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Lilideslacs

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  1. J'aime
    Lilideslacs a reçu une réaction de jeffrey01120 dans Quel retour en arrière....   
    Qui parle d'endoctrinement ?
     
    Il est normal qu'un parent discute avec son enfant de ce en quoi il croit et pourquoi.  Et il y a une façon de dire les choses selon l'âge de l'enfant.
     
    Chez moi,  enfant,  les enfants ne parlaient pas à la table.  Je n'ai pas élevé mon enfant ainsi.  Cela veut simplement dire que j'ai décidé de faire un autre choix tout en comprenant fort bien pourquoi ma mère tenait tellement à avoir le silence à la table.  Quand nous allions manger chez elle avec mon enfant et bien mon enfant ne parlait pas à la table parce qu'il avait bien comprit que pour sa grand-mère c'était important.  Cela s'appelle le respect.
     
    C'est la même chose pour ce qui est de la religion.  
     
    Maintenant dirais-tu que tous les parents qui font baptiser leurs enfants à la naissance cherchent à endoctriner leurs enfants ?
     
    Prenons l'exemple d'une maman qui est très croyante,  pour qui la foi est très importante,  n'est-il pas normal d'en parler avec ses enfants ?
     
    Faut-il qu'une maman végétarienne,  pour ne pas endoctriner son enfant, se mette à lui donner de la viande ?
     
    Voyons ... un peu de sérieux.
     
    C'est normal que nous partagions avec nos enfants ce qui est important pour nous.
     
    Maintenant ma dernière phrase dans mon précédent message le disait bien,  mon enfant  je l'ai laissé libre de choisir,  de un parce que je l'aime,  de deux parce que je considère que chacun a le droit de mener sa barque comme il l'entends (respect) et de trois parce que ce qui me fait du bien à moi ne lui fera pas nécessairement du bien à lui et que j'ai grande confiance en son intelligence.  
     
     
     
     
     
     
     
     
     
  2. J'aime
    Lilideslacs a reçu une réaction de kuroczyd dans Quel retour en arrière....   
    Et bien si j'étais votre fille je dirais:  dans ma religion à moi on laisse les gens penser et croire à ce qu'ils veulent et dans ma religion à moi on aime faire des barbecues l'été.
     

  3. J'aime
    Lilideslacs a reçu une réaction de jeffrey01120 dans Quel retour en arrière....   
    Et bien si j'étais votre fille je dirais:  dans ma religion à moi on laisse les gens penser et croire à ce qu'ils veulent et dans ma religion à moi on aime faire des barbecues l'été.
     

  4. J'aime
    Lilideslacs a reçu une réaction de cartesienne1 dans Quand on me demande d'où je viens, je sais que je n'aurai pas la job   
    sCela fait très longtemps que je dis que les critères de sélection sont à revoir.
     
    Au lieu de se baser sur la diplomation des gens,  leur âge ou bien si ils ont des enfants ou que sais-je encore ils devraient sélectionner les candidats en fonction de l'offre et la demande en matière d'emploi D'ABORD.
     
    Et puis le partage des valeurs communes ça aussi c'est un facteur très important en ce qui me concerne.
     
    Une chose m'interpelle,  j'ai remarqué que très souvent les maghrébins sont ingénieurs informaticiens ... Il y a une telle demande chez vous ? 
  5. J'aime
    Lilideslacs a reçu une réaction de kuroczyd dans Demandeurs d'asile : Lisée évoque une clôture sur le chemin Roxham   
    En fait,  pourquoi ne pas y installer un poste frontière,  tout simplement.  Et ainsi,  ils auraient le même traitement que ceux qui se présentent aux autres postes frontières donc,  retour aux USA.
  6. Confus
    Lilideslacs a reçu une réaction de eli1789 dans Quand on me demande d'où je viens, je sais que je n'aurai pas la job   
    De un,  encore un édifiant exemple de rigueur journalistique pffffffffffff.
     
