Aller au contenu

UBRANE

Habitués
  • Compteur de contenus

    1 255
  • Inscription

  • Dernière visite

Messages posté(e)s par UBRANE

  1. Selon une récente étude de Transparency International publiée cette semaine, le Canada figure à la 9e place des pays les moins corrompus au monde.

     

    Le Danemark arrive en première position pour une deuxième année consécutive, avec 91 points sur une possibilité de 100. La Corée du Nord et la Somalie ferment toujours la marche avec un maigre 8 points.

     

    Le classement découle de l'opinion d'experts quant à la corruption du secteur public. Il analyse une multitude de facteurs - notamment les punitions infligées (ou non) aux dirigeants gouvernementaux reconnus coupables de corruption, la perception de la prévalence de la corruption et la réponse des institutions publiques aux besoins des citoyens.

     

    Le rapport complet : http://www.transparency.org/news/feature/corruption_perceptions_index_2016

    Et en français sur CBC - Radio Canada : http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/761937/canada-corruption-transparency-international

     

    Screen-Shot-2017-01-27-at-4.30.33-PM-102

  2. La compagnie Demographia vient de publier son rapport annuel sur le coût mondial de l'immobilier.

     

    Selon ce 13th Demographia International Housing Affordability Survey, Vancouver a un ratio de 11.8, ce qui signifie que le prix moyen de l'immobilier est 11.8 fois plus cher que le revenu familial moyen (avec un prix immobilier moyen de $830,100 pour un revenu familial moyen de $70,500). Plus simplement, Vancouver est ainsi la 3e ville la moins abordable au monde si l'on considère ce rapport prix immobilier/revenu familial.

     

    Toujours au Canada, on retrouve aussi Toronto à la 13e place des villes les moins abordables au monde avec un ratio de 7.7 (prix immobilier moyen de $615,800 pour un revenu familial moyen de $79,700).


    Et en tête de liste, ville la plus chère, Hong Kong avec un ratio de 18.1.

     

    Pour faire cette étude, Demographia s'est basé sur 406 villes à travers le monde.

     

    Le Top 15 des marchés immobiliers les moins abordables :
    1. Hong Kong
    2. Sydney
    3. Vancouver
    4. Auckland
    5. San Jose
    6. Melbourne
    7. Honolulu
    8. Los Angeles
    9. San Francisco
    10. Bournemouth & Dorset
    11. San Diego
    12. London (Greater London Authority) 
    13. Toronto
    14. Plymouth & Devon
    15. London Exurbs (E & SE England)

     

    source : https://www.thestar.com/business/2017/01/23/vancouver-third-most-expensive-in-world-for-housing-toronto-13th-study.html

     

    rapport complet (pdf) : http://www.demographia.com/dhi.pdf

     

    8cbd1e1650618b65001b5aab7e9a4a02.jpg

  3. Journal de Montréal du 13 janvier 2017 :

    http://www.journaldemontreal.com/2017/01/13/le-deuxieme-plus-impose-au-monde

     

     

    Citation

     

    Le Québec se classe tout juste derrière le Danemark, selon le Bilan de la fiscalité 2017

     

    Boite-Postale-Revenu-Quebec-Impot.jpg

     

    Hormis le Danemark, le Québec est l’endroit au monde qui utilise le plus l’impôt sur le revenu pour garnir ses coffres. On peut parler d’une véritable dépendance, dit Luc Godbout, titulaire de la Chaire en fiscalité et en finances publiques de l’Université Sherbrooke.


    La Chaire vient de publier son Bilan de la fiscalité au Québec, édition 2017.


    «Avec cette deuxième place mondiale, on peut dire que le Québec a vraiment tendance à surutiliser l’impôt sur le revenu en proportion de son PIB», dit Luc Godbout. Cependant, si on prend l’ensemble des taxes et impôts que payent les Québécois (incluant les taxes à la consommation, foncières, scolaires, et les cotisations prélevées par divers régimes sociaux) le Québec baisse de rang dans le palmarès: «La province a un résultat élevé, 37,6 %, mais elle se situe au onzième rang, sur 35 pays, lorsqu’on prend le poids de tous les prélèvements», dit Luc Godbout.

     

    Moins de taxes


    La moyenne des pays de l’OCDE est de 34,3 % et celle du Canada sans le Québec, de 29,7 %. Le pays le moins taxé et imposé est le Mexique, à 17,4 %, et le plus, le Danemark, à 46,6 %. Nos voisins américains ont un taux de 26,4 %.


