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Arob@se

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Posts posted by Arob@se

  1. Mes chers glads, à vous lire je me rends compte que la galère continue. Mpq, Arrima, de l'arnaque à grande échelle qui brise des vies. Quelque soit votre âge tenter votre chance dans les programmes provinciaux. La preuve, même pour Arrima, aucun respect. C'est le pire des programmes canadiens.

     

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  2.  

    Du temps, de l'énergie, des sacrifices perdus. Juste pour une liste qui en réalité n'a pas trop changé. Les sur-qualifiés dont les clowns faisaient allusion se retrouvent majoritairement avec 6 points. C'est la situation de départ pour bon nombre de glads lorsqu'on a lancé Mpq en 2016. 

  3. Le 2019-09-17 à 09:29, Gouzoul a dit :

    Je pense que ca dépend des banques.

    Moi j'ai une banque HYPER rapide.... dès qu'une transaction part ou arrive, elle est traitée immédiatement, j'ai eu le montant dans la journée après l'envoie du mail du MIDI.
     

    Donc, compliqué de te répondre, ca dépend de la banque.

     

     

    Salut Gouzoul,

    excuse-moi d’être indiscret, c'est quelle banque?  Je suis chez Bnp, Belfius et Bpost.

  4. Il y a 4 heures, 007 a dit :

     

    Pouvez vous expliquer quelles sont les changements prévu dans la nouvelle grille? Je veux être prêt pour la surprise.

     

    Jusqu'à présent aucune information de la nouvelle grille. Que des spéculations sur l'augmentation des points au niveau du français. Ça était déjà fait en son temps et plusieurs candidats étaient lésés. Je me pose toujours  la question sur la chanson de Barette: le candidat doit répondre aux besoins du marché. Mais nous répondons depuis 2013 aux besoins du marché. Lorsque je consulte le document ( Etat d’équilibre du marché du travail au Quebec) du ministère de l'emploi du Quebec sur les perspectives d'emploi et le compare à la grille actuelle, il s’avère que bon nombre d'entre-nous serons toujours dans la course. 

     

  5.  

    ÉTAT D’ÉQUILIBRE DU MARCHÉ DU TRAVAIL:  Diagnostics pour 500 professions

    ''' Selon les prévisions d’Emploi-Québec, 1 428 200 emplois seront à pourvoir au Québec au cours de la période 2017-2026.

    Cette demande de main-d’œuvre repose sur deux facteurs principaux : la demande de remplacement générée par les travailleurs et travailleuses qui quitteront le marché du travail, et la demande d’expansion, soit la création nette d’emplois durant cette période. Comme l’illustre le graphique 1, entre 2017 et 2026, la plus grande part de la demande (82,4 %) proviendra du remplacement de la main-d’œuvre; 1 177 200 postes seront à pourvoir en lien avec ce facteur.

     

    Source : Estimations d’Emploi-Québec

     

    Cette forte demande de main-d’œuvre s’inscrit dans un contexte où, de 2017 à 2026, le Québec connaîtra une diminution de la taille de sa population âgée de 15 à 64 ans. Amorcée depuis 2014, cette décroissance se poursuivra sur toute la période de prévision (de 2017 à 2026). Ayant un effet négatif sur l’offre de main-d’œuvre, elle apparaît ainsi comme l’un des principaux facteurs qui entraîneront une rareté de main-d’œuvre sur le marché du travail.

     

    Des emplois de plus en plus qualifiés entre 2017 et 2026, la majeure partie des emplois créés seront « hautement qualifiés », c’est-à-dire qu’ils exigeront minimalement un diplôme d’études collégiales. Leur nombre augmentera de 241 900 au cours de cette période, faisant passer leur proportion au sein de l’ensemble des emplois de 46,6 % en 2016 à 49,5 % en 2026. En ce qui a trait au nombre d’emplois de niveau « qualifié », il augmentera légèrement mais sa proportion baissera au sein de l’ensemble des emplois, tandis que les emplois « peu qualifiés » diminueront tant en nombre qu’en proportion. Comme les emplois créés seront en grande partie « hautement qualifiés » et qu’ils sont généralement mieux rémunérés, ils contribueront pleinement à l’économie et à la prospérité du Québec.

