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Ça paraît que t'as pas été pognée là 24 ans de ta vie, à attendre l'autobus à -53 (vent inclus) à 6h30 le matin pour t'en aller à un cours de philo plate au Cégep... après ça, crois moi, t'aimes pu trop! Mais bon... j'suis pas capable de me passer de ma rivière une fois de temps en temps quand même Hihi, le cégep en hiver, que de bons souvenirs! Pour ma part, je redécouvert l'hiver lorsque j'ai commencé à avoir du temps et de l'argent. Ski alpin, raquette, patin sur glace, glissade en traîneaux avec les enfants de mes amis, conduire sa voiture dans la neige, se promener en forêt sans se faire ronger par les "chriss de tabarnak d'ostie de moustiques", l'air frais et pur. Et quelle agréable sensation que d'être congelé puis de s'emmitoufler dans une grosse doudou, sur le bord du foyer Et puis le froid, ça favorise les rapprochements Biscuit. Vu de même... C'est vrai que c'et bien de se rapprocher Mais tsé... ce matin, ça a été mon premier intérieur de narines gelées

Ça paraît que t'as pas été pognée là 24 ans de ta vie, à attendre l'autobus à -53 (vent inclus) à 6h30 le matin pour t'en aller à un cours de philo plate au Cégep... après ça, crois moi, t'aimes pu trop! Mais bon... j'suis pas capable de me passer de ma rivière une fois de temps en temps quand même Hihi, le cégep en hiver, que de bons souvenirs! Pour ma part, je redécouvert l'hiver lorsque j'ai commencé à avoir du temps et de l'argent. Ski alpin, raquette, patin sur glace, glissade en traîneaux avec les enfants de mes amis, conduire sa voiture dans la neige, se promener en forêt sans se faire ronger par les "chriss de tabarnak d'ostie de moustiques", l'air frais et pur. Et quelle agréable sensation que d'être congelé puis de s'emmitoufler dans une grosse doudou, sur le bord du foyer Et puis le froid, ça favorise les rapprochements Biscuit.

D'apres les info que j'ai lu sur le forum, Il est effectivement assez difficile d'enseigner en primaire et secondaire Mais c'est plus facile en cegep et à l'université C'est à toi de voir a quel niveau tu donne des cours d'espagnol Mais si c'est cegep et/ou université je crois que tu dois les contacter directement

Salut je ne sais pas si il existe des "sport études" mais je sais qu'au niveau structure ça n'a rien à voir par rapport à la France. je me souviens lorsque j'ai visité un Cégep qu'ils avaient absolument tout !! Sportif aussi à mes heures, j'étais complétement sur le cul !! pour un seul Cégep qui a environ 1500 étudiants, il y avait une salle de musculation (avec suivi éléctronique des performances), une piscine, cours de tennis, salle de squash, 3 terrains pour le basket/volley/hanball. à l'époque j'hallucinais. et là je me suis dit qu'en Frnace on était pas bon côté structures. Mais t'inquiète pas là dessus, c'est très américain à ce niveau là

Toute scolarité reçue après ce qu'on appelle ici le secondaire (niveau du collège en France). Donc ici, le Cégep et l'université font partie de l'éducation post-secondaire. Donc par extension les diplômes post-secondaires sont les diplômes obtenus au collégial (Cégep) et à l'université.

Merci pour vos réponses, ça me rassure déjà un peu ! J'étais juste un peu effrayée que l'employeur, face à moi et à un autre candidat fasse son choix en arguant du fait que les clients seront plus en confiance s'ils ont à faire à un québécois. Mais bon vous me rassurez quand même, tant mieux si le fait de venir d'Europe peut être un avantage dans l'appréciation du niveau du français. j'ai tellement entendu de gens dire que les français étaient mal vus là-bas... Donc encore merci à tous. grosses bises. P.S. Pour anne-So, effectivement je me suis renseignée je vais essayer de suivre une AEC en assurances de dommages par le biais du cégep à distance avant de passer les examens pour le permis de l'AMF. J'aimerais beaucoup pouvoir parler avec toi de tes impressions et de ton expérience dans ce domaine. Quel a été ton parcours à toi ? Merci pour vos réponses, ça me rassure déjà un peu ! J'étais juste un peu effrayée que l'employeur, face à moi et à un autre candidat fasse son choix en arguant du fait que les clients seront plus en confiance s'ils ont à faire à un québécois. Mais bon vous me rassurez quand même, tant mieux si le fait de venir d'Europe peut être un avantage dans l'appréciation du niveau du français. j'ai tellement entendu de gens dire que les français étaient mal vus là-bas... Donc encore merci à tous. grosses bises. P.S. Pour anne-So, effectivement je me suis renseignée je vais essayer de suivre une AEC en assurances de dommages par le biais du cégep à distance avant de passer les examens pour le permis de l'AMF. J'aimerais beaucoup pouvoir parler avec toi de tes impressions et de ton expérience dans ce domaine. Quel a été ton parcours à toi ?

