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naomi

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  1. J'aime
    naomi a réagi à LuciDe dans 4 ans et demi à Montréal: je vous dis tout (ce qui me passe par la tête)   
    Quand nous préparions notre départ de France, j’étais tellement contente de trouver sur ce site des bilans de personnes ayant immigré que je me dis que c’est à mon tour d’en publier un. En espérant qu’il donne quelques clés à des personnes qui souhaiteraient tenter l’aventure.
     
    Il y a tellement de sujets que je voulais aborder, que je vous ai fait des catégories, pour que vous puissiez lire directement les bouts qui vous intéressent :D
     
     
    Les conditions de départ (un peu de contexte)
    C’était en 2017, l’année de mes 32 ans et des 37 de mon compagnon. Nous avons immigré en couple (conjoints de fait). À son troisième passage au Forum emploi Québec (tous les 6 mois à Paris), il a décroché une offre d’emploi et le visa fermé qui allait avec. J’ai bénéficié d’un visa ouvert de conjointe. Nous sommes partis avec l’intention de rester aussi longtemps que possible, en ayant mis nos meubles, livres et vinyles dans un container.
     
    L’arrivée (Montréal, ciel gris de novembre)
    Nous avions loué une chambre sur AirBnB pendant une semaine, dans un quartier de Montréal qui nous semblait sympa. Nous avons consacré ces 7 jours à trouver un appartement dans les parages et cela a fonctionné !
    On a passé quelques jours dans un appartement vide à dormir sur des matelas gonflables avec un carton renversé en guise de table, on a racheté une foule de choses pour s’équiper et ce qu’on avait apporté de France est arrivé en janvier.
    Nous louons toujours au même endroit aujourd’hui. Nous aimons notre appartement et notre quartier :)
     
    Les formalités administratives (le dédale)
    Nous avons eu de la chance de ce côté-là. Comme déjà dit, nous sommes venus avec des visas temporaires, et tout s’est enchainé avec assez de fluidité jusqu’à la résidence permanente. Je dis cela avec du recul, mais sur le coup ça demande du courage, de la patience et de la rigueur. Tout est long et compliqué, même dans une situation simple comme la nôtre ! Ça a beaucoup occupé notre esprit et nos soirées jusqu’à ce que nous obtenions la fameuse RP, au bout de 3 ans. À notre époque on parlait déjà de délais qui rallongeaient, et de ce que j’entends, ça n’a fait qu’empirer ces dernières années, surtout au Québec.
    On a réussi à s’en sortir avec la RAMQ, et nous avons même fini par obtenir un médecin de famille après deux ans environ.
    Le plus simple a été indéniablement d’obtenir un permis de conduire québécois, quand on en a un français, ça va tout seul !
    Les impôts restent un exercice pénible, mais on finit par comprendre, puisqu’il faut le répéter chaque année…
     
    Le climat (parlons-en)
    Au bout de cinq hivers, dont le premier dès notre arrivée et les deux derniers en pandémie, je commence à comprendre les personnes immigrées de longue date qui disent "on ne s’habitue jamais vraiment”. En fait, je crois que même les Québécois et Québécoises ne s’habituent pas vraiment. Quand arrive la fin de l’hiver, on est lessivé. Et je pense que c’est vrai pour la majorité des gens. Le froid, on fait avec ; la neige, c’est beau ; le fait que c’est long, on apprend à le voir autrement si on prend ça sous l’angle des six saisons, comme dans la tradition autochtone… Mais il n’empêche que tout cela mis ensemble, c’est contraignant (il faut s’équiper pour lutter contre le froid, la neige rend les déplacements difficiles...) et donc fatigant. C’est toute une logistique différente pendant presque la moitié de l’année, et si, comme moi, on n’est pas une grande assidue des sports d’hiver ou légèrement paresseuse, on finit immanquablement par passer trop de temps à l’intérieur, et donc à déprimer un peu… (J’écris au début de mai, c’est tout juste le printemps, je suis encore dans cette phase où je suis un peu déprimée. Si c’était les neiges de décembre, je vous dirais que c’est merveilleux, car je vais bientôt pouvoir aller faire du patin sur l’étang à côté de chez moi !)
    Quand l’été est là et que la végétation explose (quelle surprise la première année, nous qui étions arrivés après la chute des dernières feuilles !), c’est fantastique. Même s’il se met vite à faire trop chaud. Les canicules à Montréal sont de plus en plus fréquentes et peuvent être très pénibles. (Mes principes écologiques ont fini par lâcher quand il a fallu que je télétravaille, et accepter d’allumer la clim s’est avéré un réel soulagement !) Heureusement, il y a des piscines gratuites et des jeux d’eau partout en ville, et des lacs aux alentours.
    Malgré les contraintes, il y a un certain plaisir à vivre des conditions météorologiques contrastées. Cela donne une conscience vive du cycle des saisons.
     
