Cariboufamily

Je pense que si effectivement il y a des lacunes au niveau de l'enseignement de notre histoire,  de tout ce qui fait la société Québécoise,  que ce soit au niveau des arts,  des valeurs,  de la culture etc.  il faut aussi que l'immigrant ait la curiosité et la volonté d'en apprendre plus sur le pays dans lequel il a choisit de vivre.
 
Pour ma part lorsque j'ai commencé à fréquenter mon mari je me suis renseigné sur la région ou il vivait,  sur l'architecture,  sur les arts,  sur le patrimoine etc.  A chaque visite je m'efforce d'aller visiter un musée et d'en apprendre plus sur la région,  leurs artisans etc.
 
Je ne suis pas là,  la bouche ouverte,  en attendant qu'on me nourrisse ... je fais des recherches ... j'ai la volonté d'en savoir plus ... de comprendre.
 
Et pourtant je suis là pour un court laps de temps.
 
Mais ceux qui immigrent ici doivent parfois attendre des années ... pourquoi ne pas mettre à profit ce temps d'attente pour en apprendre davantage sur leur futur pays ?  
 
Nous ne pouvons forcer une personne à se sentir Québécoise si elle ne le veut pas.
 
Je peux même comprendre le dilemme pour la personne qui a immigrer au Canada et qui se retrouve entre l'arbre et l'écorce face au combat des québécois pour leur liberté.
 
Mais lorsqu'on regarde les différentes études on s'aperçoit bien vite qu'ils ne se sentent pas Québécois mais ils ne se sentent pas davantage Canadiens.
 
 
 
 
 
 
 

Beaucoup d'immigrés viennent ici pour fuir la guerre, l'oppression ou la misère. Ils n'ont PAS CHOISI d'être ici. Ils ont été accueillis à bras ouvert et vivent comme chez eux ici. Ils parlent la langue d'origine  à la maison et avec les collègues, amis, ils mangent comme au pays, écoutent la musique du pays, les fins de semaine ils les passent avec la communauté. Et on transmet aux enfants la culture du pays d'origine. On ne coupe jamais le lien avec le pays. La culture Québécoise ne leur plaît/convient pas forcément. Ils recréent une sorte de micro-pays ou micro-société et se foutent pas mal de la culture du pays d'accueil.
D'autres, les expats (mutés par une entreprise), ou les PVT sont là temporairement et n'ont pas l'intention de s'investir ou s'intéresser vraiment à la culture du pays d'accueil. Là aussi ils vivent comme dans leur pays d'origine pour ne pas rompre avec: afin d'assurer le retour. (Je pense à beaucoup de Français du Plateau dont les enfants sont scolarisés dans le système Français). Là aussi la culture Québécoise n'est pas vraiment transmise aux enfants.
Enfin les immigrés qui sont ici par véritable amour du pays nous sommes assez peu. J'ai quitté mon pays par envie de venir vivre au Québec et je transmets mon amour du pays à mes enfants. J'avais une excellente situation en France et j'ai CHOISI de vivre au Québec. Nous vivons dans un quartier 100% Québécois. Je vais quitter mon entreprise (voir post précédent) pour travailler dans une entreprise Québécoise avec des Québécois. 
La différence est dans le choix ou non d'être au Quebec selon moi dans ce qu'on transmet à ses enfants. 

Oui d'ailleurs je serai candidat dans le parti de la famille Bougon :
 
le Parti de l'Écoeurement National ( le PEN)
 
?
 
 

Vous êtes là depuis deux mois, c'est peu, mais cela dit vous avez une vision assez juste de la situation. Mais aussi une vision montréalaise. L'intégration est mille fois meilleure en dehors de l'île.
 
Par contre, je vois que vous avez eu plein de frais très tôt pour la demande de CSQ. Dans le temps (il y a 15 ans), o envoyait une demande de CSQ gratos, et quand on était accepté selon ce qu'on déclarait, on devait payer et tout justifier. Maintenant il exige des frais élevés avant même de donner une décision ? Dingue ça... Et la visite médicale !!! 600 Euros !!!
 
J'ai immigré à temps je vois... 

Tout fut torché en huit mois perso, mais un ami qui était d'origine algérienne qui a fait se demande peu après moi a dû attendre deux ans et demi... 
 
Pour la demande de citoyenneté les prix aussi ont fortement augmenté. 