    De deux,  le gouvernement devrait noter le racisme systémique envers les magrébins et les inviter à immigrer ailleurs,  pour leur bien "of course".
     
    De trois,  la main d'oeuvre d'origine maghrébine aurait,  selon le journaliste,  un niveau d'instruction élevé,  en plus de sa parfaite maîtrise de la langue française.  Je vous invite à lire certains commentaires dans la section "parrainés" et nous en reparlerons.
     
    Bref,  du grand n'importe quoi.
     
    Je n'aime pas les généralisations,  ni dans un sens ni dans l'autre.
     
    Le racisme et la xénophobie existe ici,  comme il y en a aussi au Maghreb et ailleurs.
     
    Oui oui je sais,  après Dieu,  les Maghrébins.
     
     
     
  7. J'aime
    Lilideslacs a reçu une réaction de jimmy dans Quand on me demande d'où je viens, je sais que je n'aurai pas la job   
    De un,  encore un édifiant exemple de rigueur journalistique pffffffffffff.
     
    De deux,  le gouvernement devrait noter le racisme systémique envers les magrébins et les inviter à immigrer ailleurs,  pour leur bien "of course".
     
    De trois,  la main d'oeuvre d'origine maghrébine aurait,  selon le journaliste,  un niveau d'instruction élevé,  en plus de sa parfaite maîtrise de la langue française.  Je vous invite à lire certains commentaires dans la section "parrainés" et nous en reparlerons.
     
    Bref,  du grand n'importe quoi.
     
    Je n'aime pas les généralisations,  ni dans un sens ni dans l'autre.
     
    Le racisme et la xénophobie existe ici,  comme il y en a aussi au Maghreb et ailleurs.
     
    Oui oui je sais,  après Dieu,  les Maghrébins.
     
     
     
  8. Merci
    Lilideslacs a reçu une réaction de kobico dans Quand on me demande d'où je viens, je sais que je n'aurai pas la job   
    De un,  encore un édifiant exemple de rigueur journalistique pffffffffffff.
     
    De deux,  le gouvernement devrait noter le racisme systémique envers les magrébins et les inviter à immigrer ailleurs,  pour leur bien "of course".
     
    De trois,  la main d'oeuvre d'origine maghrébine aurait,  selon le journaliste,  un niveau d'instruction élevé,  en plus de sa parfaite maîtrise de la langue française.  Je vous invite à lire certains commentaires dans la section "parrainés" et nous en reparlerons.
     
    Bref,  du grand n'importe quoi.
     
    Je n'aime pas les généralisations,  ni dans un sens ni dans l'autre.
     
    Le racisme et la xénophobie existe ici,  comme il y en a aussi au Maghreb et ailleurs.
     
    Oui oui je sais,  après Dieu,  les Maghrébins.
     
     
     
  9. J'aime
    Lilideslacs a réagi à crazy_marty dans Quand on me demande d'où je viens, je sais que je n'aurai pas la job   
    Moi ce que je me demande c'est pourquoi seuls les Blancs "Tremblay" sont blâmés quand on parle de discrimination à l'embauche? Parce qu'ils sont en majorité, ou parce que c'est tellement plus simple?
     
    Pourquoi personne fait de reportage sur les pratiques d'embauche chez Adonis, mettons? Ou chez d'autres chaines, comme les chaines asiatiques, mettons?
     
    De la discrimination y'en a, y'en aura toujours. Le problème c'est qu'elle n'est pas typiquement du fait d'une seule communauté. Tiens, elle est même pas forcément liée à la couleur de peau ou au nom de la personne. Elle peut être encore plus simple: on embauche pas de femme parce qu'elle va poser des congés maternité, on embauche pas d'handicapes parce qu'il faut accommoder le lieu de travail, on embauche pas de bipolaire parce qu'on comprend rien à la maladie et qu'on a peur, on embauche pas de milleniaux parce qu'ils sont feneants et instables. Etc ...
     
    C'est triste. C'est inacceptable. Oui. Le plus triste par contre c'est se voiler la face en pensant que c'est uniquement le fait d'une seule communauté vers une autre communauté.
     