    L’économie, le monde du travail
    L’économie est très libérale, avec tous les avantages et les inconvénients que cela comporte. Dans le contexte actuel de pénurie de main-d’œuvre (très différent de la France, donc), c’est plutôt à l’avantage des salariés. Personnellement, j’ai facilement trouvé du travail une fois sur place, bien plus rapidement que je l’espérais. Et notre niveau de vie a clairement augmenté par rapport à lorsque nous vivions en France. Je dirais que c’est dû à notre parcours chanceux (mon conjoint travaille dans le web ; j’ai eu d’excellentes relations avec mon premier boss, ce qui m’a fait de solides références pour la suite) et à l’ouverture aux profils atypiques d’ici (mon compagnon est un autodidacte, il n’a pas le bac ; moi j’exerce un métier qui n’a rien à voir avec ma formation initiale).
     
    La santé
    Ce n’est pas affreux, mais ce n’est pas simple non plus. S’il vous arrive une urgence grave (mettons une péricardite, comme c’est arrivé à mon compagnon), vous êtes pris en charge rapidement (à Montréal, du moins). Mais il y a clairement un manque d’effectif médical.
    Obtenir un rendez-vous pour quelque chose de bénin, mais qu’on aimerait faire soigner avant que ça dégénère peut être extrêmement long ou compliqué quand on n’a pas de médecin de famille, comme c’est le cas pour la majorité des gens (la plupart sont en attente).
    Je n’ai pas d’enfant et pas besoin de suivi régulier (à part un frottis et un changement de stérilet toutes les x années), donc je m’en sors bien. Mais je pense que ça peut être un enjeu. À moins d’être riche et se payer des soins en clinique privée.
     
    La vie en société (la partie la plus subjective, où je fais des comparaisons douteuses avec la France… J’assume: de toute façon tout ce texte n’est que ma vision très partielle des choses !
    Les gens sont courtois et ont généralement un bon sens du service dans les commerces ou les administrations. C’est très agréable. Au petit jeu des comparaisons avec la France, je leur donne le point sans hésiter. Et en tant que femme, je trouve clairement la société ici moins sexiste que la France. Je le souligne parce que j’ai été sincèrement et agréablement surprise de le constater. Je ne m’attendais pas à ce que ça ait tant d’importance pour moi. Et pourtant j’ai la sensation d’avoir posé un poids en arrivant ici. D’être vue comme une personne avant tout, peu importe si je suis un homme ou une femme. Et j’ai l’impression que de manière générale, la société est plus inclusive ici qu’en France. Le fameux “vivre et laisser vivre” je le ressens dans les rapports entre inconnus ou presque (voisins, commerçants, personnes qu’on croise occasionnellement). À Montréal du moins. Je ne sais pas pour les régions.
    Ce n’est pas le paradis non plus. Il y en a du sexisme, du racisme (beaucoup envers les autochtones, même si ça change progressivement), du rejet des différences et des inégalités sociales. C’est une société imparfaite, avec des humains imparfaits, qui ont une culture différente de la mienne.
     
    Les amitiés
    Difficile, quand on arrive adulte dans un nouvel endroit, de créer des liens forts avec des personnes qui sont là depuis longtemps et ne sont pas, comme vous, en recherche d’amitié.
    Difficile de créer des liens spontanés avec des personnes qui n’ont pas les mêmes codes culturels que vous. (Parler la même langue ne signifie pas partager les mêmes codes culturels.)
    Difficile de créer des liens avec des personnes qui n’ont pas une expérience de vie similaire à la vôtre. (Et changer de pays c’est toute une expérience de vie.)
    Si on combine ces trois facteurs, ça rend extrêmement difficile de lier des amitiés avec des Québécois ou des Québécoises. Ça ne veut pas dire impossible. Mais ça ne se fait pas facilement.
    Et je prends conscience que les personnes qui composent mon cercle social aujourd’hui sont très majoritairement européennes, ou pour le moins immigrées (on a au moins en commun l’expérience de l’immigration et la volonté de rencontrer des gens). Mes amis les plus proches sont en France. (À 6000 km donc, merci Internet !)
     
