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hatem.tn

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    hatem.tn a reçu une réaction de aymen3310 dans Le DESS ou maîtrise deuxième cycle, un diplôme assez prestigieux mais non utile ?   
    Rebonjour.
     
    On m'a parlé d'une passerelle entre le DESS et la maitrise. Une sorte d'équivalence et tu fais une année d'étude supplémentaire pour avoir ton diplôme de maitrise. A mon avis c'est plus intéressant que de refaire le BAC trop couteux et trop long
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    hatem.tn a reçu une réaction de Bamba33 dans Entraide & attente admission   
    J'ai envoyé une demande d'admission pour l'automne 2018 fin février j'ai été accepté en matrise en sciences de la gestion à l'UQAM 
    J'ai eu la réponse la semaine dernière...maintenant place à la paperasse du CAQ et permis d'étude 
    Bonne chance a vous tous dans vos démarches ! 
  3. Triste
    hatem.tn a réagi à Miss Cerise dans Arrêt des études pour travailler   
    Non. Le Canada vous accepte sur la base que vous effectuez des études cohérentes avec votre parcours. Si vous êtes venus pour un doctorat, vous faites un doctorat. Si vous voulez "revenir en arrière" vous avez intérêt à avoir une excellente raison, comme mentionné ci-dessus sinon c'est évident que vous vous inscrivez à n'importe quel programme dans le but de détourner la procédure d'immigration. Je suis désolée pour vous, ce n'est pas forcément un raisonnement que je cautionne mais l'immigration fonctionne comme ça. Il aurait fallu trouver une solution pendant que vous étiez encore aux études parce que là vous êtes abruptement au pied du mur. 
    Lorsque vous pouvez obtenir un changement de statut, c'est généralement parce que vous faisiez un bac en sciences et finalement vous voulez faire un bac en histoire. Le rétablissement de statut n'est en aucun cas un droit absolu, l'immigration va toujours contrôler que votre décision est cohérente et que vous rencontrez tous leurs critères. J'ai du faire un rétablissement de statut une fois pour une bête histoire de frais non payé et il m'ont demandé une tonne de justificatifs supplémentaires. 
  4. J'aime
    hatem.tn a réagi à veniziano dans "Je suis tellement content, l'Afrique a gagné la Coupe du monde!"   
    Le soucis est qu'il y  a même des français qui pensent comme ça (j'en ai vu des vidéos sur Youtube par exemple). C'est-à-dire que tu es considérée "étranger" même si tu es né et vécu en France et que c'est juste ton arrière grand-père qui  est venu "d'ailleurs " s'installer en France il y a 50 ans  car ta couleur de peau est jugée "pas adéquate" par ces gens la pour te considérer comme un français !!
     
    ça démontre, entre autre, la différence de perception de l'immigration entre la France (ou certain français pour ne pas généraliser) et le Québec/Canada.
     
     
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    hatem.tn a réagi à loyd dans A propos du PEQ aprés le 2 aout 2018   
    Le fait que le MIDI permet au condidats peq de déposer une demande a tout moment sans declaration d'intérêt prouve que les condidats sur place sont toujours privilégiés, après tout pourquoi recruter des immigrés en afrique et en asie alors qu'il y a des milliers de diplômés sur place que ne demandent qu'a rester. 
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    hatem.tn a réagi à juetben dans Pourquoi toujours Montréal ?   
    Vivre à montreal ou en banlieue c'est du pareil au même selon son choix de quartier... Montréal n'est pas que béton et immeuble tout comme banlieue ne signifie pas forcément vie agréable...
     
    Pour les transports cela dépend toujours de son lieu et horaires de travail et de residence... mais quand je vois la file le matin et soir pour entrer et sortir de la ville je me dit que vivre en banlieue n'a pas forcément grand intérêt...
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    hatem.tn a réagi à Walden85 dans Québec (un peu Canada aussi): 4 ans de désillusions   
    Bonjour à tous,
     
    Je dois vous avouer que je n’avais jamais eu l’intention, ni cru qu’un jour, je posterais un bilan ou bien une expérience de vie sur un forum. Si je le fais aujourd’hui, c’est principalement pour partager un vécu personnel qui n’appartient uniquement qu’à moi (répétition nécessaire), bien que des similarités ont été constatées dans mon petit entourage au Québec.
    Ce post s’adresse aux étudiants mais davantage aux personnes désirant s’installer au Québec. Ce post est long, j’en suis désolé… Et croyez-moi que j’ai fait court.
     
    Je suis parti au Québec en août 2014, 2 ans après avoir obtenu mon baccalauréat, de ma petite région de France où comme mon père dit si bien : « c’est tellement p’tit ici qu’il y a trois chauves et un pendu ». Des rêves pleins la tête, des fantaisies de grandeur, d’accomplissement personnel, de découvertes en tout genre, je pose mes valises avec ma copine à Montréal. Nous voilà tous les deux, à 19 ans, dans une ville d’1.7 millions d’habitants à la recherche désespérée d’un logement. Les débuts ont été très difficiles, comme je pense, tel est le cas pour la plupart des expatriés. Une fois un logement trouvé (sans aucune caution ou autres documents demandés, si chers à la France), dans un quartier plutôt agréable (Rosemont, rue Beaubien), la rentrée scolaire en ligne de mire, nous décidons tout de même de profiter de ce que Montréal a à offrir (au début, beaucoup, je vous assure). Là c’est le rêve… On se croirait aux Etats-Unis, moi qui en ai toujours rêvé, comme 150% de mes amis d’ailleurs. Tout paraît plus grand (phrase clichée du français moyen auquel je m’identifie). Buildings, voitures, magasins, routes… Tout paraît cool! Mais bon fini de rêvasser, les cours ont débuté maintenant. J’étais inscrit en baccalauréat de psychologie à l’université de Montréal, par choix (ça peut paraître étonnant de choisir psycho venant de France, je le sais), et principalement parce que je pouvais étudier la criminologie, la fusion des deux disciplines m’intéressant au plus haut point. Ici (Udem, Baccalauréat de psychologie, qui est équivalent à la licence en France), j’ai découvert une qualité d’enseignement incroyable, des professeurs disponibles, des personnes attentionnées, un programme extrêmement bien ficelé, un choix de cours conséquent … Je dois vous avouer qu’avant la première S, j’étais un élève plutôt bon à l’école (16 de moyenne en général). La filière scientifique a été pour moi une catastrophe… En pleine quête identitaire et libertaire, plutôt classique pour un ado de 16-17 ans, j’avais de la difficulté à être intéressé par ce qui était enseigné au lycée et à entrevoir un futur en devant classer des vœux d’établissements qui n’avaient presque aucun sens pour moi (pression sociale oblige à pratiquement « choisir sa vie » en France à l’âge de 16 ans… Pffff). Enfin bref, tout ça pour dire que j’avais le sentiment de devoir me rattraper, me réparer, en me consacrant tête baissée dans mes études. J’ai gradué de mon baccalauréat (du Québec) avec une moyenne dépassant toutes mes attentes (plus de 4/4.3). Mais à quel prix…
     
