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Alain B.

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  1. J'aime
    Alain B. a reçu une réaction de lorelai dans Deux ans de vie au Québec   
    Mise à jour depuis mon message de 2019
    Enfin le 27 janvier 2021, soit avec neuf mois de retard sur notre barre de progression arrivée à 100% le 3 mai 2020, nous avons obtenu notre confirmation de résidence permanente.
    Le chemin a été long, mais on y est arrivé.
    On s'occupe maintenant des diverses formalités administratives, à savoir:
    renouvellement de la carte soleil transmission de la CRP aux allocations familiales du Québec et du Canada changement de notre NAS temporaire pour un permanent. Bref que du bonheur.
    Prochaine étape, dans deux ans, la demande de citoyenneté.
     
  2. J'aime
    Alain B. a reçu une réaction de jimmy dans Deux ans de vie au Québec   
    Mise à jour depuis mon message de 2019
    Enfin le 27 janvier 2021, soit avec neuf mois de retard sur notre barre de progression arrivée à 100% le 3 mai 2020, nous avons obtenu notre confirmation de résidence permanente.
    Le chemin a été long, mais on y est arrivé.
    On s'occupe maintenant des diverses formalités administratives, à savoir:
    renouvellement de la carte soleil transmission de la CRP aux allocations familiales du Québec et du Canada changement de notre NAS temporaire pour un permanent. Bref que du bonheur.
    Prochaine étape, dans deux ans, la demande de citoyenneté.
     
  3. J'aime
    Alain B. a reçu une réaction de bencoudonc dans Deux ans de vie au Québec   
    Mise à jour depuis mon message de 2019
    Enfin le 27 janvier 2021, soit avec neuf mois de retard sur notre barre de progression arrivée à 100% le 3 mai 2020, nous avons obtenu notre confirmation de résidence permanente.
    Le chemin a été long, mais on y est arrivé.
    On s'occupe maintenant des diverses formalités administratives, à savoir:
    renouvellement de la carte soleil transmission de la CRP aux allocations familiales du Québec et du Canada changement de notre NAS temporaire pour un permanent. Bref que du bonheur.
    Prochaine étape, dans deux ans, la demande de citoyenneté.
     
  4. J'aime
    Alain B. a reçu une réaction de Azarielle dans Deux ans de vie au Québec   
    Mise à jour depuis mon message de 2019
    Enfin le 27 janvier 2021, soit avec neuf mois de retard sur notre barre de progression arrivée à 100% le 3 mai 2020, nous avons obtenu notre confirmation de résidence permanente.
    Le chemin a été long, mais on y est arrivé.
    On s'occupe maintenant des diverses formalités administratives, à savoir:
    renouvellement de la carte soleil transmission de la CRP aux allocations familiales du Québec et du Canada changement de notre NAS temporaire pour un permanent. Bref que du bonheur.
    Prochaine étape, dans deux ans, la demande de citoyenneté.
     
  5. J'aime
    Alain B. a reçu une réaction de Miya Miyassa dans Deux ans de vie au Québec   
    Ma femme, mes enfants et moi sommes arrivés au Québec le 19 Août 2015. Nous nourrissions ce projet d’immigration depuis de nombreuses années, mais faute de points suffisants, nous n’avions jamais pu le mettre en œuvre.
    Cette idée est revenue ensuite vers la fin 2013, et nous avons décidé d’explorer d’autres possibilités via le permis d’études puisque nous ne parvenions pas à concrétiser l’option du travailleur qualifié. En effet, j’avais pour ma part travaillé comme travailleur autonome durant de nombreuses années, mais cette expérience non accompagnée d’un diplôme ne me permettait pas d’obtenir les points nécessaires.
    Au départ, ma femme anglophone avait prévu d’étudier tandis que je prendrais le chemin du travail. Toutefois, nous n’arrivions pas à trouver un domaine d’études qui l’intéressait, qui soit en anglais, et dans l’une des professions en demande au Québec. En effet, il valait mieux choisir un domaine en pénurie, pour avoir le plus des chances d’être admis, et de trouver un(e) job par la suite.
    J’ai donc décidé de demander le permis pour moi-même dans le domaine informatique où je travaillais depuis de nombreuses années.
    Dans le but de nous faciliter la vie et par peur de commettre des erreurs, nous avons fait appel à des consultants en immigration qui pourraient nous aider dans nos démarches. Le montant s’élevait à $2.000 CAN.
    Une fois le montant réglé, ont commencé toutes les démarches administratives, qui ne se déroulaient pas trop mal, jusqu’au jour où j’ai reçu un courriel de la consultante qui s’occupait de mon dossier m’informant qu’elle partait en congé de grossesse, et qu’une tierce personne allait s’occuper de nous. Un peu dépité, j’acquiesçai, mais j’allais vite déchanter.
    Cette nouvelle personne s’avéra être très lente car débordée dans son travail et devant être sans cesse relancée quant à l’avancement des procédures. J’appris par la suite qu’en fait les consultants avec lesquels j’avais fait affaire avaient en fait cessé leurs activités et revendus leurs dossiers à un autre consultant.
    N’ayant pas le choix, nous avons continué avec lui, mais j’ai dû le rappeler à son office à maintes reprises.
    Clopin-clopant, et après deux refus inexplicables de permis d’études pour ma fille, l’immigration réclamant un parrain alors que nous, ses parents, l’accompagnions, le consultant se déclara comme parrain, et nous avons reçu nos permis une semaine avant notre départ prévu, notre container étant déjà en voyage depuis deux semaines.
    L’arrivée à l’aéroport de Montréal se fit sans anicroche, mis à part de longues files d’attente après de longues heures de vol. Enfin arriva notre tour devant l’agent d’immigration fort aimable, qui prit à peu près 30 minutes pour rédiger les permis adéquats.
    Là se produisit notre première grosse déconvenue, quand nous réalisâmes que les permis n’avaient qu’une validité de 13 mois au lieu des deux ans prévus (mes études devaient durer 21 mois). Il s’avéra que le passeport de ma femme n’avait pas une validité suffisante, et qu’ils avaient octroyé les permis en fonction de cette date. J’étais furieux car je m’étais aperçu de cette date sur la lettre d’approbation reçue lorsque nous étions encore en Belgique, et en avait informé le consultant qui l’avait balayé d’un revers de la main en prétendant qu’il s’agissait de la date limite à laquelle je pouvais me présenter au bureau d’immigration canadienne.
    Bref, le consultant avait commis une grosse erreur car il aurait dû m’avertir lorsqu’il avait préparé les documents que le passeport de ma femme devait être renouvelé avant de soumettre la demande. La raison pour laquelle j’avais pris un consultant payé assez chèrement, c’était justement pour ne pas commettre d’erreurs, et voilà que le consultant lui-même en commettait.
    N’ayant pas d’autre choix, nous sommes donc entrés sur le sol canadien avec ces permis réduits, sachant que 10 mois plus tard, nous allions devoir tout recommencer, payer les frais et devoir fournir à nouveau des preuves de bonne santé financière, etc.
    Nous avons quitté l’aéroport vers 23h30 (nous avions quitté la maison le matin vers 6h00), direction l’agence de location de voiture où je suis entré rapidement en possession du monospace que j’avais réservé. J’ai dû toutefois changer de modèle et rajouter quelques centaines de dollars car le modèle choisi ne nous permettait pas de nous transporter tous les cinq plus nos valises.
    Nous avons opté pour une Toyota Sienna qui a parfaitement fait son office, et avons pris la direction d’un hôtel au centre-ville ou nous avons séjourné deux jours le temps de prendre possession de la maison que nous avions louée depuis la Belgique.
    Nous avons mis ces deux jours à profit pour aller récupérer notre numéro de sécurité sociale (NAS), nous inscrire au régime d’assurance maladie (RAMQ), prendre des numéros de portables, et diverses autres tâches administratives. Il est à noter qu’une entente existe entre le Québec et la Belgique et que nous avons immédiatement été couverts par la RAMQ sans période probatoire.
    J’ai également dû me rendre au bureau des douanes afin de faire dédouaner mon container.
    Deux jours plus tard, celui-ci débarquait devant la maison, et nous avons passé la journée avec les déménageurs. Nous n’avions pas encore de matelas, nous les avions laissé en Belgique ayant appris que nous aurions dû fournir des attestations anti acariens et autres chose du genre. Ils étaient déjà vieux, nous avons donc acheté des nouveaux ici et les avons eus rapidement.
    Il est à noter que les matelas sont légèrement plus larges et un poil plus court que ceux que nous utilisions en Europe, mais ils ont pu entrer dans nos lits que nous avions apportés avec nous.
    Une fois dans nos meubles, ont commencé d’autres démarches, telles qu’aller à l’école des enfants afin de leur remettre leurs permis d’études, l’inscription ayant été faite depuis la Belgique, et j’ai moi-même eu une réunion d’informations dans l’école que j’allais fréquenter un mois plus tard.
    Ce délai était parfait car il me laissait le temps de tout préparer, de m’acheter un nouveau véhicule grâce à l’argent de la vente de celui que j’avais avant de venir, d’aller chercher nos cartes de banque, crédit, etc.
    Mes enfants et moi-même sommes entrés à l’école, et se sont très vite adaptés à la vie canadienne qu’ils adorent. J’ai entamé mes études, et j’ai pu profiter d’une avocate en immigration fournie par l’école pour renouveler nos permis. J’ai bien sûr du payer ses frais (raisonnables) ainsi que $900 pour les permis.
    J’ai réussi avec succès 21 mois plus tard, ai fait mon stage et immédiatement trouvé un emploi dans mon domaine.
    J’ai fait la demande de permis post diplôme, celle-ci devant être introduite dans les 90 jours suivant l’obtention de celui-ci. Attention de ne pas traîner, car j’ai commis l’erreur de faire la demande 70 jours après, car j’ai dû rassembler de nombreux documents, et entre temps les délais de traitement avaient explosés, tant et si bien que j’ai reçu les permis une semaine à peine avant l’expiration des permis actuels et sans les nouveaux permis, nous aurions du quitter le Canada, cela m'a stressé énormément.
    Donc un conseil, préparez les documents bien à l’avance pour qu’à la date voulue tout soit prêt à être envoyé.
    Notre prochaine étape, c’est dans 9 mois, la demande de résidence permanente avec un traitement accéléré via le PRTQ (on peut faire la demande après un an d’emploi au total).
    Pour conclure, nous nous sommes très bien adaptés, nous aimons beaucoup le Canada, malgré le climat plus agressif auquel nous nous sommes bien préparés. Les gens sont très sympas, ouverts, le marché du travail est très dynamique, et s’il est vrai qu’on n’y a pas la même protection sociale qu’en Europe, on retrouve très rapidement du travail pour autant que l’on ait un métier en demande, et un CV très bien conçu, à la mode québécoise.
    Nous aimons beaucoup le fait de pouvoir faire des achats le dimanche comme n’importe quel autre jour. On s’habitue assez rapidement au français québécois, mis à part celui des campagnes qui est incompréhensible.
