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evangellion75

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    evangellion75 a reçu une réaction de lanou83 dans Bébé canadien devenu grand...   
    Alors c’était il y a plus de 7 ans. Une époque ou je me décidais a faire le grand saut a un moment de ma vie ou je ressentais un besoin presque incontrôlable de partir a l’aventure et de vivre dans la nouveauté d’un quotidien imprévisible. Aller se coucher et se dire qu’on ne sait pas de quoi demain sera fait.
    Et puis me voila, plus de 7 ans plus tard, toujours habitant de cette belle ville de Vancouver, témoin de son évolution et de ses folies auxquelles  je contribue tout les jours. Je travaille dure, plus que jamais pour subvenir aux besoins de ma nouvelle vie, une vie donc ou les lendemains n’ont plus rien a voir avec la fraicheur de mes premiers jours au Canada. Les devoirs et responsabilités s’accumulant, il ne pouvait en êtres autrement.  
    J’ai toujours eu pour habitude de dire que quelqu’un qui se décide a (re)faire sa vie dans un pays étranger doit se voir comme un nouveau né  a qui on demande de grandir 20 fois plus vite. Et psychologiquement, c’est tres important d’en avoir conscience. Et cette idée peut donner bien plus de force et trouver bien plus de ressources que vous ne l’auriez imagine. Dans n’importe quel domaine (travail, investissement, sport,...) il vous faudra fournir plus d’effort que n’importe qui.
    Alors je vous vois déjà vous faire une idée de ce récit qui démarre sur une note nostalgique et pas très encourageant mais je vous l’assure, je suis heureux. Et il ya de quoi l’être, franchement. Parce que j’ai franchit beaucoup d’étapes pour arrive la ou j’en suis et qu’il y en aura bien d’autres à passer.  Parce que je retrouve dans cette ville mes intérêts (personnels et professionnels) qui me font l’aimer.  
    La magie de la nouveauté des premiers mois ou votre rêve se réalise peut rapidement se transformer en cauchemar. Il faut être ambitieux, saisir les opportunités (et il y en aura…), apprendre, s’imprégner de cette culture Nord-Américaine et surtout y trouver (et faire) sa place.
     Car c’est la dure réalité de Vancouver. On s’y fait ou on s’en va. Les bonnes questions doivent être posées des la fin de la première année. Peut-on s’adapter a cette nouvelle ville qui demande beaucoup mais qui offre énormément en retour ?
    Chacun y trouvera son compte. Chacun s’y fera une expérience, son expérience. Qu’elle soit bonne ou mauvaise car il faut apprendre de ses succès et surtout de ses échecs. Trouver a louer un appartement et faire partit des 25 dossiers que le propriétaire prendra soin de décortiquer, et analysera  votre vie sous toutes les coutures  dans le but de trouver son nouveau chez-soi et partir sur de bonnes bases. L’entretien d’embauche des premiers mois ou votre anglais (limite pour ma part) vous plongera dans des situations un peu embarrassantes…Nagé avec les requins du monde immobilier pour s’acheter un bien…Et j’en passe.
    Mais c’est partout pareil me direz-vous. Et c’est vrai. A partir du moment où on montre un brin d’ambition, il y aura des montagnes a gravir. En parlant de montagne, Grouse Mountain est le symbole parfait de ce qui vous attends ici : on en bave, on transpire, on veut abandonner, s’arrêter, mais quand on arrive en haut, on apprécie la vue et du chemin parcouru pour y arriver. Et si c’était à refaire,…et bien c’est votre aventure, pas la mienne donc a vous de jouer.
     On dit que les enfants grandissent trop vite, mais dans votre cas, dans cette nouvelle ville, c’est très bon signe…
  2. Merci
    evangellion75 a reçu une réaction de tigre07 dans Bébé canadien devenu grand...   
    Alors c’était il y a plus de 7 ans. Une époque ou je me décidais a faire le grand saut a un moment de ma vie ou je ressentais un besoin presque incontrôlable de partir a l’aventure et de vivre dans la nouveauté d’un quotidien imprévisible. Aller se coucher et se dire qu’on ne sait pas de quoi demain sera fait.
    Et puis me voila, plus de 7 ans plus tard, toujours habitant de cette belle ville de Vancouver, témoin de son évolution et de ses folies auxquelles  je contribue tout les jours. Je travaille dure, plus que jamais pour subvenir aux besoins de ma nouvelle vie, une vie donc ou les lendemains n’ont plus rien a voir avec la fraicheur de mes premiers jours au Canada. Les devoirs et responsabilités s’accumulant, il ne pouvait en êtres autrement.  
    J’ai toujours eu pour habitude de dire que quelqu’un qui se décide a (re)faire sa vie dans un pays étranger doit se voir comme un nouveau né  a qui on demande de grandir 20 fois plus vite. Et psychologiquement, c’est tres important d’en avoir conscience. Et cette idée peut donner bien plus de force et trouver bien plus de ressources que vous ne l’auriez imagine. Dans n’importe quel domaine (travail, investissement, sport,...) il vous faudra fournir plus d’effort que n’importe qui.
    Alors je vous vois déjà vous faire une idée de ce récit qui démarre sur une note nostalgique et pas très encourageant mais je vous l’assure, je suis heureux. Et il ya de quoi l’être, franchement. Parce que j’ai franchit beaucoup d’étapes pour arrive la ou j’en suis et qu’il y en aura bien d’autres à passer.  Parce que je retrouve dans cette ville mes intérêts (personnels et professionnels) qui me font l’aimer.  
    La magie de la nouveauté des premiers mois ou votre rêve se réalise peut rapidement se transformer en cauchemar. Il faut être ambitieux, saisir les opportunités (et il y en aura…), apprendre, s’imprégner de cette culture Nord-Américaine et surtout y trouver (et faire) sa place.
     Car c’est la dure réalité de Vancouver. On s’y fait ou on s’en va. Les bonnes questions doivent être posées des la fin de la première année. Peut-on s’adapter a cette nouvelle ville qui demande beaucoup mais qui offre énormément en retour ?
    Chacun y trouvera son compte. Chacun s’y fera une expérience, son expérience. Qu’elle soit bonne ou mauvaise car il faut apprendre de ses succès et surtout de ses échecs. Trouver a louer un appartement et faire partit des 25 dossiers que le propriétaire prendra soin de décortiquer, et analysera  votre vie sous toutes les coutures  dans le but de trouver son nouveau chez-soi et partir sur de bonnes bases. L’entretien d’embauche des premiers mois ou votre anglais (limite pour ma part) vous plongera dans des situations un peu embarrassantes…Nagé avec les requins du monde immobilier pour s’acheter un bien…Et j’en passe.
    Mais c’est partout pareil me direz-vous. Et c’est vrai. A partir du moment où on montre un brin d’ambition, il y aura des montagnes a gravir. En parlant de montagne, Grouse Mountain est le symbole parfait de ce qui vous attends ici : on en bave, on transpire, on veut abandonner, s’arrêter, mais quand on arrive en haut, on apprécie la vue et du chemin parcouru pour y arriver. Et si c’était à refaire,…et bien c’est votre aventure, pas la mienne donc a vous de jouer.
     On dit que les enfants grandissent trop vite, mais dans votre cas, dans cette nouvelle ville, c’est très bon signe…
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    evangellion75 a reçu une réaction de khei dans Combien de fois il va falloir le dire ?   
    Oui c'est vrai, certains voient le Canada comme une porte d’entrée a la prospérité et ou tous les rêves les plus fous se réalisent. Ici les possibilités sont grandes mais encore faut-il avoir tous les renseignements, faire l'effort de s'adapter et d'aller vers les gens. Dentan a raison, le "dans mon pays on fait comme ça" ne fonctionnera jamais et l'arrogance de se croire meilleur que tout le monde encore moins.A bon entendeur...
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    evangellion75 a reçu une réaction de Addicttotravel dans Combien de fois il va falloir le dire ?   
    Oui c'est vrai, certains voient le Canada comme une porte d’entrée a la prospérité et ou tous les rêves les plus fous se réalisent. Ici les possibilités sont grandes mais encore faut-il avoir tous les renseignements, faire l'effort de s'adapter et d'aller vers les gens. Dentan a raison, le "dans mon pays on fait comme ça" ne fonctionnera jamais et l'arrogance de se croire meilleur que tout le monde encore moins.A bon entendeur...
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    evangellion75 a reçu une réaction de kzrystof dans Combien de fois il va falloir le dire ?   
    Oui c'est vrai, certains voient le Canada comme une porte d’entrée a la prospérité et ou tous les rêves les plus fous se réalisent. Ici les possibilités sont grandes mais encore faut-il avoir tous les renseignements, faire l'effort de s'adapter et d'aller vers les gens. Dentan a raison, le "dans mon pays on fait comme ça" ne fonctionnera jamais et l'arrogance de se croire meilleur que tout le monde encore moins.A bon entendeur...
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    evangellion75 a reçu une réaction de kzrystof dans Combien de fois il va falloir le dire ?   
    Oui et puis y'en a certains qui gagnent au loto aussi. Je n'ai pas la prétention d'avoir tout vu tout fait ce post ne fait pas dégueuler l'arrogance tout vous faites mention. Si on prend au cas par cas, alors oui, on trouvera des exceptions. Et tant mieux, ça nourrit l'espoir. C'est dingue cette façon de s'approprier le sujet et de prendre son cas comme exemple. Ce sujet est juste pour faire ouvrir les yeux à certains dont les œillère les feront aller dans un mur. Pas plus, et comme vous dites, passez votre chemin
  7. J'aime
    evangellion75 a reçu une réaction de kzrystof dans Combien de fois il va falloir le dire ?   
    Combien de fois il va falloir le dire ?

    Je suis de plus en plus interrogatif sur les nombreux sujets et discussions que je peux lire sur ce forum / blog / et expérience personnelle. Pour mettre fin aux idées reçues / conçues, voici, pour la 150ieme fois, des conseils qu'il serait peut-être temps de suivre pour éviter que votre aventure canadienne ne se transforme en une mauvaise expérience. Donc, pour éviter toute désillusion, je vous conseille de :

    - vous RENSEIGNEZ avant d’immigrer : la vie, conditions d'emploi, culture, conduire, sortir, activités, etc…Lire se forum avant de reposer les mêmes questions. Votre cas n'est pas unique.
    - se dire que Le Canada n’est pas la France, et que la culture, la scolarité, la façon de travailler est différente

    - savoir qu'ici, vous êtes immigre, et on vous rangera dans cette classe de frenchie pendant longtemps (contrairement a la France, il faut s’integrer et faire les démarches pour)

    - obtenir les papiers qui correspondent a votre projet d'immigration (RP, VISA temporaire,...) et que non (ou rarement) un employeur fera les démarches pour vous sponsorisez et vous faire obtenir la résidence permanente

    - Se procurer un permis de conduire canadien (sur le long terme) et qu'il s'agit simplement d'un échange avec votre permis français.

