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Tout ce qui a été posté par Denisovan

  1. Dans son budget 2022, le gouvernement se donne les moyens de ses ambitions avec un investissement de 2,1 milliard $, avec un ajout de 317,6 millions $ par la suite. Ce montant permettra de continuer le traitement des demandes et la réinstallation des nouveaux résidents permanents. Aussi, pour faciliter l’arrivée des visiteurs, des étudiants et des travailleurs au Canada, Ottawa injecte également 385,6 millions $ sur cinq ans, puis 86,5 millions $ ensuite. Le Canada se fixe également comme objectif d’accueillir 451 000 immigrants annuellement d’ici 2024, alors que le système a déjà été congestionné par le passé. Voici 10 mesures du budget Freeland 2022 - Politique | QUB
  2. Le gouvernement veut instaurer une application par laquelle les Québécois auront accès à des travailleurs de la santé. Ce concept existe déjà en France, en Italie et en Allemagne depuis près de 10 ans. Doctolib permet de prendre rendez-vous avec un spécialiste selon le besoin. Le tout s’exécute plutôt rapidement. «Les patients sont contents et les soignants aussi, car les personnes qui prennent rendez-vous sont obligées de venir. Si elles ne viennent pas, elles sont obligées d’annuler et ça ouvre de la place pour les autres», a raconté au TVA Nouvelles de midi le Dr Patrick Pelloux, président de l'Association des médecins urgentistes de France. Celui-ci, qui qualifie la technologie d’«altruiste» dont l’expérience est «assez positive», soulève toutefois que la création du service n’influence pas l’achalandage dans les urgences. «Est-ce que ç’a eu des conséquences sur la fréquentation des urgences? La réponse est non. Les gens qui viennent aux urgences, soit qu’ils n’ont rien et que l’application n’est pas assez (ancrée dans la collectivité). «Pour les lits d’hôpital, ce n’est pas gagné du tout.» AFP Au Québec plusieurs milliers de patients attendent souvent des années avant d’être pris en charge par un médecin de famille. En France, près de 600 000 personnes n’ont pas accès à un médecin de famille. «Je pense que cette notion est dépassée, c’est-à-dire que, progressivement, le médecin traitant sera remplacé par un dossier médical complet. Les gens essaieront d’avoir des médecins qu’ils verront régulièrement ou au cours de leur maladie. «Lorsqu’ils guériront, ils n‘iront plus voir un cancérologue ou gastroentérologue, ils iront un rhumatologue ou un cardiologue. «C’est très difficile. Je crois beaucoup à l’importance du médecin de famille, mais à l’heure actuelle, il y a un problème majeur de démographie médicale en France et dans tous les pays, c’est à peu près le cas partout. «Il y a une demande de plus en plus importante pour le soin.» Enfin, Dr Pelloux dit avoir conseillé à ses proches de faire l’usage de Doctolib pour recevoir des soins. «Ça va très rapidement.» https://www.tvanouvelles.ca/2022/03/30/application-pour-les-soins-medicaux-le-quebec-sinspirera-t-il-de-la-france
  3. L'hymne national du Canada résonne pour la première fois par un beau soir de juillet 1880 sur le campus de l'Université Laval, à Québec. Joseph Keaney Foran et quelques-uns de ses confrères étudiants en droit se délassent dans un des bâtiments quand ils entendent un brouhaha à l'entrée principale. Ils voient entrer le père Pierre Rouselle, secrétaire de l'université, et trois autres hommes. Ils suivent un petit homme au crâne dégagé sauf pour une couronne de cheveux noirs et se dirigent droit au piano. "Il était très excité, écrira plus tard Foran au sujet du petit homme, et n'arrêtait pas de taper des mains et de répéter : "Je l'ai! Je l'ai enfin trouvé! J'ai réussi! Venez, écoutez." Il s'installe au piano tandis que les autres se perchent sur une estrade à côté. "Relevant brusquement la tête, il commence à jouer pour la première fois son chef-d'œuvre - c'était Calixa Lavallée et il jouait Ô Canada." La composition de chants patriotiques prend de l'ampleur au cours du XIXe siècle en même temps que le nationalisme. Pendant un certain temps au Canada, politiciens et citoyens rêvent d'une mélodie qui exprime les idéaux patriotiques de la nouvelle nation. Diverses pièces musicales deviennent populaires, mais il est clair que des chants comme God Save the King (ou de Queen) ou The Maple Leaf Forever (avec des paroles comme vint Wolfe, le héros au courage indomptable) ne toucheront jamais le cœur des Canadiens français."Dans mon imagination, de s'extasier Foran, j'ai été transporté dans la ville de Strasbourg le soir où Rouget de Lisle a joué et chanté La Marseillaise pour la première fois." Le 24 juin 1880 à Québec, une fanfare joue Ô Canada à l'occasion d'un banquet du gouverneur général, le Marquess de Lorne. L'hymne est repris le lendemain devant un auditoire de 6000 personnes dans les jardins du bois de Coulonge. Le concert présente six fanfares, et les paroles chantées par une grande chorale sont alors entendues pour la première fois. En 1834, au moment de la fondation de la Société Saint-Jean-Baptiste, George-Étienne Cartier