    L’immigration en couple (non marié, sans enfant)
    On a tenu ! À bout de bras par moment. La pandémie n’a pas aidé. On tient toujours. J’ai parfois eu l’impression que c’était à double tranchant de partir a deux. Cela apporte du soutien, mais peut aussi amener à trop s’appuyer l’un sur l’autre. Et changer de contexte peut révéler des facettes de nous-mêmes que nous ignorons. Je dirais que c’est un excellent test pour la solidité du couple !
     
    Mon impression dans tout ça
    Ça a été difficile. Mais je ne regrette rien et je n’ai pas envie de retourner vivre en France. Même si j’ai vécu un déracinement. Même si je pense qu’il faut être un peu inconsciente de tout ce que ça représente pour se lancer là-dedans. L’immigration est une expérience incroyable, que je ne regrette pas de vivre. Une part de moi sera toujours de l’autre côté de l’océan, quel que soit le côté où je me trouve.
     
  2. J'aime
    naomi a réagi à eden05 dans Bilan 12.5 ans au Quebec ... une éternité , lol.   
    Allo tout le Monde,
     
    Mon dernier post sur mon bilan daté de 2016, voici une mise à jour par rapport à ce que j'avais écrit pour nos 5.5 ans et maintenant.
     
    Voilà le post que j’ai mis en ligne pour nos 5.5 ans au Quebec.
    Ou en sommes nous 7 ans plus tard soit pour nos 12.5 ans sur le sol quebecois.
     
     
    Posté(e) 2 février 2016
    Bonjour,
     
    cela fait longtemps que je lis ce forum. Interressant et je voudrais vous faire part de mon ,de notre experience.
    Nous sommes arrivés au Quebec, en juillet 2010: moi, mon conjoint ,ma fille de 8 mois et mon ventre rond...LOL
    On a toujours voulu immigrer, on s'était bien choisi pour cela! LOL On a fait 3 voyages de prospection: juin 2006, fevrier 2007 et aout 2008.
    Notre projet a été murement refléchi. Nos familles étaient préparées à l'éventualité.
    Puis nous avons entamés les procédures ,je vous laisse le blabla ,mais on a eu des sueurs froides car je suis tombé enceinte apres avoir recu nos csq et envoyer le dossier du fédéral ....mais je vais vous epargner.
     
    Donc maintenant 5 ans 1/2 que nous sommes là. Bilan positif pour nous. Toujours positif, sinon je ne vous en parlerai pas ! ^^
     
    Amis: 0 ,on ne peut compter que sur soi meme, mais cela ne nous dérange pas outre mesure. Je sais que certaines personnes ont du mal avec cela, vivre sans amis. 12.5 ans après le même constat, on a beaucoup de connaissances mais pas vraiment de vrais amis. Le seul vrai ami que nous avons ici est un immigrant comme nous qui vient de Jordanie. On est très sociable mais difficile de trouver des personnes avec les mêmes gouts/passions que soit. Quand trouvés ,la distance n'aide pas . Nous habitons en ''campagne'' mais travaillons à la ville. On va dire qu'avec le train train quotidien, notre planning est assez chargé avec les enfants.
     
    Travail: On est bien payé pour ce que l'on fait mais les taches sont differentes tirées plutot vers le bas (du moins en électronique: un technicien electronique correspond plus à un assembleur en France par ex)  On a changé plusieurs fois, on va dire que la plupart de nos collègues québécois quittent leur job pour trouver meilleur , on s’est habitué à ca et on fait un peu pareil. Il n’y a pas de problème pour trouver un job  en général. On n’a plus de probleme pour faire nos preuves , on a assez d’expérience maintenant ici.
     
