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Rafik84

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Messages posté(e)s par Rafik84

  1.  
    RÉFORME DE L’IMMIGRATION
    LE PIRE EST ÉVITÉ
    PAUL JOURNETLA PRESSE

    Le pire semble avoir été évité. Dans la nouvelle mouture de sa réforme de l’immigration, le gouvernement caquiste abandonnerait les contraintes nuisibles imposées aux étudiants et aux travailleurs étrangers.

     

    Selon ce que rapporte Radio-Canada, le ministre de l’Immigration, Simon Jolin-Barrette, renonce à limiter le Programme de l’expérience québécoise (PEQ) aux étudiants et aux travailleurs qui correspondent à un inventaire bureaucratique des métiers les plus demandés. Et les changements ne seraient plus rétroactifs.

    Gros soupir de soulagement.

    Pour être admissibles au PEQ, les étudiants étrangers devraient désormais travailler pendant un ou deux ans après l’obtention de leur diplôme. Quant aux travailleurs, l’accès au PEQ serait désormais refusé aux emplois de catégorie « C » et « D », les moins bien rémunérés. On reviendrait ainsi à ce qui avait cours avant une modification faite par les libéraux en 2018.

    Est-ce pertinent ? On peut en débattre. Mais, à tout le moins, ces mesures restent ciblées et les contraintes sont raisonnables.

    Bien sûr, pour l’instant, il ne s’agit que d’une intention – la réforme n’a pas encore été présentée au Conseil des ministres. Mais à en juger par la fuite, il s’agit d’une victoire pour tous les juristes, économistes, patrons, syndicats, recteurs, étudiants et députés de l’opposition qui ont dénoncé en cœur la première version de cette réforme.

    ***

    Au départ, la réforme de M.  Jolin-Barrette ressemblait à une solution à la recherche d’un problème.

    Tout est parti d’un préjugé du ministre. À ses yeux, le Québec ne réussissait pas à bien intégrer les immigrants. Il a donc voulu resserrer l’accès au PEQ. Avec un réflexe bureaucratique l’incitant à croire que l’État – ou lui – était le mieux placé pour prévoir des années à l’avance les besoins du marché du travail.

    Il a donc concocté une réforme sans écouter les employeurs qu’il prétendait aider. Pourtant, ils étaient clairs : le PEQ est un succès.

    Implanté en 2010, ce programme offre une voie rapide (environ 20 jours) pour traiter les demandes des étudiants et des travailleurs étrangers. Il permet ainsi de sélectionner les candidats qui sont déjà intégrés chez nous, et ce, en français (niveau 7 exigé).

    Le PEQ ne priorise toutefois pas les métiers les plus demandés. Le ministre a donc voulu le restreindre. En contrepartie, il voulait recourir davantage au programme régulier, qui sélectionne des candidats à l’étranger selon un pointage favorisant certaines catégories d’emploi.

    Cela posait problème. D’abord, si le PEQ comptait pour la majorité des candidats admis en 2019, c’est parce que Québec avait temporairement réduit le nombre d’immigrants. Ensuite, si les travailleurs temporaires détiennent un emploi, cela prouve qu’ils comblent bel et bien un besoin. Enfin, dans le programme régulier, il s’écoule en moyenne plus de deux ans entre la sélection d’un candidat à l’étranger et son arrivée au Québec. L’emploi pour lequel on fait venir la personne risque de ne plus être disponible.

    Le lien entre le diplôme et le métier est aussi incertain. M.  Jolin-Barrette présume que les gens travaillent dans leur domaine d’études. En fait, ce serait plutôt l’exception*.

    Et les diplômes priorisés par le ministre comprenaient plusieurs absurdités. Sa liste comprenait entre autres le défunt bac en sciences domestiques, qui apprenait naguère aux femmes à devenir de bonnes ménagères…

    ***

    L’automne dernier, au cœur de la tempête, M.  Jolin-Barrette avait promis de revenir à la charge avec un nouveau projet de réforme. Cette fois, un compromis raisonnable semble avoir été trouvé.

    Il n’y a rien d’exagéré à vouloir que les diplômés étrangers obtiennent une courte expérience de travail avant d’être admissibles au PEQ. C’est ce que font le Canada et l’Australie, entre autres. De toute façon, le diplômé qui veut rester au Québec se cherchera déjà un emploi après ses études. On ne fait que retarder un peu le processus.

