Aller au contenu

chichi73

Membres
  • Compteur de contenus

    22
  • Inscription

  • Dernière visite

Messages posté(e)s par chichi73

  1. Et oui je ne vis pas à Montréal qui n'est pas représentatif du Québec mais à Lévis et ma maison a été achetée l'année dernière. Il faut arrêter de ne prendre que Montréal comme référence ?  C'est comme limiter la France à Paris ... Sans compter que les salaires ne sont pas les mêmes entre Montréal et Québec, à cause du cout de la vie différent justement.
    Pour l'eau, je peux dire que comparativement à la France elle est "gratuite" car en France en plus de payer le réseau via les impôts locaux, tu paies l'assainissement, l'abonnement et la consommation chaque mois (ou étalé sur l'année comme hydro). Et dire qu'elle est gratuite ne veut pas dire qu'elle est gaspillable ?  

  2. Tu te trompes en comparant les marchés d'emploi et en pensant que Paris vaut mieux que le Québec.
    Un 90K comme salaire d'entrée sans expérience québécoise est une très belle offre ! Ton expérience française te servira a avancer très vite et à faire progresser ton salaire comme tu ne l'imagine pas actuellement en France. Mais ton expérience française ne te servira à rien pour le savoir-être qui est un critère très important ici et qui sera LE critère d'avancement.
    Tu ne peux pas comparer 2 systèmes diamétralement opposés. L'Imposition est plus forte mais il existe tout un tas de crédits d'impôt qui font baisser la note. Le cout de la vie est différent les voitures sont plus abordables, le gaz beaucoup moins cher mais tu paie ton immatriculation et ton permis de conduire à chaque année. Le logement est beaucoup plus accessible qu'en France surtout hors de Montréal et sa grande banlieue et les surfaces sont beaucoup plus grandes (notre "petite" maison fait 180m2 pour une hypothèque mensuelle de 945$). L'épicerie est équivalente mais si tu veux manger à la française, tu vas exploser ton budget" bouffe". L'eau est gratuite et l'électricité moins chère. Il n'y a pas de taxe d'habitation quand tu es en location et une taxe municipale + taxe scolaire qui ressemble à la taxe foncière pour les propriétaires. Le système de santé est gratuit au public (tu n'avance aucun frais pour l'hôpital ou le médecin) mais tu dois avoir une assurance médicament (sauf si ton employeur te fournir une assurance collective).
    Bref tu ne peux pas comparer les salaires pour faire ton choix. C'est la curiosité et l'envie de découvrir qui devraient te guider. Quant à tes frais en France, tu n'auras aucune difficulté à louer ton logement pour couvrir au moins 80% des charges.

     

  3. Il y a bien longtemps que je n'ai pas posté mais je voulais partager la bonne nouvelle et dire à beaucoup d'entre vous de garder espoir.
    Après 3 ans et demi au Québec, notre résidence permanente a été acceptée le 23 décembre ? Une page se ferme, une nouvelle s'ouvre !! Fini l'épée de Damoclès au-dessus de nos têtes, fini les contraintes du permis de travail fermé pour mon conjoint, fini l'incertitude et la peur de devoir rentrer en France sans en avoir fait le choix.

     

    Désormais, mon conjoint va pouvoir choisir son ou ses employeurs plus librement, même si nous nous sommes toujours débrouillés sans et que nous n'attendons pas après ça il pourra percevoir le chômage (il est paysagiste, autant dire qu'il y a quelques semaines creuses dans l'année), il pourra même monter son entreprise !

    Nos enfants (16 ans) vont avoir un NAS et vont pouvoir travailler (je vais faire quelques économies ?) et surtout fin d'année prochaine ils pourrons s'inscrire au CEGEP sans que l'on ait à passer par la case paperasse. Ouf ! Non pas que ça me gêne, j'ai pris l'habitude, mais il faut avouer que depuis 4 ans, on en a rempli des tonnes de papier ou de dossiers en ligne.

    En 4 ans, l'immigration nous a couté +/- 10 000$ et des heures à monter les dossiers, à chercher les documents (au fond des cartons, à commander auprès de l'administration Française, à faire signer chez le notaire, ...), à s'assurer qu'on remplit comme il faut et que l'on n'oublie rien sans compter la fameuse visite médicale.