    Plus on avance dans son cheminement académique et plus l’on devient conscient que la vie professionnelle n’est plus le « truc » qu’on verra plus tard, parce que trop angoissant sans doute, ou bien trop éloigné pour s’embêter avec ça (à noter que ma copine et moi travaillions durant nos études). Mais voilà, ce moment arrive. Le choix du master, possible doctorat de psychologie devient sujet à réflexions. C’est d’ailleurs à cette période qu’une crise de vie existentielle (le gars de 22 ans qui sort ça… un « lol » pourrait s’imposer) est apparue pour ma copine et moi.
     
    Ce qui suit intéressera davantage ceux étant venus chercher des infos sur le Québec, vie, école, culture, santé, travail etc… (désolé d’ailleurs pour le récit du début possiblement ennuyeux… Je souhaitais juste mettre en contexte pour mieux parler de la suite, qui est beaucoup plus pertinente à mes yeux, pour ceux désirant s’installer au Québec).
     
    Pour être honnête, ma première envie de venir au Québec émane d’un désir de vivre à l’américaine, principalement comme aux États-Unis. Ainsi, je voyais toujours le Québec comme une destination de substitution des États-Unis, le Québec étant beaucoup plus accessible… Le problème est que 4 ans après notre arrivée, la situation a quelque peu changé… Je n’aurais jamais cru avouer ça, mais après plusieurs séjours aux « États », l’idée fantasmée d’une vie dans ce pays disparaît peu à peu, au point d’être chassée de mon esprit (raisons diverses …). De plus, s’il y a bien quelque chose que j’ai pu remarquer en allant visiter les États-Unis c’est que le Québec n’a rien à voir avec ces derniers. Toutes illusions brisées de trouver une substitution des États-Unis en vivant au Québec (cousin proche), je conseillerais aux jeunes français (ou autres francophones) de faire attention de ne pas voir le Québec comme les États-Unis… Les deux n’ont strictement rien à voir…………….. À noter que je fonde ces dires sur mes observations et le témoignage de français, partis comme moi pour vivre le rêve à l’américaine (pfff, qu’est-ce que j’ai pu être naïf quand même...), si bien vendu par des sites bien connus des étudiants français ou autres journaux populaires.
     
    Ce qui suit, je vais le faire en point forme parce que là je sens que vous en avez marre (si si j’en suis sûr).
     
    Voici les avantages de la vie au Québec selon ma copine, des amis francophones, et moi.
     
    -Les paysages. Là vous allez être servi, c’est pas la vendée ou la beauce (doucement, je connais très bien les deux, ce sont mes origines). Pour les amoureux de nature et de randonnées, vous pourrez vivre à la Henry David Thoreau en pleine jouissance de vos alentours. Tous les paysages sont magnifiques au Québec, il y a tant à découvrir… Ce point est souvent le plus mis en avant dans mes connaissances.
     
    -Le climat. J’aime le froid donc bon… (je dois être le seul à mettre ce point dans les avantages).
     
    -Le système universitaire. Comme mentionné plus haut, les cours sont d’excellente qualité, les profs abordables, ce qui laisse place à des discussions vraiment intéressantes (à noter que je ne dénigre pas le système scolaire français, qui, selon moi, est possiblement d’une pareille qualité. Mis à part la proximité avec le corps professoral peut être…).
     
    -Trouver un emploi rapidement! Après pour un emploi qualifié c’est une autre histoire…. Il y a pleins de jobs ici mais faites toujours attention à l’El Dorado imaginaire décrit par les médias français. Il n’y a pas ça à Montréal (autre part au Québec, peut-être, je ne sais pas).
     
    -L’anglais. Ça a été compliqué au début, surtout quand tu viens de France et qu’à la première session universitaire d’ici, 50% de ta note finale d’examen dépend d’un livre écrit en anglais. Le Québec nous a permis d’améliorer énormément notre anglais ma copine et moi (à Montréal c’est possible oui, à condition d’y mettre du sien). Inenvisageable il y a 4 ans, Netflix sans sous-titres et classiques de la littérature américaine ou britannique ne nous posent plus aucun problème (le gars pas trop prétentieux…). La pratique reste encore à améliorer.
     
    *Anecdote, nous sommes tous les deux férus de littérature.
     
    Les points négatifs surpassent tous les points susmentionnés à mes yeux…
     
    -L’apparente tolérance encensée par les médias ou autres critiques ayant un regard externe sur le Québec (ce point rejoint l’hypocrisie dont je parle très brièvement plus tard). Et évidemment, je ne mets pas tous les Québécois dans le même panier, loin de là!
     
    -Le social. Ayant travaillé dans des organismes communautaires, notamment en itinérance, c’est fou de voir à quel point le Québec abandonne ses citoyens, alors ne répondant plus à la productivité et au rôle économique si chers à l’Amérique du Nord (Ah, seul point commun avec les États-Unis, mis à part la forme et couleurs des panneaux de circulation, et les voitures bien sûr). Une malheureuse erreur de parcours peut vous coûter très cher au Québec (même en gagnant 90 000 dollars par an et en ayant une maison payée, récit rencontré de nombreuses fois sur mon lieu de travail). Alors oui pour trouver un emploi mais aussi oui pour le perdre très rapidement selon des raisons et autres justifications évasives.
     