    - absolument de faire valider vos diplômes/expériences français au Canada et non faire l'erreur d'assumer que votre diplome et experience vous garantira de trouver le poste de vos reves

    - d'apprendre l'anglais tres rapidement, et non, 3 mots d'anglais ne suffiront pas a rechercher un poste tel que "General Manager"
    - Se degoter un job "de transition" (McDo, Subway,...) et se creer une premiere experience canadienne. Vous mettrez donc votre fierte de cote et l'arrogance de votre diplome bac +12 ne sera pas (encore) reconnu a sa vraie valeur, mais patience

    - Vous munir de patience justement, tout peut arriver tres rapidement mais soyez patient de vos decisions. C'est la raison pour laquelle il faut s'imaginer des scenarios avant d'arriver.

    - Avoir un plan B, C, D si jamais les choses ne tournent pas comme vous le voulez
    Il faut une expérience canadienne avant de chercher dans
    votre corps de métier
    -Arrêter de penser que c'est au Canada de faire les efforts. c'est bien a vous d'en faire 3 fois plus que n'importe quel autre individu
    - Savoir que la vie a Vancouver coûte très cher et que les loyers sont eleves. Il y a pleins d'astuces pour faire baisser les prix, le meilleur étant d'aller vers les gens et poser des questions aux locaux
    - Oui, comme dans les films, vous pouvez vous faire virer de votre emploi sur le champ, sans préavis de 3 mois, sans passer par la case départ.

    - De faire attention quand vous faites les courses car le prix affiche ne tient pas compte des taxes...
    - Non vous n’aurez pas 4 semaines de vacances après la première année de travail…
    - Si vous etes ici en PVT, vous etes donc en CDD avec le Canada et que, hormis refaire les démarches pour obtenir d'autres papiers, IL N Y A PAS D'AUTRES MOYENS DE RESTER LEGALEMENT DANS CE PAYS
    - D'avoir des économies pour subvenir a ses besoins les 6 premiers mois, comptez bien 10000$ minimum

    Combien de fois il va falloir le dire !!!
  8. J'aime
    evangellion75 a reçu une réaction de Equinox dans Combien de fois il va falloir le dire ?   
    Combien de fois il va falloir le dire ?

    Je suis de plus en plus interrogatif sur les nombreux sujets et discussions que je peux lire sur ce forum / blog / et expérience personnelle. Pour mettre fin aux idées reçues / conçues, voici, pour la 150ieme fois, des conseils qu'il serait peut-être temps de suivre pour éviter que votre aventure canadienne ne se transforme en une mauvaise expérience. Donc, pour éviter toute désillusion, je vous conseille de :

    - vous RENSEIGNEZ avant d’immigrer : la vie, conditions d'emploi, culture, conduire, sortir, activités, etc…Lire se forum avant de reposer les mêmes questions. Votre cas n'est pas unique.
    - se dire que Le Canada n’est pas la France, et que la culture, la scolarité, la façon de travailler est différente

    - savoir qu'ici, vous êtes immigre, et on vous rangera dans cette classe de frenchie pendant longtemps (contrairement a la France, il faut s’integrer et faire les démarches pour)

    - obtenir les papiers qui correspondent a votre projet d'immigration (RP, VISA temporaire,...) et que non (ou rarement) un employeur fera les démarches pour vous sponsorisez et vous faire obtenir la résidence permanente

    - Se procurer un permis de conduire canadien (sur le long terme) et qu'il s'agit simplement d'un échange avec votre permis français.

    - absolument de faire valider vos diplômes/expériences français au Canada et non faire l'erreur d'assumer que votre diplome et experience vous garantira de trouver le poste de vos reves

    - d'apprendre l'anglais tres rapidement, et non, 3 mots d'anglais ne suffiront pas a rechercher un poste tel que "General Manager"
    - Se degoter un job "de transition" (McDo, Subway,...) et se creer une premiere experience canadienne. Vous mettrez donc votre fierte de cote et l'arrogance de votre diplome bac +12 ne sera pas (encore) reconnu a sa vraie valeur, mais patience

    - Vous munir de patience justement, tout peut arriver tres rapidement mais soyez patient de vos decisions. C'est la raison pour laquelle il faut s'imaginer des scenarios avant d'arriver.

    - Avoir un plan B, C, D si jamais les choses ne tournent pas comme vous le voulez
    Il faut une expérience canadienne avant de chercher dans
    votre corps de métier
    -Arrêter de penser que c'est au Canada de faire les efforts. c'est bien a vous d'en faire 3 fois plus que n'importe quel autre individu
    - Savoir que la vie a Vancouver coûte très cher et que les loyers sont eleves. Il y a pleins d'astuces pour faire baisser les prix, le meilleur étant d'aller vers les gens et poser des questions aux locaux
    - Oui, comme dans les films, vous pouvez vous faire virer de votre emploi sur le champ, sans préavis de 3 mois, sans passer par la case départ.

    - De faire attention quand vous faites les courses car le prix affiche ne tient pas compte des taxes...
    - Non vous n’aurez pas 4 semaines de vacances après la première année de travail…
    - Si vous etes ici en PVT, vous etes donc en CDD avec le Canada et que, hormis refaire les démarches pour obtenir d'autres papiers, IL N Y A PAS D'AUTRES MOYENS DE RESTER LEGALEMENT DANS CE PAYS
    - D'avoir des économies pour subvenir a ses besoins les 6 premiers mois, comptez bien 10000$ minimum

    Combien de fois il va falloir le dire !!!
  9. J'aime
    evangellion75 a reçu une réaction de Alexandre St-jean dans Combien de fois il va falloir le dire ?   
    Combien de fois il va falloir le dire ?

    Je suis de plus en plus interrogatif sur les nombreux sujets et discussions que je peux lire sur ce forum / blog / et expérience personnelle. Pour mettre fin aux idées reçues / conçues, voici, pour la 150ieme fois, des conseils qu'il serait peut-être temps de suivre pour éviter que votre aventure canadienne ne se transforme en une mauvaise expérience. Donc, pour éviter toute désillusion, je vous conseille de :

    - vous RENSEIGNEZ avant d’immigrer : la vie, conditions d'emploi, culture, conduire, sortir, activités, etc…Lire se forum avant de reposer les mêmes questions. Votre cas n'est pas unique.
    - se dire que Le Canada n’est pas la France, et que la culture, la scolarité, la façon de travailler est différente

    - savoir qu'ici, vous êtes immigre, et on vous rangera dans cette classe de frenchie pendant longtemps (contrairement a la France, il faut s’integrer et faire les démarches pour)

    - obtenir les papiers qui correspondent a votre projet d'immigration (RP, VISA temporaire,...) et que non (ou rarement) un employeur fera les démarches pour vous sponsorisez et vous faire obtenir la résidence permanente

    - Se procurer un permis de conduire canadien (sur le long terme) et qu'il s'agit simplement d'un échange avec votre permis français.

    - absolument de faire valider vos diplômes/expériences français au Canada et non faire l'erreur d'assumer que votre diplome et experience vous garantira de trouver le poste de vos reves

    - d'apprendre l'anglais tres rapidement, et non, 3 mots d'anglais ne suffiront pas a rechercher un poste tel que "General Manager"
    - Se degoter un job "de transition" (McDo, Subway,...) et se creer une premiere experience canadienne. Vous mettrez donc votre fierte de cote et l'arrogance de votre diplome bac +12 ne sera pas (encore) reconnu a sa vraie valeur, mais patience

    - Vous munir de patience justement, tout peut arriver tres rapidement mais soyez patient de vos decisions. C'est la raison pour laquelle il faut s'imaginer des scenarios avant d'arriver.

    - Avoir un plan B, C, D si jamais les choses ne tournent pas comme vous le voulez
    Il faut une expérience canadienne avant de chercher dans
    votre corps de métier
    -Arrêter de penser que c'est au Canada de faire les efforts. c'est bien a vous d'en faire 3 fois plus que n'importe quel autre individu
    - Savoir que la vie a Vancouver coûte très cher et que les loyers sont eleves. Il y a pleins d'astuces pour faire baisser les prix, le meilleur étant d'aller vers les gens et poser des questions aux locaux
    - Oui, comme dans les films, vous pouvez vous faire virer de votre emploi sur le champ, sans préavis de 3 mois, sans passer par la case départ.

    - De faire attention quand vous faites les courses car le prix affiche ne tient pas compte des taxes...
    - Non vous n’aurez pas 4 semaines de vacances après la première année de travail…
    - Si vous etes ici en PVT, vous etes donc en CDD avec le Canada et que, hormis refaire les démarches pour obtenir d'autres papiers, IL N Y A PAS D'AUTRES MOYENS DE RESTER LEGALEMENT DANS CE PAYS
    - D'avoir des économies pour subvenir a ses besoins les 6 premiers mois, comptez bien 10000$ minimum

    Combien de fois il va falloir le dire !!!
  10. J'aime
    evangellion75 a reçu une réaction de vero68 dans Combien de fois il va falloir le dire ?   
    Oui et puis y'en a certains qui gagnent au loto aussi. Je n'ai pas la prétention d'avoir tout vu tout fait ce post ne fait pas dégueuler l'arrogance tout vous faites mention. Si on prend au cas par cas, alors oui, on trouvera des exceptions. Et tant mieux, ça nourrit l'espoir. C'est dingue cette façon de s'approprier le sujet et de prendre son cas comme exemple. Ce sujet est juste pour faire ouvrir les yeux à certains dont les œillère les feront aller dans un mur. Pas plus, et comme vous dites, passez votre chemin
  11. J'aime
    evangellion75 a reçu une réaction de vero68 dans Combien de fois il va falloir le dire ?   
    Combien de fois il va falloir le dire ?

