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Gaous

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  1. J'aime
    Gaous a réagi à immigrer.com dans 6 mois à Toronto: récit d'une famille Franco -Togolaise   
    Merci encore pour le témoignage. Nous allons le mettre aujourd'hui en page d'accueil.

    Bonne suite !
  2. J'aime
    Gaous a reçu une réaction de MonstroFamily dans 6 mois à Toronto: récit d'une famille Franco -Togolaise   
    Après avoir parcouru en long en large et en travers les témoignages postés ici et là (ils m’ont bien aidé d’ailleurs), à moi, de faire à présent un petit retour sur expérience . Ça fait 6 mois presque jour pour jour, que je suis arrivée à Toronto avec ma fille et mon époux en tant que résidents permanents. 26 semaines que nous avons posé nos valises dans la ville reine, 183 jours que nous avons débarqué avec nos rêves, nos espoirs et nos aspirations. 4392 heures que nous repoussons nos limites, revoyons nos habitudes, 263520 minutes que apprenons à adopter en douceur notre nouveau monde. Lorsque je jette un œil en arrière et que je vois le chemin parcouru, j’ai du mal à me dire que nous avons accompli toutes ces choses en si peu de temps. Je ne veux pas faire de bilan, pas encore. La nomade que je suis a appris au fil de ses déracinements qu’il faut du temps (beaucoup) et du recul (énormément) pour avoir un bilan plus ou moins objectif.
    Je voudrais juste faire le point. Nous avons un super appartement avec vue sur la tour CN, le tout dans une superbe résidence.
    Nous travaillons tous les deux pour de grosses entreprises et dans notre domaine. Je suis dans la supply chain et mon mari est dans la banque Nous avons trouvé du travail assez rapidement. J’ai trouvé en moins d’une semaine et mon mari en 15 jours. Nous avons aussi eu la chance d’avoir une place en garderie pour la petite. Nous étions sur liste d’attente a notre arrivée. J’ai augmenté mon salaire par rapport à Paris et mon mari a enfin son SUV.
    Quand on lit les lignes ci-dessus, on est tenté (à juste titre) de sombrer dans le cliché ridicule de l’Eldorado Canadien et de ses rues pavées d’or. Je pourrais arrêter mon récit là et vous dire que tout est merveilleux à Toronto et que les Canadiens sont géniaux, mais ce ne serait pas très honnête de ma part.
    Mon récit n’est pas complet si je ne dis pas que même si nous avons du boulot dans notre domaine, nous avons dû faire des concessions en termes de responsabilités. Mon mari est passé d’un poste de manager à un emploi de conseiller. Cette expérience lui permet de voir comment travaillent les gens ici avant de postuler à des postes un peu plus qualifiés. J’ai un peu moins de responsabilités qu’à mon poste précédent. Ceci dit, même si j’aimais mon travail à Paris, je n’avais aucune possibilité d’évolution dans l’entreprise. J’ai eu une augmentation de 10€ (une fortune donc) en presque 7 ans de boîte. Autant dire que je ne prenais pas un gros risque pour ma carrière en quittant cet emploi. Nous avons fait quelques sacrifices afin d’avoir la fameuse expérience Canadienne pour ensuite accéder à des postes plus intéressants. Ce n’est pas facile tous les jours, Espérons que ce sacrifice sera payant dans quelques mois.
    La vie à Toronto est vraiment chère ; je ne compare pas à Paris ; je trouve que ça n’a pas de sens. J’avais lu un peu partout avant d’arriver que Toronto est la ville la plus chère du Canada mais je ne m’attendais vraiment pas à des prix aussi élevés. Des tarifs comme ceux de l’assurance auto (entre 300$ et 600$ par mois) ou la garderie (plus de 1500$ pour un bébé) ont été de très mauvaises surprises.
    La route est encore longue mais on s’accroche et on prend chaque jour comme il vient.
    Toronto est une ville vraiment agréable et multiculturelle. On s’y sent en sécurité et les gens sont vraiment très sympas. Il y a énormément d’activités et même si c’est une grosse ville, je ne suis pas stressée et je ne me sens pas à l’étroit comme ça pouvait parfois être le cas à Paris. Il y a beaucoup d’offres d’emplois pour des postes bilingues, ce sont souvent des postes dans des centres d’appels ou en service à la clientèle . Si vous avez un bon niveau d’anglais et que vous n’êtes pas trop regardants sur le poste, c’est possible de trouver du travail.

