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Sarayoo

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    Sarayoo a reçu une réaction de helena_27 dans Le défi de trouver du travail pour les diplômés issus de l'immigration   
    Serraji ne fait que paraphraser un article publié dans le Point. Tu le trouves ici, si tu as les moyens
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    Sarayoo a réagi à juetben dans Le défi de trouver du travail pour les diplômés issus de l'immigration   
    Ben tout simplement parce que l'intellectuel saoudien de kuro détient forcément plus la vérité que le philosophe du journal metro... forcément...
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    Sarayoo a réagi à juetben dans Le défi de trouver du travail pour les diplômés issus de l'immigration   
    http://www.univ-orleans.fr/mapmo/membres/faires/arabe_islam.html
     
    http://www.linternaute.com/science/science-et-nous/dossiers/07/science-arabe/1.shtml
     
    http://www.rts.ch/emissions/geopolitis/2976958-civilisation-arabo-musulmane-quel-apport-en-occident.html
     
     
     
    C'est vrai que instituer les maths que tu utilises aujourd'hui, trouver des acides et alcools, apporter des techniques d'irigations, asepsie... c'est rien.
     
    Je suis sur que si pasteur aurait été musulman lui aussi n'aurait rien fait! 
     
    Au delà de la religion ou origine juste reconnaître l'apport du monde arabo musulman dans des sujets qu'on utilise encore aujourd'hui au quotidien serait un bon début... 
     
    PS: est ce que tu as assez de liens ''credibles'' à ta disposition?
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    Sarayoo a réagi à juetben dans Le défi de trouver du travail pour les diplômés issus de l'immigration   
    Ben faut juste enlever tes oeillères et préjugés et admettre ce que la civilisation arabo musulmane à légué... un simple article en temoigne.
     
    http://journalmetro.com/opinions/autrement-dit/785145/quand-loccident-rejette-le-genie-islamique/
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    Sarayoo a réagi à Cariboufamily dans Contraiement à la France, le Canada veut abroger la déchéance de nationalité   
    Citoyen de type 1: une seule nationalité. Impossible de rendre apatride. 
    Citoyen de type 2: bi-national. Possible de déchoir une nationalité. 
     
    Les droits de ces deux types de citoyens ne sont donc pas égaux.
    En est-il de même pour les devoirs? 
     
    Doit-on scinder une patrie pour quelques dégénérés fanatiques? Faire de ceux qui se sont battus pour un pays et pour obtenir une citoyenneté, des sous-citoyens? Rien que l'idée de pouvoir être déchu est une discrimination. 
     
    Je me réjouis que le Canada ai choisi la voie du courage et de la sagesse: cette déchéance de citoyenneté est une humiliation pour les milliers de bi-nationaux, immigrés ou non, alors qu'elle ne concernerait qu'une dizaine de cas maximum qui pourraient être déchus. 
     
    Et pour les tri-nationaux? Nous sommes encore une sous-catégorie? On va créer une hiérarchisation des citoyens? On s'éloigne des droits de l'homme...
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    Sarayoo a réagi à Kweli dans Contraiement à la France, le Canada veut abroger la déchéance de nationalité   
    S'il est vrai que le terrorisme actuel est essentiellement islamiste, si on se met à faire des lois contre une seule catégorie de la population et pour une seule catégorie de victimes, on sera mal pris. À crime égal, Zehaf-Bibeau devrait-il donc être extradé parce qu'un de ses parents s'appelle Zehaf et pas Rouleau? 
     
    De plus, le terrorisme est sans doute un crime de haute trahison. Mais on s'entend que des narcotrafiquants, des proxénètes et des mafieux font pas mal plus de victimes canadiennes? Bref, s'engager dans la hiérarchie des crimes pour décider qui mérite d'être exilé et qui mérite de rester est un exercice assez hasardeux à mon avis. 
     
    Tu parles ailleurs de "bailleurs" de terroristes. C'était qui, le bailleur de Kimveer Gill?
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    Sarayoo a reçu une réaction de HopeQuebec dans Le défi de trouver du travail pour les diplômés issus de l'immigration   
    Moi je pense qu'il faudrait peut-être changer de stratégie continuellement.
     