    Mais c'est aussi la nature humaine. 
  10. Haha
    Lilideslacs a réagi à trefle dans Quand on me demande d'où je viens, je sais que je n'aurai pas la job   
    C'tu plate j'ai pas de lien à mettre.! Juste des rencontres ! ça doit rien valoir !
  11. Haha
    Lilideslacs a réagi à kobico dans Quand on me demande d'où je viens, je sais que je n'aurai pas la job   
    Sam, il est trop fort! 
     
    Il affirme que "Quand on me demande d'où je viens, je sais que je n'aurai pas la job". Pourtant, les deux jugements (La Vie en Rose et Alstom/GE) font mention que "la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (Commission) l’informe qu’après avoir fait enquête, elle est d’avis que la preuve quant à l’allégation du refus d’embauche discriminatoire est  insuffisante et que sur cet aspect du dossier, elle cesse d’agir." et ne retient que le fait d'avoir poser une question sur son origine ethnique, ce qui contrevient à la loi dans un contexte d'entrevue d'embauche. Les détails sont relatés dans les jugements et on s'aperçoit bien que l'intention derrière la question posée n'était pas de le discriminer, une curiosité qui coûte cher donc...
     
    jugement La Vie en Rose: https://www.canlii.org/fr/qc/qctdp/doc/2018/2018qctdp8/2018qctdp8.html?resultIndex=1
    Jugement Alstom/GE: https://www.canlii.org/fr/qc/qctdp/doc/2018/2018qctdp7/2018qctdp7.html?autocompleteStr=kerdougli&autocompletePos=2
     
    Pire encore, dans le cas chez Alstom/GE, lorsque de manière informelle ("banale et avant l'entrevue" selon l'employeur) on lui demande l'origine de son nom, il répond: "POLONAIS" !    pour ensuite discourir et entamer des poursuites sur la base que les arabes sont systématiquement discriminés. Trop trop fort! 
     
     
     
     
  12. J'aime
    Lilideslacs a reçu une réaction de kobico dans Quand on me demande d'où je viens, je sais que je n'aurai pas la job   
    Et bien personnellement lorsqu'une personne me donne son nom et qu'il est évident que ce n'est pas un nom "d'ici" je lui pose quasi systématiquement la question pour savoir de quelle origine elle est.
     
    C'est une question d'intérêt envers la personne tout simplement et c'est souvent un moyen de briser la glace aussi.
     
    En voyage il m'est arrivé de me faire poser la question et je ne me suis pas sentit offensé par cela.  
     
    Mais il est bien plus pratique de prendre des raccourcis et de crier au racisme,  de faire des tempêtes dans des verres d'eau,  de prétendre que c'est forcément pour cela qu'il n'a pas eu l'emploi et non pas parce que son attitude est nulle à ch**r.  
     
    Il ne veut pas faire d'argent mais réclame des sommes tout de même assez importantes.
     
    Bref.  Sam "Salim" bonne chance pour la suite parce que maintenant les employeurs ne demanderont pas aux candidats d'où ils viennent ... ils iront au pif.   
     
  13. J'aime
    Lilideslacs a reçu une réaction de jimmy dans Quand on me demande d'où je viens, je sais que je n'aurai pas la job   
    Est-ce qu'il est normal que le taux de chômage soit plus élevé pour les Maghrébins ou les "arabes" que pour les autres (ici ou dans d'autres pays).  Non.
     
    Est-ce qu'il y a une part de racisme ou de xénophobie la dedans ?  Oui.
     
    Est-ce que c'est juste une question de racisme et de xénophobie ?  Non.
     
    Maintenant parlons franchement.
     
    Avec tous les débats que nous avons eu concernant les accommodements raisonnables,  après même la commission d'enquête,  fort est de constater que rien n'a été réglé à ce sujet.
     