     

     

    Lorsque vous lisez le document ci-joint (Etat d’équilibre du marché du travail au Quebec, diagnostic pour 500 emplois), vous vous rendrez compte que le marketing Québécois pour attirer l'immigration est une histoire à dormir debout. Cette planification est le fruit d'un long travail. 

    Il y a un fossé entre les déclarations des politiciens qui ne maîtrisent rien et la réalité.

    Lisez par vous-même.

     

     

    00_etat_equilibre.pdf

  6.  

    Vraiment ridicule. Au lieu de parler de l'avancement de nos dossiers, trois ans après nous débattons du remboursement. Sincèrement les gars, le Quebec n'est pas sérieux. Ils ont fait trop de bruits au sujet des extractions, les candidats inscrits depuis lors commencent à se rendre compte du modus operandi du Midi. La nouvelle surprise attendue est la publication de la nouvelle grille imaginée par le patron de la Caq et son acolyte que vous connaissez tous.

  7. il y a 1 minute, Petit polatouche a dit :

    Ce n'est pas difficile à comprendre, comme tu passes par la sélection du Québec avant le fédéral. Si le Québec suspend ses procédures un temps, il se répercute sur le délai au fédéral.

    Pour les futurs délais le temps le dira, si le nouveau système tiens ses promesses.

     

    Sauf erreur de ma part, aucun système québécois en matière d'immigration  n'a tenu ses promesses jusqu'à présent.

  8. ''""

    Comme le révélait Radio-Canada en février, en raison d’un nombre important de demandes emmagasinées au fil des dernières années, mais aussi de la réduction des seuils fixés par le gouvernement Legault, les délais d’attente au fédéral n’ont cessé d’augmenter. Ainsi, un immigrant sélectionné par Québec doit attendre, en ce moment, en moyenne 22 mois – contre 19 mois en février – avant d’obtenir sa résidence permanente, permettant de travailler sans contrainte dans le pays.

     

     

    Dans ces conditions, Barette et son chef vont continuer à faire croire aux arrimistes qu'ils pourront venir aussi rapidement au Quebec??? Une histoire à dormir debout.

  9. Sincèrement je ne comprends plus rien de la façon de procéder du Midi. D’après vous, tout ce temps avant l’entrée aux affaires de la Caq les candidats n’étaient pas sélectionnés en fonction des besoins du marché? Et les grilles de sélection étaient élaborées par rapport à quoi?

    Finalement tout ce théâtre juste pour faire croire aux électeurs qu'ils accomplissent les promesses. Les conséquences ne font que commencer. Du cirque

  10. Le gars est décédé. Mais sa famille devait bénéficié d'une exception pour des circonstances exceptionnelles. Sur ces questions, nos pays sont mieux outillés. En plus de la douleur qui touche la famille, ils n'ont plus de statut parce que le chef de famille est mort accidentellement. Pas d'aide sociale, ils doivent vivre maintenant de la bonne foi des personnes, perso je trouve ça inhumain.

    Finalement ces immigrés sont des numéros ou quoi, ça peut arriver à n'importe qui.

    Que son âme repose en paix.

  11. Je me demande ce que Barette et son patron le caméléon veulent faire du Québec. Sincèrement, il sera compliqué d'y vivre compte tenu de tout ce que j'attends de leur projet de loi bidon. Quant à  la mobilité des travailleurs en dehors du Québec serait compliqué. ILs veulent bloquer éternellement les travailleurs sur le sol Quebecois.  

     

  12. il y a 25 minutes, titi2007 a dit :

    Bonsoir les glads.

     

    J'ai comme l'impression que le gouvernement de la caq n'a pas du tout l'intention d'amender l'article 20 du pl9. Si tel est le cas, les candidats devrons recommencer à zéro, avec plus de 3 ans de perdu et avec des chances considérablement diminuées. Ce qui serait très inhumain.

    Si jamais cette loi venait à passer avec cet article 20 sans amendement, alors le choix du Québec serait l'une des plus grosse erreur de ma vie. Dans cette province que j'admirais tant, vivent mes 2 frères et ma sœur. J'avais beaucoup de respect et de sympathie pour cette province que j'ai choisi, un choix que je regrette aujourd'hui. Une province où j'étais loin d'imaginer que la vie de plus de 45000 personnes serait brisée par le biais d'une simple promesse électorale. Une province où plus de 16000 dossiers sont devenus des pions sur un échiquiers politique dont le sors ne suscite même pas la sensibilité d'un gouvernement qui pretends pourtant vouloir ouvrir ses portes aux citoyens du monde entier sans distinction de races, de religions, de culture et j'en passe.