    Nous aimons la proximité avec les États-Unis où nous allons régulièrement en voiture. Évidemment, un déracinement est toujours délicat, mais même si certaines choses nous manquent, notre place est assurément dans notre nouveau pays d’accueil, nous avons même une petite canadienne qui y est née.
    Donc pour conclure, le permis d’études est une bonne manière d’entrer dans ce beau pays, pour autant que l’on ait les fonds suffisants, au moins de quoi faire vivre sa famille pendant deux ou trois ans, un bon domaine d’études qui débouche sur une profession en demande, que l’on soit scrupuleux dans ses démarches, et extrêmement rigoureux quant à l'application des règlement de l'immigration.
  6. J'aime
    Alain B. a reçu une réaction de Qc19 dans Revenir à Montréal avec un permis d'études ou temporaire   
    Je suis vraiment peiné pour vous, mais franchement, vous avez été vraiment inconsciente de voyager le 11 mars alors que tout le monde savait que ce genre de choses pouvait arriver.
    Vous avez pris un risque énorme, que ce soit au niveau du retour, mais également de contracter le virus à l'étranger. Votre seule chance c'est que le gouvernement n'a pas encore réagi à la question des résidents temporaires.
    Moi perso, à deux mois de la RP,  j'aurais pu être dans le même cas, mais la première mesure que j'ai prise il y a quelques semaines déjà c'est de prévenir ma femme et mes enfants qu'on ne quittera le pays sous aucun prétexte.
    Bonne chance, et si vous avez la chance de pouvoir revenir, mettez vous en isolement complet pour 14 jours.
  7. J'aime
    Alain B. a reçu une réaction de Hei dans Revenir à Montréal avec un permis d'études ou temporaire   
    Je suis vraiment peiné pour vous, mais franchement, vous avez été vraiment inconsciente de voyager le 11 mars alors que tout le monde savait que ce genre de choses pouvait arriver.
    Vous avez pris un risque énorme, que ce soit au niveau du retour, mais également de contracter le virus à l'étranger. Votre seule chance c'est que le gouvernement n'a pas encore réagi à la question des résidents temporaires.
    Moi perso, à deux mois de la RP,  j'aurais pu être dans le même cas, mais la première mesure que j'ai prise il y a quelques semaines déjà c'est de prévenir ma femme et mes enfants qu'on ne quittera le pays sous aucun prétexte.
    Bonne chance, et si vous avez la chance de pouvoir revenir, mettez vous en isolement complet pour 14 jours.
  8. J'aime
    Alain B. a reçu une réaction de Misscoucouna dans Nous, trois belge qui rêvent..   
    J'espère que votre projet aboutira.
    Nous cela fait presque cinq ans que nous avons quitté la Belgique et nous sommes très heureux au Québec.
    Un petit bémol tout de même, je trouve dommage que vous ayez du vendre votre maison, faites très attention à ne pas dilapider cet argent.
    Les premières années d'installation peuvent coûter beaucoup d'argent, et il arrive que certaine personnes ne s'acclimatent pas et rebroussent chemin, avec une maison en moins.
    J'espère que cela ne sera pas votre cas, amis en attendant, je vous suggère d’économiser le plus possible jusqu'à votre départ.
    Bonne chance.
  9. J'aime
    Alain B. a réagi à rainbow21 dans Deux ans de vie au Québec   
    Oui dans deux ans envoyer la demande et après de 12 mois de procédure et un examen réussi, l'obtenir. 
  10. J'aime
    Alain B. a réagi à rainbow21 dans Deux ans de vie au Québec   
    La copie de mes bulletins scolaires du secondaire avec la mention comme quoi c'était entièrement en français a suffi pour moi mais c'était en mai 2017.
  11. J'aime
    Alain B. a réagi à Etoile10 dans Deux ans de vie au Québec   
    Beau témoignage 
  12. J'aime
    Alain B. a reçu une réaction de Alex2020 dans Deux ans de vie au Québec   
    Ma femme, mes enfants et moi sommes arrivés au Québec le 19 Août 2015. Nous nourrissions ce projet d’immigration depuis de nombreuses années, mais faute de points suffisants, nous n’avions jamais pu le mettre en œuvre.
    Cette idée est revenue ensuite vers la fin 2013, et nous avons décidé d’explorer d’autres possibilités via le permis d’études puisque nous ne parvenions pas à concrétiser l’option du travailleur qualifié. En effet, j’avais pour ma part travaillé comme travailleur autonome durant de nombreuses années, mais cette expérience non accompagnée d’un diplôme ne me permettait pas d’obtenir les points nécessaires.
    Au départ, ma femme anglophone avait prévu d’étudier tandis que je prendrais le chemin du travail. Toutefois, nous n’arrivions pas à trouver un domaine d’études qui l’intéressait, qui soit en anglais, et dans l’une des professions en demande au Québec. En effet, il valait mieux choisir un domaine en pénurie, pour avoir le plus des chances d’être admis, et de trouver un(e) job par la suite.
    J’ai donc décidé de demander le permis pour moi-même dans le domaine informatique où je travaillais depuis de nombreuses années.
    Dans le but de nous faciliter la vie et par peur de commettre des erreurs, nous avons fait appel à des consultants en immigration qui pourraient nous aider dans nos démarches. Le montant s’élevait à $2.000 CAN.
    Une fois le montant réglé, ont commencé toutes les démarches administratives, qui ne se déroulaient pas trop mal, jusqu’au jour où j’ai reçu un courriel de la consultante qui s’occupait de mon dossier m’informant qu’elle partait en congé de grossesse, et qu’une tierce personne allait s’occuper de nous. Un peu dépité, j’acquiesçai, mais j’allais vite déchanter.
    Cette nouvelle personne s’avéra être très lente car débordée dans son travail et devant être sans cesse relancée quant à l’avancement des procédures. J’appris par la suite qu’en fait les consultants avec lesquels j’avais fait affaire avaient en fait cessé leurs activités et revendus leurs dossiers à un autre consultant.
    N’ayant pas le choix, nous avons continué avec lui, mais j’ai dû le rappeler à son office à maintes reprises.
    Clopin-clopant, et après deux refus inexplicables de permis d’études pour ma fille, l’immigration réclamant un parrain alors que nous, ses parents, l’accompagnions, le consultant se déclara comme parrain, et nous avons reçu nos permis une semaine avant notre départ prévu, notre container étant déjà en voyage depuis deux semaines.
    L’arrivée à l’aéroport de Montréal se fit sans anicroche, mis à part de longues files d’attente après de longues heures de vol. Enfin arriva notre tour devant l’agent d’immigration fort aimable, qui prit à peu près 30 minutes pour rédiger les permis adéquats.
    Là se produisit notre première grosse déconvenue, quand nous réalisâmes que les permis n’avaient qu’une validité de 13 mois au lieu des deux ans prévus (mes études devaient durer 21 mois). Il s’avéra que le passeport de ma femme n’avait pas une validité suffisante, et qu’ils avaient octroyé les permis en fonction de cette date. J’étais furieux car je m’étais aperçu de cette date sur la lettre d’approbation reçue lorsque nous étions encore en Belgique, et en avait informé le consultant qui l’avait balayé d’un revers de la main en prétendant qu’il s’agissait de la date limite à laquelle je pouvais me présenter au bureau d’immigration canadienne.
    Bref, le consultant avait commis une grosse erreur car il aurait dû m’avertir lorsqu’il avait préparé les documents que le passeport de ma femme devait être renouvelé avant de soumettre la demande. La raison pour laquelle j’avais pris un consultant payé assez chèrement, c’était justement pour ne pas commettre d’erreurs, et voilà que le consultant lui-même en commettait.
    N’ayant pas d’autre choix, nous sommes donc entrés sur le sol canadien avec ces permis réduits, sachant que 10 mois plus tard, nous allions devoir tout recommencer, payer les frais et devoir fournir à nouveau des preuves de bonne santé financière, etc.
    Nous avons quitté l’aéroport vers 23h30 (nous avions quitté la maison le matin vers 6h00), direction l’agence de location de voiture où je suis entré rapidement en possession du monospace que j’avais réservé. J’ai dû toutefois changer de modèle et rajouter quelques centaines de dollars car le modèle choisi ne nous permettait pas de nous transporter tous les cinq plus nos valises.
    Nous avons opté pour une Toyota Sienna qui a parfaitement fait son office, et avons pris la direction d’un hôtel au centre-ville ou nous avons séjourné deux jours le temps de prendre possession de la maison que nous avions louée depuis la Belgique.
    Nous avons mis ces deux jours à profit pour aller récupérer notre numéro de sécurité sociale (NAS), nous inscrire au régime d’assurance maladie (RAMQ), prendre des numéros de portables, et diverses autres tâches administratives. Il est à noter qu’une entente existe entre le Québec et la Belgique et que nous avons immédiatement été couverts par la RAMQ sans période probatoire.
    J’ai également dû me rendre au bureau des douanes afin de faire dédouaner mon container.
    Deux jours plus tard, celui-ci débarquait devant la maison, et nous avons passé la journée avec les déménageurs. Nous n’avions pas encore de matelas, nous les avions laissé en Belgique ayant appris que nous aurions dû fournir des attestations anti acariens et autres chose du genre. Ils étaient déjà vieux, nous avons donc acheté des nouveaux ici et les avons eus rapidement.
    Il est à noter que les matelas sont légèrement plus larges et un poil plus court que ceux que nous utilisions en Europe, mais ils ont pu entrer dans nos lits que nous avions apportés avec nous.
    Une fois dans nos meubles, ont commencé d’autres démarches, telles qu’aller à l’école des enfants afin de leur remettre leurs permis d’études, l’inscription ayant été faite depuis la Belgique, et j’ai moi-même eu une réunion d’informations dans l’école que j’allais fréquenter un mois plus tard.
    Ce délai était parfait car il me laissait le temps de tout préparer, de m’acheter un nouveau véhicule grâce à l’argent de la vente de celui que j’avais avant de venir, d’aller chercher nos cartes de banque, crédit, etc.
    Mes enfants et moi-même sommes entrés à l’école, et se sont très vite adaptés à la vie canadienne qu’ils adorent. J’ai entamé mes études, et j’ai pu profiter d’une avocate en immigration fournie par l’école pour renouveler nos permis. J’ai bien sûr du payer ses frais (raisonnables) ainsi que $900 pour les permis.
    J’ai réussi avec succès 21 mois plus tard, ai fait mon stage et immédiatement trouvé un emploi dans mon domaine.
    J’ai fait la demande de permis post diplôme, celle-ci devant être introduite dans les 90 jours suivant l’obtention de celui-ci. Attention de ne pas traîner, car j’ai commis l’erreur de faire la demande 70 jours après, car j’ai dû rassembler de nombreux documents, et entre temps les délais de traitement avaient explosés, tant et si bien que j’ai reçu les permis une semaine à peine avant l’expiration des permis actuels et sans les nouveaux permis, nous aurions du quitter le Canada, cela m'a stressé énormément.
