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soulman

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  1. J'aime
    soulman a reçu une réaction de Harry Haller dans L'immigration, un mariage d'amour ou de raison ?   
    non, je ne pense pas. Le parallèle tient surtout au fait que si tout n'est pas rose, si ce n'est pas exactement comme on l'avait espéré, si on doit apprendre à composer avec l'autre, on ne doit pas pour autant penser que c'était une erreur, et qu'on doit comprendre qu'il y aura des hauts et des bas, que ce n'est pas une lune de miel perpétuelle. C'est le but de ce billet, comprendre que ce n'est pas parce qu'on avait pas tout anticipé qu'on doit forcément remettre tout le projet en question. Mais aussi qu'il faut parfois admettre que certains points auront beau être omis, contournés ou repoussés, tôt ou tard, on doit parfois prendre la décision que cette "union" ne pourra que s'envenimer, se gâcher.  
    Pour les PVT, PTT, évidemment je ne comparerais pas ça à un mariage, la situation est temporaire, mais le parallèle reste pertinent. Commencer son projet d'immigration par un contrat court, c'est l'équivalent d'une relation naissante. Si elle se passe parfaitement ce n'est pas forcément garant d'un mariage heureux, et l'inverse est vrai aussi. On peut vivre difficilement un PVT mais réussir son immigration permanente parce que les conditions ne sont pas les mêmes.
  2. J'aime
    soulman a réagi à soudeurbreton dans Charlie Hebdo   
    Sympas ta reflexion, c'est aussi ce que je pense, la liberté d'expression ca se respecte, c'est dur ce qui est arrivé...
  3. J'aime
    soulman a réagi à globe dans Charlie Hebdo   
    des propos cohérents, tolérants, sages et surtout objectifs.
    merci de résumer le fond de ma pensée ainsi que celle de millions d'autres personnes.
  4. J'aime
    soulman a reçu une réaction de immigrer.com dans TDAH quoi?   
    Oui, j'ai 3 fils et j'ai connu ça aussi avec chacun d'eux, ils sont toujours "trop" si ou "pas assez" ça. Le premier était trop rêveur, contemplatif, trop réservé. Sa maîtresse voulait qu'il "se bouge un peu plus", alors que deux ans plus tard elle trouvait le deuxième trop turbulent, trop extraverti, trop tourné vers le fait de faire rire ses camarades. Le troisième quant à lui demande trop d'attention pour son enseignante. Les "spécialistes" ont vu dans ces attitudes une légère tendance à l'autisme, un manque de confiance en soi, une peur du rejet, des troubles d'attention voire de l'hyperactivité. Moi je n'y vois que des enfants, chacun unique, qui sont tous devenus des petits bonhommes parfaitement à l'aise en classe, avec des bons résultats et un parcours propre à chacun. Le rêveur se tourne vers l'artistique et l'écriture, c'est un lecteur insatiable. Sa capacité d'abstraction aurait pu en faire également un bon musicien. L'agité fait du sport, de la plongée et sa joie de vivre n'a d'égal que sa gentillesse naturelle. Je ne le verrais jamais travailler dans un bureau, tous les jours devant un écran, mais il fera sûrement un travail en lien avec le public, avec beaucoup d'interaction. Pour le troisième, il est encore petit, on verra bien. Tout ça pour dire que non, je ne me mets pas la tête dans le sable pour ne pas voir les problèmes, mais des tas de gens essaient de nous convaincre souvent que si notre enfant ne rentre pas dans les cases il a forcément un "problème". On n'a pas tous la même faculté de concentration, la même vitesse de réaction, la même capacité d'abstraction. Quand j'étais enseignant et avant ça éducateur spécialisé j'essayais de trouver pour chaque enfant, chaque jeune, ce qui allait pouvoir l'amener à progresser à son rythme. Évidemment on doit tenir compte de tout ce qui pourrait entraver cette progression et mettre l'enfant dans les meilleures dispositions possibles, mais ce sont des ajustements, pas des facteurs isolants ou punitifs. Beaucoup d'éléments peuvent être des facteurs limitant, la dyslexie par exemple, mais si elle peut représenter un handicap dans certains contextes, elle n'a aucune influence dans d'autres, et l'enfant doit se rendre compte de ça.
  5. J'aime
    soulman a reçu une réaction de Chacha25 dans Pourquoi partir ?   
    Je comprends ton point, Simonin. C'est effectivement l'une des choses que j'aime le plus ici, le fait qu'on nous laisse notre chance, qu'on peut au moins essayer. Que le fait de pouvoir se séparer d'un employé facilement si il ne fait pas l'affaire permet de l'embaucher avec moins de certitudes. Ceci dit, on voit souvent des gens qui repartent parce que ce n'est pas une raison suffisante pour changer de vie et partir au bout du monde.