    Que Dieu me pardonne, maîs malgré tout, j'étais loin d'imaginer que cette province qui se veut prospère puisse traiter plus de 45000 personnes sans le moindre scrupule juste pour satisfaire un électorat sans toutefois se soucier  des sacrifices consentis pendant des années, et ce sur les plans financiers, matériels, émotionnel,....

    C'est vraiment une grosse déception, une déception que de nombreuses familles ne sont prêt pas oublier, et ça c'est vraiment dommage.

     

    Comme tu le dis c'est juste une impression. Je ne sais pas si tu lis la presse Canadienne, l'opposition s'est déjà prononcée sur cette question la semaine passée si j'ai bonne mémoire. 

    https://avant-premiere.ca/reforme-de-limmigration-au-quebec-les-3-conditions-incontournables-du-plq-avant-adoption-du-pl9/

    Ce que j'ignore, que se passera t-il si la Caq et son 1er ministre caméléon (qui le jour il raconte une chose et le soir son contraire) garde la position actuelle et l'opposition qui demande à tout prix que les 18.000 dossiers soient étudiés. 

     

  13. https://www1.fccq.ca/adoption-du-pl-9-sur-limmigration/
     
    Et en plus, retweeter par notre premier ministre.
    La CAQ tient maintenant un argument solide pour son fameux bâillon au cas où ça coince la semaine prochaine.
     
    La semaine prochaine sera très très décisive....
    Screenshot_20190608-005716.thumb.jpg.a82e52933fb2dba1cc0fde520347bbe6.jpg
    A chaque fois que la CAQ se rend compte que la tâche s'avère difficile, elle fait appel à un groupe d'individus pour faire du bruit dans la presse. Il y a eu des consultations, la réalité est connue. Rien de nouveau dans ces commentaires.



    Envoyé de mon SM-N910F en utilisant Tapatalk

  14.  

    Il y a 2 heures, Nikos a dit :

    Plus aucune raison d'annuler les 18000 dossiers donc...

    Reste plus qu'à espérer un dénouement heureux pour nous

     

    C'est ce qui va se passer. Mathématiquement, ce gouvernement n'a pas le choix.

     

              GIF by Tony Awards

  15.  

    Photo: Josie DesmaraisLe crucifix de l'hôtel de ville de Montréal

    Le projet de loi 21 sur la laïcité, qui interdirait le port de signes religieux aux employés de l’État en position d’autorité, dont les enseignants et les policiers, déchaîne les passions au sein de la société québécoise. Métro en a discuté avec cinq personnes directement concernées par le projet de loi.

    Gregory Bordan

    L’avocat Gregory Bordan porte la kippa quotidiennement depuis qu’il a 18 ans. L’homme de 65 ans, qui approche de la retraite, a fait ses études universitaires et a exercé sa carrière en portant son signe religieux. Il n’a jamais senti que cela dérangeait le corps juridique ni les clients qu’il représentait. Me Bordan croit que le Québec crée une exclusion des minorités religieuses avec le projet de loi 21. «C’est de la discrimination et ça va avoir un effet de déchirement pour la société», affirme-t-il. S’il est adopté, le projet de loi 21 affectera le travail de l’avocat montréalais dans la mesure où il ne pourrait plus travailler sur des mandats gouvernementaux donnés à son cabinet. «En acceptant ces mandats, le cabinet accepterait d’inclure dans les contrats une clause discriminatoire qui m’écarterait.» Cela lui donne l’impression qu’il n’est plus un avocat à part entière. MeBordan est outré des déclarations du ministre Simon Jolin-Barrette qui a invité «les gens qui portent un signe religieux à cheminer aussi dans le parcours personnel» comme la société québécoise qui a cheminé au cours des années, lors du dépôt du projet de loi sur la laïcité. Me Bordan voit en cela un signe que le ministre considère que la non-religion est supérieure à la religion. Selon lui, le projet de loi pousse la population du Québec à penser que les personnes portant des signes religieux ne sont pas fiables.