    Donc un conseil, préparez les documents bien à l’avance pour qu’à la date voulue tout soit prêt à être envoyé.
    Notre prochaine étape, c’est dans 9 mois, la demande de résidence permanente avec un traitement accéléré via le PRTQ (on peut faire la demande après un an d’emploi au total).
    Pour conclure, nous nous sommes très bien adaptés, nous aimons beaucoup le Canada, malgré le climat plus agressif auquel nous nous sommes bien préparés. Les gens sont très sympas, ouverts, le marché du travail est très dynamique, et s’il est vrai qu’on n’y a pas la même protection sociale qu’en Europe, on retrouve très rapidement du travail pour autant que l’on ait un métier en demande, et un CV très bien conçu, à la mode québécoise.
    Nous aimons beaucoup le fait de pouvoir faire des achats le dimanche comme n’importe quel autre jour. On s’habitue assez rapidement au français québécois, mis à part celui des campagnes qui est incompréhensible.
    Nous aimons la proximité avec les États-Unis où nous allons régulièrement en voiture. Évidemment, un déracinement est toujours délicat, mais même si certaines choses nous manquent, notre place est assurément dans notre nouveau pays d’accueil, nous avons même une petite canadienne qui y est née.
    Donc pour conclure, le permis d’études est une bonne manière d’entrer dans ce beau pays, pour autant que l’on ait les fonds suffisants, au moins de quoi faire vivre sa famille pendant deux ou trois ans, un bon domaine d’études qui débouche sur une profession en demande, que l’on soit scrupuleux dans ses démarches, et extrêmement rigoureux quant à l'application des règlement de l'immigration.
  13. J'aime
    Alain B. a reçu une réaction de Alex2020 dans Deux ans de vie au Québec   
    Mise à jour depuis mon message de 2017.
    Après avoir travaillé un an, j'ai fait la demande de CSQ, que j'ai obtenue en 3 semaines. j'ai malheureusement perdu un peu de temps, car j'ai du à mon grand dam subir le passage d'un examen de Français, alors que je suis francophone de naissance et ai vécu toute ma vie en Belgique.
    Donc une fois le précieux sésame obtenu, j'ai fait ma demande de résidence permanente, qui a été envoyée fin juillet 2018.
    Entre-temps, mon permis post-diplôme de deux ans a expiré, et j'ai du le renouveler, mais malheureusement avec un permis fermé, je suis donc lié à mon employeur jusqu'à l'obtention de la résidence permanente, ce qui est un peu idiot, car ma femme a elle obtenu le renouvellement vers un permis ouvert.
    Je l'ai obtenu un mois plus tard, ainsi que tous les autres permis liés, permis d'études pour mes enfants et de travail pour ma femme.
    Ensuite, rebelote pour le numéro d'assurance sociale, l'envoi des documents pour le soutie aux enfants, provincial et fédéral, la carte médicale, etc.
    Une tonne de paperasserie.
    Enfin fin novembre 2019, nous avons reçu la convocation pour la visite médicale, qui est la dernière étape avant la RP.
    Nous l'avons passée une semaine plus tard, et nous sommes maintenant en attente de la RP qui ne devrait pas prendre plus que quelques mois, entre trois et six mois selon les différents témoignages.
     
  14. J'aime
    Alain B. a reçu une réaction de Dauphina dans Une expérience parmi tant d'autres... Histoire d'une bretonne de 35 ans   
    Je pense que le principal c'est de se concentrer sur lla RP. Si tu as passé plus de temps en dehors qu'en dedans, tu vas probablement devoiir la redemander mais si les conditions d'obtention sont toujours réunies, tu devrais l'avoir. C'est dommage d'avoir quitté comme ca, c'est si dificile d'avoir son statut.
  15. J'aime
    Alain B. a reçu une réaction de MirandaVir dans Deux ans de vie au Québec   
    Ma femme, mes enfants et moi sommes arrivés au Québec le 19 Août 2015. Nous nourrissions ce projet d’immigration depuis de nombreuses années, mais faute de points suffisants, nous n’avions jamais pu le mettre en œuvre.
    Cette idée est revenue ensuite vers la fin 2013, et nous avons décidé d’explorer d’autres possibilités via le permis d’études puisque nous ne parvenions pas à concrétiser l’option du travailleur qualifié. En effet, j’avais pour ma part travaillé comme travailleur autonome durant de nombreuses années, mais cette expérience non accompagnée d’un diplôme ne me permettait pas d’obtenir les points nécessaires.
    Au départ, ma femme anglophone avait prévu d’étudier tandis que je prendrais le chemin du travail. Toutefois, nous n’arrivions pas à trouver un domaine d’études qui l’intéressait, qui soit en anglais, et dans l’une des professions en demande au Québec. En effet, il valait mieux choisir un domaine en pénurie, pour avoir le plus des chances d’être admis, et de trouver un(e) job par la suite.
    J’ai donc décidé de demander le permis pour moi-même dans le domaine informatique où je travaillais depuis de nombreuses années.
    Dans le but de nous faciliter la vie et par peur de commettre des erreurs, nous avons fait appel à des consultants en immigration qui pourraient nous aider dans nos démarches. Le montant s’élevait à $2.000 CAN.
    Une fois le montant réglé, ont commencé toutes les démarches administratives, qui ne se déroulaient pas trop mal, jusqu’au jour où j’ai reçu un courriel de la consultante qui s’occupait de mon dossier m’informant qu’elle partait en congé de grossesse, et qu’une tierce personne allait s’occuper de nous. Un peu dépité, j’acquiesçai, mais j’allais vite déchanter.
    Cette nouvelle personne s’avéra être très lente car débordée dans son travail et devant être sans cesse relancée quant à l’avancement des procédures. J’appris par la suite qu’en fait les consultants avec lesquels j’avais fait affaire avaient en fait cessé leurs activités et revendus leurs dossiers à un autre consultant.
    N’ayant pas le choix, nous avons continué avec lui, mais j’ai dû le rappeler à son office à maintes reprises.
    Clopin-clopant, et après deux refus inexplicables de permis d’études pour ma fille, l’immigration réclamant un parrain alors que nous, ses parents, l’accompagnions, le consultant se déclara comme parrain, et nous avons reçu nos permis une semaine avant notre départ prévu, notre container étant déjà en voyage depuis deux semaines.
    L’arrivée à l’aéroport de Montréal se fit sans anicroche, mis à part de longues files d’attente après de longues heures de vol. Enfin arriva notre tour devant l’agent d’immigration fort aimable, qui prit à peu près 30 minutes pour rédiger les permis adéquats.
    Là se produisit notre première grosse déconvenue, quand nous réalisâmes que les permis n’avaient qu’une validité de 13 mois au lieu des deux ans prévus (mes études devaient durer 21 mois). Il s’avéra que le passeport de ma femme n’avait pas une validité suffisante, et qu’ils avaient octroyé les permis en fonction de cette date. J’étais furieux car je m’étais aperçu de cette date sur la lettre d’approbation reçue lorsque nous étions encore en Belgique, et en avait informé le consultant qui l’avait balayé d’un revers de la main en prétendant qu’il s’agissait de la date limite à laquelle je pouvais me présenter au bureau d’immigration canadienne.
    Bref, le consultant avait commis une grosse erreur car il aurait dû m’avertir lorsqu’il avait préparé les documents que le passeport de ma femme devait être renouvelé avant de soumettre la demande. La raison pour laquelle j’avais pris un consultant payé assez chèrement, c’était justement pour ne pas commettre d’erreurs, et voilà que le consultant lui-même en commettait.
    N’ayant pas d’autre choix, nous sommes donc entrés sur le sol canadien avec ces permis réduits, sachant que 10 mois plus tard, nous allions devoir tout recommencer, payer les frais et devoir fournir à nouveau des preuves de bonne santé financière, etc.
    Nous avons quitté l’aéroport vers 23h30 (nous avions quitté la maison le matin vers 6h00), direction l’agence de location de voiture où je suis entré rapidement en possession du monospace que j’avais réservé. J’ai dû toutefois changer de modèle et rajouter quelques centaines de dollars car le modèle choisi ne nous permettait pas de nous transporter tous les cinq plus nos valises.
    Nous avons opté pour une Toyota Sienna qui a parfaitement fait son office, et avons pris la direction d’un hôtel au centre-ville ou nous avons séjourné deux jours le temps de prendre possession de la maison que nous avions louée depuis la Belgique.
    Nous avons mis ces deux jours à profit pour aller récupérer notre numéro de sécurité sociale (NAS), nous inscrire au régime d’assurance maladie (RAMQ), prendre des numéros de portables, et diverses autres tâches administratives. Il est à noter qu’une entente existe entre le Québec et la Belgique et que nous avons immédiatement été couverts par la RAMQ sans période probatoire.
    J’ai également dû me rendre au bureau des douanes afin de faire dédouaner mon container.
    Deux jours plus tard, celui-ci débarquait devant la maison, et nous avons passé la journée avec les déménageurs. Nous n’avions pas encore de matelas, nous les avions laissé en Belgique ayant appris que nous aurions dû fournir des attestations anti acariens et autres chose du genre. Ils étaient déjà vieux, nous avons donc acheté des nouveaux ici et les avons eus rapidement.
    Il est à noter que les matelas sont légèrement plus larges et un poil plus court que ceux que nous utilisions en Europe, mais ils ont pu entrer dans nos lits que nous avions apportés avec nous.
    Une fois dans nos meubles, ont commencé d’autres démarches, telles qu’aller à l’école des enfants afin de leur remettre leurs permis d’études, l’inscription ayant été faite depuis la Belgique, et j’ai moi-même eu une réunion d’informations dans l’école que j’allais fréquenter un mois plus tard.
    Ce délai était parfait car il me laissait le temps de tout préparer, de m’acheter un nouveau véhicule grâce à l’argent de la vente de celui que j’avais avant de venir, d’aller chercher nos cartes de banque, crédit, etc.
    Mes enfants et moi-même sommes entrés à l’école, et se sont très vite adaptés à la vie canadienne qu’ils adorent. J’ai entamé mes études, et j’ai pu profiter d’une avocate en immigration fournie par l’école pour renouveler nos permis. J’ai bien sûr du payer ses frais (raisonnables) ainsi que $900 pour les permis.
    J’ai réussi avec succès 21 mois plus tard, ai fait mon stage et immédiatement trouvé un emploi dans mon domaine.
    J’ai fait la demande de permis post diplôme, celle-ci devant être introduite dans les 90 jours suivant l’obtention de celui-ci. Attention de ne pas traîner, car j’ai commis l’erreur de faire la demande 70 jours après, car j’ai dû rassembler de nombreux documents, et entre temps les délais de traitement avaient explosés, tant et si bien que j’ai reçu les permis une semaine à peine avant l’expiration des permis actuels et sans les nouveaux permis, nous aurions du quitter le Canada, cela m'a stressé énormément.
    Donc un conseil, préparez les documents bien à l’avance pour qu’à la date voulue tout soit prêt à être envoyé.
