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kzrystof

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    kzrystof a réagi à Leonard dans de toute façon, je ne bois plus que de la IPA !   
    Salut !
    Je m'étais juré de revenir assez souvent sur ce forum...pis y'a une histoire de temps qui passe.
    4 ans ! Cela va faire 4 ans au mois d'août 2019 que nous sommes arrivés avec mon épouse et nos deux enfants (à l'époque mon fils avait 5 ans et ma fille 1 an).
     
    J'ai toujours pensé qu'il y avait un caractère égoïste à se raconter ainsi, mais après tout j'me suis dit pourquoi pas si ça peut faire du bien à certain(e)s de me lire, pis si moi ça peut me faire du bien comme un vieil exutoire qui soulage...
     
    On quittait la France en août 2015, comme RP, sans emploi à la clé, juste nos économies.
    Mon épouse, infirmière en France, espérait trouver une job rapidement...elle espérait...
    Chanceux que je suis et sans que je le sache, le bassin pour le métier de peintre s'est ouvert uniquement le 19 août 2015, nous arrivions le 20 août. Un couple d'amis qui vivent ici depuis 2001 et qui allaient nous accueillir...lui m'a fait l'énorme surprise de me prévenir la veille "je sais que tu voulais essayer de rentrer dans la construction au Québec, je t'ai inscris car le bassin ouvrait ce jour, tu commences avec moi deux semaines après votre arrivée"....
    Vous comprendrez l'enthousiasme que je ressentais....nous arrivions donc avec au moins un salaire d'assuré (pis tous les avantages de la construction, carte médic, avantages sociaux, conciliation travail-famille, salaire, bla bla bla)...Je ne sais toujours comment le remercier...Maintenant je ne travaille plus pour mon ami, je suis dans la même compagnie depuis deux ans, avec une bonne équipe, un boss à l'écoute et compréhensif, qui fait des party de malade pour les congés de Noël (j'ai réussi à perdre mon portefeuille aux danseuses, une âme bienveillante me l'a retrouvé dans la slush et m'a contacté le lendemain pour me le rapporter)...Bref, je suis épanoui professionnellement.
     
    Interlude "nos enfants" : c'est l'fun de les voir déambuler dans notre belle ruelle verte, les amis qu'ils se sont fait, les voir triper l'hiver dans la neige. Ils se sentent bien ici. La conciliation travail-famille y est pour beaucoup.
    On vit le temps des pommes avec plaisir, comme un rituel annonciateur de l'arrivée des couleurs, qui voudra dire balade au Mont St Hilaire et qui taquinent les babines de nos enfants avec l'approche de  l'Halloween et ses confiseries (on arrive toujours pas à écouler le stock arrivé à Pâques)...puis on glisse doucement vers l'hiver, location de patins à la poubelle du ski (put$%@ faut qu'on les rapporte ahahah), tout ça pour enfin arriver à l'euphorie des beaux jours, du porc effiloché qui cuit pendant 6h sur le bbq, des cordes à linge qui dansent au dessus de nos têtes. On oublie la rigueur de l'hiver, le temps de quelques IPA en terrasse, des glissades d'eau à St Sauveur, de la Ronde, du camping en Mauricie
    Nous aussi on a beaucoup de fun, de nouveaux amis avec qui on partage des belles soirées bbq dans la ruelle, avec qui on se loue un chalet l'hiver dans les Laurentides (si si, le spa par moins vingt degrés, un verre de vin à la main...bref, j'arrête là, ce qui se passe au chalet reste au chalet lol),  de belles nouvelles amitiés, qui n'ont pas remplacé nos amis de France, mais qui nous font du bien et participent à notre épanouissement social !
     
    Mon épouse, l'amour de ma vie, s'est acharné à être infirmière...des envois de cv, sans réponse pour le fameux stage de 75 jours...Pis un jour, je vais faire une job de peinture chez ??? le directeur de l'ordre des infirmières auxiliaires...s'en suit des échanges, des discussions, des conseil...et voilà ma blonde qui embarque, non pas par dépit, mais par détermination, dans une formation de mise à point pour infirmière auxiliaire...
    Pis comme par enchantement en cette belle année 2019, après n'avoir rien lâché durant 3 ans 1/2 et alors qu'elle vient de valider son diplôme d'infirmière auxiliaire, elle obtient un contact pour un poste d'infirmière clinicienne, en plein dans la spécialité qu'elle faisait en France. Elle a maintenant, un poste avec des horaires de jours (8h-16h) ne travaille pas la fin de semaine, sauf lorsqu'elle est de garde, mais comme on reste à 30 minutes de son hôpital, on doit juste rester chez nous ce weekend là ! 
     
    On est maintenant rendus avec deux très bons salaires et on peut voir plus loin, avec l'envie débordante d'acheter notre premier bien immobilier.
     
    On a eu nos points noirs aussi...Février 2017, la mère de mon épouse se fait diagnostiquer un cancer des poumons (elle qui n'a jamais fumé de sa vie), on est confrontés avec l'impuissance de la distance, un sentiment d'injustice, ma blonde tiraillé à savoir si elle rentre voir sa mère alors qu'elle est en formation et on allait prendre des billets pour rentrer en France pus tard...On laisse les choses avancer,  en gardant espoir, malmené entre les up & down de la maladie de ma belle-mère que j'aime tellement...
     
    Pis un samedi matin je reçois un coup de téléphone de ma soeur aînée, normalement on s'appelle sur whatsapp, mais là c'est le télephone qui sonne à 7h un samedi matin, ma première pensée est "qu'est-il arrivé à qui dans ma famille?"...j'écoute ce que ma soeur me dit, je lui dis que je la rappelle dans quelques minutes pis je retourne dans le lit, en disant à ma blonde "je dois faire un cauchemar, on va se rendormir..." ...je me relève pour rappeler ma soeur et je lui demande "mais ça va papa? il va comment"...et dans un léger silence qui déchire cette matinée du 21 octobre 2017, ma soeur me répète ce que je n'aurais jamais voulu entendre "c'est papa, il a fait une crise cardiaque, c'est fini Corentin. tu peux t'arranger avec ton travail pour venir en France?..." (vous excuserez mes quelques larmes en écrivant ça...). La vie m'a arraché mes origines.
    Un mois avant, mon grand-père paternel décédait de sa belle mort à 101 ans...et je me souviens de mon père qui me disait en rigolant "bon bah le prochain sur la liste c'est moi"
     
    On a eu nos points noirs aussi...L'état de ma belle-mère ne s'arrange pas, mi décembre 2017, ma blonde est sur le point de rentrer...pis on lui annonce un jeudi 21 décembre 2017 que sa mère va un peu mieux, qu'elle va passer quelques jours à l'hôpital et rentrer chez elle auprès de son mari, du coup on ne s'énerve pas, on garde nos billets pour février 2018 et nos deux semaines de vacances en France...vendredi 22 décembre 2017, on nous annonce que la nuit passée, l'état de ma belle-mère s'est détériorée et qu'on est sur la pente descendante...irréversible...
    On passe plusieurs coups de téléphone durant la journée...j'ai le temps de demander à une de mes belles-soeurs de poser le téléphone près de l'oreille de la mère de mon épouse pour lui murmurer tendrement que je continuerai à prendre soin de sa fille et de ses petits-enfants, tout comme elle, elle a pu le faire pendant plus de 40 années de mariage. 
    Je sors malgré tout à la party de job de Noël, ma blonde ne filait pas super bien, j'avais du mal à partir, mais elle m'a poussé à y aller...vers minuit sur le chemin du retour, un appel de ma blonde et juste avant de décrocher je gueule dans l'auto "putain non !!!!!!"
    Ma blonde en larmes me demande si j'arrive bientôt, sa mère vient de quitter ce monde, c'était un 23 décembre en France, une veille de Noël...
    Ma blonde quitte Montréal en urgence le samedi 23 décembre...J'allais passer Noël avec les enfants...mais les vrais amis savent être là, quand je craque vers 21h, j'appelle un ami de la ruelle qui réveillonnait en famille pour lui dire "Sam, j'ai besoin d'une épaule"...il arrive avec sa bière, les pieds dans la neige, pas le temps de le faire rentrer que je braille dans ses bras sur la terrasse...
     
    Une fin d'année 2017 pourri, les galères de ma blonde à trouver une job et maintenant récompensée...rien ne nous a arrêté, ni démotivé, ni abattu dans ce projet que j'appellerai un désir fou de tout quitter, pour un ailleurs...
     
    Toi l'maudit français qui veut venir s'installer icitte, sois bien indulgent de la chance que tu auras, sois modeste car personne ne t'attend ici, LE QUEBEC a son histoire "jeune" mais son histoire personnelle, apprend & écoute, laisse tes préjugés de français dans l'hexagone, vient surtout pas chialer sur le prix du vin et du fromage, criss tu boufferas d'la poutine avec ta pinte de boréale sur la promenade Masson, pis après t'apprendras à faire l'épicerie et tu verras qu'on bouffe très bien dans cette belle province...tu verras qu'il y a des québécois chialeux à chaque coin de rue, tout comme les nids de poules d'ailleurs, mais t'sais t'es un râleur prétentieux et on te le fera bien remarquer, j'parle en connaissance de cause, je suis dans la construction et je me suis fait plus d'amis que d'ennemis...j'pense que c'est d'même parce que j'suis pas arrivé en terrain conquis....laisse-toi apprivoisé, charmé, déçu, enjoué, mais laisse-toi aller sans arrière pensée...
     
