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Laurence Comet

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    Laurence Comet a réagi à eden05 dans PREMIER Noël au Canada (arghhhh)   
    Un peu difficile ,surtout le premier
    On est arrivé le 1 juillet 2010 et mon fils est né le 16 decembre 2010, ma fille avait alors 14 mois!!!
    Cela faisait bizarre, on était tous les 4, sans nos parents sans nos freres et soeurs (on a toujours feté Noel en Famille). Notre premier Noel...loin de la famille. Je trouve Noel c'est la periode des fetes où tu peux reunir toute la famille! Mais c'Est vrai que d'etre tous les 4 cela nous rend plus fort dans le sens où notre famille ,nous 4 , nous sommes plus liés,on ne compte que sur nous meme.
    Je ne sais pas si je me suis bien exprimée.LOL
  2. J'aime
    Laurence Comet a reçu une réaction de chnadjib dans PREMIER Noël au Canada (arghhhh)   
    -Tu rentres pour les Fêtes ?
    - Nan...

    Voilà quelle a été ma réaction, à la veille de mon premier Noël au Canada.
    Cela faisait seulement 3 mois que nous nous étions installés à Montréal avec mon conjoint, et les seules personnes avec qui nous avions commencé à tisser des liens (la voisine et 2 ou 3 bénévoles européens durant des festivalsn) ne passaient pas les fêtes en ville.

    J'étais encore dans emploi (et donc le moral un peu dans les chaussettes) et je n’arrivais pas à me faire à l’idée quasi-cauchemardesque qu’on allait passer les 24 décembre au soir à deux : arghhhhh.
    Petite précision : je l’aime mon chéri, MAIS il aurait assurément sa place dans le Guinness des Records, si la catégorie « le mec le plus anti-romantique du monde »existait… : pour lui Noël, c’est purement commercial, comme la Saint-Valentin (jamais eu de cadeau à cette occasion… ah si, un bouquet de roses à moitié fanées que lui avait donné la voisine, enveloppé dans du papier journal ! ). 

    Bref… fallait pas que je compte sur mon conjoint pour me remonter le moral pour ce premier Noël sans famille.
    Mais soudain la chance a tourné : le 23 décembre j'ai obtenu l'emploi de mes rêves ET une connaissance de mon conjoint (qui est devenu un ami depuis) nous a proposé de venir fêter Noël avec lui dans sa famille. Je lui aurais sauté au cou si j’avais été là, au moment de cette proposition.

    Cela a été un Noël chaleureux, joyeux, convivial, EXTRAORDINAIRE: exactement à l’image des Québécois. On a été accueillis comme si l'on faisait partie de la famille depuis des siècles, on a mangé des mets québécois de fête (comment oublier ce délicieux ketchup maison, qui n'a rien à voir avec le ketchup vendu dans le commerce, aussi bien au niveau goût, que texture et apparence d'ailleurs), on a passé une soirée INOUBLIABLE.
    Durant la soirée, j'ai pris conscience de la chance immense que j'avais de vivre cette fabuleuse expérience. J'ai également réalisé que c'était le premier Noël MAGIQUE depuis mon âge adulte : décor extérieur de rêve, avec de la neige partout, musique de Noël omniprésente (ah ça, ils l'aiment les chants traditionnels de Noël, les Québécois ), feu dans la cheminée, etc...

    D'ailleurs, après avoir voté à l'unanimité (avec moi-même ), j'affirme solennellement que ce Noël fait partie du Top 3 « Noël » de ma vie d'adulte.
    Et VOUS, comment avez-vous passé votre premier Noël au Canada, ou comment comptez-vous le passer si c'est votre "première fois" ?
    J'ai bien hâte de lire vos différentes témoignages.
    Sur ce, je vous souhaite un Joyeux Noël !
    NB : Si vous avez encore la crainte de passer les Fêtes loin de votre famille, ou si vous en êtes tout simplement triste à cette idée, je vous conseille vivement de découvrir 5 avantages de fêter Noël à l'étranger (je connais personnellement l'auteur : je l'adoooooore ! ) : cela devrait vous aider à moins redouter ce moment.
  3. J'aime
    Laurence Comet a reçu une réaction de grandebleue dans 6 trucs infaillibles pour RATER son immigration   
    Et oui, la vie à l’étranger fait rêver, saliver, fantasmer, …
     
    Pourtant l’expatriation est tout sauf facile, n’est pas si rose, et peut même mener à des déceptions, des désillusions, voire des dépressions.
    Personnellement c’est cette phrase de Mark TWAIN qui a été mon déclic :
     


    Je m’estime « ben chanceuse » (à lire avec l’accent Québécois) que ma vie au Canada et en Espagne se soient bien passées (l’une en couple, l’autre en famille). Pourquoi ? Parce-qu’à l’époque, personne de mon entourage n’a su me conseiller, m’épauler et me (PRÉ)PARER pour ma nouvelle vie.
     
    Depuis le début de mon expatriation, je croise régulièrement des personnes (bien plus nombreuses que ce que l’on pourrait croire) qui ont malheureusement échoué dans cette aventure. Les raisons de cet échec semblaient différentes à première vue, mais je me suis rapidement aperçue qu’elles se comptaient sur les doigts de la main (d’un polydactyle***).
     
    Si tu te prépares à franchir le pas de l’immigration, assure-toi d’éviter les 6 écueils suivants, qui pourraient transformer ton rêve en cauchemar.
    1- Partir pour les mauvaises raisons.
    Tu pars pour découvrir une autre culture, t’ouvrir l’esprit, sortir de ta zone de confort, te confronter à l’inconnu, parler une nouvelle langue, vivre une nouvelle aventure (seul, en couple ou en famille), changer (de vie, de travail, d’endroit) ? Ce sont de BONNES raisons : tu es sur la voie d’une expatriation réussie !
    En revanche si tu pars pour FUIR, la réussite de ton expatriation me paraît plutôt compromise (hormis bien évidemment dans le cas de réfugiés politiques, ce billet s’adressant principalement à des lecteurs Français, Belges et Suisses…).
    Quand je parle de fuite, je pense plutôt au refus d’affronter ses problèmes personnels et/ou psychologiques, de se remettre en question, de rejeter la société, etc. 9 fois sur 10, tes problèmes te rattraperont, même si tu vis à l’étranger.
    Comme le dit Robert Louis Stevenson :
    Je ne dis pas que c’est facile (je ne pense d’ailleurs pas en être capable, car personnellement je n’ai rien fui, SAUF, après mûre réflexion, ceux qui me demandaient : « Et toi, les bébés, c’est pour quand ? » ;) ) et j’anticipe des réactions de certains de mes compatriotes, mais la fuite est une mauvaise raison, selon mon humble avis… Et qui dit mauvaise raison dit foncer dans le mur…
    2- Le refus de l’échec.

     
    La peur et les doutes sont omniprésents avant le grand départ (sauf si tu es un super héros bien sûr). Ce sont des émotions normales, humaines, que l’inconnu réserve à tous : vais-je m’adapter, vais-je aimer ma nouvelle vie, vais-je trouver le boulot de mes rêves, mes enfants vont-ils s’intégrer, … ?
    Mais de toutes les peurs, il y en a une que tu devras combattre, si tu veux réussir ta vie à l’international : la peur de l’échec. Une fois « là-bas », tu sentiras plus d’une fois le fantôme de l’échec planer lourdement au-dessus de ta tête… et il y a de fortes chances que tu ne réussisses pas du premier coup. Mais perdre une bataille ne signifie pas perdre la guerre.
    L’important est d’en tirer un enseignement (et de l’humilité, ce qui ne fait de mal à personne, surtout si tu es Français ), de relever ta tête et tes manches, et de repartir au combat, en te disant : « C’est pas grave, cette fois ça n’a pas marché, la prochaine fois sera la bonne. »
    Si tu capitules au premier obstacle, au premier refus, à la première défaite, ben… t’es mort tu ferais mieux de rentrer au bercail.
    Personnellement, je me suis retrouvée à faire cuire des céréales à mon arrivée à Montréal dans un petit atelier, après avoir quitté un poste de direction à Paris pour Danone (avec la voiture et les €€€€€€ qui allaient avec… ). Mes enfants (alors âgés de 4 et 6 ans) n’ont maîtrisé l’espagnol qu’après plusieurs mois, alors qu’on m’avait garanti qu’en 1 mois, ils seraient bilingues. Mon conjoint n’avait toujours pas la sécurité sociale espagnole, après 2 ans à Valencia…
    Et pourtant, ça roule ma poule ! Pourquoi ? Parce-qu’on reste confiant (même si la vie n’est pas rose tous les jours), qu’on ne regarde jamais en arrière, et qu’on se remet en question régulièrement… mais qu’est-ce que ça fatigue en revanche ! (Soupirs)
    Je parle toujours de notre « petite étoile » à ceux qui m’interrogent sur notre avenir (encore incertain). Mais sincèrement, cette petite étoile, tu devras la nourrir tous les jours de positivisme et de confiance en l’avenir. Mais la récompense sera là, garanti !
     
    Pour lire la suite : c'est par ici
     
  4. J'aime
    Laurence Comet a réagi à sandra_wfg dans PREMIER Noël au Canada (arghhhh)   
    Au travail l'année dernière
    Du coup cette année, je rentre!
  5. J'aime
    Laurence Comet a reçu une réaction de immigrer.com dans PREMIER Noël au Canada (arghhhh)   
    -Tu rentres pour les Fêtes ?
    - Nan...

    Voilà quelle a été ma réaction, à la veille de mon premier Noël au Canada.
    Cela faisait seulement 3 mois que nous nous étions installés à Montréal avec mon conjoint, et les seules personnes avec qui nous avions commencé à tisser des liens (la voisine et 2 ou 3 bénévoles européens durant des festivalsn) ne passaient pas les fêtes en ville.

    J'étais encore dans emploi (et donc le moral un peu dans les chaussettes) et je n’arrivais pas à me faire à l’idée quasi-cauchemardesque qu’on allait passer les 24 décembre au soir à deux : arghhhhh.
    Petite précision : je l’aime mon chéri, MAIS il aurait assurément sa place dans le Guinness des Records, si la catégorie « le mec le plus anti-romantique du monde »existait… : pour lui Noël, c’est purement commercial, comme la Saint-Valentin (jamais eu de cadeau à cette occasion… ah si, un bouquet de roses à moitié fanées que lui avait donné la voisine, enveloppé dans du papier journal ! ). 

    Bref… fallait pas que je compte sur mon conjoint pour me remonter le moral pour ce premier Noël sans famille.
    Mais soudain la chance a tourné : le 23 décembre j'ai obtenu l'emploi de mes rêves ET une connaissance de mon conjoint (qui est devenu un ami depuis) nous a proposé de venir fêter Noël avec lui dans sa famille. Je lui aurais sauté au cou si j’avais été là, au moment de cette proposition.

    Cela a été un Noël chaleureux, joyeux, convivial, EXTRAORDINAIRE: exactement à l’image des Québécois. On a été accueillis comme si l'on faisait partie de la famille depuis des siècles, on a mangé des mets québécois de fête (comment oublier ce délicieux ketchup maison, qui n'a rien à voir avec le ketchup vendu dans le commerce, aussi bien au niveau goût, que texture et apparence d'ailleurs), on a passé une soirée INOUBLIABLE.
    Durant la soirée, j'ai pris conscience de la chance immense que j'avais de vivre cette fabuleuse expérience. J'ai également réalisé que c'était le premier Noël MAGIQUE depuis mon âge adulte : décor extérieur de rêve, avec de la neige partout, musique de Noël omniprésente (ah ça, ils l'aiment les chants traditionnels de Noël, les Québécois ), feu dans la cheminée, etc...

    D'ailleurs, après avoir voté à l'unanimité (avec moi-même ), j'affirme solennellement que ce Noël fait partie du Top 3 « Noël » de ma vie d'adulte.
    Et VOUS, comment avez-vous passé votre premier Noël au Canada, ou comment comptez-vous le passer si c'est votre "première fois" ?
    J'ai bien hâte de lire vos différentes témoignages.
    Sur ce, je vous souhaite un Joyeux Noël !
    NB : Si vous avez encore la crainte de passer les Fêtes loin de votre famille, ou si vous en êtes tout simplement triste à cette idée, je vous conseille vivement de découvrir 5 avantages de fêter Noël à l'étranger (je connais personnellement l'auteur : je l'adoooooore ! ) : cela devrait vous aider à moins redouter ce moment.
  6. J'aime
    Laurence Comet a reçu une réaction de carelie dans PREMIER Noël au Canada (arghhhh)   
    -Tu rentres pour les Fêtes ?
    - Nan...

