Paquito

Il y a une chose qui me fait toujours sourire, c'est la manie qu'ont certains immigrants français de parler avec un pseudo accent québécois, ce qui donne un mix assez ridicule, en employant à dessein des tournures locales, des québéquismes, j'ai toujours évité cela, les gens d'ici nous comprennent fort bien et c'est leur faire injure que de les singer.

Il me semble avoir répondu à la question

Il est une chose que j'apprécie dans notre petit coin de pays, c'est la bonhommie des gens, ici, on prend le temps de vivre, on se salue, on a toujours un moment pour " tailler la bavette " et je retrouve avec plaisir les mêmes gestes immuables des hommes et des femmes de la campagne quand ils vaquent aux travaux des champs....Le bonheur est assurément dans le pré et ça ne fait pas semblant de bosser, dès le matin, on entend les machines gronder et souvent à la nuit bien entamée, on continue à s'affairer parce que la récolte n'attend pas.

Ma fille est également enchantée d'aller jouer chez nos lointains voisins, il y a mille et une choses à faire et découvrir dans un ranch, le spectacle de la nature est continuel.

Arrivé à Montréal il y a 15 ans valise en main, des étoiles plein la tête, le regard humide, j'ai vite .....Immigré dans un immeuble sis au bord de l'eau, bénéficiant de tout le confort souhaitable ; " piscines, marina, court de tennis...Etc ". La ville n'étant pas ma tasse de thé, je m'en suis de plus en plus éloigné.

Nous avons vécu, mon épouse, notre fille et moi au milieu de nulle part, dans les Laurentides. A la nuit tombée nous entendions hurler les loups et parfois les coyotes, sur fond de blizzard faisant trembler la bâtisse, au matin, une foultitude d'oiseaux multicolores ( cardinaux, geais bleus, mésanges, sitelles et autres merveilles ailées ) arrivaient à tire-d'aile pour se baffer dans les mangeoires.

Au détour d'un sentier, il m'est arrivé de rencontrer une maman porc-épic accompagnée de son petit, aussi effrayée que moi, elle grimpa dans un arbre, laissant sa progéniture se dé...Brouiller. En rentrant du boulot, il y avait souvent des chevreuils sous les pommiers sauvages ( ils sont très communs ici et peu farouches ).

L'hiver, j'allais au bois, de la neige jusqu'au genoux, montant des buches dans la nuit glaciale, on se sent vivre doublement dans ces moments là, le chemin qui menait à notre demeure, long d'environ un kilomètre, était une gageure à gravir même avec nos intégrales quant à la route proprement dite, elle aurait eu raison d'un Leclerc !

Ce temps là est révolu, nous vivons toujours en pleine nature mais dans une maison confortable, près d'une rivière et cet été, nous avons ramassé des paniers de girolles dans nos bois, souvent environné de moustiques, mouches à chevreuils et autres délices piquants; de temps à autres, on va piquer une truite.

Nous avons un petit potager, nous eûmes des poules et des lapins, amateurs de plaisirs simples, un rien nous réjouit: " une feuille qui tombe, un voilier d'outardes dans le ciel, un beau coucher de soleil .."

A l'occasion, nous faisons de grandes balades à moto sur des routes quasi désertes ( en bon état, si, si, on est pas à Montréal ), c'est un bonheur.

AH oui j'oubliais, Paquito, enchanté,

Au plaisir.

Arrivé à Montréal il y a 15 ans valise en main, des étoiles plein la tête, le regard humide, j'ai vite .....Immigré dans un immeuble sis au bord de l'eau, bénéficiant de tout le confort souhaitable ; " piscines, marina, court de tennis...Etc ". La ville n'étant pas ma tasse de thé, je m'en suis de plus en plus éloigné.

Nous avons vécu, mon épouse, notre fille et moi au milieu de nulle part, dans les Laurentides. A la nuit tombée nous entendions hurler les loups et parfois les coyotes, sur fond de blizzard faisant trembler la bâtisse, au matin, une foultitude d'oiseaux multicolores ( cardinaux, geais bleus, mésanges, sitelles et autres merveilles ailées ) arrivaient à tire-d'aile pour se baffer dans les mangeoires.

Au détour d'un sentier, il m'est arrivé de rencontrer une maman porc-épic accompagnée de son petit, aussi effrayée que moi, elle grimpa dans un arbre, laissant sa progéniture se dé...Brouiller. En rentrant du boulot, il y avait souvent des chevreuils sous les pommiers sauvages ( ils sont très communs ici et peu farouches ).