    J'me souviens de cette phrase de mon père m'avait dit avant que nous ne quittions la France en août 2015 "le plus dur n'est pas pour celui qui quitte, mais pour celui qui reste"....hey vieux pirate (mon père était un voileux, on prenait la mer régulièrement sur son bateau, amateurs de rhum....anyway c'était pour expliquer le sens donné à ce pirate...)....donc je disais "hey vieux pirate, toi ce loup d'mer qui m'a fait tellement rêver, je te renvoie ce quelques mots...le plus dur n'est pas pour celui qui quitte, mais pour celui qui reste..."
     
    Bon courage à toutes celles et ceux qui vont arriver, espèrent y arriver, ne sont pas encore arrivés mais continue d'y rêver, à toutes celles et ceux qui vont un jour y rêver...
     
     
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    kzrystof a reçu une réaction de Nienna91 dans Rentrer en France après 3 ans au Québec : bilan négatif   
    Et je trouve ça affligeant de voir autant de chiffres et statistiques pour savoir qui aurait fait le meilleur choix. Etre heureux n'est pas qu'une simple question de chiffres... Ceux qui sont revenus en France ont autant raison que ceux qui restent au Québec.

    Les bilans servent aux futurs immigrants uniquement pour comprendre les expériences des autres et avoir un premier aperçu de certains éléments de la vie au Québec. Ils ne servent pas à dicter les décisions des futurs immigrants, ou pire, celles des gens qui sont installés. Il n'y a pas qu'une seule manière de réagir pour un européen à la culture Nord-Américaine. Les gens qui repartent n'ont pas la "vérité" sur l'immigration au Québec. Et ceux qui restent non plus.
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    kzrystof a reçu une réaction de Nienna91 dans Rentrer en France après 3 ans au Québec : bilan négatif   
    Tu as bien raison Il est difficile de se déraciner et ce n'est pas tout le monde qui a la personnalité idéale pour ça. Il y a déjà eu de nombreuses discussions sur ce sujet sur le forum et c'est un point que beaucoup semble ignorer: s'adapter à une nouvelle société est très difficile en étant loin de ses proches. La preuve (et ce n'est pas un reproche mais une constatation), Dindy n'a pas mentionner sa famille dans son bilan, mais seulement dans une de ces réponses.

    Etre loin de sa famille proche joue certainement un rôle bien plus important dans des bilans négatifs qu'on peut le penser. J'ai de la difficulté à imaginer qu'une personne soit en mesure d'apprendre de nouvelles références quand elle vit ce manque. Pourquoi? Parce que la famille est cette entité qui nous a donné nos premières références. Pour se donner le plus de chances d'être bien dans une société, il faut s'intégrer. Ça ne signifie pas oublier d'ou on vient, mais simplement de savoir comment les gens vivent et de découvrir les liens qu'ont les citoyens de cette société entre eux. S'intégrer dans une nouvelle société prend tellement d'énergie qu'on doit être en pleine possession de ses moyens. Particulièrement lorsqu'on immigre aussi loin parce que pendant tout le temps qu'un immigrant est éveillé, il est bombardé de ces nouvelles références qu'il doit comprendre par lui-même pour s'adapter et qu'elles deviennent 'normales' dans le but ultime de se sentir chez lui. Mais comment peut-on espérer bien vivre une immigration lorsque notre famille et / ou notre pays (= nos références) nous manquent trop? Comment est-ce possible? Et quelle peut être la conséquence de ça?

    Je crois que la conséquence est que tous les défauts et travers de la nouvelle société deviennent des éléments négatifs. Autrement dit, ces éléments deviennent des raisons de s'attacher encore plus à nos références d'origine. Parce qu'on ne se voilera pas la face: il y a pleins d'immigrants français qui réussissent à être heureux au Québec. Et ils s'en foutent de l'état des routes. Ils s'en foutent de devoir payer deux semaines de congé à l'éducatrice, surtout qu'elle en a juste deux, pas cinq. Tout le monde s'entend pour dire que l'état du système de santé est une plaie mais ce n'est pas une raison suffisante pour repartir en France. Pourquoi? Parce qu'ils sont chez eux au Québec maintenant. Il y a plein de belles choses à vivre ici, pour peu qu'on se sente bien intégré. Bien entendu, cela ne les empêche pas de chialer sur les nombreux dysfonctionnements de la société québécoise (comme partout ailleurs) mais ce n'est pas une raison suffisante pour forcer ces personnes à retourner en France parce qu'elles sont simplement chez elles ici. Pensez-y: passer au travers d'un important déménagement en France parce que les légumes seraient chers? Parce que le dentiste dit 'des hôpitales'?

    Attention: tout ce que je viens d'écrire n'est pas une règle pour 'bien' immigrer au Québec, ni une critique négative du bilan de Dindy. Loin de là. Ça veut juste tenter de montrer que:

    1) le bilan négatif de Dindy est tout aussi justifiable et compréhensible et que les réactions négatives faites à son encontre. On voit les mêmes choses mais légèrement déformées à cause de nos situations différentes;
    Et 2), on n'est pas tous égaux devant le processus d'immigration et d'intégration.



    Bon courage Dindy pour ton retour en France. Je te souhaite sincèrement que cela se déroule avec le moins d'ennuis possible et surtout, que tu retrouves la France que tu as quittée.
  4. J'aime
    kzrystof a reçu une réaction de Mapiki2 dans Rentrer en France après 3 ans au Québec : bilan négatif   
    Tu as bien raison Il est difficile de se déraciner et ce n'est pas tout le monde qui a la personnalité idéale pour ça. Il y a déjà eu de nombreuses discussions sur ce sujet sur le forum et c'est un point que beaucoup semble ignorer: s'adapter à une nouvelle société est très difficile en étant loin de ses proches. La preuve (et ce n'est pas un reproche mais une constatation), Dindy n'a pas mentionner sa famille dans son bilan, mais seulement dans une de ces réponses.

    Etre loin de sa famille proche joue certainement un rôle bien plus important dans des bilans négatifs qu'on peut le penser. J'ai de la difficulté à imaginer qu'une personne soit en mesure d'apprendre de nouvelles références quand elle vit ce manque. Pourquoi? Parce que la famille est cette entité qui nous a donné nos premières références. Pour se donner le plus de chances d'être bien dans une société, il faut s'intégrer. Ça ne signifie pas oublier d'ou on vient, mais simplement de savoir comment les gens vivent et de découvrir les liens qu'ont les citoyens de cette société entre eux. S'intégrer dans une nouvelle société prend tellement d'énergie qu'on doit être en pleine possession de ses moyens. Particulièrement lorsqu'on immigre aussi loin parce que pendant tout le temps qu'un immigrant est éveillé, il est bombardé de ces nouvelles références qu'il doit comprendre par lui-même pour s'adapter et qu'elles deviennent 'normales' dans le but ultime de se sentir chez lui. Mais comment peut-on espérer bien vivre une immigration lorsque notre famille et / ou notre pays (= nos références) nous manquent trop? Comment est-ce possible? Et quelle peut être la conséquence de ça?

    Je crois que la conséquence est que tous les défauts et travers de la nouvelle société deviennent des éléments négatifs. Autrement dit, ces éléments deviennent des raisons de s'attacher encore plus à nos références d'origine. Parce qu'on ne se voilera pas la face: il y a pleins d'immigrants français qui réussissent à être heureux au Québec. Et ils s'en foutent de l'état des routes. Ils s'en foutent de devoir payer deux semaines de congé à l'éducatrice, surtout qu'elle en a juste deux, pas cinq. Tout le monde s'entend pour dire que l'état du système de santé est une plaie mais ce n'est pas une raison suffisante pour repartir en France. Pourquoi? Parce qu'ils sont chez eux au Québec maintenant. Il y a plein de belles choses à vivre ici, pour peu qu'on se sente bien intégré. Bien entendu, cela ne les empêche pas de chialer sur les nombreux dysfonctionnements de la société québécoise (comme partout ailleurs) mais ce n'est pas une raison suffisante pour forcer ces personnes à retourner en France parce qu'elles sont simplement chez elles ici. Pensez-y: passer au travers d'un important déménagement en France parce que les légumes seraient chers? Parce que le dentiste dit 'des hôpitales'?

    Attention: tout ce que je viens d'écrire n'est pas une règle pour 'bien' immigrer au Québec, ni une critique négative du bilan de Dindy. Loin de là. Ça veut juste tenter de montrer que:

    1) le bilan négatif de Dindy est tout aussi justifiable et compréhensible et que les réactions négatives faites à son encontre. On voit les mêmes choses mais légèrement déformées à cause de nos situations différentes;
    Et 2), on n'est pas tous égaux devant le processus d'immigration et d'intégration.



    Bon courage Dindy pour ton retour en France. Je te souhaite sincèrement que cela se déroule avec le moins d'ennuis possible et surtout, que tu retrouves la France que tu as quittée.
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    kzrystof a réagi à mtakerkart dans Rentrer en France après 3 ans au Québec : bilan négatif   
    Ce message s'adresse aux futurs immigrants français au Québec.
    Je suis arrivé en 2000, âgé de 35 ans, marie et 3 enfants en bas âge. Aujourd'hui je suis extrêmement heureux de mon choix et a aucun moment je songe a retourner en France . Pourtant j'ai vécu des situations vraiment pas cool.