Bonjour à tous... je voulais vous poser qlq questions relatives à ma situation et aux études au CEGEP au québec... Les questions sont comme suit : 1- Ayant le niveau scolaire secondaire (3Ème année au lycée) dans mon pays d'origine, est ce que celà me donne l'accés au CEGEP, ou bien je doit refaire les études secondaires qu Québec ? 2- Etant un parrainé, est ce que g le droit à une bourse d"étude, ou est ce que ça rentre dans le même cadre du BS, et ce qui va avec ? PS : quqnd je dis bourse scolaire, c à dire avoir un revenu du minsitere concerné , du temps que je suit mes études . J'Attenderais vos réponses, et je vous en remercie à l'avanace Le_Saint

Bonjour Le_Saint, Un petit mot pour te souhaiter bonne chance dans tes démarches et dans ta nouvelles orientation, étant moi-même technicienne-comptable avec option finance je connais le parcours des études que tu va entreprendre Je ne sais pas si cela se donne encore, mais tu pourras vérifier, car la formation c'est déjà donné à Matane, "Gestion Financière Informatisée Option Finance" parfois ces formation se donne sur des périodes intensives, qui veut dire, tu n'est pas obliger de faire tes 3 années de CEGEP pour l'obtention de ton diplome, il est vrai que cela n'est pas un DEC mais AEC "Attestation d'Étude Collégial" qui veut dire que tu t'es perfomé pendant plus de 1 an consécutif sur tous les cours concernant cette formation qui normalement prend 3 ans de CEGEP pour les terminés. La seul différence pour avoir ton DEC est que tu n'a pas étudié les cours complémentaires a titre d'exemple: chimie, physique dont on n'a pas besoin en Comptabilité, qui fait que meme lorsqu'on présente un AEC cela est bien vu aussi car, l'Attestation concerne à 100% le métier choisi et les cours sont au niveau Collégial. Ceci toujours bien selon ce que la personne désire, avoir son DEC ou étudier un an consécutif et pouvoir appliqué plus tôt sur le marché du travail, moi je l'ai fait j'ai choisi la méthode intensive, cela c'est très bien passé, et il y a une bonne diversité d'emploi dans se métier. Voilà, encore une fois bonne chance et si tu as besoin de plus d'information que ce soit sur le cours ou même le métier en question sur notre région, il me fera un très grand plaisir de t'aider Sylvie....

Bonjour, Ce n'est pas du tout le même système - si vous voulez qu'ils aient ce qui ressemble au bac français il faudra les inscrire à l'école privée. Dans notre système public on a ce qu'on appelle Secondaire I à V (enseignement général) puis deux années de CEGEP qui correspondraient grosso modo au bac français. C'est au CEGEP que vous choisissez votre filière (sciences pures, sciences humaines...) en vue de l'université. Plus d'info sur le site du ministère de l'éducation : http://www.mels.gouv.qc.ca/

Salut J'ai moi même étudié en soins infirmiers, au collège Édouard-Montpetit à Longueuil, l'enseignement est de bonne qualité, les livres sont les mêmes un peu partout, alors pour ca... Le seul truc que j'ai trouvé bof c'était que les profs (de soins infirmiers, pas bio et autres) étaient plus du genre "matante" que professionnelles, je crois que ca fait trop longtemps qu'elles travaillent seulement comme professeurs et qu'elles ont perdu le sens de la réalité en milieu de travail. On peut voir une grosse différence entre les professeurs travaillant à temps partiel en milieu clinique (franchement mieux) et les professeurs travaillant comme prof à temps plein. Ca dépend en fait de la région où tu veux habiter, Édouard Montpetit a une bonne réputtion, mais est ce seulement la réputation qui compte? Le cégep du Vieux-Montréal n'a pas une très bonne réputation, mais à mon avis l'enseignement y est plus réaliste, je crois que c'est l'endroit que je choisirait si je devais le refaire... il y a aussi le cégep de Maisonneuve dans la région de Montréal qui est bien. En gros c'est du pareil au même je crois, sauf pour les collèges anglophones où j'ai trouvé que les stagiaires semblaient beaucoup en arrière comparativement à moi au même niveau... Je ne sais pas si j'ai pû t'aider Véro