    6 mois à Toronto, c’est aussi des mariages et des naissances que l’on rate, certains amis qui ne savent plus se servir d’un ordinateur ou d’un téléphone pour donner des nouvelles, la famille qui apprend à vivre sans nous. On a beau y être préparé, ça reste douloureux de voir que les liens amicaux commencent à s’étioler avec la distance. Je sais aussi par expérience qu’on finit par s’y faire. L’immigration permet (entre autres) de faire le tri dans son entourage.
    Il y a aussi les moments de doute, les baisses de moral et les coups de blues. L'adaptation est parfois compliquée surtout lorsqu'on est en famille mais il faut garder espoir et s'accrocher .
    Quand on est en processus d'immigration on a tendance à penser que le plus dur c'est d'avoir les papiers , passer la visite médicale; mais une fois sur place , on réalise que le plus dur (mais aussi le meilleur) reste à venir.
    On commence à peine à sortir de l’euphorie de l’installation, on continue à découvrir la ville et à l’apprivoiser.
    Nous avons choisi de venir habiter au Canada et quand on y pense c'est un immense privilège de choisir le pays ou on veut habiter et d'avoir la possibilité s'y installer. Si je devais résumer les 6 derniers mois en un seul mot, je dirais INTENSE.

  3. J'aime
    Gaous a reçu une réaction de aicha2009 dans 6 mois à Toronto: récit d'une famille Franco -Togolaise   
    Merci pour votre gentil mot! Bonne chance à vous dans vos démarches Merci Aicha2009. Je vois que vous êtes du Senegal j'ai longtemps vécu à Dakar
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    Gaous a reçu une réaction de La sista dans 6 mois à Toronto: récit d'une famille Franco -Togolaise   
    Après avoir parcouru en long en large et en travers les témoignages postés ici et là (ils m’ont bien aidé d’ailleurs), à moi, de faire à présent un petit retour sur expérience . Ça fait 6 mois presque jour pour jour, que je suis arrivée à Toronto avec ma fille et mon époux en tant que résidents permanents. 26 semaines que nous avons posé nos valises dans la ville reine, 183 jours que nous avons débarqué avec nos rêves, nos espoirs et nos aspirations. 4392 heures que nous repoussons nos limites, revoyons nos habitudes, 263520 minutes que apprenons à adopter en douceur notre nouveau monde. Lorsque je jette un œil en arrière et que je vois le chemin parcouru, j’ai du mal à me dire que nous avons accompli toutes ces choses en si peu de temps. Je ne veux pas faire de bilan, pas encore. La nomade que je suis a appris au fil de ses déracinements qu’il faut du temps (beaucoup) et du recul (énormément) pour avoir un bilan plus ou moins objectif.
    Je voudrais juste faire le point. Nous avons un super appartement avec vue sur la tour CN, le tout dans une superbe résidence.
    Nous travaillons tous les deux pour de grosses entreprises et dans notre domaine. Je suis dans la supply chain et mon mari est dans la banque Nous avons trouvé du travail assez rapidement. J’ai trouvé en moins d’une semaine et mon mari en 15 jours. Nous avons aussi eu la chance d’avoir une place en garderie pour la petite. Nous étions sur liste d’attente a notre arrivée. J’ai augmenté mon salaire par rapport à Paris et mon mari a enfin son SUV.
    Quand on lit les lignes ci-dessus, on est tenté (à juste titre) de sombrer dans le cliché ridicule de l’Eldorado Canadien et de ses rues pavées d’or. Je pourrais arrêter mon récit là et vous dire que tout est merveilleux à Toronto et que les Canadiens sont géniaux, mais ce ne serait pas très honnête de ma part.
    Mon récit n’est pas complet si je ne dis pas que même si nous avons du boulot dans notre domaine, nous avons dû faire des concessions en termes de responsabilités. Mon mari est passé d’un poste de manager à un emploi de conseiller. Cette expérience lui permet de voir comment travaillent les gens ici avant de postuler à des postes un peu plus qualifiés. J’ai un peu moins de responsabilités qu’à mon poste précédent. Ceci dit, même si j’aimais mon travail à Paris, je n’avais aucune possibilité d’évolution dans l’entreprise. J’ai eu une augmentation de 10€ (une fortune donc) en presque 7 ans de boîte. Autant dire que je ne prenais pas un gros risque pour ma carrière en quittant cet emploi. Nous avons fait quelques sacrifices afin d’avoir la fameuse expérience Canadienne pour ensuite accéder à des postes plus intéressants. Ce n’est pas facile tous les jours, Espérons que ce sacrifice sera payant dans quelques mois.
    La vie à Toronto est vraiment chère ; je ne compare pas à Paris ; je trouve que ça n’a pas de sens. J’avais lu un peu partout avant d’arriver que Toronto est la ville la plus chère du Canada mais je ne m’attendais vraiment pas à des prix aussi élevés. Des tarifs comme ceux de l’assurance auto (entre 300$ et 600$ par mois) ou la garderie (plus de 1500$ pour un bébé) ont été de très mauvaises surprises.
    La route est encore longue mais on s’accroche et on prend chaque jour comme il vient.
    Toronto est une ville vraiment agréable et multiculturelle. On s’y sent en sécurité et les gens sont vraiment très sympas. Il y a énormément d’activités et même si c’est une grosse ville, je ne suis pas stressée et je ne me sens pas à l’étroit comme ça pouvait parfois être le cas à Paris. Il y a beaucoup d’offres d’emplois pour des postes bilingues, ce sont souvent des postes dans des centres d’appels ou en service à la clientèle . Si vous avez un bon niveau d’anglais et que vous n’êtes pas trop regardants sur le poste, c’est possible de trouver du travail.