chante avec passion sa propre composition Ô Canada! mon pays! mes amours! Néanmoins, en 1865, Ernest Gagnon déplore qu'il faille se contenter de Vive la Canadienne, chantée sur l'air de À la claire fontaine, faute de mieux. En juin 1880, la Société Saint-Jean-Baptiste déclare que le temps est venu de trouver quelque chose d'autre. Cette année-là, elle veut un chant de ralliement patriotique pour la fête nationale. Il est question d'un concours, mais le comité de musique décide de commander au jeune compositeur, déjà réputé, Calixa Lavallée un hymne pour le 24 juin. Plus tard, la fille de Gagnon prétend que c'est son père Ernest qui a pondu le premier verset et l'a donné à Adolphe-Basile Routhier, un poète accompli, pour qu'il écrive la suite. D'autres soutiennent que Routhier a d'abord écrit les paroles et que Lavallée a composé la musique ensuite. Plus tard, Routhier écrit lui-même que Lavallée lui a joué son "grand air" et qu'il (Routhier) a écrit les quatre couplets le lendemain soir. Quant à Lavallée, l'itinérant, il déménage plusieurs fois aux États-Unis, combat dans les rangs de l'armée de l'Union pendant la guerre de Sécession, voyage en Amérique du Sud, étudie à Paris et meurt à Boston, ce qui ne met pas tout à fait fin à ses voyages, car, même après sa mort, sa dépouille est transportée à Montréal pour être réenterrée en 1933. Ô Canada demeure un hymne foncièrement français pendant une vingtaine d'années. Il n'est exécuté en anglais qu'en 1901, à Toronto, pour le duc de Cornwall et d'York (le futur roi George V). Diverses adaptations anglaises en sont faites avant celle de Stanley Weir, publiée en 1908. C'est cette version, légèrement remaniée, qui résonne encore aujourd'hui. Le 27 juin 1980, le Parlement adopte le projet de loi C-36 faisant de l'Ô Canada l'hymne national officiel du Canada. Callixa Lavallée et l'origine de l'Ô Canada | l'Encyclopédie Canadienne (thecanadianencyclopedia.ca)
  4. À l’autre bout de la vidéoconférence, le sourire est là, mais la colère, elle, n’est pas cachée très loin derrière. %7B© Courtoisie Luc Chénier, sa femme et leur fille de deux ans « Sortir de l’Ukraine n’a pas été facile, laisse tomber Luc Chénier, citoyen canadien et p.-d.g. du média indépendant Kyiv Post. Mais désormais, c’est rentrer au Canada qui semble être encore plus compliqué, dans le contexte actuel. Ma femme est Ukrainienne. On n’arrive pas à lui obtenir un visa de visiteur pour quitter la Hongrie où l’on s’est réfugiés, et ce, pour rentrer temporairement dans ma famille au Québec et en Ontario, avec notre fille de deux ans. » Treize jours après le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le chaos semble s’être aussi emparé de l’administration canadienne, qui, malgré les messages d’entraide lancés par la classe politique, depuis le début de la guerre en Ukraine, donne l’impression d’être dépassée par la situation. « À la télévision, le message envoyé est plein de compassion, mais dans la réalité, il ne se passe rien », affirme M. Chénier, qui attend depuis plus de deux semaines une réponse des autorités consulaires canadiennes à la demande de visa pour sa femme, Iryna Chénier, demande pourtant déposée la veille de l’attaque du pays par l’armée russe. Une guerre déclenchée sans motif valable par Vladimir Poutine. « Il est impossible de parler à quelqu’un. Les lignes de téléphone mises à notre disposition nous renvoient d’un service à un autre, sans direction claire ni résultat probant. C’est profondément frustrant », poursuit-il depuis Budapest, où Le Devoir l’a joint lundi. Et il ajoute : « C’est compliqué pour nous qui avons une situation plutôt simple et de la famille qui nous attend au Canada. J’ose à peine imaginer comment ça doit l’être encore plus pour des personnes qui déposent des demandes de réfugiés au Canada. » La semaine dernière pourtant, Ottawa a mis en place de nouvelles mesures en matière d’immigration afin d’aider les Ukrainiens, tant au Canada qu’à l’étranger, « touchés par la situation en cours en Ukraine ». À crise majeure, plan d’exception : le fédéral a décidé d’appliquer un « traitement urgent et prioritaire » des demandes d’immigration, est-il indiqué sur le site Web du gouvernement. Il dit aussi avoir mis en place de « nouvelles façons de communiquer » avec lui, en plus d’offrir des « exemptions aux ressortissants ukrainiens non vaccinés et partiellement vaccinés pour qu’ils puissent entrer au Canada ». Vidéo: Tamara Alteresco : Moscou déterminé à aller jusqu'au bout (Radio-Canada.ca) Video Player is loading. Pause Current Time 2:52 / Duration 2:52 Loaded: 100.00% Son 0 LQ Subtitles Plein écran Tamara Alteresco : Moscou déterminé à aller jusqu'au bout Cliquez ici pour agrandir « En temps normal, une demande de visa pour un Ukrainien qui veut aller au Canada prend de 7 à 9 jours, dit Luc Chénier. Mais là, on est surtout devant une porte close. » Lundi, malgré les appels du Devoir, le ministère Affaires mondiales Canada a préféré rester silencieux sur l’état du système d’accueil des demandes d’immigration dans les représentations