Demina47

Juste une petite anecdote, retour d'une discussion que j'ai eu, une nuit, avec une collègue québécoise. Elle me parlait d'une amie française avec qui elle s'était finalement brouillée (me souviens plus des raisons). Et elle me conclut, à la fin de son histoire que "la française voulait absolument rester amie avec elle car pour les français c'est vital qu'ils aient un ami québécois". J'étais tellement morte de rire dans ma tête. C'est tellement ça. Le français ici qui a le malheur de ne pas avoir un ami québécois, on croirait qu'il porte une croix sur le dos comme Jésus en son temps. Vous êtes bien gravos quand même. Qu'est ce qu'on en a à foutre d'avoir un amis québécois, sans déconner.

Acheter un bien immobilier avant même d'être arrive pour une prétendue histoire d'économie, avec un permis temporaire d'étudiant démontre surtout plusieurs choses :
- la réflexion financière sur la façon de se loger la plus économique dans votre situation est a peu égale a celle d'un bulot mort
- acheter un bien immobilier dans cette situation précaire, avec les prix qui peuvent a tout moment stagner ou chuter, c'est de l'inconscience digne d'un simple d'esprit
 
Au final, vous auriez parfaitement pu rester si vous aviez assumé l'idée que venir faire des études a l'étranger, avec un mari ouvrier et 3 enfants, c'était de l'évidence que cela allait avoir un cout important. Je pense que vous ne vouliez pas vraiment vous donner les moyens de venir, même si vous prétendez le contraire. Votre mari ouvrier, vous pensiez quoi, qu'on allait lui donner un 40 $ de l'heure ? Non mais allo ?
 
Vous débarquez sur place et constatez avec surprise que cela prend une heure de transport en commun pour aller étudier après avoir acheter un appart ? Avec la facilité de faire ces vérifications par internet ? Non mais allo encore une fois. J'en sais rien, vous avez quel âge ? 5 ans. Enfin je ne sais pas...
 
Aide toi et le ciel t'aidera.
 
 

Ça dépend pour qui. Donc merci de ne pas généraliser en faisant semblant de parler au nom de tout le monde.

Non mais sacrilège juetben, ce ne serait pas bisounoursland où tout est amazing, le Canada, on nous aurait menti ? L'autre caricature ambulante, c'est vrai que c'est quelque chose.

Je vais te raconter une petite chose. Je travaille dans un CHSLD où nous avons 3 alcooliques, qui s'alcoolisent quotidiennement et créent du trouble (ils mendient à l'extérieur vu qu'on ne leur remet pas d'argent). Agressivité, coups donnés dans les murs, insultes, vols même. Crois-tu que la police magique, qui est déjà venue (mais nous demande de bien vouloir ne plus les appeler) ou même les transferts à l'urgence (et retours aussi rapides) y ont changé quelque chose ? Que dalle....

Mais si, tout est magique ici, aucun problème, que des solutions. Normal, on est au pays de cocagne !

C'est vrai qu'il vaut mieux rire que pleurer, en en lisant certaines...

Je trouve que c'est normal de comparer deux systèmes ... C'est une manière de s'approprier le nouveau et de s'y adapter : on ne part pas de rien non plus  dans notre façon de fonctionner et dans nos connaissances quand même ! Ce n'est pas si négatif et si catastrophique que cela de dégager des points communs et des différences, bien au contraire. Cela le devient selon le ton employé, les mots choisis, l'attitude de la personne, etc.
Les gens sont, aussi, parfois curieux de savoir comment cela se passe ailleurs. Par ailleurs, il est intéressant de rétablir la vérité sur certains points tels que la fameuse gratuité des soins en France évoquée sur un autre fil de conversation. Les comparaisons entre des systèmes peuvent donner à réfléchir. Seulement, parfois pour certains, la comparaison, l'analyse voire éventuellement le débat deviennent rapidement synonymes de conflit, d'arrogance, etc. Évidemment, il faut essayer d'être juste et ne pas avancer que des points négatifs ou, au contraire, positifs pour tel ou tel pays.
 