    Je suis de plus en plus interrogatif sur les nombreux sujets et discussions que je peux lire sur ce forum / blog / et expérience personnelle. Pour mettre fin aux idées reçues / conçues, voici, pour la 150ieme fois, des conseils qu'il serait peut-être temps de suivre pour éviter que votre aventure canadienne ne se transforme en une mauvaise expérience. Donc, pour éviter toute désillusion, je vous conseille de :

    - vous RENSEIGNEZ avant d’immigrer : la vie, conditions d'emploi, culture, conduire, sortir, activités, etc…Lire se forum avant de reposer les mêmes questions. Votre cas n'est pas unique.
    - se dire que Le Canada n’est pas la France, et que la culture, la scolarité, la façon de travailler est différente

    - savoir qu'ici, vous êtes immigre, et on vous rangera dans cette classe de frenchie pendant longtemps (contrairement a la France, il faut s’integrer et faire les démarches pour)

    - obtenir les papiers qui correspondent a votre projet d'immigration (RP, VISA temporaire,...) et que non (ou rarement) un employeur fera les démarches pour vous sponsorisez et vous faire obtenir la résidence permanente

    - Se procurer un permis de conduire canadien (sur le long terme) et qu'il s'agit simplement d'un échange avec votre permis français.

    - absolument de faire valider vos diplômes/expériences français au Canada et non faire l'erreur d'assumer que votre diplome et experience vous garantira de trouver le poste de vos reves

    - d'apprendre l'anglais tres rapidement, et non, 3 mots d'anglais ne suffiront pas a rechercher un poste tel que "General Manager"
    - Se degoter un job "de transition" (McDo, Subway,...) et se creer une premiere experience canadienne. Vous mettrez donc votre fierte de cote et l'arrogance de votre diplome bac +12 ne sera pas (encore) reconnu a sa vraie valeur, mais patience

    - Vous munir de patience justement, tout peut arriver tres rapidement mais soyez patient de vos decisions. C'est la raison pour laquelle il faut s'imaginer des scenarios avant d'arriver.

    - Avoir un plan B, C, D si jamais les choses ne tournent pas comme vous le voulez
    Il faut une expérience canadienne avant de chercher dans
    votre corps de métier
    -Arrêter de penser que c'est au Canada de faire les efforts. c'est bien a vous d'en faire 3 fois plus que n'importe quel autre individu
    - Savoir que la vie a Vancouver coûte très cher et que les loyers sont eleves. Il y a pleins d'astuces pour faire baisser les prix, le meilleur étant d'aller vers les gens et poser des questions aux locaux
    - Oui, comme dans les films, vous pouvez vous faire virer de votre emploi sur le champ, sans préavis de 3 mois, sans passer par la case départ.

    - De faire attention quand vous faites les courses car le prix affiche ne tient pas compte des taxes...
    - Non vous n’aurez pas 4 semaines de vacances après la première année de travail…
    - Si vous etes ici en PVT, vous etes donc en CDD avec le Canada et que, hormis refaire les démarches pour obtenir d'autres papiers, IL N Y A PAS D'AUTRES MOYENS DE RESTER LEGALEMENT DANS CE PAYS
    - D'avoir des économies pour subvenir a ses besoins les 6 premiers mois, comptez bien 10000$ minimum

    Combien de fois il va falloir le dire !!!
  12. J'aime
    evangellion75 a reçu une réaction de gribanana dans Combien de fois il va falloir le dire ?   
    Oui et puis y'en a certains qui gagnent au loto aussi. Je n'ai pas la prétention d'avoir tout vu tout fait ce post ne fait pas dégueuler l'arrogance tout vous faites mention. Si on prend au cas par cas, alors oui, on trouvera des exceptions. Et tant mieux, ça nourrit l'espoir. C'est dingue cette façon de s'approprier le sujet et de prendre son cas comme exemple. Ce sujet est juste pour faire ouvrir les yeux à certains dont les œillère les feront aller dans un mur. Pas plus, et comme vous dites, passez votre chemin
  13. J'aime
    evangellion75 a reçu une réaction de gribanana dans Combien de fois il va falloir le dire ?   
    Combien de fois il va falloir le dire ?

    Je suis de plus en plus interrogatif sur les nombreux sujets et discussions que je peux lire sur ce forum / blog / et expérience personnelle. Pour mettre fin aux idées reçues / conçues, voici, pour la 150ieme fois, des conseils qu'il serait peut-être temps de suivre pour éviter que votre aventure canadienne ne se transforme en une mauvaise expérience. Donc, pour éviter toute désillusion, je vous conseille de :

    - vous RENSEIGNEZ avant d’immigrer : la vie, conditions d'emploi, culture, conduire, sortir, activités, etc…Lire se forum avant de reposer les mêmes questions. Votre cas n'est pas unique.
    - se dire que Le Canada n’est pas la France, et que la culture, la scolarité, la façon de travailler est différente

    - savoir qu'ici, vous êtes immigre, et on vous rangera dans cette classe de frenchie pendant longtemps (contrairement a la France, il faut s’integrer et faire les démarches pour)

    - obtenir les papiers qui correspondent a votre projet d'immigration (RP, VISA temporaire,...) et que non (ou rarement) un employeur fera les démarches pour vous sponsorisez et vous faire obtenir la résidence permanente

    - Se procurer un permis de conduire canadien (sur le long terme) et qu'il s'agit simplement d'un échange avec votre permis français.

    - absolument de faire valider vos diplômes/expériences français au Canada et non faire l'erreur d'assumer que votre diplome et experience vous garantira de trouver le poste de vos reves

    - d'apprendre l'anglais tres rapidement, et non, 3 mots d'anglais ne suffiront pas a rechercher un poste tel que "General Manager"
    - Se degoter un job "de transition" (McDo, Subway,...) et se creer une premiere experience canadienne. Vous mettrez donc votre fierte de cote et l'arrogance de votre diplome bac +12 ne sera pas (encore) reconnu a sa vraie valeur, mais patience

    - Vous munir de patience justement, tout peut arriver tres rapidement mais soyez patient de vos decisions. C'est la raison pour laquelle il faut s'imaginer des scenarios avant d'arriver.

    - Avoir un plan B, C, D si jamais les choses ne tournent pas comme vous le voulez
    Il faut une expérience canadienne avant de chercher dans
    votre corps de métier
    -Arrêter de penser que c'est au Canada de faire les efforts. c'est bien a vous d'en faire 3 fois plus que n'importe quel autre individu
    - Savoir que la vie a Vancouver coûte très cher et que les loyers sont eleves. Il y a pleins d'astuces pour faire baisser les prix, le meilleur étant d'aller vers les gens et poser des questions aux locaux
    - Oui, comme dans les films, vous pouvez vous faire virer de votre emploi sur le champ, sans préavis de 3 mois, sans passer par la case départ.

    - De faire attention quand vous faites les courses car le prix affiche ne tient pas compte des taxes...
    - Non vous n’aurez pas 4 semaines de vacances après la première année de travail…
    - Si vous etes ici en PVT, vous etes donc en CDD avec le Canada et que, hormis refaire les démarches pour obtenir d'autres papiers, IL N Y A PAS D'AUTRES MOYENS DE RESTER LEGALEMENT DANS CE PAYS
    - D'avoir des économies pour subvenir a ses besoins les 6 premiers mois, comptez bien 10000$ minimum

    Combien de fois il va falloir le dire !!!
  14. J'aime
    evangellion75 a reçu une réaction de Trug dans Pourquoi choisir Vancouver ?   
    Avant de lire les lignes qui suivent, permettez-moi de vous mettre en garde quand aux conséquences que la lecture de ce post peut avoir sur votre futur. Je vais délibérément vous influencez et même vous convaincre de venir vous installez a Vancouver. Les “indécis” seront convaincus de venir, les “en processus d’immigration” seront impatients d’y être, et les “Québécois” seront dégoutés,….

    Parce que…Vancouver, c’est la ville ou il fait le moins froid au monde… du Canada !
    Parce que…vous voulez absolument habiter loin du Québec mais toujours au Canada !
    Parce que…vous voulez vivre votre « american dream » en version canadienne
    Parce que…vous êtes fan de sports outdoors (randonnée, ski, vélo, bateau,…) et que ca vous fais même pas peur de faire des efforts physiques
    Parce que…située entre montagnes, lacs, océans, îles, Vancouver bénéficie d’une position géographique exceptionnelle
    Parce que… vous trouverez du travail
    Parce que…un « 5 a 7 » entre collègues avec vue panoramique sur « English Bay» en sirotant un cocktail, ca fera des supers photos a mettre sur Facebook
    Parce que…Vancouver est plus proche d’Hawaii que ne l’est Paris, et que rien que pour ca, on est content
    Parce que…en tant que français et donc, l’incarnation même de la classe vestimentaire, de la culture et des bonnes manières, vous devez me donner un coup de main pour relever le niveau
    Parce que…c’est quand même cool de parler anglais !
    Parce que…vous êtes riches et avez les moyens de vous acheter une maison a Vancouver
    Parce que…vous en avez marre de cette violence verbale et physique, journalière, qu’il y a en France. Ici, on est en SECURITE
    Parce que…vous ne voulez pas que votre belle-mère vienne sonner a votre porte tous les jours
    Parce que…vous êtes amateur de photo, bienvenue « in Beautifull British Columbia »
    Parce que…vous voulez faire du cinéma. Oubliez Hollywood, Vancouver est la nouvelle place forte des Blockbusters américains
    Parce que…vous parlez le Mandarin, et donc la première langue de « Hong-couver »
    Parce que… les « Canucks » vont gagner la Stanley Cup l’année prochaine !
    Parce que…le système de sante n’est pas réservé qu’aux riches comme aux Etats-Unis !
    Parce que…se faire appeler « frenchie » ou entendre « tabernacle » sur votre passage ne vous déranges pas…grrrrrrrrr
    Parce que…vous êtes bretons et que de surcroit, la pluie est un élément naturel pour vous… ;-)
    Parce que…critiquer les canadiens entoure de français, y’a rien de plus relaxant.
    Parce que…vous voulez voir de la pub à la tele toutes les 5 minutes
    Parce que…vous voulez tenter « l’expérience V.I.P » au cinéma
    Parce que…vous en avez marre de bien manger, bienvenue au pays de la malbouffe
    Parce que…voir votre collègue canadien boire son café (gout jus de chaussette) dans une tasse de 1 litre, c’est toujours surprenant
    Parce que…Montréal, c’est toujours trop prêt de la France
    Parce que…à l’école, vous avez toujours été nul en histoire et que l’histoire du Canada se lit en 18 minutes
    Parce que…vos enfants vous remercieront de les emmener à Stanley Park
    Parce que…il y a trop de foot a la tele et que vous voulez voir du hockey
    Parce que…vous êtes fan de sports improbables comme le curling, les fléchettes, le catch, le hockey sur gazon,…et que ca passe même à la télé !
    Parce que…vous voulez enfin comprendre les règles du base-ball
    Parce que…vous voulez mourir de rire en regardant un chinois au volant d’une grosse Mercedes se garer…. !
    Et enfin, la raison numéro 1 pour laquelle vous devez choisir Vancouver
    Parce que…déguster une baguette « préfou » cuite par David, ben ca mérite le détour !!!
    @+
    David
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    evangellion75 a reçu une réaction de barthaure dans Zone de confort, clef d’une immigration réussie   
    Jour J. Ce jour que vous et votre famille attendiez tant est enfin arrive. La réception de votre carte de résident permanent est la fin d’une longue et stressante période d’attentes et d’interrogations. Le sentiment de joie (nouvelle aventure) contraste avec celui de tristesse (de quitter ses proches). L’adrénaline qui vous faisiez avancer jusqu’ici fait place a l’incertitude, la peur. On s’aperçoit rapidement que cette première étape est en fait le point de départ d’une nouvelle aventure et que beaucoup de sentiments vont venir s’entremêler au point de vous faire douter. Au moment du décompte des jours vers votre nouvelle vie, vos profonds points d’encrages solidement attaches dans votre âme vont un a un céder. Sans pour autant disparaitre. Gérer ses émotions, appréhender positivement ce voyage sont autant de moyens de sortir sereinement de votre zone de confort, afin de mieux vivre cette belle et méritante aventure.