    Voilà quelle a été ma réaction, à la veille de mon premier Noël au Canada.
    Cela faisait seulement 3 mois que nous nous étions installés à Montréal avec mon conjoint, et les seules personnes avec qui nous avions commencé à tisser des liens (la voisine et 2 ou 3 bénévoles européens durant des festivalsn) ne passaient pas les fêtes en ville.

    J'étais encore dans emploi (et donc le moral un peu dans les chaussettes) et je n’arrivais pas à me faire à l’idée quasi-cauchemardesque qu’on allait passer les 24 décembre au soir à deux : arghhhhh.
    Petite précision : je l’aime mon chéri, MAIS il aurait assurément sa place dans le Guinness des Records, si la catégorie « le mec le plus anti-romantique du monde »existait… : pour lui Noël, c’est purement commercial, comme la Saint-Valentin (jamais eu de cadeau à cette occasion… ah si, un bouquet de roses à moitié fanées que lui avait donné la voisine, enveloppé dans du papier journal ! ). 

    Bref… fallait pas que je compte sur mon conjoint pour me remonter le moral pour ce premier Noël sans famille.
    Mais soudain la chance a tourné : le 23 décembre j'ai obtenu l'emploi de mes rêves ET une connaissance de mon conjoint (qui est devenu un ami depuis) nous a proposé de venir fêter Noël avec lui dans sa famille. Je lui aurais sauté au cou si j’avais été là, au moment de cette proposition.

    Cela a été un Noël chaleureux, joyeux, convivial, EXTRAORDINAIRE: exactement à l’image des Québécois. On a été accueillis comme si l'on faisait partie de la famille depuis des siècles, on a mangé des mets québécois de fête (comment oublier ce délicieux ketchup maison, qui n'a rien à voir avec le ketchup vendu dans le commerce, aussi bien au niveau goût, que texture et apparence d'ailleurs), on a passé une soirée INOUBLIABLE.
    Durant la soirée, j'ai pris conscience de la chance immense que j'avais de vivre cette fabuleuse expérience. J'ai également réalisé que c'était le premier Noël MAGIQUE depuis mon âge adulte : décor extérieur de rêve, avec de la neige partout, musique de Noël omniprésente (ah ça, ils l'aiment les chants traditionnels de Noël, les Québécois ), feu dans la cheminée, etc...

    D'ailleurs, après avoir voté à l'unanimité (avec moi-même ), j'affirme solennellement que ce Noël fait partie du Top 3 « Noël » de ma vie d'adulte.
    Et VOUS, comment avez-vous passé votre premier Noël au Canada, ou comment comptez-vous le passer si c'est votre "première fois" ?
    J'ai bien hâte de lire vos différentes témoignages.
    Sur ce, je vous souhaite un Joyeux Noël !
    NB : Si vous avez encore la crainte de passer les Fêtes loin de votre famille, ou si vous en êtes tout simplement triste à cette idée, je vous conseille vivement de découvrir 5 avantages de fêter Noël à l'étranger (je connais personnellement l'auteur : je l'adoooooore ! ) : cela devrait vous aider à moins redouter ce moment.
  7. J'aime
    Laurence Comet a reçu une réaction de Cherrybee dans PREMIER Noël au Canada (arghhhh)   
    -Tu rentres pour les Fêtes ?
    - Nan...

    Voilà quelle a été ma réaction, à la veille de mon premier Noël au Canada.
    Cela faisait seulement 3 mois que nous nous étions installés à Montréal avec mon conjoint, et les seules personnes avec qui nous avions commencé à tisser des liens (la voisine et 2 ou 3 bénévoles européens durant des festivalsn) ne passaient pas les fêtes en ville.

    J'étais encore dans emploi (et donc le moral un peu dans les chaussettes) et je n’arrivais pas à me faire à l’idée quasi-cauchemardesque qu’on allait passer les 24 décembre au soir à deux : arghhhhh.
    Petite précision : je l’aime mon chéri, MAIS il aurait assurément sa place dans le Guinness des Records, si la catégorie « le mec le plus anti-romantique du monde »existait… : pour lui Noël, c’est purement commercial, comme la Saint-Valentin (jamais eu de cadeau à cette occasion… ah si, un bouquet de roses à moitié fanées que lui avait donné la voisine, enveloppé dans du papier journal ! ). 

    Bref… fallait pas que je compte sur mon conjoint pour me remonter le moral pour ce premier Noël sans famille.
    Mais soudain la chance a tourné : le 23 décembre j'ai obtenu l'emploi de mes rêves ET une connaissance de mon conjoint (qui est devenu un ami depuis) nous a proposé de venir fêter Noël avec lui dans sa famille. Je lui aurais sauté au cou si j’avais été là, au moment de cette proposition.

    Cela a été un Noël chaleureux, joyeux, convivial, EXTRAORDINAIRE: exactement à l’image des Québécois. On a été accueillis comme si l'on faisait partie de la famille depuis des siècles, on a mangé des mets québécois de fête (comment oublier ce délicieux ketchup maison, qui n'a rien à voir avec le ketchup vendu dans le commerce, aussi bien au niveau goût, que texture et apparence d'ailleurs), on a passé une soirée INOUBLIABLE.
    Durant la soirée, j'ai pris conscience de la chance immense que j'avais de vivre cette fabuleuse expérience. J'ai également réalisé que c'était le premier Noël MAGIQUE depuis mon âge adulte : décor extérieur de rêve, avec de la neige partout, musique de Noël omniprésente (ah ça, ils l'aiment les chants traditionnels de Noël, les Québécois ), feu dans la cheminée, etc...

    D'ailleurs, après avoir voté à l'unanimité (avec moi-même ), j'affirme solennellement que ce Noël fait partie du Top 3 « Noël » de ma vie d'adulte.
    Et VOUS, comment avez-vous passé votre premier Noël au Canada, ou comment comptez-vous le passer si c'est votre "première fois" ?
    J'ai bien hâte de lire vos différentes témoignages.
    Sur ce, je vous souhaite un Joyeux Noël !
    NB : Si vous avez encore la crainte de passer les Fêtes loin de votre famille, ou si vous en êtes tout simplement triste à cette idée, je vous conseille vivement de découvrir 5 avantages de fêter Noël à l'étranger (je connais personnellement l'auteur : je l'adoooooore ! ) : cela devrait vous aider à moins redouter ce moment.
  8. J'aime
    Laurence Comet a reçu une réaction de belinda dans PREMIER Noël au Canada (arghhhh)   
    -Tu rentres pour les Fêtes ?
    - Nan...

    Voilà quelle a été ma réaction, à la veille de mon premier Noël au Canada.
    Cela faisait seulement 3 mois que nous nous étions installés à Montréal avec mon conjoint, et les seules personnes avec qui nous avions commencé à tisser des liens (la voisine et 2 ou 3 bénévoles européens durant des festivalsn) ne passaient pas les fêtes en ville.

    J'étais encore dans emploi (et donc le moral un peu dans les chaussettes) et je n’arrivais pas à me faire à l’idée quasi-cauchemardesque qu’on allait passer les 24 décembre au soir à deux : arghhhhh.
    Petite précision : je l’aime mon chéri, MAIS il aurait assurément sa place dans le Guinness des Records, si la catégorie « le mec le plus anti-romantique du monde »existait… : pour lui Noël, c’est purement commercial, comme la Saint-Valentin (jamais eu de cadeau à cette occasion… ah si, un bouquet de roses à moitié fanées que lui avait donné la voisine, enveloppé dans du papier journal ! ). 

    Bref… fallait pas que je compte sur mon conjoint pour me remonter le moral pour ce premier Noël sans famille.
    Mais soudain la chance a tourné : le 23 décembre j'ai obtenu l'emploi de mes rêves ET une connaissance de mon conjoint (qui est devenu un ami depuis) nous a proposé de venir fêter Noël avec lui dans sa famille. Je lui aurais sauté au cou si j’avais été là, au moment de cette proposition.

    Cela a été un Noël chaleureux, joyeux, convivial, EXTRAORDINAIRE: exactement à l’image des Québécois. On a été accueillis comme si l'on faisait partie de la famille depuis des siècles, on a mangé des mets québécois de fête (comment oublier ce délicieux ketchup maison, qui n'a rien à voir avec le ketchup vendu dans le commerce, aussi bien au niveau goût, que texture et apparence d'ailleurs), on a passé une soirée INOUBLIABLE.
    Durant la soirée, j'ai pris conscience de la chance immense que j'avais de vivre cette fabuleuse expérience. J'ai également réalisé que c'était le premier Noël MAGIQUE depuis mon âge adulte : décor extérieur de rêve, avec de la neige partout, musique de Noël omniprésente (ah ça, ils l'aiment les chants traditionnels de Noël, les Québécois ), feu dans la cheminée, etc...

    D'ailleurs, après avoir voté à l'unanimité (avec moi-même ), j'affirme solennellement que ce Noël fait partie du Top 3 « Noël » de ma vie d'adulte.
    Et VOUS, comment avez-vous passé votre premier Noël au Canada, ou comment comptez-vous le passer si c'est votre "première fois" ?
    J'ai bien hâte de lire vos différentes témoignages.
    Sur ce, je vous souhaite un Joyeux Noël !
    NB : Si vous avez encore la crainte de passer les Fêtes loin de votre famille, ou si vous en êtes tout simplement triste à cette idée, je vous conseille vivement de découvrir 5 avantages de fêter Noël à l'étranger (je connais personnellement l'auteur : je l'adoooooore ! ) : cela devrait vous aider à moins redouter ce moment.
  9. J'aime
    Laurence Comet a reçu une réaction de lorelai dans Expat’, PVT, etc : démasque tes ennemis parmi tes proches   
    Cher futur expatrié, es-tu prêt à être jugé, adulé, méprisé, envié, détesté, admiré, incompris, valorisé, jalousé, mis sur un piedestal... EN MÊME TEMPS et AVANT MÊME D'ÊTRE PARTI ?

    Bizarre, tu dis ? C'est pourtant ce qui t'attend vraiment et ce, quelle que soit ta destination. Imagine-toi être victime d'une avalanche, sauf que ce n'est pas sous la neige que tu crouleras, mais sous ces "jugements". Bon, rassure-toi, ces sentiments ne viendront pas de la même personne (à moins d'avoir à faire à un bipolaire coké avec une préparation de Walter White*).
    Et le plus bizarre, c'est que ces regards ne viendront pas de personnes inconnues, mais de ton entourage. Et le plus bizarre du plus bizarre, c'est que tu pourras mettre chacun de tes proches dans l'une des 5 catégories suivantes, sans exception : j'en mets ma main mon ventre à couper (ben oui, autant faire utile... 2 grossesses, ça pardonne pas... ).
    Voici donc en primeur cette liste (du pire au meilleur).
    1- Les rabat-joie
    C'est la pire idée que j'aie jamais entendue... J'ai failli appeler cette catégorie "les pochettes (mauvaises) surprises". Car les personnes qui s'y retrouvent pourraient te surprendre. Naïvement (c'est mon côté bisounours), je ne m'attendais pas à ce que quelqu'un de mon entourage ait sa place ici.
    Et ben si, et c'est d'ailleurs l'un des bons côtés de l'expatriation, à savoir : faire le tri dans tes amis et connaissances (la famille, c'est plus difficile... Comme dit le proverbe : On choisit ses amis, mais pas sa famille ! ) : moins de cartes de voeux à envoyer à Noël, c'est toujours ça de pris.
    Rassure-toi, même si toi aussi tu vis au pays des Bisounours, tu vas rapidement repérer ces personnes car elles ne tardent généralement pas à dévoiler leur "vraie" personnalité : ce sont celles qui vont essayer subrepticement de "casser ton rêve", d'immiscer des doutes, et de diminuer ton capital "détermination" avec des réflexions anodines dans la série Je m'improvise prof de... :
    ... géo : "Tu sais qu'il y a souvent des ouragans là-bas ? (avec des variantes bien sûr :  tremblements de terre, éruptions, inondations)" ... éco : "C'est la crise là-bas", "Leur système social est nul", ... philo : "Déjà que c'est pas facile la vie ici, alors là-bas..." ... sociologie : "Les Espagnols/Anglais/... n'aiment pas les Français." ... médecine : "Vaccine-toi bien, parce que l'hygiène là-bas..." ... droit : "T'as intérêt à assurer tes arrières parce que le préavis de licenciement n'est que de 2 semaines là-bas ..." Face à ces cours magistraux dégoulinant de pessimisme et d'ondes négatives, j'ai personnellement pris le réflexe de dire  "Oui, je sais.", d'enchaîner avec une arme de "fuite massive" (la meilleure option étant à mon goût  : "Ah mince, j'avais oublié : j'ai piscine, désolée, je dois y aller !") et faire en sorte d'éviter ces personnes à tout prix jusqu'au jour J.
    Pas de temps ni d'énergie à consacrer à ces "pompeux d'énergie" (dont je parlais dernièrement ici ). Ces rabat-joies sont des jaloux, des aigris, des sadiques (oui, oui), des frustrés. Ils sont tout simplement dépourvus d'intelligence émotionnelle et bien sûr d'empathie...
    Fuis-les comme la peste, sous peine de perdre ta confiance en toi et ta motivation pour franchir le pas de l'expatriation...
    2- Les égoïstes