    J'ai divorcé, perdu tous mes biens , fait une faillite personnelle; fais une dépression. Je suis aujourd'hui remarié et nous avons eut un petit garçon avec ma nouvelle épouse. J'ai pu rebondir grâce a un formidable réseau d'amis Québécois et Québécoises ;-) qui m'ont aide et supporte dans mes épreuves!! Voici ce que j'ai constate dans ma courte vie Québécoise:

    -Le réseau scolaire peut sembler plus faible aux yeux de français mais le focus de l'apprentissage est ailleurs. Mon fils aine termine ses études a l'ETS pour être ingénieur informaticien , mon cadet qui a pu suivre une scolarisation avec une concentration artistique des l'âge de 12 ans (impossible a l'époque dans les collèges français) est aujourd'hui, a 23 ans, designer dans une très grande compagnie de jeux video et fait un plus gros salaire que moi , ma fille vient de terminer son CEGEP et aura aucune difficultés à trouver un emploi.
    Ce système scolaire dans la société Québécoise permet aussi a nos enfants de pouvoir travailler en même temps que faire leur études , cela leur permet d'être rapidement conscient de ce qu'ils les attend.

    Ce même système scolaire ouvre ses CEGEP et universités jusqu'à 22h pour permettre à certaines personnes de reprendre des études pour des changements de carrière. Mes trois grands enfants n'auront aucun problème à se trouver un bon emploi grâce a ce système scolaire. Tous les CEGEP et universités ont une salle de spectacle pour développer toutes sortes de compétences autres que la "culture générale".

    De plus celui-ci n'a pas la culture de l'humiliation ou du "cassage" de l'estime de soi des enfants.

    Enfin ce système scolaire forme des médecins, des ingénieurs, des écrivains, des artistes qui n'ont rien a envier aux français. Mon texte sera rempli de fautes mais encore une fois , ce n'est pas la langue française qui est au centre de la culture Nord-américaine , ce n'est pas un accomplissement de vie ou une façon de vivre.

    On évaluera votre niveau de langage selon votre fonction. On demande à un médecin d'être performant pour vous soigner.
    Ce concept est complètement étrange à la culture française. Si bien qu'aujourd'hui , la France est gouvernée par des personnes les plus brillantes en orthographes et grammaire , s'exprimant comme des académiciens pour finalement........ ;-)

    Et oui le diplôme n'a pas la même importance qu'en France , c'est juste un indicateur de vos compétences dans des domaines spécifiques. J'ai eu mon bac E en France et j'ai un niveau BTS fabrication mécanique, pourtant je suis aujourd'hui monteur vidéo des plus gros shows télévisé Québécois, chose que j'ai toujours rêvé d'être en France mais que le système scolaire français n'a jamais compris et voulu entendre. J'ai essayé pendant 8 ans de percer en France, sans succès.

    Avant de venir au Québec , il faut connaitre les vraies raisons. Si c'est pour trouver la France sans "les arabes" vous faites une erreur monumentale. Je dis toujours au nouveaux arrivants :"venez avec vos souvenirs mais pas votre culture".

    Arrêtez les comparaisons avec la France , vous ne supportez pas que les émigrés en France fassent des comparaisons avec leur pays d'origine et essayent de vivre avec leur culture, ça sera la même chose ici pour vous et c'est normal.

    Si vous avez du mal à supporter le froid pendant plus d'une semaine , vous faites une erreur monumentale!
    j'ai vécu 30 ans à Lille et je peux vous dire que je préfère 10 fois plus le climat Québécois. Ne vous inquiétez pas , le Québec est très bien équipé pour affronter -28 degrés pendant 4 semaines :-)

    Si vous voulez manger Français tous le temps , encore une fois erreur majeur. Ils faut avoir les moyens car l'économie alimentaire n'a pas été développée comme en Europe , cependant votre culture de la bouffe vous permettra d'éviter les pièges a obésité pour vos enfants.

    Si vous espérez avoir les mêmes relations interpersonnelles avec le monde qu'en France , encore une erreur. Contrairement a beaucoup de Français , c'est le politically correct qui m'a permis de progresser, casser et humilier ne fait pas partie de la culture Nord-américaine. Ça existe mais il y a des outils et des structures pour contrer les dérapages.
    Si vous êtes un français qui tient a ses 5 semaines de congés paye et tous les jours féries s'y rattachant... Restez en France!

    Dites vous bien une chose , le Québec n'est pas la France et le sera JAMAIS !!! :-) (sinon je repartirais ailleurs)

    Pour le soi disant langage , ça va vous prendre a peu près un an avant de comprendre la musicalité qui vous permettra d'apprécier des choses non seulement intraduisible en Français mais surtout que vous vivrez plus "avec vos tripes" que vos dendrites ;-)
    Si vous venez au Québec , analysez le plus que vous le pouvez car les Français adorent ça, mais adoptez cette façon de vivre sans jugement, et je vous garanti qu'au final... vous chialerez comme un Québécois !
    Attention au retour en France après plusieurs années passées ici, cela parait beaucoup plus compliqué au regard de ce que je lis sur les forums...

    J'espère que mon expérience personnelle pourra apporter quelques lumières aux futurs émigrants.

    Vive le Québec !
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    kzrystof a réagi à Alex Guillaume dans 20 ans au Québec aujourd'hui   
    Cela fait 20 ans aujourd'hui que je suis arrivé au Québec ! Déjà !

    Imaginez en 1995... à l'époque l'internet n'existait pas... je l'ai fait à "l'ancienne" : Avec une brochure et un téléphone (avec fil) qui coûtait une fortune !

    Pourquoi je suis venu au Quebec ? : Car je vivais l'auberge espagnole à Paris avec des ami(e)s qui venaient des quatre coins de la planète. Par contre j'étais le seul à ne pas avoir vécu une expérience similaire à l'étranger. Je me suis donc inspiré d'eux et j'ai commencé à "magasiner" ma destination. En plus d'avoir de nombreux ami(e)s au Québec, à l'époque le Quebec était beaucoup plus accessible que l'Australie et les USA. J'ai donc postulé pour une résidence permanente (500$ à l'époque) au Québec et je suis venu avec ma copine (parisienne) pour y vivre un an ou deux.

    Les années ont passées, les expériences, les aventures, les copines, les femmes, les enfants, les compagnies... et là je suis au Quebec depuis 20 ans et je compte bien y rester encore de nombreuses années !

    Aujourd'hui, je suis marié depuis 11 ans, j'ai deux petites filles adorables (7 et 9 ans) et surtout je suis très fiers de la compagnie que j'ai créé de toute pièce il y a 13 ans : Bougex.com

    Grace à Bougex, j'ai pu visiter les quatre coins du Quebec... La Baie James, La Gaspésie, la côte Nord, Minguan, Les iles de la Madelaine, Les monts Groulx... que des régions extraordinaires et superbes ! J'ai aussi pu vivre des expériences à l'étranger dont un an dans un camping-car à travers les USA et le Mexique mais aussi un an en République Dominicaine. Vive le travail à distance !

    Je suis conscient que le Quebec n'est pas l'eldorado.... mais nous n'en sommes pas trop loin tout de même !

    Ce qui a évolué positivement en 20 ans : la bouffe !!!! On trouve tout ce que l'on veut maintenant au Québec !

    Ce qui a évolué négativement en 20 ans : L'image du Canada à l'international. Hier nous étions perçu comme un pays propre et prônant la paix (Casques bleus). Aujourd'hui, nous polluons comme jamais et nous allons nous battre plutôt que d'aider à la paix. Merci Harper et sa politique......

    "Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve, une réalité"
    Antoine de Saint-Exupéry

    Bonne journée !

    Alex

    Bougex.com
    AlexGuillaume.com

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    kzrystof a réagi à Laurent dans Ce qu’il faut savoir quand on immigre au Québec   
    ce qu’il faut savoir quand on immigre au québec par sophie girardeau - monster pour la tribune | 10/08/2015, 16:34 | 1239 mots «si tout va bien, obtenir le droit de vivre au québec peut prendre un an» (crédits : reuters) une expérience positive et une intégration réussie au québec sont avant tout question d’attitude adéquate et de modération de son niveau d’attentes, d’autant plus que la belle province fait rêver. la carte postale est belle : avec ses contrées immenses et sauvages, sa qualité et son niveau de vie, son assez faible taux de chômage (en juin 2015 : 6,8% au global, 8% au québec), le canada, et plus spécifiquement le québec, n'en finit pas d'attirer les français. c'est même de rêve qu'il s'agit, avec son cortège d'attentes... et de déceptions potentielles. sandrine théard, fondatrice de la source humaine, cabinet de conseil en recrutement, s'étonne de voir des français « débarquer sans jamais être venus au pays, avec une espèce de pensée magique qui fera que tout se passera bien et se déroulera comme ils l'ont imaginé ». pour cette rennaise qui a immigré il y a vingt ans au québec, une expérience canadienne réussie est avant tout question d'attitude adéquate et de modération de son niveau d'attentes.
    compter deux ans pour retrouver un équilibre le parcours des personnes qui s'y installent provisoirement dans le cadre d'une mobilité internationale au sein d'un grand groupe est généralement bien balisé ; nos conseils s'adressent plus aux autres catégories de personnes qui veulent vivre et travailler dans la belle province.
    le jeune qui part dans le cadre d'un job étudiant ou d'un pvt (programme vacances travail) et décide de rester ou la personne qui suit son conjoint sont des exemples parmi d'autres. le premier tente, de visa en visa, de faire son chemin vers un statut plus définitif et doit être prêt à vivre la précarité. « il lui faut bien connaître les délais de chaque visa, le nombre de fois maximal qu'on peut candidater et savoir quel critère favorisera l'acceptation de la prochaine étape : l'expérience par exemple », conseille caroline coulombe, professeure à l'esg-uqam.
    la seconde est parrainée pendant trois ans par son conjoint, que le couple fonctionne ou non.