    Si j'étais un employeur,  bien sur que j'y penserais à 2 fois avant d'engager un "arabe" parce que je n'ai pas nécessairement envie de me retrouver avec une femme voilée jusqu'aux yeux à l'accueil ou bien être prit à gérer des problématiques diverses comme d'avoir un local pour la prière ou bien l'absence d'une partie de mon personnel les vendredis etc.
     
    Et même si cela concerne,  peut-être,  une minorité dans la minorité si j'ose dire,  je pense que cela joue beaucoup plus que tout le reste.
  14. J'aime
    Lilideslacs a reçu une réaction de kuroczyd dans Quand on me demande d'où je viens, je sais que je n'aurai pas la job   
    Et bien personnellement lorsqu'une personne me donne son nom et qu'il est évident que ce n'est pas un nom "d'ici" je lui pose quasi systématiquement la question pour savoir de quelle origine elle est.
     
    C'est une question d'intérêt envers la personne tout simplement et c'est souvent un moyen de briser la glace aussi.
     
    En voyage il m'est arrivé de me faire poser la question et je ne me suis pas sentit offensé par cela.  
     
    Mais il est bien plus pratique de prendre des raccourcis et de crier au racisme,  de faire des tempêtes dans des verres d'eau,  de prétendre que c'est forcément pour cela qu'il n'a pas eu l'emploi et non pas parce que son attitude est nulle à ch**r.  
     
    Il ne veut pas faire d'argent mais réclame des sommes tout de même assez importantes.
     
    Bref.  Sam "Salim" bonne chance pour la suite parce que maintenant les employeurs ne demanderont pas aux candidats d'où ils viennent ... ils iront au pif.   
     
  15. J'aime
    Lilideslacs a reçu une réaction de jimmy dans Quand on me demande d'où je viens, je sais que je n'aurai pas la job   
    Et bien personnellement lorsqu'une personne me donne son nom et qu'il est évident que ce n'est pas un nom "d'ici" je lui pose quasi systématiquement la question pour savoir de quelle origine elle est.
     
    C'est une question d'intérêt envers la personne tout simplement et c'est souvent un moyen de briser la glace aussi.
     
    En voyage il m'est arrivé de me faire poser la question et je ne me suis pas sentit offensé par cela.  
     
    Mais il est bien plus pratique de prendre des raccourcis et de crier au racisme,  de faire des tempêtes dans des verres d'eau,  de prétendre que c'est forcément pour cela qu'il n'a pas eu l'emploi et non pas parce que son attitude est nulle à ch**r.  
     
    Il ne veut pas faire d'argent mais réclame des sommes tout de même assez importantes.
     
    Bref.  Sam "Salim" bonne chance pour la suite parce que maintenant les employeurs ne demanderont pas aux candidats d'où ils viennent ... ils iront au pif.   
     
  16. J'aime
    Lilideslacs a reçu une réaction de Automne dans Quand on me demande d'où je viens, je sais que je n'aurai pas la job   
    Et bien personnellement lorsqu'une personne me donne son nom et qu'il est évident que ce n'est pas un nom "d'ici" je lui pose quasi systématiquement la question pour savoir de quelle origine elle est.
     
    C'est une question d'intérêt envers la personne tout simplement et c'est souvent un moyen de briser la glace aussi.
     
    En voyage il m'est arrivé de me faire poser la question et je ne me suis pas sentit offensé par cela.  
     
    Mais il est bien plus pratique de prendre des raccourcis et de crier au racisme,  de faire des tempêtes dans des verres d'eau,  de prétendre que c'est forcément pour cela qu'il n'a pas eu l'emploi et non pas parce que son attitude est nulle à ch**r.  
     
    Il ne veut pas faire d'argent mais réclame des sommes tout de même assez importantes.
     
    Bref.  Sam "Salim" bonne chance pour la suite parce que maintenant les employeurs ne demanderont pas aux candidats d'où ils viennent ... ils iront au pif.   
     