    À près de 15 %, les taxes à la consommation sont en effet moins élevées au Québec que dans bien des pays européens. «Le Québec est au neuvième rang des endroits où cette taxe est la plus faible. On est donc parmi ceux qui l’utilisent le moins. À cet égard, le Québec se rapproche des pourcentages nord-américains, dit Luc Godbout, alors qu’avec son taux d’imposition, il est dans le camp des Européens.»


    Il y a donc une nette préférence au Québec, mais aussi ailleurs en Amérique du Nord, à préférer le prélèvement sur le revenu plutôt que sur la consommation. «A priori, dit M. Godbout, cela tient davantage compte de la capacité de payer des gens. Mais quand on est deuxième au monde, les plus imposés, ça a peut-être pour effet d’inciter les gens à moins travailler.»


    Revenus modestes


    Même les Québécois aux revenus modestes ont des taux d’imposition supérieurs à ceux des autres provinces canadiennes et des États-Unis. «Le poids de l’impôt est important pour les moins nantis aussi», dit Luc Godbout.


    Et les Québécois ne font pas des salaires exorbitants, loin de là: 75 % d’entre eux déclarent un revenu sous la barre du 50 000 $ annuellement, et plus d’un tiers, moins de 20 000 $. À l’autre bout du spectre, 6 % des contribuables ont déclaré un revenu supérieur à 100 000 $.

     

    POIDS DES IMPÔTS SUR LE REVENU DES PARTICULIERS (EN POURCENTAGE DU PIB)
    1. Danemark   25,4 %
    2. Québec   13,5 % (2014)
    3. Islande   13,3 %
    4. Finlande   13,3 %
    5. Belgique   12,6 %
    * Données pour 2015, sauf indications contraires

     

     

  4. Il faudrait communiquer avec Immigration Canada pour être sûr et avoir une réponse officielle.

     

    Mais bon, j'imagine que le certificat de RP devrait suffire sans forcément avoir besoin d'un AVE. Tu peux aussi toujours faire une demande d'AVE, ça ne mange pas de pain et c'est valable 5 ans. Qui peut le plus peut le moins.

  5. Salut Clemence et bienvenue à Toronto !

    :)

    Ne te tracasse pas de trop pour les formalités bancaires, tu auras largement le temps de l'ouvrir sur place. C'est simple et rapide. Le plus important quand tu le feras est de demander une carte de crédit au plus vite, donc n'hésite pas à négocier et faire le tour des banques (d'où l'intérêt de le faire sur place). Par expérience, je sais que la banque TD est réputée pour être accessible pour les nouveaux arrivants à Toronto.

  6. Le New York Times vient de publier son palmarès 2017 des lieux à visiter dans le monde, avec le Canada en 1ère position.


    Le quotidien présente le pays comme un monde en soi avec ses villes cosmopolites et ses merveilles de la nature encore presque vierges.

     

    À lire et découvrir : http://www.nytimes.com/interactive/2017/travel/places-to-visit.html?_r=0

  7. Oui, c'est vrai : qu'importe comment la RP a été obtenue, elle donne le droit de s'installer et vivre n'importe où au Canada comme n'importe quel citoyen, c'est la loi.
    Mais c'est aussi vrai que tu dois signer une charte t'incitant à rester au Quebec si tu es passé par un certificat de sélection du Quebec : un engagement moral, sans plus de détails à ce sujet et sans temps minimum imposé.

  8. Il y a 11 heures, naomi a dit :

    Bonsoir,

     

    Voici un tableau de correspondance de diplômes.

     

    http://www.consulfrance-quebec.org/Les-correspondances-de-diplomes

     

    Attention, ceci est une comparaison entre le système scolaire français et le système scolaire québécois.

     

    C'est encore différent en Ontario et dans le Canada anglophone, où se dirige justement Luffy.

     

    Voici en détail un tableau comparatif plus complet :

    http://ecolebranchee.com/equivalences/

     

    115249Equivalencesscolaires.jpg

  9. il y a 20 minutes, luffy-chan95 a dit :

     

    par exemple:

    si une entreprise comme Bell canada voudrait me recruter après mon pvt ou l'expiration de mon visa de travail,aurai-je directement ma résidence permanente.

     

     

    Hélas, non. Mais tu seras sur place en attendant d'être admissible, sans compter que la règlementation concernant la résidence permanente change régulièrement (pour le pire ou le meilleur).

  10. Dans ce cas, il va peut-être falloir envisager un visa temporaire, comme un PVT ou mieux un work permit, et delà faire une demande de résidence permanente quand tu seras admissible.