    De toutes les façons, il y a un poste qui nous attend quelque part. En essayant de temps en temps de revoir ces éléments:
    - Si ses recherches n'aboutissent pas, donc revoir sa manière de rechercher,
    - Se remettre en question de temps en temps: pense à bien maîtriser les deux langues officielles, à être à jour dans ses formations professionnelles, à développer des atouts supplémentaires pour se démarquer, ou se permettre un retour aux bancs de l'école s'il le faut, etc.
    - Éviter au max les régions: ils ont rien à proposer aux immigrants, et les locaux sont très souvent privilégiés quelles que soient leurs compétences.
    - Le réseautage, un meilleur moyen pour se faire connaître. L'employeur au Québec a encore ce réflexe d'embaucher la famille et son entourage. Donc entoure toi de personnes ayant du potentiel.
    - Évite au max les gens déprimés, ca n'aide pas.
     
    Si ca peut aider
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    Sarayoo a réagi à Kweli dans Le défi de trouver du travail pour les diplômés issus de l'immigration   
    Et quelle est ta solution? Stigmatiser les gens ordinaires qui ne demandent qu'à vivre en paix, parce que tu n'aimes pas leur face, leur origine ou leur culture?
     
    T'insurger parce qu'on te traite de nazi et de raciste, alors que toi tu n'hésites pas à traiter les gens ordinaires de racaille, de tueurs d'enfants, de parasites  sur le BS et d'islamistes poseurs de bombes? 
     
    J'imagine que tu es au courant que tout le monde est capable de jouer à ce jeu en y mettant un tout petit peu de bonne volonté? Je pourrais trouver bien des choses dans le passé et le présent français à te balancer à la figure. Mais ce jeu ne me tente pas tant que ça. Je suis beaucoup plus intéressée à être un pont plutôt qu'une barrière. Je tiens quand même à te dire que tes rouspétances ne changeront strictement rien : les gens que tu n'aimes pas vont continuer à exister, c'est toi qui devra te faire à l'idée ou partir, pas eux.
     
     
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    Sarayoo a réagi à cartesienne1 dans Le défi de trouver du travail pour les diplômés issus de l'immigration   
    Il est fort dommage que l'on ne laisse pas s'exprimer les personnes qui travaillent quotidiennement sur le terrain. Malheureusement, la tendance est au journalisme de type américain, sujets "choc" sans aucune analyse de fond. J'avoue que souvent je me rappelle avec nostalgie les émissions où étaient invité de vrais experts qui s'exprimaient de manière plus objective. Ce temps est révolu, la mode étant du journalisme genre CNN ou pire Fox News. C'est déplorable d'utiliser des cas représentant moins de 1% de la population immigrante en suggérant de manière implicite, donc tordue, que ce genre de cas est courant au Québec.
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    Sarayoo a réagi à Kweli dans Le défi de trouver du travail pour les diplômés issus de l'immigration   
    Parlant de ne pas être politiquement correct, allons-y si c'est ton souhait.
     
     
    Au final, ce qui te fait royalement ch**r, c'est qu'au Québec, tu as exactement les mêmes droits et devoirs que tous ces "blédards". 
     
    Malheureusement, tu vas suer longtemps, jusqu'à ce que tu te décides à repartir au royaume du FN. Parce que les blédards sont là pour rester.
     
    Inutile de passer tes journées à sommer les gens de quitter le Québec, je t'assure que tu le quitteras toi-même bien avant.  
     
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    Sarayoo a reçu une réaction de amel90 dans Le défi de trouver du travail pour les diplômés issus de l'immigration   
    Non mais tu es sérieux?
     
    Google les deux phrases "la corruption en France" et "les scandales financiers" en France, et tu verras.
     
    Sarkozy? Affaire Clearstream, affaire Karatchi, Cahuzac, De Villepin, Chirac, les Mitterand etc. pour ne citer que ces grosses têtes.
     
    Juste pour te dire que l'humain est corrompu par nature, c'est que la forme qui change d'un cas à l'autre.
  12. J'aime
    Sarayoo a reçu une réaction de tchouck dans Le défi de trouver du travail pour les diplômés issus de l'immigration   
    Non mais tu es sérieux?
     
    Google les deux phrases "la corruption en France" et "les scandales financiers" en France, et tu verras.
     
    Sarkozy? Affaire Clearstream, affaire Karatchi, Cahuzac, De Villepin, Chirac, les Mitterand etc. pour ne citer que ces grosses têtes.
     