    -La santé… 4 ans ici, demande faite il y a 3 ans et demi pour un médecin de famille et toujours pas de nouvelles (après quelques relances…). Je peux vous dire que ça peut être angoissant de se dire que s’il arrive quoi que ce soit, vous pouvez rester « sur le carreau » (en bon campagnard que je suis). Dites adieu aux spécialistes... Ayant eu des problèmes de santé (d’ordre cardiaque), je peux vous assurer que ça fait un peu peur. Les urgences interminables, les attentes dans les cliniques froides et impersonnelles à l’entretien des lieux douteux, les médecins aux qualités humaines à jeter à la poubelle ont fait partie de mon quotidien (et je dis bien MON quotidien, aucune généralisation et exagération ne doivent être considérées). Ma copine a été informée que son rendez-vous pour voir un dermatologue au Québec pouvait atteindre un délai de 3 ans… (pour un grain de beauté à surveiller de très près, 3 spécialistes en France faisant état de complications sérieuses (cancer) envisageables). J’attends toujours mon rendez-vous avec un gastro-entérologue depuis 7 mois … (inscription pour les spécialistes se fait via un fichier central du gouvernement du Québec, enfin du moins, ça s’est passé comme ça pour mes connaissances et moi-même).
     
    -La nourriture. Trop cool les burgers, trop cool les poutines, trop cool les produits trans-fat et transformés à foison. Une adaptation (bien réussie par certains néanmoins) est nécessaire au Québec quand vient le moment de faire ses courses au supermarché. J’avoue avoir toujours eu du mal. Ma copine et moi nous tournons vers le bio, nécessaire quand les pommes, les brocolis ou autres fruits et légumes sont presque aussi éclatants qu’un rayon de soleil vous obligeant à plisser les yeux. Vivre à la française en ce qui concerne la nourriture au Québec, devient très difficile (normal, c’est pas le même pays !). Adaptation je vous dis, c’est pas compliqué ! (J’ai jamais réussi…). Le budget nourriture nous « bouffe » une grosse partie de notre salaire mais bon, c’est un choix assumé.
     
    Ce qui va suivre (fin du post) est la principale raison qui m’a poussé à partager mon vécu : « l’appartenance ». Je vois le fait de trouver sa place et d’appartenir comme des besoins humains essentiels et impossibles à négliger dans nos sociétés actuelles. L’important selon moi n’est pas la réussite (scolaire, professionnelle…), mais bien de trouver sa place. Chose que je n’ai jamais « réussi » à accomplir au Québec. Il est dur de s’avouer que votre expérience dans cet endroit si accueillant, chaleureux, magnifique (comme on peut entendre fréquemment quand vient le temps d’énoncer les clichés du français concernant le Québec) est en fait un véritable cauchemar (le mot est pesé, selon mon expérience). Quand on rentre en France (peu de fois je vous l’accorde) et que l’on vous félicite tout le temps d’être parti, quand vous voyez partout sur les forums que les gens rentrés en France du Québec souhaitent repartir vivre ici, les questions existentielles émergent, principalement en ce qui concerne la perception de sa propre marginalité. Est-ce moi le problème ? Je suis de nature à remettre en question bon nombre de choses dans la vie, y compris mes propres actions et pensées. Pleins de questions subsistent encore. Mais si j’ai pris la décision d’écrire un post aujourd’hui, c’est principalement à cause de la vie au Québec. « La profondeur » au Québec, n’existe pas à mes yeux. Je vous mets au défi d’énoncer penseurs, philosophes, artistes … (pas de Ryan Gosling ou de Joni Mitchell, tous les deux très talentueux, dans leurs domaines) venant du Québec et du Canada qui ont marqué par leurs idées, leurs réflexions, leur perspicacité, leurs innovations. Le Québec est une province, selon moi (toujours selon moi), où le progrès est un mot inapplicable et absent des consciences collectives (tout semblant de nouveauté se trouvant être « pompé » sur les États-Unis ou encore l’Europe). Les relations interpersonnelles intimes sont très difficiles à établir, malgré toute ma bonne volonté de rencontrer des Québécois ou autres immigrés habitant dans la province que je souhaitais tant intégrer (avant que certains mettent en avant des manques d’habiletés sociales de ma part, je tiens à préciser que je suis d’un naturel joyeux, sociable, j’apprécie énormément la compagnie des gens, j’ai toujours fait partie de ces boute-en-train remplis d’humour, mais quand des idées noires vous traversent l’esprit par la difficulté de « se construire un réseau social » ou de trouver sa place, c’est une chose difficile à avaler, et ce malgré le soutien incommensurable de ma copine). J’ai fait l’expérience ici d’une hypocrisie difficilement mesurable, tant ceci est impossible à reconnaître pour certains québécois (peut-être intégrée dans la culture dominante). À noter que je ne mets pas tout le monde dans le même panier, je partage certaines de mes expériences, y compris celles de personnes dans la même situation que moi.
    Alors, de prime abord, ça peut paraître contradictoire avec ce que j’ai énoncé précédemment, mais oui, les gens peuvent être gentils, accueillants (en surface, certains font preuve d’un manqué d’ouverture à vous arracher les cheveux de la tête, comme en France me direz-vous), chaleureux, mais pour les personnes comme moi, lassées de la superficialité, qui aiment refaire le monde entre amis (et même inconnus), réfléchir et débattre sur des sujets pouvant aller de la politique à la sexualité, en passant par les relations familiales, ou encore tout ce qui nous caractérise, définit en tant qu’êtres humains et citoyens (vous l’aurez compris, sur tout et n’importe quoi en fait), le Québec est une destination à rayer de la carte selon moi. Je suis une personne curieuse, sensible, respectant les libertés individuelles, intéressée par les gens, leurs histoires, leurs qualités, leurs défauts, leurs vies, la vie en général, mais ce manque de profondeur évident du Québec, que j’attribue presque à du vide, nous mine, ma copine et moi, de jours en jours. Le Québec et le Canada (oui j’ai visité d’autres provinces) sont pour moi sans culture (pâle copie inachevée et incomplète des États-Unis), et toujours en quête identitaire, reflétant la jeunesse de ce pays incertain de ses propres valeurs et idéologies, qui parvient tant bien que mal à se créer une place dans le monde. Que de paysages magnifiques et tant à découvrir, mais à moins d’être Henry David Thoreau ou encore Christopher McCandless, alors immergés au plus profond dans la nature, ces paysages ne seront pas votre quotidien, surtout avec 3 semaines de vacances par an. Alors certes la vie y est douce, agréable, moins stressante, peut-être plus tranquille, plus sécuritaire sans aucun doute. Certains y trouveront leur compte, leur place, c’est une évidence. Je vous le dis, les paysages somptueux appartiennent au Québec, les relations où de prime abord, vous avez l’impression de connaître votre interlocuteur depuis toujours tant ce dernier paraît familier appartiennent au Québec, les professeurs exceptionnels (seul profondeur du Québec) appartiennent au Québec (il y en a aussi en France, certes), la tranquillité (peut-être apparente, surtout si on pense au système de santé) appartient au Québec … mais la sagacité en général n’appartient pas au Québec.
     
