Aller au contenu

Mcleod

Habitués
  • Compteur de contenus

    385
  • Inscription

  • Dernière visite

Activité de réputation

  1. J'aime
    Mcleod a réagi à kjaerlighet dans Bilan au Saguenay-Lac-Saint-Jean après 8 ans   
    En même temps le Saguenay n'est peut être pas la région la plus ouverte, c'est un peu la Vendée des Québécois avec leur blagues sur la consanguinité.
  2. J'aime
    Mcleod a réagi à herveste dans Bilan au Saguenay-Lac-Saint-Jean après 8 ans   
    En réponse à Kuroczyd. Si mon métissage a été un obstacle ? Certainement. Mais il n'y a pas que ça. Une anecdote montre bien la pleine réalité. Une amie de ma femme, originaire aussi du Saguenay, est allée vivre en France. Elle s'y est mariée. Après 5 ans, elle et son mari Français (blanc) ont décidé de venir s'installer au Saguenay. Lui, soudeur de formation, ne devait pas avoir de problèmes à s'insérer puisque les soudeurs sont recherchés. Il a quand même fait une formation professionnelle de soudeur, ce qu'il n'avait pas besoin de faire, afin de se garantir un emploi. En effet, un stage de fin de formation lui ouvrirait les portes du marché du travail. En outre, avec son expérience il serait un candidat de choix par rapport aux autres apprentis. Après sa formation, il a cherché activement un stage. Chaque fois qu'il appelait il sentait les recruteurs tergiverser, lui fournissant des arguments oiseux sur le fait qu'il ne pouvaient plus prendre de stagiaires. Lorsqu'il s'est retrouvé seul à ne pas avoir de stage, il m'a posé une question qui m'a fait rire au début, mais qui était sérieuse : "Les gens sont pas racistes ici par hasard ?" Venant d'un blanc, j'ai trouvé ça assez burlesque. Mais au fond, il soulignait une réalité : Si t'es pas du coin t'es out. Le plus drôle c'est lorsque sa femme m'a dit : "Je ne sais pas comment tu fais pour vivre ici, mais moi je trouve ça dur pour les étrangers." Fin de l'histoire. Ils sont retournés en France. L'expérience leur a été cependant bénéfique car il a créé sa propre compagnie de soudure en France.
  3. J'aime
    Mcleod a réagi à herveste dans Bilan au Saguenay-Lac-Saint-Jean après 8 ans   
    Bonjour,

    Ce sont les petites heures du matin. Mon bébé a eu une nuit difficile... et moi aussi. Pour retrouver le sommeil, j'ai lu quelques courriels (email en bon français). Un ami, immigrant vivant au Saguenay (vous verrez que ce détail a toute son importance), m'avait transféré un article. Édité sur "immigrer.com", l'article relatait l'expérience d'une immigrante française (du pseudo Schumarette) au Saguenay. Elle dénonçait principalement la fermeture de la société saguenéenne. Pour réagir à l'article, je me suis inscrit sur le site. Mais il semble qu'après un délai, il n'est plus possible de répondre. Quand bien même l'article semblait être une succession de critiques acerbes, il semble quand même qu'au fond l'essentiel ait été dit : le problème de l'intégration des immigrants.

    J'ai parcouru ensuite plusieurs articles dans lesquels plusieurs faisaient un bilan de leur séjour au Québec après quelques mois ou quelques années. Dans l'ensemble plusieurs ont été ravis de leur séjour. Dans mon cas, le bilan est très mitigé. Il conviendrait avant tout de rappeler qu'une expérience à Montréal peut être très différente par rapport au reste du Québec. Au Saguenay où je vis, la population est très homogène : 95 % de blancs, francophones et catholiques. À Montréal, c'est une autre histoire. La diversité culturelle et linguistique est chose du quotidien. Un immigrant peut absorber le choc culturel et le dépaysement. Au Saguenay, l'histoire ne s'écrit pas de la même manière. Pour bien comprendre mon parcours et mon expérience, j'essaierai de vous faire un récit de mes huit années au Québec. Je ne sais pas encore si je pourrai être bref.

    L'histoire commence en décembre 2005. J'avais à l'époque 27 ans. En attendant de pouvoir trouver un emploi dans mon domaine - j'avais terminé un Master en coopération transfrontalière et interrégionale - j'ai donné des cours d'espagnol dans une école privée hors contrat à Versailles. Seulement, le temporaire est devenu permanent. Après trois ans de maigres salaires, j'avais perdu toute confiance au système méritocratique français. En effet, j'avais terminé premier de mon Master, ce qui devait être l'assurance d'une insertion professionnelle réussie. Un jour, alors que je réalisais quelques heures de cours particuliers à la municipalité d'Issy-les-Moulineaux, je suis tombé sur une affiche. "Venez rencontrer les universités du Québec", pouvait-on lire sur l'affiche. Par curiosité j'ai fait le déplacement. Je n'étais pas forcément enthousiasmé à l'idée de retourner à l'université. Je n'avais pas non plus les fonds nécessaires pour tenter l'aventure. L'engouement était incroyable lors de la rencontre. Des jeunes de mon âge s'affairaient aux tables pour recueillir de précieux renseignements, dans l'éventualité imminent d'un départ. Comment ne pas jouer le jeu ? Je me suis moi-même informé avec minutie sur les programmes existants. Le représentant de l'Université du Québec à Rimouski, après avoir pris connaissance de mon cheminement universitaire, m'a suggéré de faire un doctorat en développement régional. Un doctorat ! Je n'avais jamais pensé à cela. Personne ne me l'aurait même suggéré en France. J'aurais été un autre candidat, un numéro.
    Pour vous passer les détails, je me suis aussitôt employé à recueillir les fonds nécessaires. J'en ai fait des heures de cours à domicile aux quatre coins de la région parisienne ! Il faut dire que le jeu en valait la chandelle. Mes espoirs ont été frustrés lors de ma première demande de permis d'étude. J'avais été accepté au doctorat, mais il me fallait justifier de ma solvabilité avant de partir. Mon dossier avait été rejeté, faute de moyens financiers suffisants. Un ami, sans doute sensibilisé par ma déception, m'avait avancé les fonds nécessaires. Aujourd'hui je lui dois ce que j'ai.