L'hiver, j'allais au bois, de la neige jusqu'au genoux, montant des buches dans la nuit glaciale, on se sent vivre doublement dans ces moments là, le chemin qui menait à notre demeure, long d'environ un kilomètre, était une gageure à gravir même avec nos intégrales quant à la route proprement dite, elle aurait eu raison d'un Leclerc !

Ce temps là est révolu, nous vivons toujours en pleine nature mais dans une maison confortable, près d'une rivière et cet été, nous avons ramassé des paniers de girolles dans nos bois, souvent environné de moustiques, mouches à chevreuils et autres délices piquants; de temps à autres, on va piquer une truite.

Nous avons un petit potager, nous eûmes des poules et des lapins, amateurs de plaisirs simples, un rien nous réjouit: " une feuille qui tombe, un voilier d'outardes dans le ciel, un beau coucher de soleil .."

A l'occasion, nous faisons de grandes balades à moto sur des routes quasi désertes ( en bon état, si, si, on est pas à Montréal ), c'est un bonheur.

AH oui j'oubliais, Paquito, enchanté,

Au plaisir.

Ange-gardien,

Je te conseille Toyota et Honda qui sont généralement les marques les plus robustes, méfies toi des Subaru un peu trop anciennes, elles ont une excellente motricité mais ont souvent des soucis de culasses et d'embiellage.

Nissan et Mazda ne sont pas mal non plus, idéalement, les Nippones sont les autos qui offrent le meilleur rapport qualité/prix.

On peut rouler en Propulsion l'hiver, j'ai fait mes classes dans une Cadillac coupe deville 1978 ( V8 d'à peu près 7 litres de cylindrée, avec pas mal de couple ), faut avoir un peu de pédextérité mais bon il faut avouer que ça n'est pas l'idéal, c'est en tous cas une bonne école.

Sur la 3 éme photo, on est sur un " pont de glace ".

Je pense qu'au départ les Canadiens anglophones n'ont pas une image très positives des Québécois qu'ils considèrent comme des casse-pied ( les velléités souverainistes ne sont pas la meilleure des publicités ), par ailleurs, il règne au Québec un climat un tant soit peu délétère ( prostitution, bar à danseuses ) qui attire par ailleurs nombre d'Ontariens fêtards.

Pour ce qui est des Français qui ont tendance à considérer les Québécois comme des cousins d'outre-Atlantique, ils se fourrent le doigt dans l'œil, le côté nord-américain est nettement dominant. Quant à la façon dont les Québécois appréhendent les Français, j'en vois trois : " Ceux qui s'en fichent, ceux qui les détestent et ceux qui les aiment ou à défaut les apprécient, souvent des gens attachés à leurs racines qui sont allés en France sur les traces de leurs ancêtres, ouverts d'esprit et sympas ."

Un ami me disait " Les Québécois sont easy going ......Nulle part ", jugement sévère et amer, néanmoins, on m'a souvent donné sa carte d'affaire ou de visite sans jamais donner suite, alors superficiels ou non ?

J'ai longtemps vécu en Normandie où les gens sont plutôt réservés voire froids, seulement quand ils vous donnent leur amitié, ils sont fidèles et fiables.

Certaines personnes au Québec considèrent les Français comme des gens hautains principalement à cause de leur façon de s'exprimer...Ce n'est pas de l'affectation, ils sont ainsi voilà tout.

C'est vrai qu'en France on mange très mal et que la gastronomie française est une vue de l'esprit.....

J'ai un peu voyagé et rarement vu de resto québécois, d'autre part étant comme Saint Thomas...

.Il suffit de se balader au Québec pour voir un nombre conséquent de gens en surpoids et d'obèses , reflet de la saine alimentation locale; y compris chez les jeunes, actuellement en vacances dans l'hexagone, je suis étonné par la minceur de bon nombre de personnes.

Les merguez par ailleurs sont des " saucisses " typiques du Mahgreb ( à base de mouton si je ne m'abuse ), la réponse ci-dessus a des relents racistes d'assez mauvais goût, j'en ai parf ailleurs mangé au Québec qui avaient celui du plastique et aussi de très bonnes, il est vrai.

MyloSae, le coût de la vie a sérieusement augmenté de puis mon arrivée il y a 15 ans, en particulier en ce qui concerne l'alimentation.

