jimmy

De quoi être fiers alors? On en revient à quelque chose de plus modeste mais d’infiniment plus important. Ce que nous pouvons et devons célébrer aujourd’hui, c’est notre survie, notre résistance en Amérique et ce petit miracle qui fait en sorte que plus de 250 ans après la Conquête, nous existons encore comme peuple, malgré les tentatives nombreuses pour nous faire disparaître. Nous sommes les héritiers d’un pari improbable et nous l’avons gagné.
L’histoire, en un sens, nous réservait un triste destin: notre assimilation lente ou brutale à la loi du nouveau monde. Ce n’est pas arrivé. On dira de notre histoire qu’elle inspire moins un patriotisme conquérant qu’un patriotisme émouvant. Un de nos historiens disait que rien ne touchant davantage ceux qu'on appelait alors les Canadiens français que de leur faire la preuve de leur propre existence. Mais j’ajoute que si nous existons encore, c’est que nous avons toujours su que nous pourrions un jour disparaître.
Nous aurions pu devenir une grosse minorité ethnique folklorisée seulement bonne à faire valoir ses traditions devant des touristes amusés. J’imagine la scène. «Oh ! Il y a déjà eu une Amérique française? Fascinant ! Pourriez-vous nous dire deux ou trois mots de la langue de vos ancêtres? Peut-être même nous faire une gigue? Merci! Passons à la prochaine minorité amusante et touchante».
Nous avons conservé notre langue. Nous avons conservé notre identité. Évidemment, elle évolue au fil du temps, pour le meilleur et pour le pire, mais nous savons encore que nous sommes un peuple distinct, que nous ne sommes pas, pour emprunter la belle formule de Gaston Miron, 25% de quelqu’un d’autre. Nous portons encore le projet d’une Amérique française, moderne et certaine de son droit d’exister. Cette conviction profonde est logée dans le cœur des Québécois.
Mathieu Bock Côté

http://www.journaldemontreal.com/2015/06/24/fete-nationale--de-quoi-pouvons-nous-etre-fiers

De quoi être fiers alors? On en revient à quelque chose de plus modeste mais d’infiniment plus important. Ce que nous pouvons et devons célébrer aujourd’hui, c’est notre survie, notre résistance en Amérique et ce petit miracle qui fait en sorte que plus de 250 ans après la Conquête, nous existons encore comme peuple, malgré les tentatives nombreuses pour nous faire disparaître. Nous sommes les héritiers d’un pari improbable et nous l’avons gagné.
L’histoire, en un sens, nous réservait un triste destin: notre assimilation lente ou brutale à la loi du nouveau monde. Ce n’est pas arrivé. On dira de notre histoire qu’elle inspire moins un patriotisme conquérant qu’un patriotisme émouvant. Un de nos historiens disait que rien ne touchant davantage ceux qu'on appelait alors les Canadiens français que de leur faire la preuve de leur propre existence. Mais j’ajoute que si nous existons encore, c’est que nous avons toujours su que nous pourrions un jour disparaître.
Nous aurions pu devenir une grosse minorité ethnique folklorisée seulement bonne à faire valoir ses traditions devant des touristes amusés. J’imagine la scène. «Oh ! Il y a déjà eu une Amérique française? Fascinant ! Pourriez-vous nous dire deux ou trois mots de la langue de vos ancêtres? Peut-être même nous faire une gigue? Merci! Passons à la prochaine minorité amusante et touchante».
Nous avons conservé notre langue. Nous avons conservé notre identité. Évidemment, elle évolue au fil du temps, pour le meilleur et pour le pire, mais nous savons encore que nous sommes un peuple distinct, que nous ne sommes pas, pour emprunter la belle formule de Gaston Miron, 25% de quelqu’un d’autre. Nous portons encore le projet d’une Amérique française, moderne et certaine de son droit d’exister. Cette conviction profonde est logée dans le cœur des Québécois.
Mathieu Bock Côté

http://www.journaldemontreal.com/2015/06/24/fete-nationale--de-quoi-pouvons-nous-etre-fiers