    Très facile à repérer : ce sont les personnes qui vont très mal réagir à l'annonce de ton projet (et je te raconte même pas à l'annonce de LA DATE de ton départ...). "Stupeur et tremblement" serait un bon titre pour cette scène.
    Ces personnes te feront certainement la tête, t'ignoreront, voire te dédaigneront pendant un certain temps, pour manifester leur désaccord, pour te "punir" de cette idée folle, et pour te faire comprendre que tu n'as PAS LE DROIT DE LEUR FAIRE ÇA.
    Attention, dans la série "reproches + je-te-donne-mon-avis-même-si-tu-ne-me-le-demandes-pas",  prépare-toi à des :
    "Tu es inconscient "  "Tu n'as pas réfléchi "  "C'est vraiment n'importe quoi " "Mais qu'est-ce que c'est encore ce projet à la con ?"  "Pourquoi ???? " Oups, j'ai failli oublier le "Mais t'es fou ou quoi ?" qui est assez puissant, merci...
    NB : Moi j'ai eu même droit à un "Je t'interdis d'y aller"... alors que j'avais 30 ans ! (Allez Maman, y a prescription maintenant : je ne t'en veux plus ! ).
    "Tu ne penses qu'à toi" mérite toutefois la Palme. Ce reproche n'est pas anodin car il a pour but de te faire culpabiliser à mort... et c'est là que le bas blesse (ah ben voilà, je viens de vous dévoiler mon talon d'Achille ! ).
    Pourquoi ? Tout simplement parce que ce reproche est totalement justifié : oui, c'est vrai, toi aussi, tu es égoïste. L'expatriation est un geste ULTRA-égoïste, il faut bien se l'avouer... mais elle DOIT l'être.
    Car si tu te mets à penser à tes parents qui commencent à vieillir, à tes enfants que tu vas déraciner, à ton boss qui jure que ton départ compromet l'avenir de sa boîte,  à ton meilleur ami qui a besoin de toi surtout en ce moment, à ton vieux chat qui ne supportera pas le déménagement, à ta gentille voisine qui ne peut plus se déplacer, ... alors là, c'est certain : tu ne feras JAMAIS le Grand Saut... et tu vivras de regrets toute ta vie, sans oublier la rancune que tu garderas envers ces "égoïstes" que tu jugeras responsables (mais pas coupables) de l'avortement de ton projet d'expatriation.
    Bien sûr, dans cette belle aventure "vers l'inconnu", tu aurais rêvé d'avoir le consentement et l'appui de ces personnes, car elles te sont précieuses, mais dans cette guerre "Égoïste contre égoïste", cela ne mène à rien de chercher l'affrontement puisque chacun campe sur ses positions... Alors autant que chacun reste dans sa tranchée.
    Attention (c'est la minute sentimentale de ce billet : sortez les mouchoirs), cette catégorie n'a rien à voir avec la précédente. Car contrairement aux "profs de", les "égoïstes" t'aiment profondément : ton départ les attriste, les chagrine, les inquiète parce qu'ILS T'AIMENT.
    Alors à toi de faire en sorte de les rassurer une fois sur place, prendre de leurs nouvelles régulièrement, et leur dire que tu les aimes toi aussi. (C'est bon, c'est la fin du slow : mouche-toi un bon coup et on enchaîne... ;) )
    3- Les extra-terrestres
    Pour lire la suite, cliquez ici
  10. J'aime
    Laurence Comet a reçu une réaction de Milie34 dans Expat’, PVT, etc : démasque tes ennemis parmi tes proches   
    Cher futur expatrié, es-tu prêt à être jugé, adulé, méprisé, envié, détesté, admiré, incompris, valorisé, jalousé, mis sur un piedestal... EN MÊME TEMPS et AVANT MÊME D'ÊTRE PARTI ?

    Bizarre, tu dis ? C'est pourtant ce qui t'attend vraiment et ce, quelle que soit ta destination. Imagine-toi être victime d'une avalanche, sauf que ce n'est pas sous la neige que tu crouleras, mais sous ces "jugements". Bon, rassure-toi, ces sentiments ne viendront pas de la même personne (à moins d'avoir à faire à un bipolaire coké avec une préparation de Walter White*).
    Et le plus bizarre, c'est que ces regards ne viendront pas de personnes inconnues, mais de ton entourage. Et le plus bizarre du plus bizarre, c'est que tu pourras mettre chacun de tes proches dans l'une des 5 catégories suivantes, sans exception : j'en mets ma main mon ventre à couper (ben oui, autant faire utile... 2 grossesses, ça pardonne pas... ).
    Voici donc en primeur cette liste (du pire au meilleur).
    1- Les rabat-joie
    C'est la pire idée que j'aie jamais entendue... J'ai failli appeler cette catégorie "les pochettes (mauvaises) surprises". Car les personnes qui s'y retrouvent pourraient te surprendre. Naïvement (c'est mon côté bisounours), je ne m'attendais pas à ce que quelqu'un de mon entourage ait sa place ici.
    Et ben si, et c'est d'ailleurs l'un des bons côtés de l'expatriation, à savoir : faire le tri dans tes amis et connaissances (la famille, c'est plus difficile... Comme dit le proverbe : On choisit ses amis, mais pas sa famille ! ) : moins de cartes de voeux à envoyer à Noël, c'est toujours ça de pris.
    Rassure-toi, même si toi aussi tu vis au pays des Bisounours, tu vas rapidement repérer ces personnes car elles ne tardent généralement pas à dévoiler leur "vraie" personnalité : ce sont celles qui vont essayer subrepticement de "casser ton rêve", d'immiscer des doutes, et de diminuer ton capital "détermination" avec des réflexions anodines dans la série Je m'improvise prof de... :
    ... géo : "Tu sais qu'il y a souvent des ouragans là-bas ? (avec des variantes bien sûr :  tremblements de terre, éruptions, inondations)" ... éco : "C'est la crise là-bas", "Leur système social est nul", ... philo : "Déjà que c'est pas facile la vie ici, alors là-bas..." ... sociologie : "Les Espagnols/Anglais/... n'aiment pas les Français." ... médecine : "Vaccine-toi bien, parce que l'hygiène là-bas..." ... droit : "T'as intérêt à assurer tes arrières parce que le préavis de licenciement n'est que de 2 semaines là-bas ..." Face à ces cours magistraux dégoulinant de pessimisme et d'ondes négatives, j'ai personnellement pris le réflexe de dire  "Oui, je sais.", d'enchaîner avec une arme de "fuite massive" (la meilleure option étant à mon goût  : "Ah mince, j'avais oublié : j'ai piscine, désolée, je dois y aller !") et faire en sorte d'éviter ces personnes à tout prix jusqu'au jour J.
    Pas de temps ni d'énergie à consacrer à ces "pompeux d'énergie" (dont je parlais dernièrement ici ). Ces rabat-joies sont des jaloux, des aigris, des sadiques (oui, oui), des frustrés. Ils sont tout simplement dépourvus d'intelligence émotionnelle et bien sûr d'empathie...
    Fuis-les comme la peste, sous peine de perdre ta confiance en toi et ta motivation pour franchir le pas de l'expatriation...
    2- Les égoïstes


    Très facile à repérer : ce sont les personnes qui vont très mal réagir à l'annonce de ton projet (et je te raconte même pas à l'annonce de LA DATE de ton départ...). "Stupeur et tremblement" serait un bon titre pour cette scène.
    Ces personnes te feront certainement la tête, t'ignoreront, voire te dédaigneront pendant un certain temps, pour manifester leur désaccord, pour te "punir" de cette idée folle, et pour te faire comprendre que tu n'as PAS LE DROIT DE LEUR FAIRE ÇA.
    Attention, dans la série "reproches + je-te-donne-mon-avis-même-si-tu-ne-me-le-demandes-pas",  prépare-toi à des :
    "Tu es inconscient "  "Tu n'as pas réfléchi "  "C'est vraiment n'importe quoi " "Mais qu'est-ce que c'est encore ce projet à la con ?"  "Pourquoi ???? " Oups, j'ai failli oublier le "Mais t'es fou ou quoi ?" qui est assez puissant, merci...
    NB : Moi j'ai eu même droit à un "Je t'interdis d'y aller"... alors que j'avais 30 ans ! (Allez Maman, y a prescription maintenant : je ne t'en veux plus ! ).
    "Tu ne penses qu'à toi" mérite toutefois la Palme. Ce reproche n'est pas anodin car il a pour but de te faire culpabiliser à mort... et c'est là que le bas blesse (ah ben voilà, je viens de vous dévoiler mon talon d'Achille ! ).
    Pourquoi ? Tout simplement parce que ce reproche est totalement justifié : oui, c'est vrai, toi aussi, tu es égoïste. L'expatriation est un geste ULTRA-égoïste, il faut bien se l'avouer... mais elle DOIT l'être.
    Car si tu te mets à penser à tes parents qui commencent à vieillir, à tes enfants que tu vas déraciner, à ton boss qui jure que ton départ compromet l'avenir de sa boîte,  à ton meilleur ami qui a besoin de toi surtout en ce moment, à ton vieux chat qui ne supportera pas le déménagement, à ta gentille voisine qui ne peut plus se déplacer, ... alors là, c'est certain : tu ne feras JAMAIS le Grand Saut... et tu vivras de regrets toute ta vie, sans oublier la rancune que tu garderas envers ces "égoïstes" que tu jugeras responsables (mais pas coupables) de l'avortement de ton projet d'expatriation.
    Bien sûr, dans cette belle aventure "vers l'inconnu", tu aurais rêvé d'avoir le consentement et l'appui de ces personnes, car elles te sont précieuses, mais dans cette guerre "Égoïste contre égoïste", cela ne mène à rien de chercher l'affrontement puisque chacun campe sur ses positions... Alors autant que chacun reste dans sa tranchée.
    Attention (c'est la minute sentimentale de ce billet : sortez les mouchoirs), cette catégorie n'a rien à voir avec la précédente. Car contrairement aux "profs de", les "égoïstes" t'aiment profondément : ton départ les attriste, les chagrine, les inquiète parce qu'ILS T'AIMENT.
    Alors à toi de faire en sorte de les rassurer une fois sur place, prendre de leurs nouvelles régulièrement, et leur dire que tu les aimes toi aussi. (C'est bon, c'est la fin du slow : mouche-toi un bon coup et on enchaîne... ;) )
    3- Les extra-terrestres
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  11. J'aime
    Laurence Comet a reçu une réaction de L'Atrébate dans Expat’, PVT, etc : démasque tes ennemis parmi tes proches   
    Cher futur expatrié, es-tu prêt à être jugé, adulé, méprisé, envié, détesté, admiré, incompris, valorisé, jalousé, mis sur un piedestal... EN MÊME TEMPS et AVANT MÊME D'ÊTRE PARTI ?