    Chaque individu sur Terre s’habitue à son quotidien. Tous. Sans exception. Les semaines se suivent et se ressemblent, et il ne vient guère que les périodes de vacances pour alimenter un quotidien parfois monotone. C’est que j’appelle la zone de confort. Regardez autour de vous. Au travail, a la maison, nos habitudes alimentaires, nos vêtements, téléphoner, commander le même plat au restaurant, partout, nous sommes réglés au millimètre, à la seconde. Notre cerveau s’habitue à ce quotidien. Il nous dirige. Il nous oriente vers une zone de confort qui fait que nous nous sentons bien, serein. Car nous la maitrisons. L’être humain, et de n’importe classe sociale qu’il soit, aime naviguer dans ce périmètre qu’il contrôle, qu’il connait. Savoir gérer cette zone de confort, et surtout sans éloigner est la clef, je dirai « psychologique », de la réussite de votre immigration.
    Ce qu’il y a de bien avec l’immigration, c’est que, préparé ou pas, votre zone de confort va s’en aller. Jetée aux oubliettes. Disparaitre. Vos repères, solidement encres dans votre cerveau vont disparaître. Plus ou moins vite. Et c’est pour votre bien. Le plus vite sera le mieux. Car aussi vite votre cerveau va perdre pied, aussi vite il va reprendre le volant. C’est ce que l’on appelle l’adaptation. Nous sommes de formidables machines à s’adapter. Meilleur moyen pour s’adapter : communiquer. La communication est primordiale si vous voulez tisser un nouveau réseau social, et donc créer de nouveaux liens, de nouvelles activités, de nouveaux échanges. Bref une nouvelle zone de confort. Ceci n’est en rien un retour a la case départ, puisque le but est de savoir s’adapter dans un nouvel environnement. Et cela vous change beaucoup. Car en sachant s’adapter, communiquer, vous allez vite vous rendre compte que humainement, ceci est très, très enrichissant. A plusieurs points.

    L’éloignement est le principal acteur d’un mal-être ressentit par tous après quelques mois d’immigration. C’est normal. Nous ne sommes pas des machines sans sentiment. Les différences culturelles peuvent aussi jouer dans cette catégorie, encore que l’Est du Canada (Francophone) soit bien différent de l’Ouest (Anglophone). Savoir jongler entre ces différents sentiments, émotions, est en fait s’adapter dans une nouvelle zone de confort que vous seul saura déterminer. Il faudra prendre des décisions et les vivre a 100%. Il ne faut pas reculer pour aller de l’avant. Il faut utiliser son cerveau, aussi bien professionnellement que dans vos émotions. Ce que je veux dire par la, c’est que si vous n’êtes pas préparé à quitter votre zone de confort, vous faire violence, il sera juste une question de temps avant que vous fassiez vos valises directions l’hexagone.
    Cela fait 1 an et 8 mois que je n’ai pas remis les pieds en France. Le temps commence à se faire long malgré une immigration dont je suis très fier. Le Canada offre des possibilités énormes à celui qui sait utiliser son cerveau, s’investir et s’adapter. Et il ne tient qu’a moi de trouver le bon compromis entre mon nouveau pays et la France. Je ne suis qu’un bébé canuck, a qui on demande d’apprendre et grandir 10 fois plus vite que n’importe quel autre canadien de naissance. L’avantage que j’ai, c’est mon degré d’adaptation que beaucoup de canadien n’ont pas. Et je suis bien sur prêt à partager avec vous sur ce site, mon blog, et même (et surtout) dans cette merveilleuse ville de Vancouver.

    Amis immigrants, bienvenue dans votre nouvelle zone de confort.

    David
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    evangellion75 a reçu une réaction de nanael dans Zone de confort, clef d’une immigration réussie   
    Jour J. Ce jour que vous et votre famille attendiez tant est enfin arrive. La réception de votre carte de résident permanent est la fin d’une longue et stressante période d’attentes et d’interrogations. Le sentiment de joie (nouvelle aventure) contraste avec celui de tristesse (de quitter ses proches). L’adrénaline qui vous faisiez avancer jusqu’ici fait place a l’incertitude, la peur. On s’aperçoit rapidement que cette première étape est en fait le point de départ d’une nouvelle aventure et que beaucoup de sentiments vont venir s’entremêler au point de vous faire douter. Au moment du décompte des jours vers votre nouvelle vie, vos profonds points d’encrages solidement attaches dans votre âme vont un a un céder. Sans pour autant disparaitre. Gérer ses émotions, appréhender positivement ce voyage sont autant de moyens de sortir sereinement de votre zone de confort, afin de mieux vivre cette belle et méritante aventure.

    Chaque individu sur Terre s’habitue à son quotidien. Tous. Sans exception. Les semaines se suivent et se ressemblent, et il ne vient guère que les périodes de vacances pour alimenter un quotidien parfois monotone. C’est que j’appelle la zone de confort. Regardez autour de vous. Au travail, a la maison, nos habitudes alimentaires, nos vêtements, téléphoner, commander le même plat au restaurant, partout, nous sommes réglés au millimètre, à la seconde. Notre cerveau s’habitue à ce quotidien. Il nous dirige. Il nous oriente vers une zone de confort qui fait que nous nous sentons bien, serein. Car nous la maitrisons. L’être humain, et de n’importe classe sociale qu’il soit, aime naviguer dans ce périmètre qu’il contrôle, qu’il connait. Savoir gérer cette zone de confort, et surtout sans éloigner est la clef, je dirai « psychologique », de la réussite de votre immigration.
    Ce qu’il y a de bien avec l’immigration, c’est que, préparé ou pas, votre zone de confort va s’en aller. Jetée aux oubliettes. Disparaitre. Vos repères, solidement encres dans votre cerveau vont disparaître. Plus ou moins vite. Et c’est pour votre bien. Le plus vite sera le mieux. Car aussi vite votre cerveau va perdre pied, aussi vite il va reprendre le volant. C’est ce que l’on appelle l’adaptation. Nous sommes de formidables machines à s’adapter. Meilleur moyen pour s’adapter : communiquer. La communication est primordiale si vous voulez tisser un nouveau réseau social, et donc créer de nouveaux liens, de nouvelles activités, de nouveaux échanges. Bref une nouvelle zone de confort. Ceci n’est en rien un retour a la case départ, puisque le but est de savoir s’adapter dans un nouvel environnement. Et cela vous change beaucoup. Car en sachant s’adapter, communiquer, vous allez vite vous rendre compte que humainement, ceci est très, très enrichissant. A plusieurs points.

    L’éloignement est le principal acteur d’un mal-être ressentit par tous après quelques mois d’immigration. C’est normal. Nous ne sommes pas des machines sans sentiment. Les différences culturelles peuvent aussi jouer dans cette catégorie, encore que l’Est du Canada (Francophone) soit bien différent de l’Ouest (Anglophone). Savoir jongler entre ces différents sentiments, émotions, est en fait s’adapter dans une nouvelle zone de confort que vous seul saura déterminer. Il faudra prendre des décisions et les vivre a 100%. Il ne faut pas reculer pour aller de l’avant. Il faut utiliser son cerveau, aussi bien professionnellement que dans vos émotions. Ce que je veux dire par la, c’est que si vous n’êtes pas préparé à quitter votre zone de confort, vous faire violence, il sera juste une question de temps avant que vous fassiez vos valises directions l’hexagone.
    Cela fait 1 an et 8 mois que je n’ai pas remis les pieds en France. Le temps commence à se faire long malgré une immigration dont je suis très fier. Le Canada offre des possibilités énormes à celui qui sait utiliser son cerveau, s’investir et s’adapter. Et il ne tient qu’a moi de trouver le bon compromis entre mon nouveau pays et la France. Je ne suis qu’un bébé canuck, a qui on demande d’apprendre et grandir 10 fois plus vite que n’importe quel autre canadien de naissance. L’avantage que j’ai, c’est mon degré d’adaptation que beaucoup de canadien n’ont pas. Et je suis bien sur prêt à partager avec vous sur ce site, mon blog, et même (et surtout) dans cette merveilleuse ville de Vancouver.

    Amis immigrants, bienvenue dans votre nouvelle zone de confort.

    David
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    evangellion75 a reçu une réaction de s_belfadel dans Zone de confort, clef d’une immigration réussie   
    Jour J. Ce jour que vous et votre famille attendiez tant est enfin arrive. La réception de votre carte de résident permanent est la fin d’une longue et stressante période d’attentes et d’interrogations. Le sentiment de joie (nouvelle aventure) contraste avec celui de tristesse (de quitter ses proches). L’adrénaline qui vous faisiez avancer jusqu’ici fait place a l’incertitude, la peur. On s’aperçoit rapidement que cette première étape est en fait le point de départ d’une nouvelle aventure et que beaucoup de sentiments vont venir s’entremêler au point de vous faire douter. Au moment du décompte des jours vers votre nouvelle vie, vos profonds points d’encrages solidement attaches dans votre âme vont un a un céder. Sans pour autant disparaitre. Gérer ses émotions, appréhender positivement ce voyage sont autant de moyens de sortir sereinement de votre zone de confort, afin de mieux vivre cette belle et méritante aventure.