    Je remercie le Québec de m’avoir accueilli, moi immigré, de m’avoir instruit (université), de m’avoir fait prendre conscience de tout un tas de problématiques que j’ignorais avant mon départ, mais aussi de m’avoir fait prendre conscience que de grandir loin des siens est plus difficile qu’il n’y paraît (malgré bon nombre de paroles ou encore de pensées que je ne vis pas pour ma famille, qu’il est temps de me construire, bla bla bla…).
     
    Avant que certains puissent commenter en faisant possiblement référence à la supériorité classique du français envers le Québec (comme vu sur les forums dès lors qu’une personne fait part d’expériences négatives), je suis fils d’ouvrier, ayant grandi en campagne, mais ayant eu la chance d’avoir eu des parents extraordinaires m’inculquant les plus belles des qualités à mes yeux, la réflexion et la simplicité (dialectique résoluble je vous assure). Je ne me considère pas du tout comme quelqu’un d’intelligent. Je suis juste un français moyen, désillusionné par ce qui paraissait être le rêve de sa vie.
     
    Merci de m’avoir lu. Je suis désolé pour la longueur du post (qui malgré tout, d’un point de vue subjectif, me paraît évidemment court). 
  8. J'aime
    hatem.tn a réagi à Askia dans 50% des Maghrébins discriminés à l’embauche à Québec   
    Salut tlm
     
    Tunisien d'origine je dirais que ce n'est pas très intelligent de comparer le taux d'employabilité avec les québécois de souche et c'est normal que ca
    Donne un tel résultat fallait plus comparer avec d'autres immigrants d'autres origines. Puis le racisme ca existe et ca continuera d'exister et faut composer avec y a de la place pour tout monde à Québec et c'est une question d'intelligence motivation et bâtir un bon CV et bien cibler un métier en forte demande et ca finira par payer. Je connais plusieurs qui ont pu percer dans divers domaine comme d'autres qui cherche encore leur chemin mais réussissent à faire des ptits jobs entre temps. Généralement finissent tous pa
    Travailler, ce nest pas des gens qui ont fait le grand saut au canada pour devenir des BS c loin d'être une option 
    Par contre je trouve ca fou les demandes d'accommodation qu'on entend parlé ici et ailleur,  à mes oreilles ca sonne comme de la mithologie des histoires raconté par certains  québécois pour justifier un point de vue ou par des journalistes pour avoir plus d'audiance sur le dos d'une minorité j'ai jamais vu ça perso ni dans l'entourage de mes amis. Parcontre des tdq de maghrébins qui viennent ici sans la moindre volonté de s'intégrer et la moindre idée sur l'histoire du Québec surtt coté religion  ça existe et j'en ai vu et ça nous fais ch**r autant que les Québecois car ça nuit à notre image. bref pareil on doit aussi composer avec ça les cons les imbéciles aucun remèdes à moins de filtrer et endurcir les procédures à l'étape de l'immigration. 
    Sinon je serais curieux de savoir ce que ca donne cette étude pour les noirs les latinos etc sera probablement le même résultat ou avec une légère difference
    Sauf que cest plus payant et profitable quand il s'agit de la communauté typé 'musulmane' c plus accrocheur 
  9. J'aime
    hatem.tn a réagi à kuroczyd dans CAQ   
    Ca ne devrait pas poser de pb en règle générale.
  10. J'aime
    hatem.tn a réagi à Samuel Alexis dans Qu'avez-vous pensé de vos études à l'UQAM ?   
    Dans mon domaine, les finissants de l'ESG, la pépite de l'UQAM sont bien vus. Pour les autres à formation équivalente, les finissants de l'autre université francophone de la ville, l'UDEM sont favorisés. Lorsque je pose la question, l'image de l'Uqam la plombe (les grèves entre autres). Je le répète ce n'est pas vrai pour tout mais entre l'UDEM et l'UQAM, le choix est vite fait. Idem entre Mc Gill et Concordia au profit de Mc Gill, avec des nuances. 
     
     
  11. J'aime
    hatem.tn a réagi à Wapman dans Après 8 ans de succès je quitte le Québec!   
    Après 8 ans, notre expérience au Québec en matière d'intégration, de travail et de vie quotidienne est un total succès! Pourtant, nous quittons le Québec cet été et peut-être définitivement! Le but de ce "post" n'est pas de vous parler de mon projet, des mes anecdotes quotidiennes, ni de comparer la vie avant ou après. Il s'agit surtout de vous parler de certains enseignements que notre expatriation au Québec nous a apporté.
     
    N'ignorez surtout pas les différences culturelles individuelles
    Trop de gens lisent la société au travers de stéréotypes lus sur des guides, forums ou témoignages. C'est assez rassurant au début de se dire que tous les Québécois ou Canadiens agissent de la même manière ou de chercher des généralités pour trouver ses repères. Mais à la longue c'est une erreur majeure. J'ai connu des Québécois très ouverts au monde, comme très fermés, très râleurs ou très enthousiastes. En fait, il ne faut surtout pas croire que la culture d'un pays, d'une province ou d'une nation écrase toutes les différences individuelles. Bien au contraire! En fonction de qui vous allez rencontrer ici, vous aurez une expérience tout à fait différente. Souvent, on a tendance à généraliser à toute la société les comportements des premières personnes rencontrées. Si quelqu'un vous fait de grands sourires et vous accueille de façon très enthousiaste et ne vous parle plus jamais par la suite, vous tomberez dans le classique de "l'hypocrisie nord-américaine". Et bien c'est faux, car vous trouverez toute une variété de personnalités ici, si vous êtes capables de passer au-dessus des clichés. Si en tant qu'expatrié vous avez une ouverture d'esprit et au monde importante, entourez vous de gens (natifs ou immigrés) qui sont comme vous et évitez de généraliser le comportement des autres. Le pire pour un immigrant est de tomber dans sa première semaine sur des personnes peu tolérantes ou carrément racistes : il va avoir tendance à se méfier par la suite et déverser sa haine du Québec sur un forum, alors qu'il s'agit bien souvent d'une rencontre, d'une personne et non de la société dans son ensemble. Alors, s'il vous plait, sortez rapidement de vos pensées préconçues et entourez vous rapidement des bonnes personnes et écartez poliment les autres.
     