    Bizarre, tu dis ? C'est pourtant ce qui t'attend vraiment et ce, quelle que soit ta destination. Imagine-toi être victime d'une avalanche, sauf que ce n'est pas sous la neige que tu crouleras, mais sous ces "jugements". Bon, rassure-toi, ces sentiments ne viendront pas de la même personne (à moins d'avoir à faire à un bipolaire coké avec une préparation de Walter White*).
    Et le plus bizarre, c'est que ces regards ne viendront pas de personnes inconnues, mais de ton entourage. Et le plus bizarre du plus bizarre, c'est que tu pourras mettre chacun de tes proches dans l'une des 5 catégories suivantes, sans exception : j'en mets ma main mon ventre à couper (ben oui, autant faire utile... 2 grossesses, ça pardonne pas... ).
    Voici donc en primeur cette liste (du pire au meilleur).
    1- Les rabat-joie
    C'est la pire idée que j'aie jamais entendue... J'ai failli appeler cette catégorie "les pochettes (mauvaises) surprises". Car les personnes qui s'y retrouvent pourraient te surprendre. Naïvement (c'est mon côté bisounours), je ne m'attendais pas à ce que quelqu'un de mon entourage ait sa place ici.
    Et ben si, et c'est d'ailleurs l'un des bons côtés de l'expatriation, à savoir : faire le tri dans tes amis et connaissances (la famille, c'est plus difficile... Comme dit le proverbe : On choisit ses amis, mais pas sa famille ! ) : moins de cartes de voeux à envoyer à Noël, c'est toujours ça de pris.
    Rassure-toi, même si toi aussi tu vis au pays des Bisounours, tu vas rapidement repérer ces personnes car elles ne tardent généralement pas à dévoiler leur "vraie" personnalité : ce sont celles qui vont essayer subrepticement de "casser ton rêve", d'immiscer des doutes, et de diminuer ton capital "détermination" avec des réflexions anodines dans la série Je m'improvise prof de... :
    ... géo : "Tu sais qu'il y a souvent des ouragans là-bas ? (avec des variantes bien sûr :  tremblements de terre, éruptions, inondations)" ... éco : "C'est la crise là-bas", "Leur système social est nul", ... philo : "Déjà que c'est pas facile la vie ici, alors là-bas..." ... sociologie : "Les Espagnols/Anglais/... n'aiment pas les Français." ... médecine : "Vaccine-toi bien, parce que l'hygiène là-bas..." ... droit : "T'as intérêt à assurer tes arrières parce que le préavis de licenciement n'est que de 2 semaines là-bas ..." Face à ces cours magistraux dégoulinant de pessimisme et d'ondes négatives, j'ai personnellement pris le réflexe de dire  "Oui, je sais.", d'enchaîner avec une arme de "fuite massive" (la meilleure option étant à mon goût  : "Ah mince, j'avais oublié : j'ai piscine, désolée, je dois y aller !") et faire en sorte d'éviter ces personnes à tout prix jusqu'au jour J.
    Pas de temps ni d'énergie à consacrer à ces "pompeux d'énergie" (dont je parlais dernièrement ici ). Ces rabat-joies sont des jaloux, des aigris, des sadiques (oui, oui), des frustrés. Ils sont tout simplement dépourvus d'intelligence émotionnelle et bien sûr d'empathie...
    Fuis-les comme la peste, sous peine de perdre ta confiance en toi et ta motivation pour franchir le pas de l'expatriation...
    2- Les égoïstes


    Très facile à repérer : ce sont les personnes qui vont très mal réagir à l'annonce de ton projet (et je te raconte même pas à l'annonce de LA DATE de ton départ...). "Stupeur et tremblement" serait un bon titre pour cette scène.
    Ces personnes te feront certainement la tête, t'ignoreront, voire te dédaigneront pendant un certain temps, pour manifester leur désaccord, pour te "punir" de cette idée folle, et pour te faire comprendre que tu n'as PAS LE DROIT DE LEUR FAIRE ÇA.
    Attention, dans la série "reproches + je-te-donne-mon-avis-même-si-tu-ne-me-le-demandes-pas",  prépare-toi à des :
    "Tu es inconscient "  "Tu n'as pas réfléchi "  "C'est vraiment n'importe quoi " "Mais qu'est-ce que c'est encore ce projet à la con ?"  "Pourquoi ???? " Oups, j'ai failli oublier le "Mais t'es fou ou quoi ?" qui est assez puissant, merci...
    NB : Moi j'ai eu même droit à un "Je t'interdis d'y aller"... alors que j'avais 30 ans ! (Allez Maman, y a prescription maintenant : je ne t'en veux plus ! ).
    "Tu ne penses qu'à toi" mérite toutefois la Palme. Ce reproche n'est pas anodin car il a pour but de te faire culpabiliser à mort... et c'est là que le bas blesse (ah ben voilà, je viens de vous dévoiler mon talon d'Achille ! ).
    Pourquoi ? Tout simplement parce que ce reproche est totalement justifié : oui, c'est vrai, toi aussi, tu es égoïste. L'expatriation est un geste ULTRA-égoïste, il faut bien se l'avouer... mais elle DOIT l'être.
    Car si tu te mets à penser à tes parents qui commencent à vieillir, à tes enfants que tu vas déraciner, à ton boss qui jure que ton départ compromet l'avenir de sa boîte,  à ton meilleur ami qui a besoin de toi surtout en ce moment, à ton vieux chat qui ne supportera pas le déménagement, à ta gentille voisine qui ne peut plus se déplacer, ... alors là, c'est certain : tu ne feras JAMAIS le Grand Saut... et tu vivras de regrets toute ta vie, sans oublier la rancune que tu garderas envers ces "égoïstes" que tu jugeras responsables (mais pas coupables) de l'avortement de ton projet d'expatriation.
    Bien sûr, dans cette belle aventure "vers l'inconnu", tu aurais rêvé d'avoir le consentement et l'appui de ces personnes, car elles te sont précieuses, mais dans cette guerre "Égoïste contre égoïste", cela ne mène à rien de chercher l'affrontement puisque chacun campe sur ses positions... Alors autant que chacun reste dans sa tranchée.
    Attention (c'est la minute sentimentale de ce billet : sortez les mouchoirs), cette catégorie n'a rien à voir avec la précédente. Car contrairement aux "profs de", les "égoïstes" t'aiment profondément : ton départ les attriste, les chagrine, les inquiète parce qu'ILS T'AIMENT.
    Alors à toi de faire en sorte de les rassurer une fois sur place, prendre de leurs nouvelles régulièrement, et leur dire que tu les aimes toi aussi. (C'est bon, c'est la fin du slow : mouche-toi un bon coup et on enchaîne... ;) )
    3- Les extra-terrestres
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  12. J'aime
    Laurence Comet a réagi à samsara dans Expat’, PVT, etc : démasque tes ennemis parmi tes proches   
    Pour vivre heureux, vivons cachés. Il n'est pas con celui qui a dit ça. 
  13. J'aime
    Laurence Comet a réagi à Heileen14 dans Expat’, PVT, etc : démasque tes ennemis parmi tes proches   
    Et la je réalise que ma mère sera tjs dans la catégorie "égoiste" xD 
     
    Super billet il m'a bien fait rire et ca reste très vrai, on peut "classifier" un peu tous nos proches, sans pour autant leur en vouloir !
  14. J'aime
    Laurence Comet a reçu une réaction de Lampa dans Expat’, PVT, etc : démasque tes ennemis parmi tes proches   
    Cher futur expatrié, es-tu prêt à être jugé, adulé, méprisé, envié, détesté, admiré, incompris, valorisé, jalousé, mis sur un piedestal... EN MÊME TEMPS et AVANT MÊME D'ÊTRE PARTI ?

    Bizarre, tu dis ? C'est pourtant ce qui t'attend vraiment et ce, quelle que soit ta destination. Imagine-toi être victime d'une avalanche, sauf que ce n'est pas sous la neige que tu crouleras, mais sous ces "jugements". Bon, rassure-toi, ces sentiments ne viendront pas de la même personne (à moins d'avoir à faire à un bipolaire coké avec une préparation de Walter White*).
    Et le plus bizarre, c'est que ces regards ne viendront pas de personnes inconnues, mais de ton entourage. Et le plus bizarre du plus bizarre, c'est que tu pourras mettre chacun de tes proches dans l'une des 5 catégories suivantes, sans exception : j'en mets ma main mon ventre à couper (ben oui, autant faire utile... 2 grossesses, ça pardonne pas... ).
    Voici donc en primeur cette liste (du pire au meilleur).
    1- Les rabat-joie
    C'est la pire idée que j'aie jamais entendue... J'ai failli appeler cette catégorie "les pochettes (mauvaises) surprises". Car les personnes qui s'y retrouvent pourraient te surprendre. Naïvement (c'est mon côté bisounours), je ne m'attendais pas à ce que quelqu'un de mon entourage ait sa place ici.
    Et ben si, et c'est d'ailleurs l'un des bons côtés de l'expatriation, à savoir : faire le tri dans tes amis et connaissances (la famille, c'est plus difficile... Comme dit le proverbe : On choisit ses amis, mais pas sa famille ! ) : moins de cartes de voeux à envoyer à Noël, c'est toujours ça de pris.
    Rassure-toi, même si toi aussi tu vis au pays des Bisounours, tu vas rapidement repérer ces personnes car elles ne tardent généralement pas à dévoiler leur "vraie" personnalité : ce sont celles qui vont essayer subrepticement de "casser ton rêve", d'immiscer des doutes, et de diminuer ton capital "détermination" avec des réflexions anodines dans la série Je m'improvise prof de... :
    ... géo : "Tu sais qu'il y a souvent des ouragans là-bas ? (avec des variantes bien sûr :  tremblements de terre, éruptions, inondations)" ... éco : "C'est la crise là-bas", "Leur système social est nul", ... philo : "Déjà que c'est pas facile la vie ici, alors là-bas..." ... sociologie : "Les Espagnols/Anglais/... n'aiment pas les Français." ... médecine : "Vaccine-toi bien, parce que l'hygiène là-bas..." ... droit : "T'as intérêt à assurer tes arrières parce que le préavis de licenciement n'est que de 2 semaines là-bas ..." Face à ces cours magistraux dégoulinant de pessimisme et d'ondes négatives, j'ai personnellement pris le réflexe de dire  "Oui, je sais.", d'enchaîner avec une arme de "fuite massive" (la meilleure option étant à mon goût  : "Ah mince, j'avais oublié : j'ai piscine, désolée, je dois y aller !") et faire en sorte d'éviter ces personnes à tout prix jusqu'au jour J.
    Pas de temps ni d'énergie à consacrer à ces "pompeux d'énergie" (dont je parlais dernièrement ici ). Ces rabat-joies sont des jaloux, des aigris, des sadiques (oui, oui), des frustrés. Ils sont tout simplement dépourvus d'intelligence émotionnelle et bien sûr d'empathie...
    Fuis-les comme la peste, sous peine de perdre ta confiance en toi et ta motivation pour franchir le pas de l'expatriation...
    2- Les égoïstes


    Très facile à repérer : ce sont les personnes qui vont très mal réagir à l'annonce de ton projet (et je te raconte même pas à l'annonce de LA DATE de ton départ...). "Stupeur et tremblement" serait un bon titre pour cette scène.
    Ces personnes te feront certainement la tête, t'ignoreront, voire te dédaigneront pendant un certain temps, pour manifester leur désaccord, pour te "punir" de cette idée folle, et pour te faire comprendre que tu n'as PAS LE DROIT DE LEUR FAIRE ÇA.
    Attention, dans la série "reproches + je-te-donne-mon-avis-même-si-tu-ne-me-le-demandes-pas",  prépare-toi à des :
    "Tu es inconscient "  "Tu n'as pas réfléchi "  "C'est vraiment n'importe quoi " "Mais qu'est-ce que c'est encore ce projet à la con ?"  "Pourquoi ???? " Oups, j'ai failli oublier le "Mais t'es fou ou quoi ?" qui est assez puissant, merci...
    NB : Moi j'ai eu même droit à un "Je t'interdis d'y aller"... alors que j'avais 30 ans ! (Allez Maman, y a prescription maintenant : je ne t'en veux plus ! ).
    "Tu ne penses qu'à toi" mérite toutefois la Palme. Ce reproche n'est pas anodin car il a pour but de te faire culpabiliser à mort... et c'est là que le bas blesse (ah ben voilà, je viens de vous dévoiler mon talon d'Achille ! ).
    Pourquoi ? Tout simplement parce que ce reproche est totalement justifié : oui, c'est vrai, toi aussi, tu es égoïste. L'expatriation est un geste ULTRA-égoïste, il faut bien se l'avouer... mais elle DOIT l'être.
    Car si tu te mets à penser à tes parents qui commencent à vieillir, à tes enfants que tu vas déraciner, à ton boss qui jure que ton départ compromet l'avenir de sa boîte,  à ton meilleur ami qui a besoin de toi surtout en ce moment, à ton vieux chat qui ne supportera pas le déménagement, à ta gentille voisine qui ne peut plus se déplacer, ... alors là, c'est certain : tu ne feras JAMAIS le Grand Saut... et tu vivras de regrets toute ta vie, sans oublier la rancune que tu garderas envers ces "égoïstes" que tu jugeras responsables (mais pas coupables) de l'avortement de ton projet d'expatriation.
    Bien sûr, dans cette belle aventure "vers l'inconnu", tu aurais rêvé d'avoir le consentement et l'appui de ces personnes, car elles te sont précieuses, mais dans cette guerre "Égoïste contre égoïste", cela ne mène à rien de chercher l'affrontement puisque chacun campe sur ses positions... Alors autant que chacun reste dans sa tranchée.
    Attention (c'est la minute sentimentale de ce billet : sortez les mouchoirs), cette catégorie n'a rien à voir avec la précédente. Car contrairement aux "profs de", les "égoïstes" t'aiment profondément : ton départ les attriste, les chagrine, les inquiète parce qu'ILS T'AIMENT.
    Alors à toi de faire en sorte de les rassurer une fois sur place, prendre de leurs nouvelles régulièrement, et leur dire que tu les aimes toi aussi. (C'est bon, c'est la fin du slow : mouche-toi un bon coup et on enchaîne... ;) )
    3- Les extra-terrestres
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    Laurence Comet a reçu une réaction de azuris dans Expat’, PVT, etc : démasque tes ennemis parmi tes proches   
    Cher futur expatrié, es-tu prêt à être jugé, adulé, méprisé, envié, détesté, admiré, incompris, valorisé, jalousé, mis sur un piedestal... EN MÊME TEMPS et AVANT MÊME D'ÊTRE PARTI ?