Personnellement, je ne me tairais pas car j'aime tout simplement échanger et partager. Au passage, je n'ai pas la prétention de tout savoir et de me sentir meilleure parce que je suis Française mais ça m'agace un peu de voir/lire/entendre ce même refrain à savoir qu'être Français(e) est, pour certains, une sacrée tare. Il n'y a rien de mal à dire comment cela se passe dans notre pays d'origine et expliquer ce que l'on aime là-bas comme ce que l'on aime moins ou déteste. Pour chaque pays, tu peux trouver des points positifs comme négatifs. Je pense que, quand tu émigres, tu as le droit aussi d'avoir un avis et de dire ce que tu aimes ou pas dans ton pays d'accueil. Mais, encore une fois, je crois que la façon de dire les choses est très importante. Après, déterminer où la balance penche le plus pour tel ou tel pays, ça regarde la personne concernée.
Fort heureusement, la double nationalité est possible entre la France et le Canada !

Ah A... euh pardon j’y arrive pas et j’ai pas vu grand monde non plus paraissant plié de rire
 
Ok le sujet classique du français qui crache sur le français phénomène trouvable uniquement chez cette catégorie étrange de français... original ?

Le niveau de français fait peur pour une prétendue enseignante du primaire...

Ah A... euh pardon j’y arrive pas et j’ai pas vu grand monde non plus paraissant plié de rire
 
Ok le sujet classique du français qui crache sur le français phénomène trouvable uniquement chez cette catégorie étrange de français... original ?

Ah A... euh pardon j’y arrive pas et j’ai pas vu grand monde non plus paraissant plié de rire
 
Ok le sujet classique du français qui crache sur le français phénomène trouvable uniquement chez cette catégorie étrange de français... original ?

Environ 350 à 500 cad pour la majorité des maisons. 

Il n'y a aucun mal, par contre que ça devienne une finalité en soi style c'est  une souffrance de ne pas avoir son ami québécois, je trouve ça ultra pathétique. Et c'est tellement vrai quand je lis les français ici passent leur temps à s'en plaindre dans les forums ou groupes.

Juste une petite anecdote, retour d'une discussion que j'ai eu, une nuit, avec une collègue québécoise. Elle me parlait d'une amie française avec qui elle s'était finalement brouillée (me souviens plus des raisons). Et elle me conclut, à la fin de son histoire que "la française voulait absolument rester amie avec elle car pour les français c'est vital qu'ils aient un ami québécois". J'étais tellement morte de rire dans ma tête. C'est tellement ça. Le français ici qui a le malheur de ne pas avoir un ami québécois, on croirait qu'il porte une croix sur le dos comme Jésus en son temps. Vous êtes bien gravos quand même. Qu'est ce qu'on en a à foutre d'avoir un amis québécois, sans déconner.

Qui ne se reconnait pas dans certains passages de ton texte, c'est tellement ça. Après, je pense que faire toutes ses études sur place est un élément supplémentaire de facilité d'intégration que la personne qui a fait une partie de sa carrière en France, et qui se font dans la société québécoise uniquement par le travail. Quelqu'un a posté ton texte sur le groupe facebook "expat family quebec" si tu as envie d'aller lire les réponse.

Qui ne se reconnait pas dans certains passages de ton texte, c'est tellement ça. Après, je pense que faire toutes ses études sur place est un élément supplémentaire de facilité d'intégration que la personne qui a fait une partie de sa carrière en France, et qui se font dans la société québécoise uniquement par le travail. Quelqu'un a posté ton texte sur le groupe facebook "expat family quebec" si tu as envie d'aller lire les réponse.

Côté climat, le Massachusetts c'est pas le Québec ... 

Juste une petite anecdote, retour d'une discussion que j'ai eu, une nuit, avec une collègue québécoise. Elle me parlait d'une amie française avec qui elle s'était finalement brouillée (me souviens plus des raisons). Et elle me conclut, à la fin de son histoire que "la française voulait absolument rester amie avec elle car pour les français c'est vital qu'ils aient un ami québécois". J'étais tellement morte de rire dans ma tête. C'est tellement ça. Le français ici qui a le malheur de ne pas avoir un ami québécois, on croirait qu'il porte une croix sur le dos comme Jésus en son temps. Vous êtes bien gravos quand même. Qu'est ce qu'on en a à foutre d'avoir un amis québécois, sans déconner.

Oui mais dans les faits, est-elle aller au bout de ses études ? A t elle réellement tout fait pour se consacrer a ses études ? S'est elle rellement comporter comme une étudiante ? ....Non
 
Et je pense que Wadia veut mettre en avant cela. Et je ne pense pas qu'elle est tort.
 
Quand elle dis qu'elle a pris la place d'une vraie étudiante , motivée, qui a du essuyer un refus a l'autre bout du monde ce qui est certain, je suis aussi d'accord. Elle fait un constat dans l'absolu.
 