    Quand ton projet est basé sur une profonde envie de venir au Québec ou au Canada, que tu en rêves, que tu veux te plonger dans cette nouvelle culture, le fait de pouvoir plus facilement trouver du travail devient la "cerise sur le sunday". Mais les écueils restent nombreux, les doutes, l'éloignement, ce n'est pas aussi facile qu'on le pense au départ, et en bout de ligne, si on est venu pour les mauvaises raisons, le déracinement a toutes les chances d'être plus fort que l'attrait d'une nouvelle carrière. Si on vient juste pour un travail, il n'y a pas de raison particulière qui te ferait aimer être là une fois que tu l'auras trouvé.

    Oh, bien sûr, heureusement il y a des coups de foudre, des belles surprises, des immigrants qui viennent pour une "mauvaise raison" à la base et qui finissent par tomber en amour avec le pays. Mais par expérience j'en ai vu beaucoup repartir, c'est toujours triste. Ce qui l'est encore plus c'est d'en voir d'autres rester mais en maudissant tous les jours leur vie, le décalage par rapport à la France. Qui n'ont plus le courage ou les ressources pour refaire le chemin dans l'autre sens.
  6. J'aime
    soulman a reçu une réaction de cruiser dans Pourquoi partir ?   
    Je comprends ton point, Simonin. C'est effectivement l'une des choses que j'aime le plus ici, le fait qu'on nous laisse notre chance, qu'on peut au moins essayer. Que le fait de pouvoir se séparer d'un employé facilement si il ne fait pas l'affaire permet de l'embaucher avec moins de certitudes. Ceci dit, on voit souvent des gens qui repartent parce que ce n'est pas une raison suffisante pour changer de vie et partir au bout du monde.

    Quand ton projet est basé sur une profonde envie de venir au Québec ou au Canada, que tu en rêves, que tu veux te plonger dans cette nouvelle culture, le fait de pouvoir plus facilement trouver du travail devient la "cerise sur le sunday". Mais les écueils restent nombreux, les doutes, l'éloignement, ce n'est pas aussi facile qu'on le pense au départ, et en bout de ligne, si on est venu pour les mauvaises raisons, le déracinement a toutes les chances d'être plus fort que l'attrait d'une nouvelle carrière. Si on vient juste pour un travail, il n'y a pas de raison particulière qui te ferait aimer être là une fois que tu l'auras trouvé.

    Oh, bien sûr, heureusement il y a des coups de foudre, des belles surprises, des immigrants qui viennent pour une "mauvaise raison" à la base et qui finissent par tomber en amour avec le pays. Mais par expérience j'en ai vu beaucoup repartir, c'est toujours triste. Ce qui l'est encore plus c'est d'en voir d'autres rester mais en maudissant tous les jours leur vie, le décalage par rapport à la France. Qui n'ont plus le courage ou les ressources pour refaire le chemin dans l'autre sens.
  7. J'aime
    soulman a reçu une réaction de Aloane dans Un nouveau départ   
    Bonjour Aloane !
    Beau témoignage et beau parcours ! Je me demandais juste, est-ce que c'était une priorité pour toi et ton mari de vous installer dans un endroit calme ? Parce que si tu avais l'opportunité de travailler à Sainte Justine, ton mari aurait pu se trouver une job de game designer à Montreal, le marché est beaucoup plus développé qu'à Chicoutimi. Ton mari travaille chez BlooBuzz ? Je me rappelle de ce studio quand ils s'appelaient encore Wendigo, avant d'être rachetés. Mon studio avait fait quelques coprods avec eux.
  8. J'aime
    soulman a reçu une réaction de immigrer.com dans Festival du Cinéma de Québec   
    Bon bon, en relisant je me rends compte que ça fait très "publicité", mais je vous jure que je ne travaille pas pour le festival C'est juste que j'adore l'ambiance, la magie d'être dans ces salles d'ordinaire réservées à des spectacles et qui là le temps de quelques soirées deviennent des salles de cinéma improvisées. Ça me fait la même chaleureuse impression quand je vais au Festival du Nouveau Cinéma à Montréal, beaucoup de films sont présentés dans des théâtres, c'est magnifique.
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