    Bizarre, tu dis ? C'est pourtant ce qui t'attend vraiment et ce, quelle que soit ta destination. Imagine-toi être victime d'une avalanche, sauf que ce n'est pas sous la neige que tu crouleras, mais sous ces "jugements". Bon, rassure-toi, ces sentiments ne viendront pas de la même personne (à moins d'avoir à faire à un bipolaire coké avec une préparation de Walter White*).
    Et le plus bizarre, c'est que ces regards ne viendront pas de personnes inconnues, mais de ton entourage. Et le plus bizarre du plus bizarre, c'est que tu pourras mettre chacun de tes proches dans l'une des 5 catégories suivantes, sans exception : j'en mets ma main mon ventre à couper (ben oui, autant faire utile... 2 grossesses, ça pardonne pas... ).
    Voici donc en primeur cette liste (du pire au meilleur).
    1- Les rabat-joie
    C'est la pire idée que j'aie jamais entendue... J'ai failli appeler cette catégorie "les pochettes (mauvaises) surprises". Car les personnes qui s'y retrouvent pourraient te surprendre. Naïvement (c'est mon côté bisounours), je ne m'attendais pas à ce que quelqu'un de mon entourage ait sa place ici.
    Et ben si, et c'est d'ailleurs l'un des bons côtés de l'expatriation, à savoir : faire le tri dans tes amis et connaissances (la famille, c'est plus difficile... Comme dit le proverbe : On choisit ses amis, mais pas sa famille ! ) : moins de cartes de voeux à envoyer à Noël, c'est toujours ça de pris.
    Rassure-toi, même si toi aussi tu vis au pays des Bisounours, tu vas rapidement repérer ces personnes car elles ne tardent généralement pas à dévoiler leur "vraie" personnalité : ce sont celles qui vont essayer subrepticement de "casser ton rêve", d'immiscer des doutes, et de diminuer ton capital "détermination" avec des réflexions anodines dans la série Je m'improvise prof de... :
    ... géo : "Tu sais qu'il y a souvent des ouragans là-bas ? (avec des variantes bien sûr :  tremblements de terre, éruptions, inondations)" ... éco : "C'est la crise là-bas", "Leur système social est nul", ... philo : "Déjà que c'est pas facile la vie ici, alors là-bas..." ... sociologie : "Les Espagnols/Anglais/... n'aiment pas les Français." ... médecine : "Vaccine-toi bien, parce que l'hygiène là-bas..." ... droit : "T'as intérêt à assurer tes arrières parce que le préavis de licenciement n'est que de 2 semaines là-bas ..." Face à ces cours magistraux dégoulinant de pessimisme et d'ondes négatives, j'ai personnellement pris le réflexe de dire  "Oui, je sais.", d'enchaîner avec une arme de "fuite massive" (la meilleure option étant à mon goût  : "Ah mince, j'avais oublié : j'ai piscine, désolée, je dois y aller !") et faire en sorte d'éviter ces personnes à tout prix jusqu'au jour J.
    Pas de temps ni d'énergie à consacrer à ces "pompeux d'énergie" (dont je parlais dernièrement ici ). Ces rabat-joies sont des jaloux, des aigris, des sadiques (oui, oui), des frustrés. Ils sont tout simplement dépourvus d'intelligence émotionnelle et bien sûr d'empathie...
    Fuis-les comme la peste, sous peine de perdre ta confiance en toi et ta motivation pour franchir le pas de l'expatriation...
    2- Les égoïstes


    Très facile à repérer : ce sont les personnes qui vont très mal réagir à l'annonce de ton projet (et je te raconte même pas à l'annonce de LA DATE de ton départ...). "Stupeur et tremblement" serait un bon titre pour cette scène.
    Ces personnes te feront certainement la tête, t'ignoreront, voire te dédaigneront pendant un certain temps, pour manifester leur désaccord, pour te "punir" de cette idée folle, et pour te faire comprendre que tu n'as PAS LE DROIT DE LEUR FAIRE ÇA.
    Attention, dans la série "reproches + je-te-donne-mon-avis-même-si-tu-ne-me-le-demandes-pas",  prépare-toi à des :
    "Tu es inconscient "  "Tu n'as pas réfléchi "  "C'est vraiment n'importe quoi " "Mais qu'est-ce que c'est encore ce projet à la con ?"  "Pourquoi ???? " Oups, j'ai failli oublier le "Mais t'es fou ou quoi ?" qui est assez puissant, merci...
    NB : Moi j'ai eu même droit à un "Je t'interdis d'y aller"... alors que j'avais 30 ans ! (Allez Maman, y a prescription maintenant : je ne t'en veux plus ! ).
    "Tu ne penses qu'à toi" mérite toutefois la Palme. Ce reproche n'est pas anodin car il a pour but de te faire culpabiliser à mort... et c'est là que le bas blesse (ah ben voilà, je viens de vous dévoiler mon talon d'Achille ! ).
    Pourquoi ? Tout simplement parce que ce reproche est totalement justifié : oui, c'est vrai, toi aussi, tu es égoïste. L'expatriation est un geste ULTRA-égoïste, il faut bien se l'avouer... mais elle DOIT l'être.
    Car si tu te mets à penser à tes parents qui commencent à vieillir, à tes enfants que tu vas déraciner, à ton boss qui jure que ton départ compromet l'avenir de sa boîte,  à ton meilleur ami qui a besoin de toi surtout en ce moment, à ton vieux chat qui ne supportera pas le déménagement, à ta gentille voisine qui ne peut plus se déplacer, ... alors là, c'est certain : tu ne feras JAMAIS le Grand Saut... et tu vivras de regrets toute ta vie, sans oublier la rancune que tu garderas envers ces "égoïstes" que tu jugeras responsables (mais pas coupables) de l'avortement de ton projet d'expatriation.
    Bien sûr, dans cette belle aventure "vers l'inconnu", tu aurais rêvé d'avoir le consentement et l'appui de ces personnes, car elles te sont précieuses, mais dans cette guerre "Égoïste contre égoïste", cela ne mène à rien de chercher l'affrontement puisque chacun campe sur ses positions... Alors autant que chacun reste dans sa tranchée.
    Attention (c'est la minute sentimentale de ce billet : sortez les mouchoirs), cette catégorie n'a rien à voir avec la précédente. Car contrairement aux "profs de", les "égoïstes" t'aiment profondément : ton départ les attriste, les chagrine, les inquiète parce qu'ILS T'AIMENT.
    Alors à toi de faire en sorte de les rassurer une fois sur place, prendre de leurs nouvelles régulièrement, et leur dire que tu les aimes toi aussi. (C'est bon, c'est la fin du slow : mouche-toi un bon coup et on enchaîne... ;) )
    3- Les extra-terrestres
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  16. J'aime
    Laurence Comet a reçu une réaction de Heileen14 dans Expat’, PVT, etc : démasque tes ennemis parmi tes proches   
    Cher futur expatrié, es-tu prêt à être jugé, adulé, méprisé, envié, détesté, admiré, incompris, valorisé, jalousé, mis sur un piedestal... EN MÊME TEMPS et AVANT MÊME D'ÊTRE PARTI ?

    Bizarre, tu dis ? C'est pourtant ce qui t'attend vraiment et ce, quelle que soit ta destination. Imagine-toi être victime d'une avalanche, sauf que ce n'est pas sous la neige que tu crouleras, mais sous ces "jugements". Bon, rassure-toi, ces sentiments ne viendront pas de la même personne (à moins d'avoir à faire à un bipolaire coké avec une préparation de Walter White*).
    Et le plus bizarre, c'est que ces regards ne viendront pas de personnes inconnues, mais de ton entourage. Et le plus bizarre du plus bizarre, c'est que tu pourras mettre chacun de tes proches dans l'une des 5 catégories suivantes, sans exception : j'en mets ma main mon ventre à couper (ben oui, autant faire utile... 2 grossesses, ça pardonne pas... ).
    Voici donc en primeur cette liste (du pire au meilleur).
    1- Les rabat-joie
    C'est la pire idée que j'aie jamais entendue... J'ai failli appeler cette catégorie "les pochettes (mauvaises) surprises". Car les personnes qui s'y retrouvent pourraient te surprendre. Naïvement (c'est mon côté bisounours), je ne m'attendais pas à ce que quelqu'un de mon entourage ait sa place ici.
    Et ben si, et c'est d'ailleurs l'un des bons côtés de l'expatriation, à savoir : faire le tri dans tes amis et connaissances (la famille, c'est plus difficile... Comme dit le proverbe : On choisit ses amis, mais pas sa famille ! ) : moins de cartes de voeux à envoyer à Noël, c'est toujours ça de pris.
    Rassure-toi, même si toi aussi tu vis au pays des Bisounours, tu vas rapidement repérer ces personnes car elles ne tardent généralement pas à dévoiler leur "vraie" personnalité : ce sont celles qui vont essayer subrepticement de "casser ton rêve", d'immiscer des doutes, et de diminuer ton capital "détermination" avec des réflexions anodines dans la série Je m'improvise prof de... :
    ... géo : "Tu sais qu'il y a souvent des ouragans là-bas ? (avec des variantes bien sûr :  tremblements de terre, éruptions, inondations)" ... éco : "C'est la crise là-bas", "Leur système social est nul", ... philo : "Déjà que c'est pas facile la vie ici, alors là-bas..." ... sociologie : "Les Espagnols/Anglais/... n'aiment pas les Français." ... médecine : "Vaccine-toi bien, parce que l'hygiène là-bas..." ... droit : "T'as intérêt à assurer tes arrières parce que le préavis de licenciement n'est que de 2 semaines là-bas ..." Face à ces cours magistraux dégoulinant de pessimisme et d'ondes négatives, j'ai personnellement pris le réflexe de dire  "Oui, je sais.", d'enchaîner avec une arme de "fuite massive" (la meilleure option étant à mon goût  : "Ah mince, j'avais oublié : j'ai piscine, désolée, je dois y aller !") et faire en sorte d'éviter ces personnes à tout prix jusqu'au jour J.
    Pas de temps ni d'énergie à consacrer à ces "pompeux d'énergie" (dont je parlais dernièrement ici ). Ces rabat-joies sont des jaloux, des aigris, des sadiques (oui, oui), des frustrés. Ils sont tout simplement dépourvus d'intelligence émotionnelle et bien sûr d'empathie...
    Fuis-les comme la peste, sous peine de perdre ta confiance en toi et ta motivation pour franchir le pas de l'expatriation...
    2- Les égoïstes