Concernant l'achat immobilier, sincerement, sans mauvaise foi... Acheter à distance, really ? Vous le dites vous meme, la elle a pu récuperer ses billes, mais ca aurait bien pu se passer autrement.
La location est à fonds perdus, ok on en est tous conscients, mais acheter pour revendre 2 mois après, a mon avis, seule l'interréssée elle-meme sais au fond d'elle si elle a gagner ou perdu, et à mon avis elle a du en laisser qqs plumes au passage... Mais elle nous nous le dira surement pas.
 
 

Merci de prendre le temps de faire un retour.
Je suis arrivée dans la région de Barrie en Novembre (au nord de Toronto).
Nous, nous espérons rester car personnes ne nous manque en France et nous ne manquons à presque personne...l'immigration est forcément plus simple dans ces cas là !
 

Ça ne risque pas mon mari ne frèquente pas les forums (et critique d’ailleurs le fait que je passe mon temps à critiquer, il m’appelle d’ailleurs parfois “troll des forums”)

Bonjour à tous et toutes,
 
Je poste enfin mon bilan après  avoir pu lire tant d’autres sur ce forum.
 
Tout d’abord les précautions d’usage :
 
·        Ce bilan est personnel, ne vise pas à généralisation et correspond à un profil particulier/une époque précise (cf description ci-dessous).
·        Une immigration réalisée il y a 15 ans, 10 ans, 5 ans, 3 ans…ne bénéficiera pas du même contexte de départ que ce jour car les paramètres ont changé comme :  une tension plus accrue et une compétitivité plus intense sur le marché de l’emploi, un cout de l’immobilier plus élevée, des concentrations d’immigrants plus fortes et donc des opportunités de s’intégrer plus compliquées et enfin un contexte politique moins ouvert aux étrangers.
 
Mon profil à l’arrivée :
 
·        Femme, la quarantaine passée
·        Immigration en solo, RP en validée 2013, retour définitif en 2015
·        Issue d’un milieu très modeste, de France, mais avec une vie professionnelle épanouie en France
·        Un profil international (voyages professionnels et personnels) et une expérience réussie d’expatriation en Europe
 
Mes motivations au départ :
 
·        Plusieurs voyages de reconnaissance me confortant avec un sentiment d’être bien au Canada
·        Une envie de m’installer plus longtemps voire définitivement avec un cadre stable (d’où la RP)
·        Un besoin d’être dans un cadre social moins rigide qu’en France
·        Une recherche d’une meilleure qualité de vie (terme valise que je définis par : environnement vert, pas de violence, pas d’incivilité, meilleure balance travail/temps personnel, des échanges plus consensuels et respectueux de la différence)
·        L’hiver (je suis une afficionado du plein air et du ski)
 
Mon bilan positif :
 
·        Je vis désormais en couple, Franco/Canadien
·        J’ai effectivement trouve un cadre plus paisible (environnement) et plus souple (en terme d’échanges)
 
Le gros point négatif : la vie professionnelle | la reconnaissance professionnelle | les finances
 
·        Depuis que je suis arrivée, je n’ai pas ménagé mes efforts en terme de postes, de structures et d’expérience professionnelle
·        J’ai recommencé en bas de l’échelle, et j’ai saisi les opportunités quand elles se présentaient pour être employable localement
·        J’ai repris des études, je suis devenue membre d’organisations professionnelles, je resaute et j’ai passé des certifications.
Pourtant, malgré tous ces efforts, je ne retrouve pas le type de poste que j’avais en France ou en Europe. J’ai toujours été reconnue, appréciée, pour mon esprit d’équipe, ma contribution et ma performance. Ici, c’est comme si mes plus belles années étaient derrière moi.
En terme de reconnaissance, d’épanouissement et aussi financièrement. Cela a donc un impact direct :
·        Sur ma capacité à me projeter à long terme
·        Sur mon sentiment d’appartenance
·        Sur la direction que je veux donner à ma vie pour le futur
 
Donc un bilan globalement neutre.
 
HM

Ah Bein ça va alors, j’ai eu peur qu’il faille coucher

Ah Bein ça va alors, j’ai eu peur qu’il faille coucher

Euh, ben...quossé qu't'en penses ?

Acheter un appart et le revendre au bout de 3 mois avec une plus value, ce n’est pas de la stratégie, c’est un coup de bol du sort style jouer au Lotto. Et même pas fichue d’apprendre de ses erreurs et d’être lucide sur ses actes.