     

    PVT : http://www.cic.gc.ca/francais/travailler/eic/invitations.asp

     

    work permit : http://www.cic.gc.ca/francais/information/demandes/emploi.asp

     

    Et l'Ontario, c'est vaste (plus grand que la France et l'Espagne réunis) : quelle ville cibles-tu ?

  11. CBC - Radio Canada, article du 12 décembre 2016 : http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1005326/cout-garderie-toronto-montreal-winnipeg

     

    Citation

     

    Toronto a les frais de garde les plus élevés au Canada
     

    Children-Daycare.jpg

     

    Faire garder un nourrisson à Toronto coûte en moyenne 1649 $ par mois, soit 10 fois plus qu'à Montréal, selon le Centre canadien de politiques alternatives.

     

    Le rapport de l'organisation confirme ce dont se doutaient beaucoup de parents torontois : les garderies de la ville sont les plus chères au pays.

     

    En plus, les frais de garde à Toronto ont augmenté de 15 % en 2 ans, comparativement à la moyenne nationale de 8 %, soit bien plus que le taux d'inflation.

     

    8dYyC6virV8l43_3Ilax685DIjKUzKnS081mcunq

     

    Aussi cher qu'une maison

     

    Certains parents disent que leurs frais de garde sont l'équivalent d'une deuxième hypothèque.

     

    La Torontoise Carrie Schoemer, mère de famille de deux jeunes enfants, a choisi de rester à la maison après son deuxième congé de maternité.

     

    Citation

    « Ça coûterait à peu près 3000 $ pour deux enfants, encore plus cher que notre hypothèque. »
    Carrie Schoemer, mère de famille

     

    Carrie Schoemer était incapable de trouver une place en garderie pour son bébé d'un an et la facture est déjà élevée pour son aîné. Elle doit retarder son retour à l’enseignement, même si son congé de maternité est officiellement terminé.

     

    Le rapport du Centre canadien de politiques alternatives indique aussi que les frais de garde pour un poupon à Toronto sont plus que deux fois ce que les étudiants inscrits aux universités de l’Ontario paient en frais de scolarité.

     

    Le gouvernement de l'Ontario reconnaît qu'il faut faire davantage et mène actuellement des consultations.

     

    La ministre associée de l’Éducation, Indira Naidoo-Harris, promet la création de 100 000 places en garderie au cours des prochaines années.

     

     

  12. Article du 9 décembre 2016 sur Capital.fr : http://www.capital.fr/carriere-management/actualites/expatriation-il-est-encore-plus-facile-pour-les-francais-d-aller-au-canada-1192579


     

    Citation

     

    canada-zuma.large.jpg

     

    Opération porte ouverte ! Déjà très accommodant avec les Français, le Canada vient une nouvelle fois de simplifier ses procédures d’accueil pour les immigrés francophones. Depuis le 1er juin, les employeurs des provinces - autres que celles de Quebec - n’ont plus à justifier auprès des autorités qu’ils embauchent un francophone plutôt qu’un Canadien pour l’obtention d’un permis de travail temporaire.

     

    Cet assouplissement devrait encore accélérer le flux de nos compatriotes, chaque année plus nombreux, à s’expatrier outre-Atlantique. Entre 2005 et 2014, le nombre de résidents temporaires français a flambé de 224%, à plus de 24.000. Plus de 4.700 résidents permanents et 19.000 étudiants français ont aussi élu domicile au pays de Justin Trudeau. Une tendance qui ne s’est pas démentie depuis confirme-t-on à l’Ambassade du Canada en France.

     

    Il faut dire que bien d’autres réglementations facilitent l’accès des Français au marché du travail canadien. L’accord de mobilité "Vacances Travail", accueille, par exemple, chaque année 7.000 jeunes français de 18 à 35 ans.

     

    Si Quebec truste encore la majorité des expatriations (85 à 90% des résidents permanents, 75 à 80% des résidents temporaires), d’autres provinces ont le vent en poupe : l’Ontario (Toronto, Ottawa), le Nouveau-Brunswick (au sud-est du Quebec) ou encore la Colombie-Britannique (Vancouver).

     

    Quels sont les jobs les plus recherchés ? Ils diffèrent évidemment selon les régions. Mais dans l’ensemble, retenez que les secteurs de la high-tech, de l’hôtellerie, du commerce, du marketing et de l’éducation sont particulièrement demandeurs. Pour avoir une idée plus précise des secteurs qui recrutent et des démarches nécessaires, rendez-vous sur le site Guichet emploi.