    Notre prochaine étape, c’est dans 9 mois, la demande de résidence permanente avec un traitement accéléré via le PRTQ (on peut faire la demande après un an d’emploi au total).
    Pour conclure, nous nous sommes très bien adaptés, nous aimons beaucoup le Canada, malgré le climat plus agressif auquel nous nous sommes bien préparés. Les gens sont très sympas, ouverts, le marché du travail est très dynamique, et s’il est vrai qu’on n’y a pas la même protection sociale qu’en Europe, on retrouve très rapidement du travail pour autant que l’on ait un métier en demande, et un CV très bien conçu, à la mode québécoise.
    Nous aimons beaucoup le fait de pouvoir faire des achats le dimanche comme n’importe quel autre jour. On s’habitue assez rapidement au français québécois, mis à part celui des campagnes qui est incompréhensible.
    Nous aimons la proximité avec les États-Unis où nous allons régulièrement en voiture. Évidemment, un déracinement est toujours délicat, mais même si certaines choses nous manquent, notre place est assurément dans notre nouveau pays d’accueil, nous avons même une petite canadienne qui y est née.
    Donc pour conclure, le permis d’études est une bonne manière d’entrer dans ce beau pays, pour autant que l’on ait les fonds suffisants, au moins de quoi faire vivre sa famille pendant deux ou trois ans, un bon domaine d’études qui débouche sur une profession en demande, que l’on soit scrupuleux dans ses démarches, et extrêmement rigoureux quant à l'application des règlement de l'immigration.
  16. J'aime
    Alain B. a reçu une réaction de Nyl2013 dans Deux ans de vie au Québec   
    Ma femme, mes enfants et moi sommes arrivés au Québec le 19 Août 2015. Nous nourrissions ce projet d’immigration depuis de nombreuses années, mais faute de points suffisants, nous n’avions jamais pu le mettre en œuvre.
    Cette idée est revenue ensuite vers la fin 2013, et nous avons décidé d’explorer d’autres possibilités via le permis d’études puisque nous ne parvenions pas à concrétiser l’option du travailleur qualifié. En effet, j’avais pour ma part travaillé comme travailleur autonome durant de nombreuses années, mais cette expérience non accompagnée d’un diplôme ne me permettait pas d’obtenir les points nécessaires.
    Au départ, ma femme anglophone avait prévu d’étudier tandis que je prendrais le chemin du travail. Toutefois, nous n’arrivions pas à trouver un domaine d’études qui l’intéressait, qui soit en anglais, et dans l’une des professions en demande au Québec. En effet, il valait mieux choisir un domaine en pénurie, pour avoir le plus des chances d’être admis, et de trouver un(e) job par la suite.
    J’ai donc décidé de demander le permis pour moi-même dans le domaine informatique où je travaillais depuis de nombreuses années.
    Dans le but de nous faciliter la vie et par peur de commettre des erreurs, nous avons fait appel à des consultants en immigration qui pourraient nous aider dans nos démarches. Le montant s’élevait à $2.000 CAN.
    Une fois le montant réglé, ont commencé toutes les démarches administratives, qui ne se déroulaient pas trop mal, jusqu’au jour où j’ai reçu un courriel de la consultante qui s’occupait de mon dossier m’informant qu’elle partait en congé de grossesse, et qu’une tierce personne allait s’occuper de nous. Un peu dépité, j’acquiesçai, mais j’allais vite déchanter.
    Cette nouvelle personne s’avéra être très lente car débordée dans son travail et devant être sans cesse relancée quant à l’avancement des procédures. J’appris par la suite qu’en fait les consultants avec lesquels j’avais fait affaire avaient en fait cessé leurs activités et revendus leurs dossiers à un autre consultant.
    N’ayant pas le choix, nous avons continué avec lui, mais j’ai dû le rappeler à son office à maintes reprises.
    Clopin-clopant, et après deux refus inexplicables de permis d’études pour ma fille, l’immigration réclamant un parrain alors que nous, ses parents, l’accompagnions, le consultant se déclara comme parrain, et nous avons reçu nos permis une semaine avant notre départ prévu, notre container étant déjà en voyage depuis deux semaines.
    L’arrivée à l’aéroport de Montréal se fit sans anicroche, mis à part de longues files d’attente après de longues heures de vol. Enfin arriva notre tour devant l’agent d’immigration fort aimable, qui prit à peu près 30 minutes pour rédiger les permis adéquats.
    Là se produisit notre première grosse déconvenue, quand nous réalisâmes que les permis n’avaient qu’une validité de 13 mois au lieu des deux ans prévus (mes études devaient durer 21 mois). Il s’avéra que le passeport de ma femme n’avait pas une validité suffisante, et qu’ils avaient octroyé les permis en fonction de cette date. J’étais furieux car je m’étais aperçu de cette date sur la lettre d’approbation reçue lorsque nous étions encore en Belgique, et en avait informé le consultant qui l’avait balayé d’un revers de la main en prétendant qu’il s’agissait de la date limite à laquelle je pouvais me présenter au bureau d’immigration canadienne.
    Bref, le consultant avait commis une grosse erreur car il aurait dû m’avertir lorsqu’il avait préparé les documents que le passeport de ma femme devait être renouvelé avant de soumettre la demande. La raison pour laquelle j’avais pris un consultant payé assez chèrement, c’était justement pour ne pas commettre d’erreurs, et voilà que le consultant lui-même en commettait.
    N’ayant pas d’autre choix, nous sommes donc entrés sur le sol canadien avec ces permis réduits, sachant que 10 mois plus tard, nous allions devoir tout recommencer, payer les frais et devoir fournir à nouveau des preuves de bonne santé financière, etc.
    Nous avons quitté l’aéroport vers 23h30 (nous avions quitté la maison le matin vers 6h00), direction l’agence de location de voiture où je suis entré rapidement en possession du monospace que j’avais réservé. J’ai dû toutefois changer de modèle et rajouter quelques centaines de dollars car le modèle choisi ne nous permettait pas de nous transporter tous les cinq plus nos valises.
    Nous avons opté pour une Toyota Sienna qui a parfaitement fait son office, et avons pris la direction d’un hôtel au centre-ville ou nous avons séjourné deux jours le temps de prendre possession de la maison que nous avions louée depuis la Belgique.
    Nous avons mis ces deux jours à profit pour aller récupérer notre numéro de sécurité sociale (NAS), nous inscrire au régime d’assurance maladie (RAMQ), prendre des numéros de portables, et diverses autres tâches administratives. Il est à noter qu’une entente existe entre le Québec et la Belgique et que nous avons immédiatement été couverts par la RAMQ sans période probatoire.
    J’ai également dû me rendre au bureau des douanes afin de faire dédouaner mon container.
    Deux jours plus tard, celui-ci débarquait devant la maison, et nous avons passé la journée avec les déménageurs. Nous n’avions pas encore de matelas, nous les avions laissé en Belgique ayant appris que nous aurions dû fournir des attestations anti acariens et autres chose du genre. Ils étaient déjà vieux, nous avons donc acheté des nouveaux ici et les avons eus rapidement.
    Il est à noter que les matelas sont légèrement plus larges et un poil plus court que ceux que nous utilisions en Europe, mais ils ont pu entrer dans nos lits que nous avions apportés avec nous.
    Une fois dans nos meubles, ont commencé d’autres démarches, telles qu’aller à l’école des enfants afin de leur remettre leurs permis d’études, l’inscription ayant été faite depuis la Belgique, et j’ai moi-même eu une réunion d’informations dans l’école que j’allais fréquenter un mois plus tard.
    Ce délai était parfait car il me laissait le temps de tout préparer, de m’acheter un nouveau véhicule grâce à l’argent de la vente de celui que j’avais avant de venir, d’aller chercher nos cartes de banque, crédit, etc.
    Mes enfants et moi-même sommes entrés à l’école, et se sont très vite adaptés à la vie canadienne qu’ils adorent. J’ai entamé mes études, et j’ai pu profiter d’une avocate en immigration fournie par l’école pour renouveler nos permis. J’ai bien sûr du payer ses frais (raisonnables) ainsi que $900 pour les permis.
    J’ai réussi avec succès 21 mois plus tard, ai fait mon stage et immédiatement trouvé un emploi dans mon domaine.
    J’ai fait la demande de permis post diplôme, celle-ci devant être introduite dans les 90 jours suivant l’obtention de celui-ci. Attention de ne pas traîner, car j’ai commis l’erreur de faire la demande 70 jours après, car j’ai dû rassembler de nombreux documents, et entre temps les délais de traitement avaient explosés, tant et si bien que j’ai reçu les permis une semaine à peine avant l’expiration des permis actuels et sans les nouveaux permis, nous aurions du quitter le Canada, cela m'a stressé énormément.
    Donc un conseil, préparez les documents bien à l’avance pour qu’à la date voulue tout soit prêt à être envoyé.
    Notre prochaine étape, c’est dans 9 mois, la demande de résidence permanente avec un traitement accéléré via le PRTQ (on peut faire la demande après un an d’emploi au total).
    Pour conclure, nous nous sommes très bien adaptés, nous aimons beaucoup le Canada, malgré le climat plus agressif auquel nous nous sommes bien préparés. Les gens sont très sympas, ouverts, le marché du travail est très dynamique, et s’il est vrai qu’on n’y a pas la même protection sociale qu’en Europe, on retrouve très rapidement du travail pour autant que l’on ait un métier en demande, et un CV très bien conçu, à la mode québécoise.
    Nous aimons beaucoup le fait de pouvoir faire des achats le dimanche comme n’importe quel autre jour. On s’habitue assez rapidement au français québécois, mis à part celui des campagnes qui est incompréhensible.
    Nous aimons la proximité avec les États-Unis où nous allons régulièrement en voiture. Évidemment, un déracinement est toujours délicat, mais même si certaines choses nous manquent, notre place est assurément dans notre nouveau pays d’accueil, nous avons même une petite canadienne qui y est née.
    Donc pour conclure, le permis d’études est une bonne manière d’entrer dans ce beau pays, pour autant que l’on ait les fonds suffisants, au moins de quoi faire vivre sa famille pendant deux ou trois ans, un bon domaine d’études qui débouche sur une profession en demande, que l’on soit scrupuleux dans ses démarches, et extrêmement rigoureux quant à l'application des règlement de l'immigration.
  17. J'aime
    Alain B. a reçu une réaction de SD2311 dans Ecole Primaire et enfants en dessous de l'âge requis   
    Moi personnellement, l'un de mes fils est né en octobre, et j'ai eu le même problème. Ils voulaient lui faire refaire sa maternelle. Comme je suis entré avec un statut temporaire, j'ai fait jouer un article du règlement qui stipule que lorsque nous retournerons en Europe il devra réintégrer son cycle normal, et donc ils ont accepté de le mettre dans la bonne classe sans passer les tests.