Je lève la main 
 
Mes enfants sont arrivés ici à 10 et 6 ans. Ce sont de parfaits enfants de la loi 101, ayant passé tout le tour (francisation + primaire + secondaire). Ils connaissent un peu l'Histoire du Rwanda (forcément, quand ils disent qu'ils viennent du Rwanda, le génocide retontit dans la conversation et il faut bien qu'ils sachent de quoi on parle). Ils connaissent certains éléments de la culture rwandaise (l'art, la danse, la musique) mais ne savent plus vraiment parler la langue, faute de pratique. Ils la comprennent cependant. Chez nous, on parle notre langue maternelle à la maison, souvent. On écoute pas la radio ou la télé rwandaise (c'est possible via internet et certains le font), ça ne nous intéresse pas vraiment. 
 
Si tu poses la question à mes enfants sur leur identité, je crois qu'ils se définiraient en premier comme Rwandais, ensuite comme Canadiens. Pareil pour tous les enfants de mes amis, y compris ceux qui sont nés ici. Et pourtant ils n'ont pas grandi à Montréal et la plupart de leurs amis sont des pure laine (forcément, quand tu grandis à Loretteville ...). Si vous voulez blâmer le communautarisme, allez-y à fond si ça peut vous faire du bien. Mais je pense bien que tous les jeunes issus de l'immigration se définissent ainsi, et pas seulement à Montréal. Et je vous mets au défi de trouver un ghetto à Québec ou à Chicoutimi ...
 
Selon mon expérience, je crois que le système éducatif y est pour quelque chose, notamment pour les lacunes de ses programmes, mais il n'est pas le seul. J'y vais avec d'autres explications possibles à mon avis:
Assez paradoxalement, l'Histoire de l'immigration au Québec a toujours favorise la cristallisation des identités plutôt que l'homogénéisation, même si les métissages, notamment via les mariages, ont été très fréquents. Les Irlandais, les Italiens, les Juifs, les Grecs ont conservé des identités d'origine fortes, et ce, bien avant PET et son multiculturalisme (qui ne date que de 1968). Toutes les vagues d'immigration subséquentes ont fait la même chose. C'est aussi pour cela que la question "D'où viens-tu" est tout à fait normale ici: venir de quelque part et en conserver l'identité, l'accent, la culture, c'est normal et naturel. Ici, en général, on pratique un patriotisme soft. Mais il faut venir d'un autre pays pour le savoir. Dans beaucoup de pays, dès la maternelle, le patriotisme est forgé à coups de levées de drapeaux et d'hymne national chanté tous les matins avant de commencer l'école. Les programmes scolaires sont forts sur l'Histoire. Ici on n'apprend même pas la même Histoire selon qu'on est dans une école francophone, anglophone ou autochtone. Dans les cours de langue et littérature, on apprend les mythes fondateurs d'une identité partagée. Même nous, les petits colonisés, avons dû apprendre les mythes de nos ancêtres les Gaulois et de la grande Jeanne d'Arc. En plus, certains pays pratiquent encore le service militaire (l'armée et les traditions militaires, quoiqu'on puisse en penser, sont de grandes rassembleuses). Tout cela, qui est assez normal ailleurs pour renforcer les identités nationales, ferait hurler d'indignation si on l'imposait ici.  Dans les pays d'Europe, les programmes scolaires favorisent les voyages. Mes quatre neveux, qui vivent en Belgique, ont déjà effectué des voyages scolaires dans au moins 5 pays d'Europe chacun. Or, comme chacun le sait, il n'y a rien de mieux que de se trouver à l'étranger pour prendre conscience de sa propre identité. Mon fils a fait 6 mois en Suède et en a profité pour visiter 14 autres pays, et il dit que c'est à ce moment-là qu'il s'est rendu compte qu'il est profondément d'ici. Pour la première fois de sa vie, il est allé voir un match de hockey. Il n'aime pas du tout le hockey, il était juste là pour supporter l'équipe canadienne ... Comme les voyages scolaires sont difficiles ici, bien des jeunes n'ont jamais quitté suffisamment leur quartier pour regarder leur culture de loin et mieux l'apprécier. Cela vaut d'ailleurs pour les pure laine aussi, dont un grand nombre croient que l'Afrique est un seul pays  My two cents ... 

ET
 
 
Tout ce que vous dites la est vrai et intéressant
 
Une petite chose cependant que vous escamotez et qui est gigantesquement importante: la langue 
 
Les Italiens, Irlandais et Grecs dont Kweli parlent ont CHOISI de ne pas s'intégrer a la langue et culture Québécoise, ils se sont joint a la communauté anglophone Québécoise. Ces gens la sont rentré ici bien avant la loi 101 et donc ils ont envoyés leurs enfants a l'école anglaise. Aujourd'hui leurs enfants et petits enfants sont des Canadiens Anglophone...qui baragouine le français....et évidemment ne connaissent rien de la culture Québécoise...a la limite ils ne savent même pas que ca existe la culture Québécoise....comme tout bon Canadien Anglais.
 