consulaires du Canada en Europe. Pour sa part, le ministère de l’Immigration a indiqué avoir « renforcé [ses] actions pour soutenir les personnes touchées par la situation en Ukraine », mais est resté évasif sur l’efficacité du traitement et sur le nombre des demandes reçues à ce jour par Ottawa. Le 12 février, s’attendant à une déclaration de guerre de la Russie contre l’Ukraine, Ottawa a décidé de suspendre temporairement les activités de son ambassade à Kiev, la capitale du pays, et de déplacer sa mission diplomatique dans la ville de Lviv, dans l’ouest du pays. Pour les Ukrainiens sur la route de l’exil et ayant quitté le pays, les demandes de visa passent désormais par l’ambassade canadienne à Vienne, en Autriche, dit M. Chénier, où les demandeurs ne peuvent pas se présenter en personne. « On doit seulement utiliser un courriel et surtout ne pas obtenir de réponse », résume-t-il. Casse-tête administratif Pour le président du Kyiv Post, un média d’information en anglais qui poursuit désormais sa mission avec une partie de son équipe qui a quitté l’Ukraine, le casse-tête administratif pour que sa femme obtienne son visa de visiteur est désormais vécu comme un autre traumatisme après les bombardements russes du 24 février au matin qui ont précipité son départ du pays. « En étant réveillés ce matin-là par une bombe qui venait d’exploser, à 5 h, à côté de la maison, on a compris que l’invasion, à laquelle on ne voulait pas croire, était en train de se produire », dit l’homme qui s’est installé en Ukraine il y a 22 ans. Tout en estimant ne pas pouvoir prévoir comment la suite des événements va se configurer — « depuis le 24 février, tout est possible », laisse-t-il tomber, fatalement —, M. Chénier dit vouloir simplement se mettre à l’abri au Canada pour les prochaines semaines, peut-être pour les prochains mois, avec sa famille. « Ma fille de 17 ans, Maya, prend l’avion mardi pour aller vivre chez ma sœur à Montréal en attendant que j’arrive », dit-il. « Moi, je peux prendre l’avion n’importe quand, avec mon autre fille qui est Canadienne, mais je ne vais pas laisser ma femme toute seule en Hongrie, sans réponse pour son visa, sans message clair sur le temps que cela va nous prendre pour l’obtenir. » Lundi, le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a indiqué que 1,7 million de personnes auraient déjà fui la guerre en Ukraine, depuis le déclenchement du conflit, soit 200 000 de plus que la veille. Ces réfugiés se retrouvent à près de 60 % en Pologne, mais également en Hongrie, en Slovaquie, en Moldavie et en Roumanie, d’où plusieurs espèrent désormais poursuivre leur chemin vers d’autres pays, dont le Canada. La semaine dernière, le Conseil de l’Union européenne a instauré une protection temporaire aux Ukrainiens se réfugiant sur l’ensemble de son territoire afin de fuir la guerre, et ce, en leur octroyant des permis de séjour ainsi qu’en leur garantissant l’accès à l’éducation et au marché du travail. La mesure temporaire restera en vigueur durant un an. « L’Europe fait tout pour faciliter la vie de ceux qui fuient l’Ukraine à cause de la guerre, dit M. Chénier. Et on pourrait s’attendre à ce que le Canada fasse la même chose », conclut-il. Quand entrer au Canada devient plus difficile que de sortir de l’Ukraine (msn.com)
  5. Commentaires Romain Schué (accéder à la page de l'auteur) Romain Schué à 4 h 00 Immigrer et s’installer au Québec requiert une bonne dose de patience. Les demandes sont nombreuses, les délais, eux, de plus en plus longs, et la liste d’attente atteint désormais une ampleur record. Selon des données fournies par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC), en date du 1er février, 88 859 personnes voulant s’établir au Québec attendent d’obtenir leur résidence permanente. Parfois depuis plusieurs longues années. Une situation qui provoque la colère et l’incompréhension de nombreux immigrants. Près de la moitié de cet inventaire, environ 40 000 personnes, concerne l’immigration économique, un secteur cher au gouvernement du Québec. En vertu d’un accord entre Ottawa et Québec, ce dernier sélectionne ses propres immigrants dans cette catégorie en délivrant un certificat de sélection de Québec (CSQ). Avec ce document en poche, ils peuvent faire leur demande de résidence permanente, qui leur permet par la suite de vivre et travailler dans n’importe quelle province. Plus de 20 000 personnes attendent de leur côté dans la catégorie du regroupement familial et près d’un tiers de l’inventaire global concerne ceux arrivant au Québec pour des motifs humanitaires ou à titre de réfugiés. Début du widget . Passer le widget? Fin du widget . Retour au début du widget? Un inventaire sous-estimé? Selon plusieurs sources et experts consultés par Radio-Canada, cet arriéré de dossiers à traiter du côté d’Immigration Canada serait cependant sous-estimé. Le ministère québécois de l’Immigration nous a par exemple indiqué qu’environ 49 000 travailleurs qualifiés, qui ont eu leur Certificat de sélection du QuébecCSQ, étaient en attente de leur résidence