    Chaque individu sur Terre s’habitue à son quotidien. Tous. Sans exception. Les semaines se suivent et se ressemblent, et il ne vient guère que les périodes de vacances pour alimenter un quotidien parfois monotone. C’est que j’appelle la zone de confort. Regardez autour de vous. Au travail, a la maison, nos habitudes alimentaires, nos vêtements, téléphoner, commander le même plat au restaurant, partout, nous sommes réglés au millimètre, à la seconde. Notre cerveau s’habitue à ce quotidien. Il nous dirige. Il nous oriente vers une zone de confort qui fait que nous nous sentons bien, serein. Car nous la maitrisons. L’être humain, et de n’importe classe sociale qu’il soit, aime naviguer dans ce périmètre qu’il contrôle, qu’il connait. Savoir gérer cette zone de confort, et surtout sans éloigner est la clef, je dirai « psychologique », de la réussite de votre immigration.
    Ce qu’il y a de bien avec l’immigration, c’est que, préparé ou pas, votre zone de confort va s’en aller. Jetée aux oubliettes. Disparaitre. Vos repères, solidement encres dans votre cerveau vont disparaître. Plus ou moins vite. Et c’est pour votre bien. Le plus vite sera le mieux. Car aussi vite votre cerveau va perdre pied, aussi vite il va reprendre le volant. C’est ce que l’on appelle l’adaptation. Nous sommes de formidables machines à s’adapter. Meilleur moyen pour s’adapter : communiquer. La communication est primordiale si vous voulez tisser un nouveau réseau social, et donc créer de nouveaux liens, de nouvelles activités, de nouveaux échanges. Bref une nouvelle zone de confort. Ceci n’est en rien un retour a la case départ, puisque le but est de savoir s’adapter dans un nouvel environnement. Et cela vous change beaucoup. Car en sachant s’adapter, communiquer, vous allez vite vous rendre compte que humainement, ceci est très, très enrichissant. A plusieurs points.

    L’éloignement est le principal acteur d’un mal-être ressentit par tous après quelques mois d’immigration. C’est normal. Nous ne sommes pas des machines sans sentiment. Les différences culturelles peuvent aussi jouer dans cette catégorie, encore que l’Est du Canada (Francophone) soit bien différent de l’Ouest (Anglophone). Savoir jongler entre ces différents sentiments, émotions, est en fait s’adapter dans une nouvelle zone de confort que vous seul saura déterminer. Il faudra prendre des décisions et les vivre a 100%. Il ne faut pas reculer pour aller de l’avant. Il faut utiliser son cerveau, aussi bien professionnellement que dans vos émotions. Ce que je veux dire par la, c’est que si vous n’êtes pas préparé à quitter votre zone de confort, vous faire violence, il sera juste une question de temps avant que vous fassiez vos valises directions l’hexagone.
    Cela fait 1 an et 8 mois que je n’ai pas remis les pieds en France. Le temps commence à se faire long malgré une immigration dont je suis très fier. Le Canada offre des possibilités énormes à celui qui sait utiliser son cerveau, s’investir et s’adapter. Et il ne tient qu’a moi de trouver le bon compromis entre mon nouveau pays et la France. Je ne suis qu’un bébé canuck, a qui on demande d’apprendre et grandir 10 fois plus vite que n’importe quel autre canadien de naissance. L’avantage que j’ai, c’est mon degré d’adaptation que beaucoup de canadien n’ont pas. Et je suis bien sur prêt à partager avec vous sur ce site, mon blog, et même (et surtout) dans cette merveilleuse ville de Vancouver.

    Amis immigrants, bienvenue dans votre nouvelle zone de confort.

    David
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    evangellion75 a reçu une réaction de caroline77 dans Zone de confort, clef d’une immigration réussie   
    Jour J. Ce jour que vous et votre famille attendiez tant est enfin arrive. La réception de votre carte de résident permanent est la fin d’une longue et stressante période d’attentes et d’interrogations. Le sentiment de joie (nouvelle aventure) contraste avec celui de tristesse (de quitter ses proches). L’adrénaline qui vous faisiez avancer jusqu’ici fait place a l’incertitude, la peur. On s’aperçoit rapidement que cette première étape est en fait le point de départ d’une nouvelle aventure et que beaucoup de sentiments vont venir s’entremêler au point de vous faire douter. Au moment du décompte des jours vers votre nouvelle vie, vos profonds points d’encrages solidement attaches dans votre âme vont un a un céder. Sans pour autant disparaitre. Gérer ses émotions, appréhender positivement ce voyage sont autant de moyens de sortir sereinement de votre zone de confort, afin de mieux vivre cette belle et méritante aventure.

    Chaque individu sur Terre s’habitue à son quotidien. Tous. Sans exception. Les semaines se suivent et se ressemblent, et il ne vient guère que les périodes de vacances pour alimenter un quotidien parfois monotone. C’est que j’appelle la zone de confort. Regardez autour de vous. Au travail, a la maison, nos habitudes alimentaires, nos vêtements, téléphoner, commander le même plat au restaurant, partout, nous sommes réglés au millimètre, à la seconde. Notre cerveau s’habitue à ce quotidien. Il nous dirige. Il nous oriente vers une zone de confort qui fait que nous nous sentons bien, serein. Car nous la maitrisons. L’être humain, et de n’importe classe sociale qu’il soit, aime naviguer dans ce périmètre qu’il contrôle, qu’il connait. Savoir gérer cette zone de confort, et surtout sans éloigner est la clef, je dirai « psychologique », de la réussite de votre immigration.
    Ce qu’il y a de bien avec l’immigration, c’est que, préparé ou pas, votre zone de confort va s’en aller. Jetée aux oubliettes. Disparaitre. Vos repères, solidement encres dans votre cerveau vont disparaître. Plus ou moins vite. Et c’est pour votre bien. Le plus vite sera le mieux. Car aussi vite votre cerveau va perdre pied, aussi vite il va reprendre le volant. C’est ce que l’on appelle l’adaptation. Nous sommes de formidables machines à s’adapter. Meilleur moyen pour s’adapter : communiquer. La communication est primordiale si vous voulez tisser un nouveau réseau social, et donc créer de nouveaux liens, de nouvelles activités, de nouveaux échanges. Bref une nouvelle zone de confort. Ceci n’est en rien un retour a la case départ, puisque le but est de savoir s’adapter dans un nouvel environnement. Et cela vous change beaucoup. Car en sachant s’adapter, communiquer, vous allez vite vous rendre compte que humainement, ceci est très, très enrichissant. A plusieurs points.

    L’éloignement est le principal acteur d’un mal-être ressentit par tous après quelques mois d’immigration. C’est normal. Nous ne sommes pas des machines sans sentiment. Les différences culturelles peuvent aussi jouer dans cette catégorie, encore que l’Est du Canada (Francophone) soit bien différent de l’Ouest (Anglophone). Savoir jongler entre ces différents sentiments, émotions, est en fait s’adapter dans une nouvelle zone de confort que vous seul saura déterminer. Il faudra prendre des décisions et les vivre a 100%. Il ne faut pas reculer pour aller de l’avant. Il faut utiliser son cerveau, aussi bien professionnellement que dans vos émotions. Ce que je veux dire par la, c’est que si vous n’êtes pas préparé à quitter votre zone de confort, vous faire violence, il sera juste une question de temps avant que vous fassiez vos valises directions l’hexagone.
    Cela fait 1 an et 8 mois que je n’ai pas remis les pieds en France. Le temps commence à se faire long malgré une immigration dont je suis très fier. Le Canada offre des possibilités énormes à celui qui sait utiliser son cerveau, s’investir et s’adapter. Et il ne tient qu’a moi de trouver le bon compromis entre mon nouveau pays et la France. Je ne suis qu’un bébé canuck, a qui on demande d’apprendre et grandir 10 fois plus vite que n’importe quel autre canadien de naissance. L’avantage que j’ai, c’est mon degré d’adaptation que beaucoup de canadien n’ont pas. Et je suis bien sur prêt à partager avec vous sur ce site, mon blog, et même (et surtout) dans cette merveilleuse ville de Vancouver.

    Amis immigrants, bienvenue dans votre nouvelle zone de confort.

    David
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    evangellion75 a reçu une réaction de Auga dans Zone de confort, clef d’une immigration réussie   
    Jour J. Ce jour que vous et votre famille attendiez tant est enfin arrive. La réception de votre carte de résident permanent est la fin d’une longue et stressante période d’attentes et d’interrogations. Le sentiment de joie (nouvelle aventure) contraste avec celui de tristesse (de quitter ses proches). L’adrénaline qui vous faisiez avancer jusqu’ici fait place a l’incertitude, la peur. On s’aperçoit rapidement que cette première étape est en fait le point de départ d’une nouvelle aventure et que beaucoup de sentiments vont venir s’entremêler au point de vous faire douter. Au moment du décompte des jours vers votre nouvelle vie, vos profonds points d’encrages solidement attaches dans votre âme vont un a un céder. Sans pour autant disparaitre. Gérer ses émotions, appréhender positivement ce voyage sont autant de moyens de sortir sereinement de votre zone de confort, afin de mieux vivre cette belle et méritante aventure.

    Chaque individu sur Terre s’habitue à son quotidien. Tous. Sans exception. Les semaines se suivent et se ressemblent, et il ne vient guère que les périodes de vacances pour alimenter un quotidien parfois monotone. C’est que j’appelle la zone de confort. Regardez autour de vous. Au travail, a la maison, nos habitudes alimentaires, nos vêtements, téléphoner, commander le même plat au restaurant, partout, nous sommes réglés au millimètre, à la seconde. Notre cerveau s’habitue à ce quotidien. Il nous dirige. Il nous oriente vers une zone de confort qui fait que nous nous sentons bien, serein. Car nous la maitrisons. L’être humain, et de n’importe classe sociale qu’il soit, aime naviguer dans ce périmètre qu’il contrôle, qu’il connait. Savoir gérer cette zone de confort, et surtout sans éloigner est la clef, je dirai « psychologique », de la réussite de votre immigration.
    Ce qu’il y a de bien avec l’immigration, c’est que, préparé ou pas, votre zone de confort va s’en aller. Jetée aux oubliettes. Disparaitre. Vos repères, solidement encres dans votre cerveau vont disparaître. Plus ou moins vite. Et c’est pour votre bien. Le plus vite sera le mieux. Car aussi vite votre cerveau va perdre pied, aussi vite il va reprendre le volant. C’est ce que l’on appelle l’adaptation. Nous sommes de formidables machines à s’adapter. Meilleur moyen pour s’adapter : communiquer. La communication est primordiale si vous voulez tisser un nouveau réseau social, et donc créer de nouveaux liens, de nouvelles activités, de nouveaux échanges. Bref une nouvelle zone de confort. Ceci n’est en rien un retour a la case départ, puisque le but est de savoir s’adapter dans un nouvel environnement. Et cela vous change beaucoup. Car en sachant s’adapter, communiquer, vous allez vite vous rendre compte que humainement, ceci est très, très enrichissant. A plusieurs points.