Ceux dont Caribou family parlent sont venus ici plus récemment, donc après la loi 101
Et c'est la que l'on voit l'inefficacité de la loi 101 et des autres mesures misent en place par les différents gouvernements Québécois successifs , c'est que ils immigrent ici mais s'en câlissent complètement de la culture du pays d'acceuil
 
Le problème avec ca c'est que un jour ou l'autre leurs enfants vont devoir choisir...et statistiquement ils vont choisir en majorité de se joindre a l'anglophonie nord américaine
 
Je recopie la phrase du prof François Charbonneau car elle est tellement pertinente : Si le Québec était un pays, l’intégration serait mille fois plus facile, parce que les immigrants sauraient d’entrée de jeu dans quoi ils s’embarquent en arrivant ici. Ils ne seraient pas déchirés par des choix identitaires douloureux 
 
 
 
 
 
 
 
 

Beaucoup d'immigrés viennent ici pour fuir la guerre, l'oppression ou la misère. Ils n'ont PAS CHOISI d'être ici. Ils ont été accueillis à bras ouvert et vivent comme chez eux ici. Ils parlent la langue d'origine  à la maison et avec les collègues, amis, ils mangent comme au pays, écoutent la musique du pays, les fins de semaine ils les passent avec la communauté. Et on transmet aux enfants la culture du pays d'origine. On ne coupe jamais le lien avec le pays. La culture Québécoise ne leur plaît/convient pas forcément. Ils recréent une sorte de micro-pays ou micro-société et se foutent pas mal de la culture du pays d'accueil.
D'autres, les expats (mutés par une entreprise), ou les PVT sont là temporairement et n'ont pas l'intention de s'investir ou s'intéresser vraiment à la culture du pays d'accueil. Là aussi ils vivent comme dans leur pays d'origine pour ne pas rompre avec: afin d'assurer le retour. (Je pense à beaucoup de Français du Plateau dont les enfants sont scolarisés dans le système Français). Là aussi la culture Québécoise n'est pas vraiment transmise aux enfants.
Enfin les immigrés qui sont ici par véritable amour du pays nous sommes assez peu. J'ai quitté mon pays par envie de venir vivre au Québec et je transmets mon amour du pays à mes enfants. J'avais une excellente situation en France et j'ai CHOISI de vivre au Québec. Nous vivons dans un quartier 100% Québécois. Je vais quitter mon entreprise (voir post précédent) pour travailler dans une entreprise Québécoise avec des Québécois. 
La différence est dans le choix ou non d'être au Quebec selon moi dans ce qu'on transmet à ses enfants. 

Peut-être je me trompe: mon expérience Québécoise est trés récente. Je ne partage juste que ma courte expérience à ce jour car ce sujet m'intéresse.
 
J'ai l'impression à ce jour qu'il y a deux grands groupes dans la société Québécoise:
 
- les Québécois
- les immigrés
 
Les deux se mélangent peu. Il y a des quartiers, des entreprises etc pour les uns et pour les autres: assez peu de mixité. Il semble y avoir une sorte de complicité/solidarité entre tous ceux qui sont non-Quebecois: on a tous un point commun: pas nés ici.
Et une indifférence totale de la part des Québécois. 
 
(Au sein du deuxième groupe il y a des bien sur des sous-groupes, regroupés par origine.)
 
Dans l'entreprise ou je travaille, par exemple, (un trés grand groupe), il n'y a AUCUN Québécois. Grecs, Français, Libanais, Marocains, Américains, Albanais, Allemands, Belges, Indiens, Égyptiens etc
 
Mes collègues parlent des "autres" (les Québécois) et vivent leur vie entre eux. Ils se côtoient entre eux en dehors du travail mais jamais avec les Québécois. 
 
 

DECISION PRISE SUR ECAS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Décision prise pour mon dossier depuis le Canada, posté en septembre 2016!
 
Je vous tiens au courant si c'est une bonne ou mauvaise nouvelle!

Personnellement je n'ai rien à reprocher à ce brave père de famille concernant sa démarche d'immigration par un PTT ni le risque qu'il a couru puisque j'ai fait exactement comme lui! Et je sais parfaitement ce qu'il vit: ce n'est pas enviable du tout, croyez-moi!
 
Ce que je lui reproche, par contre, c'est de médiatiser son malheur et de jeter en pâture au grand public sa famille et son problème. (On en parle parce que justement ils veulent qu'on en parle!)
 