    Juste pour te dire que l'humain est corrompu par nature, c'est que la forme qui change d'un cas à l'autre.
  13. J'aime
    Sarayoo a réagi à bencoudonc dans Contraiement à la France, le Canada veut abroger la déchéance de nationalité   
    Pour ma part je salue cette décision de Trudeau (même si ça me fait mal de dire quelque chose de positif de Trudeau).  On ne peut pas avoir deux classes de citoyens. 
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    Sarayoo a reçu une réaction de amel90 dans Le défi de trouver du travail pour les diplômés issus de l'immigration   
    Moi je pense qu'il faudrait peut-être changer de stratégie continuellement.
     
    De toutes les façons, il y a un poste qui nous attend quelque part. En essayant de temps en temps de revoir ces éléments:
    - Si ses recherches n'aboutissent pas, donc revoir sa manière de rechercher,
    - Se remettre en question de temps en temps: pense à bien maîtriser les deux langues officielles, à être à jour dans ses formations professionnelles, à développer des atouts supplémentaires pour se démarquer, ou se permettre un retour aux bancs de l'école s'il le faut, etc.
    - Éviter au max les régions: ils ont rien à proposer aux immigrants, et les locaux sont très souvent privilégiés quelles que soient leurs compétences.
    - Le réseautage, un meilleur moyen pour se faire connaître. L'employeur au Québec a encore ce réflexe d'embaucher la famille et son entourage. Donc entoure toi de personnes ayant du potentiel.
    - Évite au max les gens déprimés, ca n'aide pas.
     
    Si ca peut aider
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    Sarayoo a reçu une réaction de Arob@se dans Le défi de trouver du travail pour les diplômés issus de l'immigration   
    Moi je pense qu'il faudrait peut-être changer de stratégie continuellement.
     
    De toutes les façons, il y a un poste qui nous attend quelque part. En essayant de temps en temps de revoir ces éléments:
    - Si ses recherches n'aboutissent pas, donc revoir sa manière de rechercher,
    - Se remettre en question de temps en temps: pense à bien maîtriser les deux langues officielles, à être à jour dans ses formations professionnelles, à développer des atouts supplémentaires pour se démarquer, ou se permettre un retour aux bancs de l'école s'il le faut, etc.
    - Éviter au max les régions: ils ont rien à proposer aux immigrants, et les locaux sont très souvent privilégiés quelles que soient leurs compétences.
    - Le réseautage, un meilleur moyen pour se faire connaître. L'employeur au Québec a encore ce réflexe d'embaucher la famille et son entourage. Donc entoure toi de personnes ayant du potentiel.
    - Évite au max les gens déprimés, ca n'aide pas.
     
    Si ca peut aider
  16. J'aime
    Sarayoo a reçu une réaction de cartesienne1 dans Le défi de trouver du travail pour les diplômés issus de l'immigration   
    Moi je pense qu'il faudrait peut-être changer de stratégie continuellement.
     
    De toutes les façons, il y a un poste qui nous attend quelque part. En essayant de temps en temps de revoir ces éléments:
    - Si ses recherches n'aboutissent pas, donc revoir sa manière de rechercher,
    - Se remettre en question de temps en temps: pense à bien maîtriser les deux langues officielles, à être à jour dans ses formations professionnelles, à développer des atouts supplémentaires pour se démarquer, ou se permettre un retour aux bancs de l'école s'il le faut, etc.
    - Éviter au max les régions: ils ont rien à proposer aux immigrants, et les locaux sont très souvent privilégiés quelles que soient leurs compétences.
    - Le réseautage, un meilleur moyen pour se faire connaître. L'employeur au Québec a encore ce réflexe d'embaucher la famille et son entourage. Donc entoure toi de personnes ayant du potentiel.
    - Évite au max les gens déprimés, ca n'aide pas.
     
    Si ca peut aider
  17. J'aime
    Sarayoo a reçu une réaction de foufou83140 dans Stationnement Montréal   
    Oui, sauf s'il y a des pancartes pour le déneigement des rues. Des pancartes oranges qu'ils attachent souvent à ces panneaux.
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    Sarayoo a réagi à Hawaiienne 54 dans Ça aura pris 7 ans et demi...   
    Ça aura pris 7 ans et demi...
     