permanente en début d’année. Un chiffre, quasi similaire, déjà évoqué l’an passé par Ottawa. Or, selon un tableau d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté CanadaIRCC, le nombre de travailleurs qualifiés du Québec en attente serait maintenant de 25 263. C’est impossible, nous ont cependant confié plusieurs personnes bien au fait du sujet. Ces chiffres n’incluraient pas les dossiers qui n’ont pas encore été ouverts par un agent fédéral, nous a-t-on précisé. Immigration Canada n’a pas répondu à nos questions. À l’heure actuelle, pour immigrer au Québec, ces nombreux candidats doivent aussi faire preuve de patience. Les délais d’obtention de la résidence permanente viennent de grimper à 28 mois. Dans des programmes similaires, visant le reste du Canada, les délais de traitement sont estimés à six mois. Cet inventaire et ces délais n’ont jamais été aussi importants. Il y a quelque chose qui ne fonctionne pas, estime Stéphanie Valois, présidente de l’Association québécoise des avocats et avocates en droit de l’immigration (AQAADI). Ce manque de transparence d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté CanadaIRCC est très inquiétant. Ce n’est pas normal qu’on ne puisse pas avoir des chiffres complets. C'est préoccupant pour un pays dont l’économie dépend autant des immigrants, juge Claire Launay, porte-parole de l’organisme Le Québec c’est nous aussi. Ce dernier réclame la mise en place d’un ombusdman à Immigration Canada. Cette demande avait déjà été soutenue, début 2020, par des députés du Bloc québécois et Nouveau Parti démocratique. Record d'immigrants au Canada En 2021, le Canada(Nouvelle fenêtre) a admis 405 000 nouveaux résidents permanents. Il s'agit d'un record dans l'histoire du pays. Celui-ci ne devrait pas durer très longtemps. Pour 2022, le gouvernement Trudeau vise l'accueil de près de 432 000 immigrants. Un chiffre qui pourrait grimper à 451 000 en 2024, selon le nouveau plan d'immigration dévoilé en début de semaine par le ministre fédéral de l'Immigration, Sean Fraser. Le ministre Jean Boulet souhaite qu'Ottawa traite en priorité les dossiers des candidats à l'immigration économique qui vivent déjà au Québec. PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / JACQUES BOISSINOT Québec réclame une accélération Pour l’année à venir, le gouvernement Legault, qui avait baissé dans un premier temps ses seuils en début de mandat, a promis d’admettre un nombre record d’immigrants. Près de 70 000 résidents permanents, toutes catégories confondues, seront accueillis au Québec, dont 18 000 en guise de rééquilibrage, en raison des problématiques liées à la pandémie. Pour combler dès que possible nos besoins en main-d’œuvre, Ottawa doit traiter prioritairement les demandes provenant des travailleurs qui ont été sélectionnés par le Québec, assure le ministre du Travail et de l’Immigration, Jean Boulet. En 2020 [en raison de la pandémie], Ottawa n’a pas atteint nos seuils d’immigration. Nous avons donc amplement d’espace dans nos seuils d’admission prévus par notre Plan d’immigration pour accueillir des milliers de candidats en attente, poursuit-il, en indiquant avoir eu des entretiens avec son homologue fédéral, Sean Fraser, pour corriger cette situation. Au cours des derniers mois, Ottawa, de son côté, a annoncé l’embauche d’agents supplémentaires pour accélérer le traitement des dossiers de candidats voulant s’installer au Québec. Une modernisation du processus d’immigration est également en cours, a affirmé le ministre Fraser. Les migrations mondiales sont perturbées par la pandémie. Des restrictions de voyage généralisées aux contraintes imposées à nos partenaires d’établissement, en passant par le télétravail des employés, les répercussions sur le système d’immigration du Canada ont été considérables, nous a aussi précisé, il y a quelques semaines, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté CanadaIRCC. Près de 90 000 futurs Québécois attendent des réponses d’Immigration Canada | Radio-Canada.ca
  6. Le Canada veut accueillir plus de 431 000 nouveaux résidents permanents cette année, et encore davantage les deux années suivantes. Ottawa revoit ses cibles précédentes à la hausse et souhaite admettre un total de 1,33 million d’immigrants d’ici 2024. Le ministre fédéral de l’Immigration, Sean Fraser, a déposé son premier rapport annuel au Parlement lundi après-midi, dévoilant ces nouvelles cibles. Ces « nouveaux objectifs audacieux » doivent permettre « de mettre davantage en valeur la contribution incommensurable des immigrants dans nos collectivités et dans tous les secteurs de l’économie », a-t-il déclaré peu après ce dépôt. La majorité de ces nouveaux résidents permanents arriveront au pays sous la grande catégorie de l’immigration économique, par des programmes tels que « Entrée express » et par la sélection des provinces. « Nous nous concentrons sur la relance économique, et l’immigration est la clé pour y parvenir », a affirmé le ministre.Le nombre d’admissions dans la catégorie des réfugiés a aussi été légèrement bonifié