    Caroline Gehr

    La professeure de mathématiques et de sciences dans une école secondaire du Montréal English School Board Caroline Gehr est aussi juive orthodoxe. Elle porte un tichel, un foulard couvrant ses cheveux. Alors que le gouvernement n’a pas encore défini ce qu’est un signe religieux dans le projet de loi 21, Caroline Gehr estime que son foulard l’est, car elle le porte pour des raisons religieuses. Avec la clause grand-père de la loi 21, Madame Gehr ne pourrait plus changer de poste si elle souhaite garder son tichel. Pour elle, cela la met dans une situation de vulnérabilité et de rejet. «J’ai l’impression d’être un imposteur, c’est comme si maintenant, on me laissait entendre que je ne devrais pas être là.» Madame Gehr qui a décidé d’enseigner au public croit que le projet de loi encourage l’exclusion des gens de sa communauté. «Il y a beaucoup de gens qui vont dans les écoles juives orthodoxes et ne considèrent même pas envoyer leurs enfants dans les écoles publiques, car ils ont trop peur de quitter leur communauté. Moi j’ai spécifiquement décidé d’enseigner dans une école publique, pas parce que je veux influencer les gens à être comme moi, mais parce que je voulais m’intégrer et faire parti de la société» confie-t-elle. Madame Gehr pense que les personnes portant des signes religieux qui décident de travailler dans le domaine public sont déjà intégrées à la société. «Si quelqu’un ne veut pas s’intégrer à la société et rester dans sa communauté, il peut le faire en occupant un emploi qui ne requiert pas trop d’interactions avec le reste de la société. En interdisant l’accès à ces emplois aux minorités religieuses, le gouvernement pense qu’il les amènent à s’assimiler, mais cela ne fait que nous exclure de la société» estime-t-elle.

    Nour Farhat

    Née à Montréal-Nord, la juriste Nour Farhat souhaite s’impliquer dans le système judiciaire pour y faire valoir sa sensibilité. «Si je suis en droit, c’est pour tendre la main et défendre les droits de tout le monde, que ça soit les droits des victimes et sans jamais perdre de vue les droits des accusés». Être procureure de la Couronne au Québec, c’est sa vocation, confie à Métro l’avocate voilée. Pour l’accomplir, elle a déménagé il y a quelques années dans une autre ville pour y faire une maîtrise en droit criminel. Alors qu’elle achève ses études et s’apprête à accomplir sa vocation, le projet de loi 21 vient chambouler son plan de vie. Aujourd’hui, la juriste se sent abandonnée par son gouvernement.  «Mon intégrité professionnelle, c’est dans le vent à cause qu’il y a un projet de loi qui a une présomption que je ne suis pas neutre parce que je porte un signe religieux […] c’est comme si j’étais laissée pour compte, que mon travail et mes études ne valaient plus rien, que mes rêves n’étaient rien comparé à ceux d’autres personnes» affirme-t-elle. Me Farhat estime que le projet de loi 21 nuit à la diversité dans les institutions publiques. «Il y a une surreprésentation des personnes racisées en interpellation policière, à l’arrestation, en détention, dans les prisons  et en même temps de l’autre côté, il n’y pas une représentation des personnes racisées dans le système judiciaire. Notre système de justice ne reflète pas notre société et le projet de loi n’aide pas du tout.»

    Amrit Kaur

    La finissante en éducation Amrit Kaur porte le Dastar. «Plusieurs personnes pensent que ce turban est un signe culturel, mais il représente en fait l’égalité dans la religion sikhe.» Amrit explique que, même si ce sont souvent les hommes qui le portent, plusieurs femmes le portent également. Très attachée à ses convictions, elle ne souhaite pas retirer son Dastar. Pour elle, cela reviendrait à se mettre nue. Même si elle a fait ses études à Ottawa, la jeune femme qui habite au Québec depuis qu’elle a cinq ans, souhaite enseigner dans une école secondaire au Québec. «Le Québec c’est ma province, donc je veux y contribuer. Mais on me dit que je ne peux pas le faire en restant moi-même» martèle-t-elle. Souhaitant tirer profit de ses études et entrer sur le marché du travail, Mme Kaur vit dans l’insécurité depuis le dépôt du projet de loi 21. «Je me sens comme une citoyenne de seconde zone. J’ai l’impression que le gouvernement a une idée préconçue de moi et qu’il pense que les personnes qui portent un signe religieux sont des militants pour leur foi qui ne sont pas capables d’être neutres», renchérit-elle. Elle estime que le projet de loi sur la neutralité religieuse favorise les personnes qui n’expriment pas leur foi de manière explicite. «Qu’est-ce qui empêcherait un enseignant qui ne porte pas de signes religieux de parler de créationnisme à ses élèves. Il n’y a aucune mesure pour s’assurer que les enseignants ne fassent pas de prosélytisme», soutient-elle.