    Travaillez sur vous-mêmes en premier
    Avant d'essayer de changer ce qui ne vous conviens pas ici au Canada, changez d'abord ce qui ne va pas chez vous. Trop de français émigrent pour des motifs ou avec des attitudes de dégoût, divorce, négativisme ou problèmes personnels avec la France, leur conjoint, leur travail ou famille. Le décor, le climat ou l'ambiance vont brusquement et grandement changer en venant ici, mais certainement pas vous. En s'expatriant on fait le choix de se mettre au défi de la façon la plus extrême possible dans une vie car vous allez tester vos limites en matière d'adaptation au changement, stabilité de votre couple, éloignement familial, capacité à se trouver du travail.... et tout en même temps de surcroît! Avant de porter le moindre jugement sur les gens ou l'organisation ici, remettez vous d'abord en question. Vous n'êtes au final qu'une poussière d'étoile dans l'histoire de l'immigration en Amérique du Nord et ce qui est important c'est surtout votre attitude, vos aptitudes et capacités (et certainement pas l'expérience anecdotique des uns et des autres et les chemins de vie des autres). Alors, intéressez-vous aux autres, mais encore plus à vous-même! Honnêtement, si vous ne travaillez pas un projet de développement personnel en parallèle de votre immigration ici, vous risquez de frapper des impasses majeures après 3 ou 7 ans. D'ailleurs après 3 ou 7 ans la majorité des européens rentrent dans leur pays avec des sentiments plus ou moins mitigés d'échec ou de réussite... et le retour et ensuite très difficile car en fait il n'y pas de retour vraiment possible dans "sa vie d'avant" (voir le point suivant).
     
    Ne négligez pas l'impact énorme de l'expatriation ou de l'émigration
    Il y aura un avant et un après, c'est évident. En s'installant au Canada, donc bien au-delà des sentiers balisés touristiques qui s'effacent après quelques semaines au pays, des changements psychologiques profonds vont s'opérer. Souvent cet aspect est négligé, mais la confrontation à soi-même dans un nouveau pays est très impactante. Soyez alors conscient, qu'un immigrant traverse des phases de découverte, d'euphorie et de dépression intenses, au grès des expériences, des saisons, etc.  Dans une vie normale, les occidentaux traversent 3 à 5 épisodes dépressifs. En faisant le choix d'immigrer ici, les étapes naturelles (et tout à fait normales) de désillusion et de déception, planifient et forcent en quelque sorte ces épisodes dépressifs. Alors, si au détour d'un de ces moments plus sombre vous n'utilisez pas vos échecs pour vous améliorer, vous aurez probablement cette attitude obsessionnelle de vouloir revenir dans "votre vie d'avant". En réalité, votre vie d'avant est très idéalisée, et le retour direct "comme avant" et un autre défi en soi et souvent impossible tel quel. Alors, avant de comparer le prix du fromage, les salaires, la surface des logements et les mentalités, posez vous bien la question de savoir si franchir le pas d'un projet aussi majeur est quelque qui est fait pour vous et à ce moment de votre vie.
     
    Prenez soin de vous
    Trop d'immigrants français s'enlisent dans le système de santé ici. Je ne vous parlerai pas du système ici, mais je vous dirais qu'il est primordial de prendre grand soin de vous. Beaucoup de problèmes médicaux peuvent être prévenus par une bonne hygiène de vie. Il est très facile de trop manger en raison du stress, de consommer trop de sucre (on divise par deux la quantité de sucre des recettes ici) ou trop gras avec ce que l'on appelle la nourriture réconfortante (comfort food), très appréciée ici (hot-dog, poutine, pizza, trucs remplis de fromage fondu, etc.). On trouve d'excellent produits, alors faites attention à ce que vous mangez et surtout cuisinez le plus possible et ne consommez pas de produits transformés qui sont terribles pour la santé ici (plus qu'en France). Ensuite, le froid et l'hiver sont très demandants : ne négligez pas de bien vous protéger et vous soigner ici. Faites du sport, lavez vous les mains souvent (surtout avec des jeunes enfants), car les rhumes et sinusites peuvent rapidement devenir chroniques avec les conditions de climat locales. Épargnez votre dos en prenant un contrat de déneigement et faites un sport intérieur et extérieur dès que les conditions sont favorables. Même avec du vent, du froid ou de la neige, pas d'excuse pour ne pas sortir des vêtements chauds et des raquettes! Si vous ignorez de prendre soin de vous et plus que dans votre pays d'origine, vous constaterez après le 3 ou 4ème hiver vos kilos en trop et une santé générale qui va rapidement se dégrader. Ne laissez trainer aucun bobos, demandez conseil, documentez-vous. Le système ne vous prendra jamais par la main ici, et les délais d'attente sont longs.
     
    Le Québec n'est pas une finalité
    Enfin, je vous dirais que si vous immigrez assez jeune quelque part pour finir votre vie, c'est un non sens qui peut s'avérer parfois évident après 7 ou 10 ans. L'expatriation est une expérience tellement transformatrice, qui est faite de doutes et de remises en question, que votre vie ne sera plus vraiment la même après. Ainsi, cette finalité, ce projet qu'était le Québec ou le Canada peut se transformer en mur au fond d'une impasse. De toute façon, après 3, 7 ou 10 ans vous devrez procéder à des ajustements ou changements de vie, avec la même dynamique qui vous a poussé à venir ici. Alors, pour certains, ce sera un nouveau départ ailleurs au Québec, au Canada ou dans le monde! Ce n'est aucunement un échec de partir, c'est tout simplement le début d'une autre étape de votre vie!
     