    Je ne chiale pas sur le long processus, c'est long mais c'est comme ça. Ça laisse le temps de s'assurer que l'on souhaite rester. Nous avions des "amis" qui sont arrivés en même temps que nous et qui n'ont cessé de critiquer le Québec (les gens sont hypocrites, la bouffe est dégueulasse même le MacDo est dégueu, les jobs sont plates, l'école est nulle, ... et j'en passe). Force est de constater qu'un processus d'immigration n'est pas facile et ne convient pas à tout le monde. Il faut renoncer à ses certitudes. Alors 3 ans et demi pour obtenir la résidence permanente ne me parait pas si délirant même si j'avoue que ces 3 années ont été stressantes, encore plus à cause de la Covid qui nous a empêché de voir nos proches.

    Le plus beau dans tout ça ? Nos enfants ne veulent pas retourner en France sauf pour les vacances. Ils sont bien ici. Ils aiment le système scolaire. Ils ont des amis et groupes de copains. Ils font des activités. Ils trouvent la vie plus simple, moins stressante et ont des projets. Ici, personne à l’école ne leur a dit que tel projet d’étude était impossible. Au contraire ! Notre fille qui veut faire médecine est accompagnée pour réussir son secondaire et pouvoir atteindre son objectif. J’avoue que nous avons fait le choix d’inscrire nos enfants au privé (nous voulions favoriser leur intégration dans une structure à taille humaine avec un accompagnement de proximité mais ce choix à un coût non négligeable). Peut-être que la bienveillance est moins marquée au public.
    La seule chose qui leur manque c’est la famille et les amis français. C’est un sacrifice auquel il faut se préparer avant d’immigrer.

     

    La 1ere année est celle de la Lune de miel : on découvre, on s’émerveille des paysages, des saisons, on passe notre temps à partager des photos ou des tranches de vie.
    La 2eme année est plus difficile : les économies s’amenuisent, les proches manquent, on ne retrouve pas certaines de nos anciennes habitudes qui ont rythmées nos vies d’avant.
    La 3eme année aura été celle de la socialisation et de l’enracinement.

     

    Notre aventure se passe merveilleusement bien, peut-être parce que nous avons fait profil bas dès notre arrivée et que nous ne nous étions pas mis la barre trop haute.
    Nous avions conscience qu’en arrivant ici, il nous fallait repartir à zéro. A notre arrivée, nous avons reculé niveau salaire et les deux premières années ont été difficiles financièrement. Nos jobs étaient plaisants mais « junior ». Nous avons mis nos poings dans nos poches et avons regardé vers l’avenir. Aujourd’hui, nous sommes heureux à la job (mon conjoint a la carte de la CCQ et je viens d’avoir une promotion comme Directrice adjointe dans un grand groupe financier alors que j’y suis entrée comme technicienne) et avons presque doublé nos salaires. Nous avons acheté notre maison. Nous nous sommes fait des amis français ET québécois. Nos enfants viennent de passer une étape importante en  validant leur permis probatoire.

    La vie n’est pas plus verte au Québec mais il vous sera possible d’y mettre de la couleur.

    La prochaine étape pour nous sera la demande de citoyenneté dans 3 ans ??

  4. Le 2018-09-05 à 09:17, vista a dit :

     

    Sirop: Teisseire et Marie Brizzard - épicerie d'importation Place de la cité

    Pain au gout des français: un peu partout maintenant (c'était pas le cas il y a 10 ans). À la boulangerie des Halles-Ste-Foy, au Truffé (Père-Lelièvre), à l'Européenne (sur l'Ormière) dans les Paillards, etc...

    Fromage: Costco ou pour des fromages français hors de prix (qu'on se paye à noël en général): Halles-Ste-Foy et Épicerie Européenne sur St-Jean. On trouve du reblochon, et même du Mont-d'Or quand c'est la saison...

    Bonbons Haribo: Archambault, Renaud-Bray, Métro

    Tapenade: épicerie d'importation sur St-Jean, aux Halles, à place de la cité...