Pourquoi?
 
Parce que la seule solution à son problème serait qu'on lui accorde une RP gratuitement et immédiatement afin qu'il puisse rester, avoir un permis ouvert et retrouver un travail rapidement afin de subvenir aux besoins de sa famille et poursuivre leur vie ici. Je ne vois pas d'autre solution.
 
Et il est là mon problème avec cette histoire.
 
J'aimerais pas être la personne qui va expliquer:
- à tous les gens qui attendent leur CSQ ou leur CRP depuis des mois, des années, qui ont dépensé des fortunes (en traductions, avocats, frais administratifs, cours et tests de langue etc), dont la vie est suspendue à un bout de papier. (Je pense surtout à nos amis Maghrébins ou Africains de l'Ouest nombreux sur ce forum: qui attendent parfois depuis 2012!!),
-aux familles ou aux couples déchirés en attente d'un parrainage qui tarde qui attendent pour retrouver un être cher,
-à tous ceux, et ils sont des millions, qui ont eu leurs rêves et espoirs brisés suite à un refus pour quelques points au CSQ ou une maladie rédhibitoire à la RP (Je repense à ce père de famille sur ce forum dont le projet d'immigration s'est arrêté à la visite médicale car leur fille de 5 ans avait une maladie génétique),
que leur vie et leur situation est moins importante que celle de ces Français. Qu'ils peuvent attendre alors qu'une famille de Français, un des pays les plus favorables à l'aide sociale au monde, ont eu un passe-droit parce qu'il se retrouvent en galère! Et en galère pour avoir prit un risque en connaissance de cause!
 
Quel message enverraient le Quebec et le Canada aux milliers de personnes qui attendent, parfois dans des situations périlleuses et ultra-précaires? Un message d'inégalité et d'injustice.
 
Ce qui arrive à cette famille est trés triste. Je leur souhaite beaucoup de courage mais leurs options sont limitées: attendre un nouveau PTT ou rentrer en France et faire une demande de RP.
 
 
 
 
 
 
 

Je te confirme: ça m'est arrivé!
Depuis je ne cesse de prévenir les membres du forum sur la précarité du PTT et qu'il faut être extrêmement prudent. Encore plus Pour une famille.
 
Mon employeur a mit fin à mon contrat d'un simple mail lors de mes vacances en France en mai 2015. Nous sommes restés "bloqués" en France avec mon épouse (Sinon retour avec un visa touriste...)
 
Des connaissances à nous ont mit nos affaires sur place chez eux, le proprio a accepté de rompre le bail (je suis chanceux!). Heureusement le déménageur ne nous avait pas encore livré tous nos meubles au Canada: tout est parti en garde-meuble en stand-by. En France, la famille nous a prêté un studio de vacances, on a épluché le bon coin pour les essentiels et j'ai pris le 1 et emploi que j'ai trouvé en France sans faire le difficile. 
 
J'ai de suite retrouvé un emploi au QC grâce à mon réseau sur place mais ne me parlez plus de PTT! Hors de question de revenir avec autre chose qu'une RP! 
 
On a entrepri de suite de France nos démarches de CSQ, RP et avons fait parti de la vague des Gladiateurs de novembre 2015. Pas pratique de donner tous les justificatifs demandés lorsque tout tes papiers sont au QC: on a dû tout refaire et demander: de l'extrait de naissance aux relevés de notes et aux copies de diplômes! (Qui nous ont coûté 4000€ de plus au total pour l'immigration complète au niveau administratif)
 
On est restés comme ça 2 ans en système D, à vivre sur un peu plus qu'un SMIC: sans voiture, sans emploi pour mon épouse puisque pas de système de garde pour le bébé. (Et sans aucune aide: je précise.) Du coup: on en a fait un deuxième en France!  Quand on est Gladiateur de l'immigration: on a peur de rien! 
 
Nous avons eu notre RP en juin 2017: dès la CRP en poche, nous sommes rentrés! Un mois plus tard: nous avons trouvé une maison, j'ai commencé à travailler lundi dernier et cette semaine nous avons reçu notre déménagement qui attendait depuis 2 ans et demi! Les affaires du premier bébé vont au deuxième du coup! 
 
Au final: tout s'est trés bien passé, on ne regrette pas notre choix DU TOUT! Et on a positivé cette expérience de deux ans un peu "off" qui a été l'occasion de méditer sur notre attachement au choses matérielles et sur nos besoins vitaux dans la vie. 
 
Tout peut arriver: il faut être prudent financièrement, se bouger et s'adapter à toute situation.
Tant qu'on est en bonne santé et unis en famille: rien n'est grave! 
 