  17. Haha
    Lilideslacs a réagi à jimmy dans Des nouveaux immigrants arnaqués   
    Oui moi...ma conjointe immigrante Française me force a faire le ménage chez nous....et je n'ai aucune rémunération pour ça 
     
    Est-ce que ca compte mon exemple ? 
     
  18. J'aime
    Lilideslacs a réagi à Isa78 dans Deux ans à Montréal!   
    18 avril 2016 - 18 avril 2018
      Il y a deux ans pile, nous débarquions au bureau de l'immigration de Montréal-Trudeau, pour valider nos résidences permanentes. Une journée qui a changé nos vies et qu'on n'est pas prêts d'oublier !   Tout avait commencé un soir de déprime, arrosé d'alcool, à l'automne 2013. Bilan de nos vies actives respectives, stagnation de poste et de salaire pour moi, cadre dans une grande entreprise industrielle française, et pour mon mari, une startup au bord du dépôt de bilan, faute d'investisseurs, devenus trop frileux dans un pays enfoncé dans la crise économique. A cela s'ajoutait la vie francilienne et ses désagréments quotidiens, transports, pollution, insécurité, grèves, et j'en passe... Et quel avenir ici pour notre fille, qui n'avait alors pas 5 ans ? Et au fil de nos discussions, une idée folle était en train de naître : pourquoi pas partir au Québec ? On avait déjà regardé des reportages, ça avait l'air simple, et on s'y voyait déjà dans 6 mois !   Le lendemain, l'idée ne s'était toujours pas envolée, et mon mari me ramenait à la maison le fameux livre de Laurence Nadeau, "S'installer et travailler au Québec, édition 2013". Commence alors, comme pour tout le monde ici, le parcours du combattant, jalonné d'intentions de rejet et de rude épreuve pour notre patience . C'est seulement deux ans plus tard, en décembre 2015, qu'on recevra dans notre boite aux lettres les précieuses CRP, notre sésame pour une nouvelle vie !   Peu de temps après, une bonne nouvelle tombe : mon mari obtient une offre d'emploi en informatique après avoir passé des entretiens aux Journées Québec à Paris en novembre. Tout s'accélère, on organise le déménagement avec Galieni, on vend nos meubles, nos voitures, on achète les billets d'avions pour toute la famille, y compris notre chat qui voyagera en soute. On s'occupe également de trouver une école pour notre fille, et une fois sur place, on trouvera un 4 1/2 à louer juste à côté.   De mon côté, j'avais établi plusieurs contacts avec des employeurs potentiels via linkedIn, et à mon arrivée en avril, je passe plusieurs entretiens, et j'obtiens rapidement un travail dans une grande institution financière québécoise. Je retourne seule en France quelques mois pour finir l'année scolaire, et reviens définitivement début juillet avec ma fille.   Niveau administratif, le Québec est incroyablement efficace. NAS, RAMQ, SAAQ, tout se fait à chaque fois en quelques dizaines de minutes, et on est impressionnés par la gentillesse du personnel, qui nous explique tout en détail, et avec le sourire ! Il faut dire qu'on sortait de 2 mois d'affronts, coups de gueule et médiation avec la CPAM des Yvelines qui refusait de nous délivrer le formulaire SE401-Q207 (celui qui nous permet d'être couverts par la RAMQ dès notre arrivée), et qui avaient osé nous dire au téléphone, sic : "si ça ne vous plait pas vous n'avez qu'à pas partir au Canada ! ". Heureusement, l'extrême efficacité de l'administration québécoise nous fait vite oublier cette mésaventure   Depuis notre arrivée, peu de choses nous ont déçu. Il faut dire qu'en deux ans et demi d'attente, nous avons eu largement assez de temps pour nous préparer. Comprendre la culture québécoise, connaitre l'histoire, les lois, les démarches, le format des CV, le système bancaire, apprendre les expressions locales, s'habituer à l'accent en écoutant les web radios... On peut dire, en empruntant une expression québécoise, qu'on était "pas mal prêts", avant de monter dans l'avion.    