    Très facile à repérer : ce sont les personnes qui vont très mal réagir à l'annonce de ton projet (et je te raconte même pas à l'annonce de LA DATE de ton départ...). "Stupeur et tremblement" serait un bon titre pour cette scène.
    Ces personnes te feront certainement la tête, t'ignoreront, voire te dédaigneront pendant un certain temps, pour manifester leur désaccord, pour te "punir" de cette idée folle, et pour te faire comprendre que tu n'as PAS LE DROIT DE LEUR FAIRE ÇA.
    Attention, dans la série "reproches + je-te-donne-mon-avis-même-si-tu-ne-me-le-demandes-pas",  prépare-toi à des :
    "Tu es inconscient "  "Tu n'as pas réfléchi "  "C'est vraiment n'importe quoi " "Mais qu'est-ce que c'est encore ce projet à la con ?"  "Pourquoi ???? " Oups, j'ai failli oublier le "Mais t'es fou ou quoi ?" qui est assez puissant, merci...
    NB : Moi j'ai eu même droit à un "Je t'interdis d'y aller"... alors que j'avais 30 ans ! (Allez Maman, y a prescription maintenant : je ne t'en veux plus ! ).
    "Tu ne penses qu'à toi" mérite toutefois la Palme. Ce reproche n'est pas anodin car il a pour but de te faire culpabiliser à mort... et c'est là que le bas blesse (ah ben voilà, je viens de vous dévoiler mon talon d'Achille ! ).
    Pourquoi ? Tout simplement parce que ce reproche est totalement justifié : oui, c'est vrai, toi aussi, tu es égoïste. L'expatriation est un geste ULTRA-égoïste, il faut bien se l'avouer... mais elle DOIT l'être.
    Car si tu te mets à penser à tes parents qui commencent à vieillir, à tes enfants que tu vas déraciner, à ton boss qui jure que ton départ compromet l'avenir de sa boîte,  à ton meilleur ami qui a besoin de toi surtout en ce moment, à ton vieux chat qui ne supportera pas le déménagement, à ta gentille voisine qui ne peut plus se déplacer, ... alors là, c'est certain : tu ne feras JAMAIS le Grand Saut... et tu vivras de regrets toute ta vie, sans oublier la rancune que tu garderas envers ces "égoïstes" que tu jugeras responsables (mais pas coupables) de l'avortement de ton projet d'expatriation.
    Bien sûr, dans cette belle aventure "vers l'inconnu", tu aurais rêvé d'avoir le consentement et l'appui de ces personnes, car elles te sont précieuses, mais dans cette guerre "Égoïste contre égoïste", cela ne mène à rien de chercher l'affrontement puisque chacun campe sur ses positions... Alors autant que chacun reste dans sa tranchée.
    Attention (c'est la minute sentimentale de ce billet : sortez les mouchoirs), cette catégorie n'a rien à voir avec la précédente. Car contrairement aux "profs de", les "égoïstes" t'aiment profondément : ton départ les attriste, les chagrine, les inquiète parce qu'ILS T'AIMENT.
    Alors à toi de faire en sorte de les rassurer une fois sur place, prendre de leurs nouvelles régulièrement, et leur dire que tu les aimes toi aussi. (C'est bon, c'est la fin du slow : mouche-toi un bon coup et on enchaîne... ;) )
    3- Les extra-terrestres
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  17. J'aime
    Laurence Comet a reçu une réaction de Automne dans Expat’, PVT, etc : démasque tes ennemis parmi tes proches   
    Cher futur expatrié, es-tu prêt à être jugé, adulé, méprisé, envié, détesté, admiré, incompris, valorisé, jalousé, mis sur un piedestal... EN MÊME TEMPS et AVANT MÊME D'ÊTRE PARTI ?

    Bizarre, tu dis ? C'est pourtant ce qui t'attend vraiment et ce, quelle que soit ta destination. Imagine-toi être victime d'une avalanche, sauf que ce n'est pas sous la neige que tu crouleras, mais sous ces "jugements". Bon, rassure-toi, ces sentiments ne viendront pas de la même personne (à moins d'avoir à faire à un bipolaire coké avec une préparation de Walter White*).
    Et le plus bizarre, c'est que ces regards ne viendront pas de personnes inconnues, mais de ton entourage. Et le plus bizarre du plus bizarre, c'est que tu pourras mettre chacun de tes proches dans l'une des 5 catégories suivantes, sans exception : j'en mets ma main mon ventre à couper (ben oui, autant faire utile... 2 grossesses, ça pardonne pas... ).
    Voici donc en primeur cette liste (du pire au meilleur).
    1- Les rabat-joie
    C'est la pire idée que j'aie jamais entendue... J'ai failli appeler cette catégorie "les pochettes (mauvaises) surprises". Car les personnes qui s'y retrouvent pourraient te surprendre. Naïvement (c'est mon côté bisounours), je ne m'attendais pas à ce que quelqu'un de mon entourage ait sa place ici.
    Et ben si, et c'est d'ailleurs l'un des bons côtés de l'expatriation, à savoir : faire le tri dans tes amis et connaissances (la famille, c'est plus difficile... Comme dit le proverbe : On choisit ses amis, mais pas sa famille ! ) : moins de cartes de voeux à envoyer à Noël, c'est toujours ça de pris.
    Rassure-toi, même si toi aussi tu vis au pays des Bisounours, tu vas rapidement repérer ces personnes car elles ne tardent généralement pas à dévoiler leur "vraie" personnalité : ce sont celles qui vont essayer subrepticement de "casser ton rêve", d'immiscer des doutes, et de diminuer ton capital "détermination" avec des réflexions anodines dans la série Je m'improvise prof de... :
    ... géo : "Tu sais qu'il y a souvent des ouragans là-bas ? (avec des variantes bien sûr :  tremblements de terre, éruptions, inondations)" ... éco : "C'est la crise là-bas", "Leur système social est nul", ... philo : "Déjà que c'est pas facile la vie ici, alors là-bas..." ... sociologie : "Les Espagnols/Anglais/... n'aiment pas les Français." ... médecine : "Vaccine-toi bien, parce que l'hygiène là-bas..." ... droit : "T'as intérêt à assurer tes arrières parce que le préavis de licenciement n'est que de 2 semaines là-bas ..." Face à ces cours magistraux dégoulinant de pessimisme et d'ondes négatives, j'ai personnellement pris le réflexe de dire  "Oui, je sais.", d'enchaîner avec une arme de "fuite massive" (la meilleure option étant à mon goût  : "Ah mince, j'avais oublié : j'ai piscine, désolée, je dois y aller !") et faire en sorte d'éviter ces personnes à tout prix jusqu'au jour J.
    Pas de temps ni d'énergie à consacrer à ces "pompeux d'énergie" (dont je parlais dernièrement ici ). Ces rabat-joies sont des jaloux, des aigris, des sadiques (oui, oui), des frustrés. Ils sont tout simplement dépourvus d'intelligence émotionnelle et bien sûr d'empathie...
    Fuis-les comme la peste, sous peine de perdre ta confiance en toi et ta motivation pour franchir le pas de l'expatriation...
    2- Les égoïstes


    Très facile à repérer : ce sont les personnes qui vont très mal réagir à l'annonce de ton projet (et je te raconte même pas à l'annonce de LA DATE de ton départ...). "Stupeur et tremblement" serait un bon titre pour cette scène.
    Ces personnes te feront certainement la tête, t'ignoreront, voire te dédaigneront pendant un certain temps, pour manifester leur désaccord, pour te "punir" de cette idée folle, et pour te faire comprendre que tu n'as PAS LE DROIT DE LEUR FAIRE ÇA.
    Attention, dans la série "reproches + je-te-donne-mon-avis-même-si-tu-ne-me-le-demandes-pas",  prépare-toi à des :
    "Tu es inconscient "  "Tu n'as pas réfléchi "  "C'est vraiment n'importe quoi " "Mais qu'est-ce que c'est encore ce projet à la con ?"  "Pourquoi ???? " Oups, j'ai failli oublier le "Mais t'es fou ou quoi ?" qui est assez puissant, merci...
    NB : Moi j'ai eu même droit à un "Je t'interdis d'y aller"... alors que j'avais 30 ans ! (Allez Maman, y a prescription maintenant : je ne t'en veux plus ! ).
    "Tu ne penses qu'à toi" mérite toutefois la Palme. Ce reproche n'est pas anodin car il a pour but de te faire culpabiliser à mort... et c'est là que le bas blesse (ah ben voilà, je viens de vous dévoiler mon talon d'Achille ! ).
    Pourquoi ? Tout simplement parce que ce reproche est totalement justifié : oui, c'est vrai, toi aussi, tu es égoïste. L'expatriation est un geste ULTRA-égoïste, il faut bien se l'avouer... mais elle DOIT l'être.
    Car si tu te mets à penser à tes parents qui commencent à vieillir, à tes enfants que tu vas déraciner, à ton boss qui jure que ton départ compromet l'avenir de sa boîte,  à ton meilleur ami qui a besoin de toi surtout en ce moment, à ton vieux chat qui ne supportera pas le déménagement, à ta gentille voisine qui ne peut plus se déplacer, ... alors là, c'est certain : tu ne feras JAMAIS le Grand Saut... et tu vivras de regrets toute ta vie, sans oublier la rancune que tu garderas envers ces "égoïstes" que tu jugeras responsables (mais pas coupables) de l'avortement de ton projet d'expatriation.
    Bien sûr, dans cette belle aventure "vers l'inconnu", tu aurais rêvé d'avoir le consentement et l'appui de ces personnes, car elles te sont précieuses, mais dans cette guerre "Égoïste contre égoïste", cela ne mène à rien de chercher l'affrontement puisque chacun campe sur ses positions... Alors autant que chacun reste dans sa tranchée.
    Attention (c'est la minute sentimentale de ce billet : sortez les mouchoirs), cette catégorie n'a rien à voir avec la précédente. Car contrairement aux "profs de", les "égoïstes" t'aiment profondément : ton départ les attriste, les chagrine, les inquiète parce qu'ILS T'AIMENT.
    Alors à toi de faire en sorte de les rassurer une fois sur place, prendre de leurs nouvelles régulièrement, et leur dire que tu les aimes toi aussi. (C'est bon, c'est la fin du slow : mouche-toi un bon coup et on enchaîne... ;) )
    3- Les extra-terrestres
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    Laurence Comet a reçu une réaction de kuroczyd dans Expat’, PVT, etc : démasque tes ennemis parmi tes proches   
    Cher futur expatrié, es-tu prêt à être jugé, adulé, méprisé, envié, détesté, admiré, incompris, valorisé, jalousé, mis sur un piedestal... EN MÊME TEMPS et AVANT MÊME D'ÊTRE PARTI ?

    Bizarre, tu dis ? C'est pourtant ce qui t'attend vraiment et ce, quelle que soit ta destination. Imagine-toi être victime d'une avalanche, sauf que ce n'est pas sous la neige que tu crouleras, mais sous ces "jugements". Bon, rassure-toi, ces sentiments ne viendront pas de la même personne (à moins d'avoir à faire à un bipolaire coké avec une préparation de Walter White*).
    Et le plus bizarre, c'est que ces regards ne viendront pas de personnes inconnues, mais de ton entourage. Et le plus bizarre du plus bizarre, c'est que tu pourras mettre chacun de tes proches dans l'une des 5 catégories suivantes, sans exception : j'en mets ma main mon ventre à couper (ben oui, autant faire utile... 2 grossesses, ça pardonne pas... ).
    Voici donc en primeur cette liste (du pire au meilleur).
    1- Les rabat-joie
    C'est la pire idée que j'aie jamais entendue... J'ai failli appeler cette catégorie "les pochettes (mauvaises) surprises". Car les personnes qui s'y retrouvent pourraient te surprendre. Naïvement (c'est mon côté bisounours), je ne m'attendais pas à ce que quelqu'un de mon entourage ait sa place ici.
    Et ben si, et c'est d'ailleurs l'un des bons côtés de l'expatriation, à savoir : faire le tri dans tes amis et connaissances (la famille, c'est plus difficile... Comme dit le proverbe : On choisit ses amis, mais pas sa famille ! ) : moins de cartes de voeux à envoyer à Noël, c'est toujours ça de pris.
    Rassure-toi, même si toi aussi tu vis au pays des Bisounours, tu vas rapidement repérer ces personnes car elles ne tardent généralement pas à dévoiler leur "vraie" personnalité : ce sont celles qui vont essayer subrepticement de "casser ton rêve", d'immiscer des doutes, et de diminuer ton capital "détermination" avec des réflexions anodines dans la série Je m'improvise prof de... :
    ... géo : "Tu sais qu'il y a souvent des ouragans là-bas ? (avec des variantes bien sûr :  tremblements de terre, éruptions, inondations)" ... éco : "C'est la crise là-bas", "Leur système social est nul", ... philo : "Déjà que c'est pas facile la vie ici, alors là-bas..." ... sociologie : "Les Espagnols/Anglais/... n'aiment pas les Français." ... médecine : "Vaccine-toi bien, parce que l'hygiène là-bas..." ... droit : "T'as intérêt à assurer tes arrières parce que le préavis de licenciement n'est que de 2 semaines là-bas ..." Face à ces cours magistraux dégoulinant de pessimisme et d'ondes négatives, j'ai personnellement pris le réflexe de dire  "Oui, je sais.", d'enchaîner avec une arme de "fuite massive" (la meilleure option étant à mon goût  : "Ah mince, j'avais oublié : j'ai piscine, désolée, je dois y aller !") et faire en sorte d'éviter ces personnes à tout prix jusqu'au jour J.
    Pas de temps ni d'énergie à consacrer à ces "pompeux d'énergie" (dont je parlais dernièrement ici ). Ces rabat-joies sont des jaloux, des aigris, des sadiques (oui, oui), des frustrés. Ils sont tout simplement dépourvus d'intelligence émotionnelle et bien sûr d'empathie...
    Fuis-les comme la peste, sous peine de perdre ta confiance en toi et ta motivation pour franchir le pas de l'expatriation...
    2- Les égoïstes