    Ça aura pris 7 ans et demi pour que nous trouvions notre équilibre. Quand tout est enfin en place, après des années d'adaptation, de galère, de choix, de découvertes et d'enrichissement permanent !
     
    Fin juillet 2008 nous sommes arrivés au Québec avec 3 enfants, 1 chien, 5 valises et tout à reconstruire. 
     
    Mon mari pilote d'avion, a commencé immédiatement sa conversion de license de pilote dans une école puis il a fait une formation d'instructeur pilote. Il a dû également cumuler les ptites jobs (décharger des camions au "canadian tire" et faire des beignes au "Tim Hortons") afin de nous aider à survivre. En janvier 2011, il a décroché une job de pilote dans une compagnie d'ambulance aérienne sur un jet. Un travail qui l'a passionné et qui nous a permis enfin de mettre fin à notre précarité financière.
     
    De mon côté j'ai travaillé comme préposée aux bénéficiaires pendant un an, afin de me faire une expérience québécoise, dans le privé puis dans le public. Après cette année je suis retournée sur les bancs d'école et j'ai obtenu après 8 mois, la certification d'infirmière auxiliaire dans le cadre d'un programme d'actualisation en soins infirmiers. Puis j'ai cumulé une job au CSSS (hôpital) et une job en compagnie privée pour faire les bilans de santé à domicile pour les assurances. Cette année 2010 nous avons vécu en dessous du seuil de pauvreté et n'avions plus d'économies. Le stress a commencé à s'installer et notre moral à flancher.
     
    En 2011 j'ai dû quitter mon travail à l'hôpital afin d'adapter mes horaires à mes enfants (puisque mon conjoint était sur appel dans sa nouvelle job d'ambulance, 24h sur 24h). Je faisais les bilans de santé pour les assurances, j'ai aussi été promeneuse de chiens et j'ai commencé une formation d'instructeur de premiers soins et réanimation afin d'enseigner. J'ai été rapidement engagée dans un centre de formation pour donner des cours, avec un statut de travailleur autonome. Par la suite j'ai fait une formation de premier répondant (et bien sûr, tout cela est payant à chaque fois), j'ai investi dans du matériel de cours et j'ai commencé à enseigner en santé et sécurité au travail. (CSST)
     
    Au travers tout cela, j'ai été pendant deux ans "marraine d'allaitement" et nous sommes depuis notre arrivée "parents secours".
    En 2011 nous avons pu sortir de la précarité et acheter une maison. Nous avions toujours du mal à "boucler la boucle" financièrement.
     
    En 2012, nous avons donné beaucoup de notre temps, et j'ai mis ma vie professionnelle et familiale un peu entre parenthèse, afin d'accompagner un enfant dans son combat contre le cancer. L'issue si tragique a été très difficile à vivre pour nous 5 en septembre 2012... 
     
    Mon conjoint parcourait le monde et s'éclatait dans sa job, moi je m'adaptais. J'aimais enseigner mais le contact au patient commençait à me manquer. Je me sentais "sacrifiée" et je me lançais avec passion dans l'enseignement. J'y ai appris l'autonomie, la débrouillardise et la confiance en moi.
     
    Au printemps 2013, nous avons dû faire face de nouveau à la maladie... Ma maman de l'autre côté de l'océan souffrait d'une leucémie aiguë. Le monde s'est alors écroulé. À mon retour d'un voyage en France en urgence, j'ai écris ma première nouvelle : "j'ai oublié ma brosse à dents", et gagné un concours au printemps 2014... L'idée d'écrire un livre sur notre immigration a commencé à faire son chemin.
     
    Affronter la maladie, un mari souvent absent, 3 emplois, 3 enfants, 2 chiens... En septembre 2013 j'ai commencé à flancher. Une espèce de "burnout". Je pleurais sans cesse et ne supportais plus les absences de mon chéri. Afin de préserver notre équilibre familial il a donc décidé de quitter sa compagnie passionnante pour aller voler dans une compagnie privée. Une totale désillusion pour un travail, certes plus payant, mais qui ne lui a pas convenu du tout. Il est retourné à l'ambulance aérienne après quelques mois (et quand mon moral fut revenu, avec l'état de santé de maman qui s'améliorait).
     