De quoi être fiers alors? On en revient à quelque chose de plus modeste mais d’infiniment plus important. Ce que nous pouvons et devons célébrer aujourd’hui, c’est notre survie, notre résistance en Amérique et ce petit miracle qui fait en sorte que plus de 250 ans après la Conquête, nous existons encore comme peuple, malgré les tentatives nombreuses pour nous faire disparaître. Nous sommes les héritiers d’un pari improbable et nous l’avons gagné.
L’histoire, en un sens, nous réservait un triste destin: notre assimilation lente ou brutale à la loi du nouveau monde. Ce n’est pas arrivé. On dira de notre histoire qu’elle inspire moins un patriotisme conquérant qu’un patriotisme émouvant. Un de nos historiens disait que rien ne touchant davantage ceux qu'on appelait alors les Canadiens français que de leur faire la preuve de leur propre existence. Mais j’ajoute que si nous existons encore, c’est que nous avons toujours su que nous pourrions un jour disparaître.
Nous aurions pu devenir une grosse minorité ethnique folklorisée seulement bonne à faire valoir ses traditions devant des touristes amusés. J’imagine la scène. «Oh ! Il y a déjà eu une Amérique française? Fascinant ! Pourriez-vous nous dire deux ou trois mots de la langue de vos ancêtres? Peut-être même nous faire une gigue? Merci! Passons à la prochaine minorité amusante et touchante».
Nous avons conservé notre langue. Nous avons conservé notre identité. Évidemment, elle évolue au fil du temps, pour le meilleur et pour le pire, mais nous savons encore que nous sommes un peuple distinct, que nous ne sommes pas, pour emprunter la belle formule de Gaston Miron, 25% de quelqu’un d’autre. Nous portons encore le projet d’une Amérique française, moderne et certaine de son droit d’exister. Cette conviction profonde est logée dans le cœur des Québécois.
Mathieu Bock Côté

http://www.journaldemontreal.com/2015/06/24/fete-nationale--de-quoi-pouvons-nous-etre-fiers

De quoi être fiers alors? On en revient à quelque chose de plus modeste mais d’infiniment plus important. Ce que nous pouvons et devons célébrer aujourd’hui, c’est notre survie, notre résistance en Amérique et ce petit miracle qui fait en sorte que plus de 250 ans après la Conquête, nous existons encore comme peuple, malgré les tentatives nombreuses pour nous faire disparaître. Nous sommes les héritiers d’un pari improbable et nous l’avons gagné.
L’histoire, en un sens, nous réservait un triste destin: notre assimilation lente ou brutale à la loi du nouveau monde. Ce n’est pas arrivé. On dira de notre histoire qu’elle inspire moins un patriotisme conquérant qu’un patriotisme émouvant. Un de nos historiens disait que rien ne touchant davantage ceux qu'on appelait alors les Canadiens français que de leur faire la preuve de leur propre existence. Mais j’ajoute que si nous existons encore, c’est que nous avons toujours su que nous pourrions un jour disparaître.
Nous aurions pu devenir une grosse minorité ethnique folklorisée seulement bonne à faire valoir ses traditions devant des touristes amusés. J’imagine la scène. «Oh ! Il y a déjà eu une Amérique française? Fascinant ! Pourriez-vous nous dire deux ou trois mots de la langue de vos ancêtres? Peut-être même nous faire une gigue? Merci! Passons à la prochaine minorité amusante et touchante».
Nous avons conservé notre langue. Nous avons conservé notre identité. Évidemment, elle évolue au fil du temps, pour le meilleur et pour le pire, mais nous savons encore que nous sommes un peuple distinct, que nous ne sommes pas, pour emprunter la belle formule de Gaston Miron, 25% de quelqu’un d’autre. Nous portons encore le projet d’une Amérique française, moderne et certaine de son droit d’exister. Cette conviction profonde est logée dans le cœur des Québécois.
Mathieu Bock Côté

http://www.journaldemontreal.com/2015/06/24/fete-nationale--de-quoi-pouvons-nous-etre-fiers