    Micheline St-Jacques

    Convertie à l’Islam, Micheline St-Jacques porte le hijab depuis plusieurs années. Pendant 14 ans elle a été enseignante. Aujourd’hui âgé de 65 ans, elle est à la retraite. Ayant commencé sa carrière en tant qu’enseignante dans une école islamique de Montréal, c’est dans un esprit de sortir du «ghetto» qu’elle a décidé de travailler dans les écoles publiques pendant sept ans. «Au début certains collègues avaient de la difficulté avec mon voile mais je me suis beaucoup impliquée dans des comités. Après ça, ils ont réalisé que j’étais une enseignante comme les autres», explique-t-elle. «Quand ils se rendent compte que tu es plus que ton signe religieux, ils arrêtent.» Pour elle, sa présence dans les écoles publiques a permis aux élèves d’être exposés à la diversité montréalaise et de donner espoir à ceux qui portaient des signes religieux et voulaient exercer un métier. Pour Mme St-Jacques, le projet de loi 21 entretient une peur de l’autre et divise la société. «C’est diviser pour mieux régner», estime-t-elle.

    Qu’est-ce que la Laïcité ? 

    « La laïcité n’a rien à voir avec le fait que quelqu’un porte un signe religieux, c’est un principe par lequel le gouvernement crée un espace neutre dans lequel il n’y a aucune discrimination. Dans un état neutre, la meilleure preuve que l’état est laïque est une diversité d’employés. D’ailleurs, si dans une société diverse on voit que les employés de l’état sont entièrement homogènes, on peut se demander si c’est véritablement un état neutre et laïque. » – Gregory Bordan, avocat en litige et résolution de conflits.

    « Pour moi la laïcité est l’idée que l’État ne se mêle pas de la religion et c’est tout, ils ne devraient pas imposer la religion sur les gens. Les représentants de la religion tels que des enseignants ne devraient pas apprendre leur religion aux enfants, mais ça ne veut pas dire qu’on porte un signe religieux que nous disons aux enfants qu’ils devraient faire pareil. » – Carolyn Gehr, professeur de secondaire au Montreal English School Board.

    « La laïcité signifie que l’État ne se mêle pas de la religion et que la religion ne se mêle pas de l’État, mais au Québec ça fait des décennies que ça fonctionne comme cela. La laïcité c’est la séparation des institutions publiques et des institutions religieuses. Donc un État qui détermine qu’est-ce qui constitue un signe religieux ou non, ce n’est pas la laïcité. C’est ce que le projet de loi fait en ce moment ; les signes religieux autochtones ne sont pas considérés comme des signes religieux, alors que le voile l’est. En ce moment, l’État se mêle de qu’est-ce qu’un signe religieux et qu’est-ce qui ne l’est pas. Ce n’est pas la laïcité pour un État de se faire théologien et d’établir ce qui constitue un signe religieux. » – Nour Farhat, avocate.

    « Pour moi la laïcité c’est d’être neutre, peu importe la personne qui est devant toi. Que tes décisions ne soient pas teintées par ton Islam ou ta chrétienté. Je n’ai pas l’impression que le gouvernement actuel comprend ça. Ce n’est pas en enlevant les signes religieux qu’on va être plus neutres. Même les athéistes, dans leurs convictions athéistes, à quelque part, ils ne sont pas neutres » – Micheline St-Jacques, professeure de primaire à la retraite.

    « Pour moi la laïcité c’est que l’État doit être neutre envers les gens, indépendamment de leurs religions. Donc, je devrais être traité de la même manière qu’une personne qui n’a pas de croyance religieuse » – Amrit Kaur, diplômée en éducation.

     

    Caroline-Gehr.jpg?fit=232%2C310

     

     

    Source:

    https://journalmetro.com/actualites/montreal/2327483/projetdeloi21autreregard/

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