    En 7 ans et demi nous avons pris de nombreuses décisions, parfois bonnes, parfois non. Mais nous nous sommes adaptés à nos besoins du moment au fur et à mesure. Nous avons ainsi décidé de ne pas accepter un travail de pilote chez "air Canada" car nous avions beaucoup de dettes et le salaire était si bas. Nous avons pris peur. Et nous avons tellement regretté ce choix là...
    En 2012 des accords ont été signés pour les infirmières françaises et j'ai ouvert à dossier à l'ordre des infirmières du Québec. Désillusion totale... Il me fallait encore retourner aux études et passer l'examen de l'ordre. Quelle tristesse pour moi que de réaliser, qu'après 7 ans de maman au foyer en France, mon diplôme avait perdu sa valeur au Québec (mais pas en France !!!!). Avec la job de pilote de mon conjoint et 3 enfants, il était impossible pour moi de retrouver aux études pour l'instant... Je me sentais encore "sacrifiée".
    Nous avions notre routine : j'enseignais en CSST (santé et sécurité au travail), Bruno adorait son travail de pilote à l'ambulance. Mais il nous manquait cette citoyenneté canadienne que nous voulions tant. Ceux qui ont suivis nos aventures savent que nous avons subit un contrôle d'immigration Canada et que notre dossier a été bloqué longtemps... 
     
    En juin 2014, j'ai commencé à écrire sur notre immigration. Le livre "De l'autre côté" (Gwendoline Duchaine, Edilivre) a été publié en France en mai 2015.
     
    À travers tout cela nos enfants ont cheminé et nous avons l'immense chance d'avoir un réseau social et amical tres développé (notamment grâce à la musique Québécoise). Nous sommes entourés, tres entourés et c'est si important.
    Je ne sais pas où j'ai trouvé le temps et la force de m'investir dans une fondation qui accompagne les jeunes adultes qui souffrent de cancer, et de faire également du bénévolat pour Leucan (association qui aide les enfants malades).
    Parfois, je regarde ces 7 années et demi et je me trouve folle !
     
    2015 fut une année très positive avec l'acquisition de notre citoyenneté Canadienne, la publication du livre, une promotion au poste d'adjoint au chef pilote pour Bruno, la rémission de maman... 
     
    Une ombre au tableau m'a alors frappé en pleine face. La réception d'une mise en demeure concernant mon livre, me rappelant avec violence le mode de fonctionnement Nord-Américain et sa facilité à porter plainte plutôt que de s'asseoir autour d'une table et de parler. Pendant plusieurs semaines j'ai subit harcèlement, méchanceté et manipulation. Je me sentais fragile et heureusement je fut très très entourée...

    En juin 2015 mon frère est venu nous présenter ma nièce, née un an plus tôt et jamais rencontrée (les billets d'avion étant trop chers...). Entourée de ma famille, de mes parents, de mon frère et de mes amis, j'ai balayé le négatif et rebondi, j'ai adapté mon livre qui fut de nouveau disponible en juin 2015, "épuré" d'un souvenir doux mais douloureux.
     
    A la fin de l'été 2015, Bruno a appris qu'il était engagé comme pilote chez "air transat" ! La job de ses rêves ! Finalement, on dit que rien n'arrive pour rien : nous avions toujours regretté d'avoir refusé le poste chez "air Canada" et il décroche "air transat" contre toute attente ! Il a intégré la compagnie à l'automne 2015 avec tous les avantages que cela comporte et des billets d'avion pour toute la famille (une véritable aubaine pour des expatriés !!!)
     
    Moi aussi je vais enfin pouvoir voyager !!!!
     
    Sauf qu'entrer dans une grande compagnie comme cela vient avec deux aspects négatifs : il est basé à Toronto (pas question de déménager !) et le salaire chute...
     
    Depuis septembre 2015, je cherche donc quotidiennement une job, plus régulière, plus fiable, que ma job de travailleur autonome en CSST. Mais trouver un travail de jour, comme infirmière auxiliaire, c'est très difficile. Je regarde toutes les annonces sur tous les sites d'emplois. Je travaille avec une association de soutien aux immigrants en Montérégie "L'envol". Je révise mon CV. J'applique sur de nombreux postes mais je ne décroche aucune entrevue. J'aime enseigner mais je commence à m'ennuyer un peu, le contact au patient me manque et surtout, je veux un horaire régulier. En changeant de centre de formation, j'obtiens plus de cours et les finances remontent. J'ai le rêve d'aller enseigner en soins infirmiers, mais il faut que je retourne aux études et avec la nouvelle job de pilote chez air transat c'est impossible pour le moment. Décidément je me sens encore sacrifiée... Aurai-je la chance moi aussi, de m'épanouir dans un travail passionnant un jour ? Tout en conciliant ma vie de famille sans culpabiliser ???
     