Merci Aline... Pour tes questions je vais y répondre car à l'origine j'ai une experience de 10 ans comme prof de techno en France seulement le problème c'est qu'ici au Québec pour enseigner en primaire ou en collège au public comme au privé (je reviendrais sur ce detail) il faut un permis delivré par le ministère, il y a tout un dossier à remplir et surtout il faut savoir que l'experience ne compte quasiment pas par contre il faut justifier d'avoir suivi un cours d'au moins 450 heures de pédagogie... bref quand j'ai vu cela j'ai renoncé à une eventuelle carrière d'enseignante et comme ces dernières années j'avais travaillé en administratif j'ai essayé de concilier les deux... Cela fait un an que j'ai commencé à poser des jalons en faisant du bénévolat en soutien scolaire... J'ai posé ma candidature dans plusieurs établissements et commissions scolaires dès le mois de Mai ... et voilà j'ai été accepté dans celui là. Pour les commissions scolaires en général on commence par des remplacements ce qui fait que les propositions d'emploi arrivent seulement maintenant car c'est en ce moment que les absences commencent à se faire sentir... il y aura une autre vague d'embauche m'a t on dit en Avril... Plus haut j'ai dit que dans le privé il fallait aussi un permis d'enseigner, ce n'est en effet pas obligatoire mais de fait les etablissements privés de plus en plus exigent le permis car pour le commun des mortels c'est un gage de qualité d'enseignement puisque référé par le ministère. De plus je crois (à vérifier) que les etablissements privés recevant des subventions ministérielles sont obligés d'exiger le permis... je t'en dirai plus peut être quand je serai à "l'intérieur"... Par contre tu peux enseigner sans permis en CEGEP, au Québec le CEGEP correspond en gros à la terminale et aux premières années de fac... Il faut dans ce cas postuler directement dans les etablissements car eux ne dependent pas des commissions scolaires. Si je peux me permettre un conseil vise plutôt l'enseignement du français plus que celui de l'histoire car il y a bien plus d'offres dans le premier... Bon courage à toi... Ebsline ← Merci pour ta reponse! En effet, n'ayant pas de diplome comme enseignante (qui de toute facon n'aurait pas ete reconnu au Quebec) je pense plutot aux ecoles privees et aux CEGEPs. J'aurais voulu savoir si dans l'ecole francaise (qui devrait avoir son propre fonctionnement interne independant des legislations quebecoises concernant les recrutements) tous les profs sont de l'education nationale ou bien pas forcement. Bref, quel est leur profil. Mais ca tu le verras surement une fois dans le bain! Tiens moi au courant! Bonne rentree! Aline

Merci Aline... Pour tes questions je vais y répondre car à l'origine j'ai une experience de 10 ans comme prof de techno en France seulement le problème c'est qu'ici au Québec pour enseigner en primaire ou en collège au public comme au privé (je reviendrais sur ce detail) il faut un permis delivré par le ministère, il y a tout un dossier à remplir et surtout il faut savoir que l'experience ne compte quasiment pas par contre il faut justifier d'avoir suivi un cours d'au moins 450 heures de pédagogie... bref quand j'ai vu cela j'ai renoncé à une eventuelle carrière d'enseignante et comme ces dernières années j'avais travaillé en administratif j'ai essayé de concilier les deux... Cela fait un an que j'ai commencé à poser des jalons en faisant du bénévolat en soutien scolaire... J'ai posé ma candidature dans plusieurs établissements et commissions scolaires dès le mois de Mai ... et voilà j'ai été accepté dans celui là. Pour les commissions scolaires en général on commence par des remplacements ce qui fait que les propositions d'emploi arrivent seulement maintenant car c'est en ce moment que les absences commencent à se faire sentir... il y aura une autre vague d'embauche m'a t on dit en Avril... Plus haut j'ai dit que dans le privé il fallait aussi un permis d'enseigner, ce n'est en effet pas obligatoire mais de fait les etablissements privés de plus en plus exigent le permis car pour le commun des mortels c'est un gage de qualité d'enseignement puisque référé par le ministère. De plus je crois (à vérifier) que les etablissements privés recevant des subventions ministérielles sont obligés d'exiger le permis... je t'en dirai plus peut être quand je serai à "l'intérieur"... Par contre tu peux enseigner sans permis en CEGEP, au Québec le CEGEP correspond en gros à la terminale et aux premières années de fac... Il faut dans ce cas postuler directement dans les etablissements car eux ne dependent pas des commissions scolaires. Si je peux me permettre un conseil vise plutôt l'enseignement du français plus que celui de l'histoire car il y a bien plus d'offres dans le premier... Bon courage à toi... Ebsline

Si mes souvenirs sont exacts (et j'avoue d'avance que le CEGEP, dans mon cas ça date de 30 ans au moins) il y avait deux grandes "familles" de cours - les sciences pures (qui menaient à des études universitaires en médecine, mathématiques, physique, chimie, etc) et les science humaines qui regroupaient un peut tout le reste : effectivement des trucs comme les langues ou l'histoire, mais aussi l'administration et donc, la comptabilité Si vous faites une petite recherche sur le site d'un CEGEP vous aurez sans doute un éclairage plus à jour...