De là à aller alerter les médias et jouer les victimes... je ne juge pas mais rappelons-nous que l'immigration des Français et un choix: pas un coup du sort.
 
Et les règles sont claires dès le départ.

Lorsqu'on est chômeur et que l'on monte son entreprise en France on a deux solutions:
-toucher toutes ses allocations en deux fois: la moitié à la création, l'autre moitié 6 mois après. Cela permet de constituer un apport en capital (rien à voir avec le capital social) qui est obligatoire pour obtenir un prêt bancaire.
-pouvoir continuer de toucher ses allocations de façon mensuelle pendant 2 ans afin de soulager l'entreprise de rémunération et de cotisations sociales ou RSI suivant le statut de l'entrepreneur.
Les chômeurs sont de plus éligibles à l'ACCRE: exonération de cotisations sociales la 1ère année.
Le France, contrairement aux idées reçues aide à la création d'entreprise. 
On s'éloigne du sujet là.

Personnellement je n'ai rien à reprocher à ce brave père de famille concernant sa démarche d'immigration par un PTT ni le risque qu'il a couru puisque j'ai fait exactement comme lui! Et je sais parfaitement ce qu'il vit: ce n'est pas enviable du tout, croyez-moi!
 
Ce que je lui reproche, par contre, c'est de médiatiser son malheur et de jeter en pâture au grand public sa famille et son problème. (On en parle parce que justement ils veulent qu'on en parle!)
 
Pourquoi?
 
Parce que la seule solution à son problème serait qu'on lui accorde une RP gratuitement et immédiatement afin qu'il puisse rester, avoir un permis ouvert et retrouver un travail rapidement afin de subvenir aux besoins de sa famille et poursuivre leur vie ici. Je ne vois pas d'autre solution.
 
Et il est là mon problème avec cette histoire.
 
J'aimerais pas être la personne qui va expliquer:
- à tous les gens qui attendent leur CSQ ou leur CRP depuis des mois, des années, qui ont dépensé des fortunes (en traductions, avocats, frais administratifs, cours et tests de langue etc), dont la vie est suspendue à un bout de papier. (Je pense surtout à nos amis Maghrébins ou Africains de l'Ouest nombreux sur ce forum: qui attendent parfois depuis 2012!!),
-aux familles ou aux couples déchirés en attente d'un parrainage qui tarde qui attendent pour retrouver un être cher,
-à tous ceux, et ils sont des millions, qui ont eu leurs rêves et espoirs brisés suite à un refus pour quelques points au CSQ ou une maladie rédhibitoire à la RP (Je repense à ce père de famille sur ce forum dont le projet d'immigration s'est arrêté à la visite médicale car leur fille de 5 ans avait une maladie génétique),
que leur vie et leur situation est moins importante que celle de ces Français. Qu'ils peuvent attendre alors qu'une famille de Français, un des pays les plus favorables à l'aide sociale au monde, ont eu un passe-droit parce qu'il se retrouvent en galère! Et en galère pour avoir prit un risque en connaissance de cause!
 
Quel message enverraient le Quebec et le Canada aux milliers de personnes qui attendent, parfois dans des situations périlleuses et ultra-précaires? Un message d'inégalité et d'injustice.
 
Ce qui arrive à cette famille est trés triste. Je leur souhaite beaucoup de courage mais leurs options sont limitées: attendre un nouveau PTT ou rentrer en France et faire une demande de RP.
 
 
 
 
 
 
 

Je te confirme: ça m'est arrivé!
Depuis je ne cesse de prévenir les membres du forum sur la précarité du PTT et qu'il faut être extrêmement prudent. Encore plus Pour une famille.
 
Mon employeur a mit fin à mon contrat d'un simple mail lors de mes vacances en France en mai 2015. Nous sommes restés "bloqués" en France avec mon épouse (Sinon retour avec un visa touriste...)
 
Des connaissances à nous ont mit nos affaires sur place chez eux, le proprio a accepté de rompre le bail (je suis chanceux!). Heureusement le déménageur ne nous avait pas encore livré tous nos meubles au Canada: tout est parti en garde-meuble en stand-by. En France, la famille nous a prêté un studio de vacances, on a épluché le bon coin pour les essentiels et j'ai pris le 1 et emploi que j'ai trouvé en France sans faire le difficile. 
 
J'ai de suite retrouvé un emploi au QC grâce à mon réseau sur place mais ne me parlez plus de PTT! Hors de question de revenir avec autre chose qu'une RP! 
 