    Très facile à repérer : ce sont les personnes qui vont très mal réagir à l'annonce de ton projet (et je te raconte même pas à l'annonce de LA DATE de ton départ...). "Stupeur et tremblement" serait un bon titre pour cette scène.
    Ces personnes te feront certainement la tête, t'ignoreront, voire te dédaigneront pendant un certain temps, pour manifester leur désaccord, pour te "punir" de cette idée folle, et pour te faire comprendre que tu n'as PAS LE DROIT DE LEUR FAIRE ÇA.
    Attention, dans la série "reproches + je-te-donne-mon-avis-même-si-tu-ne-me-le-demandes-pas",  prépare-toi à des :
    "Tu es inconscient "  "Tu n'as pas réfléchi "  "C'est vraiment n'importe quoi " "Mais qu'est-ce que c'est encore ce projet à la con ?"  "Pourquoi ???? " Oups, j'ai failli oublier le "Mais t'es fou ou quoi ?" qui est assez puissant, merci...
    NB : Moi j'ai eu même droit à un "Je t'interdis d'y aller"... alors que j'avais 30 ans ! (Allez Maman, y a prescription maintenant : je ne t'en veux plus ! ).
    "Tu ne penses qu'à toi" mérite toutefois la Palme. Ce reproche n'est pas anodin car il a pour but de te faire culpabiliser à mort... et c'est là que le bas blesse (ah ben voilà, je viens de vous dévoiler mon talon d'Achille ! ).
    Pourquoi ? Tout simplement parce que ce reproche est totalement justifié : oui, c'est vrai, toi aussi, tu es égoïste. L'expatriation est un geste ULTRA-égoïste, il faut bien se l'avouer... mais elle DOIT l'être.
    Car si tu te mets à penser à tes parents qui commencent à vieillir, à tes enfants que tu vas déraciner, à ton boss qui jure que ton départ compromet l'avenir de sa boîte,  à ton meilleur ami qui a besoin de toi surtout en ce moment, à ton vieux chat qui ne supportera pas le déménagement, à ta gentille voisine qui ne peut plus se déplacer, ... alors là, c'est certain : tu ne feras JAMAIS le Grand Saut... et tu vivras de regrets toute ta vie, sans oublier la rancune que tu garderas envers ces "égoïstes" que tu jugeras responsables (mais pas coupables) de l'avortement de ton projet d'expatriation.
    Bien sûr, dans cette belle aventure "vers l'inconnu", tu aurais rêvé d'avoir le consentement et l'appui de ces personnes, car elles te sont précieuses, mais dans cette guerre "Égoïste contre égoïste", cela ne mène à rien de chercher l'affrontement puisque chacun campe sur ses positions... Alors autant que chacun reste dans sa tranchée.
    Attention (c'est la minute sentimentale de ce billet : sortez les mouchoirs), cette catégorie n'a rien à voir avec la précédente. Car contrairement aux "profs de", les "égoïstes" t'aiment profondément : ton départ les attriste, les chagrine, les inquiète parce qu'ILS T'AIMENT.
    Alors à toi de faire en sorte de les rassurer une fois sur place, prendre de leurs nouvelles régulièrement, et leur dire que tu les aimes toi aussi. (C'est bon, c'est la fin du slow : mouche-toi un bon coup et on enchaîne... ;) )
    3- Les extra-terrestres
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    Laurence Comet a reçu une réaction de kuroczyd dans 6 trucs infaillibles pour RATER son immigration   
    Et oui, la vie à l’étranger fait rêver, saliver, fantasmer, …
     
    Pourtant l’expatriation est tout sauf facile, n’est pas si rose, et peut même mener à des déceptions, des désillusions, voire des dépressions.
    Personnellement c’est cette phrase de Mark TWAIN qui a été mon déclic :
     


    Je m’estime « ben chanceuse » (à lire avec l’accent Québécois) que ma vie au Canada et en Espagne se soient bien passées (l’une en couple, l’autre en famille). Pourquoi ? Parce-qu’à l’époque, personne de mon entourage n’a su me conseiller, m’épauler et me (PRÉ)PARER pour ma nouvelle vie.
     
    Depuis le début de mon expatriation, je croise régulièrement des personnes (bien plus nombreuses que ce que l’on pourrait croire) qui ont malheureusement échoué dans cette aventure. Les raisons de cet échec semblaient différentes à première vue, mais je me suis rapidement aperçue qu’elles se comptaient sur les doigts de la main (d’un polydactyle***).
     
    Si tu te prépares à franchir le pas de l’immigration, assure-toi d’éviter les 6 écueils suivants, qui pourraient transformer ton rêve en cauchemar.
    1- Partir pour les mauvaises raisons.
    Tu pars pour découvrir une autre culture, t’ouvrir l’esprit, sortir de ta zone de confort, te confronter à l’inconnu, parler une nouvelle langue, vivre une nouvelle aventure (seul, en couple ou en famille), changer (de vie, de travail, d’endroit) ? Ce sont de BONNES raisons : tu es sur la voie d’une expatriation réussie !
    En revanche si tu pars pour FUIR, la réussite de ton expatriation me paraît plutôt compromise (hormis bien évidemment dans le cas de réfugiés politiques, ce billet s’adressant principalement à des lecteurs Français, Belges et Suisses…).
    Quand je parle de fuite, je pense plutôt au refus d’affronter ses problèmes personnels et/ou psychologiques, de se remettre en question, de rejeter la société, etc. 9 fois sur 10, tes problèmes te rattraperont, même si tu vis à l’étranger.
    Comme le dit Robert Louis Stevenson :
    Je ne dis pas que c’est facile (je ne pense d’ailleurs pas en être capable, car personnellement je n’ai rien fui, SAUF, après mûre réflexion, ceux qui me demandaient : « Et toi, les bébés, c’est pour quand ? » ;) ) et j’anticipe des réactions de certains de mes compatriotes, mais la fuite est une mauvaise raison, selon mon humble avis… Et qui dit mauvaise raison dit foncer dans le mur…
    2- Le refus de l’échec.

     
    La peur et les doutes sont omniprésents avant le grand départ (sauf si tu es un super héros bien sûr). Ce sont des émotions normales, humaines, que l’inconnu réserve à tous : vais-je m’adapter, vais-je aimer ma nouvelle vie, vais-je trouver le boulot de mes rêves, mes enfants vont-ils s’intégrer, … ?
    Mais de toutes les peurs, il y en a une que tu devras combattre, si tu veux réussir ta vie à l’international : la peur de l’échec. Une fois « là-bas », tu sentiras plus d’une fois le fantôme de l’échec planer lourdement au-dessus de ta tête… et il y a de fortes chances que tu ne réussisses pas du premier coup. Mais perdre une bataille ne signifie pas perdre la guerre.
    L’important est d’en tirer un enseignement (et de l’humilité, ce qui ne fait de mal à personne, surtout si tu es Français ), de relever ta tête et tes manches, et de repartir au combat, en te disant : « C’est pas grave, cette fois ça n’a pas marché, la prochaine fois sera la bonne. »
    Si tu capitules au premier obstacle, au premier refus, à la première défaite, ben… t’es mort tu ferais mieux de rentrer au bercail.
    Personnellement, je me suis retrouvée à faire cuire des céréales à mon arrivée à Montréal dans un petit atelier, après avoir quitté un poste de direction à Paris pour Danone (avec la voiture et les €€€€€€ qui allaient avec… ). Mes enfants (alors âgés de 4 et 6 ans) n’ont maîtrisé l’espagnol qu’après plusieurs mois, alors qu’on m’avait garanti qu’en 1 mois, ils seraient bilingues. Mon conjoint n’avait toujours pas la sécurité sociale espagnole, après 2 ans à Valencia…
    Et pourtant, ça roule ma poule ! Pourquoi ? Parce-qu’on reste confiant (même si la vie n’est pas rose tous les jours), qu’on ne regarde jamais en arrière, et qu’on se remet en question régulièrement… mais qu’est-ce que ça fatigue en revanche ! (Soupirs)
    Je parle toujours de notre « petite étoile » à ceux qui m’interrogent sur notre avenir (encore incertain). Mais sincèrement, cette petite étoile, tu devras la nourrir tous les jours de positivisme et de confiance en l’avenir. Mais la récompense sera là, garanti !
     
    Pour lire la suite : c'est par ici
     
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    Laurence Comet a reçu une réaction de Jade dans 6 trucs infaillibles pour RATER son immigration   
    Et oui, la vie à l’étranger fait rêver, saliver, fantasmer, …
     
    Pourtant l’expatriation est tout sauf facile, n’est pas si rose, et peut même mener à des déceptions, des désillusions, voire des dépressions.
    Personnellement c’est cette phrase de Mark TWAIN qui a été mon déclic :
     


    Je m’estime « ben chanceuse » (à lire avec l’accent Québécois) que ma vie au Canada et en Espagne se soient bien passées (l’une en couple, l’autre en famille). Pourquoi ? Parce-qu’à l’époque, personne de mon entourage n’a su me conseiller, m’épauler et me (PRÉ)PARER pour ma nouvelle vie.
     
    Depuis le début de mon expatriation, je croise régulièrement des personnes (bien plus nombreuses que ce que l’on pourrait croire) qui ont malheureusement échoué dans cette aventure. Les raisons de cet échec semblaient différentes à première vue, mais je me suis rapidement aperçue qu’elles se comptaient sur les doigts de la main (d’un polydactyle***).
     
    Si tu te prépares à franchir le pas de l’immigration, assure-toi d’éviter les 6 écueils suivants, qui pourraient transformer ton rêve en cauchemar.
    1- Partir pour les mauvaises raisons.
    Tu pars pour découvrir une autre culture, t’ouvrir l’esprit, sortir de ta zone de confort, te confronter à l’inconnu, parler une nouvelle langue, vivre une nouvelle aventure (seul, en couple ou en famille), changer (de vie, de travail, d’endroit) ? Ce sont de BONNES raisons : tu es sur la voie d’une expatriation réussie !
    En revanche si tu pars pour FUIR, la réussite de ton expatriation me paraît plutôt compromise (hormis bien évidemment dans le cas de réfugiés politiques, ce billet s’adressant principalement à des lecteurs Français, Belges et Suisses…).
    Quand je parle de fuite, je pense plutôt au refus d’affronter ses problèmes personnels et/ou psychologiques, de se remettre en question, de rejeter la société, etc. 9 fois sur 10, tes problèmes te rattraperont, même si tu vis à l’étranger.
    Comme le dit Robert Louis Stevenson :
    Je ne dis pas que c’est facile (je ne pense d’ailleurs pas en être capable, car personnellement je n’ai rien fui, SAUF, après mûre réflexion, ceux qui me demandaient : « Et toi, les bébés, c’est pour quand ? » ;) ) et j’anticipe des réactions de certains de mes compatriotes, mais la fuite est une mauvaise raison, selon mon humble avis… Et qui dit mauvaise raison dit foncer dans le mur…
    2- Le refus de l’échec.

     
    La peur et les doutes sont omniprésents avant le grand départ (sauf si tu es un super héros bien sûr). Ce sont des émotions normales, humaines, que l’inconnu réserve à tous : vais-je m’adapter, vais-je aimer ma nouvelle vie, vais-je trouver le boulot de mes rêves, mes enfants vont-ils s’intégrer, … ?
    Mais de toutes les peurs, il y en a une que tu devras combattre, si tu veux réussir ta vie à l’international : la peur de l’échec. Une fois « là-bas », tu sentiras plus d’une fois le fantôme de l’échec planer lourdement au-dessus de ta tête… et il y a de fortes chances que tu ne réussisses pas du premier coup. Mais perdre une bataille ne signifie pas perdre la guerre.
    L’important est d’en tirer un enseignement (et de l’humilité, ce qui ne fait de mal à personne, surtout si tu es Français ), de relever ta tête et tes manches, et de repartir au combat, en te disant : « C’est pas grave, cette fois ça n’a pas marché, la prochaine fois sera la bonne. »
    Si tu capitules au premier obstacle, au premier refus, à la première défaite, ben… t’es mort tu ferais mieux de rentrer au bercail.
    Personnellement, je me suis retrouvée à faire cuire des céréales à mon arrivée à Montréal dans un petit atelier, après avoir quitté un poste de direction à Paris pour Danone (avec la voiture et les €€€€€€ qui allaient avec… ). Mes enfants (alors âgés de 4 et 6 ans) n’ont maîtrisé l’espagnol qu’après plusieurs mois, alors qu’on m’avait garanti qu’en 1 mois, ils seraient bilingues. Mon conjoint n’avait toujours pas la sécurité sociale espagnole, après 2 ans à Valencia…
    Et pourtant, ça roule ma poule ! Pourquoi ? Parce-qu’on reste confiant (même si la vie n’est pas rose tous les jours), qu’on ne regarde jamais en arrière, et qu’on se remet en question régulièrement… mais qu’est-ce que ça fatigue en revanche ! (Soupirs)
    Je parle toujours de notre « petite étoile » à ceux qui m’interrogent sur notre avenir (encore incertain). Mais sincèrement, cette petite étoile, tu devras la nourrir tous les jours de positivisme et de confiance en l’avenir. Mais la récompense sera là, garanti !
     