    Je suis parti de Bordeaux le 6 septembre 2006 pour Chicoutimi. Le doctorat se donne conjointement avec les Universités du Québec à Rimouski et à Chicoutimi. Après une connexion manquée, j'ai passé la nuit à Paris. Le lendemain, non sans une excitation mêlée de crainte, j'ai embarqué... pour un vol sans retour. Le 7 septembre 2006 vers 13 heures (heure de l'Est), j'étais sur le sol canadien. De Montréal j'ai pris un vol pour Québec. C'est là que l'aventure a commencé. Les odeurs interpellent toujours les sens lorsqu'on arrive nouvellement dans un endroit. Mon plus grand dépaysement était cependant le fait d'être la seule minorité visible de la gare d'autobus. Je suis effectivement né de père Français et de mère Ivoirienne. L'autre plus grand dépaysement a été mon voyage à travers la réserve faunique du Parc des Laurentides. Imaginez-vous faire un voyage de plus de deux heures en autobus, à travers une gigantesque forêt ; aucune habitation en chemin. Juste une aire de repos pour prendre un café et se dégourdir les jambes. Premier constant, la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean est enclavée ; un autre détail qui a son importance. À 21 heures j'ai posé mes valises à Chicoutimi, dans la noirceur des premières journées automnales.

    Mes premiers instants ont été fantastiques ! J'étais en résidence universitaire. J'avais pour colocs : un Montréalais, un Français et un Terre-Neuvien. Ce dernier est encore un très bon ami. Les cours étaient intéressants. La petite taille du groupe, quatre étudiants à Chicoutimi et quatre autres à Rimouski, était propice aux échanges. J'apprécie beaucoup la modestie des professeurs au Québec, dans l'ensemble. Le contact est très facile entre les professeurs et les étudiants. L'ambiance en classe est très franche et cordiale. Le premier hiver déchaîne, chez les moins habitués, un enthousiasme sans limite. J'étais retourné à l'enfance (façon de parler car j'ai passé une partie de mon enfance dans la chaleur et l'humidité africaine), dévalant les pentes de neige sur un tapis glissant. Je me suis fait un bon réseau d'amis. Mais après six ou sept mois, je n'avais pas encore connu de Québécois, les seuls étant des non originaires de la région, ceux qui vivaient autant l'isolement que des immigrants. Certains m'avaient mis en garde contre la relative fermeture des gens du cru. Je n'avais pas à me questionner davantage, j'étais bien avec mes amis étrangers ou anglophones. L'université garantissait un îlot, sorte de refuge pour les "autres".

    Le deuxième année est plus difficile. La routine se met en place. L'hiver est long ; six mois de neige dans l'année. Un immigrant à pied peut parler mieux de l'hiver qu'un Québécois à bord de son auto chauffée. Des chauffards arrogants vous font sentir vulnérables lorsqu'ils passent proche de vous pour vous envoyer de la neige. Je précise que la courtoisie n'est pas leur fort. Les bonnes manières non plus. J'ai connu beaucoup de frustrations la deuxième année. Plusieurs de mes amis étaient repartis. Je vivais dans une chambre louée dans un sous-sol. L'obscurité jouais sur mon mental. Côté finances, j'avais pu trouver un cours à donner pendant un session à l'université. Un professeur d'origine Belge (un autre détail qui a son importance) m'avait sollicité pour ce cours.

    La troisième année, mon cheminement universitaire avait ralenti. Je n'avais plus le moral. C'est alors que j'ai rencontré une Québécoise de la région. Les filles ici ne sont pas enclines à s'enticher des étrangers, encore moins de basanés. Ma copine était déjà sortie de chez elle. Elle connaissant bien Bordeaux pour y avoir fait un stage. C'est une originale en quelque sorte. La vie est devenue plus agréable pour moi. J'ai commencé à rencontrer des Québécois. Je pouvais sentir une maladresse chez plusieurs peu habitués à parler à un étranger. Ils semblaient plus distraits par mon accent que par le fond de mes propos. Et puis je ne partageais pas les mêmes sujets de conversation. J'étais encarté intellectuel, ce qui n'est pas une tare en soi. Mais au Saguenay, les hommes sont plus manuels. Rien contre ça, mon père est mécanicien. L'intellectuel est dénigré. Pour beaucoup, la poursuite des études doit s'accompagner d'une volonté d'augmenter son standard de vie, comme si avec le nombre d'années d'études venait une échelle salariale objective. J'ai dû passer pour un imbécile lorsque je n'affichais pas de prétentions salariales au-delà de la centaine de milles par année. Bref, ce n'était pas valorisé de faire un doctorat : j'ai suscité davantage le respect lorsque j'ai commencé à faire des triathlons et courir des marathons en bas de trois heures.