     

     

  13. Article du 8 décembre 2016 sur BFMTV : http://bfmbusiness.bfmtv.com/monde/la-canada-recrute-des-francais-voici-les-demarches-pour-emigrer-1068010.html


     

    Citation

     

    Le Canada vient de simplifier ses procédures d'accueil pour les immigrés francophones. Passage en revue des démarches administratives à l'intention de ceux qui veulent tenter leur chance au pays de la feuille d'érable.

     

    Tenter sa chance au Canada. De plus en plus de Français en rêvent. C'est ce que nous avons pu constater sur BFM Business à la suite de la publication de deux articles sur le sujet. D'abord celui-ci sur la volonté du Canada d'accroître d'ici 2018 la part des travailleurs francophones sur son territoire. Et puis cet autre article, portant sur le témoignage d'un cadre français parti tenter sa chance dans la ville de Calgary au sein d'un distributeur d'articles de sport. Après leur publication, nous avons reçu beaucoup de demandes concernant les démarches à accomplir pour tenter sa chance au Canada.

     

    Pour nous guider, nous avons notamment recueilli le témoignage d'Alexandre, un Français, salarié d'un opérateur mobile à Aix-en-Provence, qui souhaite partir s'installer au Canada. Un parcours facilité certes pour les francophones -notamment au Québec- mais qui requiert de la volonté et une certaine organisation.

     

    1. Est-ce que c'est simple?

    "Non, assure Alexandre, il y a beaucoup de demandes, il faut donc avoir un bon pedigree, c'est-à-dire avoir fait de bonnes études, avoir une compétence dont les Canadiens ont besoin. Travailler dans un secteur comme la santé ou l'informatique est un avantage indéniable". Ce que confirme Marc-André Séguin, un avocat québécois dont le cabinet Exeo est spécialisé dans l'immigration: "Cela dépend de votre profil (étudiant, travailleur, entrepreneur ou investisseur) mais les démarches peuvent parfois être longues et complexes. Et même si certaines règles ont été assouplies dans le Canada anglophone, ce n'est pas acquis pour autant pour un francophone." L'avocat fait référence ici au programme Mobilité francophone en vigueur depuis le 1er juin 2016. Les employeurs canadiens n'ont plus besoin d'effectuer une coûteuse étude d'impact (prouver qu'aucun Canadien ne peut répondre au besoin de l'entreprise) lorsqu'ils embauchent un francophone pour des emplois de gestion ou des emplois techniques et spécialisés.

     

    2. Le programme Entrée express du Canada anglophone

    Les autorités canadiennes souhaitent faire grossir la proportion des francophones parmi les immigrants économiques qui s’établissent en dehors du Québec. Dans toutes les provinces anglophones du pays, cette part doit passer de 4% en 2018 à 4,4% en 2023. Pour cela, le Canada a mis en place le système Entrée express, qui facilite la procédure des immigrants dans les catégories économiques. Il faut se rendre sur ce site afin de remplir un dossier pour tester son admissibilité. Afin de mesurer la capacité du travailleur à s'adapter au marché du travail, l'immigration canadienne utilise une grille de 100 points. Cette dernière prend en compte les six facteurs suivants: compétences en français ou en anglais, niveau d’études, expérience de travail, âge, emploi réservé, faculté d'adaptation. Une fois cette formalité remplie, les coûts de traitement exigés dépendent du type de demande (résidence permanente, permis de travail...) et ils sont assez élevés. Il faut compter par exemple 550 dollars canadien pour un travailleur qualifié, la même somme pour son conjoint et 150 dollars pour leurs enfants de moins de 19 ans. Si vous avez la chance de faire partie des candidats les mieux classés, vous recevrez une invitation à formuler une demande de résidence.

     

    3. Résidence permanente? Temporaire?

    Au Canada, il y a deux types d'immigration: la résidence temporaire ou la résidence permanente. La temporaire concerne les étudiants ou les immigrés qui cherchent un emploi. Pour les étudiants, elle est généralement accordée pour la durée de la formation. Il faut s'y prendre plusieurs mois à l'avance car la validation peut être assez longue. Une demande doit en effet être déposée auprès de l'établissement de formation, mais il faut aussi obtenir un certificat d'acceptation de la Province si la demande concerne le Québec et des autorités fédérales canadiennes (cliquez sur ce site pour en savoir plus). Pour intégrer un établissement universitaire à la rentrée de septembre 2017, mieux vaut donc ne pas tarder. Concernant les travailleurs, la demande temporaire est accordée généralement pour une année et elle est renouvelable. Néanmoins, si vous voulez rester au Canada plus longtemps, vous pouvez faire une demande de résidence permanente. Vous obtenez alors une carte que vous devez renouveler tous les 5 ans. Si la résidence permanente n’est pas conditionnée à un emploi ou à un séjour, le fait de disposer d'une offre d'emploi facilitera la procédure. Elle ne vous donne pas accès à la citoyenneté canadienne (passeport, droit de vote...) mais elle vous permet de postuler à une éventuelle naturalisation au bout de 4 ans.