    Et bien oui ! C'est arrivé !!! L'annonce. Le CV envoyé. L'appel pour une entrevue dans une structure magnifique. Le téléphone qui sonne enfin. J'ai décroché la job de mes rêves !!!! Après 7 ans et demi au Canada !
     
    Je travaille comme infirmière dans une clinique de suivis de grossesse et pédiatrie, je suis responsable surtout de la clinique sans rendez-vous (urgences) et je travaille donc chaque jour avec des enfants malades, j'accompagne des parents et je vois pleins de bébés ! Une job où je peux concilier mon autonomie, le travail en équipe et l'accompagnement des petits patients ! Je me sens totalement À MA PLACE. Les locaux sont neufs, le personnel passionné et je m'épanouis complètement ! Je n'ai pas l'impression d'aller travailler et ça, c'est la première fois de ma vie que ça m'arrive !!!!!
     
    Il y a quelques semaines j'ai également décroché un poste de reporter rédactrice (bénévole) pour un magazine musical, conciliant ainsi ma passion pour l'écriture et celle pour la musique : je vais voir des shows avec un photographe et je fais des articles !
     
    Je suis également régulièrement publiée dans le journal LaPresse pour des articles.
     
    Et je continue à assister à nombreux concerts fringants avec mes amis !
     
    Je peux donc vous dire aujourdhui, qu'après 7 ans et demi, nous avons trouvé notre équilibre parfait, nous avons tous les deux des jobs passionnantes qui nous correspondent, des vies qui nous plaisent, un lien familial fort avec nos enfants : nous formons une équipe, plus soudée que jamais. Je suis très fière et heureuse de ce parcours incroyable.
     
    Il faut persévérer, continuer de croire, s'accrocher à ses rêves même s'ils sont fous ! Parce qu'un jour, tout se place ! Ça aura pris 7 ans et demi mais tout est en place !
     
    Merci à tous d'avoir été là et de suivre nos aventures, vous avez beaucoup plus d'importance que vous ne le pensez. Vous êtes un moteur !
  19. J'aime
    Sarayoo a reçu une réaction de helena_27 dans Le système canadien d'immigration est-il discriminatoire ?   
    L'Afrique du nord, c'est pas le Maghreb. Donc la population du Maghreb est plus que 90M.
     
    Dans une seule phrase, tu utilises deux verbes qui n'ont pas la même connotation, alors que dans le fonds tu veux exprimer la même chose. La grande majorité des Français veulent se barrer de la France, pas seulement pour la quitter.
     
    Par ailleurs, Helena, te l'a bien dit, ne compare pas le Maghreb avec un seul pays. Compare plutôt des carottes avec des carottes...
  20. J'aime
    Sarayoo a réagi à Louis-Cyr dans Expansion de l'équipe de Modération   
    Je pense que Laurent est assez grand pour répondre.
  21. J'aime
    Sarayoo a réagi à Laurent dans Expansion de l'équipe de Modération   
    C'est un cas clinique, seule la médication pourrait agir
  22. J'aime
    Sarayoo a reçu une réaction de Laurent dans Expansion de l'équipe de Modération   
    Présentement, la question qui se pose entre modos: on modère ce cas ou on le modère pas?
  23. J'aime
    Sarayoo a réagi à juetben dans Bientôt 7 ans ici au Québec, pour rien au monde je ne reviendrais en arrière   
    Je suis arrivé il y a plus de 13 ans et ''les RP'' n'avaient pas besoin de 50% non plus... je dis juste que lui avait besoin de 50% et non les RP qui ont besoin de cela... mais faut croire que lire comme il faut c'est assez difficile sur ce forum mais l'insulte rapide (je ne dis pas cela pour toi...)
     