    « si tout va bien, obtenir le droit de vivre au québec peut prendre un an ; quelque mois après, on peut obtenir celui de travailler et une résidence permanente. patience et implication sociale sont de mise pour traverser cette étape de déracinement », ajoute-t-elle.
    comptez deux ans pour retrouver un équilibre après avoir fait les ajustements nécessaires entre vos attentes et la réalité d'un pays à deux saisons où l'hiver - et quel hiver ! - dure six mois.
    le piège de la francophonie les français tendent à penser que la francophonie fait tomber les barrières. elle fait plutôt tomber dans le piège d'une pseudo-proximité avec de soi-disant cousins. on croit arriver en terrain conquis or, l'histoire ayant laissé des traces, les rapports franco-québécois sont ambigus. pour les faciliter, soyez simple, respectueux et renoncez à affirmer votre opinion, de ce côté-ci de l'atlantique, on privilégie le compromis.
    on est par ailleurs en pays nord-américain et bilingue, un bon niveau d'anglais est requis.

    « en amérique du nord, les gens sont plus matérialistes, plus pragmatiques qu'en france, les relations de travail, très directes, peuvent paraître abruptes pour un français »
    , observe michel laviolette, enseignant chercheur chez novancia.
    il vient de passer un an au canada. directs, les québécois n'en sont pas moins accessibles et affables. gare à vous !, le tutoiement facile n'est pas une incitation à la familiarité et si par amour du folklore vous vous mettez à « sacrer » (jurer), ça ne passera pas aussi bien que vous le croyez : « c'est insultant et ce n'est pas drôle », prévient caroline coulombe.
    le québécois mérite sa réputation de personne très accueillante, mais sa courtoisie joue des tours en entretien de recrutement :


    « contrairement à beaucoup de recruteurs français, le recruteur québécois ne cherche pas à déstabiliser le candidat, comme ça se passe bien, le candidat est persuadé qu'il va avoir le job au bout d'un seul entretien, mais non, il est donc déçu s'il oublie que le québécois est comme ça dans la vie en général. » explique sandrine théard beaucoup de cadre dans le travail mais une notion plus libre du travail
    pas de place pour l'improvisation dans les relations d'affaire et le quotidien de travail, cadré, formalisé, avec cependant plus de souplesse relationnelle et moins de compétition qu'aux États-unis.


    « le partage du travail par exemple est formalisé par écrit et on se réfère à cet écrit », note michael laviolette.
    les retards en réunion ne sont pas tolérés, les journées commencent à 8h00 et finissent généralement à 17h00, la pause déjeuner d'une heure n'est pas totalement utilisée, on n'hésite pas à prévoir un rendez-vous à 13h00.
    ce formalisme ne s'embarrasse pourtant pas de contrat de travail à la française : on parle de lettre d'embauche, on peut même s'en passer et c'est alors le bulletin de salaire qui fait foi.

    « une mission de travail temporaire qui ressemblerait à notre cdd français peut être renouvelée à l'infini, ou on peut être mis dehors du jour au lendemain, personne ne s'en offusque. on compte sur ses propres fesses mais on fait aussi ce qu'on veut et c'est ça qui est bien ! »
    , lance, franco, sandrine théard.
    venez donc sans code du travail, cela allègera vos bagages, votre état d'esprit et simplifiera vos relations professionnelles.

    source: http://www.latribune.fr/carrieres/ce-qu-il-faut-savoir-quand-on-immigre-au-quebec-497701.html

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    kzrystof a réagi à kuroczyd dans Ce qu’il faut savoir quand on immigre au Québec   
    On ne le répétera jamais assez et pourtant tellment de gens tombent dans le "le piège d'une pseudo-proximité".
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    kzrystof a reçu une réaction de Cherrybee dans Rentrer en France après 3 ans au Québec : bilan négatif   
    *soupirs* Ce n'est tellement pas une question de certaines vérités... Tellement pas.

    Tu as raison de quitter le Québec si tu ne t'y sens pas bien et tes raisons sont valables. Tout est une question de point de vue. Oui, il y a souvent des travaux, surtout à Montréal: ça te dérange toi au point ou cela a été pris en compte pour quitter. Fine. Tu n'aimes pas l'accent québecois. Fine. Mais il y en a pour qui ça ne sera pas des raisons amenant à cette décision. Et ils ont aussi raison eux aussi de considérer que cela n'est pas dérangeant pour eux.

    Si tu veux parler de vérité (je n'aime pas ça), dis que tu n'aimes pas la vie au Québec. C'est une vérité. D'autres aiment vivre la vie ici. C'est aussi une vérité
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    kzrystof a reçu une réaction de Cherrybee dans Rentrer en France après 3 ans au Québec : bilan négatif   
    Et je trouve ça affligeant de voir autant de chiffres et statistiques pour savoir qui aurait fait le meilleur choix. Etre heureux n'est pas qu'une simple question de chiffres... Ceux qui sont revenus en France ont autant raison que ceux qui restent au Québec.

    Les bilans servent aux futurs immigrants uniquement pour comprendre les expériences des autres et avoir un premier aperçu de certains éléments de la vie au Québec. Ils ne servent pas à dicter les décisions des futurs immigrants, ou pire, celles des gens qui sont installés. Il n'y a pas qu'une seule manière de réagir pour un européen à la culture Nord-Américaine. Les gens qui repartent n'ont pas la "vérité" sur l'immigration au Québec. Et ceux qui restent non plus.
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    kzrystof a reçu une réaction de KAMAH dans Rentrer en France après 3 ans au Québec : bilan négatif   
    Tu as bien raison Il est difficile de se déraciner et ce n'est pas tout le monde qui a la personnalité idéale pour ça. Il y a déjà eu de nombreuses discussions sur ce sujet sur le forum et c'est un point que beaucoup semble ignorer: s'adapter à une nouvelle société est très difficile en étant loin de ses proches. La preuve (et ce n'est pas un reproche mais une constatation), Dindy n'a pas mentionner sa famille dans son bilan, mais seulement dans une de ces réponses.

    Etre loin de sa famille proche joue certainement un rôle bien plus important dans des bilans négatifs qu'on peut le penser. J'ai de la difficulté à imaginer qu'une personne soit en mesure d'apprendre de nouvelles références quand elle vit ce manque. Pourquoi? Parce que la famille est cette entité qui nous a donné nos premières références. Pour se donner le plus de chances d'être bien dans une société, il faut s'intégrer. Ça ne signifie pas oublier d'ou on vient, mais simplement de savoir comment les gens vivent et de découvrir les liens qu'ont les citoyens de cette société entre eux. S'intégrer dans une nouvelle société prend tellement d'énergie qu'on doit être en pleine possession de ses moyens. Particulièrement lorsqu'on immigre aussi loin parce que pendant tout le temps qu'un immigrant est éveillé, il est bombardé de ces nouvelles références qu'il doit comprendre par lui-même pour s'adapter et qu'elles deviennent 'normales' dans le but ultime de se sentir chez lui. Mais comment peut-on espérer bien vivre une immigration lorsque notre famille et / ou notre pays (= nos références) nous manquent trop? Comment est-ce possible? Et quelle peut être la conséquence de ça?

    Je crois que la conséquence est que tous les défauts et travers de la nouvelle société deviennent des éléments négatifs. Autrement dit, ces éléments deviennent des raisons de s'attacher encore plus à nos références d'origine. Parce qu'on ne se voilera pas la face: il y a pleins d'immigrants français qui réussissent à être heureux au Québec. Et ils s'en foutent de l'état des routes. Ils s'en foutent de devoir payer deux semaines de congé à l'éducatrice, surtout qu'elle en a juste deux, pas cinq. Tout le monde s'entend pour dire que l'état du système de santé est une plaie mais ce n'est pas une raison suffisante pour repartir en France. Pourquoi? Parce qu'ils sont chez eux au Québec maintenant. Il y a plein de belles choses à vivre ici, pour peu qu'on se sente bien intégré. Bien entendu, cela ne les empêche pas de chialer sur les nombreux dysfonctionnements de la société québécoise (comme partout ailleurs) mais ce n'est pas une raison suffisante pour forcer ces personnes à retourner en France parce qu'elles sont simplement chez elles ici. Pensez-y: passer au travers d'un important déménagement en France parce que les légumes seraient chers? Parce que le dentiste dit 'des hôpitales'?

    Attention: tout ce que je viens d'écrire n'est pas une règle pour 'bien' immigrer au Québec, ni une critique négative du bilan de Dindy. Loin de là. Ça veut juste tenter de montrer que:

    1) le bilan négatif de Dindy est tout aussi justifiable et compréhensible et que les réactions négatives faites à son encontre. On voit les mêmes choses mais légèrement déformées à cause de nos situations différentes;
    Et 2), on n'est pas tous égaux devant le processus d'immigration et d'intégration.