    Anglais: si vous parlez anglais vous aurez un meilleur emploi (c'Est ce qui nous manque pour postuler à des postes dont les taches correspondent à celles que l'on avait en France) Toujours vrai, l’anglais est un point vraiment important pour avoir un bon job . Je suis plus à l’aise en anglais grâce aux cours que je suis depuis 2 ans .
     
    Santé: On n'a pas eu trop de pb à ce niveau la`.On habite une petite ville et on a acces à un medecin et à un hopital. Par contre il ne faut pas avoir quelque chose qui sort de l'ordinaire car c'est la cata (c'Est ce que je trouve) Malheureusement ca a empiré depuis. Le medecin que l’on avait ne fait plus que 2 demi journée par semaine de consultation et impossible de l’avoir au tel. Il faut prendre rendez vous 1 mois avant pour l’avoir le mois prochain et pour téléphoner c’est juste un jour et pendant 1h. Les cliniques sans rendez vous ne répondent pas et la seule qu''on a utilisé ne le fait plus. Donc si besoin , il n'y a juste que l’hopital de dispo mais là encore, c’est très difficile de se faire soigner correctement.
     
    Education: On trouve que l'apprentissage se fait assez tard: ecriture, lecture (ma fille est en maternelle 5 ans) ET SURTOUT  c'est une chose à laquelle on avait pas pensé mais qui me rend furieuse c'est le niveau de francais. Des fautes à tout bout de champs: meme les educatrices qui s'occupent des enfants de 1 an à 5 ans font des fautes inadmissibles! 
    Par ex: je m'en vas, toujours des e à la fin de tout et fait meme s:il ne faut pas en mettre: j'ai faite toute,.. ca me herisse le poil et encore plus depuis que ma fille va à l'école. Je dis toujours quand ils ont un cours c'est cours de francais pas de québécois. Je ne me rappelle pas à l'école parler en argot ou autre.Lol vous devez rire en me lisant! Mais comme je dis on avait pas du tout penser à cela. mais on est francais et je pense que c'est pour cela! La langue est différente, elle a son charme . Beaucoup de mots viennent du vieux francais , mots qui ont disparu en France mais toujours utilisés ici. À l’école mes enfants s’ennuient beaucoup. Ma fille va passer au secondaire ( nouvelle étape pour elle et pour nous) dans un classe enrichie, elle en a réellement besoin car elle a un besoin d’apprendre énorme.  Il faut s’habituer à ce nouveau système educatif ,très différent. Il faut défaire ce qu’on sait et réapprendre la bonne façon de voir le système. 
    Mais ce que j'aime c'est apprendre de nouveaux mots quebecois par ma fille :abriller,les petites expressions c'Est tellement beau... Maintenant on est habitué et cela fait parti de nous maintenant. Parfois je ne suis même plus capable de me rapeller comment je nommais telle ou telle chose .lol . Et puis je fais bien rire mes collègues quand je leur dis le vrai nom en francais car beaucoup de mots utilisés sont anglicisés: shrink = gaine thermoretractable, ca ca fait toujours rire,  céduler , et pleins d'autres qui font maintenant parti de notre vocabulaire. Il faut s'adapter ! ^^ Et dans l'autre sens c'est pareil week-end devient fin de semaine ; caddie devient panier ; papier sulfurisé devient papier parchemin .... Parfois un mot provencal traverse mes levres,  on me regarde de biais et quand tu expliques, les gens sont contents d'avoir appris un mot. Et puis je ne peux pas renier d'ou je viens, mes croyances, mes us mes coutumes en un claquement de doigts. On a tous notre bagage , on ne peut pas tourner la page.
     
    A part cela tout va bien.
    Tout va très très bien, on a fait notre nid ici. On est nouvellement Canadien et fiers de l’être. Une nouvelle étape franchie.
     