en 2022 par rapport aux niveaux précédents, Ottawa voulant accueillir 40 000 réfugiés afghans. Le gouvernement de Justin Trudeau va ainsi de l’avant avec des cibles records, « malgré des défis sans précédent », a reconnu M. Fraser en introduction de ce rapport. Il a promis au début février de s’attaquer aux délais en immigration, dont un important arriéré de 1,8 million de dossiers en traitement. D’autres problèmes sont dénoncés depuis plusieurs mois, comme des retards dans l’émission des cartes de résidents permanents, ainsi que pour les demandeurs d’asile qui ont travaillé en santé durant la pandémie. Ce sont 85 millions de dollars qui seront investis notamment pour embaucher davantage de personnel. Des niveaux historiques Ottawa espère également atteindre enfin sa cible d’immigration francophone hors Québec en 2023, soit 4,4 % de toutes les admissions, une cible ratée depuis des années selon le commissaire aux langues officielles. En 2020, 184 606 résidents permanents ont été enregistrés au Canada, c’est-à-dire beaucoup moins que la cible annoncée de 341 000, confirme également ce rapport annuel. Ce nombre, selon le ministre Fraser, est néanmoins un « succès impressionnant compte tenu des fermetures et des restrictions frontalières » dues à la pandémie, y écrit-il. Pour cette même année, on a compté 326 116 titulaires de permis de travail temporaire au pays, ce qui illustre une autre tendance lourde, soit l’augmentation des catégories temporaires. Ce qui s’appelle le « solde de résidents non permanents » représentait 1,3 million de personnes au 1er janvier 2020, selon des informations communiquées précédemment par le ministère fédéral de l’Immigration au Devoir. Les détenteurs de titre de séjour temporaire, toutes catégories de permis confondues, représentaient ainsi près de 3,5 % de la population totale la même année. Il s’agissait lundi de la première annonce officielle de cibles depuis octobre 2020. En décembre dernier, le ministre Fraser avait affirmé dans une entrevue au Devoir vouloir être le gouvernement le plus ambitieux de tous les temps en matière d’immigration. Pour 2021, il estime avoir atteint « cette réalisation historique » en accueillant plus de 401 000 nouveaux résidents permanents, avait-il annoncé par communiqué. La majorité de ces personnes était déjà à l’intérieur des frontières sous un statut temporaire et a accédé à la permanence par divers programmes. Le record précédent datait de 1913, quand 400 900 nouveaux immigrants permanents avaient foulé le sol canadien. Le pays comptait alors seulement 7,6 millions d’habitants ; cet afflux représentait donc une proportion plus importante de sa population totale, soit plus de 5 %. En comparaison, la cible d’immigration pour 2022 équivaut à 1 % de tous les Canadiens. Ottawa dévoile des cibles d’immigration encore plus ambitieuses | Le Devoir
  7. La popularité du chemin Roxham ne se dément pas : sitôt rouverte, le 21 novembre dernier, après pratiquement deux ans de fermeture, cette voie de passage en marge du poste frontalier de Lacolle a été empruntée par un nombre record de demandeurs d’asile, ce qui occasionne d’importants retards dans les délais de traitement, a appris Le Devoir. Immigration: boom des entrées au chemin Roxham | Le Devoir
  8. Près de 20 000 personnes qui ont investi dans l’économie québécoise sont en attente d’une réponse d’Immigration Canada, qui rejette le blâme sur le gouvernement Legault. « L’enfer » d’immigrants ayant investi au Québec, épuisés par l’attente | Radio-Canada.ca
  9. L'espérance de vie cesse d'augmenter au Canada L'espérance de vie à la naissance n'a pas progressé de 2016 à 2017, que ce soit chez les hommes ou chez les femmes. Il s'agit d'une première en au moins quatre décennies. Cette situation était en grande partie attribuable à la crise des opioïdes. L'espérance de vie à la naissance a augmenté en moyenne de 0,2 an par année au Canada du milieu des années 1990 à 2012. L'augmentation a par la suite été plus lente pour s'établir à 0,1 an chaque année jusqu'en 2016. En moyenne, les femmes au Canada peuvent s'attendre à vivre 84,0 ans et les hommes, 79,9 ans s'ils devaient suivre, tout au long de leur vie, les tendances en matière de mortalité observées en 2017. Le Quotidien — Variation de l'espérance de vie selon certaines causes de décès, 2017 (statcan.gc.ca)