    J'ai obtenu ma résidence permanente le 9 mars 2009, après trois ans de démarches. Cela me donnait le droit de postuler des prêts et bourses du ministère. Au Québec, les bourses ne sont pas accordées sur critères sociaux comme en France. Certaines sont données au mérite, d'autres font partie d'un programme de prêts du gouvernement. Bien que modiques, ces bourses suffisaient à payer le loyer et à manger. Les loisirs étaient rares. Pour arrondir les fins de mois, j'ai cherché un emploi. Les emplois étudiants sont très rares ici, du moins pour les étrangers. Je sais que plusieurs de mes étudiants ont un emploi, contrairement aux diplômés étrangers qui cherchent désespérément. Bien qu'étant très heureux en couple, j'avais perdu le goût de poursuivre mes recherches. J'étais peu valorisé, peu encadré. Je pouvais témoigner de certaines injustices. Des collègues Québécois négociaient leurs notes pour avoir des bourses, alors que nous étrangers étions tenus de donner le meilleur. Pour couronner le tout, je voyais les bourses et les charges de cours m'échapper. Le seul Québécois du programme, car ils poursuivent rarement après la première session du doctorat, avait bourses et charges de cours. Il trouvait quand même le moyen de se plaindre. Un aspect puéril commun à plusieurs.

    On me disait qu'il fallait faire du bénévolat, s'impliquer pour trouver un emploi. C'est très vrai. Au Saguenay, l'avantage est que si tu veux travailler sans être rémunéré, c'est très simple. Je me suis retrouvé directeur de conseil d'administration, journaliste du journal de l'université, conférencier et autres fonctions, du jour au lendemain. J'ai ainsi pu garnir mon CV. Ce serait un conseil pour les Français qui arrivent ici : l'implication est aussi importante dans le CV que l'expérience professionnelle. Pendant ce temps, je cherchais toujours un emploi. Parfois j'avais des réponses ; dans la majorité des cas pas de nouvelles.

    En 2012, j'ai connu un regain d'énergie. J'avais repris mes recherches. Ma copine (la même) avait trouvé un bon emploi. Nous avions emménagé dans un appartement plus grand. Les projets d'avenir étaient clairs. J'étais serein. Mes parents étaient venus me rendre visite pour la première fois. J'étais reconnu dans le milieu du sport. On a même parlé beaucoup de moi lors du marathon de Boston en 2013. Mais au fond de moi, je ne me sentais pas toujours le bienvenu. J'avais pris pour habitude d'éviter les attroupements pour ne pas m'exaspérer du manque de cordialité de plusieurs. Les gens ne tiennent pas la porte, ils s'impatientent très vite, ils ne demandent pas poliment, ils sont matérialistes. Sur ce dernier point, ma copine devait toujours se justifier auprès de ses amies de toujours vivre en appartement. Pour exister socialement ici, tu dois avoir ta maison avec sous-sol aménagé pour les longues soirées d'hiver. Les hommes aiment faire de la motoneige, regarder les matchs de hockey et boire de la bière. Autant dire que je n'avais aucun atome crochu avec les messieurs. Étrangement, j'avais plus de conversations avec les plus anciens ; ceux issus de familles de 10 enfants et qui ont connu les manques et les privations. Je préférais ces personnes faites de l'étoffe des bonnes gens, à l'arrogance des jeunes ou d'âge intermédiaire, obnibulés par les engins mécaniques. Toujours en 2012, j'ai décidé de faire la demande de citoyenneté canadienne. J'avais passé 1095 jours en sol canadien. À ce propos, plusieurs vous déconsidèrent lorsque vous leur expliquez que vous allez devenir canadien. Une connaissance souverainiste m'a dit qu'il avait honte du Canada. C'est une remarque personnelle, mais il est sûrement plus facile pour un immigrant que se sentir canadien qu'un Québécois de se sentir canadien. Les anglophones n'ont pas toutes les vertus, mais ils ne sont pas les fautifs de tout. Ils sont parfois un objet de fantasme tel, que plusieurs préfèrent apprendre l'espagnol plutôt que l'anglais. D'autres se vautrent dans leur monolinguisme, se targuant au passage d'être les défenseurs du français, lorsque leurs lointains cousins Français auraient trahi leur langue au gré de tous ces anglicismes. Les Québécois en effet, pensent que les Français n'utilisent que des anglicismes. La différence c'est que nous le savons, eux non. Ils vont dire "canceller" pour "annuler" sans vergogne.

    Enfin en décembre 2013 j'ai déposé ma thèse. Pour vivre, car je n'avais plus de bourses, j'ai monté ma firme de consultant en développement territorial. Je propose des diagnostics territoriaux pour les collectivités territoriales et des études d'impacts socio-environnementaux pour les compagnies minières. Jusqu'à présent mes clients sont anglophones. Quand je prends le téléphone pour négocier avec un Québécois, il me parle de mon accent et de mes origines ; comme si cela importait pour conclure une affaire ! Le 1 mars est né mon fils. Avec les félicitations arrivaient les questions de notre entourage : allez-vous toujours rester en appartement ? J'ai finalement soutenu ma thèse le 26 mai 2014, après près de huit ans de travail discontinu. J'avais néanmoins livré un travail acharné pendant la grossesse de ma femme. Le jury m'a même attribué la mention excellente. Oui mais après ? Un évaluateur externe originaire du Nouveau-Brunswick (un autre détail qui a aussi son importance) m'avait suggéré de faire carrière en tant que professeur d'université. J'ai trouvé l'idée intéressante. J'ai alors publié plusieurs articles et rapports. Puis est arrivé l'emploi de rêve : un poste de professeur à l'Université du Québec à Rimouski, exactement de mon champ de compétences. Même si je savais que la compétition allait être rude, je savais avoir des chances légitimes. J'ai postulé avec tout ce que j'avais d'arguments solides. Je n'ai jamais eu de réponse. J'ai compris que les dés étaient pipés. Quel naïf. À Chicoutimi j'avais vu des choses similaires. Des postes étaient affichés en respect de la loi, mais le candidat était déjà choisi ; question de formalité. Par exemple, une femme qui est arrivée après moi au doctorat, a obtenu un poste permanent de professeur sans avoir obtenu son diplôme. Aux autres comme moi, il faut faire une très bonne thèse, publier, voire faire un post-doc. Je ne connais pas l'identité de la personne qui a été embauchée à Rimouski, mais je suppose qu'il s'agit de la fille d'un des professeurs. Le népotisme sans vergogne avec l'argent public.