  12. J'aime
    hatem.tn a réagi à Wapman dans Après 8 ans de succès je quitte le Québec!   
    En fait le mot impasse est assez négatif. Plus simplement, nous avons envi de revivre une expérience d'expatriation dans un autre pays! La vie est courte, et philosophiquement parlant, nous nous considérons comme des citoyens du monde. Nous pourrions prendre plusieurs semaines de vacances (ou même 1 mois) et faire du tourisme dans d'autres pays. Mais les vacances marathon ou nous avons 15 jours pour visiter un pays ou un région, cela ne nous attire plus. Nous souhaitons simplement revivre les sensations de liberté, de découverte et de remise en question que nous avons vécu il y a 8 ans en arrivant au Canada, mais avec notre précieuse expérience acquise ici. Nous sommes arrivés comme français et nous partons ailleurs comme canadiens... juste ça c'est grisant! Plus précisément, on aime briser la routine, et après 8 ans dans le confort du Québec, nous nous retrouvons justement dans cette routine et l'envie, encore une fois, d'en sortir. La vie est courte et si on le ne fait pas maintenant en bonne santé on ne le fera jamais, comme il y a 8 ans! Certains amis québécois, pensent qu'en partant voyager maintenant, on prend de l'avance sur notre retraite (de leur point de vue on n'attend pas la retraite pour aller s'installer ailleurs et voyager, comme ils le font eux-même). On répond alors qu'on préfère vivre une année de moins à la fin de notre vie et prendre cette année tout de suite!
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    hatem.tn a réagi à immigrer.com dans Canada, 7e pays le plus heureux   
    Il semble que les pays les plus heureux au monde seraient les pays scandinaves au nord de l'Europe. Le Canada arrive au 7e rang de ce palmarès sur le bonheur des nations selon le World Happiness Report http://worldhappiness.report/ed/2018/

    Ce qui est intéressant c'est que le World Happiness Report, créé par l'ONU en 2012 classe 156 pays selon leur niveau de bonheur et 117 pays selon le niveau de bonheur de ces citoyens dont ces immigrés. 

    Palmarès 2018

    1) Finlande
    2) Norvège
    3) Danemark
    4) Islande
    5) la Suisse
    6) les Pays-Bas
    7) le Canada
    8) La Nouvelle-Zélande
    9) la Suède
    10)  l'Australie

    La France est 23e position, l'Allemagne en 15e et le Royaume-Uni en 19e.
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    hatem.tn a reçu une réaction de immigrer.com dans Immigrer.com fête ses 19 ans aujourd'hui   
    Bonne fête ! Longue vie au site et à la communauté !  
    Bravo à toute l'équipe et bonne continuation
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    hatem.tn a réagi à immigrant_1978 dans 8 bonnes raisons de ne pas immigrer au canada   
    Ca dépend ce qu'on entend par culture. Si c'est le snobisme à l'européenne , je préfére de loin la mentalité nord-américaine au snobisme européen.Les nord américains ( surtout américains et canadiens anglais)sont plus modestes dans ce sens que les européens et j'aime bien cet aspect.
    Si on sous entend par culture un pays avec une histoire trés ancienne, l'Égypte a une trés vieille histoire de 5 000 ans mais il se trouve trés arrieré comparé à des pays jeunes comme le Canada, USA et Australie
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    hatem.tn a reçu une réaction de mcromeo dans Pourquoi vouloir immigrer au canada   
    Je suis d'accord avec vous sur quasiment tous les points
    J'ai vécu une expérience similaire qui m'a boulversé.
    J'ai fait tomber mon Samsung sur le siège d'un bus sans m'en aperçevoir. Il faisait nuit et c'est à mon retour à la maison que je m'en suis rendu compte. J'ai tout de suite appellé la STM en priant qu'il n'ait pas été volé.
    Une dame, très amiable, m'a informé qu'elle l'a en main et que je pouvais venir le récupérer le lendemain au terminal de la STM.
    Je me suis rendu vers le lieu et à mon arrivé un homme, m'a demandé quelle est le modele et la marque et me l'a rendu directement (et avec le sourire) sans demander de papiers d'identitiés ni quoi que ce soit.
     
    J'ai été choqué (dans le sens positif) dans la mesure ou je n'ai jamais connu, dans aucun pays, un tel niveau de confiance entres personnes.
     
    Outre le fait que mon téléphone n'a pas été volé par les usagers du bus.
     
     
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    hatem.tn a reçu une réaction de fatboy dans Pourquoi vouloir immigrer au canada   
    Je suis d'accord avec vous sur quasiment tous les points
    J'ai vécu une expérience similaire qui m'a boulversé.
    J'ai fait tomber mon Samsung sur le siège d'un bus sans m'en aperçevoir. Il faisait nuit et c'est à mon retour à la maison que je m'en suis rendu compte. J'ai tout de suite appellé la STM en priant qu'il n'ait pas été volé.
    Une dame, très amiable, m'a informé qu'elle l'a en main et que je pouvais venir le récupérer le lendemain au terminal de la STM.
    Je me suis rendu vers le lieu et à mon arrivé un homme, m'a demandé quelle est le modele et la marque et me l'a rendu directement (et avec le sourire) sans demander de papiers d'identitiés ni quoi que ce soit.
     
    J'ai été choqué (dans le sens positif) dans la mesure ou je n'ai jamais connu, dans aucun pays, un tel niveau de confiance entres personnes.
     
    Outre le fait que mon téléphone n'a pas été volé par les usagers du bus.
     