  18. J'aime
    Alain B. a reçu une réaction de kuroczyd dans Deux ans de vie au Québec   
    Ma femme, mes enfants et moi sommes arrivés au Québec le 19 Août 2015. Nous nourrissions ce projet d’immigration depuis de nombreuses années, mais faute de points suffisants, nous n’avions jamais pu le mettre en œuvre.
    Cette idée est revenue ensuite vers la fin 2013, et nous avons décidé d’explorer d’autres possibilités via le permis d’études puisque nous ne parvenions pas à concrétiser l’option du travailleur qualifié. En effet, j’avais pour ma part travaillé comme travailleur autonome durant de nombreuses années, mais cette expérience non accompagnée d’un diplôme ne me permettait pas d’obtenir les points nécessaires.
    Au départ, ma femme anglophone avait prévu d’étudier tandis que je prendrais le chemin du travail. Toutefois, nous n’arrivions pas à trouver un domaine d’études qui l’intéressait, qui soit en anglais, et dans l’une des professions en demande au Québec. En effet, il valait mieux choisir un domaine en pénurie, pour avoir le plus des chances d’être admis, et de trouver un(e) job par la suite.
    J’ai donc décidé de demander le permis pour moi-même dans le domaine informatique où je travaillais depuis de nombreuses années.
    Dans le but de nous faciliter la vie et par peur de commettre des erreurs, nous avons fait appel à des consultants en immigration qui pourraient nous aider dans nos démarches. Le montant s’élevait à $2.000 CAN.
    Une fois le montant réglé, ont commencé toutes les démarches administratives, qui ne se déroulaient pas trop mal, jusqu’au jour où j’ai reçu un courriel de la consultante qui s’occupait de mon dossier m’informant qu’elle partait en congé de grossesse, et qu’une tierce personne allait s’occuper de nous. Un peu dépité, j’acquiesçai, mais j’allais vite déchanter.
    Cette nouvelle personne s’avéra être très lente car débordée dans son travail et devant être sans cesse relancée quant à l’avancement des procédures. J’appris par la suite qu’en fait les consultants avec lesquels j’avais fait affaire avaient en fait cessé leurs activités et revendus leurs dossiers à un autre consultant.
    N’ayant pas le choix, nous avons continué avec lui, mais j’ai dû le rappeler à son office à maintes reprises.
    Clopin-clopant, et après deux refus inexplicables de permis d’études pour ma fille, l’immigration réclamant un parrain alors que nous, ses parents, l’accompagnions, le consultant se déclara comme parrain, et nous avons reçu nos permis une semaine avant notre départ prévu, notre container étant déjà en voyage depuis deux semaines.
    L’arrivée à l’aéroport de Montréal se fit sans anicroche, mis à part de longues files d’attente après de longues heures de vol. Enfin arriva notre tour devant l’agent d’immigration fort aimable, qui prit à peu près 30 minutes pour rédiger les permis adéquats.
    Là se produisit notre première grosse déconvenue, quand nous réalisâmes que les permis n’avaient qu’une validité de 13 mois au lieu des deux ans prévus (mes études devaient durer 21 mois). Il s’avéra que le passeport de ma femme n’avait pas une validité suffisante, et qu’ils avaient octroyé les permis en fonction de cette date. J’étais furieux car je m’étais aperçu de cette date sur la lettre d’approbation reçue lorsque nous étions encore en Belgique, et en avait informé le consultant qui l’avait balayé d’un revers de la main en prétendant qu’il s’agissait de la date limite à laquelle je pouvais me présenter au bureau d’immigration canadienne.
    Bref, le consultant avait commis une grosse erreur car il aurait dû m’avertir lorsqu’il avait préparé les documents que le passeport de ma femme devait être renouvelé avant de soumettre la demande. La raison pour laquelle j’avais pris un consultant payé assez chèrement, c’était justement pour ne pas commettre d’erreurs, et voilà que le consultant lui-même en commettait.
    N’ayant pas d’autre choix, nous sommes donc entrés sur le sol canadien avec ces permis réduits, sachant que 10 mois plus tard, nous allions devoir tout recommencer, payer les frais et devoir fournir à nouveau des preuves de bonne santé financière, etc.
    Nous avons quitté l’aéroport vers 23h30 (nous avions quitté la maison le matin vers 6h00), direction l’agence de location de voiture où je suis entré rapidement en possession du monospace que j’avais réservé. J’ai dû toutefois changer de modèle et rajouter quelques centaines de dollars car le modèle choisi ne nous permettait pas de nous transporter tous les cinq plus nos valises.
    Nous avons opté pour une Toyota Sienna qui a parfaitement fait son office, et avons pris la direction d’un hôtel au centre-ville ou nous avons séjourné deux jours le temps de prendre possession de la maison que nous avions louée depuis la Belgique.
    Nous avons mis ces deux jours à profit pour aller récupérer notre numéro de sécurité sociale (NAS), nous inscrire au régime d’assurance maladie (RAMQ), prendre des numéros de portables, et diverses autres tâches administratives. Il est à noter qu’une entente existe entre le Québec et la Belgique et que nous avons immédiatement été couverts par la RAMQ sans période probatoire.
    J’ai également dû me rendre au bureau des douanes afin de faire dédouaner mon container.
    Deux jours plus tard, celui-ci débarquait devant la maison, et nous avons passé la journée avec les déménageurs. Nous n’avions pas encore de matelas, nous les avions laissé en Belgique ayant appris que nous aurions dû fournir des attestations anti acariens et autres chose du genre. Ils étaient déjà vieux, nous avons donc acheté des nouveaux ici et les avons eus rapidement.
    Il est à noter que les matelas sont légèrement plus larges et un poil plus court que ceux que nous utilisions en Europe, mais ils ont pu entrer dans nos lits que nous avions apportés avec nous.
    Une fois dans nos meubles, ont commencé d’autres démarches, telles qu’aller à l’école des enfants afin de leur remettre leurs permis d’études, l’inscription ayant été faite depuis la Belgique, et j’ai moi-même eu une réunion d’informations dans l’école que j’allais fréquenter un mois plus tard.
    Ce délai était parfait car il me laissait le temps de tout préparer, de m’acheter un nouveau véhicule grâce à l’argent de la vente de celui que j’avais avant de venir, d’aller chercher nos cartes de banque, crédit, etc.
    Mes enfants et moi-même sommes entrés à l’école, et se sont très vite adaptés à la vie canadienne qu’ils adorent. J’ai entamé mes études, et j’ai pu profiter d’une avocate en immigration fournie par l’école pour renouveler nos permis. J’ai bien sûr du payer ses frais (raisonnables) ainsi que $900 pour les permis.
    J’ai réussi avec succès 21 mois plus tard, ai fait mon stage et immédiatement trouvé un emploi dans mon domaine.
    J’ai fait la demande de permis post diplôme, celle-ci devant être introduite dans les 90 jours suivant l’obtention de celui-ci. Attention de ne pas traîner, car j’ai commis l’erreur de faire la demande 70 jours après, car j’ai dû rassembler de nombreux documents, et entre temps les délais de traitement avaient explosés, tant et si bien que j’ai reçu les permis une semaine à peine avant l’expiration des permis actuels et sans les nouveaux permis, nous aurions du quitter le Canada, cela m'a stressé énormément.
    Donc un conseil, préparez les documents bien à l’avance pour qu’à la date voulue tout soit prêt à être envoyé.
    Notre prochaine étape, c’est dans 9 mois, la demande de résidence permanente avec un traitement accéléré via le PRTQ (on peut faire la demande après un an d’emploi au total).
    Pour conclure, nous nous sommes très bien adaptés, nous aimons beaucoup le Canada, malgré le climat plus agressif auquel nous nous sommes bien préparés. Les gens sont très sympas, ouverts, le marché du travail est très dynamique, et s’il est vrai qu’on n’y a pas la même protection sociale qu’en Europe, on retrouve très rapidement du travail pour autant que l’on ait un métier en demande, et un CV très bien conçu, à la mode québécoise.
    Nous aimons beaucoup le fait de pouvoir faire des achats le dimanche comme n’importe quel autre jour. On s’habitue assez rapidement au français québécois, mis à part celui des campagnes qui est incompréhensible.
    Nous aimons la proximité avec les États-Unis où nous allons régulièrement en voiture. Évidemment, un déracinement est toujours délicat, mais même si certaines choses nous manquent, notre place est assurément dans notre nouveau pays d’accueil, nous avons même une petite canadienne qui y est née.
    Donc pour conclure, le permis d’études est une bonne manière d’entrer dans ce beau pays, pour autant que l’on ait les fonds suffisants, au moins de quoi faire vivre sa famille pendant deux ou trois ans, un bon domaine d’études qui débouche sur une profession en demande, que l’on soit scrupuleux dans ses démarches, et extrêmement rigoureux quant à l'application des règlement de l'immigration.
  19. J'aime
    Alain B. a reçu une réaction de ledieudemiracle dans Deux ans de vie au Québec   
    Ma femme, mes enfants et moi sommes arrivés au Québec le 19 Août 2015. Nous nourrissions ce projet d’immigration depuis de nombreuses années, mais faute de points suffisants, nous n’avions jamais pu le mettre en œuvre.
    Cette idée est revenue ensuite vers la fin 2013, et nous avons décidé d’explorer d’autres possibilités via le permis d’études puisque nous ne parvenions pas à concrétiser l’option du travailleur qualifié. En effet, j’avais pour ma part travaillé comme travailleur autonome durant de nombreuses années, mais cette expérience non accompagnée d’un diplôme ne me permettait pas d’obtenir les points nécessaires.
    Au départ, ma femme anglophone avait prévu d’étudier tandis que je prendrais le chemin du travail. Toutefois, nous n’arrivions pas à trouver un domaine d’études qui l’intéressait, qui soit en anglais, et dans l’une des professions en demande au Québec. En effet, il valait mieux choisir un domaine en pénurie, pour avoir le plus des chances d’être admis, et de trouver un(e) job par la suite.
    J’ai donc décidé de demander le permis pour moi-même dans le domaine informatique où je travaillais depuis de nombreuses années.
    Dans le but de nous faciliter la vie et par peur de commettre des erreurs, nous avons fait appel à des consultants en immigration qui pourraient nous aider dans nos démarches. Le montant s’élevait à $2.000 CAN.
    Une fois le montant réglé, ont commencé toutes les démarches administratives, qui ne se déroulaient pas trop mal, jusqu’au jour où j’ai reçu un courriel de la consultante qui s’occupait de mon dossier m’informant qu’elle partait en congé de grossesse, et qu’une tierce personne allait s’occuper de nous. Un peu dépité, j’acquiesçai, mais j’allais vite déchanter.
    Cette nouvelle personne s’avéra être très lente car débordée dans son travail et devant être sans cesse relancée quant à l’avancement des procédures. J’appris par la suite qu’en fait les consultants avec lesquels j’avais fait affaire avaient en fait cessé leurs activités et revendus leurs dossiers à un autre consultant.
    N’ayant pas le choix, nous avons continué avec lui, mais j’ai dû le rappeler à son office à maintes reprises.