    Le chocolat j'ai pas regardé, mais ça doit être pareil.

     

    Merci !!!!! Je vais pouvoir aller me promener et aller visiter les Halles Ste Foy ?

    Je suis d'accord, ce sont des gouts français dont on s'éloigne un peu. On trouve nos marques, on teste de nouveaux trucs pus on continue de cuisiner ... Mais je tuerai pour un Mont d'Or !!!!!!

  5. Le 2018-09-05 à 08:51, ju74 a dit :

    Allo ,

    Nous sommes pas mal dans la même situation, nous sommes arrivés il y a 4 mois en provenance de Sallanches en haute Savoie et nous nous sommes établi à Lévis. Il est vrai que nous rêvons aussi de reblochon, beaufort ou abondance mais qu'est ce qu'on est content de notre nouvelle vie ! Pour l'instant pas vraiment de difficultés pour notre installation , ça a même été plutôt facile !

    La Savoie et la Yaute ? envahissent Lévis ! Nous avons un couple d'amis qui vient de s'y installer également !!

    On pourrait peut-etre se faire un diot- polenta ? à condition de trouver des diots ...

  6. Le 2018-09-05 à 02:19, Zau a dit :

    Bonjour Chichi,

    Est-ce que tu as pu obtenir un permis de travail ouvert étant accompagnante de ton conjoint qui a le statut de travailleur temporaire ?

    Etes-vous couvert par l’assurançe médicaments ? Si oui est-par la RAMQ ou par une assurance personnelle ?

    Merci de ta réponse qui nous aidera à finaliser notre départ pour Chicoutimi ?

    Oui j'ai obtenu un permis ouvert lié à celui de mon conjoint. Nous avons la même date de fin.
    Pour la RAMQ, j'attends ma carte soleil. Pareil, j'ai pu faire mon dossier car mon conjoint était déjà inscrit (suite à son permis). Il m'a fallu faire faire une attestation chez un notaire assermenté comme quoi nous sommes conjoint de fait pour valider mon inscription à la RAMQ.

    Normalement, je ne devrais pas avoir de carence grace à cette attestation couplée à mon SE-401-Q-207 prouvant que j'étaits inscrite en France avant mon arrivée. Cela compense le fait que la sécurité française n'a pas voulu nous faire un seul SE-401-Q-207 sur lequel toute la famille apparaitrait !

  7. Le 2018-09-04 à 19:13, trefle a dit :

    Bonjour chichi73

     

    Merci pour votre témoignage mais pourriez-vous donner plus d'infos sur l'avocat, svp ? Cela semble tellement "la clé" pour accélérer et obtenir un visa. Et surtout ça donne l'impression, à plusieurs, qu'avec un avocat tout se solutionne ! Alors qu'il faut "entrer" dans les cases pour être accepté à l'immigration ! 

    Sinon allez faire un tour à L'Européenne vous y trouverez votre bonheur (épicerie) mais c'est cher.

    L'avocat n'a pas fait accélérer le dossier. Elle a simplement étudié notre dossier et proposé la piste qui convenait. Mon mari ayant une offre d'emploi, elle a préparé un dossier en vue d’obtenir une EIMT simplifiée, elle a notamment fait déposer une offre d'emploi sur plusieurs sites pour justifier les besoin de l'employeur. Elle a préparé un dossier sur l'employeur, sur la nécessité d'embaucher un étranger du fait de la pénuerie de main d’œuvre. Elle m'a aussi accompagnée pour le passage de douane et les papiets que je devais présenter pour obtenir mon permis et les autorisations de séjour des enfants.

    Elle a parfois été directe quand cela s'imposait mais a toujours été bienveillante.
    Bref, elle a fait son job. On  juste eu la chance de ne pas tomber sur un charlatan.

    Et oui, il faut "entrer" dans les cases, les processus ne sont pas simples et faut pas envisager d'entrer au Canada sans autorisation, ce serait la fin de toute aventure. Je pense sincèrement qu'on a eu une bonne étoile car tout s'est bien déroulé pour nous.

    Et merci pour l'info pour l’Européenne, je vais regarder où c'est.