    L’éloignement est le principal acteur d’un mal-être ressentit par tous après quelques mois d’immigration. C’est normal. Nous ne sommes pas des machines sans sentiment. Les différences culturelles peuvent aussi jouer dans cette catégorie, encore que l’Est du Canada (Francophone) soit bien différent de l’Ouest (Anglophone). Savoir jongler entre ces différents sentiments, émotions, est en fait s’adapter dans une nouvelle zone de confort que vous seul saura déterminer. Il faudra prendre des décisions et les vivre a 100%. Il ne faut pas reculer pour aller de l’avant. Il faut utiliser son cerveau, aussi bien professionnellement que dans vos émotions. Ce que je veux dire par la, c’est que si vous n’êtes pas préparé à quitter votre zone de confort, vous faire violence, il sera juste une question de temps avant que vous fassiez vos valises directions l’hexagone.
    Cela fait 1 an et 8 mois que je n’ai pas remis les pieds en France. Le temps commence à se faire long malgré une immigration dont je suis très fier. Le Canada offre des possibilités énormes à celui qui sait utiliser son cerveau, s’investir et s’adapter. Et il ne tient qu’a moi de trouver le bon compromis entre mon nouveau pays et la France. Je ne suis qu’un bébé canuck, a qui on demande d’apprendre et grandir 10 fois plus vite que n’importe quel autre canadien de naissance. L’avantage que j’ai, c’est mon degré d’adaptation que beaucoup de canadien n’ont pas. Et je suis bien sur prêt à partager avec vous sur ce site, mon blog, et même (et surtout) dans cette merveilleuse ville de Vancouver.

    Amis immigrants, bienvenue dans votre nouvelle zone de confort.

    David
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    evangellion75 a reçu une réaction de d.ide dans Pompier a Vancouver   
    Alors cette fois-ci c'est mon tour

    Apres avoir pris enormement d'informations sur ce site avant de partir a Vancouver, je me dois de raconter mon aventure canadienne.

    Alors petite biographie pour bien comprendre mon projet. Lorsque je depose mon application en 2007, je suis sapeur pompier de paris (2004-2009). je suis aussi sapeur-pompier volontaire jusqu'a mon depart en decembre 2010. Je suis moniteur de secourisme, incendie et d'autres domaines de prevention des risques professionnels. Ma femme est sales manager dans une grande chaine d'hotel international. Nous gagnons plutot bien nos vie mais la tentation de faire cette aventure est plus forte.

    C'est donc environ 3 ans plus tard que je depose mes valises a Vancouver, le 12 janvier 2011. Nous passons les 2 premieres semaines chez des amis. A ce moment la, nous avons 13 000 $ en banque et 1 an devant nous de remboursement de nos credits maison (qui est en location) et appartement (location aussi).

    Nous louons un appartement (vide) a New Westminster et achetons un lit, et un canape. Le reste est de la recup' a droite et a gauche (craigslist, brocante,...). A notre arrivee, nous avons notre vie se resumant a 3 valises ! Nous profitons de quelques jours pour visiter notre nouvelle ville avant de se lancer a la recherche de travail.

    Ma femme trouvera un travail equivalent a celui en France (oui, tres chanceuse et tant mieux), que ce soit salaire et responsabilite du poste. Important de dire qu'elle parle 5 langues dont une maitrise d'anglais. L'integration pour elle s'est faite rapidement.

    Mon projet est plus complexe. Je veux integrer le departement d'incendie et de secours de Vancouver. Avant de partir, j'avais pris les informations sur les pre-requis. Il faut donc etre titulaire de l'OFA III (Occupational First Aid Level 3), une formation de 15 jours (900$ chez St John Ambulance), tres intense et enrichissante que j'obtiens. Je fais traduire mes dilpomes, je suis sur le point d'envoyer ma candidature lorsque je recois un mail des pompiers nous informant que l'OFA III n'est plus suffisant et qu'il faut etre titulaire de l'EMR (Emergency Medical Responder), un cours accelere d'1 semaine 1/2 (500$ chez JIBC) qui est la suite de l'OFA III avec quelques ajouts un brin plus techniques. J'obtiens le diplome avec quelques sueurs froides...Avant d'envoyer ma candidature, il me reste 1 mois a ce moment la, je passe une formation de pompier forestier (200$) dans l'Est de la British Columbia (Nelson), cette formation faisant suite a un entretien d'embauche passe quelques jours plus tot sur New West avec le manager de la compagnie a qui j'avais envoye une application d'embauche. Je deviens donc Wildfire fighter pendant l'ete 2011.

    Je dois qd meme rappeler que mon anglais est courant, mais loin du niveau acceptable pour les canadiens.Nous avons aussi achtete une voiture pour 1700$ (1 semaine apres notre arrivee chez un revendeur) qui nous depanne toujours. Les distances sont tellement grandes et les moyens de transports pas super.

    Revenons au concours. J'envois donc mon application et 2 semaines plus tard, je suis selectione par le departement pour les tests ecrits. Le jour de l'ecrit, je me presente avec 299 autres potentiels pompiers (3 jours de test donc 900 candidats...), passe le test (ressemble au concours pro francais), et fier de moi, attend avec impatience la convocation pour les epreuves physiques. Je rafaits le test chez moi. Resulat : 93%. 2 semaines plus tard, pas de nouvelle. La date approche. Ca sera sans moi.

    A ce moment je suis degoute, enerve, frustre que l'on ne me donne pas ma chance. Avec le recule, je sais que ce projet etait bien trop premature. J'etais encore trop faible psychologiquement pour affronter les echeances a venir, que mon anglais etait tres loin du niveau pour de telles responsabilites.

    Pas le temps de gamberger car notre argent se reduit considerablement. Je trouve un job en tant que first aid sur les sites de construction grace a la formation OFA III. Le travail est de promulguer les premiers soins aux ouvriers. Le reste du temps, mon boss me donne qq travaux (balai, travaux mineurs). Parfait pour travailler l'anglais.

    J'occupe ce poste quelques mois, et j'envoie mon CV dans plusieurs entreprises de first aid situees dans le nord de la Colombie Britanique et qui travaillent dans le domaine petroliers (Oilfield, pipieline). Une de ces entreprises me contactent et une semaine plus tard, me voila "medic" dans les champs de petrole, au milieu de nulle part, par -30 degres, loin de ma famille. Je gagne 6000$ par mois a regarder des films et manger dans mon pick up. Malgre ce bon salaire et 4 mois presque d'affiles, je decides de ne pas retourner la bas, le manque de ma femme se faisant trop pesant.

    En rentrant a Vancouver, je recontacte mon entreprise de first aid avec qui j'avais travaille avant de partir pour le grand nord. Ils me donnent du travail par ci, par la. Je depose mon CV dans une autre agence, qui a l'air plus importante. 15 jours plus tard, ils me contactent pour un poste a plein temps situe 3 pates de maison de mon appartement ! Comme quoi, la roue tourne...

    Je deviens donc first aid et commence mon premier jour qui se deroule plutot bien. 3 semaines plus tard, la compagnie qui construit le batiment me propose de m'employer.

    Aujourd'hui, je suis Safety Officer. Je gagne mieux qu'en France (avec en plus de grosses possibilites d'avancement) et profite plus de mon temps libre. Ma femme a change de travail et sevit dans une chaine d'hotel de renommee internationale (Hilton).

    En un peu moins d'1 et demi, voila ou nous en sommes. Avec de la chance (certainement) mais surtout avec une capacite d'adaptation formidable.Ceci fera d'ailleurs l'objet d'autres postes (ben oui, j'ai dis que javais plus de temps libre...).

    J'ai vraiment condense cette anne et demi mais si vous avez des questions ou plus de details sur mon parcours, je me ferai un plaisir (dans la limite de mes possibilites !!) d'y repondre.

    David
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    evangellion75 a reçu une réaction de exocet29 dans Pompier a Vancouver   
    Alors cette fois-ci c'est mon tour

    Apres avoir pris enormement d'informations sur ce site avant de partir a Vancouver, je me dois de raconter mon aventure canadienne.

    Alors petite biographie pour bien comprendre mon projet. Lorsque je depose mon application en 2007, je suis sapeur pompier de paris (2004-2009). je suis aussi sapeur-pompier volontaire jusqu'a mon depart en decembre 2010. Je suis moniteur de secourisme, incendie et d'autres domaines de prevention des risques professionnels. Ma femme est sales manager dans une grande chaine d'hotel international. Nous gagnons plutot bien nos vie mais la tentation de faire cette aventure est plus forte.

    C'est donc environ 3 ans plus tard que je depose mes valises a Vancouver, le 12 janvier 2011. Nous passons les 2 premieres semaines chez des amis. A ce moment la, nous avons 13 000 $ en banque et 1 an devant nous de remboursement de nos credits maison (qui est en location) et appartement (location aussi).

    Nous louons un appartement (vide) a New Westminster et achetons un lit, et un canape. Le reste est de la recup' a droite et a gauche (craigslist, brocante,...). A notre arrivee, nous avons notre vie se resumant a 3 valises ! Nous profitons de quelques jours pour visiter notre nouvelle ville avant de se lancer a la recherche de travail.

    Ma femme trouvera un travail equivalent a celui en France (oui, tres chanceuse et tant mieux), que ce soit salaire et responsabilite du poste. Important de dire qu'elle parle 5 langues dont une maitrise d'anglais. L'integration pour elle s'est faite rapidement.

    Mon projet est plus complexe. Je veux integrer le departement d'incendie et de secours de Vancouver. Avant de partir, j'avais pris les informations sur les pre-requis. Il faut donc etre titulaire de l'OFA III (Occupational First Aid Level 3), une formation de 15 jours (900$ chez St John Ambulance), tres intense et enrichissante que j'obtiens. Je fais traduire mes dilpomes, je suis sur le point d'envoyer ma candidature lorsque je recois un mail des pompiers nous informant que l'OFA III n'est plus suffisant et qu'il faut etre titulaire de l'EMR (Emergency Medical Responder), un cours accelere d'1 semaine 1/2 (500$ chez JIBC) qui est la suite de l'OFA III avec quelques ajouts un brin plus techniques. J'obtiens le diplome avec quelques sueurs froides...Avant d'envoyer ma candidature, il me reste 1 mois a ce moment la, je passe une formation de pompier forestier (200$) dans l'Est de la British Columbia (Nelson), cette formation faisant suite a un entretien d'embauche passe quelques jours plus tot sur New West avec le manager de la compagnie a qui j'avais envoye une application d'embauche. Je deviens donc Wildfire fighter pendant l'ete 2011.