Tu as raison, O'Hana. Les universités québécoises sont très intégrées. Intégrées comment? Ingégrées entre elles. Outre le réseau UQ (UQAM, UQAR, UQTR, ...), on rencontre beaucoup de projets de recherche communs. Par exemple, j'ai déjà participé en temps qu'étudiant en maîtrise en sciences cognitives/informatique à un projet de recherche sur la formation des radiologistes. Le but? Les aider, à l'aide d'un logiciel d'évaluation, à identifier plus précisément les cancers du sein. Puisque c'était un projet multi-disciplinaire et de grande ampleur, trois universités étaient impliquées: UdeM, McGill et Bishop. Aussi, certains projets en ingénierie sont intégrés de la sorte: un projet de voiture tout-terrain en matériaux composites de Sherbrooke a intégré des étudiants des HEC de Montréal et de l'école de design de l'UdeM. Intégrées "verticalement", à tous les niveaux d'études. Les projets de recherche universitaires sont vraiment stimulants. Mieux encore: souvent, des étudiants du bacc vont pouvoir y participer dans le cadre d'un cours à option dit "de projet" en 3e année. Dans les équipes de recherche, on retrouve souvent pêle-mêle des professeurs, étudiants post-doctoraux, étudiants au doctorat, chercheur libre (je l'ai été en 2001-2002), étudiant en maîtrise, étudiant "chanceux" au bacc, etc. On donne des responsabilités importantes: étudiant en maîtrise, je faisais la rédaction d'articles de recherche et j'ai même participé à un jury d'évaluation pour une conférence. Évidemment, grâce à l'intégration "verticale" du monde de l'enseigement au Québec, le parcours scolaire est compréhensible et logique; la continuité se fait bien entre le Cégep et le bacc par exemple. Pas de mauvaise surprise ou de "sauts dans le vide". D'ailleurs, un projet-pilote en Beauce prévoit le suivi des étudiants du primaire jusqu'à l'université. Reste à voir ce que ça pourra donner. Intégrées au monde de la recherche. Les grands instituts de recherche d'ici comme l'IREQ collaborent beaucoup avec les universités. Évidemment on pense à l'ingénierie. Mais il n'y a pas que ça dans la vie. À toutes les conférences internationales où je suis allé (et à celles où j'ai été invité mais dont j'ai décliné l'invitation), il y avait une présence québécoise. Comment se fait-il que les québécois soient partout? Ce n'est pas le monde de la musique, quand même! Il semble que les chercheurs québécois prennent part volontiers à des projets de recherche internationaux. Ici, les idées circulent publiquement. On publie beaucoup et on lit beaucoup. Ça fait avancer la recherche. Intégrées à l'industrie. En maîtrise en informatique, le tiers de mes collègues faisaient un projet de recherche en partenariat avec une entreprise. Cela allait du développement de simulateurs d'appareils électroniques à des "agents intelligents", des personnalités informatiques qui aidents les utilisateurs d'un logiciel. Tous y ont à gagner. Et l'étudiant commence à mettre les pieds dans le fameux "monde réel" (qu'on relance constamment au visage des universitaires, souvent à tort) avant la fin de ses études. Une de mes amies qui étudiait en anthropologie faisait un projet de recherche en partenariat avec plusieurs gros acteurs (gouvernement, entreprises, ONG): mesurer des jeunes filles pour évaluer l'incidence de l'anorexie. Le monde réel? L'étudiant québécois est déjà, souvent, un véritable citoyen et un travailleur. Finalement, certaines personnes pourraient prétendre que le monde de la recherche québécois est trop proche de l'industrie, ce qui pénalise la recherche fondamentale. Or, c'est TOUT LE CONTRAIRE qui se produit. Le Québec produit des quantités phénoménales de nouvelles idées, de découvertes médicales, d'innovations, de brevets. L'argument ne tient tous simplement pas la route. Il semble que des labos de recherche bien financée finissent toujours par donner des fruits, peu importe l'odeur de l'argent. Intégrées à la société. Il y a un réel désir au Québec de faire profiter toutes les régions de la présence universitaire. Présence qui amène des jeunes, des idées, une vie culturelle, des services "jeunes" comme les cafés et les bars, etc. Ainsi, chaque région a au moins son Cégep. On a fait des efforts réels pour ouvrir des universités un peu partout, pas juste dans les grands centres: Abitibi, Saguenay, Bas-Saint-Laurent, etc.

Voir message précédent. N'oublie pas que même si ton enfant va en prématernelle, au Primaire privé et au Secondaire privé... il va quand même devoir passer par le Cégep avant d'aller à l'université. Donc, tout ce qui compte ce sont ses RÉSULTATS SCOLAIRES (NOTES) du Cégep, en valeur absolue, après un petit ajustement par la cote R. J'ajouterais que selon mon expérience et celle de mes amis, ceux qui sont allés à l'école privée au niveau Secondaire ont les meilleures chances de réussite. Le fait d'aller ou non au Primaire privé ou d'aller en pré-maternelle n'a pas l'air d'avoir d'incidence.

Ta question est curieuse. Ces écoles, on les trouve... partout. Nous ne sommes pas une société très élitiste. Toutes les écoles publiques offrent le même programme d'enseignement (normalisé) et sont financées par l'état de manière à peu près équivalente. La seule différence, c'est que dans certains quartiers plus pauvres, il y aura un environnement social moins stimulant pour l'enfant. Même chose pour les Cégep, pour les Universités. Bien franchement, pour avoir assisté à des cours dans la plupart des universités québécoises, je peux te dire que c'est du pareil au même. Faut pas se casser la tête pour "être accepté à la bonne école" de peur d'obtenir un enseignement de seconde zone. Pas étonnant alors que dans la plupart des programmes scolaires, les diplomes aient "le même poids". Pour connaître la valeur relative d'un établissement scolaire au niveau Cégep, tu peux consulter l'index appelé "cote R", qui est un facteur d'ajustement des résultats scolaires. Cependant, même cette cote n'est pas utilisée dans tous les programmes; seuls les programmes contingentés y font appel. http://www.reg.ulaval.ca/Cote_R.html