  8. Le 2018-09-04 à 16:47, Jojok a dit :

    Bonjour, je souhaiterais savoir quelle est l'avocate en immigration que vous aviez et c'était chère? Merci

    Bonjour,

    Nous avons travaillé avec un cabinet sur Montreal. Je vous envoie le nom en MP. Cela nous a couté 3000$ de frais d'avocat + 1500$ environ de frais pour le dépot de l'EIMT + le permis de travail

  9. il y a 2 minutes, Midou85 a dit :

    Merci de ta reponse @chichi73...

    Je me demande si il y a d'autres profils (surement) comme le tien sur le forum , qui ont pu derriere arrivé a leur but d'avoir leur VISAs.

    Ca me parait tellement mission impossible de postuler comme ca depuis la France.. en tout cas en visant une RP.

    Je pense qu'il est pas bete du tout de partir en PVT, moyen d'accelerer son processus d'immigration sans attendre 2 ans quoi...

     

    Nous concernant, nous étions trop vieux d'un an pour le PVT ... et nos enfants ayant 13 ans cette année, il fallait que notre projet avance plus vite qu'avec Mon Projet Québec (je me voyais mal les déraciner à 16ans et encore moins partir sans eux.

  10. il y a 4 minutes, bencoudonc a dit :

    Tout ça se trouve ici.  Je ne connais pas beaucoup les endroits à Lévis et Québec, mais il y a une bonne fromagerie et une boulangerie avec du vrai pain aux Halles de Ste-Foy.  Quant à la tapenade, aux bonbons Haribo ou au chocolat Côte d'or, je ne sais pas pour votre coin mais j'en trouve même au "dépanneur" près de chez moi...

    Oui il faut faire le tour des petits boutiques. J'ai trouvé de la fleur de sel chez le primeur (!!) et moins cher qu'à IGA. Il va falloir que je continue à découvrir les alentours. Mais merci pour l'info

  11. il y a 18 minutes, Midou85 a dit :

    Oui tres bonne étoile en effet !

    Du coup à present quelle sera votre ligne de conduite par rapport a votre statut ? etes vous obliger d'écoulé votre visa de 2 ans afin de pouvoir vous presenter a la Residence permanente ou pouvez vous quand vous voulez  court circuitez ce statut des maintenant ?

    Juste petite curiosité svp : quels genre de site @ votre mari etait t il avant de trouver son offre ?  ^^

    On va attendre un an avant de déposer une demande de ésidence permanente via le Programme de l'Expérience Québecoise. D'après ce que nous avons compris, le CSQ est rapide à obtenir, permettra de travailler légalement en attendant que le fédéral valide la résidence permanente.

    Pour les offres, il avait regarder sur Internet, mais je ne sais plus quel site en particulier

  12. Merci ! Effectivement, c'est grâce au travail que nous avons pu immigrer. Mon mari a obtenu un permis de travail de 2 ans.

    Concernant le poste, on y est allé au culot. On avait organisé un voyage exploratoire de 3 semaines en juillet dernier et, la veille du départ, nous avons envoyé des mails à  des entreprises de paysagistes en fonction de notre circuit et en précisant les dates auxquelles mon mari était disponible pour les rencontrer. On a été surpris de recevoir une 10e de proposition de RDV, que ce soit sur Montréal, Québec, Sherbrooke, Ste Foy ou Lévis. Mon mari a rappelé le patron sur Lévis (il avait repéré son site internet et il était assez curieux), lequel venait d'embaucher un français et avait déjà dû se frotter aux démarches d'immigration. Ce ne l'effrayait pas et il avait beaucoup de mal a embaucher (comme beaucoup ici), il avait une annonce pour 2 postes de paysagiste qui trainait depuis plusieurs mois. On a également rencontré le fameux français avant avant l'entretien d'embauche qui nous a invité pour l'apéro, sa femme venait juste d'arriver, nous avons pu échanger sur les démarches et les gars ont parlé boulot. Quant à l'entretien, mon mari a été très surpris car très décontracté. Au bout d'une heure il avait un poste et les coordonnées de l'avocate en immigration qui nous a accompagnée.

    Tout c'est fait très vite, on a eu une bonne étoile !