     

    4. Le Québec beaucoup plus simple pour les Français

    La Belle Province reste une porte d'accès beaucoup plus simple pour les francophones. "En 2015, la France était le premier pays de provenance des travailleurs qualifiés avec 4.524 personnes admises au Québec, précise-t-on du côté de la délégation du Québec à Paris. Depuis 2000 plus de 61.000 personnes en provenance de France ont été accueillies (l'équivalent de la ville de Troyes)." Ce qui facilite l'arrivée des Français c'est évidemment la langue. "Il faut passer un test de français mais assez simple, explique Alexandre. En ce qui concerne l'anglais, un niveau intermédiaire suffit." Mais ce n'est pas la seule raison. Les démarches sont facilitées par rapport aux autres provinces. Les étudiants français qui ont fait des études au Québec peuvent par exemple bénéficier du Programme de l’expérience québécoise (PEQ) qui permet d'obtenir un Certificat de sélection du Québec en vue de la résidence permanente. Ce programme est destiné aux diplômés et futurs diplômés du Québec et aux travailleurs étrangers temporaires qui occupent un emploi spécialisé et qui remplissent certaines conditions. Il faut par exemple pouvoir démontrer une connaissance du français oral de niveau intermédiaire avancé. Ce Programme de l’expérience québécoise ne recourt pas à une grille de sélection, il ne prend pas en compte les caractéristiques du conjoint et ne prévoit pas d’entrevue.

     

    5. Les investisseurs francophones privilégiés

    Les entrepreneurs et investisseurs français qui veulent s'installer au Québec sont aussi favorisés. "Le Québec a des quotas pour les entrepreneurs et investisseurs mais les francophones sont exclus des quotas, explique Marc-André Séguin. Les dossiers sont traités bien plus rapidement. Il faut compter 18 à 24 mois pour un entrepreneur non-francophone contre 2 à 3 mois pour un francophone." Par ailleurs, pour un investisseur, le Québec est moins exigeant sur le plan financier: 100.000 dollars canadiens (70.000 euros) suffisent alors que dans d'autres provinces comme l'Ontario ou la Colombie britannique, seuls les candidats pouvant aligner plusieurs millions de dollars sont retenus. Pour immigrer au Québec, les démarches administratives sont sensiblement similaires à celles qui prévalent dans la partie anglophone du Canada avec l’évaluation préliminaire d’immigration (EPI) et ensuite la demande de certificat de sélection du Québec via le site "Mon projet Québec". Pour la période du 1er avril 2016 au 31 mars 2017, le plafond maximal de demandes (10.000) a déjà été atteint. Une nouvelle période de dépôt doit être annoncée courant 2017. "Il faut être très motivé, reconnaît Alexandre. D'abord parce que c'est assez coûteux. Il faut compter 540 dollars canadiens (379 euros) pour un dossier et 120 dollars canadiens (84 euros) de plus pour le conjoint et chacun des enfants. Une somme qui ne sera pas remboursée en cas de refus. Par ailleurs, il faut être très rapide lorsque la période de demande s'ouvre car le site est pris d'assaut et finit par planter." La motivation ce n'est pas ce qui manque aux milliers de Français qui tentent chaque année l'aventure. "On en a un peu marre de la France, du contexte socio-économique pesant, du manque de travail, détaille Alexandre. Nous sommes allés plusieurs fois au Canada et le contraste est frappant: c'est beaucoup plus jeune et dynamique. La relation entre les gens est bien davantage basée sur la confiance. Un exemple parmi d'autres, les propriétaires ne demandent pas de caution aux locataires au Canada. C'est même illégal. On n'imagine pas ça en France..." Pour Alexandre comme pour la plupart des Français qui rêvent de changer de vie outre-Atlantique, le Canada a tout pour réussir.

     

     

×
×
  • Créer...
Ouvrir un compte bancaire avant mon départ
© 2024 immigrer.com

Advertisement