    Énormément de choses se sont passées , on a pris le rythme de notre nouvelle vie. On se sent parfaitement intégré. Les gens évoluent ,les mentalités évoluent dans tous les pays, il faut faire preuve d’adaptation, trouver sa place dans ce Monde. Nous l’avons trouvé ici. Je me rappelle mon premier sentiment quand j’ai mis les pieds sur le sol québécois la premiere fois en 2006, le sentiment que je faisais partie du Quebec ,du Canada, que ma place était ici et nulle part ailleurs. Un sentiment fort que j’ai éprouvé et j’ai été soulagée quand nous avons enfin posé nos valises ici en 2010. On a parcouru du chemin , nous qui étions arrivés avec seulement 7 sacs de sport, 1 lit pliant de bébé, une poussette et un tapis d’eveil. On est reparti de zéro, en quittant nos jobs, nos possessions et notre famille .
    Si ca serait à refaire, nous le referions sans hésiter une seule seconde !
    Notre vie est ici et nulle part ailleurs.
     
    Je rajouterai : toute immigration est différente selon les individus, on ne peut pas se comparer les uns les autres. On est tous différents dans nos choix ,dans nos buts.
    Faites votre propre expérience, vivez vos choix selon vous et non selon les autres.
     
    Merci de m'avoir lu
     
    Stéphanie
  3. Haha
    naomi a réagi à Equinox dans Le Français Québécois   
    Mouais, du coup, m’en vais rester québécois….le vocabulaire est bien plus riche ???
  4. Haha
  5. Haha
  6. Haha
    naomi a réagi à crazy_marty dans La Maison de la Poutine en France reçoit des insultes....   
    Y'a des gens intelligents sur cette planète quand même ...
  7. J'aime
    naomi a réagi à Wonderchoup dans Nouveau-Brunswick   
    oui ça coute un bras... nous aussi on a payé 6000 dollars et on avait la chance d'avoir 60% pris en charge par l'employeur de Monsieur à l'époque. Pour ce prix là tu as un traitement incroyable avec, si tu veux, un limage du haut des dents et alignement jusqu'au bout des  racines… ils font le travail à fond et c'est garanti à vie.. ils te fournissent les gouttières tous les ans et t'installent un fil invisible pour que ça ne bouge pas en arrière des dents.
    Pour ma 2eme fille, je n'ai aucune prise en charge par ma mutuelle… on travaille tous les 2 pour la province et c'est pas couvert du tout par la Blue Cross ?
    Bon, j'ai démissionné de mon poste et je compte bien prendre la plus haute option pour ma prochaine mutuelle dès Lundi pour payer un sourire de rêve à cette jeune demoiselle  Non mais !!!
     
     
  8. J'aime
    naomi a reçu une réaction de aurelflo dans Nouveau-Brunswick   
    Bonjour,
     
    Ici, ce que vous appelez des bagues se nomme des broches dentaires (dental braces en anglais).
    Pour la prise en charge, tout dépend des assurances fournies par l'employeur.
    Un de nos enfants a en eu et le coût total était d'environ 6000 $ (y compris des suivis pendant plusieurs années).
    Nous avions eu un remboursement de 50 % des factures à concurrence d'un montant maximum de 2000 $ si mes souvenirs sont bons.
  9. J'aime
    naomi a reçu une réaction de YAVEN55 dans Nouveau-Brunswick   
    Bonjour,
     
    Ici, la majorité des gens utilisent leurs cartes de crédit ou débit pour faire leurs paiements. Même pour les petites sommes.
  10. J'aime
    naomi a reçu une réaction de YAVEN55 dans Nouveau-Brunswick   
    Effectivement, 
     
    Le pays fonctionne sur un modèle Anglo-saxon. Les taux d’intérêts avec semble-t-il.
    Par contre, les banques sont moins frileuses à prêter qu'en France alors que les taux y sont plus bas.
    J'ai d'ailleurs bien l'impression que les canadiens ont une façon de penser et de faire assez proche des Britanniques.
  11. J'aime
    naomi a reçu une réaction de YAVEN55 dans Nouveau-Brunswick   
    Oui, 
     
    À 2 % près.
  12. J'aime
    naomi a reçu une réaction de YAVEN55 dans Nouveau-Brunswick   
    Pour comparer avec les taux d'ici.