    Aujourd'hui je considère avoir plus de chances de trouver un emploi dans le Canada anglais, bien qu'étant francophone. Mon départ est chose sure. Ma femme (ma copine est devenue ma femme) est triste car attachée à sa région. Elle a cependant compris tout le défi de m'insérer professionnellement au Saguenay. Les réseaux sont tricotés serrés. Les emplois et les contrats sont accordés à la famille, puis aux amis ; aux immigrants s'il reste des miettes. Mais vous savez qu'en contexte de crise, les miettes ne tombent plus par terre. Je ne sais pas si je perds tout optimisme. Peut-être que les choses iront mieux dans quelques mois et que je conclurai sur une note positive. Si c'était à refaire bien sûr je le referai, car je suis aujourd'hui une personne avec de plus grandes qualités, bien plus que si j'étais resté en France. Il faut cependant connaître la réalité, celle de quelqu'un qui a passé huit années dans une région éloignée du Québec. C'est autre chose que quelques mois, au même trois ans à Montréal. En tant qu'immigrant, il faut s'armer de patience. Oh j'oubliais, j'ai obtenu le citoyenneté canadienne le 16 octobre 2014. Peut-être que je pourrai avoir un emploi au gouvernement fédéral. Je dis bien fédéral, car même un ami Québécois (car j'en ai quelques-uns) m'a dit que la fonction publique québécoise était pour les Québécois francophones, entendez par la : "Pour les pures laines." Malgré ce récit qui peut sembler parfois sombre, je vous invite malgré tout à tenter l'aventure. Cela en vaut la peine.

    Amitiés à mes compatriotes Français.
  4. J'aime
    Mcleod a réagi à apache dans Le Canada, destination de choix des entreprises françaises   
    Clément SABOURIN
    Agence France-Presse
    MONTRÉAL Attirées par un climat économique favorable, des liens culturels forts et une proximité avec les États-Unis, les entreprises françaises sont toujours plus nombreuses à s'installer au Canada, une vigueur que doit souligner le président François Hollande dès dimanche pour sa visite officielle.

    Des géants comme Total ou Véolia, en passant par des fleurons du numérique tel Ubisoft, quelque 550 sociétés hexagonales sont présentes dans ce pays. La tendance s'est accélérée au cours des derniers mois, à mesure que la perspective d'une reprise de la croissance française et européenne s'éloignait durablement.
    À l'avant-scène de ce mouvement, la Chambre de commerce française au Canada constate que «le nombre d'entreprises demandant (ses) services a beaucoup augmenté ces dernières années», indique sa porte-parole, Stéphanie Gaudreault.

    «Notre centre d'affaires au sein duquel nous hébergeons les entreprises pendant un à deux ans», lorsque celles-ci posent le pied au Canada, «est régulièrement complet et nous sommes parfois obligés de refuser des demandes».

    Un économiste dont le travail consiste à guider les groupes français dans leurs projets d'installation au Canada confirme: «Ces derniers mois, on a l'impression qu'il y a toujours plus d'investisseurs (français) qui décident de venir faire des affaires ici».

    Si traditionnellement le Québec constituait un passage obligé, les groupes français mettent maintenant directement le cap à l'ouest, dans les provinces de Colombie-Britannique et d'Alberta où l'exploitation des ressources naturelles alimente la croissance économique.

    C'est d'ailleurs en Alberta que le président Hollande, accompagné d'une quarantaine de chefs d'entreprise, commence sa visite d'État dimanche, à l'invitation du premier ministre canadien Stephen Harper, lui-même élu de Calgary, la métropole économique de cette province pétrolière.

    «Il s'agira de la première visite d'un président français dans l'Ouest canadien, ce qui montre que la France est vivement intéressée à développer des liens économiques et politiques avec l'ensemble du Canada, y compris dans le secteur de l'énergie», a fait valoir le cabinet du chef de gouvernement conservateur.

    Pétrole de schiste

    Dans l'énergie, les groupes français lorgnent notamment la construction de terminaux pétroliers et gaziers. «Là, ça va être intéressant», commente une source diplomatique française, notant que l'intérêt des sociétés tricolores se porte également sur le pétrole et le gaz de schiste, et plus particulièrement «au niveau de la recherche et développement, dans l'acquisition de technologies».

    Une entente de coopération dans les domaines de l'agriculture et de l'agroalimentaire doit aussi être conclue entre les autorités albertaines et Paris.
    «On renforce des relations qui sont déjà importantes», avec 6,22 milliards d'euros d'échanges bilatéraux réalisés en 2013, selon la même source. «Il faut aller plus loin encore et c'est pour cela que l'on pousse l'innovation».