  10. Mesures visant à améliorer l'expérience client et à moderniser le système d'immigration du Canada De : Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada Document d'information La pandémie a perturbé les migrations mondiales. Les restrictions de voyage généralisées, les mesures locales de santé publique et les contraintes imposées à nos partenaires d'établissement ont toutes eu une incidence importante sur la capacité de nos clients à fournir des demandes complètes ou à voyager. Les mesures prises pour protéger la santé et la sécurité des employés et des Canadiens ont également influé sur la capacité d’IRCC à traiter les demandes sur papier et ont allongé les délais de traitement pour certains. IRCC a agi rapidement et a accompli des progrès considérables depuis le début de la pandémie, fournissant des ressources supplémentaires là où elles sont le plus nécessaires et en simplifiant ses processus. Avant la pandémie, IRCC opérait déjà une transformation de ses activités, mettant à profit la technologie pour créer des outils et de nouvelles pratiques destinés à rendre notre système d’immigration plus agile, plus efficace et plus centré sur le client. La COVID-19 a accéléré ce besoin de transformation, poussant le ministère à innover dans de nouveaux domaines. IRCC a aussi franchi un pas vers un environnement de travail plus intégré et modernisé qui aidera à accélérer le traitement des demandes dans le monde entier. Le gouvernement du Canada a accordé la priorité à la réduction des délais d'attente et à l'amélioration de l'expérience client et de la transparence. Dans sa lettre de mandat, le ministre est chargé de réduire les délais de traitement des demandes, y compris les retards qui ont été touchés par la COVID-19. Pour respecter cet engagement, le gouvernement du Canada a proposé 85 millions de dollars de fonds nouveaux pour réduire les inventaires de demandes et accueillir les personnes qui peuvent nous aider à combler les pénuries de main-d’œuvre au Canada et soutenir notre reprise. Nous avons déjà pris des mesures pour atteindre ces objectifs. Les mesures ci-dessous contribueront également à réaliser ces priorités, en vue de favoriser une forte reprise économique après la pandémie. Résidence permanente Le gouvernement du Canada a pris plus d'un demi-million de décisions et a accueilli plus de 405 000 nouveaux résidents permanents en 2021 — le plus grand nombre de nouveaux arrivants en une année de l'histoire du Canada — et demeure déterminé à fournir la meilleure expérience possible aux personnes qui voient leur avenir au Canada. Dans le but d’offrir un plus grand nombre d'options en ligne à nos clients, IRCC a procédé au prélancement d’un portail de réception des demandes en ligne pour la résidence permanente (RP) qui permet à certains demandeurs d’effectuer leurs demandes en ligne pour les programmes d'immigration permanente suivants : Programme des candidats des provinces (non Entrée express) Programme pilote d'immigration dans les communautés rurales et du Nord Programme pilote sur l’agroalimentaire Programme d’immigration de l’Atlantique Visa pour démarrage d’entreprise Travailleurs autonomes (fédéral et Québec) Travailleurs qualifiés, entrepreneurs et investisseurs sélectionnés par le Québec Parrainer un époux, un partenaire, un enfant ou d’autres membres de votre famille Parrainer un parent ou un grand-parent Adopter un enfant via le processus d'immigration Personnes protégées et réfugiés au sens de la convention au Canada Considérations d’ordre humanitaire Titulaire d'un permis de séjour temporaire faisant une demande de résidence permanente Programme pilote des aides familiaux à domicile Programme pilote des gardiens/gardiennes d’enfant en milieu familial Bien que les demandeurs aient toujours la possibilité de faire une demande sur papier, l'option en ligne donne à certains demandeurs de RP plus de flexibilité pour faire une demande à partir de leurs appareils et éviter tout retard supplémentaire dû aux envois par la poste lié à la COVID-19. Le portail permet également aux clients de recevoir immédiatement la confirmation qu'ils ont soumis leur demande avec succès. Le ministère espère élargir le portail à un plus grand nombre de clients de ces programmes de résidence permanente, à l’été 2022. IRCC a également élaboré un portail séparé qui permet aux demandeurs de RP qui sont déjà au Canada de compléter leur processus de RP et de recevoir leur carte de RP sans aucune interaction en personne. Grâce à ce portail en ligne, les clients peuvent autodéclarer qu'ils se trouvent physiquement au Canada, fournir leur adresse postale canadienne, et envoyer une photo à partir de leur ordinateur ou appareil mobile afin qu’IRCC puisse compléter leur admission et leur envoyer leur carte de RP. Entre juin et décembre 2021, 225 000 résidents permanents ont utilisé ce portail. Résidence temporaire IRCC travaille à réduire le nombre de dossiers de demandes de résidence temporaire en attente, y compris chez les étudiants et les travailleurs, dans le but de respecter les normes de service. Après une année record pour les permis de travail en 2019, IRCC a augmenté ses résultats de 32 % pendant la pandémie en complétant près de 560 000 demandes de permis d’étude. Nous continuons de donner la priorité au traitement des permis d’études et de travail, et nous avons commencé à traiter les nouvelles demandes de visa de visiteur, maintenant que les visiteurs vaccinés peuvent entrer au Canada. Pour traiter l’arriéré de demandes de visa de visiteur accumulées, IRCC est en train d’élargir l'utilisation de l'analyse avancée des données pour aider les agents d’IRCC à trier et à traiter les demandes de visa de visiteur soumises à l'extérieur du Canada. L’analyse avancée des données