  13. Oui c'est vrai que l'on peut trouver nos produits favoris, on a trouvé du sirop et des carambars dans une petite épicerie au vieux-port de Québec. Et pour le fromage, j'ai découvert la laiterie de Charlevoix qui fait des bries sublimes. Faut sentir des routes commerciales toutes tracées mais c'est ce que j'aime (mais je n'ai pas encore tout testé). J'ai même trouvé un producteur de légumes à la sortie de Lévis, ces tomates sont délicieuses et les prix sont corrects.

    Je note pour Costco, on pense y adhérer pour faire nos provisions mais va falloir qu'on achète un congèl pour stocker plus facilement

  14. Déjà 2 mois qu'avec les enfants nous avons quitté la France pour poser nos valises au Québec et enfin retrouver leur papa parti en avril. Que le temps passe vite ! J'ai l'impression que c'était la semaine dernière. 

     

    Je suis toujours surprise par la facilité que nous avons eu à mener notre projet. Je sais que de très nombreuses personnes attendent depuis des années de pouvoir immigrer au Québec alors qu'il ne nous a fallu que 18 mois entre la décision de partir et notre arrivée ici. Il faut dire que nous avons pris des chemins détournés. Nous pensions au départ déposer une demande de résidence permanente mais, comme d'autres, nous avons été désarçonnés par le programme "Mon projet Québec" qui ressemblait plus à une immense loterie, sans compter que les quotas viennent seulement d’être ré-ouverts ! Nous avons alors réfléchi et après des heures de recherche, nous nous sommes rendus compte que la seule façon d'être autorisés à entrer au Québec était via le travail. Nous savions que les emplois de paysagistes étaient en forte demande, ce qui nous permettrait peut-être de bénéficier d'une procédure accélérée. Mon conjoint a envoyé près de 70 CV la veille de notre voyage exploratoire et moins d'une semaine après il avait trouvé un employeur prêt à l'attendre, avec une proposition toute à fait acceptable et, qui plus est,  lui conseillait une avocate en immigration sérieuse (il y a tellement de charlatans dans ce domaine). Notre dossier a été préparé correctement puisqu'il a été déposé début décembre 2017 et validé fin janvier 2018 ! Alors oui, nous avons un statut temporaire, mais à moins de faire une grosse bêtise, si nous souhaitons rester, les démarches ne devraient pas poser trop de problème.

     

    On ne se rend pas complètement compte que nous avons changé de pays et de continent. Au quotidien, j'ai l'impression d'avoir déménagé en Bretagne ou dans une région un peu éloignée, c'est tout. La langue y est pour beaucoup même si je dois avouer que ce n'est pas toujours simple. Entre les accents parfois très prononcés et les expressions, il m'arrive d’être perdue. 

     

    Par exemple, un classeur est appelé cartable et du coup un cartable c'est tout simplement un sac. Les enfants feront sport en espadrilles (baskets) et devront porter des souliers le reste du temps et ne pas oublier de mettre leurs bas (chaussettes).

    Lorsque l'on parle d'une chaudière, il s'agit d'un seau (moins simple). On conduit un char (voiture), Sylvain est mon tchum et je suis sa blonde (petit(e)-ami(e)). 

    Et il ne faut surtout pas parler de ses gosses car ici se sont les attributs masculins ?

     

    Même si nous nous en doutions, la différence culturelle majeure pour nous se situe au niveau de la bouffe (je ne deviens pas familière, c'est le terme ici pour parler de nourriture). Sans vouloir faire des généralités, les québécois n'ont pas la culture culinaire que nous pouvons avoir. Ils aiment que ce soit rapide à préparer. Mais il n'y a pas pour autant un aussi large choix de plats cuisinés comme on peut en trouver aux rayons traiteur ou surgelés de Leclerc ou Carrefour. Les plats sont également assez épicés, même les formules "mild" (médium) nous tirent parfois quelques larmes. Le poisson est moins présent, souvent du saumon et très souvent surgelé (y compris le saumon fumé).

    Sinon, nous trouvons quasiment les mêmes produits de base qu'en France, il nous a été facile de reprendre nos habitudes.