    Clopin-clopant, et après deux refus inexplicables de permis d’études pour ma fille, l’immigration réclamant un parrain alors que nous, ses parents, l’accompagnions, le consultant se déclara comme parrain, et nous avons reçu nos permis une semaine avant notre départ prévu, notre container étant déjà en voyage depuis deux semaines.
    L’arrivée à l’aéroport de Montréal se fit sans anicroche, mis à part de longues files d’attente après de longues heures de vol. Enfin arriva notre tour devant l’agent d’immigration fort aimable, qui prit à peu près 30 minutes pour rédiger les permis adéquats.
    Là se produisit notre première grosse déconvenue, quand nous réalisâmes que les permis n’avaient qu’une validité de 13 mois au lieu des deux ans prévus (mes études devaient durer 21 mois). Il s’avéra que le passeport de ma femme n’avait pas une validité suffisante, et qu’ils avaient octroyé les permis en fonction de cette date. J’étais furieux car je m’étais aperçu de cette date sur la lettre d’approbation reçue lorsque nous étions encore en Belgique, et en avait informé le consultant qui l’avait balayé d’un revers de la main en prétendant qu’il s’agissait de la date limite à laquelle je pouvais me présenter au bureau d’immigration canadienne.
    Bref, le consultant avait commis une grosse erreur car il aurait dû m’avertir lorsqu’il avait préparé les documents que le passeport de ma femme devait être renouvelé avant de soumettre la demande. La raison pour laquelle j’avais pris un consultant payé assez chèrement, c’était justement pour ne pas commettre d’erreurs, et voilà que le consultant lui-même en commettait.
    N’ayant pas d’autre choix, nous sommes donc entrés sur le sol canadien avec ces permis réduits, sachant que 10 mois plus tard, nous allions devoir tout recommencer, payer les frais et devoir fournir à nouveau des preuves de bonne santé financière, etc.
    Nous avons quitté l’aéroport vers 23h30 (nous avions quitté la maison le matin vers 6h00), direction l’agence de location de voiture où je suis entré rapidement en possession du monospace que j’avais réservé. J’ai dû toutefois changer de modèle et rajouter quelques centaines de dollars car le modèle choisi ne nous permettait pas de nous transporter tous les cinq plus nos valises.
    Nous avons opté pour une Toyota Sienna qui a parfaitement fait son office, et avons pris la direction d’un hôtel au centre-ville ou nous avons séjourné deux jours le temps de prendre possession de la maison que nous avions louée depuis la Belgique.
    Nous avons mis ces deux jours à profit pour aller récupérer notre numéro de sécurité sociale (NAS), nous inscrire au régime d’assurance maladie (RAMQ), prendre des numéros de portables, et diverses autres tâches administratives. Il est à noter qu’une entente existe entre le Québec et la Belgique et que nous avons immédiatement été couverts par la RAMQ sans période probatoire.
    J’ai également dû me rendre au bureau des douanes afin de faire dédouaner mon container.
    Deux jours plus tard, celui-ci débarquait devant la maison, et nous avons passé la journée avec les déménageurs. Nous n’avions pas encore de matelas, nous les avions laissé en Belgique ayant appris que nous aurions dû fournir des attestations anti acariens et autres chose du genre. Ils étaient déjà vieux, nous avons donc acheté des nouveaux ici et les avons eus rapidement.
    Il est à noter que les matelas sont légèrement plus larges et un poil plus court que ceux que nous utilisions en Europe, mais ils ont pu entrer dans nos lits que nous avions apportés avec nous.
    Une fois dans nos meubles, ont commencé d’autres démarches, telles qu’aller à l’école des enfants afin de leur remettre leurs permis d’études, l’inscription ayant été faite depuis la Belgique, et j’ai moi-même eu une réunion d’informations dans l’école que j’allais fréquenter un mois plus tard.
    Ce délai était parfait car il me laissait le temps de tout préparer, de m’acheter un nouveau véhicule grâce à l’argent de la vente de celui que j’avais avant de venir, d’aller chercher nos cartes de banque, crédit, etc.
    Mes enfants et moi-même sommes entrés à l’école, et se sont très vite adaptés à la vie canadienne qu’ils adorent. J’ai entamé mes études, et j’ai pu profiter d’une avocate en immigration fournie par l’école pour renouveler nos permis. J’ai bien sûr du payer ses frais (raisonnables) ainsi que $900 pour les permis.
    J’ai réussi avec succès 21 mois plus tard, ai fait mon stage et immédiatement trouvé un emploi dans mon domaine.
    J’ai fait la demande de permis post diplôme, celle-ci devant être introduite dans les 90 jours suivant l’obtention de celui-ci. Attention de ne pas traîner, car j’ai commis l’erreur de faire la demande 70 jours après, car j’ai dû rassembler de nombreux documents, et entre temps les délais de traitement avaient explosés, tant et si bien que j’ai reçu les permis une semaine à peine avant l’expiration des permis actuels et sans les nouveaux permis, nous aurions du quitter le Canada, cela m'a stressé énormément.
    Donc un conseil, préparez les documents bien à l’avance pour qu’à la date voulue tout soit prêt à être envoyé.
    Notre prochaine étape, c’est dans 9 mois, la demande de résidence permanente avec un traitement accéléré via le PRTQ (on peut faire la demande après un an d’emploi au total).
    Pour conclure, nous nous sommes très bien adaptés, nous aimons beaucoup le Canada, malgré le climat plus agressif auquel nous nous sommes bien préparés. Les gens sont très sympas, ouverts, le marché du travail est très dynamique, et s’il est vrai qu’on n’y a pas la même protection sociale qu’en Europe, on retrouve très rapidement du travail pour autant que l’on ait un métier en demande, et un CV très bien conçu, à la mode québécoise.
    Nous aimons beaucoup le fait de pouvoir faire des achats le dimanche comme n’importe quel autre jour. On s’habitue assez rapidement au français québécois, mis à part celui des campagnes qui est incompréhensible.
    Nous aimons la proximité avec les États-Unis où nous allons régulièrement en voiture. Évidemment, un déracinement est toujours délicat, mais même si certaines choses nous manquent, notre place est assurément dans notre nouveau pays d’accueil, nous avons même une petite canadienne qui y est née.
    Donc pour conclure, le permis d’études est une bonne manière d’entrer dans ce beau pays, pour autant que l’on ait les fonds suffisants, au moins de quoi faire vivre sa famille pendant deux ou trois ans, un bon domaine d’études qui débouche sur une profession en demande, que l’on soit scrupuleux dans ses démarches, et extrêmement rigoureux quant à l'application des règlement de l'immigration.
  20. Merci
    Alain B. a reçu une réaction de dizayl dans Deux ans de vie au Québec   
    Ma femme, mes enfants et moi sommes arrivés au Québec le 19 Août 2015. Nous nourrissions ce projet d’immigration depuis de nombreuses années, mais faute de points suffisants, nous n’avions jamais pu le mettre en œuvre.
    Cette idée est revenue ensuite vers la fin 2013, et nous avons décidé d’explorer d’autres possibilités via le permis d’études puisque nous ne parvenions pas à concrétiser l’option du travailleur qualifié. En effet, j’avais pour ma part travaillé comme travailleur autonome durant de nombreuses années, mais cette expérience non accompagnée d’un diplôme ne me permettait pas d’obtenir les points nécessaires.
    Au départ, ma femme anglophone avait prévu d’étudier tandis que je prendrais le chemin du travail. Toutefois, nous n’arrivions pas à trouver un domaine d’études qui l’intéressait, qui soit en anglais, et dans l’une des professions en demande au Québec. En effet, il valait mieux choisir un domaine en pénurie, pour avoir le plus des chances d’être admis, et de trouver un(e) job par la suite.
    J’ai donc décidé de demander le permis pour moi-même dans le domaine informatique où je travaillais depuis de nombreuses années.
    Dans le but de nous faciliter la vie et par peur de commettre des erreurs, nous avons fait appel à des consultants en immigration qui pourraient nous aider dans nos démarches. Le montant s’élevait à $2.000 CAN.
    Une fois le montant réglé, ont commencé toutes les démarches administratives, qui ne se déroulaient pas trop mal, jusqu’au jour où j’ai reçu un courriel de la consultante qui s’occupait de mon dossier m’informant qu’elle partait en congé de grossesse, et qu’une tierce personne allait s’occuper de nous. Un peu dépité, j’acquiesçai, mais j’allais vite déchanter.
    Cette nouvelle personne s’avéra être très lente car débordée dans son travail et devant être sans cesse relancée quant à l’avancement des procédures. J’appris par la suite qu’en fait les consultants avec lesquels j’avais fait affaire avaient en fait cessé leurs activités et revendus leurs dossiers à un autre consultant.
    N’ayant pas le choix, nous avons continué avec lui, mais j’ai dû le rappeler à son office à maintes reprises.
    Clopin-clopant, et après deux refus inexplicables de permis d’études pour ma fille, l’immigration réclamant un parrain alors que nous, ses parents, l’accompagnions, le consultant se déclara comme parrain, et nous avons reçu nos permis une semaine avant notre départ prévu, notre container étant déjà en voyage depuis deux semaines.
    L’arrivée à l’aéroport de Montréal se fit sans anicroche, mis à part de longues files d’attente après de longues heures de vol. Enfin arriva notre tour devant l’agent d’immigration fort aimable, qui prit à peu près 30 minutes pour rédiger les permis adéquats.
    Là se produisit notre première grosse déconvenue, quand nous réalisâmes que les permis n’avaient qu’une validité de 13 mois au lieu des deux ans prévus (mes études devaient durer 21 mois). Il s’avéra que le passeport de ma femme n’avait pas une validité suffisante, et qu’ils avaient octroyé les permis en fonction de cette date. J’étais furieux car je m’étais aperçu de cette date sur la lettre d’approbation reçue lorsque nous étions encore en Belgique, et en avait informé le consultant qui l’avait balayé d’un revers de la main en prétendant qu’il s’agissait de la date limite à laquelle je pouvais me présenter au bureau d’immigration canadienne.
    Bref, le consultant avait commis une grosse erreur car il aurait dû m’avertir lorsqu’il avait préparé les documents que le passeport de ma femme devait être renouvelé avant de soumettre la demande. La raison pour laquelle j’avais pris un consultant payé assez chèrement, c’était justement pour ne pas commettre d’erreurs, et voilà que le consultant lui-même en commettait.
    N’ayant pas d’autre choix, nous sommes donc entrés sur le sol canadien avec ces permis réduits, sachant que 10 mois plus tard, nous allions devoir tout recommencer, payer les frais et devoir fournir à nouveau des preuves de bonne santé financière, etc.
    Nous avons quitté l’aéroport vers 23h30 (nous avions quitté la maison le matin vers 6h00), direction l’agence de location de voiture où je suis entré rapidement en possession du monospace que j’avais réservé. J’ai dû toutefois changer de modèle et rajouter quelques centaines de dollars car le modèle choisi ne nous permettait pas de nous transporter tous les cinq plus nos valises.