     
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    hatem.tn a réagi à qwintine dans Pourquoi vouloir immigrer au canada   
    Sérieusement maintenant:
    la perception d'être en sécurité (ex: en aout en pleine saison touristique j'ai oublié sur mon tableau de bord mon iPhone sur un des parking visiteurs au Mont Tremblant, j'ai même pas stressé, continuer ma journée dans le village et je l'ai retrouvé à mon retour dans ma voiture) la courtoisie et l'amabilité des gens (on connaissait encore cela dans les années 70-80 en Belgique/France mais plus maintenant) la flexibilité au travail et en télé travail pourvoir se vêtir comme on veut sans se faire juger une vie à l'extérieur été comme hiver même à Montréal un hiver bien froid et un été bien chaud et surtout plus cette humidité crasse qu'on a en Belgique ou jusqu'au bassin de Paris  l'espace même à MTL, on se marche pas sur le pied .... ok la ligne orange de la STM pas toujours mais bon
  19. Merci
    hatem.tn a reçu une réaction de kevin225 dans permis d'études   
    Avec 12 de moyenne tu peux postuler pour quasiment toutes les universitées du québec : UQAM,UQOutaouais,UQTR,UQrimouski sinon Ulaval et Uottawa c'est plus selectif....
    Vérifie pour celle qui t'intéresse les conditions car outre la moyenne y'a des programmes qui peuvent être contingentés.
  20. Merci
    hatem.tn a reçu une réaction de kevin225 dans permis d'études   
    Outre le fait de prouver ton retour au pays , pourquoi tu voudrais faire un DEC alors que t'a une licence et tu peux donc faire une maitrise ? L'agent peut trouver louche le fait que tu fasses un diplôme inférieur à ce que t'a
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    hatem.tn a réagi à kuroczyd dans Uqam ou Ulaval   
    Ce n est pas une généralité pour tous les programmes ... comme ce n est en pas une pour ULaval...
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    hatem.tn a réagi à bencoudonc dans Uqam ou Ulaval   
    L'UQAM est à Montréal, l'Université Laval est à Québec.  Par ailleurs les deux universités ont une excellente réputation dans certains domaines et une moins bonne dans d'autres (ça dépend des programmes, et c'est comme ça pour toutes les universités soit dit en passant).
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    hatem.tn a réagi à sanogoabbc dans Les premiers mois d'une famille immigrante africaine   
    Comme promis je viens vous relater mes premières recherches d’emploi.
    Je vous explique en trois séquences. D’abord je retracerai nos parcours en emploi jusqu’à ce jour, mon épouse et moi. Ensuite je ferai des observations et enfin je donnerai mon opinion sur ce que nous vivons.
    1)      L’EMPLOI
    Je rappel que nous sommes deux enseignants du secondaire, mon épouse et moi.
    Avant notre arrivée nous savions exactement ce qu’il nous faut faire pour enseigner au Québec et ailleurs au Canada. Nous savions aussi, qu’il y aura une attente relativement longue pour avoir le permis du Québec ou d’autres provinces.
    Fort de ces informations que nous avons commencé nos inscriptions à l’ordre des enseignants d’Ontario avant notre départ pour le Canada. Et une fois surplace nous envisagions introduire la demande de permis du Québec, bien que l’enseignement au Québec ne me tente pas, mais mon épouse oui. Ainsi dans l’attente de nos certificats d’inscription de l’ordre des enseignants d’Ontario, nous avons fait le choix de rechercher d’autres emplois.
    1er emploi
    Deux semaines après notre arrivée, nous avons déposé nos CV dans une vingtaine  structures. Nous avons été appelés chacun par une structure. Mais les horaires rotatifs de travail qu’ils nous proposaient ne nous arrangeaient pas.
    Finalement, après deux semaines de recherches infructueuses, je m’inscrits dans une agence de placement. Les agences de placement sont des structures qui ont généralement des postes « d’emplois généraux », qui sont des emplois pour travailleurs non qualifiés. Ce sont généralement des emplois en manufacture.
    Je m’inscrits dans deux agences un vendredi matin et le vendredi soir j’ai deux propositions d’emploi pour le lundi matin. Je décide de répondre au plus offrant. Le rendez-vous est pris pour le lundi 27 Février 2017 à 6h30.
    Le lundi, une neige abondante met mon bus en retard et j’arrive à l’agence avec cinq (5) minutes de retard. C’était le prétexte tout trouvé par l’agence pour me dire que je venais de rater le post proposé et qu’il fallait accepter un autre boulot : LE DENEIGEMENT.
    Nous étions six (6) personnes dans la même situation. Nous avons compris plus tard que l’agence avait rusée avec nous pour nous donner un emploi pénible en lieu e place de l’emploi qu’elle nous avait proposé.
    L’agence nous propose d’accepter le déneigement et que dès la fin de ce contrat elle nous donnera un autre boulot permanent plus tranquille. J’ai fait le déneigement une journée et j’ai décliné au soir du premier jour. Vous comprendrez aisément pourquoi.
    2ème emploi
    Après une semaine d’attente et d’inscription auprès de trois autres agences, je suis placé auprès d’une entreprise de boulangerie-pâtisserie. C’était un travail de nuit, bien payé. Je l’ai fait pendant une semaine et j’ai arrêté. Pour cause : j’habite à Montréal et l’entreprise est situer à Boucherville. Je devais  quitter mon domicile à 16h et rentrer le lendemain à 9h. Je ne voyais plus mes enfants. Ils partaient à l’école et à la garderie entre 7h et 8h et en revenaient entre 17h et 18h. Aussi, mon épouse ne pouvait plus travailler puisqu’elle devait être disponible pour déposer et reprendre les enfants.
    3ème emplois
    Une autre agence me propose un autre emploi dans un entrepôt d’un super-marché. Un travail très pénible, car il fallait soulever des charges de plus de 20 kg pendant tous la journée. J’ai fait un mois et j’ai arrêté aussi. Pendant ce temps mon épouse travaillait chez un opticien, dans la vente de lunettes.
    Le fait que mon épouse travaillait maintenant m’a permis de pouvoir choisir un emploi avec plus de calme.
    4ème emploi
    L’agence qui m’avait offert l’emploi à la boulangerie me propose un emploi dans une entreprise de fabrication de polystyrène. Elle m’informe, que je corresponds au profil puisque j’ai fait des études de chimie.  
    Je me présente au lieu de travail un mercredi soir. C’était un travail de soir. Je commençais à 15h30 min et terminais à minuit. J’ai travaillé pendant trois mois. J’y ai travaillé en tant que commis. Le travail consistait en tout sauf à faire de la chimie. Le travail était trop physique et dans un environnement de gestion des ressources humaines approximative.
    Pendant que j’y étais je cherchais toujours un emploi se rapprochant du domaine de l’enseignement.
    Le 15 juin 2017, j’ai la proposition d’une agence pour travailler dans une maison de distribution de livres. Je m’informe sur l’entreprise et je trouve que ce boulot me conviendrait plus que celui que j’exerce.
    5ème emploi
    Depuis le 16 juin, je suis dans cette entreprise de distribution de livres.
    Aussi, depuis le 15 juin, mon épouse a été animatrice dans un camp d’été dans l’encadrement des enfants. Elle avait obtenu ce boulot suite à une petite formation de deux semaines et un réseau d’amis.
    Ce travail ayant pris fin avec les vacances, elle est actuellement intervenante dans une garderie.
    MES OBSERVATIONS
    Pendant les trois (3) premiers mois où nous n’avons pas les allocations et aides du gouvernement, nous traversons un moment de pression financière. Cette période est un moment de fragilité et de doute.
    -          En tant que nouveaux arrivants qui cherchent un emploi qui n’est pas de son domaine, les gens ne nous proposent que des emplois que tout le monde refuse.
    -          Dans ces moments de doute, beaucoup de personnes vous proposeront des reconversions que vous n’avez pas prévues. Nous avons évité de prendre toute décision dans ces moments là.
    -          Pour un couple avec enfants venant d’Afrique, nous avons remarqué que la gestion familiale est très différente. L’un des parents devra être toujours disponible pour les enfants quand l’autre ne l’est pas. Il faut conjuguer cela avec toutes vos activités et emplois.
    -          Vous observerez de nombreuses annonces d’emplois sur internet et dans les journaux. Lorsque vous allez déposer vos CV chez un employeur, vous êtes accueilli chaleureusement et avec beaucoup de courtoisie. Certains vous diront que vous n’avez pas d’expérience Canadienne (ce qui est un refus poli). D’autres vous diront de rester à l’écoute pour une période donnée  (de 3 à 15 jours) où vous pourrez être appelé pour entrevue. Et vous n’êtes jamais appelés.
    -          Pour un premier emploi, j’observe que la plus part des immigrants (surtout africains) passe par les emplois généraux en manufacture.
    -          Le milieu de la manufacture et les entrepôts  sont le premier contact avec l’emploi pour beaucoup d’immigrants africains. Les caractéristiques de ce milieu peuvent conduire à prendre des décisions imprévues dans votre projet d’immigration.                                           Pour un diplômé ou universitaire africain, vous vous retrouverez avec d’autres immigrants qui ont un niveau scolaire inférieur. Certains ont fait le choix de ces emplois. D’autres y ont été contraint pour divers raisons : nouveaux arrivants ; formations inadaptées ; formations fait au Québec et n’ayant pas eu d’emploi…                                          Chacun vous donnera des conseils pour votre intégration selon son expérience et son statut. En général, vous aurez affaire à des personnes qui sont très amers avec le Canada et l’immigration.
    -          Je rappelle qu’il faut savoir ce que l’on vient faire au Canada pour résister à certains conseils et histoires de vie.     
    MON OPINION
    Mon épouse et moi sommes des immigrants africains universitaires et issus de la classe moyenne de notre pays. En gros, nous ressemblons à la majorité des immigrants africains qui arrivent au Canada.
    -          Les débuts sont durs et même ceux qui ont réussi vous le diront. Mais pas pire que ce que nous imaginions.
    -          Qu’est ce qui nous retient malgré ces moments difficiles ?                                                                    1) Seul l’environnement du travail (temporaire) et le climat (hiver rude) peuvent vous atteindre le moral. Par contre, l’environnement de vie est à des années lumière de notre milieu de vie en Afrique. Notre fils va dans  une école que nous ne pourrons pas lui offrir et qui correspond largement à nos attentes. Nous sommes plus en sécurité et nous voyons l’avenir avec plus de sérénité pour nous et nos enfants. Nous rappelons que nous venons de la Côte d’Ivoire. Pour qui connait nos actualités des quinze dernières années, me comprendra.
    2)      Financièrement. Dès nos premiers emplois, nous arrivons à assurer nos besoins minimaux et à payer nos factures. Nous arrivons aisément à combler les besoins de nos parents (vieux) comme nous le faisions quand nous étions en fonction en Afrique. Notre niveau d’épargne est resté presqu’identique que celle du pays.
    3)      L’emploi : Nous avons des bonnes perspectives de notre acceptation dans l’ordre des enseignants d’Ontario. Nos amis qui nous ont devancés dans cette démarche ont été acceptés dans les mêmes conditions que nous. Certains sont en fonctions, d’autres en formation.  
    -          Bien que mal vu par certains conseillers en emploi, les agences de placements sont plus rapides et plus disponibles pour trouver de l’emploi aux nouveaux arrivants africains que beaucoup d’entreprises.    
     