    L'innovation dans les nouvelles technologies et le numérique constitue d'ailleurs un domaine dans lequel plusieurs PME françaises récemment expatriées se sont distinguées.
    C'est le cas par exemple du groupe OVH, spécialiste de l'hébergement de sites web, qui possède depuis 2011 le plus grand centre de données du monde en périphérie de Montréal. Dans sa stratégie, cette société était «un peu à l'étroit en Europe», a expliqué le vice-président Jérôme Arnaud, notant que le Canada avait été préféré aux États-Unis notamment en raison des «inquiétudes» des clients d'OVH quant à la protection américaine des données.

    Autre entreprise installée à Montréal récemment, la société informatique Linkbynet qui va doubler de taille cette année au Canada. Outre le coût du travail inférieur de 10 % à ce qui est pratiqué en France, l'entreprise a découvert «une nouvelle concurrence, une nouvelle méthodologie pour grandir, un nouveau savoir-faire», dit l'un des trois partenaires, Julien Trassard. Des acquis qui ont favorisé l'ouverture «de nouveaux marchés, aux États-Unis et à Hong Kong».


    http://affaires.lapresse.ca/economie/canada/201410/31/01-4814394-le-canada-destination-de-choix-des-entreprises-francaises.php



  5. J'aime
    Mcleod a reçu une réaction de Kamouraskois dans [VIDÉO] Ottawa face à l'islamophobie   
    redresseur de tort?

    Euh!Oui quand je vois qu'on met sur le dos de toute une communauté.Des folies effectués par une minorité de déséquilibrés.

    Donc soyez clair dites clairement qu'on peut gratuitement tapé sur la communauté musulmane car c'est à la mode actuellement.

    J'aimerai vous voir aussi quand il y a des dérapages de Michelmlt.Mais bon c'est peut être aussi votre opinion?
  6. J'aime
    Mcleod a réagi à Kamouraskois dans [VIDÉO] Ottawa face à l'islamophobie   
    En attendant vivez votre vie selon vos convictions et tolérer/accepter que les autres soient différents. Ça ne vous fera aucun mal.
  7. J'aime
    Mcleod a réagi à Automne dans C'est quoi?   
    ici on a des lutins maléfiques mais pas de clowns
  8. J'aime
    Mcleod a réagi à Kamouraskois dans [VIDÉO] Ottawa face à l'islamophobie   
    Cette absence de reaction complice qui cache mal ce racisme hypocrite derrière des grandes théories et vertu de la non violence! ou alors ce héroïsme de mémèrisme.

    Je préfère de loin le mec qui décoche un direct pour une offense que celui qui colle un procès 10 ans plus tard et réclame des dommages et intérêts en dizaines de millions de dollars.
  9. J'aime
    Mcleod a réagi à Kamouraskois dans [VIDÉO] Ottawa face à l'islamophobie   
    Je suis d'accord avec vous qu'il faille condamner toutes sortes d'abus sur les femmes ou les hommes faites au nom de la religion ou de toutes autres doctrines.

    Mais que faites vous du libre - arbitre?? Ceux ou celle qui ont accepté ce mode de vie par conviction et sans aucunes contraintes???

    Ne faudrait il pas accepter leur choix de vie, accepter que ce qui les rend heureux soit quelque chose qui nous répugne?

    Et puis, qu'est ce qui nous dit que notre choix est le bon?? puisque a la fin le verdict (Enfer ou Paradis) se passe après la mort et personne n'est encore revenu pour nous dire comment ça se passe la bas.
  10. J'aime
    Mcleod a réagi à bencoudonc dans [VIDÉO] Ottawa face à l'islamophobie   
    Super !
  11. J'aime
    Mcleod a réagi à kuroczyd dans Des musulmans du Canada craignent la stigmatisation   
    Ce matin dans la les journaux:






  12. J'aime
    Mcleod a réagi à SarahJade dans Des musulmans du Canada craignent la stigmatisation   
    Je trouve cela vraiment bizarre comme suggestion de fermer les mosquées... c'est comme si on prenait pour acquis que l'ensemble des musulmans sont concernés alors que ce n'est que quelques fous!
  13. J'aime
    Mcleod a réagi à juetben dans Des musulmans du Canada craignent la stigmatisation   
    je me demande si à herouxville ils ferment aussi les églises pour protéger leurs enfants des pédophiles...
  14. J'aime
    Mcleod a réagi à Sofiane Metmati dans Des musulmans du Canada craignent la stigmatisation   
    C'est des discours populistes qui tendent à récupérer politiquement les conséquences des tragiques attentas.