Il y a encore quelques petites choses qu'on a appris sur place, et qui nous font sourire en y repensant, comme par exemple, ma fille qui rentre de son premier jour d'école en nous disputant parce qu'on ne lui avait pas donné de souliers d'intérieur : oui, toute l'année, même l'été, il y a les chaussures pour dehors et les chaussures pour la classe. Ici, c'est comme ça que ça se passe ! Et dans le même esprit, on ne garde jamais ses chaussures dans une maison, même quand on est invités, on les retire toujours à l'entrée, heureusement qu'un ami Français immigré de longue date nous avait prévenu !   Mois après mois, la routine s'est installée, et on a vite eu l'impression d'être ici depuis toujours ! Mais cette routine-ci est nettement meilleure que la précédente. Sortis à 16h30 chaque soir, chez nous à peine 30 minutes plus tard, on a gagné du temps de qualité tous ensemble en famille.    Alors bien sûr, il y a l'hiver ! Notre deuxième hiver tente désespérément de s'achever, et on a hâte de pouvoir ranger les manteaux en duvet, les tuques et les mitaines ! Cet hiver a d'ailleurs été un peu plus éprouvant que le précédent, beaucoup de neige, et une longue période de froid extrême début janvier, qui nous a valu des canalisations gelées, et plus d'eau dans la cuisine pendant 24 heures... Mais nous ne nous plaignons pas trop, Montréal est largement épargnée par les gros désagrément de l'hiver, comparée à la ville de Québec ou au Saguenay. Les grands axes sont rapidement dégagées, et les écoles rarement fermées (un jour par hiver depuis notre arrivée). Et on adore les anneaux de patinoires extérieures qui apparaissent un peu partout dans les parcs, de bon moments à passer en famille quand il ne fait pas en bas de -15° !   A l'inverse, l'été est agréable et chaud, le ciel souvent bleu (comparé à Paris...), et l'été indien s'étire jusqu'à la fin octobre : il n'est pas rare de se promener en manches courtes à cette période de l'année. Mais on passe de l'été à l'hiver en deux ou trois semaines. Je me souviens qu'en novembre dernier, on a perdu quelque chose comme 25 degrés en deux jours.   Mais Montréal a son charme, été comme hiver. Même dans le froid, de nombreuses festivités se déroulent un peu partout, pour tous les âges et tous les goûts. Et l'été, c'est encore plus animé : on sent que les Québécois ont à cœur de profiter de chaque minute de chaleur, pour recharger les batteries avant la prochaine hibernation   Mais parlons d'un sujet un peu plus sérieux : le travail. Je lis des choses parfois horribles sur le forum, mais heureusement, ce sont des cas isolés, ou tout simplement des immigrants qui n'ont pas su s'adapter: il y en a plus qu'on ne le croit ! De notre côté, dans nos jobs respectifs, on apprécie vraiment l'ambiance de travail. On se sent utiles, valorisés, efficaces, pas grand chose à voir avec la France. Ici, pas question d'heures sup' à n'en plus finir, mais on attend de vous de l'implication et de l'autonomie, et on vous demande même souvent votre avis (oui, au début, ça fait bizarre, mais on s'habitue vite... ). Et pour passer haut la main l'étape du recrutement, c'est vraiment important de bien rédiger son CV à la québécoise, en mettant en avant les réalisations qu'on a accomplies dans le passé, et ce qu'on recherche dans notre futur emploi. Le CV peut être long et détaillé, mais pas la peine d'écrire qu'on est marié 2 enfants 1 chien, ni qu'on est passionné de pétanque. Par contre, si vous avez fait du bénévolat, ou si vous êtes engagés activement dans une grande cause respectable (environnement, éducation, humanitaire...), vous pouvez le noter, car c'est très bien vu par ici ! Et si vous avez une passion directement liée à votre métier, bien évidemment, mettez-la ! Dans 99% des cas, on vous demandera des références, donc il faut espérer que votre ancien chef vous apprécie, parce qu'il va avoir un long questionnaire à remplir sur la qualité de votre travail et votre personnalité.    