On a entrepri de suite de France nos démarches de CSQ, RP et avons fait parti de la vague des Gladiateurs de novembre 2015. Pas pratique de donner tous les justificatifs demandés lorsque tout tes papiers sont au QC: on a dû tout refaire et demander: de l'extrait de naissance aux relevés de notes et aux copies de diplômes! (Qui nous ont coûté 4000€ de plus au total pour l'immigration complète au niveau administratif)
 
On est restés comme ça 2 ans en système D, à vivre sur un peu plus qu'un SMIC: sans voiture, sans emploi pour mon épouse puisque pas de système de garde pour le bébé. (Et sans aucune aide: je précise.) Du coup: on en a fait un deuxième en France!  Quand on est Gladiateur de l'immigration: on a peur de rien! 
 
Nous avons eu notre RP en juin 2017: dès la CRP en poche, nous sommes rentrés! Un mois plus tard: nous avons trouvé une maison, j'ai commencé à travailler lundi dernier et cette semaine nous avons reçu notre déménagement qui attendait depuis 2 ans et demi! Les affaires du premier bébé vont au deuxième du coup! 
 
Au final: tout s'est trés bien passé, on ne regrette pas notre choix DU TOUT! Et on a positivé cette expérience de deux ans un peu "off" qui a été l'occasion de méditer sur notre attachement au choses matérielles et sur nos besoins vitaux dans la vie. 
 
Tout peut arriver: il faut être prudent financièrement, se bouger et s'adapter à toute situation.
Tant qu'on est en bonne santé et unis en famille: rien n'est grave! 
 
De là à aller alerter les médias et jouer les victimes... je ne juge pas mais rappelons-nous que l'immigration des Français et un choix: pas un coup du sort.
 
Et les règles sont claires dès le départ.

Je viens de passer la douane, arrivée en avion, sans carte de résident et sans pouvoir faire de demande de TVRP, par manque de temps pour la recevoir (court séjour) ... 
Au douanier, j'ai montré ma CRP certifiée conforme (L'originale je la laisse au chaud), mon NAS et ma carte de RAMQ (ma seule pièce d'identité canadienne à ce jour).  
Aucun problème, je suis passé en 2 minutes et pas besoin d'aller dans un bureau vérifier tout ça.  
A bientôt

Personnellement je n'ai rien à reprocher à ce brave père de famille concernant sa démarche d'immigration par un PTT ni le risque qu'il a couru puisque j'ai fait exactement comme lui! Et je sais parfaitement ce qu'il vit: ce n'est pas enviable du tout, croyez-moi!
 
Ce que je lui reproche, par contre, c'est de médiatiser son malheur et de jeter en pâture au grand public sa famille et son problème. (On en parle parce que justement ils veulent qu'on en parle!)
 
Pourquoi?
 
Parce que la seule solution à son problème serait qu'on lui accorde une RP gratuitement et immédiatement afin qu'il puisse rester, avoir un permis ouvert et retrouver un travail rapidement afin de subvenir aux besoins de sa famille et poursuivre leur vie ici. Je ne vois pas d'autre solution.
 
Et il est là mon problème avec cette histoire.
 
J'aimerais pas être la personne qui va expliquer:
- à tous les gens qui attendent leur CSQ ou leur CRP depuis des mois, des années, qui ont dépensé des fortunes (en traductions, avocats, frais administratifs, cours et tests de langue etc), dont la vie est suspendue à un bout de papier. (Je pense surtout à nos amis Maghrébins ou Africains de l'Ouest nombreux sur ce forum: qui attendent parfois depuis 2012!!),
-aux familles ou aux couples déchirés en attente d'un parrainage qui tarde qui attendent pour retrouver un être cher,
-à tous ceux, et ils sont des millions, qui ont eu leurs rêves et espoirs brisés suite à un refus pour quelques points au CSQ ou une maladie rédhibitoire à la RP (Je repense à ce père de famille sur ce forum dont le projet d'immigration s'est arrêté à la visite médicale car leur fille de 5 ans avait une maladie génétique),
que leur vie et leur situation est moins importante que celle de ces Français. Qu'ils peuvent attendre alors qu'une famille de Français, un des pays les plus favorables à l'aide sociale au monde, ont eu un passe-droit parce qu'il se retrouvent en galère! Et en galère pour avoir prit un risque en connaissance de cause!
 
Quel message enverraient le Quebec et le Canada aux milliers de personnes qui attendent, parfois dans des situations périlleuses et ultra-précaires? Un message d'inégalité et d'injustice.
 
Ce qui arrive à cette famille est trés triste. Je leur souhaite beaucoup de courage mais leurs options sont limitées: attendre un nouveau PTT ou rentrer en France et faire une demande de RP.
 