    Ca aurait été plus sage de dire : faire un travail de renseignement (qui devrait normalement exister déjà) pour identifier les mosquées où des discours subversifs sont tenus et les fermer ... A vrai dire il n'y a même pas de besoin de les fermer puisqu'on peut traiter les personnes subversives et violentes ou m^meme les mettre aux arrêts.
  15. J'aime
    Mcleod a réagi à INSAFE dans Des musulmans du Canada craignent la stigmatisation   
    On disait pareil des juifs avant 1945, pourtant aujourd'hui...pouf plus rien! Il y a presque 2 milliards de musulmans dans le monde, si seulement 1% était terroriste...!
    Dieu créa l'homme et les USA les terroristes pour vaincre les méchants communiste en Afghanistan et dans le monde musulman. C'est terroristes que combat Algérie et la Tunisie par exemple. Je me souviens que l'oncle SAM s'était offusqué que l'armée Algérienne combatte ces fanatiques puis les occidentaux on imposé un embargo a l'Algérie. Il fallait laisser cette gangrène se propager et ne pas la combattre, je vous invite tous a revoir les JT, notamment ceux de France2 ( 1990) les méchants n'étais pas les extrémistes mais les écrivains, instituteurs, journalistes, moi, ma petite fille, ma femme non voilée...
    A qui profite le crime? Certainement Pas aux les musulmans , mais il y'en a qui se mettent plein de barils dans la poche.
  16. J'aime
    Mcleod a reçu une réaction de sifou dans Edmonton - Avis Nouveaux Arrivants Montrealais (Juin, juillet 2014)   
    arrête d'intervenir tu t'enfonces et voyage un ça t'ouvrira l'esprit...
  17. J'aime
    Mcleod a réagi à Cyrille21 dans Une ville en Alberta vote pour l'interdiction de l'alcool   
    y en a beaucoup qui on du mal à comprendre le sens entre antisémite et anti sioniste... L'un touche la religion juive et musulmane et l'autre un politique raciste qui consiste à colonisé une terre qu'ils ont volés avec l'aide des britanniques et de l'ONU... Un projet qui date fin 19ème,

    Cyrille
  18. J'aime
    Mcleod a reçu une réaction de Cyrille21 dans Une ville en Alberta vote pour l'interdiction de l'alcool   
    Soral et Dieudonné sont anti sioniste.Il y a des sionistes protestants etc.
    D'ailleurs dans leurs rangs il y a des intellectuels juifs anti sionistes.

    Avec leurs procès ils ont effectivement prouvé que les sionistes avaient un très fort lobby en France.Quand Dieudonné a taper sur les chrétiens pas de soucis,sur les musulmans pas de soucis (d'ailleurs il se serait arrêté là ,il aurait eu la légion d'honneur) mais le sionisme là...

    L'affaire Dieudonné début 2014 pour interdire ces spectacles.Comment c'est passé au conseil d'état quelques heures après le procès etc.Clairement ça lui a donné raison...J'aime pas son humour et ses sketchs.Pour ma part se moquer des religions et de très mauvais goût.

    Quand à zemmour c'est le pyromane d'origine algérienne qui tape sur les étrangers.Ce qui est assez marrant quelque part...
  19. J'aime
    Mcleod a reçu une réaction de loulou13 dans Des musulmans du Canada craignent la stigmatisation   
    t'as tous dis...

    je ne pensais pas que les athées et laiques étaient aussi virulent envers les religions.Et ignorants, mais bon quand ont fais les comptes combien de millions de morts au nom de la démocratie?

    Sur le laps de temps ou ça a commencé.Sans avoir fait de calcul je suis sur que ça devance les guerres pour les religions.


    Je décroche de ce sujet...
  20. J'aime
    Mcleod a réagi à orangejuice dans Une ville en Alberta vote pour l'interdiction de l'alcool   
    En lisant ton message, je me roulais par terre de rire...

    La réalité est très différente de ce que tu prétends...

    Par exemple, la montée d'un parti islamophobe, xénophobe, raciste et anti-immigtants comme le FN en France qui va chercher près de 30 % de l'électorat français, les attaques contre des Roms par des racistes français, un campement de Roms brulé près de Marseille en France, la grande popularité de racistes anti-Juif comme Alain Soral et Dieudonné en France, la grande popularité d'un Éric Zemmour en France, Zemmour condamné pour incitation à la haine raciale et qui pense que les patrons français ont le "droit" de discriminer envers les Noirs et les Maghrébins ( malgré le caractère ignoble de la chose ), des manifestation racistes anti-migrants à Calais dans le nord de la France... etc. Et la liste est longue...Bref on assiste à la lepenisation et à la zemmourisation de beaucoup d'esprits en France... Dommage.

    Et je connais des Noirs et des Magrébins qui ont vécu en France avant d'immigrer au Québec et ils tous disent que le Québec est moins raciste et plus tolérant que la France...

    Bref encore une fois tu dis n'importe quoi...

    Merci pour le rire, ça m'a fait du bien...
  21. J'aime
    Mcleod a réagi à Geo17 dans From La Rochelle to Matane/   
    Petit bilan de ma traversée de l'atlantique dans la petite ville de Matane ou je resterai pendant 18 mois pour des études en comptabilité. On appel ca l'immigration par les études.

    Le départ :

    Levé 5h00 pour être à 6h à Charles de Gaules. Pas de problème de circulation à cette heure là. Je prends les informations de mon vol et voit une queue énorme sur 3 guichet d'enregistrement des bagages. Ayant un chat on me fait passé à coté avec d'autres personnes qui sont aussi accompagnées d'animaux. Mon chat ne comprends pas trop ce qu'il lui arrive mais quelques jours dans un hotel à Paris il commence à avoir l'habitude. Un employé de ma compagnie (Air Transat) ficelle bien la cage de partout, la c'est sure, il n'aurait jamais pu sortir tout seul. Je savais que ma valise faisait bien plus que les 23 kilos demandés (25~), et après une petite réflexion de l'employé et je pars attendre 30 mins pour un petit déjeuner en attendant le premier check point. On me demande si j'ai des liquides, gel, etc. j'avais bien fait le tri avant de partir je passe en 15 secondes pas de problème. En attente d'embarquement, c'est bien organisé, rien à dire sur ce point. Pas de photo de l'avion sinon c'est 1500€ d'amende par la gendarmerie, OK. Mon siège ce situe juste à coté de place "club" bien plus cher j'ai beaucoup de place pour mettre mes jambes, parfait. Par contre la largeur des sièges... Pas sûr que les poules élevé en batteries en ai plus que nous. Bref passons 8h c'est pas la mort ! Pas de petit déjeuner juste une boisson pour le décollage. C'est parti, comme prévu il fait très chaud au début et très froid ensuite, tentative de vente de couverture 9$. Un plateau repas 3h après le décollage (à 12h donc) pas mauvais, je m'attendais à pire. J'ai passé la majeure partie de mon trajet à essayer de dormir, sur une tablette c'est pas facile. 2h avant l'atterrissage nous avons le droit à une part de pizza tomate fromage, en bref un bon voyage malgré les conditions bien aidées par The amazing Spider-man 2 & Iron Man 3 en film sur grand écran pour passer le temps.