Une fois retenus pour un entretien, apprêtez-vous à passer à la laveuse en mode essorage. Ça va être long et difficile. Les recruteurs voudront voir ce que vous avez dans le ventre, et si vous avez vraiment le profil pour le poste. Finis les CV maquillés, ici vous serez rapidement démasqués. Si votre entretien ne dure que 15 minutes, attendez-vous à ne pas être rappelés. Mais avec un taux de chômage très bas, il est quand même probable que vous n'ayez pas trop de difficultés à trouver un emploi en quelques mois, même si ce n'est pas exactement le poste que vous recherchiez. Et ici, ce n'est pas du tout mal vu de partir rapidement pour un autre emploi. Ça m'avait choqué au début, mais je commence à m'habituer : une personne qui trouve mieux ailleurs aura juste deux semaines de préavis à respecter, et personne ne va lui en vouloir, pas même le manager, ça fait partie du jeu.   Pour ceux qui le souhaitent (ou qui n'ont pas le choix si leur métier est régit par un ordre professionnel), ici ce n'est pas du tout mal vu de reprendre ses études à l'âge adulte, c'est même très répandu. Et surtout, c'est un moyen sûr de trouver un emploi par la suite, car la formation québécoise sera immédiatement reconnue par les employeurs québécois. De notre côté, on a de la chance, on a pu trouver un travail sans repasser par la case études, nos diplômes et notre expérience en France ont été suffisants.   Pour les enfants aussi, l'école ici est très différente de la France. Beaucoup moins de devoirs (au primaire), et des cours très ludiques : on joue pour apprendre. Une méthode pédagogique qui a fait ses preuves: ici, les enfants sont plus épanouis et heureux d'aller à l'école, et ils ont même une belle avance sur le programme de France. Un seul bémol : ils ont des cours obligatoires d'éthique religieuse, où finalement, ils parlent de toutes les religions... sauf l'athéisme ! A la fin, les enfants s'imaginent qu'il est obligatoire de choisir une religion, et se sentent exclus quand ils n'en ont pas... Mais voyons le bon côté des choses, ça nous a permis d'aborder le sujet en famille à la maison, pour mieux expliquer nos choix.    Autre point à ne pas négliger, si vous souhaitez que votre enfant apprenne l'anglais dès le primaire (au cas où ça lui servirait plus tard, sait-on jamais...), il vaut mieux choisir une école privée avec une filière d'anglais renforcé, car ici au public, c'est comme en France, seulement 1h par semaine pendant les 6 années de primaire, alors ça ou rien... Et bien entendu, pour nous francophones, les écoles anglophones sont tout simplement interdites d'accès, c'est bon à savoir, car beaucoup de parents débarquent à Montréal en pensant que leur enfant aura facilement accès à un enseignement bilingue dans le public, et finalement, c'est la désillusion. Mais a Montréal, il y a beaucoup de choix pour les écoles privées, et les prix varient de 3000 à 30000$ par année, de quoi trouver son bonheur   Dans notre cas, le choix de l'école nous a amenés à nous installer dans un coin tranquille et agréable de l'ouest de l'île de Montréal. Beaucoup de Français vont s'installer sur le plateau, complètement à l'opposé. "Du coup", ici, on ne croise pas beaucoup de Français : il y a en majorité des anglophones et des immigrants asiatiques, et aussi des Québécois francophones. Le bord du lac Saint Louis est à quelques centaines de mètres, on aime s'y promener été comme hiver. C'est certainement l'un des plus beaux coins de l'île, mais peu de gens le connaissent.    