 
 
 
 
 
 

Je te confirme: ça m'est arrivé!
Depuis je ne cesse de prévenir les membres du forum sur la précarité du PTT et qu'il faut être extrêmement prudent. Encore plus Pour une famille.
 
Mon employeur a mit fin à mon contrat d'un simple mail lors de mes vacances en France en mai 2015. Nous sommes restés "bloqués" en France avec mon épouse (Sinon retour avec un visa touriste...)
 
Des connaissances à nous ont mit nos affaires sur place chez eux, le proprio a accepté de rompre le bail (je suis chanceux!). Heureusement le déménageur ne nous avait pas encore livré tous nos meubles au Canada: tout est parti en garde-meuble en stand-by. En France, la famille nous a prêté un studio de vacances, on a épluché le bon coin pour les essentiels et j'ai pris le 1 et emploi que j'ai trouvé en France sans faire le difficile. 
 
J'ai de suite retrouvé un emploi au QC grâce à mon réseau sur place mais ne me parlez plus de PTT! Hors de question de revenir avec autre chose qu'une RP! 
 
On a entrepri de suite de France nos démarches de CSQ, RP et avons fait parti de la vague des Gladiateurs de novembre 2015. Pas pratique de donner tous les justificatifs demandés lorsque tout tes papiers sont au QC: on a dû tout refaire et demander: de l'extrait de naissance aux relevés de notes et aux copies de diplômes! (Qui nous ont coûté 4000€ de plus au total pour l'immigration complète au niveau administratif)
 
On est restés comme ça 2 ans en système D, à vivre sur un peu plus qu'un SMIC: sans voiture, sans emploi pour mon épouse puisque pas de système de garde pour le bébé. (Et sans aucune aide: je précise.) Du coup: on en a fait un deuxième en France!  Quand on est Gladiateur de l'immigration: on a peur de rien! 
 
Nous avons eu notre RP en juin 2017: dès la CRP en poche, nous sommes rentrés! Un mois plus tard: nous avons trouvé une maison, j'ai commencé à travailler lundi dernier et cette semaine nous avons reçu notre déménagement qui attendait depuis 2 ans et demi! Les affaires du premier bébé vont au deuxième du coup! 
 
Au final: tout s'est trés bien passé, on ne regrette pas notre choix DU TOUT! Et on a positivé cette expérience de deux ans un peu "off" qui a été l'occasion de méditer sur notre attachement au choses matérielles et sur nos besoins vitaux dans la vie. 
 
Tout peut arriver: il faut être prudent financièrement, se bouger et s'adapter à toute situation.
Tant qu'on est en bonne santé et unis en famille: rien n'est grave! 
 
De là à aller alerter les médias et jouer les victimes... je ne juge pas mais rappelons-nous que l'immigration des Français et un choix: pas un coup du sort.
 
Et les règles sont claires dès le départ.

Lorsqu'on est chômeur et que l'on monte son entreprise en France on a deux solutions:
-toucher toutes ses allocations en deux fois: la moitié à la création, l'autre moitié 6 mois après. Cela permet de constituer un apport en capital (rien à voir avec le capital social) qui est obligatoire pour obtenir un prêt bancaire.
-pouvoir continuer de toucher ses allocations de façon mensuelle pendant 2 ans afin de soulager l'entreprise de rémunération et de cotisations sociales ou RSI suivant le statut de l'entrepreneur.
Les chômeurs sont de plus éligibles à l'ACCRE: exonération de cotisations sociales la 1ère année.
Le France, contrairement aux idées reçues aide à la création d'entreprise. 
On s'éloigne du sujet là.

L'immigration Canadienne n'est pas Standard and Poors ! Son job n'est pas d'évaluer les entreprises.
Tout le monde prend +/- des risques (qui critique cela ici?), mais certains assument dans le silence, d'autres utilisent les media pour faire emerger l'emotion qui se substitue à la raison. 

C'est bon on arrête de discuter  
Je me suis dit pourquoi ne nous comprenons pas? je crois savoir. Je suis dans le registre de la raison, vous de l'émotion (comme le monsieur dont on parle).

Hello Caribou, 
Je ne connaissais pas votre parcours et tenais juste à vous tirer mon chapeau pour votre réaction et adaptabilité à vous et à votre femme!! 

Personnellement je n'ai rien à reprocher à ce brave père de famille concernant sa démarche d'immigration par un PTT ni le risque qu'il a couru puisque j'ai fait exactement comme lui! Et je sais parfaitement ce qu'il vit: ce n'est pas enviable du tout, croyez-moi!
 