    L'arrivée à l'aéroport :

    J'arrive à l'aéroport de la ville de Québec, bien plus petit qu'un CDG ou que l'aéroport de Montréal. Avec plusieurs avertissements "attention dit que tu viens pour les études sinon ils te font rentrer en France" je ne fais que pensé au mot "études, études, études, études" au final le douanier me demande simplement si j'ai acheté de la marchandise à l’aéroport CDG pour le corriger sur la feuille remplie au préalable dans l'avion. Et le fameux "Que venez vous faire au Québec?" "DES ETUDES!!!!!". Je crois que je n'ai jamais été aussi heureux de dire que j'étais étudiant. Je récupère ma valise et mon chat, complètement perdu miaulant à la mort, surement pour me demandé à manger puisqu'il n'avait rien avalé depuis 24h. Nous nous rendîmes au bureau de l'immigration juste à coté et la, l'attente est longue, très longue, pourtant elle n'a durée que 30 minutes. Deux-trois familles venues validé leurs RP passent devant moi avec un "bienvenue au Canada" et c'est à moi ! Dans le genre aimable j'ai connu mieux mais bon, on dira qu'il n'est pas la pour ca. Après avoir vérifié mon CAQ, mon permis d'études et mon passeport il m'imprime mon permis d'études et mon permis de travail. J'ai d'ailleurs un permis de travail ouvert (ce qui n'est pas normal) mais bon d'après lui "bah je ne sais pas ca arrive". Ca ne change rien pour mon séjour donc pas de problème pour moi. Il me donne mes papiers, et "au suivant". Mais il est ou mon bienvenue au canada ? :'( :'( Petit passage au coin "vétérinaire" même si la personne m'indique qu'elle n'y connait rien aux animaux et qu'elle vérifie juste le papier de bonne santé et le vaccin contre la rage. Pas grave tout est ok

    L'arrivée à Québec (la vrai) :

    Je sors de l'aéroport, la vue est moche, les aéroports c'est partout pareil Pas grave, je prends un taxi, aussi aimable que l'agent de l'immigration, j'ai rendez vous sur un parking d'un McDonald's pour faire du covoiturage. Il est 12h, j'ai rendez vous à 17h. Le trajet est moche, entendez par là qu'après être sortie de l'aéroport j'ai rejoint une sorte de zone industrielle/commerciale. Le moment venu de payé, je sors mes dollars canadien tout beau plein de couleur et souhaite lui donner l'appoint. GRAVE ERREUR !!!!! il faut donner un pourboire, vu comment il avait été gentil ca ma fait mal au coeur mais bon. Quand il faut il faut ! 2$ plus tard, j'attendis sur le parking de McDonalds. Très long, bien plus long que le trajet en avion. Je ne peu pas rentrer dans le McDonalds car j'ai mon chat. Quand 2 "Team Leader" sont sorties du McDonald's et se proposent de garder mon chat et ma valise le temps d'aller chercher à manger. On m'a toujours dit que les Québécois étaient très gentils et pour la plupart honnête alors j'y vais ! J'ai faim je n'ai pas fait 8h d'avion pour mourir de faim sur un parking de McDonald's. Après m'avoir demandé combien de croquettes je prenais et quel breuvage allait accompagné mes frites je récupère mon chat qui n'avait pas bougé d'un poil mais qui était un peu plus effrayé en se demandant qui pouvait bien être ses 2 personnes qui le scrutait avec attention à travers les barreaux de sa cage. J'ai donc attendu plus de 4h au soleil (heureusement) collé au McDonald's pour avoir du wifi que mon covoiturage arrive. J'ai voulu le Canada, j'ai attendu 10 ans ce jour c'est pas pour pleurer maintenant.

    Mon covoiturage arrive, la voiture est grande c'est cool, j'ai beaucoup de bagage. J'avais réservé 2 places, car rare sont les gens qui acceptent les animaux, la cage prenait vraiment beaucoup de place. Après installation je fais connaissance de mes 3 comparses pour les 4 prochaines heures. Un immigrant tunisien ici depuis 5 ans et 2 québécois de naissance. Tous très sympathique bon échange. Il me dépose à Rimouski, qui est à une heure de Matane ma destination finale. Personne ne proposait de covoiturage Québec-Matane. Hotel "Confort INN" très bon hotel, rien à dire. Les chambres sont très spacieuses et les services proposés sont bons.