    Une fois de plus si on ne veut pas d'avis contraire on n'ecrit pas sur un forum public en demandant uniquement des réponses qui brossent dans le sens du poil
  24. J'aime
    Sarayoo a reçu une réaction de trefle dans Nos écoles tombent en ruine   
    Ouais, j'aime bien le lien que tu fais avec le décrochage scolaire.
    Le Ritalin est le 2ème machin le plus consommé par les enfants après les bonbons. Le fait est là. 59% des enfants en élémentaire sont sous le ritalin. On ose pas dire qu'ils sont drogués. Il suffit juste que l'enfant bouge un petit peu pour qu'on le mette sous ce médicament. Les médecins n'ont pas le choix que de le prescrire, parce que madame l'institutrice veut des jouets, pas des enfants.
  25. J'aime
    Sarayoo a réagi à Azarielle dans Nos écoles tombent en ruine   
    Alors tes amis ne te disent pas tout (et honnêtement, ils n'ont pas non plus à tout te dire). 
     
    J'ai eu un élève autiste dans une classe régulière en secondaire 1. Il mordait, crachait sur les autres, frappait, il n'arrivait pas à suivre le contenu des cours et nous avons dû quand même le garder dans une classe régulière parce que les élèves en difficulté sont maintenant intégrés. Au mieux, on a eu un préposé aux élèves handicapés vers janvier, qui l'accompagnait 2 heures par jour (il y a 5 heures de cours, sans compter l'heure de dîner et les battements entre les cours). Et toi tu dis que parce qu'un enfant grouille un peu, on l'envoie en classe spéciale? 
     
    L'an dernier, j'avais une élève qui avait un syndrôme de Tourette assez important et un autre élève autiste dans la même classe. Si en général, les cours se passaient bien, il arrivait parfois que l'un ou l'autre se désorganisait et c'est le groupe entier qui le subissait et le déroulement du cours était perturbé. Mais là encore, on devait les garder en classe régulière, ils n'étaient pas dans une classe spéciale. Alors laisse-moi te dire qu'on ne met pas un élève dans une classe spéciale juste parce qu'il bouge trop. Je n'y crois pas. On vit trop de cas difficiles d'intégration en classe régulière pour imaginer que l'on puisse considérer tasser un élève parce qu'il grouille trop. 
     
    J'enseigne au 2e cycle du secondaire, je ne sais même pas qui prend de la médication, sauf si l'élève me le dit lui-même. Alors je ne peux pas demander à ses parents de consulter un médecin pour qu'il soit médicamenté. Comme Racinette te l'a dit, quand une situation problème survient, on a des rencontres avec les principaux intervenants, les parents et l'élève afin de mettre en place un plan d'intervention pour aider l'élève. Jamais la médication n'apparaît dans ces plans d'intervention. Mais quand une rencontre pour un plan d'intervention survient, il arrive que les parents en parlent avec leur médecin et ce sont eux et seulement eux qui peuvent prescrire un médicament. Et tu sais quoi, pour certains élèves, la médication a des impacts très positifs. Je pense à un élève qui a dû recommencer une année scolaire parce qu'il avait un déficit de l'attention qui n'avait jamais été diagnostiqué et qui maintenant termine parmi les meilleurs élèves du niveau depuis qu'il est sous médication. Si tu lui demandais ce qu'il pense du Concerta (médicament du même type que Ritalin), il ne t'en dirait que du bien. Il est passé d'une moyenne de 50% à une moyenne de 90%, moyenne qu'il a maintenue deux années de suite. Quel effet crois-tu que ça a eu sur son estime de lui-même? J'ai vu un adolescent aigri, tanné de l'école et des adultes devenir épanoui et souriant. Ces médicaments-là, ne sont pas prescrits pour calmer les élèves, mais pour les aider à se concentrer davantage. 
     
    Tu crois que je réagis parce que je me sens concernée, parce que je me sens coupable. Ce n'est pas le cas.
     
    Ce qui me concerne par contre c'est tout ce que tu inventes de faux sur le système scolaire. Ce n'est pas parce que je conduis une voiture, que je mets de l'essence dans celle-ci et que je vais au garage pour des entretiens que je m'y connais en mécanique automobile. Ce n'est pas parce que j'utilise un ordinateur, que je peux gérer un site web, que je suis une spécialiste de l'informatique. C'est la même chose avec toi, ce n'est pas parce que tu as des enfants qui sont scolarisés que tu es un spécialiste de l'éducation au Québec. 
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