Pardon ? On compte à Québec 135 centres de recherche. Québec est ze centre au Canada pour l'optique, la photonique et la foresterie. Le pharmaceutique, l'environnement, la géomatique et les TI y sont également très présentes. Encore à vous de faire le décompte de toutes les entreprises qui gravitent autour de ces quelques 135 centres de recherche, dont voici un léger inventaire: Technologies de l'information * Centre francophone de recherche en informatisation des organisations; Institut national d'optique; * Recherche et développement pour la défense Canada Valcartier; * Centre d'optique, photonique et laser; * Groupe de recherche en communications optiques, photonique et métrologie; * Centre de recherche en adaptation pour personnes handicapées; * Groupe de recherche en génie logiciel. Biomédecine * Centre québécois de valorisation des biotechnologies; * Centre de recherche de l'Hôpital Laval; * Centre de recherche du Pavillon de l'Hôtel-Dieu de Québec et Centre de recherche en cancérologie; * Centre de recherche du Pavillon Saint-François d'Assise et Institut des biomatériaux du Québec inc.; * Centre de recherche du Pavillon du Centre hospitalier de l'Université Laval avec ses trois centres de recherche et ses quatre laboratoires spécialisés; * Centre de recherche Robert-Giffard de l'Université Laval; * Université Laval : Groupe de recherche en biologie de l'activité physique, Groupe de recherche en écologie buccale et Laboratoire de microbiologie moléculaire et génie des protéines; * Laboratoire d'organogénèse expérimentale. Foresterie * Centre d'enseignement et de recherche en foresterie de Sainte-Foy (Cégep de Sainte-Foy); * Centre de recherche sur les sols et les grandes cultures (Agriculture et Agroalimentaire Canada); * Centre de foresterie des Laurentides (Ressources naturelles Canada); * Centre de géomatique appliquée du Cégep de Limoilou; * Centre de recherche acéricole; * Centre de recherche industrielle du Québec; * Forintek Canada Corp.; * Ministère de l'Environnement et de la Faune; * Université Laval. Métaux et minéraux * Institut de la technologie du magnésium; * Groupe de recherche appliquée sur les matériaux industriels de pointe de l'Université Laval; * Groupe de recherche sur les applications de l'informatique à l'industrie minérale; * Centre de recherches minérales; * Ministère de l'Énergie et des Ressources (Direction de la recherche géologique); * Commission géologique du Canada (Ressources naturelles Canada); * Centre de développement de la géomatique; * Centre de recherche en géomatique. Équipements d'énergie électrique * Centre de recherche industrielle du Québec; * Institut national d'optique; * Université Laval. Écotechnologie * Centre de recherche en biologie forestière; * Centre de recherche en horticulture; * Groupe Environnement et Assainissement de l'Université Laval; * Centre de recherche en sciences et technologie du lait; * Groupe de recherche en environnement agricole; * Ministère des Ressources naturelles du Québec (Direction de la recherche forestière) Bioalimentation * Centre de développement du porc du Québec; * Centre de recherche en biologie de la reproduction; * Centre de recherche en agroalimentaire de Laval; * Station technologique piscicole des eaux douces (MAPAQ).

Eh bien, puisque le monde de l'éducation change souvent et rapidement, je te suggère de poser ta question directement à la Fédération des Cégep. http://www.fedecegeps.qc.ca/ Tu trouveras aussi sur ce site la liste de tous les Cégep. Attention cependant, leurs activités sont actuellement perturbées par la grève des étudiant(e)s et par les moyens de pression des professeurs.

Salut Aurélie du Canada, De mémoire, je crois qu'à l'annonce des coupures dans l'AFE il y a un an, les deux associations étudiantes que sont la FEUQ et la FECQ (université et réseau collégial) ont régulièrement dénoncé cette mesure jusqu'à aboutir à la décision d'aller en grève. Il ne s'agit donc pas d'une décision prise dernièrement : il y a eu tout un processus effectué en arrière. J'aime à croire que les étudiants ont une vision à long terme de leur grève et qu'ils sont portés en ce sens par des principes sociaux : à savoir que ce qu'ils perdent à court terme (une session et tout ce que cela implique dans l'immédiat) n'est rien comparé à ce qu'ils pourraient perdre à long terme autant pour eux (endettement) que pour la société (génération sacrifiée). Je vois dans ton profil que tu es originaire de Belgique : es-tu une étudiante étrangère (sous visa étudiant) ou es-tu une étudiante naturalisée ou née au Canada ? Si tu es dans le premier cas, il est malheureusement inutile d'amener l'argument des prêts et bourses car les étudiants étrangers n'en ont pas droit (pour l'avoir vécu moi-même). Après, c'est sûr qu'il y a des étudiants qui profitent des largesses de l'AFE : ayant été étudiant étranger ici, travaillant et à l'Université et au Cégep de Sherbrooke actuellement, j'entend régulièrement ces arguments disant qu'il y a des abus et que les étudiants devraient se discipliner. Le cadre d'enseignement (performance scolaire et taux de diplômation) fait cependant en sorte qu'on est axé sur l'objectif : si tu as ton diplôme en final, personne n'ira t'achaler dans la façon dont tu as fait tes études pour l'avoir. Le système de l'AFE n'est pas parfait j'en conviens mais il a l'immense avantage de permettre une plus grande accessibilité aux études. Et comme contribuable, ça me va tout à fait. C'est pas parce qu'il y a juste deux étudiants sur les lignes de piquetage qu'il représente les seuls en grève ... Anyway, c'est le principe même de la démocratie : la majorité l'emporte. Sinon, c'est l'anarchie et chacun fait ce qu'il veut ! Argument déjà avancé dans ce fil auquel j'ai répondu : dans cette logique (on a pas de quoi se plaindre au Québec car il y a pire dans le monde), le gouvernement serait justifié de couper partout ... C'est inévitable comme logique et moi, ça ne me tente pas cette logique de gestion des fonds publiques. Ben moi tu vois, je suis pour la gratuité scolaire car je considère l'éducation comme étant un bien aussi précieux que l'air et l'eau (et encore). Autour de cela, on peut évidemment mettre en place des mécanismes pour réguler l'échec scolaire. Mécanismes qui existent déjà d'ailleurs sous une certaine forme : mettre en étudiant sous contrat (risque d'expulsion) lorsqu'ils coulent trop de cours par exemple au cégep. Si rien n'est fait, à terme, tu risques bien de ne plus pouvoir payer assez pour l'avoir. Mais bon examen quand même ! Si tu lis relis bien mon quote Bahadyna, je ne suis pas contre la grève : je me questionne sur sa pertinence lorsqu'il peut exister, à mon sens, des moyens plus efficaces. Nuance. O'Hana