  13. J'aime
    naomi a reçu une réaction de YAVEN55 dans Nouveau-Brunswick   
    Exact.
     
    Ici, les gens n'achètent que rarement une maison pour la vie. En fonction de leurs besoins ou envies, ils revendent et achètent ce qu'ils désirent. C'est un peu du consommable.
    Vous remarquerez que les taux d'intérêt sont plus élevés qu'en France ou Belgique et peuvent être fermés maximum 10 ans. Et le taux à 10 ans n'est pas très intéressant par rapport au taux de 5 ans.
    Certains prennent des taux ouverts (taux plus bas et frais de rachat de crédit minime généralement 3 mois d'intérêts) ou des taux fermés, plus sécurisants mais les frais de rachat avant échéance peuvent être très élevés. Attention de bien poser la question.
     
    Le marché des maisons à vendre est très important mais pas très dynamique. Donc, ne foncez pas et comparez les autres maisons.
    Attention aux vieux panneaux électriques avec des ampoules ou qui comportent des fils d'aluminium. C'est à la charge de l'acheteur de remettre cela aux normes. S'il faut recâbler toute la maison, cela peut coûter cher. 
     
    Par exemple : 
     
    Vous faites un prêt sur 20 ou 25 ans renouvelable tous les 5 ans. Quelques mois avant l'échéance, vous pouvez aller voir d'autres banques ou courtiers hypothécaires pour comparer les taux et changer en fonction pour la date d'échéance sans pénalités financières ( À vérifier pour la procédure exacte).
     
    Attention à la taxe annuelle de la maison qui peut être assez élevée. 
    J'ai également remarqué que les gens qui achètent ici, se focalisent bien souvent sur la cuisine. Dons si votre cuisine est d'un vieux style, ils tenteront de faire baisser le prix.
     
    Généralement, lorsque vous faites une pré-approbation de crédit, vous avez la réponse dans les 2 ou 3 jours.
    N'hésitez pas à consulter les courtiers hypothécaires et pas seulement les banques. Vous pourrez faire jouer la concurrence.
    Lorsque vous faites une demande, ils vont vérifier votre historique de crédit et bien entendu vos revenus et épargne.
     
    En fonction de cela, vous aurez une idée de quel prix vous êtes disposés à mettre pour votre maison.
     
    Il y a également l'assurance de la SCHL à prendre en compte si vous donnez moins de 20 % d'apport sur la maison.
     
    Finalement, si vous décidiez de revendre votre maison à un moment donné, si vous passez par un agent immobilier, sa commission est de 5 % et sort de votre poche.
     
     
    Ronald (Mari de Naomi)
     
     
     
  14. J'aime
    naomi a reçu une réaction de YAVEN55 dans Nouveau-Brunswick   
    Bonsoir,
     
    En fait, je pense que c'est le système français qui est compliqué. 
    De la première (niveau le plus bas) à la sixième, ils sont en primaire et de la septième à la douzième, ils sont en secondaire.
     

  15. J'aime
    naomi a reçu une réaction de YAVEN55 dans Nouveau-Brunswick   
    Bonsoir,
     
    Nous avions également un conteneur partagé car nous n'avions que 6 mètres cubes. Par contre, c'est peut-être le genre de choses à clarifier pour les prochains qui enverront leurs affaires car il est possible qu'il existe un tas de formules sans que nous le sachions et que les services offerts divergent d'une société à l'autre. Il faut demander du porte à porte (Door to Door) pour éviter ce genre de désagréments et demander d'inclure le dédouanement par la société lors de vos devis.
  16. J'aime
    naomi a reçu une réaction de YAVEN55 dans Nouveau-Brunswick   
    Effectivement, les courtiers immobiliers travaillent aussi les soirées et fin de semaines. Il suffit de trouver un temps disponible qui convient à tout le monde.
    Je peux vous recommander notre ancienne agente de Dieppe. Très gentille et super professionnelle.
     
    xxxxxxxxx
     

  17. J'aime
    naomi a reçu une réaction de YAVEN55 dans Nouveau-Brunswick   
    Bonsoir,
     
    Je ne sais pas si cela dépend du port d'arrivée, mais dans notre cas, nos affaires étaient arrivées par Montréal et direction Winnipeg par camion et c'est la société Gallieni qui s'était chargée du dédouanement. Nous étions déjà à Winnipeg et il n'a jamais été question de se rendre au port de Montréal.
  18. J'aime
    naomi a reçu une réaction de YAVEN55 dans Nouveau-Brunswick   
    Que voulez-vous dire par proprement ?
    Le Québec a son propre mode de sélection et a imposé des quotas. Il faut respecter ce mode de sélection.
    Préféreriez-vous qu'il n'y ait aucun quota et qu'ensuite, les gens se plaignent qu'ils ne trouvent pas de boulot ou qu'il est impossible de trouver un logement à prix décent, etc...
    Je pense qu'une immigration maîtrisée est souhaitable. 
  19. J'aime
    naomi a reçu une réaction de YAVEN55 dans Nouveau-Brunswick   
    Bonjour,
     