    Bon courage Dindy pour ton retour en France. Je te souhaite sincèrement que cela se déroule avec le moins d'ennuis possible et surtout, que tu retrouves la France que tu as quittée.
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    kzrystof a réagi à MyloSae dans Rentrer en France après 3 ans au Québec : bilan négatif   
    il faut de tout pour faire un monde ! l'immigration est une démarche qui n'a rien d'anodin et qui n'est pas si facile. De mon coté j'ai envie de dire que pour l'instant tout va bien et que je me plais énormément dans mon nouveau pays, mais qui sait ce qui se passera dans 1 an ? 5 ans ou même 10 ? Chaque témoignage est différent, qu'il soit positif ou négatif, il suffit simplement de prendre du recul quand on en lit un. Après il ne faut pas cracher sur un pays ou sur un autre, le tout est de comprendre ce qui nous a plu ou non, ce qui nous a fait rentrer ou rester, enfin c'est ce que je crois, mais je suis peut etre un peu trop dans un monde de bisounours xD
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    kzrystof a reçu une réaction de bencoudonc dans Rentrer en France après 3 ans au Québec : bilan négatif   
    Et je trouve ça affligeant de voir autant de chiffres et statistiques pour savoir qui aurait fait le meilleur choix. Etre heureux n'est pas qu'une simple question de chiffres... Ceux qui sont revenus en France ont autant raison que ceux qui restent au Québec.

    Les bilans servent aux futurs immigrants uniquement pour comprendre les expériences des autres et avoir un premier aperçu de certains éléments de la vie au Québec. Ils ne servent pas à dicter les décisions des futurs immigrants, ou pire, celles des gens qui sont installés. Il n'y a pas qu'une seule manière de réagir pour un européen à la culture Nord-Américaine. Les gens qui repartent n'ont pas la "vérité" sur l'immigration au Québec. Et ceux qui restent non plus.
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    kzrystof a reçu une réaction de mariedm dans Rentrer en France après 3 ans au Québec : bilan négatif   
    Et je trouve ça affligeant de voir autant de chiffres et statistiques pour savoir qui aurait fait le meilleur choix. Etre heureux n'est pas qu'une simple question de chiffres... Ceux qui sont revenus en France ont autant raison que ceux qui restent au Québec.

    Les bilans servent aux futurs immigrants uniquement pour comprendre les expériences des autres et avoir un premier aperçu de certains éléments de la vie au Québec. Ils ne servent pas à dicter les décisions des futurs immigrants, ou pire, celles des gens qui sont installés. Il n'y a pas qu'une seule manière de réagir pour un européen à la culture Nord-Américaine. Les gens qui repartent n'ont pas la "vérité" sur l'immigration au Québec. Et ceux qui restent non plus.
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    kzrystof a reçu une réaction de MyloSae dans Rentrer en France après 3 ans au Québec : bilan négatif   
    Et je trouve ça affligeant de voir autant de chiffres et statistiques pour savoir qui aurait fait le meilleur choix. Etre heureux n'est pas qu'une simple question de chiffres... Ceux qui sont revenus en France ont autant raison que ceux qui restent au Québec.

    Les bilans servent aux futurs immigrants uniquement pour comprendre les expériences des autres et avoir un premier aperçu de certains éléments de la vie au Québec. Ils ne servent pas à dicter les décisions des futurs immigrants, ou pire, celles des gens qui sont installés. Il n'y a pas qu'une seule manière de réagir pour un européen à la culture Nord-Américaine. Les gens qui repartent n'ont pas la "vérité" sur l'immigration au Québec. Et ceux qui restent non plus.
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    kzrystof a reçu une réaction de Tiote62 dans Rentrer en France après 3 ans au Québec : bilan négatif   
    Et je trouve ça affligeant de voir autant de chiffres et statistiques pour savoir qui aurait fait le meilleur choix. Etre heureux n'est pas qu'une simple question de chiffres... Ceux qui sont revenus en France ont autant raison que ceux qui restent au Québec.

    Les bilans servent aux futurs immigrants uniquement pour comprendre les expériences des autres et avoir un premier aperçu de certains éléments de la vie au Québec. Ils ne servent pas à dicter les décisions des futurs immigrants, ou pire, celles des gens qui sont installés. Il n'y a pas qu'une seule manière de réagir pour un européen à la culture Nord-Américaine. Les gens qui repartent n'ont pas la "vérité" sur l'immigration au Québec. Et ceux qui restent non plus.
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    kzrystof a reçu une réaction de kuroczyd dans Rentrer en France après 3 ans au Québec : bilan négatif   
    Et je trouve ça affligeant de voir autant de chiffres et statistiques pour savoir qui aurait fait le meilleur choix. Etre heureux n'est pas qu'une simple question de chiffres... Ceux qui sont revenus en France ont autant raison que ceux qui restent au Québec.

    Les bilans servent aux futurs immigrants uniquement pour comprendre les expériences des autres et avoir un premier aperçu de certains éléments de la vie au Québec. Ils ne servent pas à dicter les décisions des futurs immigrants, ou pire, celles des gens qui sont installés. Il n'y a pas qu'une seule manière de réagir pour un européen à la culture Nord-Américaine. Les gens qui repartent n'ont pas la "vérité" sur l'immigration au Québec. Et ceux qui restent non plus.
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    kzrystof a reçu une réaction de kobico dans Rentrer en France après 3 ans au Québec : bilan négatif   
    Et je trouve ça affligeant de voir autant de chiffres et statistiques pour savoir qui aurait fait le meilleur choix. Etre heureux n'est pas qu'une simple question de chiffres... Ceux qui sont revenus en France ont autant raison que ceux qui restent au Québec.

    Les bilans servent aux futurs immigrants uniquement pour comprendre les expériences des autres et avoir un premier aperçu de certains éléments de la vie au Québec. Ils ne servent pas à dicter les décisions des futurs immigrants, ou pire, celles des gens qui sont installés. Il n'y a pas qu'une seule manière de réagir pour un européen à la culture Nord-Américaine. Les gens qui repartent n'ont pas la "vérité" sur l'immigration au Québec. Et ceux qui restent non plus.
  19. J'aime
    kzrystof a reçu une réaction de kobico dans Rentrer en France après 3 ans au Québec : bilan négatif   
    *soupirs* Ce n'est tellement pas une question de certaines vérités... Tellement pas.

    Tu as raison de quitter le Québec si tu ne t'y sens pas bien et tes raisons sont valables. Tout est une question de point de vue. Oui, il y a souvent des travaux, surtout à Montréal: ça te dérange toi au point ou cela a été pris en compte pour quitter. Fine. Tu n'aimes pas l'accent québecois. Fine. Mais il y en a pour qui ça ne sera pas des raisons amenant à cette décision. Et ils ont aussi raison eux aussi de considérer que cela n'est pas dérangeant pour eux.

    Si tu veux parler de vérité (je n'aime pas ça), dis que tu n'aimes pas la vie au Québec. C'est une vérité. D'autres aiment vivre la vie ici. C'est aussi une vérité
  20. J'aime
    kzrystof a reçu une réaction de Automne dans Rentrer en France après 3 ans au Québec : bilan négatif   
    Tu as bien raison Il est difficile de se déraciner et ce n'est pas tout le monde qui a la personnalité idéale pour ça. Il y a déjà eu de nombreuses discussions sur ce sujet sur le forum et c'est un point que beaucoup semble ignorer: s'adapter à une nouvelle société est très difficile en étant loin de ses proches. La preuve (et ce n'est pas un reproche mais une constatation), Dindy n'a pas mentionner sa famille dans son bilan, mais seulement dans une de ces réponses.

    Etre loin de sa famille proche joue certainement un rôle bien plus important dans des bilans négatifs qu'on peut le penser. J'ai de la difficulté à imaginer qu'une personne soit en mesure d'apprendre de nouvelles références quand elle vit ce manque. Pourquoi? Parce que la famille est cette entité qui nous a donné nos premières références. Pour se donner le plus de chances d'être bien dans une société, il faut s'intégrer. Ça ne signifie pas oublier d'ou on vient, mais simplement de savoir comment les gens vivent et de découvrir les liens qu'ont les citoyens de cette société entre eux. S'intégrer dans une nouvelle société prend tellement d'énergie qu'on doit être en pleine possession de ses moyens. Particulièrement lorsqu'on immigre aussi loin parce que pendant tout le temps qu'un immigrant est éveillé, il est bombardé de ces nouvelles références qu'il doit comprendre par lui-même pour s'adapter et qu'elles deviennent 'normales' dans le but ultime de se sentir chez lui. Mais comment peut-on espérer bien vivre une immigration lorsque notre famille et / ou notre pays (= nos références) nous manquent trop? Comment est-ce possible? Et quelle peut être la conséquence de ça?

    Je crois que la conséquence est que tous les défauts et travers de la nouvelle société deviennent des éléments négatifs. Autrement dit, ces éléments deviennent des raisons de s'attacher encore plus à nos références d'origine. Parce qu'on ne se voilera pas la face: il y a pleins d'immigrants français qui réussissent à être heureux au Québec. Et ils s'en foutent de l'état des routes. Ils s'en foutent de devoir payer deux semaines de congé à l'éducatrice, surtout qu'elle en a juste deux, pas cinq. Tout le monde s'entend pour dire que l'état du système de santé est une plaie mais ce n'est pas une raison suffisante pour repartir en France. Pourquoi? Parce qu'ils sont chez eux au Québec maintenant. Il y a plein de belles choses à vivre ici, pour peu qu'on se sente bien intégré. Bien entendu, cela ne les empêche pas de chialer sur les nombreux dysfonctionnements de la société québécoise (comme partout ailleurs) mais ce n'est pas une raison suffisante pour forcer ces personnes à retourner en France parce qu'elles sont simplement chez elles ici. Pensez-y: passer au travers d'un important déménagement en France parce que les légumes seraient chers? Parce que le dentiste dit 'des hôpitales'?