Les petits monsieurs de banlieue qui astiquent leur gros 4x4 rouge et qui n'aiment pas les étudiants ne sont jamais à cours d'arguments "béton" (ou asphalte, ou gazon, ou piscine hors-terre). Voici une compilation de ce qu'on entend à la TV, à la radio et dans les lignes ouvertes. Notez bien que c'est pour rire seulement. 1-Y'a juste les étudiants d'anthropologie font la grève (parce qu'ils servent à rien). C'est pas comme les avocats pis les joueurs de hockey, eux-autres au moins y servent à queuque chose. 2-Les étudiants se plaignent le ventre plein parce qu'ils ont tous une voiture, des vêtements griffés pis un téléphone cellulaire. 3-Si les étudiants travaillaient comme tout le monde, ils ne seraient pas pauvres. 4-C'est la faute aux intellectuels dans leur tour d'ivoire. 5-Il faut augmenter les frais de scolarité parce que 40% des québécois ne paient pas d'impôts. 6-C'est toutte des séparatistes dans les cégep. 7-C'est toutte des drogués dans les cégep. 8-On leur donne toutte pis y sont pas encore content. 9-Moi à leur âge, je marchais 10 miles à pied pour aller à l'école de rang, pis l'instituteur me donnait la strap. C'est ça les vraies valeurs. 10-Avec un partenariat privé-public, les étudiants pauvres auront juste à assembler des chaussures dans le cours d'arts plastiques pis à faire des danses à 10$ aux profs dans les cours de sports. 11-C'est parce que le Québec est une société socialiste. C'est la faute aux jeunes... ils veulent pas payer les factures des années 60 pis 70, les maudits égoïstes. 12-C'est la faute aux syndicalistes qui corrompent la jeunesse et posent des questions. Il va falloir leur faire boire la ciguë. 13-Les statistiques le disent, nous ne sommes pas assez riches collectivement pour payer les étudiants. Il va donc falloir prendre l'argent des pauvres et le donner aux riches, afin qu'ils le fassent fructifier. Ainsi, nous serons plus riches collectivement. 14-C'est bien connu, les pauvres ne sont pas intelligents, alors pourquoi s'acharner à les éduquer? 15-Ceux qui croient qu'on peut être égalitaires, justes, socialement avancés, sont des idéalistes. Les journaux nous disent qu'il faut rire des idéalistes, alors moi je suis un cynique-réaliste à la mode: "Ha ha ha". 16- Combien? 103 millions de dollars? Juste ça? Y se plaignent pour rien, franchement; le Stade Olympique a coûté deux milliards pis on fume encore pour le payer. Y'ont juste à fumer comme tout l'monde, comme ça on va finir de payer nos dettes. 17-Ni le gouvernement provincial, ni le gouvernement fédéral n'ont 103 millions de dollars dans leur portefeuille. Ils ont perdu trop d'argent avec les commandites et le procès des commandites. 18-Les jeunes ne savent pas économiser ou gérer leur argent. 19-C'est toutte des chiâleux. On devrait leur faire fermer la gueule. Pourquoi ils ont le droit de parler? C'est même pas leur argent! 20-Les étudiants utilisent des tactiques d'intimidation contre les policiers anti-émeutes. Ils sont donc avec les terroristes et ennemis du monde libre et de la démocratie. 21-Pourquoi on leur donnerait de l'argent? Ils savent même pas écrire comme du monde! 22-Une affaire pareille, ça serait jamais arrivé en Ontario. Là-bas y payent toutte 20000$ par année pis r'garde comment qu'y sont riches toutte la gang! 23-Nouz'aut' on a une maison, un chalet pis trois chars. On passe pas not' temps à faire la grève, on est du monde sérieux! 24-Y vont détruire le beau pays qu'on a construitte pour eux-autres avec not' sueur avant qu'y soyent nés. 25-Y faut prendre l'argent des jeunes pis le donner aux hôpitaux, parce que sinon des gens vont mourir du cholestérol, du diabète ou ben de vieillesse.