    Les "problèmes actuels" sur ce fil viennent principalement de demandes de gens qui veulent venir au Canada. Pas spécialement au NB mais cherche une façon de venir au Canada.
    Alors comme ils n'ont pas de projet concret, ils cherchent des informations en fonction des délais qui s'allongent d'une province à l'autre sans vraiment s'impliquer sur le processus car la finalité c'est d'avoir le visa.
    Et en plus de cela, le phénomène du " tout, tout de suite " ne donne pas envie à aider ces personnes alors que les informations sont présentes dans les pages du fil qui effectivement devient indigeste avec le temps. Cependant vu la longueur de la procédure, ils auraient largement le temps de consulter les pages et d'avoir déjà de nombreuses réponses à leurs futures questions. L'idée de la foire aux questions est très bonne. Et comme vous le savez certainement, l'afflux soudain et bien entendu lié au fait qu'il existe des quotas au Québec et que la procédure régulière du Manitoba est actuellement suspendue pour pouvoir rattraper le retard dans les dossiers.
    Donc, les gens se retournent ici. Il est probablement de même pour la procédure en Saskatchewan mais n'ayant aucun fil actif à ce sujet, on ne s'en rend probablement pas compte.
  20. J'aime
    naomi a reçu une réaction de YAVEN55 dans Nouveau-Brunswick   
    Bonsoir,
     
    À ma connaissance, dès lors que vous avez reçu le visa fédéral et que vous avez votre carte de résident permanent en main, il n'est pas nécessaire d'avoir un CSQ pour s'établir au Québec ou d'ailleurs dans n'importe quelle province ou territoire du Canada. 
  21. J'aime
    naomi a reçu une réaction de YAVEN55 dans Nouveau-Brunswick   
    Exact, 
     
    Il y a des façons de faire qui fonctionnent en France, qui ne fonctionnent pas au Canada et qui sont même plutôt mal vues.
  22. J'aime
    naomi a réagi à PowerRanger dans Québec couvre-feu et rassemblements interdits pour le nouvel an   
    Regarde juste les informations et les commentaires de tous les gouvernements de tous les pays. Les gens critiquent, veulent du changement. Mais quand il y a des élections, il n'y a pas de changement. Pourquoi? Car ceux qui critiquent sont une minorité bruyante, mais ne sont pas représentatif. Et surtout, quel gouvernement ferait mieux? Aucun, car il n'y a pas de recette.

    Envoyé de mon SM-G975W en utilisant application mobile Immigrer.com

  23. J'aime
    naomi a réagi à chichi73 dans Le plus beau cadeau de Noel, 3 ans et demi après notre arrivée   
    Il y a bien longtemps que je n'ai pas posté mais je voulais partager la bonne nouvelle et dire à beaucoup d'entre vous de garder espoir.
    Après 3 ans et demi au Québec, notre résidence permanente a été acceptée le 23 décembre ? Une page se ferme, une nouvelle s'ouvre !! Fini l'épée de Damoclès au-dessus de nos têtes, fini les contraintes du permis de travail fermé pour mon conjoint, fini l'incertitude et la peur de devoir rentrer en France sans en avoir fait le choix.
     