    Je dois qd meme rappeler que mon anglais est courant, mais loin du niveau acceptable pour les canadiens.Nous avons aussi achtete une voiture pour 1700$ (1 semaine apres notre arrivee chez un revendeur) qui nous depanne toujours. Les distances sont tellement grandes et les moyens de transports pas super.

    Revenons au concours. J'envois donc mon application et 2 semaines plus tard, je suis selectione par le departement pour les tests ecrits. Le jour de l'ecrit, je me presente avec 299 autres potentiels pompiers (3 jours de test donc 900 candidats...), passe le test (ressemble au concours pro francais), et fier de moi, attend avec impatience la convocation pour les epreuves physiques. Je rafaits le test chez moi. Resulat : 93%. 2 semaines plus tard, pas de nouvelle. La date approche. Ca sera sans moi.

    A ce moment je suis degoute, enerve, frustre que l'on ne me donne pas ma chance. Avec le recule, je sais que ce projet etait bien trop premature. J'etais encore trop faible psychologiquement pour affronter les echeances a venir, que mon anglais etait tres loin du niveau pour de telles responsabilites.

    Pas le temps de gamberger car notre argent se reduit considerablement. Je trouve un job en tant que first aid sur les sites de construction grace a la formation OFA III. Le travail est de promulguer les premiers soins aux ouvriers. Le reste du temps, mon boss me donne qq travaux (balai, travaux mineurs). Parfait pour travailler l'anglais.

    J'occupe ce poste quelques mois, et j'envoie mon CV dans plusieurs entreprises de first aid situees dans le nord de la Colombie Britanique et qui travaillent dans le domaine petroliers (Oilfield, pipieline). Une de ces entreprises me contactent et une semaine plus tard, me voila "medic" dans les champs de petrole, au milieu de nulle part, par -30 degres, loin de ma famille. Je gagne 6000$ par mois a regarder des films et manger dans mon pick up. Malgre ce bon salaire et 4 mois presque d'affiles, je decides de ne pas retourner la bas, le manque de ma femme se faisant trop pesant.

    En rentrant a Vancouver, je recontacte mon entreprise de first aid avec qui j'avais travaille avant de partir pour le grand nord. Ils me donnent du travail par ci, par la. Je depose mon CV dans une autre agence, qui a l'air plus importante. 15 jours plus tard, ils me contactent pour un poste a plein temps situe 3 pates de maison de mon appartement ! Comme quoi, la roue tourne...

    Je deviens donc first aid et commence mon premier jour qui se deroule plutot bien. 3 semaines plus tard, la compagnie qui construit le batiment me propose de m'employer.

    Aujourd'hui, je suis Safety Officer. Je gagne mieux qu'en France (avec en plus de grosses possibilites d'avancement) et profite plus de mon temps libre. Ma femme a change de travail et sevit dans une chaine d'hotel de renommee internationale (Hilton).

    En un peu moins d'1 et demi, voila ou nous en sommes. Avec de la chance (certainement) mais surtout avec une capacite d'adaptation formidable.Ceci fera d'ailleurs l'objet d'autres postes (ben oui, j'ai dis que javais plus de temps libre...).

    J'ai vraiment condense cette anne et demi mais si vous avez des questions ou plus de details sur mon parcours, je me ferai un plaisir (dans la limite de mes possibilites !!) d'y repondre.

    David
  22. J'aime
    evangellion75 a reçu une réaction de Bouclette dans Pompier a Vancouver   
    Alors cette fois-ci c'est mon tour

    Apres avoir pris enormement d'informations sur ce site avant de partir a Vancouver, je me dois de raconter mon aventure canadienne.

    Alors petite biographie pour bien comprendre mon projet. Lorsque je depose mon application en 2007, je suis sapeur pompier de paris (2004-2009). je suis aussi sapeur-pompier volontaire jusqu'a mon depart en decembre 2010. Je suis moniteur de secourisme, incendie et d'autres domaines de prevention des risques professionnels. Ma femme est sales manager dans une grande chaine d'hotel international. Nous gagnons plutot bien nos vie mais la tentation de faire cette aventure est plus forte.

    C'est donc environ 3 ans plus tard que je depose mes valises a Vancouver, le 12 janvier 2011. Nous passons les 2 premieres semaines chez des amis. A ce moment la, nous avons 13 000 $ en banque et 1 an devant nous de remboursement de nos credits maison (qui est en location) et appartement (location aussi).

    Nous louons un appartement (vide) a New Westminster et achetons un lit, et un canape. Le reste est de la recup' a droite et a gauche (craigslist, brocante,...). A notre arrivee, nous avons notre vie se resumant a 3 valises ! Nous profitons de quelques jours pour visiter notre nouvelle ville avant de se lancer a la recherche de travail.

    Ma femme trouvera un travail equivalent a celui en France (oui, tres chanceuse et tant mieux), que ce soit salaire et responsabilite du poste. Important de dire qu'elle parle 5 langues dont une maitrise d'anglais. L'integration pour elle s'est faite rapidement.

    Mon projet est plus complexe. Je veux integrer le departement d'incendie et de secours de Vancouver. Avant de partir, j'avais pris les informations sur les pre-requis. Il faut donc etre titulaire de l'OFA III (Occupational First Aid Level 3), une formation de 15 jours (900$ chez St John Ambulance), tres intense et enrichissante que j'obtiens. Je fais traduire mes dilpomes, je suis sur le point d'envoyer ma candidature lorsque je recois un mail des pompiers nous informant que l'OFA III n'est plus suffisant et qu'il faut etre titulaire de l'EMR (Emergency Medical Responder), un cours accelere d'1 semaine 1/2 (500$ chez JIBC) qui est la suite de l'OFA III avec quelques ajouts un brin plus techniques. J'obtiens le diplome avec quelques sueurs froides...Avant d'envoyer ma candidature, il me reste 1 mois a ce moment la, je passe une formation de pompier forestier (200$) dans l'Est de la British Columbia (Nelson), cette formation faisant suite a un entretien d'embauche passe quelques jours plus tot sur New West avec le manager de la compagnie a qui j'avais envoye une application d'embauche. Je deviens donc Wildfire fighter pendant l'ete 2011.

    Je dois qd meme rappeler que mon anglais est courant, mais loin du niveau acceptable pour les canadiens.Nous avons aussi achtete une voiture pour 1700$ (1 semaine apres notre arrivee chez un revendeur) qui nous depanne toujours. Les distances sont tellement grandes et les moyens de transports pas super.

    Revenons au concours. J'envois donc mon application et 2 semaines plus tard, je suis selectione par le departement pour les tests ecrits. Le jour de l'ecrit, je me presente avec 299 autres potentiels pompiers (3 jours de test donc 900 candidats...), passe le test (ressemble au concours pro francais), et fier de moi, attend avec impatience la convocation pour les epreuves physiques. Je rafaits le test chez moi. Resulat : 93%. 2 semaines plus tard, pas de nouvelle. La date approche. Ca sera sans moi.

    A ce moment je suis degoute, enerve, frustre que l'on ne me donne pas ma chance. Avec le recule, je sais que ce projet etait bien trop premature. J'etais encore trop faible psychologiquement pour affronter les echeances a venir, que mon anglais etait tres loin du niveau pour de telles responsabilites.

    Pas le temps de gamberger car notre argent se reduit considerablement. Je trouve un job en tant que first aid sur les sites de construction grace a la formation OFA III. Le travail est de promulguer les premiers soins aux ouvriers. Le reste du temps, mon boss me donne qq travaux (balai, travaux mineurs). Parfait pour travailler l'anglais.

    J'occupe ce poste quelques mois, et j'envoie mon CV dans plusieurs entreprises de first aid situees dans le nord de la Colombie Britanique et qui travaillent dans le domaine petroliers (Oilfield, pipieline). Une de ces entreprises me contactent et une semaine plus tard, me voila "medic" dans les champs de petrole, au milieu de nulle part, par -30 degres, loin de ma famille. Je gagne 6000$ par mois a regarder des films et manger dans mon pick up. Malgre ce bon salaire et 4 mois presque d'affiles, je decides de ne pas retourner la bas, le manque de ma femme se faisant trop pesant.

    En rentrant a Vancouver, je recontacte mon entreprise de first aid avec qui j'avais travaille avant de partir pour le grand nord. Ils me donnent du travail par ci, par la. Je depose mon CV dans une autre agence, qui a l'air plus importante. 15 jours plus tard, ils me contactent pour un poste a plein temps situe 3 pates de maison de mon appartement ! Comme quoi, la roue tourne...

    Je deviens donc first aid et commence mon premier jour qui se deroule plutot bien. 3 semaines plus tard, la compagnie qui construit le batiment me propose de m'employer.

    Aujourd'hui, je suis Safety Officer. Je gagne mieux qu'en France (avec en plus de grosses possibilites d'avancement) et profite plus de mon temps libre. Ma femme a change de travail et sevit dans une chaine d'hotel de renommee internationale (Hilton).

    En un peu moins d'1 et demi, voila ou nous en sommes. Avec de la chance (certainement) mais surtout avec une capacite d'adaptation formidable.Ceci fera d'ailleurs l'objet d'autres postes (ben oui, j'ai dis que javais plus de temps libre...).

    J'ai vraiment condense cette anne et demi mais si vous avez des questions ou plus de details sur mon parcours, je me ferai un plaisir (dans la limite de mes possibilites !!) d'y repondre.

    David
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    evangellion75 a reçu une réaction de Addicttotravel dans 10 étapes à ne pas oublier en arrivant à Vancouver   
    C'était pourant facile. Tout est marqué, il suffit de lire sur les sites dédiés à l'immigration au Canada (ambassade du Canada, forum,...). Et pourtant... Quand arrive le temps des papiers à fournir, à compléter, on panique. Je lis sur ce forum des gens prets à changer de vie et qui ne savent même pas la différence entre le CSQ et le fédéral. Alors on prend le temps de se renseigner, lire, et de commencer par le commencement. Ne pensez pas qu'une immigration se fait du jour au lendemain. Ça m'a pris plus de 2 ans pour ma part. Donc patience. Car quand vous obtenez vos papiers, tout va aller très, très vite. Je ne parlerai donc pas des démarches à
    fair avant d'arriver car tout se trouve sur ce site. Donc je vais vous donner les 10 choses à faire lorsque vous déposez vos valises à Vancouver.