Bonjour à tous, je suis le mari de LIberty. C'est la première fois que j'interviens sur le forum, j'ai toujours laissé ma femme s'en charger mais je pense que je me dois aujourdhui d'intervenir. Si j'ai pris la décision de venir au canada c'est que je ne me sentais pas à ma place en France et que tout ce que je pouvais voir et entendre depuis chez nous sur le canada me faisait espérer que j'avais trouvé mon vrai chez moi. Mais voilà, à peine trois mois après notre arrivée je me rends compte que je me suis fait une fausse idée de ce que pourrait être la vie ici. Peut-être que je n'ai volontairement voulu prendre en considération que ce qui m'arrangeait. Je n'ai écouté que ceux qui me disaient du bien du Canada et je n'ai pas pris en considération les autres. Aujourdhui, sur toutes les raisons qui m'ont fait venir ici, une seule n'a pas été déçue. Je pensais trouver une ville dans laquelle les gens étaient propres, se souciaient de la propreté de leur ville par respect pour les autres. Et je découvre une ville sale où les gens, qu'ils soient à l'intérieur ou à l'extérieur, crachent par terre, jettent au sol leur nourriture ou les emballages lorsqu'ils en ont fini avec, fument dans les grands magasins ou dans les endroits même interdits car ici le client est roi. Et je n'ose parler de l'état de propreté des bus... Je suis kinésithérapeute, j'ai pratiqué pendant huit ans, j'ai encadré des élèves durant leurs études, j'ai une formation et une expérience professionnelle variée. Le Québec est en manque de kinésithérapeute, ils démarchent notament en France. J'étais en droit de penser que l'on m'accueillerait les bras ouverts. J'ai d'ailleurs eu un bon contact téléphonique avec une responsable des hôpitaux de Montréal qui m'avait assuré me trouver un travail avant même que mon diplôme ne soit complètement reconnu. Mais une fois arrivé ici tout a été très différent. Et une logique jusqu'à maintenant énigmatique semble régner ici. La rentrée scolaire au CEGEP afin de mettre à jour mes cours et stages a lieu en Janvier et la réunion afin de m'informer des cours et stages à compléter après analyse de mes cours et diplômes à lieu en Février m'obligeant ainsi à attendre sytématiquement 6 mois avant le premier cours. Ensuite les enseignants du CEGEP se réunissent en Mai afin de "voir si éventuellement il y aurait une place à la rentrée prochaine" sinon je suis bon pour un an de plus. Bien sûr il me faudra d'abord suivre les cours: 45 heures se répartissant sur une année avant de pouvoir débuter les stages, non payés bien sûr. Et sans cesse la phrase:"Mais monsieur, ne soyez pas pressé. Mais monsieur, ici ça se passe comme ça." Et bien sûr finalement impossible de travailler avant d'avoir compléter les cours et les stages. Mais pensent-ils que je peux me permettre de vivre 2 ans ou plus avec deux enfants en bas âge avec un travail qui paye le minimum. Faire le ménage, passer la "mope", ça va un moment, mais ça lasse quand même assez rapidement. Se restreindre sur tout, mais surtout restreindre matériellement nos enfants, je trouve ça dur à long terme. Nous avons des praticiens d'excellente qualité en France mais nous devons subir ici l'indifférence. Nous en venons alors naturellement à la scolarité. Beaucoup de personnes me faisaient l'éloge de l'éducation à l'école au canada. Et j'ai appris ici que le niveau scolaire était plus bas. Alors ai-je le droit, dans la supposotion d'un éventuel retour en France, d'imposer à mes enfants un redoublement. Au bout d'un certain nombre d'années mes enfants deviendront Québecois. Je travaille depuis peu dans une aréna quelques heures par semaine et suis en contact permanent avec des jeunes, jeunes hockeyeurs, patineurs ou travailleurs pour payer leurs études par exemple. Je discute souvent avec eux et me rend compte que la mentalité n'a rien à envier à celle de la France. Je ne pensais pas que l'influence américaine puisse être si marquée. Et je ne reviendrais pas sur des thèmes déjà abordés de nombreuses fois sur ce forum comme la santé. Disons juste que je ne trouve pas raisonnable de vivre avec la peur que nos enfants tombent malades ou pire encore aient un accident. J'ai toujours considéré qu'un immigrant devait devenir un véritable habitant du pays. S'intégrer et se sentir chez lui. Un point pour lequel je ne m'étais pas trompé. Un seul point dans toutes mes attentes: l'espace. C'est sûr que le canada ne manque pas d'espace et qu'en conséquence l'immobilier est moins chère qu'en France. Mais un seul point est-il suffisant pour rester. Ha! et j'oubliais. La vie moins chère. Mais gagnant bien ma vie en France, ce point n'est pour moi pas très important. Cette expérience m'aura fait voir le monde d'un autre oeil. M'aura fait ressentir à quel point je suis Français et à quel point il est normal de se sentir parfois en décalage avec le monde autour de nous mais que ce ne sont que des passades et que celà ne veut pas dire que l'on est pas fait pour ce pays. "l'herbe n'est pas toujours plus verte dans le jardin d'à côté". Jack75.

