-Havre Fédération culturelle acadienne de la Nouvelle-Écosse Regroupement des aînés de la Nouvelle-Écosse Centre de ressources pour les familles militaires Fédération des femmes acadiennes Nouvelle-Écosse Centre communautaire de la Rive-Sud Association de la Vallée Centre francophone communautaire de Truro Conseil acadien de Par-en-Bas Centre communautaire étoile de l'Acadie L'Acadie de Chezzetcook Centre communautaire culturel La Picasse La Société acadienne de Clare Société acadienne Sainte-Croix Centre culturel et galerie les Trois Pignons Éducation et jeunesse Conseil scolaire acadien provincial Conseil jeunesse provincial Université Sainte-Anne Garderie Le Petit Voilier Alliance Française Halifax Fédération des parents acadiens Nouvelle-Écosse The French Doctor Prématernelle le Jardin d'Evra Fleur de Lys Centre provincial de ressources préscolaires Jeux de l'Acadie Nouvelle-Écosse Équipe alphabétisation Nouvelle-Écosse Juridique Association des juristes d'expression française Nouvelle-Écosse Immigration Immigration Francophone Nouvelle-Écosse Conseil de développement économique de la Nouvelle-Écosse Emploi et entreprise Conseil de développement économique de la Nouvelle-Écosse Chambre de commerce francophone Halifax Média Le Courrier de la Nouvelle-Écosse Radio Canada Oui 98.5 CIFA FM 104.1 CITU FM 104.1 CKJM FM 106.1(Chéticamp) / 92.5 (Pomquet)
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Benoît Duchatelle et sa femme Faustine vont quitter la France en janvier pour s’installer au Canada. Écrasé par la fiscalité, cet artisan établi depuis 2009 à Ervillers doit encore payer pour fermer son entreprise. De quoi l’écœurer un peu plus alors qu’il travaillait 70 h semaine pour un salaire de 1 200 €. Entre artisans, ils ne parlent que de ça : les taxes. Après cinq années et demie de dur labeur pour son entreprise Allo Elec, à Ervillers, Benoît Duchatelle, 36 ans, a décidé de fermer sa boîte. Malgré soixante-dix heures de travail semaine, sans compter la paperasse du week-end, les jours fériés travaillés, avec cinq jours de congés par an. Il a pourtant joué le jeu en embauchant un jeune en apprentissage, qu’il payait 1 100 € par mois (« en fait 2 200 € avec les charges » glisse sa femme Faustine). « Quand on est artisan, on ne peut pas embaucher, c’est trop lourd, regrette Benoît. Les artisans que je croise ne veulent plus embaucher parce que ça coûte trop cher et c’est trop d’emmerdes. Sincèrement, j’aimais l’électricité, mais j’en suis écœuré. Je n’en ferai plus. Je n’ai pas gagné ma vie alors que j’étais consciencieux. Trop peut-être ». Très remontés contre la fiscalité française, ils préfèrent désormais « donner leurs compétences au Canada où la valeur travail est reconnue ». Mais ils le paient. Car fermer son entreprise honnêtement n’est pas donné. « Tu paies quand tu crées ton entreprise, tu raques pour t’en sortir et tu repaies à la fermeture, résume Benoît. Sincèrement, il vaut mieux faire crouler son entreprise que solder honnêtement les choses ». Benoît est en effet taxé sur les 8 000 € qu’il a lui-même investis en prêt dans son entreprise au début. L’aide de l’État pour l’embauche d’un apprenti a été divisée par deux la deuxième année et Pôle Emploi lui demande 2 200 € pour le licenciement économique de son employé. « On ne comprend pas pourquoi on a payé 4 % de charges patronales, enrage Faustine. Clairement, pourquoi on cotise ? » À ces frais, il faut ajouter 150 € par-ci, 375 € deux fois pour « faire des tampons de dissolution de l’entreprise, et enregistrer la fermeture. Je passe sur les 500 € pour enregistrer tout ça à la chambre des métiers, au greffe du tribunal de commerce... » abonde Faustine. Ils ont fait les comptes : la fermeture leur a coûté 5 000 € pour l’instant. « Et encore, je suis comptable, normalement c’est bien 3 000 € pour être appuyé par un comptable » assure Faustine. Pire, alors que l’entreprise est stoppée au 31 mars, toute l’année est due pour le RSI. « Je pense que quand on sera au Québec, on paiera encore le RSI ! » Au Canada, Benoît et Faustine rêvent de s’installer dans un cabanon près d’un lac. Et faire n’importe quel métier (déneigeur, bûcheron, travail de bureau, social). Là-bas au moins, ils en sont sûrs : ils se sentiront moins taxés. « En France, on vous tue » Elle sait que la partie la plus importante des radiations concerne des sociétés en difficultés, plus que des départs à la retraite. « Une entreprise, c’est comme un bébé. Il naît, puis dans sa vie, il peut tomber malade, être soigné,vivre jusqu’à 90 ans. Une entreprise, on la crée, elle peut connaître un impayé, la crise, divers aléas, mais en France quand vous avez un problème, on vous tue : c’est l’huissier, le tribunal de commerce », s’indigne Alain Griset. « La vie de l’artisan est liée à la vie de l’entreprise. Notre action est essentielle par rapport à ça. » Par Samuel Cogez Source : La voix du nord