    Attention: tout ce que je viens d'écrire n'est pas une règle pour 'bien' immigrer au Québec, ni une critique négative du bilan de Dindy. Loin de là. Ça veut juste tenter de montrer que:

    1) le bilan négatif de Dindy est tout aussi justifiable et compréhensible et que les réactions négatives faites à son encontre. On voit les mêmes choses mais légèrement déformées à cause de nos situations différentes;
    Et 2), on n'est pas tous égaux devant le processus d'immigration et d'intégration.



    Bon courage Dindy pour ton retour en France. Je te souhaite sincèrement que cela se déroule avec le moins d'ennuis possible et surtout, que tu retrouves la France que tu as quittée.
  21. J'aime
    kzrystof a reçu une réaction de yanis2015 dans Ma vision de l'immigration   
    Ce message est le résultat de ma réflexion sur la question qui avait été posé dans ce forum, à savoir quels sont les plus grosses erreurs à faire en immigrant. La réponse, s'il en existe une, ne m'est pas venue tout de suite. Voici cependant ce que j'ai trouvé. S'il vous plait, ne lisez pas ce texte sur un ton moralisateur. C'est plus une explication des choix que j'ai fait (parfois inconsciemment) tout au long de mon parcours. Je suis conscient que certains ont suivi des chemins différents et sont parvenus à des situations similaires à la mienne. Donc soyez chill

    Je crois que la première grosse erreur à faire en débutant ce projet est de croire qu'immigrer une chose facile. Si pour certains elle l'est (et être riche aide), pour beaucoup, elle ne le sera pas. Je m'explique.

    1 - Famille et amis
    Tout d'abord, ce n'est pas facile de quitter un pays, surtout quand on a une job et un toit, et surtout quand ce pays ne va pas si mal que ça. J'entends par là: pas de dictature, pas de guerre, pas de famine, pas de faillite économique, relative sécurité publique, une famille, une carrière et des amis.
    Quitter un pays signifie abandonner sa famille et ses amis. Ne vous leurrez pas: Skype ne remplace pas votre présence physique. Si pour vous, Skype vous donne l'impression d'être encore là avec eux, pour eux, vous êtes parti. Malheureusement, tout le monde n'a pas cette qualité (ou défaut) d'accepter et de pouvoir bien vivre cette coupure. Et je ne dis pas ça de vous seulement; j'inclus les membres de votre famille et vos amis qui restent de l'autre côté de l'océan. Eux non plus n'ont peut-être pas cette qualité (ou défaut).
    Bien qu'elle puisse paraitre sans grandes conséquences au premier abord, tôt ou tard cette coupure pourrait vous ramener en pleine face les conséquences de votre choix. Imaginez un appel au beau milieu de la nuit de votre frère, ou sœur, vous annonçant la mort d'un de vos parents que vous n'aurez pas serré dans vos bras depuis 1 an, 2 ans ou plus. Pensez-y: en immigrant, vous pourrez pratiquement compter le nombre de fois que vous pourrez voir vos parents en chair et en os avant leur décès, surtout s'ils ont déjà l'âge de 50, 60 ans ou plus. C'est glauque, mais il faut être conscient d'une chose: immigrer aussi loin signifie (pour la plupart d'entre nous), qu'entre deux voyages, vous allez voir des personnes de votre famille proche décéder, des personnes tomber gravement malade, ou vivre d'autres épreuves tout aussi pénibles. Et vous ne serez pas là lorsqu'ils vont avoir besoin de votre aide car vous allez devoir balancer les coûts d’un tel voyage et la nécessité de ce voyage. Vos décisions seront questionnées.
    Pour ceux d'entre vous qui ont des enfants (ou qui vont en avoir), vous allez priver vos parents de serrer leurs petits-enfants dans leurs bras quand ils le veulent. Vos enfants vont probablement avoir vu votre famille plus souvent sur un écran d'ordinateur qu'en vrai...
    Je n’avais qu’une vingtaine d’années lorsque j’ai immigré et en 10 ans, dans ma famille proche et amis, j’ai déjà vu 3 décès (y compris un ami d’enfant de mon âge), une tentative de suicide, deux cancers (en fait trois si je compte une rechute) et une tumeur maligne au cerveau. Sans parler des accidents. Je pense que cela vaut la peine d'y penser. Ça se voit des personnes qui repartent en France parce qu'elles vivent mal l'éloignement familial. Ce que j'ai mentionné en fait partie.

    2 - Nouvelle société
    Immigrer signifie recommencer votre vie sociale à zéro. Vous devrez probablement reconstruire votre réseau de connaissances professionnelles. Dépendamment de vos diplômes, potentiellement recommencer certains cours à l'école. Je crois que les personnes expérimentées de ce forum le mentionne souvent: prenez vos précautions et double-triple-checker vous. Ne prenez pas un oui pour acquis.
    Si vous êtes une personne sociable, vous allez probablement devoir aussi vous refaire de nouveaux amis. Cela signifie repasser par l'étape de connaitre des personnes, gagner leur confiance, piquer leur intérêt pour qu'ils apprennent à vous connaitre aussi, espérer qu'ils vous apprécient, pour pouvoir établir une amitié à long terme. Cela prend du temps. Beaucoup de temps. Votre personnalité va donc jouer énormément dans la balance. Certains d’entre nous sont plus doués que d'autres. Oubliez votre côté exotique d'immigrant: la plupart du temps, vous ne serez qu'un immigrant parmi tant d'autres.

    3 - Intégration
    Immigrer signifie, idéalement, intégrer la société d'accueil. Comparez l'intégration à un saut dans un train en marche: c'est à vous que revient la responsabilité de vous préparer à sauter dans ce train. Les gens n'arrêteront pas ce train pour vous: les gens ont leurs propres préoccupations et leurs propres soucis quotidiens: arriver au travail à l'heure, chercher les enfants à la garderie avec 4:30, attrapez le bus / train etc. Ils ont leurs routines. Vous pourrez crier à l'individualisme. Si vous voulez perdre du temps, oui, vous pourrez. Eux, ils pensent à leur famille, à leurs contraintes professionnelles, et parfois même scolaires. Cette situation me fait penser à une citation que j'ai entendue de la bouche de Fabrice Luchini (je ne me souviens pas de l'auteur original): "un égoïste, c'est quelqu'un qui ne pense pas à moi".
    Pour faciliter son intégration dans une société, il faut comprendre ce qui la fait vivre: le seul point de salut que j'ai vu à date est d'acquérir et de partager le plus de références possible avec cette société. Regardez son cinéma, ses séries télévisées, lisez ses livres, écoutez sa musique, assistez à ses spectacles d'humour et ses pièces de théâtre, apprenez sa langue, sa politique et son histoire. Intéressez-vous à elle si vous voulez avoir des sujets de discussions (et des points communs) avec les individus qui la composent et pouvoir échanger avec eux plus aisément. Autrement, vous allez devoir répondre éternellement à cette question: "Pis, tu trouves ça comment le Québec?".
    Encore une fois, gardez à l'esprit que vous n'êtes qu'un immigrant parmi tant d'autres. Jusqu'à un certain point, si vous en êtes capable, débarrassez-vous de vos références françaises. Non, il n'y a pas de boulangerie à tous les coins de rue. Non, vous ne retrouverez pas toutes les marques de votre pays d'origine. Get over it. Cela ne fera pas de vous quelqu'un qui se prend pour un autre si vous adoptez de nouvelles références: votre personnalité restera la même.
    Sachez que vous pouvez devenir québécois et / ou canadien si vous le voulez. Pas juste sur papier. Parce qu'en réalité, ce n'est pas le sang qui fait de vous un québécois ou un français. Ni votre lieu de naissance. Ni vos ancêtres (je trouve le concept de québécois de souche / français de souche aussi révoltant que peut l’être l'idéologie du racisme). Ce sont vos références actuelles. Et ça, vous pouvez l'apprendre. Si vous le voulez.
    Et si vous me posez la question à savoir ce que cela apporte d'être intégré ? Je vous poserais la question suivante: savez-vous ce que c'est de se sentir chez soi dans la ville qu'on aime sans que les gens fassent une distinction entre eux et vous ? Ne vous trompez pas: aucun être humain n'est parfait. La société, en conséquence, n'y échappe pas: elle n'est pas parfaite. Par exemple : oui, la discrimination existe dans la société québécoise (comme ailleurs), qu'elle soit volontaire ou pas. Vous, en tant qu’immigrant, vous avez beaucoup à perdre face à cette discrimination. L'avantage que vous pouvez avoir en essayant de vous intégrer, c'est que vous allez pouvoir découvrir ces défauts et être capable de les contourner.
    Enfin, s'intégrer ne signifie pas que vous haïssez la France. Même si jamais vous vous rendez au point de renoncer votre citoyenneté française.

    Derniers mots
    La seconde plus grosse erreur est de prendre chaque expérience du forum au pied de la lettre. Et je n’exclus pas mon blah-blah précédent. Même si nous avons tous des points en commun, nos personnalités sont uniques, tout comme notre vision du monde ainsi que nos compétences relationnelles et professionnelles. Ce qui a fonctionné pour l'un ne fonctionnera peut-être pas pour l'autre.

    L'immigration vous fera mettre en jeu une grande partie de votre vie et celle de votre entourage avec des conséquences potentiellement désastreuses. Alors, posez-vous cette question: pourquoi voudriez-vous traverser toutes ces épreuves (qui semblent avoir plus de résultats négatifs que positifs) pour vivre au Québec ? Le besoin de grands espaces ?