Bonjour. Nous sommes ma femme et moi dans une situation complexe et j'aimerais l'avis de gens qui ont déjà reussi leur immigration. Nous pouvons beneficier elle et moi d'une bourse pour etudes dans un cegep au quebec. Apres examen des dossiers, je suis admis, pas elle. Il lui manque certaines etudes. Elle pourrait les faires au quebec ( le programme existe, on s'est renseigner). Le probleme est que notre bourse ne peut pas prendre en comptes deux formations. (la mise a niveau, puis la formation ) Partant de la nous avons 2 choix Je part, elle vient avec moi (visa tourisme) trouve un travail, puis fait ces etudes en alternance. On tente de s'arranger avec le cegep pour qu'il presente la mise à niveau et la formation dans le meme paquet. Ce qui me semble etre juste un point de presentation des documents. Ou bien quelqu'un a une idées de genie pour permettre à ma petite acharnée de devenir infirmiere au pays caribous. Moi, j'avoue que je ne sait pas choisir avec nos plus sinceres remerciements Philippe & valerie

Ta femme veut devenir infirmière ? Si c'est le cas et qu'elle a passé le bac en France, elle devrait faire une demande à l'université en sciences infirmières plutôt qu'au Cegep. Elle sortirait après 3 ans avec un diplôme de Bac Québécois l'équivalent d'une licence en France. Avec le cegep elle n'aurait qu'un DEC. La paie et les offres de postes dans les hôpitaux ne sont pas les même et le fait d'avoir un diplôme universitaire sera beaucoup plus interesant pour elle. Sky.

Heu... Y a pas de version "québécoise". J'ai déjà joué ici, mais c'est une version américaine, avec des noms américains. Je me souviens plus de l'équivalence de la rue de la Paix... A part les noms qui changent... Aucune différence ! ← C'est la fameuse Park Avenue ! ou Avenue du Parc... Euh en ce qui concerne le débat je n'ai pas envie d'en rajouter je pense que tout a été dit... et je suis un peu dans les deux camps... le principe de l'argent me met pas à l'aise mais en voyant les messages d'Isséo cela ne me semble pas trop mal non plus... Je n'ai pas d'opinion tranchée... il faudrait que j'y réfléchississe... Cependant je suis POUR l'école et les devoirs et qu'on inculque quelque chose aux jeunes! Parfois l'école supplée à ce que la famille ne peut offrir... Je viens d'une famille d'ouvriers et de BS où je n'ai jamais été initiée à l'art, à la lecture bref à l'instruction et aux études et c'est moi-même qui m'y suis initiée (un peu avec l'aide de l'école, surtout du CEGEP). Je ne dis pas que tous les BS et ouvriers sont des gens de peu de culture, mais ce n'était pas comme cela dans ma famille! Et ca me fait peur lorsque je réalise que j'aurais pu répéter le même schéma que mes parents :arrêter l'école avant le Sec V, me marier tôt à un "gars d'la place", faire des enfants sans trop me poser de questions juste parce que c'est comme une "suite logique".... Encore une fois il n'y a rien de mal à se marier à un gars de la place après avoir lâché l'école, mais je pense qu'il faut être fort lorsqu'on vient d'un milieu X (tenant de certains habitus, selon Bourdieu) et qu'on veut quelque chose de différent... Je me suis heurtée à ma famille bien des fois! Selon moi le système éducationel au Québec ne donne pas assez de bagage au primaire et au secondaire. Ce n'est vraiment qu'au CEGEP (sur le tard me direz-vous...) que j'ai réalisé l'importance (pour moi) des études et de l'instruction (pour celle-là on est pas obligé d'aller à l'université j'en conviens, mais encore faut-il avoir le "goût" pour s'instruire en autodidacte et si celui-ci ne vient pas de la famille il faudrait peut-être qu'il vienne de l'école et ce dès le plus jeune âge...) Et je me demande sincèrement où peut-on prendre ce "goût" pour l'instruction si on se met à monnayer les devoirs. Les devoirs, c'est une corvée, certes! Même à l'univ ca le reste encore et toujours! Je viens de finir un p***** de dossier de 50pp pour l'univ et croyez-moi qu'il ma fait ch*** ! Sauf que je le fais pour MOI. J'y ai même appris des choses intéressantes en le faisant. Et de plus cela me permettra d'obtenir un diplôme qui lui m'aidera à me trouver un travail dans lequel je serai heureuse (et bon qui me rapportera aussi des $$$ c'est indéniable). M'enfin tout ceci n'est que mon humble opinion...

1è : CP 2è : CE1 3è : CE2 4è : CM1 5è : CM2 6è : RIEN Ensuite Sec. I : 6è Sec. II : 5è Sec. III : 4è Sec. IV : 3è Sec. V : Seconde Cégep 1 : Première Cégep 2 : Terminale Non, c'est encore au stade de programme-pilote, malheureusement. Quelques écoles l'offrent, difficile de savoir lesquelles.