    CONCLUSION
     
    Je dirai à tous ceux qui viennent de lire ce témoignage et particulièrement aux futurs immigrants venant d’Afrique, que les débuts peuvent ne pas être faciles, mais l’espoir est grand.  
    On pourra passer par beaucoup de sentiments. Mais, il faut avoir ces plans et ses objectifs en tête.
    Enfin, il est bon d’écouter tous les conseils, mais il ne faut pas tout expérimenter. Vous aurez besoins d’une grande lucidité.
    Pour le moment rien n’est sûr pour nous, mais nous gardons l’espoir et restons ferme sur nos objectifs.        
  24. J'aime
    hatem.tn a reçu une réaction de slim73 dans Pourquoi prioriser les Français ?   
    Ok on peut comprendre qu'a travers les liens historiques et conventions entre la France et le Quebec, les délais sont moins long et les avantages sont nombreux : Exoneration de frais de scolarité (Avantage conséquent), Reconnaissance des diplomes etc....
    Ma question est tres simple : Pourquoi ne pas faciliter l'integration des immigrants francophones avec un genre de pvt qui leur est dédié Ca peut etre une bonne alternative pour se lancer sur le marché du travail et découvrir le pays en meme temps
  25. J'aime
    hatem.tn a reçu une réaction de slim73 dans Pourquoi prioriser les Français ?   
    Favorisé ou pas depuis quelques années le départ par milliers s'accentue tant la dégradation au niveau social et économique est énorme.
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