Ce que je lui reproche, par contre, c'est de médiatiser son malheur et de jeter en pâture au grand public sa famille et son problème. (On en parle parce que justement ils veulent qu'on en parle!)
 
Pourquoi?
 
Parce que la seule solution à son problème serait qu'on lui accorde une RP gratuitement et immédiatement afin qu'il puisse rester, avoir un permis ouvert et retrouver un travail rapidement afin de subvenir aux besoins de sa famille et poursuivre leur vie ici. Je ne vois pas d'autre solution.
 
Et il est là mon problème avec cette histoire.
 
J'aimerais pas être la personne qui va expliquer:
- à tous les gens qui attendent leur CSQ ou leur CRP depuis des mois, des années, qui ont dépensé des fortunes (en traductions, avocats, frais administratifs, cours et tests de langue etc), dont la vie est suspendue à un bout de papier. (Je pense surtout à nos amis Maghrébins ou Africains de l'Ouest nombreux sur ce forum: qui attendent parfois depuis 2012!!),
-aux familles ou aux couples déchirés en attente d'un parrainage qui tarde qui attendent pour retrouver un être cher,
-à tous ceux, et ils sont des millions, qui ont eu leurs rêves et espoirs brisés suite à un refus pour quelques points au CSQ ou une maladie rédhibitoire à la RP (Je repense à ce père de famille sur ce forum dont le projet d'immigration s'est arrêté à la visite médicale car leur fille de 5 ans avait une maladie génétique),
que leur vie et leur situation est moins importante que celle de ces Français. Qu'ils peuvent attendre alors qu'une famille de Français, un des pays les plus favorables à l'aide sociale au monde, ont eu un passe-droit parce qu'il se retrouvent en galère! Et en galère pour avoir prit un risque en connaissance de cause!
 
Quel message enverraient le Quebec et le Canada aux milliers de personnes qui attendent, parfois dans des situations périlleuses et ultra-précaires? Un message d'inégalité et d'injustice.
 
Ce qui arrive à cette famille est trés triste. Je leur souhaite beaucoup de courage mais leurs options sont limitées: attendre un nouveau PTT ou rentrer en France et faire une demande de RP.
 
 
 
 
 
 
 

Personnellement je n'ai rien à reprocher à ce brave père de famille concernant sa démarche d'immigration par un PTT ni le risque qu'il a couru puisque j'ai fait exactement comme lui! Et je sais parfaitement ce qu'il vit: ce n'est pas enviable du tout, croyez-moi!
 
Ce que je lui reproche, par contre, c'est de médiatiser son malheur et de jeter en pâture au grand public sa famille et son problème. (On en parle parce que justement ils veulent qu'on en parle!)
 
Pourquoi?
 
Parce que la seule solution à son problème serait qu'on lui accorde une RP gratuitement et immédiatement afin qu'il puisse rester, avoir un permis ouvert et retrouver un travail rapidement afin de subvenir aux besoins de sa famille et poursuivre leur vie ici. Je ne vois pas d'autre solution.
 
Et il est là mon problème avec cette histoire.
 
J'aimerais pas être la personne qui va expliquer:
- à tous les gens qui attendent leur CSQ ou leur CRP depuis des mois, des années, qui ont dépensé des fortunes (en traductions, avocats, frais administratifs, cours et tests de langue etc), dont la vie est suspendue à un bout de papier. (Je pense surtout à nos amis Maghrébins ou Africains de l'Ouest nombreux sur ce forum: qui attendent parfois depuis 2012!!),
-aux familles ou aux couples déchirés en attente d'un parrainage qui tarde qui attendent pour retrouver un être cher,
-à tous ceux, et ils sont des millions, qui ont eu leurs rêves et espoirs brisés suite à un refus pour quelques points au CSQ ou une maladie rédhibitoire à la RP (Je repense à ce père de famille sur ce forum dont le projet d'immigration s'est arrêté à la visite médicale car leur fille de 5 ans avait une maladie génétique),
que leur vie et leur situation est moins importante que celle de ces Français. Qu'ils peuvent attendre alors qu'une famille de Français, un des pays les plus favorables à l'aide sociale au monde, ont eu un passe-droit parce qu'il se retrouvent en galère! Et en galère pour avoir prit un risque en connaissance de cause!
 
Quel message enverraient le Quebec et le Canada aux milliers de personnes qui attendent, parfois dans des situations périlleuses et ultra-précaires? Un message d'inégalité et d'injustice.
 
Ce qui arrive à cette famille est trés triste. Je leur souhaite beaucoup de courage mais leurs options sont limitées: attendre un nouveau PTT ou rentrer en France et faire une demande de RP.