est utilisée depuis 2018 pour aider à trier les demandes de visa de résident temporaire présentées depuis des pays où le volume de demandes est élevé, et pour en faciliter le traitement. Depuis, il a été démontré que le système permettait d’évaluer les dossiers simples 87 % plus vite, certains demandeurs pouvant ainsi recevoir une décision plus rapidement dans le maintien de l’intégrité du programme. En outre, le système assume une part importante des tâches administratives et répétitives liées au tri des demandes, ce qui permet aux agents d’IRCC de se concentrer sur l’évaluation des demandes et la prise de décisions définitives. Les agents d’IRCC prennent la décision définitive concernant toutes les demandes de visa de visiteur, et seul un agent d’IRCC peut refuser une demande. Jamais le système ne refuse de demande et ne recommande le refus. L’utilisation de l’analyse avancée des données fait partie de l’engagement d’IRCC à trouver de nouvelles manières d’améliorer notre service à la clientèle et nos processus. À l’avenir, cette technologie aidera IRCC à gérer le nombre croissant des demandes de visa de visiteur. Citoyenneté IRCC a élargi l’utilisation des cérémonies de citoyenneté virtuelles et travaille à augmenter le nombre de candidats participant aux cérémonies. Depuis le 1er avril 2020, plus de 170 000 demandeurs sont devenus citoyens grâce aux cérémonies de serment par vidéo. Le ministère organise 350 cérémonies virtuelles par mois et invite environ 3 500 à 5 000 demandeurs chaque semaine à prêter serment virtuellement. Pour l’avenir, nous examinons une option pour ceux qui souhaitent prêter serment par attestation signée, et célébrer leur citoyenneté plus tard. Cela écourterait le délai d’attente pour ceux qui sont en phase finale de leur processus de citoyenneté. Le 26 novembre 2020, nous sommes devenus l'un des premiers pays au monde à offrir des examens pour la citoyenneté en ligne avec le lancement d'une nouvelle plateforme. Depuis cette date, IRCC a fait passer environ 247 000 examens pour la citoyenneté et est maintenant en mesure d'inviter environ 5 000 demandeurs par semaine à passer l’examen, dépassant ainsi les taux d’examens d’avant la COVID-19. IRCC a lancé des processus de demande en ligne pour certains clients cherchant à demander la citoyenneté, à obtenir une preuve de citoyenneté sans complication ou à faire des recherches dans les dossiers de la citoyenneté. Nous avons également créé un nouvel outil de suivi des demandes de citoyenneté en ligne pour aider les clients à rester à jour quant à l'état de leur demande et les prochaines étapes à effectuer. https://www.canada.ca/fr/immigration-refugies-citoyennete/nouvelles/2022/01/mesures-visant-a-ameliorer-lexperience-client-et-a-moderniser-le-systeme-dimmigration-du-canada.html
  11. Il est de plus en plus difficile pour les jeunes de trouver un emploi au sortir de leur études. Même avec les meilleurs diplômes, les candidats sont trop nombreux par rapport aux offres. Naturellement, ce sont alors les premiers touchés en temps de crise, et leur taux de chômage est le plus élevé en France. Du côté des entreprises, il faut mettre en place certaines stratégies pour s'y retrouver parmi la masse des candidats.
  12. Le ministre fédéral de l’Immigration a déclaré que certaines des mesures temporaires qui ont aidé le gouvernement à atteindre ses objectifs cette année pourraient être là pour de bon, même après la pandémie. Pendant cette pandémie, alors qu’il devenait de plus en plus difficile de faire venir au Canada des personnes de l’étranger, le gouvernement s’est tourné, pour atteindre ses objectifs d’immigration, vers des personnes qui étaient déjà au pays. Des mesures d’immigration associées à la pandémie pourraient rester | Le Devoir
  13. La Presse canadienne à 11 h 48 Le nombre de postes vacants au Canada continue d'augmenter fortement, ayant atteint un sommet historique de 912 600 au troisième trimestre de 2021, soit 62,1 % de plus qu'au cours de la période correspondante en 2019, avant le début de la crise de la COVID-19. Statistique Canada a constaté que le nombre record de postes vacants a coïncidé avec une croissance de l'emploi global et une baisse du chômage au pays. Comparativement au troisième trimestre de 2019, le nombre de postes vacants a bondi dans toutes les provinces à la plus récente période correspondante : de 82,7 % en Saskatchewan, de 73,1 % au Québec et de 64,5 % en Ontario. Cinq secteurs ont été à l'origine des deux tiers de l'augmentation au Canada : les services d'hébergement et de restauration, les soins de santé et l'assistance sociale, la construction, le commerce de détail et la fabrication. C'est au Québec que le nombre de postes vacants dans les soins de santé et l'assistance sociale a augmenté le plus en deux ans au troisième trimestre : de 117,4 %. Statistique Canada relate qu'au troisième trimestre de 2019, les 20 % de professions ayant les salaires moyens les plus faibles ont été à l'origine de 35 % des employés et de 48,9 % des postes vacants. Deux ans plus tard, ces mêmes professions ont été à l'origine de 32,3 % des employés et de 50,9 % des postes vacants. Le nombre de postes vacants toujours en hausse au Canada | Radio-Canada.ca