    Il y a tout de même des choses qui manquent : le sirop, le chocolat pâtissier, du pain avec une croute craquante, du fromage coulant ou crémeux (on tuerait pour un reblochon), les bonbons Haribo, le chocolat Cote d'or, la tapenade et tous les petits plus de l'apéro (mais on a trouvé des recettes pour se préparer des apéros de rois !).

    En revanche, on adore la viande effilochée, trop trop bon dans un burger !!!

     

    Le cout de la vie est différemment réparti. L'immobilier et les voitures sont vraiment abordables (nous avons acheté un Kia Sportage de 2015, encore sous garantie, avec 40 000km pour 15 000$, soit 10 000€ !). Par contre, l'ameublement ou les vêtements sont plus chers qu'en France. Coté alimentaire, je suis à un niveau de dépenses équivalent à ce que je dépensais en France, hormis que nous ne consommons presque plus de fromage (le fromage est pasteurisé, souvent épicé et assez cher) et moins de vin.

    Excepté la bière et quelques rares (et mauvaises) bouteilles de vin que l'on trouvent dans certaines grandes surfaces, l'alcool est vendu par la Société des Alcools du Québec (SAC). Il est difficile de trouver une bouteille de vin à moins de 10$ et faut compter 15/18$ pour un vin un peu plus sympa (autant que pour un pack de bière).

    Pour ce qui est des apéritifs et alcools forts, faut compter 10 à 20% plus cher qu'en France. Ce qui est rigolo c'est le packaging. Ici, les bouteilles ont presque toutes un bouchon vissé et les formats sont de 70cl ou 100cl.

    Je suis contente d'avoir emmené quelques très bonnes bouteilles et je regrette de ne pas en avoir apporté plus. A noter que nous avons dû nous acquitter de 200$ de taxes de douane pour 24 bouteilles de vin et quelques digestifs.

     

    Autre chose surprenante : les prix sont affichés hors taxes. Il faut penser à ajouter 15% de taxes ce qui n'est pas toujours simple, surtout quand on veut s'acheter une glace avec les quelques pièces dans le porte-monnaie.

    Autre nouveauté : les tips (pourboires) quasi-systématiques et équivalents aux taxes (donc à nouveau 15%), sauf si vous jugez que le service laisse à désirer. Je ne sais pas si c'est lié aux tips, mais le service est toujours agréable et fait avec le sourire, ça change de la France.

    Un autre changement majeur : L'emploi. Le taux de chômage est de 5% pour la région de Québec et 3.3% pour la ville de Québec ! N'importe-où où vous allez, vous verrez des affiches "Nous recrutons" collées sur les vitrines. Les usines affichent des banderoles énormes sur leur façades à la recherche de nombreux candidats. Certains McDo doivent fermer la nuit faute d'employés. D'autres ont dû fermer quelques jours pour permettre à leurs employés de prendre leurs congés.

    Ici, les employeurs doivent déployer des trésors d'ingéniosité pour attirer et conserver leurs employés, toutes branches et qualifications confondues.

    Je commence tout juste mes recherches d'emploi et ai déjà enchainé 4 entretiens en moins d'une semaine.

    Au passage, les entretiens de recrutement ne ressemblent en rien à ce que j'ai connu. Il ne m'a jamais été demandé de parler de mon parcours ou de reprendre le CV déjà reçu par l'employeur. Je ne me suis jamais sentie piégée par une question. L'entretien se déroule de manière informelle, avec une série de questions qui pourraient paraitre anodines pour nous français mais qui permettent de cerner les savoirs-être et savoirs-faire du candidat, le tout dans une ambiance très décontractée. C'est tellement plus facile pour se sentir en confiance, de valoriser son expérience et de se projeter dans son avenir professionnel.

     

    Dernier petit détail : Je déteste les pubs toutes les 20 min, c'est un calvaire de regarder un film !!!

     

    Pour l'instant, me concernant, la seule ombre au tableau c'est la solitude. J'ai passé l'été avec les enfants, pour qu'ils puissent profiter des vacances mais aussi pour les aider à prendre leurs marques. Je n'ai pas de collègues de travail avec qui discuter ou rigoler, plus de "voisins sympas" avec qui faire un apéro improvisé, notre famille et nos amis sont en France, les activités d'automne n'ont pas encore démarrées... Bref, les journées peuvent être longues. J'ai quand même la chance qu'un couple d'amis habite à coté mais parfois, cette solitude quotidienne me pèse et j'ai de petits coups de cafard.