    Nous avons opté pour une Toyota Sienna qui a parfaitement fait son office, et avons pris la direction d’un hôtel au centre-ville ou nous avons séjourné deux jours le temps de prendre possession de la maison que nous avions louée depuis la Belgique.
    Nous avons mis ces deux jours à profit pour aller récupérer notre numéro de sécurité sociale (NAS), nous inscrire au régime d’assurance maladie (RAMQ), prendre des numéros de portables, et diverses autres tâches administratives. Il est à noter qu’une entente existe entre le Québec et la Belgique et que nous avons immédiatement été couverts par la RAMQ sans période probatoire.
    J’ai également dû me rendre au bureau des douanes afin de faire dédouaner mon container.
    Deux jours plus tard, celui-ci débarquait devant la maison, et nous avons passé la journée avec les déménageurs. Nous n’avions pas encore de matelas, nous les avions laissé en Belgique ayant appris que nous aurions dû fournir des attestations anti acariens et autres chose du genre. Ils étaient déjà vieux, nous avons donc acheté des nouveaux ici et les avons eus rapidement.
    Il est à noter que les matelas sont légèrement plus larges et un poil plus court que ceux que nous utilisions en Europe, mais ils ont pu entrer dans nos lits que nous avions apportés avec nous.
    Une fois dans nos meubles, ont commencé d’autres démarches, telles qu’aller à l’école des enfants afin de leur remettre leurs permis d’études, l’inscription ayant été faite depuis la Belgique, et j’ai moi-même eu une réunion d’informations dans l’école que j’allais fréquenter un mois plus tard.
    Ce délai était parfait car il me laissait le temps de tout préparer, de m’acheter un nouveau véhicule grâce à l’argent de la vente de celui que j’avais avant de venir, d’aller chercher nos cartes de banque, crédit, etc.
    Mes enfants et moi-même sommes entrés à l’école, et se sont très vite adaptés à la vie canadienne qu’ils adorent. J’ai entamé mes études, et j’ai pu profiter d’une avocate en immigration fournie par l’école pour renouveler nos permis. J’ai bien sûr du payer ses frais (raisonnables) ainsi que $900 pour les permis.
    J’ai réussi avec succès 21 mois plus tard, ai fait mon stage et immédiatement trouvé un emploi dans mon domaine.
    J’ai fait la demande de permis post diplôme, celle-ci devant être introduite dans les 90 jours suivant l’obtention de celui-ci. Attention de ne pas traîner, car j’ai commis l’erreur de faire la demande 70 jours après, car j’ai dû rassembler de nombreux documents, et entre temps les délais de traitement avaient explosés, tant et si bien que j’ai reçu les permis une semaine à peine avant l’expiration des permis actuels et sans les nouveaux permis, nous aurions du quitter le Canada, cela m'a stressé énormément.
    Donc un conseil, préparez les documents bien à l’avance pour qu’à la date voulue tout soit prêt à être envoyé.
    Notre prochaine étape, c’est dans 9 mois, la demande de résidence permanente avec un traitement accéléré via le PRTQ (on peut faire la demande après un an d’emploi au total).
    Pour conclure, nous nous sommes très bien adaptés, nous aimons beaucoup le Canada, malgré le climat plus agressif auquel nous nous sommes bien préparés. Les gens sont très sympas, ouverts, le marché du travail est très dynamique, et s’il est vrai qu’on n’y a pas la même protection sociale qu’en Europe, on retrouve très rapidement du travail pour autant que l’on ait un métier en demande, et un CV très bien conçu, à la mode québécoise.
    Nous aimons beaucoup le fait de pouvoir faire des achats le dimanche comme n’importe quel autre jour. On s’habitue assez rapidement au français québécois, mis à part celui des campagnes qui est incompréhensible.
    Nous aimons la proximité avec les États-Unis où nous allons régulièrement en voiture. Évidemment, un déracinement est toujours délicat, mais même si certaines choses nous manquent, notre place est assurément dans notre nouveau pays d’accueil, nous avons même une petite canadienne qui y est née.
    Donc pour conclure, le permis d’études est une bonne manière d’entrer dans ce beau pays, pour autant que l’on ait les fonds suffisants, au moins de quoi faire vivre sa famille pendant deux ou trois ans, un bon domaine d’études qui débouche sur une profession en demande, que l’on soit scrupuleux dans ses démarches, et extrêmement rigoureux quant à l'application des règlement de l'immigration.
  21. J'aime
    Alain B. a reçu une réaction de yann2109 dans Deux ans de vie au Québec   
    Ma femme, mes enfants et moi sommes arrivés au Québec le 19 Août 2015. Nous nourrissions ce projet d’immigration depuis de nombreuses années, mais faute de points suffisants, nous n’avions jamais pu le mettre en œuvre.
    Cette idée est revenue ensuite vers la fin 2013, et nous avons décidé d’explorer d’autres possibilités via le permis d’études puisque nous ne parvenions pas à concrétiser l’option du travailleur qualifié. En effet, j’avais pour ma part travaillé comme travailleur autonome durant de nombreuses années, mais cette expérience non accompagnée d’un diplôme ne me permettait pas d’obtenir les points nécessaires.
    Au départ, ma femme anglophone avait prévu d’étudier tandis que je prendrais le chemin du travail. Toutefois, nous n’arrivions pas à trouver un domaine d’études qui l’intéressait, qui soit en anglais, et dans l’une des professions en demande au Québec. En effet, il valait mieux choisir un domaine en pénurie, pour avoir le plus des chances d’être admis, et de trouver un(e) job par la suite.
    J’ai donc décidé de demander le permis pour moi-même dans le domaine informatique où je travaillais depuis de nombreuses années.
    Dans le but de nous faciliter la vie et par peur de commettre des erreurs, nous avons fait appel à des consultants en immigration qui pourraient nous aider dans nos démarches. Le montant s’élevait à $2.000 CAN.
    Une fois le montant réglé, ont commencé toutes les démarches administratives, qui ne se déroulaient pas trop mal, jusqu’au jour où j’ai reçu un courriel de la consultante qui s’occupait de mon dossier m’informant qu’elle partait en congé de grossesse, et qu’une tierce personne allait s’occuper de nous. Un peu dépité, j’acquiesçai, mais j’allais vite déchanter.
    Cette nouvelle personne s’avéra être très lente car débordée dans son travail et devant être sans cesse relancée quant à l’avancement des procédures. J’appris par la suite qu’en fait les consultants avec lesquels j’avais fait affaire avaient en fait cessé leurs activités et revendus leurs dossiers à un autre consultant.
    N’ayant pas le choix, nous avons continué avec lui, mais j’ai dû le rappeler à son office à maintes reprises.
    Clopin-clopant, et après deux refus inexplicables de permis d’études pour ma fille, l’immigration réclamant un parrain alors que nous, ses parents, l’accompagnions, le consultant se déclara comme parrain, et nous avons reçu nos permis une semaine avant notre départ prévu, notre container étant déjà en voyage depuis deux semaines.
    L’arrivée à l’aéroport de Montréal se fit sans anicroche, mis à part de longues files d’attente après de longues heures de vol. Enfin arriva notre tour devant l’agent d’immigration fort aimable, qui prit à peu près 30 minutes pour rédiger les permis adéquats.
    Là se produisit notre première grosse déconvenue, quand nous réalisâmes que les permis n’avaient qu’une validité de 13 mois au lieu des deux ans prévus (mes études devaient durer 21 mois). Il s’avéra que le passeport de ma femme n’avait pas une validité suffisante, et qu’ils avaient octroyé les permis en fonction de cette date. J’étais furieux car je m’étais aperçu de cette date sur la lettre d’approbation reçue lorsque nous étions encore en Belgique, et en avait informé le consultant qui l’avait balayé d’un revers de la main en prétendant qu’il s’agissait de la date limite à laquelle je pouvais me présenter au bureau d’immigration canadienne.
    Bref, le consultant avait commis une grosse erreur car il aurait dû m’avertir lorsqu’il avait préparé les documents que le passeport de ma femme devait être renouvelé avant de soumettre la demande. La raison pour laquelle j’avais pris un consultant payé assez chèrement, c’était justement pour ne pas commettre d’erreurs, et voilà que le consultant lui-même en commettait.
    N’ayant pas d’autre choix, nous sommes donc entrés sur le sol canadien avec ces permis réduits, sachant que 10 mois plus tard, nous allions devoir tout recommencer, payer les frais et devoir fournir à nouveau des preuves de bonne santé financière, etc.
    Nous avons quitté l’aéroport vers 23h30 (nous avions quitté la maison le matin vers 6h00), direction l’agence de location de voiture où je suis entré rapidement en possession du monospace que j’avais réservé. J’ai dû toutefois changer de modèle et rajouter quelques centaines de dollars car le modèle choisi ne nous permettait pas de nous transporter tous les cinq plus nos valises.
    Nous avons opté pour une Toyota Sienna qui a parfaitement fait son office, et avons pris la direction d’un hôtel au centre-ville ou nous avons séjourné deux jours le temps de prendre possession de la maison que nous avions louée depuis la Belgique.
    Nous avons mis ces deux jours à profit pour aller récupérer notre numéro de sécurité sociale (NAS), nous inscrire au régime d’assurance maladie (RAMQ), prendre des numéros de portables, et diverses autres tâches administratives. Il est à noter qu’une entente existe entre le Québec et la Belgique et que nous avons immédiatement été couverts par la RAMQ sans période probatoire.
    J’ai également dû me rendre au bureau des douanes afin de faire dédouaner mon container.
    Deux jours plus tard, celui-ci débarquait devant la maison, et nous avons passé la journée avec les déménageurs. Nous n’avions pas encore de matelas, nous les avions laissé en Belgique ayant appris que nous aurions dû fournir des attestations anti acariens et autres chose du genre. Ils étaient déjà vieux, nous avons donc acheté des nouveaux ici et les avons eus rapidement.
    Il est à noter que les matelas sont légèrement plus larges et un poil plus court que ceux que nous utilisions en Europe, mais ils ont pu entrer dans nos lits que nous avions apportés avec nous.
    Une fois dans nos meubles, ont commencé d’autres démarches, telles qu’aller à l’école des enfants afin de leur remettre leurs permis d’études, l’inscription ayant été faite depuis la Belgique, et j’ai moi-même eu une réunion d’informations dans l’école que j’allais fréquenter un mois plus tard.
    Ce délai était parfait car il me laissait le temps de tout préparer, de m’acheter un nouveau véhicule grâce à l’argent de la vente de celui que j’avais avant de venir, d’aller chercher nos cartes de banque, crédit, etc.
    Mes enfants et moi-même sommes entrés à l’école, et se sont très vite adaptés à la vie canadienne qu’ils adorent. J’ai entamé mes études, et j’ai pu profiter d’une avocate en immigration fournie par l’école pour renouveler nos permis. J’ai bien sûr du payer ses frais (raisonnables) ainsi que $900 pour les permis.
    J’ai réussi avec succès 21 mois plus tard, ai fait mon stage et immédiatement trouvé un emploi dans mon domaine.