    1- Prenez 15 jours de vraies vacances : promenez-vous, découvrez, soyez un touriste, repérez les coins qui vous plaisent pour une future installation. Vancouver offre des tonnes de choses à faire. Profitez de cette coupure pour tranquillement se remettre du voyage, du décalage horaire, du choc psychologique,...

    2- Care card & SIN number : tout nouvel arrivant se verra affilier au régime médical canadien. La "care card" vous ferra bénificier des soins, et le SIN (Social Insurance Number) vous sera demandé par
    votre futur employeur. 3- Permis de conduire : depuis peu, la BC reconnaît le permis de conduire français. Il suffit donc de se présenter chez ICBC (agence qui régit tout ce qui touche à l'automobile). L'agent d'accueil m' a posé 3 questions sur le code de la route (rien de bien méchant), m' fait un test de vue, m'a sucré mon permis français (et je préfère pas imaginer la misère pour le récupérer en cas de retour en France! ). J'ai payé 50 $ pour ça. Jai reçu mon permis 3 jours plus tard. 4- Acheter une voiture. Cela va vous paraitre peut-être exagéré mais croyez moi. Les distances sont très grandes. Le réseau de transports pas au top, bien qu'amélioré depuis les JO. Conduire vous permettra de découvrir plus vite la région. Et surtout, pour la recherche de travail qui vous demandera beaucoup de temps. En ayant une voiture, vous pourrez agrandir votre zone de recherche d'emploi. C'est ce que j'ai fait, et je ne le regrette pas. 5- Avoir pris soin d'imprimer votre historique assuré automobile en France. Je m'explique. Après avoir acheté votre voiture, il faut l'assurer. Normal. Et c'est simple, il n'y a pas 36 différentes assurances : ICBC régit tout. Donc vous allez chez un assureur labélisé ICBC et les prix, prestations, bonus...sont les mêmes! Mais avec votre petit papier d'assurance, vous allez faire une économie de 40% (avec 10 ans de conduite en France...)Je paie 109$ d'assurance par mois. 6- traduire diplômes + lettre de recommandation. Plusieurs agences proposent ce service. Ne le faîtes pas en France, car beaucoup de reconnaîssent pas la traduction faîte en France. BCIT propose un service pour reconnaître certains diplômes. J'ai fait ça pour le BAC. Ça a prit 6 semaines. Si vous n'avez pas de lettres de recommandations, et bien faîtes en! Débrouillez-vous pour obtenir de vos 2 ou 3 derniers employeurs! Rappelez-vous que vous êtes un bébé canadien. Et les employeurs vous le rappeleront! 7- Avoir une téléphone. Achetez un forfait chez Fido ou Rogers pour être joint 24h /24h. Le marché du travail bouge très vite, mon employeur actuel m'a appelé le vendredi à 19h pour commencer lundi 7h. REACTIVITE, ACTION. 8- Rédiger son CV façon canadienne. Rapide a la lecture, une page, descriptif rapide, droit au but. Après les infos administratives (nom, adresse, téléphone), rédigez 3 lignes sur vos perspectives de carrière. 9- Trouver un appartement : l'aventure commence vraiment quand on a son toit. Son nid. Il y a tous les budjets. Plus vous vous éloignez de Vancouver, plus les prix sont abordables. D'où l'intérêt d'avoir une voiture. Ou alors vous devez trouver un endroit pas top loin du Skytrain ou bus station. A vous de voir suivant votre budjet, vos projets (PVT préfèreront la coloc' dans vancouver, les RP pour un appart' a soi...) 10- S'inscrire dans une agence de placement. Rien de réducteur pour les Bac +3, +4...Croyez-moi, très peu de gens trouvent un travail dans sa branche au cours des 6 premiers mois. L'argent diminuant comme neige au soleil, prenez le premier boulot qui vous sera proposé. J'ai emballé de la mozarella, balayé, empacté de la bière et j'en passe! ! Donc patience, des opportunités se présenteront plus tard. Si je devais ajouter quelque chose parmis ces 10 choses à faire : PARLER ANGLAIS TOUT LE TEMPS. Vous n'allez pas vous en sortir sans parler anglais. Donc discutez, tout le temps, informez-vous, questionnez, si vous venez en couple, parlez anglais. Si cela est "Awkward" au début, cela deviendra naturel au bout de 15 jours. Voilà, et à vous de jouer, vous avez toutes les cartes. Si quelqu'un veut en discuter ou ajouter autre chose, YOU ARE MORE THAN WELCOME! (avec l'accent ;-)))
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    evangellion75 a reçu une réaction de Addicttotravel dans Pompier a Vancouver   
    Alors cette fois-ci c'est mon tour

    Apres avoir pris enormement d'informations sur ce site avant de partir a Vancouver, je me dois de raconter mon aventure canadienne.

    Alors petite biographie pour bien comprendre mon projet. Lorsque je depose mon application en 2007, je suis sapeur pompier de paris (2004-2009). je suis aussi sapeur-pompier volontaire jusqu'a mon depart en decembre 2010. Je suis moniteur de secourisme, incendie et d'autres domaines de prevention des risques professionnels. Ma femme est sales manager dans une grande chaine d'hotel international. Nous gagnons plutot bien nos vie mais la tentation de faire cette aventure est plus forte.

    C'est donc environ 3 ans plus tard que je depose mes valises a Vancouver, le 12 janvier 2011. Nous passons les 2 premieres semaines chez des amis. A ce moment la, nous avons 13 000 $ en banque et 1 an devant nous de remboursement de nos credits maison (qui est en location) et appartement (location aussi).

    Nous louons un appartement (vide) a New Westminster et achetons un lit, et un canape. Le reste est de la recup' a droite et a gauche (craigslist, brocante,...). A notre arrivee, nous avons notre vie se resumant a 3 valises ! Nous profitons de quelques jours pour visiter notre nouvelle ville avant de se lancer a la recherche de travail.

    Ma femme trouvera un travail equivalent a celui en France (oui, tres chanceuse et tant mieux), que ce soit salaire et responsabilite du poste. Important de dire qu'elle parle 5 langues dont une maitrise d'anglais. L'integration pour elle s'est faite rapidement.

    Mon projet est plus complexe. Je veux integrer le departement d'incendie et de secours de Vancouver. Avant de partir, j'avais pris les informations sur les pre-requis. Il faut donc etre titulaire de l'OFA III (Occupational First Aid Level 3), une formation de 15 jours (900$ chez St John Ambulance), tres intense et enrichissante que j'obtiens. Je fais traduire mes dilpomes, je suis sur le point d'envoyer ma candidature lorsque je recois un mail des pompiers nous informant que l'OFA III n'est plus suffisant et qu'il faut etre titulaire de l'EMR (Emergency Medical Responder), un cours accelere d'1 semaine 1/2 (500$ chez JIBC) qui est la suite de l'OFA III avec quelques ajouts un brin plus techniques. J'obtiens le diplome avec quelques sueurs froides...Avant d'envoyer ma candidature, il me reste 1 mois a ce moment la, je passe une formation de pompier forestier (200$) dans l'Est de la British Columbia (Nelson), cette formation faisant suite a un entretien d'embauche passe quelques jours plus tot sur New West avec le manager de la compagnie a qui j'avais envoye une application d'embauche. Je deviens donc Wildfire fighter pendant l'ete 2011.

    Je dois qd meme rappeler que mon anglais est courant, mais loin du niveau acceptable pour les canadiens.Nous avons aussi achtete une voiture pour 1700$ (1 semaine apres notre arrivee chez un revendeur) qui nous depanne toujours. Les distances sont tellement grandes et les moyens de transports pas super.

    Revenons au concours. J'envois donc mon application et 2 semaines plus tard, je suis selectione par le departement pour les tests ecrits. Le jour de l'ecrit, je me presente avec 299 autres potentiels pompiers (3 jours de test donc 900 candidats...), passe le test (ressemble au concours pro francais), et fier de moi, attend avec impatience la convocation pour les epreuves physiques. Je rafaits le test chez moi. Resulat : 93%. 2 semaines plus tard, pas de nouvelle. La date approche. Ca sera sans moi.

    A ce moment je suis degoute, enerve, frustre que l'on ne me donne pas ma chance. Avec le recule, je sais que ce projet etait bien trop premature. J'etais encore trop faible psychologiquement pour affronter les echeances a venir, que mon anglais etait tres loin du niveau pour de telles responsabilites.

    Pas le temps de gamberger car notre argent se reduit considerablement. Je trouve un job en tant que first aid sur les sites de construction grace a la formation OFA III. Le travail est de promulguer les premiers soins aux ouvriers. Le reste du temps, mon boss me donne qq travaux (balai, travaux mineurs). Parfait pour travailler l'anglais.

    J'occupe ce poste quelques mois, et j'envoie mon CV dans plusieurs entreprises de first aid situees dans le nord de la Colombie Britanique et qui travaillent dans le domaine petroliers (Oilfield, pipieline). Une de ces entreprises me contactent et une semaine plus tard, me voila "medic" dans les champs de petrole, au milieu de nulle part, par -30 degres, loin de ma famille. Je gagne 6000$ par mois a regarder des films et manger dans mon pick up. Malgre ce bon salaire et 4 mois presque d'affiles, je decides de ne pas retourner la bas, le manque de ma femme se faisant trop pesant.

    En rentrant a Vancouver, je recontacte mon entreprise de first aid avec qui j'avais travaille avant de partir pour le grand nord. Ils me donnent du travail par ci, par la. Je depose mon CV dans une autre agence, qui a l'air plus importante. 15 jours plus tard, ils me contactent pour un poste a plein temps situe 3 pates de maison de mon appartement ! Comme quoi, la roue tourne...

    Je deviens donc first aid et commence mon premier jour qui se deroule plutot bien. 3 semaines plus tard, la compagnie qui construit le batiment me propose de m'employer.

    Aujourd'hui, je suis Safety Officer. Je gagne mieux qu'en France (avec en plus de grosses possibilites d'avancement) et profite plus de mon temps libre. Ma femme a change de travail et sevit dans une chaine d'hotel de renommee internationale (Hilton).

    En un peu moins d'1 et demi, voila ou nous en sommes. Avec de la chance (certainement) mais surtout avec une capacite d'adaptation formidable.Ceci fera d'ailleurs l'objet d'autres postes (ben oui, j'ai dis que javais plus de temps libre...).

    J'ai vraiment condense cette anne et demi mais si vous avez des questions ou plus de details sur mon parcours, je me ferai un plaisir (dans la limite de mes possibilites !!) d'y repondre.

    David
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