De quoi être fiers alors? On en revient à quelque chose de plus modeste mais d’infiniment plus important. Ce que nous pouvons et devons célébrer aujourd’hui, c’est notre survie, notre résistance en Amérique et ce petit miracle qui fait en sorte que plus de 250 ans après la Conquête, nous existons encore comme peuple, malgré les tentatives nombreuses pour nous faire disparaître. Nous sommes les héritiers d’un pari improbable et nous l’avons gagné.
L’histoire, en un sens, nous réservait un triste destin: notre assimilation lente ou brutale à la loi du nouveau monde. Ce n’est pas arrivé. On dira de notre histoire qu’elle inspire moins un patriotisme conquérant qu’un patriotisme émouvant. Un de nos historiens disait que rien ne touchant davantage ceux qu'on appelait alors les Canadiens français que de leur faire la preuve de leur propre existence. Mais j’ajoute que si nous existons encore, c’est que nous avons toujours su que nous pourrions un jour disparaître.
Nous aurions pu devenir une grosse minorité ethnique folklorisée seulement bonne à faire valoir ses traditions devant des touristes amusés. J’imagine la scène. «Oh ! Il y a déjà eu une Amérique française? Fascinant ! Pourriez-vous nous dire deux ou trois mots de la langue de vos ancêtres? Peut-être même nous faire une gigue? Merci! Passons à la prochaine minorité amusante et touchante».
Nous avons conservé notre langue. Nous avons conservé notre identité. Évidemment, elle évolue au fil du temps, pour le meilleur et pour le pire, mais nous savons encore que nous sommes un peuple distinct, que nous ne sommes pas, pour emprunter la belle formule de Gaston Miron, 25% de quelqu’un d’autre. Nous portons encore le projet d’une Amérique française, moderne et certaine de son droit d’exister. Cette conviction profonde est logée dans le cœur des Québécois.
Mathieu Bock Côté

http://www.journaldemontreal.com/2015/06/24/fete-nationale--de-quoi-pouvons-nous-etre-fiers

Je peux te dire que si l'autre s'énerve selon toi quand vous critiquez le Québec.

Tu sembles avoir le même réflexe quand tu t'énerves pour un faits divers anecdotique critiquant le vin français !

Il faut aussi bien payer près de 1Mds$ en dividendes dans les caisses du gouvernement à chaque année...

Perso, qu'ils prennent cet argent dans les poches de ceux qui boivent, plutôt que dans mes poches en impôts supplémentaires, ça m'est complètement égal

Il ne faut pas faire de généralisations, bien sûr. Mais en même temps faut pas être naïf !

Little Odessa à New York, les quartiers chinois et italiens partout dans le monde, les quartiers maghrébins dans les villes françaises. La majorité de ces immigrants de ces quartiers ne sont pas là parce qu'ils ont eu une proposition de travail, mais qu'ils recherchent la présence de leurs concitoyens.

C'est là que je trouve ridicule l'idée d'augmenter l'immigration pour des raisons économiques, il faut d'abord trouver des solutions pour intégrer les immigrants dans un sens large.

Oui et c'est particulièrement intéressant ca
plusieurs jours semaine et mois sans gouvernement et le pays n,est pas tomber dans la mer !

Ca me fait rêver ca.....pas de Couillard, pas de Harper.... le bonheur

Il n'empêche que plusieurs voix s'élèvent aujourd'hui pour changer ce système fucké.

Enfin, tout système de voter aurait ses limites mais le système actuel qui considère chaque circonscription comme une entité distincte de toutes les autres est vraiment ******** pour ne pas dire un autre gros mot. Quand un gouvernement n'a obtenu que 38% de tous les votes et qu'il est considéré comme majoritaire, il y a un déficit démocratique évident. Surtout que certaines circonscriptions comptent 2-3 fois plus d'électeurs que d'autres.

Voyons YowLys, veux tu que je te sortes des vidéos de Francais qui se ridiculisent eux mêmes quand ils parlent d'un sujet quelconque en France....et après cela dire que faut être cons pour s'associer a la France

T'hais ca quand quelqu'un le fait au sujet des Francais, ne le fait pas au sujet des Québécois

La où elle allait pas assez loin, c'est qu'elle, explicitement, visait pas les symboles cruciaux dans ce débat de laïcité... et je pense bien sûr à la croix dans l'assemblée.

Maintenant le souci c'est que peu importe à quelle point elle irait loin, ce que veulent les supporteurs c'est qu'elle tape sur une population bien précise. Et ils sont hermétiques à la dimension philosophique de la laïcité, malheureusement. Toi, je n'ai pas de doute que tu vois la laïcité dans sa noble dimension, mais pour un jimmy combien de Pinneault-Caron?! Veux, veux pas... c'est malheureusement la tactique politique d'autres partis beaucoup moins fréquentables, qui utilise ce double discours pour collecter les soutiens.

Voyons YowLys, veux tu que je te sortes des vidéos de Francais qui se ridiculisent eux mêmes quand ils parlent d'un sujet quelconque en France....et après cela dire que faut être cons pour s'associer a la France

T'hais ca quand quelqu'un le fait au sujet des Francais, ne le fait pas au sujet des Québécois

Dentan, laisse sortir le souverainiste qui est en toi ! lol

Et paradoxalement c'est peut-être ce problème qui va "réunir" les Québécois francophones et réveiller chez certain leur attachement profond à leur culture?