    Ici, les gens sont sympas, accueillants et curieux. Si vous saviez le nombre de fois où l'on m'a fait demandé si j'étais d'ici, à cause de mon accent (!!!), pour ensuite me souhaiter la Bienvenue au Québec et me dire qu'ils adorent mon accent.

     

    Nous sommes contents de nous être installés à Lévis, assez près de Québec pour bénéficier de sa vitalité et des infrastructures mais suffisamment éloignés pour profiter du calme, de la gentillesse des gens et des grands espaces.

    Évidemment, au quotidien, il nous arrive d'être surpris car les fonctionnements sont différents, certaines logiques pour nous ne sont pas évidentes ici, et inversement. Je pense que la réussite de notre immigration résidera dans l'humilité et l'ouverture. Il faut parfois oublier ce que nous savons et savoir repartir de zéro. Et quand je ne comprends pas ou suis perdue, j'explique que je viens d'arriver et les gens prennent le temps de me renseigner, avec bienveillance. Tout simplement.

     

    Nous ne regrettons absolument pas cette aventure. Et elle ne fait que commencer !

     

    Sinon, on a créé un petit blog, sans prétention et principalement destiné aux proches et à la famille pour leur permettre de sur notre adaptation au quotidien www.delasavoieauquebec.com

    levis.jpg

  15. Tous les français ne sont pas adeptes de la grève, c'est une minorité avantagée qui fout le bordel. Parmis ceux qui bossent, il n'y a que les fonctionnaires qui peuvent se le permettre car ils ont la sécurité de l'emploi et un régime très avantageux concernant le maintien de salaire. C'est d'ailleurs dans cette branche que le taux d'absentéisme est le plus élevé. Après faut pas non plus dire que tous les fonctionnaires sont grévistes ou m'en foutistes.

    Puis en France on est râleur et contestataires par nature, on regarde le verre à moitié vide plutôt que le voir a moitié plein. Et culturellement, on oppose les patrons et les managers a "ceux qui travaillent". On a l'impression de toujours vivre à l'époque de Germinal.

    Ici il ne fait pas bon de reussir. Et on est dans un pays où l'on connaît nos "droits" mais on oublie souvent les "devoirs" qui vont avec. C'est compliqué.

  16. Il y a 13 heures, ju74 a dit :

    @chichi73@toutix on va se faire des réunions tartiflette , fondue , raclette lol vous en êtes où dans vos démarches ?

    Envoyé de mon SM-G930F en utilisant application mobile Immigrer.com
     

    Mon mari a trouvé un travail sur Levis lors de notre voyage en juillet. Son employeur a mandaté une avocate pour déposer une demande de permis de travail avec EIMT simplifiée, la procédure est en cours. Je dois envoyer les docs signés aujourd'hui pour dépôt du dossier très prochainement.

    Sinon, on a trouvé une école secondaire privée pour les enfants, l'école Marcelle Mallet à Levis. Les enfannts ont passé un entretien via skype il y a une 10e de jours.

    J'ai également contacté Direct Déménagement pour avoir une estimation.
    Coté français, on va mettre notre appartement en vente d'ici le mois prochain (on fignolle pour mieux le vendre) et j'attends le CAQ pour officiellement poser ma démission en sachant que mon mari partirait fin mars et que nous le rejoindrons avec les enfants fin juin. Il aura quelques semaines pour trouver une maison en location.

    Et toi @ju74 tu en es où dans les démarches ?

     

  17. Merci Fanny pour ce récit qui fait envie !

    J'ai une petite question : quels sont les transporteurs  que tu avais contacté ? lequel as-tu choisi ? Mon mari devrait partir courant mars et nous le rejoindrons avec les enfants à la fin de l'année scolaire. il faut que je commence à organiser les choses ...

×
×
  • Créer...
Ouvrir un compte bancaire avant mon départ
© 2024 immigrer.com

Advertisement