    Pour lire la suite : c'est par ici
     
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    Laurence Comet a reçu une réaction de Lampa dans 6 trucs infaillibles pour RATER son immigration   
    Et oui, la vie à l’étranger fait rêver, saliver, fantasmer, …
     
    Pourtant l’expatriation est tout sauf facile, n’est pas si rose, et peut même mener à des déceptions, des désillusions, voire des dépressions.
    Personnellement c’est cette phrase de Mark TWAIN qui a été mon déclic :
     


    Je m’estime « ben chanceuse » (à lire avec l’accent Québécois) que ma vie au Canada et en Espagne se soient bien passées (l’une en couple, l’autre en famille). Pourquoi ? Parce-qu’à l’époque, personne de mon entourage n’a su me conseiller, m’épauler et me (PRÉ)PARER pour ma nouvelle vie.
     
    Depuis le début de mon expatriation, je croise régulièrement des personnes (bien plus nombreuses que ce que l’on pourrait croire) qui ont malheureusement échoué dans cette aventure. Les raisons de cet échec semblaient différentes à première vue, mais je me suis rapidement aperçue qu’elles se comptaient sur les doigts de la main (d’un polydactyle***).
     
    Si tu te prépares à franchir le pas de l’immigration, assure-toi d’éviter les 6 écueils suivants, qui pourraient transformer ton rêve en cauchemar.
    1- Partir pour les mauvaises raisons.
    Tu pars pour découvrir une autre culture, t’ouvrir l’esprit, sortir de ta zone de confort, te confronter à l’inconnu, parler une nouvelle langue, vivre une nouvelle aventure (seul, en couple ou en famille), changer (de vie, de travail, d’endroit) ? Ce sont de BONNES raisons : tu es sur la voie d’une expatriation réussie !
    En revanche si tu pars pour FUIR, la réussite de ton expatriation me paraît plutôt compromise (hormis bien évidemment dans le cas de réfugiés politiques, ce billet s’adressant principalement à des lecteurs Français, Belges et Suisses…).
    Quand je parle de fuite, je pense plutôt au refus d’affronter ses problèmes personnels et/ou psychologiques, de se remettre en question, de rejeter la société, etc. 9 fois sur 10, tes problèmes te rattraperont, même si tu vis à l’étranger.
    Comme le dit Robert Louis Stevenson :
    Je ne dis pas que c’est facile (je ne pense d’ailleurs pas en être capable, car personnellement je n’ai rien fui, SAUF, après mûre réflexion, ceux qui me demandaient : « Et toi, les bébés, c’est pour quand ? » ;) ) et j’anticipe des réactions de certains de mes compatriotes, mais la fuite est une mauvaise raison, selon mon humble avis… Et qui dit mauvaise raison dit foncer dans le mur…
    2- Le refus de l’échec.

     
    La peur et les doutes sont omniprésents avant le grand départ (sauf si tu es un super héros bien sûr). Ce sont des émotions normales, humaines, que l’inconnu réserve à tous : vais-je m’adapter, vais-je aimer ma nouvelle vie, vais-je trouver le boulot de mes rêves, mes enfants vont-ils s’intégrer, … ?
    Mais de toutes les peurs, il y en a une que tu devras combattre, si tu veux réussir ta vie à l’international : la peur de l’échec. Une fois « là-bas », tu sentiras plus d’une fois le fantôme de l’échec planer lourdement au-dessus de ta tête… et il y a de fortes chances que tu ne réussisses pas du premier coup. Mais perdre une bataille ne signifie pas perdre la guerre.
    L’important est d’en tirer un enseignement (et de l’humilité, ce qui ne fait de mal à personne, surtout si tu es Français ), de relever ta tête et tes manches, et de repartir au combat, en te disant : « C’est pas grave, cette fois ça n’a pas marché, la prochaine fois sera la bonne. »
    Si tu capitules au premier obstacle, au premier refus, à la première défaite, ben… t’es mort tu ferais mieux de rentrer au bercail.
    Personnellement, je me suis retrouvée à faire cuire des céréales à mon arrivée à Montréal dans un petit atelier, après avoir quitté un poste de direction à Paris pour Danone (avec la voiture et les €€€€€€ qui allaient avec… ). Mes enfants (alors âgés de 4 et 6 ans) n’ont maîtrisé l’espagnol qu’après plusieurs mois, alors qu’on m’avait garanti qu’en 1 mois, ils seraient bilingues. Mon conjoint n’avait toujours pas la sécurité sociale espagnole, après 2 ans à Valencia…
    Et pourtant, ça roule ma poule ! Pourquoi ? Parce-qu’on reste confiant (même si la vie n’est pas rose tous les jours), qu’on ne regarde jamais en arrière, et qu’on se remet en question régulièrement… mais qu’est-ce que ça fatigue en revanche ! (Soupirs)
    Je parle toujours de notre « petite étoile » à ceux qui m’interrogent sur notre avenir (encore incertain). Mais sincèrement, cette petite étoile, tu devras la nourrir tous les jours de positivisme et de confiance en l’avenir. Mais la récompense sera là, garanti !
     
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    Laurence Comet a réagi à Laurence Comet dans 6 trucs infaillibles pour RATER son immigration   
    Et oui, la vie à l’étranger fait rêver, saliver, fantasmer, …
     
    Pourtant l’expatriation est tout sauf facile, n’est pas si rose, et peut même mener à des déceptions, des désillusions, voire des dépressions.
    Personnellement c’est cette phrase de Mark TWAIN qui a été mon déclic :
     


    Je m’estime « ben chanceuse » (à lire avec l’accent Québécois) que ma vie au Canada et en Espagne se soient bien passées (l’une en couple, l’autre en famille). Pourquoi ? Parce-qu’à l’époque, personne de mon entourage n’a su me conseiller, m’épauler et me (PRÉ)PARER pour ma nouvelle vie.
     
    Depuis le début de mon expatriation, je croise régulièrement des personnes (bien plus nombreuses que ce que l’on pourrait croire) qui ont malheureusement échoué dans cette aventure. Les raisons de cet échec semblaient différentes à première vue, mais je me suis rapidement aperçue qu’elles se comptaient sur les doigts de la main (d’un polydactyle***).
     
    Si tu te prépares à franchir le pas de l’immigration, assure-toi d’éviter les 6 écueils suivants, qui pourraient transformer ton rêve en cauchemar.
    1- Partir pour les mauvaises raisons.
    Tu pars pour découvrir une autre culture, t’ouvrir l’esprit, sortir de ta zone de confort, te confronter à l’inconnu, parler une nouvelle langue, vivre une nouvelle aventure (seul, en couple ou en famille), changer (de vie, de travail, d’endroit) ? Ce sont de BONNES raisons : tu es sur la voie d’une expatriation réussie !
    En revanche si tu pars pour FUIR, la réussite de ton expatriation me paraît plutôt compromise (hormis bien évidemment dans le cas de réfugiés politiques, ce billet s’adressant principalement à des lecteurs Français, Belges et Suisses…).
    Quand je parle de fuite, je pense plutôt au refus d’affronter ses problèmes personnels et/ou psychologiques, de se remettre en question, de rejeter la société, etc. 9 fois sur 10, tes problèmes te rattraperont, même si tu vis à l’étranger.
    Comme le dit Robert Louis Stevenson :
    Je ne dis pas que c’est facile (je ne pense d’ailleurs pas en être capable, car personnellement je n’ai rien fui, SAUF, après mûre réflexion, ceux qui me demandaient : « Et toi, les bébés, c’est pour quand ? » ;) ) et j’anticipe des réactions de certains de mes compatriotes, mais la fuite est une mauvaise raison, selon mon humble avis… Et qui dit mauvaise raison dit foncer dans le mur…
    2- Le refus de l’échec.

     
    La peur et les doutes sont omniprésents avant le grand départ (sauf si tu es un super héros bien sûr). Ce sont des émotions normales, humaines, que l’inconnu réserve à tous : vais-je m’adapter, vais-je aimer ma nouvelle vie, vais-je trouver le boulot de mes rêves, mes enfants vont-ils s’intégrer, … ?
    Mais de toutes les peurs, il y en a une que tu devras combattre, si tu veux réussir ta vie à l’international : la peur de l’échec. Une fois « là-bas », tu sentiras plus d’une fois le fantôme de l’échec planer lourdement au-dessus de ta tête… et il y a de fortes chances que tu ne réussisses pas du premier coup. Mais perdre une bataille ne signifie pas perdre la guerre.
    L’important est d’en tirer un enseignement (et de l’humilité, ce qui ne fait de mal à personne, surtout si tu es Français ), de relever ta tête et tes manches, et de repartir au combat, en te disant : « C’est pas grave, cette fois ça n’a pas marché, la prochaine fois sera la bonne. »
    Si tu capitules au premier obstacle, au premier refus, à la première défaite, ben… t’es mort tu ferais mieux de rentrer au bercail.
    Personnellement, je me suis retrouvée à faire cuire des céréales à mon arrivée à Montréal dans un petit atelier, après avoir quitté un poste de direction à Paris pour Danone (avec la voiture et les €€€€€€ qui allaient avec… ). Mes enfants (alors âgés de 4 et 6 ans) n’ont maîtrisé l’espagnol qu’après plusieurs mois, alors qu’on m’avait garanti qu’en 1 mois, ils seraient bilingues. Mon conjoint n’avait toujours pas la sécurité sociale espagnole, après 2 ans à Valencia…
    Et pourtant, ça roule ma poule ! Pourquoi ? Parce-qu’on reste confiant (même si la vie n’est pas rose tous les jours), qu’on ne regarde jamais en arrière, et qu’on se remet en question régulièrement… mais qu’est-ce que ça fatigue en revanche ! (Soupirs)
    Je parle toujours de notre « petite étoile » à ceux qui m’interrogent sur notre avenir (encore incertain). Mais sincèrement, cette petite étoile, tu devras la nourrir tous les jours de positivisme et de confiance en l’avenir. Mais la récompense sera là, garanti !
     
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  23. J'aime
    Laurence Comet a réagi à kobico dans 6 trucs infaillibles pour RATER son immigration   
    Même si non-immigrante et non-française, j'ai beaucoup apprécié la lecture de ce billet. À mon avis, des observations justes et raffinées. Un texte de grande qualité. 
  24. J'aime
    Laurence Comet a réagi à Marty dans 6 trucs infaillibles pour RATER son immigration   
    Très bon billet qui détaille très bien les écueils de l’immigration entre pays développés.
     
    Deux en particulier ont, je pense, une grande importance pour les Français:
    1) la pression sociale
    car en effet il y aura toujours quelqu’un dans votre entourage pour vous casser. Selon les caractères ça  motive ou décourage.
     
    2) la difficulté de changer de repères.
    Un processus long et qui oblige à relativiser.
    C’est, avec la pression familiale, ce qui serait le plus difficile pour les Français et la langue commune au Québec paradoxalement ne facilite pas les choses.
     
    Parce-que venant d’un pays en paix et développé il y a toujours la possibilité de repartir mais surtout à mon avis parce-que accepter de changer de repères ce serait quelque part trahir la France dont le message se veut universaliste (droits de l’homme, esprit critique…) et dont la tradition catholique accorde moins d'importance à l’individu qu'au groupe (la aussi pression sociale en fait)

    (Je tente ici de m’expliquer les “[en France] on ne fait pas comme ça…”, “ils ne savent pas…” de la part d’immigrants Français, pas juste de touristes)
  25. J'aime
    Laurence Comet a réagi à Jay first dans 6 trucs infaillibles pour RATER son immigration   
    Bel article. Super motivant. ll résume très bien les erreurs à ne pas commettre.
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