    Quant aux emplois de catégorie C et D, l’effet est moins facile à prévoir. En réduisant ces catégories de travailleurs étrangers, Québec veut miser davantage sur le programme régulier qui faciliterait l’envoi d’immigrants en région. Cet effet positif reste toutefois à vérifier, comme il faudra aussi suivre l’impact dans les grandes villes. D’autres ajustements pour régionaliser l’immigration pourraient aussi être considérés, comme ceux proposés par l’Association québécoise des avocats en immigration.

    Mais il s’agit de détails qui pourront être modifiés au besoin. Pour le reste, l’important est que le cœur du PEQ soit préservé.

    * Aux États-Unis, ce serait le cas d’à peine le quart des diplômés, rapporte un mémoire de Montréal International. Il est vrai que certaines catégories de diplômes sont associées à des métiers qui créeront plus de richesse pour le Québec, comme les STEM (science, technologie, génie et mathématiques). Or, la majorité des étudiants issus du PEQ viennent de cette filière, soit beaucoup plus que les Québécois.

     

    https://plus.lapresse.ca/screens/7c1a892a-9054-49dc-ad02-c678872e7df9__7C___0.html?fbclid=IwAR3mGTUTu_NAtOtA1fJsFlE_NAn9fieRCiaLo8AxOwTXekbk8o_r6m5HPwI

  2. POLITIQUE D'INTÉRÊT PUBLIC

    Le gouvernement annonce l’entrée en vigueur immédiate d’une nouvelle politique temporaire qui permettra de réduire considérablement le temps qu’il faut à un travailleur étranger temporaire pour commencer un nouvel emploi.

    Tant que cette politique est en place, un travailleur qui se trouve déjà au Canada et qui a obtenu une nouvelle offre d’emploi, peut obtenir l’autorisation de commencer son nouvel emploi, même si sa demande de permis de travail est en cours de traitement et même si le travailleur est en statut implicite. Le temps de traitement passera ainsi de 10 semaines ou plus à 10 jours ou moins.

     

    https://www.canada.ca/fr/immigration-refugies-citoyennete/organisation/publications-guides/bulletins-guides-operationnels/prestation-services/coronavirus/residence-temporaire/permis-travail/changement-emploi.html

  3. 3 minutes ago, Fahim said:

    Soyez plus clair. 

    C'est flou dans ma tête. 

    Et pour quoi cette nouvelle plateforme ?

    Et pourquoi ils ont laissé les gens soumettre ?

    Pkoi pkoi pkoi.....

    Je pense qu'Arrima va fonctionner cette année comme base pour les employeurs et MIFI va voir ou ça peut aller avec ce système et après ils vont voir...
    Sinon a part ça Arrima ne sert pas a grand chose, a part envoyer des notifications chaque jour loool

  4. 1 hour ago, eli1789 said:

    D'apres ton amis y'a til une chance que des gens sans offres soit invité via ARRIMA

    Il pense que le Mifi travaille essentiellement sur le lancent du portail employeur qui vas permettre des sélections hors quebec..

    Mais en tout cas rien n est sure avec Mifi

    Esperons que cette semaine apportera de bonnes nouvelles

     

  5. Au Maroc y aura aussi les journées Quebec le 28 et 29 Mars

    https://www.montrealinternational.com/fr/evenements/mission-de-recrutement-a-casablanca/

    Y a pleins de recrutement ces derniers mois, j ai plusieurs amis qui sont en cours de processus d obtention du permis de travail

    Meme si vous êtes en algerie vous avez le droit de vous inscrire mais il faut se déplacer a Casablanca si jamais un employeur vous invite a un entretien.

  6. Salut
    En Tunisie et Au Maroc, il y a des missions de recrutement qui se font maintenant comme les journées Quebec en France.

     

    Et aussi il faut pas oublier qu'ici la majjorité des employeurs qui recrutent a l'étranger font recours a une firme spécialisée qui s'occupe de toutes les démarches.

     

    Donc ca dépend de qui tu as contacter, mais je peux confirmer qu'il y a des recrutement qui se font en ce moment en Tunisie (140 postes durant la mission de novembre dernier pour une vingtaine d'entreprise) et au Maroc y aura une mission https://www.quebecinternational.ca/en/events/inscription-mission-de-recrutement-au-maroc-juin-2020-85797076365

    Apres hors de ces missions de recrutement il faut avoir un profil pointu et une bonne experience pour pouvoir attirer des entreprises sans avoir a participer a ces missions de recrutement

     

    Bon courage a tous

     

     

  7. un schéma tiré d’une présentation de la Direction du recrutement international et de la rétention des talents (DRIRT) du ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration lors de la séance d’information sur le recrutement international organisée par le Service de développement économique de la Ville de Laval
     

    FB_IMG_1582912700144.jpg

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