Jimmy je pense que je suis en train de devenir tranquillement pas vite souverainiste, car la cause de la charte des valeurs québécoises m'attire de plus en plus, je ne prendrais peut être pas tout mais pour cet enjeu je suis en réflexion profonde......

Je le repete dans quelle societe on peut dire que tout ca bien? j ai connu les banlieux francaise j ai connu des musulmans la bas j en connais ici et a montreal je ressens une harmonie que je n ai jamais ressentie en france alors oui j aime a pense qu ici la methode est meilleur.
Dis moi merci Jimmy lol

Pfff, je ne me sens pas concerné

Je vais déléguer Rambo de Sept-Iles, ça va aller vite et bien!

Justement, "la peur des z'autres (et en particulier de certains z'autres)" fait partie de la manipulation idéologique des deux bords.... Elle est aussi utilisée par les multiculturalistes (droite ou gauche, pas d'importance) pour ridiculiser toutes velléités identitaires, peu importe qu'elles soient légitimes ou non.

À chaque fois que j'entends le mot "peur", je remplace par "respect" et ma compréhension des situations et des enjeux change et trace le chemin d'une voie différente à suivre, une voie plus éclairante. C'est cela que je voulais dire. Peut-être est-ce encore trop optimiste, je ne sais pas...

Fondamentalement, je ne crois pas que le "bon peuple" carbure à la peur des z'autres. Le "bon peuple" est tout bonnement en manque de respect de son environnement social et culturel, de ses traditions, de son identité. Il y a une semaine ou deux, un forumiste a écrit en parlant de la culture québécoise "c'est votre culture d'accepter toutes les autres cultures". J'en suis tombée en bas de ma chaise....
C'est grave en titi et cela démontre à quel point les dommages causés par la manipulation idéologique sont grands. C'est assez clair que cela traduit l'idée qu'il n'y a pas de culture québécoise qui vaille, une culture comme les autres qui se définit par l'intérieur, par son essence, qui a le droit d'être reconnue, d'exister et d'être respecter comme les autres. Elle est devenue qu'un simple réceptacle pour celles des autres! Pourtant, lui, il est branché sur le discours dominant, moi pas...

M'enfin..... je vais sûrement faire réagir notre jimmy "culturiste"!

Bien sûr. Par contre il y a moyen d'être une démocratie respectueuse des minorités sans pour autant accepter ou tolérer n'importe quoi. Et manifestement, cet équilibre entre les droits des minorités et ceux de la majorité est loin d'être facile à définir ; comme disent les Anglais, the devil is in the details (le diable est dans les détails)...

Ah zut, j'ai eu une petite jouissance passagère....dommage

D'un autre cote soyons honnete la definition meme de la laicite serait completement differente dans un quebec souverain, il n'y aurait plus de cours supreme et cela changerai completement la donne.

Ben de un selon la constitution canadienne il est absolument impossible d'empêcher quelqu'un d'aller dans une autre province en crossant le peuple Québécois....et cela même s'ils n'honorent pas une signature solennelle

Et de deux, si tu mets de trop haut critères financiers...ben cela fera encore moins d'immigrants Francophone. Il semble que les Francophones du monde entier ont moins de moyens financiers

Les autres provinces n'ont pas ce problème, le bassin de potentiels d'immigrants avec de l'argent est bien plus grand puisque le Canada Anglais ne tiens pas compte de la langue

Tu es un Tamouls avec de l'argent ? Tu rentres
Tu es un Russe avec de l'argent ? Tu rentres
Tu es un Zimbabwéen avec de l'argent ? Tu rentres

Tu te rends compte si on faisait ca au Québec, il y aurait 3 et demi immigrants francophones et 54,997 immigrants non francophone

La guerre franco-anglo.... Pour te connaitre assez bien, je devine que tu dis cela pour dénoncer le fait que nous entretenons cette "guerre", que c'est stupide , une perte de temps, un discours haineux envers les anglos, etc... Je me trompe...?

Cela m'étonne toujours que tu sois le premier à défendre la veuve et l'orphelin, à dénoncer le racisme et les autres ismes et aussi toujours le premier à dénoncer nos aspirations légitimes en tant que souverainistes.

M'enfin...