  22. J'aime
    kzrystof a reçu une réaction de celine.gov dans Ma vision de l'immigration   
    Ce message est le résultat de ma réflexion sur la question qui avait été posé dans ce forum, à savoir quels sont les plus grosses erreurs à faire en immigrant. La réponse, s'il en existe une, ne m'est pas venue tout de suite. Voici cependant ce que j'ai trouvé. S'il vous plait, ne lisez pas ce texte sur un ton moralisateur. C'est plus une explication des choix que j'ai fait (parfois inconsciemment) tout au long de mon parcours. Je suis conscient que certains ont suivi des chemins différents et sont parvenus à des situations similaires à la mienne. Donc soyez chill

    Je crois que la première grosse erreur à faire en débutant ce projet est de croire qu'immigrer une chose facile. Si pour certains elle l'est (et être riche aide), pour beaucoup, elle ne le sera pas. Je m'explique.

    1 - Famille et amis
    Tout d'abord, ce n'est pas facile de quitter un pays, surtout quand on a une job et un toit, et surtout quand ce pays ne va pas si mal que ça. J'entends par là: pas de dictature, pas de guerre, pas de famine, pas de faillite économique, relative sécurité publique, une famille, une carrière et des amis.
    Quitter un pays signifie abandonner sa famille et ses amis. Ne vous leurrez pas: Skype ne remplace pas votre présence physique. Si pour vous, Skype vous donne l'impression d'être encore là avec eux, pour eux, vous êtes parti. Malheureusement, tout le monde n'a pas cette qualité (ou défaut) d'accepter et de pouvoir bien vivre cette coupure. Et je ne dis pas ça de vous seulement; j'inclus les membres de votre famille et vos amis qui restent de l'autre côté de l'océan. Eux non plus n'ont peut-être pas cette qualité (ou défaut).
    Bien qu'elle puisse paraitre sans grandes conséquences au premier abord, tôt ou tard cette coupure pourrait vous ramener en pleine face les conséquences de votre choix. Imaginez un appel au beau milieu de la nuit de votre frère, ou sœur, vous annonçant la mort d'un de vos parents que vous n'aurez pas serré dans vos bras depuis 1 an, 2 ans ou plus. Pensez-y: en immigrant, vous pourrez pratiquement compter le nombre de fois que vous pourrez voir vos parents en chair et en os avant leur décès, surtout s'ils ont déjà l'âge de 50, 60 ans ou plus. C'est glauque, mais il faut être conscient d'une chose: immigrer aussi loin signifie (pour la plupart d'entre nous), qu'entre deux voyages, vous allez voir des personnes de votre famille proche décéder, des personnes tomber gravement malade, ou vivre d'autres épreuves tout aussi pénibles. Et vous ne serez pas là lorsqu'ils vont avoir besoin de votre aide car vous allez devoir balancer les coûts d’un tel voyage et la nécessité de ce voyage. Vos décisions seront questionnées.
    Pour ceux d'entre vous qui ont des enfants (ou qui vont en avoir), vous allez priver vos parents de serrer leurs petits-enfants dans leurs bras quand ils le veulent. Vos enfants vont probablement avoir vu votre famille plus souvent sur un écran d'ordinateur qu'en vrai...
    Je n’avais qu’une vingtaine d’années lorsque j’ai immigré et en 10 ans, dans ma famille proche et amis, j’ai déjà vu 3 décès (y compris un ami d’enfant de mon âge), une tentative de suicide, deux cancers (en fait trois si je compte une rechute) et une tumeur maligne au cerveau. Sans parler des accidents. Je pense que cela vaut la peine d'y penser. Ça se voit des personnes qui repartent en France parce qu'elles vivent mal l'éloignement familial. Ce que j'ai mentionné en fait partie.

    2 - Nouvelle société
    Immigrer signifie recommencer votre vie sociale à zéro. Vous devrez probablement reconstruire votre réseau de connaissances professionnelles. Dépendamment de vos diplômes, potentiellement recommencer certains cours à l'école. Je crois que les personnes expérimentées de ce forum le mentionne souvent: prenez vos précautions et double-triple-checker vous. Ne prenez pas un oui pour acquis.
    Si vous êtes une personne sociable, vous allez probablement devoir aussi vous refaire de nouveaux amis. Cela signifie repasser par l'étape de connaitre des personnes, gagner leur confiance, piquer leur intérêt pour qu'ils apprennent à vous connaitre aussi, espérer qu'ils vous apprécient, pour pouvoir établir une amitié à long terme. Cela prend du temps. Beaucoup de temps. Votre personnalité va donc jouer énormément dans la balance. Certains d’entre nous sont plus doués que d'autres. Oubliez votre côté exotique d'immigrant: la plupart du temps, vous ne serez qu'un immigrant parmi tant d'autres.

    3 - Intégration
    Immigrer signifie, idéalement, intégrer la société d'accueil. Comparez l'intégration à un saut dans un train en marche: c'est à vous que revient la responsabilité de vous préparer à sauter dans ce train. Les gens n'arrêteront pas ce train pour vous: les gens ont leurs propres préoccupations et leurs propres soucis quotidiens: arriver au travail à l'heure, chercher les enfants à la garderie avec 4:30, attrapez le bus / train etc. Ils ont leurs routines. Vous pourrez crier à l'individualisme. Si vous voulez perdre du temps, oui, vous pourrez. Eux, ils pensent à leur famille, à leurs contraintes professionnelles, et parfois même scolaires. Cette situation me fait penser à une citation que j'ai entendue de la bouche de Fabrice Luchini (je ne me souviens pas de l'auteur original): "un égoïste, c'est quelqu'un qui ne pense pas à moi".
    Pour faciliter son intégration dans une société, il faut comprendre ce qui la fait vivre: le seul point de salut que j'ai vu à date est d'acquérir et de partager le plus de références possible avec cette société. Regardez son cinéma, ses séries télévisées, lisez ses livres, écoutez sa musique, assistez à ses spectacles d'humour et ses pièces de théâtre, apprenez sa langue, sa politique et son histoire. Intéressez-vous à elle si vous voulez avoir des sujets de discussions (et des points communs) avec les individus qui la composent et pouvoir échanger avec eux plus aisément. Autrement, vous allez devoir répondre éternellement à cette question: "Pis, tu trouves ça comment le Québec?".
    Encore une fois, gardez à l'esprit que vous n'êtes qu'un immigrant parmi tant d'autres. Jusqu'à un certain point, si vous en êtes capable, débarrassez-vous de vos références françaises. Non, il n'y a pas de boulangerie à tous les coins de rue. Non, vous ne retrouverez pas toutes les marques de votre pays d'origine. Get over it. Cela ne fera pas de vous quelqu'un qui se prend pour un autre si vous adoptez de nouvelles références: votre personnalité restera la même.
    Sachez que vous pouvez devenir québécois et / ou canadien si vous le voulez. Pas juste sur papier. Parce qu'en réalité, ce n'est pas le sang qui fait de vous un québécois ou un français. Ni votre lieu de naissance. Ni vos ancêtres (je trouve le concept de québécois de souche / français de souche aussi révoltant que peut l’être l'idéologie du racisme). Ce sont vos références actuelles. Et ça, vous pouvez l'apprendre. Si vous le voulez.
    Et si vous me posez la question à savoir ce que cela apporte d'être intégré ? Je vous poserais la question suivante: savez-vous ce que c'est de se sentir chez soi dans la ville qu'on aime sans que les gens fassent une distinction entre eux et vous ? Ne vous trompez pas: aucun être humain n'est parfait. La société, en conséquence, n'y échappe pas: elle n'est pas parfaite. Par exemple : oui, la discrimination existe dans la société québécoise (comme ailleurs), qu'elle soit volontaire ou pas. Vous, en tant qu’immigrant, vous avez beaucoup à perdre face à cette discrimination. L'avantage que vous pouvez avoir en essayant de vous intégrer, c'est que vous allez pouvoir découvrir ces défauts et être capable de les contourner.
    Enfin, s'intégrer ne signifie pas que vous haïssez la France. Même si jamais vous vous rendez au point de renoncer votre citoyenneté française.

    Derniers mots
    La seconde plus grosse erreur est de prendre chaque expérience du forum au pied de la lettre. Et je n’exclus pas mon blah-blah précédent. Même si nous avons tous des points en commun, nos personnalités sont uniques, tout comme notre vision du monde ainsi que nos compétences relationnelles et professionnelles. Ce qui a fonctionné pour l'un ne fonctionnera peut-être pas pour l'autre.

    L'immigration vous fera mettre en jeu une grande partie de votre vie et celle de votre entourage avec des conséquences potentiellement désastreuses. Alors, posez-vous cette question: pourquoi voudriez-vous traverser toutes ces épreuves (qui semblent avoir plus de résultats négatifs que positifs) pour vivre au Québec ? Le besoin de grands espaces ?

  23. J'aime
    kzrystof a reçu une réaction de luna123 dans Ma vision de l'immigration   
    Ce message est le résultat de ma réflexion sur la question qui avait été posé dans ce forum, à savoir quels sont les plus grosses erreurs à faire en immigrant. La réponse, s'il en existe une, ne m'est pas venue tout de suite. Voici cependant ce que j'ai trouvé. S'il vous plait, ne lisez pas ce texte sur un ton moralisateur. C'est plus une explication des choix que j'ai fait (parfois inconsciemment) tout au long de mon parcours. Je suis conscient que certains ont suivi des chemins différents et sont parvenus à des situations similaires à la mienne. Donc soyez chill

    Je crois que la première grosse erreur à faire en débutant ce projet est de croire qu'immigrer une chose facile. Si pour certains elle l'est (et être riche aide), pour beaucoup, elle ne le sera pas. Je m'explique.