    L'arrivée à Matane (destination finale) :

    C'est le chum de la personne chargée de m'accueillir dans la ville qui vient me chercher (plus pratique pour eux), on monte et c'est parti ! Il me raconte quelques anecdotes, me fait une visite de la région sur le temps de route (1h), trajet tout aussi agréable que le précédent et j'en apprends un peu plus pour comprendre les Québécois. Arrivée à Matane c'est donc Catherine qui me prend en charge et m'aide à récupérer notamment les clefs de mon appartement que j'avais au préalable pris sur internet. On m'avait conseiller d'attendre et de prendre un logement temporaire avant de signer mon bail mais le logement correspondait tellement à ce que je recherchais que je n'ai pas attendu. Et la déception n'était pas présente, c'est pas neuf mais c'est très bien ! à 2 mins à pieds de mon école, 15 mins d'une épicerie et 15 mins de la salle de sport ! 500$ 2 1/2 "meublé", chauffé & éclairé. Pas cher. "Meublé" parce que pour eux, une table, des chaises, un canapé et un lit, c'est un appartement meublé. J'ai donc du acheter toute la vaisselle, un micro onde et tout le nécessaire vitale dans l'immédiat. Une fois l'appartement prit et les premières courses faites (250$ :'() on part ouvrir le compte bancaire à la caisse desjardins. La conseillère est très sympathique ça se fait rapidement, ils sont très bien implanté dans le Québec. Je paye environ 9$ par mois pour 25 opérations (cb en magasin, retrait, prélèvement) il n'y a pas d'autres frais mensuel ou même annuel. Je pars également acheté un manteau, des chaussures et un bonnet prévu pour l'hiver Canadien, qui n'est pas encore là, mais au moins il y a encore ma taille ! Je dois en avoir pour 500$ mais bon c'était prévu donc pas de surprise.

    Ce que je retiens de ces quelques jours :
    - Les gens sont incroyablements sympathiques, ça fait presque peur, vraiment. Quand on a pas l'habitude on se demande ce que ça cache .
    - La viande est moins cher qu'en France, globalement je n'ai pas vu de réelle différence de prix, j'y ferais plus attention dans les prochaines semaines.
    - Les voitures (chars) sont vraiment grosses et n'ont pas de plaques à l'avant (c'est un détail mais ca me choque toujours). On voit beaucoup de jeunes conducteurs (16ans), c'est bien plus facile de conduire des automatiques, je ne comprends pas vraiment pourquoi en Europe on à des boites manuelles, si quelqu'un à l'explication.
    - Il y globalement des facilités d'emplois, en tout cas dans des emplois de "base" (mcdo, serveur, magasinier)
    - Les prix des téléphones sont bien plus chers qu'en France, ils sont à peut prêt au même prix avant que Free ne viennent mettre la zizanie. Internet c'est correct, bien qu'il y ai des histoires de consommation en GO. A l'époque de Wanadoo, les forfaits étaient au temps passé sur internet, la c'est en données.
    - Mon alimentation n'a pas changé, on retrouve les mêmes produits qu'en France.
    - Il n'y a quasi aucune barrière autour des maisons, et ça respire la liberté, on se rends compte de l’oppression qu'il y en France à mettre des barrières partout.

    Personnellement je commence à prendre l'accent et quelques expressions. J'avais peur de trouver l'accent ou des mots "rigolo" effectivement sur certains mots c'est le cas, ils ne le prennent pas mal et ils sont bien au courant des différences linguistiques entre nos 2 pays.

    Bref, je n'avais pas vraiment imaginer le Québec avant de venir, je comprends pourquoi on est beaucoup à vouloir venir ici, 4 jours c'est peu pour avoir un vrai bilan, mais on s'en fait déjà une idée. Comme dirait l'autre winter is coming, on verra bien après .

    Navré pour les fautes. Merci à dentan du forum qui m'a beaucoup aidé avant de venir et que j'espère pouvoir remercier un jour à Québec !
  22. J'aime
    Mcleod a réagi à mimssimo dans Fusillade au Parlement canadien à Ottawa   
    C'est un déséquilibre et un toxicomane :

    http://ici.radio-canada.ca/regions/colombie-britannique/2014/10/24/001-tireur-ottawa-voulait-prison-vancouver.shtml


    Envoyé par l'application mobile Forum IC
  23. J'aime
    Mcleod a réagi à Automne dans Fusillade au Parlement canadien à Ottawa   
    vous êtes obligé de citer 20 messages à chaque fois.... c'est pénible
  24. J'aime
    Mcleod a réagi à Woony dans Un autre converti troublé....   
    Bin non ! C'est bin cool !

    Le gars fait des câlins à tout le monde, moi j'trouve ça drôle !

    Tout ce qui se passe partout présentement nous affecte, certes. Par contre, je pense qu'il ne faut pas se tuer à être stressé(e) à propos de tout ce qui arrive ces derniers jours. Oui c'est triste, mais il ne faut pas non plus arrêter de rire non plus, hein ?

    C'est quand même un drôle de changement de voir un article sur un extrêmiste faisant des calins au lieu d'un extrêmiste voulant tuer tout le monde, hehe.

    C'est vraiment un beau geste envers la communauté. Peut-être que ça va détendre les gens aux alentours... Y'a pas juste des crottés(es) dans la vie. ;P

    Très bon article Kiki <3
  25. J'aime
    Mcleod a réagi à Invité dans Une ville en Alberta vote pour l'interdiction de l'alcool   
    Ne cherche pas, y en a pas! Mais un lien avec l'idiotie, oui ça existe!
×
×
  • Créer...
Ouvrir un compte bancaire avant mon départ
© 2024 immigrer.com

Advertisement