    Désormais, mon conjoint va pouvoir choisir son ou ses employeurs plus librement, même si nous nous sommes toujours débrouillés sans et que nous n'attendons pas après ça il pourra percevoir le chômage (il est paysagiste, autant dire qu'il y a quelques semaines creuses dans l'année), il pourra même monter son entreprise !
    Nos enfants (16 ans) vont avoir un NAS et vont pouvoir travailler (je vais faire quelques économies ?) et surtout fin d'année prochaine ils pourrons s'inscrire au CEGEP sans que l'on ait à passer par la case paperasse. Ouf ! Non pas que ça me gêne, j'ai pris l'habitude, mais il faut avouer que depuis 4 ans, on en a rempli des tonnes de papier ou de dossiers en ligne.
    En 4 ans, l'immigration nous a couté +/- 10 000$ et des heures à monter les dossiers, à chercher les documents (au fond des cartons, à commander auprès de l'administration Française, à faire signer chez le notaire, ...), à s'assurer qu'on remplit comme il faut et que l'on n'oublie rien sans compter la fameuse visite médicale.
    Je ne chiale pas sur le long processus, c'est long mais c'est comme ça. Ça laisse le temps de s'assurer que l'on souhaite rester. Nous avions des "amis" qui sont arrivés en même temps que nous et qui n'ont cessé de critiquer le Québec (les gens sont hypocrites, la bouffe est dégueulasse même le MacDo est dégueu, les jobs sont plates, l'école est nulle, ... et j'en passe). Force est de constater qu'un processus d'immigration n'est pas facile et ne convient pas à tout le monde. Il faut renoncer à ses certitudes. Alors 3 ans et demi pour obtenir la résidence permanente ne me parait pas si délirant même si j'avoue que ces 3 années ont été stressantes, encore plus à cause de la Covid qui nous a empêché de voir nos proches.

    Le plus beau dans tout ça ? Nos enfants ne veulent pas retourner en France sauf pour les vacances. Ils sont bien ici. Ils aiment le système scolaire. Ils ont des amis et groupes de copains. Ils font des activités. Ils trouvent la vie plus simple, moins stressante et ont des projets. Ici, personne à l’école ne leur a dit que tel projet d’étude était impossible. Au contraire ! Notre fille qui veut faire médecine est accompagnée pour réussir son secondaire et pouvoir atteindre son objectif. J’avoue que nous avons fait le choix d’inscrire nos enfants au privé (nous voulions favoriser leur intégration dans une structure à taille humaine avec un accompagnement de proximité mais ce choix à un coût non négligeable). Peut-être que la bienveillance est moins marquée au public.
    La seule chose qui leur manque c’est la famille et les amis français. C’est un sacrifice auquel il faut se préparer avant d’immigrer.
     
    La 1ere année est celle de la Lune de miel : on découvre, on s’émerveille des paysages, des saisons, on passe notre temps à partager des photos ou des tranches de vie.
    La 2eme année est plus difficile : les économies s’amenuisent, les proches manquent, on ne retrouve pas certaines de nos anciennes habitudes qui ont rythmées nos vies d’avant.
    La 3eme année aura été celle de la socialisation et de l’enracinement.
     
    Notre aventure se passe merveilleusement bien, peut-être parce que nous avons fait profil bas dès notre arrivée et que nous ne nous étions pas mis la barre trop haute.
    Nous avions conscience qu’en arrivant ici, il nous fallait repartir à zéro. A notre arrivée, nous avons reculé niveau salaire et les deux premières années ont été difficiles financièrement. Nos jobs étaient plaisants mais « junior ». Nous avons mis nos poings dans nos poches et avons regardé vers l’avenir. Aujourd’hui, nous sommes heureux à la job (mon conjoint a la carte de la CCQ et je viens d’avoir une promotion comme Directrice adjointe dans un grand groupe financier alors que j’y suis entrée comme technicienne) et avons presque doublé nos salaires. Nous avons acheté notre maison. Nous nous sommes fait des amis français ET québécois. Nos enfants viennent de passer une étape importante en  validant leur permis probatoire.
    La vie n’est pas plus verte au Québec mais il vous sera possible d’y mettre de la couleur.

    La prochaine étape pour nous sera la demande de citoyenneté dans 3 ans ??
  24. J'aime
    naomi a réagi à juetben dans Le jour et la nuit en emploi Québec/France   
    Toujours le même problème... La course aux diplômes et nombres d'années d'études!
     
    Quand la filière professionnelle ainsi que technique (BTS) sera enfin valorisée peut être que les jeunes vont se rendre compte qu'il y a du travail!
  25. J'aime
    naomi a réagi à Azarielle dans Pub SFR en France.... avec les cousins du Canada   
    Et pourquoi ne pas prendre de vrais Québécois plutôt que de tenter de faire si maladroitement l’accent?


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