  14. La tournée de recrutement du CLD de Rouyn-Noranda dans sept villes de France en octobre dernier est qualifiée de succès par la directrice main-d’œuvre et immigration au CLD, Claude Thibault. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1846834/penurie-main-doeuvre-emploi-recrutement-quebec-france?fbclid=IwAR0Mt-yeG6lXLmGXmfdC5w3qz2_2mE--5kDDu5yTr6QYTYRrdbiz6ypQCaA
  15. Il considère que son gouvernement est le plus ambitieux de tous les temps en matière d’immigration, et n’attend qu’une hausse des cibles du Québec pour y faire venir plus de nouveaux arrivants. Le nouveau ministre fédéral de l’Immigration, Sean Fraser, a partagé avec Le Devoir sa vision de ce qu’il compte faire avec le système d’immigration canadien. Sean Fraser attend le «go» de Québec pour accueillir plus d’immigrants | Le Devoir
  16. Pyramide d’âge, diplômes, revenu disponible : lesquelles des 17 régions administratives du Québec se distinguent ? Lesquelles sont en perte de vitesse ? L’Institut de la statistique du Québec vient de brosser un portrait socioéconomique de la province dans son édition 2021 du Panorama des régions du Québec. https://www.lapresse.ca/actualites/2021-11-30/population-du-quebec/un-portrait-demographique-preoccupant.php?utm_source=facebook&utm_medium=social&utm_campaign=algofb&fbclid=IwAR2D_MI2Y_Kob1ewxUQhqnwGx8Df3lO1Wuw3riQC7CEcLWcT77V9x6W7kzw
  17. Plus de 116 000 résidents permanents patientent pour devenir citoyens canadiens en raison de longs retards causés, selon Immigration Canada, par la pandémie. Stress et emplois manqués : la longue attente de la citoyenneté canadienne | Radio-Canada.ca
  18. Le Conseil du patronat réclame à son tour des assouplissements en matière d'immigration pour aider les entreprises à recruter à l’étranger. «Le gouvernement, qui se veut un gouvernement économique, doit mieux entendre les messages des employeurs qui, pour eux, sont vraiment une catastrophe», mentionne le président du Conseil du patronat du Québec, Karl Blackburn. Cette situation affecte particulièrement les entreprises dans la région de Chaudière-Appalaches. «Ici, j'ai besoin de dix soudeurs additionnels et d'environ quatre à cinq machinistes immédiatement», explique le propriétaire de Moules et Matrices industriels, Joël Lévesque. Cette PME vend ses produits au Canada, en Europe, aux États-Unis, à des usines à Lévis, à Montmagny, et songe à s'installer à Québec pour se rapprocher d'un bassin plus important de travailleurs. «Ici, on ne peut pas payer 15 piastres de l'heure, sinon on n'aurait aucune main-d'œuvre», dit-il. La solution selon lui passe par le recrutement à l’étranger. «J'attends qu'on nous permette d'aller recruter à l'international et je prends ma valise, mon "packsack", puis je m'en vais. C'est primordial pour assurer notre survie et la continuité de notre progression», souligne M. Lévesque. Selon certains employeurs, les contraintes administratives provinciales nuisent au recrutement au Québec. «Le fédéral aussi a ses propres contraintes, mais le Québec a plus de contraintes. On a vu du monde partir vers d'autres provinces parce que c'était trop compliqué ici», mentionne Robert Dion, V-P chez Umago Médical. Au gouvernement, les efforts devront être faits pour aider les régions. «Nous, on croit que les personnes immigrantes doivent être régionalisées, doivent pouvoir s'établir en région, en français. Vous savez, près de 80% de l'immigration est à Montréal; on doit changer ça», explique le ministre responsable de l’application de la Charte, Simon Jolin Barrette. En prévision de la mise à jour économique, le Conseil du patronat du Québec réclame qu'on cesse d'imposer les heures supplémentaires, une bonification des crédits d'impôt de prolongation de carrière, des programmes de formation et, surtout, un traitement plus rapide des dossiers d'immigration. «Ottawa doit faire mieux, doit faire plus. Le délai de traitement du gouvernement fédéral est totalement intolérable. On est rendus au 21 siècle!», dit M. Blackburn. https://www.tvanouvelles.ca/2021/11/17/des-assouplissements-en-immigration-reclames
  19. Des immigrants attendent depuis plus de deux ans pour que leur demande de résidence permanente soit approuvée par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC). Leurs amis, qui ont pourtant soumis leur demande après eux, voient leurs dossiers d’immigration bouclés beaucoup plus vite. https://www.lapresse.ca/actualites/2021-11-10/travailleurs-qualifies/la-loterie-des-residences-permanentes.php?fbclid=IwAR304Bd84o8Qe9rcXfXtTzsG6RMpZp-j6ty5kp5xpJkMGNQWqbh5Ad-NRBw
  20. Alors que la pandémie met en lumière les failles des chaînes d'approvisionnement mondiales, la pénurie de camionneurs donne des maux de tête à l’industrie du transport au Canada. Saura-t-elle se réinventer? Le camionnage à la croisée des chemins | Radio-Canada.ca
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