    1 - Famille et amis
    Tout d'abord, ce n'est pas facile de quitter un pays, surtout quand on a une job et un toit, et surtout quand ce pays ne va pas si mal que ça. J'entends par là: pas de dictature, pas de guerre, pas de famine, pas de faillite économique, relative sécurité publique, une famille, une carrière et des amis.
    Quitter un pays signifie abandonner sa famille et ses amis. Ne vous leurrez pas: Skype ne remplace pas votre présence physique. Si pour vous, Skype vous donne l'impression d'être encore là avec eux, pour eux, vous êtes parti. Malheureusement, tout le monde n'a pas cette qualité (ou défaut) d'accepter et de pouvoir bien vivre cette coupure. Et je ne dis pas ça de vous seulement; j'inclus les membres de votre famille et vos amis qui restent de l'autre côté de l'océan. Eux non plus n'ont peut-être pas cette qualité (ou défaut).
    Bien qu'elle puisse paraitre sans grandes conséquences au premier abord, tôt ou tard cette coupure pourrait vous ramener en pleine face les conséquences de votre choix. Imaginez un appel au beau milieu de la nuit de votre frère, ou sœur, vous annonçant la mort d'un de vos parents que vous n'aurez pas serré dans vos bras depuis 1 an, 2 ans ou plus. Pensez-y: en immigrant, vous pourrez pratiquement compter le nombre de fois que vous pourrez voir vos parents en chair et en os avant leur décès, surtout s'ils ont déjà l'âge de 50, 60 ans ou plus. C'est glauque, mais il faut être conscient d'une chose: immigrer aussi loin signifie (pour la plupart d'entre nous), qu'entre deux voyages, vous allez voir des personnes de votre famille proche décéder, des personnes tomber gravement malade, ou vivre d'autres épreuves tout aussi pénibles. Et vous ne serez pas là lorsqu'ils vont avoir besoin de votre aide car vous allez devoir balancer les coûts d’un tel voyage et la nécessité de ce voyage. Vos décisions seront questionnées.
    Pour ceux d'entre vous qui ont des enfants (ou qui vont en avoir), vous allez priver vos parents de serrer leurs petits-enfants dans leurs bras quand ils le veulent. Vos enfants vont probablement avoir vu votre famille plus souvent sur un écran d'ordinateur qu'en vrai...
    Je n’avais qu’une vingtaine d’années lorsque j’ai immigré et en 10 ans, dans ma famille proche et amis, j’ai déjà vu 3 décès (y compris un ami d’enfant de mon âge), une tentative de suicide, deux cancers (en fait trois si je compte une rechute) et une tumeur maligne au cerveau. Sans parler des accidents. Je pense que cela vaut la peine d'y penser. Ça se voit des personnes qui repartent en France parce qu'elles vivent mal l'éloignement familial. Ce que j'ai mentionné en fait partie.

    2 - Nouvelle société
    Immigrer signifie recommencer votre vie sociale à zéro. Vous devrez probablement reconstruire votre réseau de connaissances professionnelles. Dépendamment de vos diplômes, potentiellement recommencer certains cours à l'école. Je crois que les personnes expérimentées de ce forum le mentionne souvent: prenez vos précautions et double-triple-checker vous. Ne prenez pas un oui pour acquis.
    Si vous êtes une personne sociable, vous allez probablement devoir aussi vous refaire de nouveaux amis. Cela signifie repasser par l'étape de connaitre des personnes, gagner leur confiance, piquer leur intérêt pour qu'ils apprennent à vous connaitre aussi, espérer qu'ils vous apprécient, pour pouvoir établir une amitié à long terme. Cela prend du temps. Beaucoup de temps. Votre personnalité va donc jouer énormément dans la balance. Certains d’entre nous sont plus doués que d'autres. Oubliez votre côté exotique d'immigrant: la plupart du temps, vous ne serez qu'un immigrant parmi tant d'autres.

    3 - Intégration
    Immigrer signifie, idéalement, intégrer la société d'accueil. Comparez l'intégration à un saut dans un train en marche: c'est à vous que revient la responsabilité de vous préparer à sauter dans ce train. Les gens n'arrêteront pas ce train pour vous: les gens ont leurs propres préoccupations et leurs propres soucis quotidiens: arriver au travail à l'heure, chercher les enfants à la garderie avec 4:30, attrapez le bus / train etc. Ils ont leurs routines. Vous pourrez crier à l'individualisme. Si vous voulez perdre du temps, oui, vous pourrez. Eux, ils pensent à leur famille, à leurs contraintes professionnelles, et parfois même scolaires. Cette situation me fait penser à une citation que j'ai entendue de la bouche de Fabrice Luchini (je ne me souviens pas de l'auteur original): "un égoïste, c'est quelqu'un qui ne pense pas à moi".
    Pour faciliter son intégration dans une société, il faut comprendre ce qui la fait vivre: le seul point de salut que j'ai vu à date est d'acquérir et de partager le plus de références possible avec cette société. Regardez son cinéma, ses séries télévisées, lisez ses livres, écoutez sa musique, assistez à ses spectacles d'humour et ses pièces de théâtre, apprenez sa langue, sa politique et son histoire. Intéressez-vous à elle si vous voulez avoir des sujets de discussions (et des points communs) avec les individus qui la composent et pouvoir échanger avec eux plus aisément. Autrement, vous allez devoir répondre éternellement à cette question: "Pis, tu trouves ça comment le Québec?".
    Encore une fois, gardez à l'esprit que vous n'êtes qu'un immigrant parmi tant d'autres. Jusqu'à un certain point, si vous en êtes capable, débarrassez-vous de vos références françaises. Non, il n'y a pas de boulangerie à tous les coins de rue. Non, vous ne retrouverez pas toutes les marques de votre pays d'origine. Get over it. Cela ne fera pas de vous quelqu'un qui se prend pour un autre si vous adoptez de nouvelles références: votre personnalité restera la même.
    Sachez que vous pouvez devenir québécois et / ou canadien si vous le voulez. Pas juste sur papier. Parce qu'en réalité, ce n'est pas le sang qui fait de vous un québécois ou un français. Ni votre lieu de naissance. Ni vos ancêtres (je trouve le concept de québécois de souche / français de souche aussi révoltant que peut l’être l'idéologie du racisme). Ce sont vos références actuelles. Et ça, vous pouvez l'apprendre. Si vous le voulez.
    Et si vous me posez la question à savoir ce que cela apporte d'être intégré ? Je vous poserais la question suivante: savez-vous ce que c'est de se sentir chez soi dans la ville qu'on aime sans que les gens fassent une distinction entre eux et vous ? Ne vous trompez pas: aucun être humain n'est parfait. La société, en conséquence, n'y échappe pas: elle n'est pas parfaite. Par exemple : oui, la discrimination existe dans la société québécoise (comme ailleurs), qu'elle soit volontaire ou pas. Vous, en tant qu’immigrant, vous avez beaucoup à perdre face à cette discrimination. L'avantage que vous pouvez avoir en essayant de vous intégrer, c'est que vous allez pouvoir découvrir ces défauts et être capable de les contourner.
    Enfin, s'intégrer ne signifie pas que vous haïssez la France. Même si jamais vous vous rendez au point de renoncer votre citoyenneté française.

    Derniers mots
    La seconde plus grosse erreur est de prendre chaque expérience du forum au pied de la lettre. Et je n’exclus pas mon blah-blah précédent. Même si nous avons tous des points en commun, nos personnalités sont uniques, tout comme notre vision du monde ainsi que nos compétences relationnelles et professionnelles. Ce qui a fonctionné pour l'un ne fonctionnera peut-être pas pour l'autre.

    L'immigration vous fera mettre en jeu une grande partie de votre vie et celle de votre entourage avec des conséquences potentiellement désastreuses. Alors, posez-vous cette question: pourquoi voudriez-vous traverser toutes ces épreuves (qui semblent avoir plus de résultats négatifs que positifs) pour vivre au Québec ? Le besoin de grands espaces ?

  24. J'aime
    kzrystof a reçu une réaction de Cherrybee dans Droit de vote !   
    Penser que des citoyens (qu'ils soient tirés au sort ou qu'ils s'impliquent d'eux-mêmes) vont prendre de "meilleures" décisions est un peu naïf. Et c'est exagéré de penser que tous les dirigeants ne font les choses que pour eux.

    Nous avons tous des avis contradictoires sur comment la société doit être gérée. Ces avis sont à la fois basés en parti sur nos intérêts en tant que citoyens et sur notre vision d'un monde idéal. Certains pensent que l'état doit avoir beaucoup de responsabilités, d'autre non. Et parmi ces deux grands groupes, il y a beaucoup de sous-divisions qui sont parfois impossible à réconcilier. Les gens devraient prendre conscience de tout ça avant de vouloir changer le système.
  25. J'aime
    kzrystof a reçu une réaction de Ornella89 dans Droit de vote !   
    Penser que des citoyens (qu'ils soient tirés au sort ou qu'ils s'impliquent d'eux-mêmes) vont prendre de "meilleures" décisions est un peu naïf. Et c'est exagéré de penser que tous les dirigeants ne font les choses que pour eux.

    Nous avons tous des avis contradictoires sur comment la société doit être gérée. Ces avis sont à la fois basés en parti sur nos intérêts en tant que citoyens et sur notre vision d'un monde idéal. Certains pensent que l'état doit avoir beaucoup de responsabilités, d'autre non. Et parmi ces deux grands groupes, il y a beaucoup de sous-divisions qui sont parfois impossible à réconcilier. Les gens devraient prendre conscience de tout ça avant de vouloir changer le système.
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