    J’ai fait la demande de permis post diplôme, celle-ci devant être introduite dans les 90 jours suivant l’obtention de celui-ci. Attention de ne pas traîner, car j’ai commis l’erreur de faire la demande 70 jours après, car j’ai dû rassembler de nombreux documents, et entre temps les délais de traitement avaient explosés, tant et si bien que j’ai reçu les permis une semaine à peine avant l’expiration des permis actuels et sans les nouveaux permis, nous aurions du quitter le Canada, cela m'a stressé énormément.
    Donc un conseil, préparez les documents bien à l’avance pour qu’à la date voulue tout soit prêt à être envoyé.
    Notre prochaine étape, c’est dans 9 mois, la demande de résidence permanente avec un traitement accéléré via le PRTQ (on peut faire la demande après un an d’emploi au total).
    Pour conclure, nous nous sommes très bien adaptés, nous aimons beaucoup le Canada, malgré le climat plus agressif auquel nous nous sommes bien préparés. Les gens sont très sympas, ouverts, le marché du travail est très dynamique, et s’il est vrai qu’on n’y a pas la même protection sociale qu’en Europe, on retrouve très rapidement du travail pour autant que l’on ait un métier en demande, et un CV très bien conçu, à la mode québécoise.
    Nous aimons beaucoup le fait de pouvoir faire des achats le dimanche comme n’importe quel autre jour. On s’habitue assez rapidement au français québécois, mis à part celui des campagnes qui est incompréhensible.
    Nous aimons la proximité avec les États-Unis où nous allons régulièrement en voiture. Évidemment, un déracinement est toujours délicat, mais même si certaines choses nous manquent, notre place est assurément dans notre nouveau pays d’accueil, nous avons même une petite canadienne qui y est née.
    Donc pour conclure, le permis d’études est une bonne manière d’entrer dans ce beau pays, pour autant que l’on ait les fonds suffisants, au moins de quoi faire vivre sa famille pendant deux ou trois ans, un bon domaine d’études qui débouche sur une profession en demande, que l’on soit scrupuleux dans ses démarches, et extrêmement rigoureux quant à l'application des règlement de l'immigration.
  22. J'aime
    Alain B. a reçu une réaction de AliciaLyonFr dans Deux ans de vie au Québec   
    Ma femme, mes enfants et moi sommes arrivés au Québec le 19 Août 2015. Nous nourrissions ce projet d’immigration depuis de nombreuses années, mais faute de points suffisants, nous n’avions jamais pu le mettre en œuvre.
    Cette idée est revenue ensuite vers la fin 2013, et nous avons décidé d’explorer d’autres possibilités via le permis d’études puisque nous ne parvenions pas à concrétiser l’option du travailleur qualifié. En effet, j’avais pour ma part travaillé comme travailleur autonome durant de nombreuses années, mais cette expérience non accompagnée d’un diplôme ne me permettait pas d’obtenir les points nécessaires.
    Au départ, ma femme anglophone avait prévu d’étudier tandis que je prendrais le chemin du travail. Toutefois, nous n’arrivions pas à trouver un domaine d’études qui l’intéressait, qui soit en anglais, et dans l’une des professions en demande au Québec. En effet, il valait mieux choisir un domaine en pénurie, pour avoir le plus des chances d’être admis, et de trouver un(e) job par la suite.
    J’ai donc décidé de demander le permis pour moi-même dans le domaine informatique où je travaillais depuis de nombreuses années.
    Dans le but de nous faciliter la vie et par peur de commettre des erreurs, nous avons fait appel à des consultants en immigration qui pourraient nous aider dans nos démarches. Le montant s’élevait à $2.000 CAN.
    Une fois le montant réglé, ont commencé toutes les démarches administratives, qui ne se déroulaient pas trop mal, jusqu’au jour où j’ai reçu un courriel de la consultante qui s’occupait de mon dossier m’informant qu’elle partait en congé de grossesse, et qu’une tierce personne allait s’occuper de nous. Un peu dépité, j’acquiesçai, mais j’allais vite déchanter.
    Cette nouvelle personne s’avéra être très lente car débordée dans son travail et devant être sans cesse relancée quant à l’avancement des procédures. J’appris par la suite qu’en fait les consultants avec lesquels j’avais fait affaire avaient en fait cessé leurs activités et revendus leurs dossiers à un autre consultant.
    N’ayant pas le choix, nous avons continué avec lui, mais j’ai dû le rappeler à son office à maintes reprises.
    Clopin-clopant, et après deux refus inexplicables de permis d’études pour ma fille, l’immigration réclamant un parrain alors que nous, ses parents, l’accompagnions, le consultant se déclara comme parrain, et nous avons reçu nos permis une semaine avant notre départ prévu, notre container étant déjà en voyage depuis deux semaines.
    L’arrivée à l’aéroport de Montréal se fit sans anicroche, mis à part de longues files d’attente après de longues heures de vol. Enfin arriva notre tour devant l’agent d’immigration fort aimable, qui prit à peu près 30 minutes pour rédiger les permis adéquats.
    Là se produisit notre première grosse déconvenue, quand nous réalisâmes que les permis n’avaient qu’une validité de 13 mois au lieu des deux ans prévus (mes études devaient durer 21 mois). Il s’avéra que le passeport de ma femme n’avait pas une validité suffisante, et qu’ils avaient octroyé les permis en fonction de cette date. J’étais furieux car je m’étais aperçu de cette date sur la lettre d’approbation reçue lorsque nous étions encore en Belgique, et en avait informé le consultant qui l’avait balayé d’un revers de la main en prétendant qu’il s’agissait de la date limite à laquelle je pouvais me présenter au bureau d’immigration canadienne.
    Bref, le consultant avait commis une grosse erreur car il aurait dû m’avertir lorsqu’il avait préparé les documents que le passeport de ma femme devait être renouvelé avant de soumettre la demande. La raison pour laquelle j’avais pris un consultant payé assez chèrement, c’était justement pour ne pas commettre d’erreurs, et voilà que le consultant lui-même en commettait.
    N’ayant pas d’autre choix, nous sommes donc entrés sur le sol canadien avec ces permis réduits, sachant que 10 mois plus tard, nous allions devoir tout recommencer, payer les frais et devoir fournir à nouveau des preuves de bonne santé financière, etc.
    Nous avons quitté l’aéroport vers 23h30 (nous avions quitté la maison le matin vers 6h00), direction l’agence de location de voiture où je suis entré rapidement en possession du monospace que j’avais réservé. J’ai dû toutefois changer de modèle et rajouter quelques centaines de dollars car le modèle choisi ne nous permettait pas de nous transporter tous les cinq plus nos valises.
    Nous avons opté pour une Toyota Sienna qui a parfaitement fait son office, et avons pris la direction d’un hôtel au centre-ville ou nous avons séjourné deux jours le temps de prendre possession de la maison que nous avions louée depuis la Belgique.
    Nous avons mis ces deux jours à profit pour aller récupérer notre numéro de sécurité sociale (NAS), nous inscrire au régime d’assurance maladie (RAMQ), prendre des numéros de portables, et diverses autres tâches administratives. Il est à noter qu’une entente existe entre le Québec et la Belgique et que nous avons immédiatement été couverts par la RAMQ sans période probatoire.
    J’ai également dû me rendre au bureau des douanes afin de faire dédouaner mon container.
    Deux jours plus tard, celui-ci débarquait devant la maison, et nous avons passé la journée avec les déménageurs. Nous n’avions pas encore de matelas, nous les avions laissé en Belgique ayant appris que nous aurions dû fournir des attestations anti acariens et autres chose du genre. Ils étaient déjà vieux, nous avons donc acheté des nouveaux ici et les avons eus rapidement.
    Il est à noter que les matelas sont légèrement plus larges et un poil plus court que ceux que nous utilisions en Europe, mais ils ont pu entrer dans nos lits que nous avions apportés avec nous.
    Une fois dans nos meubles, ont commencé d’autres démarches, telles qu’aller à l’école des enfants afin de leur remettre leurs permis d’études, l’inscription ayant été faite depuis la Belgique, et j’ai moi-même eu une réunion d’informations dans l’école que j’allais fréquenter un mois plus tard.
    Ce délai était parfait car il me laissait le temps de tout préparer, de m’acheter un nouveau véhicule grâce à l’argent de la vente de celui que j’avais avant de venir, d’aller chercher nos cartes de banque, crédit, etc.
    Mes enfants et moi-même sommes entrés à l’école, et se sont très vite adaptés à la vie canadienne qu’ils adorent. J’ai entamé mes études, et j’ai pu profiter d’une avocate en immigration fournie par l’école pour renouveler nos permis. J’ai bien sûr du payer ses frais (raisonnables) ainsi que $900 pour les permis.
    J’ai réussi avec succès 21 mois plus tard, ai fait mon stage et immédiatement trouvé un emploi dans mon domaine.
    J’ai fait la demande de permis post diplôme, celle-ci devant être introduite dans les 90 jours suivant l’obtention de celui-ci. Attention de ne pas traîner, car j’ai commis l’erreur de faire la demande 70 jours après, car j’ai dû rassembler de nombreux documents, et entre temps les délais de traitement avaient explosés, tant et si bien que j’ai reçu les permis une semaine à peine avant l’expiration des permis actuels et sans les nouveaux permis, nous aurions du quitter le Canada, cela m'a stressé énormément.
    Donc un conseil, préparez les documents bien à l’avance pour qu’à la date voulue tout soit prêt à être envoyé.
    Notre prochaine étape, c’est dans 9 mois, la demande de résidence permanente avec un traitement accéléré via le PRTQ (on peut faire la demande après un an d’emploi au total).
    Pour conclure, nous nous sommes très bien adaptés, nous aimons beaucoup le Canada, malgré le climat plus agressif auquel nous nous sommes bien préparés. Les gens sont très sympas, ouverts, le marché du travail est très dynamique, et s’il est vrai qu’on n’y a pas la même protection sociale qu’en Europe, on retrouve très rapidement du travail pour autant que l’on ait un métier en demande, et un CV très bien conçu, à la mode québécoise.
    Nous aimons beaucoup le fait de pouvoir faire des achats le dimanche comme n’importe quel autre jour. On s’habitue assez rapidement au français québécois, mis à part celui des campagnes qui est incompréhensible.
    Nous aimons la proximité avec les États-Unis où nous allons régulièrement en voiture. Évidemment, un déracinement est toujours délicat, mais même si certaines choses nous manquent, notre place est assurément dans notre nouveau pays d’accueil, nous avons même une petite canadienne qui y est née.
    Donc pour conclure, le permis d’études est une bonne manière d’entrer dans ce beau pays, pour autant que l’on ait les fonds suffisants, au moins de quoi faire vivre sa famille pendant deux ou trois ans, un bon domaine d’études qui débouche sur une profession en demande, que l’on soit scrupuleux dans ses démarches, et extrêmement rigoureux quant à l'application des règlement de l'immigration.
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