Alors bien sûr, habiter loin du centre-ville rend l'achat (ou leasing) d'une auto indispensable. Les trains de banlieue passent entre deux et trois fois par heure aux heures de pointe, et on peut aussi compter sur quelques lignes de bus express passé 18h30. Mais ici, les transports sont très ponctuels dans l'ensemble, c'est très appréciable. Pour aller au centre ville en voiture, notre passage obligé est l'échangeur Turcot. En travaux depuis notre arrivée, on le voit évoluer chaque jour, et ça devrait encore durer au moins deux ans. Cela cause quelques ralentissements, mais rien d'insurmontable quand on débarque de l'île de France... Mais les Québécois, eux, sont scandalisés par tant de travaux. L'île est recouverte de gros cônes oranges, devenus l'emblème de la ville, presque autant que le 1000 gauchetière ou le pont Jacques Cartier. Mais je reste persuadée que ces travaux sont une bonne chose, la ville en avait vraiment besoin ! Ils vont fluidifier nos trajets et dynamiser cette belle et grande capitale d'Amérique du Nord.    On se sent bien dans notre West Island, alors en janvier dernier, on y a acheté une maison, dans un programme de constructions neuves. On est vraiment contents de notre investissement. Avec 18 mois d'historique de crédit et un statut de résidents permanents, on n'a eu aucun mal à avoir une hypothèque au même taux que n'importe quel Canadien. Mais ça ne nous a pas empêché de magasiner les banques et courtiers, pour faire marcher la concurrence, et finalement, notre banque s'est alignée sur le meilleur taux, nous a offert les frais de notaire, et maintenant on ne paie plus aucun frais bancaire mensuel, c'est vraiment un bon deal.    Au bilan, deux années merveilleuses, aucun regret, une excellente intégration pour nous autant que pour notre fille, de belles expériences, de belles rencontres avec les Québécois qui sont tellement gentils, accueillants et généreux avec nous! Mais pour nous, ce sont aussi de nombreux voyages à travers le Canada et aux USA (l'un de mes rêves avant d'immigrer!), et pour finir, nous avons fait comme tout bon Québécois, le printemps refusant d'arriver, nous avons décidé de partir une semaine à Punta Cana ! Il paraît qu'il neige encore à Montréal, ce 18 avril 2018, mais moi je ne le vois pas, car je termine d'écrire ces lignes au bord de la piscine, sous le soleil des Carraibes, par 28 degrés Celsius !    Bonne semaine à tous! Et je souhaite que vos projets se réalisent autant que les miens!   Isa            
  19. J'aime
    Lilideslacs a réagi à kobico dans Le français dégenré, on est pas sortit de l'auberge   
    Ben moi, je me moi  choisi.e  comme la chose dégenré.e en CB... Je suis genré.e  U comme Unique et United Universel.le across the Univers! 
  20. Haha
    Lilideslacs a reçu une réaction de kobico dans Le français dégenré, on est pas sortit de l'auberge   
    Tut tut tut tu n'es pas une madame ... ça n'existe plus les genres là ... tu es une entité qui a une préférence androphile
     
    Tu peux choisir d'être une licorne si tu veux
  21. Haha
    Lilideslacs a réagi à kuroczyd dans Bonjour et question sur la presse Quebec et Canada   
    Quand on veut avoir des infos de la France, il n'y a pas de problème d'en avoir. Pendant quelques années, je me sentais encore quelque peu concerné mais depuis un certain temps j'ai arrêté de m'intéresser. Ce n' est pas plus mal: je pense que ça a baissé aussi mon stress
  22. Haha
    Lilideslacs a réagi à kobico dans Le français dégenré, on est pas sortit de l'auberge   
    Tiens, je viens de trouver le portail Wiki sur la transidentité ! 
     
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Portail:Transidentité
  23. Haha
    Lilideslacs a réagi à Laurent dans Les têtes à claques se moquent des Français   
    Une fin tragique...
  24. Haha
    Lilideslacs a réagi à jimmy dans Ce Français doit payer la plus grosse pension alimentaire de l'histoire du Québec   
    Hey ho....on est plusieurs sur la liste icitte 
  25. Haha
    Lilideslacs a réagi à jimmy dans Ce Français doit payer la plus grosse pension alimentaire de l'histoire du Québec   
    Oups ? 
     
    oui mais juste une fois ...au chalet 
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