Il est une chose que j'apprécie dans notre petit coin de pays, c'est la bonhommie des gens, ici, on prend le temps de vivre, on se salue, on a toujours un moment pour " tailler la bavette " et je retrouve avec plaisir les mêmes gestes immuables des hommes et des femmes de la campagne quand ils vaquent aux travaux des champs....Le bonheur est assurément dans le pré et ça ne fait pas semblant de bosser, dès le matin, on entend les machines gronder et souvent à la nuit bien entamée, on continue à s'affairer parce que la récolte n'attend pas.

Ma fille est également enchantée d'aller jouer chez nos lointains voisins, il y a mille et une choses à faire et découvrir dans un ranch, le spectacle de la nature est continuel.

Bonjour à tous,

Ce message s'adresse aux futurs immigrants au Québec, pour leur faire part de mon expérience, ainsi qu'à ceux qui ont décidé de rentrer en France, pour avoir leurs conseils et opinions.

Je suis arrivée avec mon mari en tant que résidents permanents il y a un peu plus de 3 ans pour vivre l'expérience de l'immigration québécoise. Aujourd'hui, je n'en peux plus. Je m'excuse à l'avance, je ne souhaite en aucun cas insulter la culture québécoise et les québécois eux-mêmes qui nous ont si gentiment accueillis, mais je n'ai qu'une envie : quitter le Québec pour revenir en France. Il est difficile de ne pas donner l'impression de cracher dans la soupe car, je l'avoue, nous avons trouvé au Québec une situation professionnelle qu'on aurait eu beaucoup de mal à trouver en France. Mon mari ayant "le malheur" d'être autodidacte dans son domaine (l'informatique), il lui était presque impossible de trouver en France un emploi à la hauteur de ses compétences puisque les employeurs français ne voyaient que son manque de diplôme. Au Québec, on lui a donné sa chance.
Malgré cela, nous ne nous voyons plus rester ici. Nous sommes aujourd'hui les parents d'un petit canadien de 16 mois, et nous n'imaginons pas l'élever ici, et ce pour de nombreuses raisons (désolée...).
Tout d'abord, le niveau de français. Je comprends que le Québécois soit une langue à part entière, avec son "accent" et ses expressions. Ce n'est pas ça qui me pose problème. C'est plutôt d'entendre mon dentiste me parler "des hôpitales", le boucher me parler de ses "animales", mon banquier me dire "ça, c'est ce que je vous ai parlé l'autre jour", etc. Officiellement, la grammaire est LA MÊME (je le sais, je travaille dans ce milieu). Alors je me dis qu'il y a surement un problème quelque part, notamment dans l'enseignement du français peut-être... Certains arrivent à passer outre, moi je ne peux pas hélas.
Vient ensuite le système de santé. Je croise les doigts chaque jour pour ne pas avoir à emmener mon fils un jour aux urgences après les nombreux témoignages de personnes qui y ont passé 10, 15 heures ou plus à attendre qu'on s'occupe d'eux...
Le politiquement correct, je n'en peux plus non plus : certains se plaignent des manifestations et des grèves en France. Mais je trouve qu'au Québec, on paye ce manque de contestation. Les gens se font "avoir" et trouvent ça normal. La garderie de mon fils va fermer une semaine pendant les vacances. Bien sûr, il faut quand même payer ces jours (à 45$ la journée svp) pour un service de garde qui ne vous sera pas fourni (en plus d'avoir à vous débrouiller pour faire garder votre enfant ailleurs, et donc payer le double de frais de garde pour cette période). Mais les gens ne disent rien... Et les exemples de ce genre ne manquent pas.
On se plaint aussi en France des impôts élevés. Mais je trouve qu'au Québec on en paye autant (je suis travailleuse autonome, donc la note est salée), SAUF QUE... qu'a-t-on en retour ? Un système de santé qui laisse à désirer, des routes dignes de pays du tiers monde (et l'excuse du froid ne tient pas, il suffit d'aller voir les routes en Ontario), une corruption qui ne se cache même plus, etc...
Je ne parle même pas de la longueur de l'hiver, des prix des fruits et légumes, et d'autres aspects qui peuvent sembler plus superficiels.
Je m'excuse si certains se sentent offensés par mes "critiques". J'avoue que je n'en peux plus. Nous ne regrettons rien, le Québec nous a beaucoup apporté et nous ne l'oublions pas. Mais à l'heure actuelle, c'est cet état d'esprit négatif qui l'emporte. Quand on est dans un tel état de mécontentement, on a tendance à ne plus voir que le négatif, et j'en suis là hélas...
J'attends vos témoignages, notamment ceux qui sont rentrés en France (les détails pratiques m'inquiètent un peu aussi : mettre notre appartement en vente, refaire les cartons et les palettes, etc...).
Merci de m'avoir lue.