    6 mois à Toronto, c’est aussi des mariages et des naissances que l’on rate, certains amis qui ne savent plus se servir d’un ordinateur ou d’un téléphone pour donner des nouvelles, la famille qui apprend à vivre sans nous. On a beau y être préparé, ça reste douloureux de voir que les liens amicaux commencent à s’étioler avec la distance. Je sais aussi par expérience qu’on finit par s’y faire. L’immigration permet (entre autres) de faire le tri dans son entourage.
    Il y a aussi les moments de doute, les baisses de moral et les coups de blues. L'adaptation est parfois compliquée surtout lorsqu'on est en famille mais il faut garder espoir et s'accrocher .
    Quand on est en processus d'immigration on a tendance à penser que le plus dur c'est d'avoir les papiers , passer la visite médicale; mais une fois sur place , on réalise que le plus dur (mais aussi le meilleur) reste à venir.
    On commence à peine à sortir de l’euphorie de l’installation, on continue à découvrir la ville et à l’apprivoiser.
    Nous avons choisi de venir habiter au Canada et quand on y pense c'est un immense privilège de choisir le pays ou on veut habiter et d'avoir la possibilité s'y installer. Si je devais résumer les 6 derniers mois en un seul mot, je dirais INTENSE.

  5. J'aime
    Gaous a reçu une réaction de immigrer.com dans 6 mois à Toronto: récit d'une famille Franco -Togolaise   
    Après avoir parcouru en long en large et en travers les témoignages postés ici et là (ils m’ont bien aidé d’ailleurs), à moi, de faire à présent un petit retour sur expérience . Ça fait 6 mois presque jour pour jour, que je suis arrivée à Toronto avec ma fille et mon époux en tant que résidents permanents. 26 semaines que nous avons posé nos valises dans la ville reine, 183 jours que nous avons débarqué avec nos rêves, nos espoirs et nos aspirations. 4392 heures que nous repoussons nos limites, revoyons nos habitudes, 263520 minutes que apprenons à adopter en douceur notre nouveau monde. Lorsque je jette un œil en arrière et que je vois le chemin parcouru, j’ai du mal à me dire que nous avons accompli toutes ces choses en si peu de temps. Je ne veux pas faire de bilan, pas encore. La nomade que je suis a appris au fil de ses déracinements qu’il faut du temps (beaucoup) et du recul (énormément) pour avoir un bilan plus ou moins objectif.
    Je voudrais juste faire le point. Nous avons un super appartement avec vue sur la tour CN, le tout dans une superbe résidence.
    Nous travaillons tous les deux pour de grosses entreprises et dans notre domaine. Je suis dans la supply chain et mon mari est dans la banque Nous avons trouvé du travail assez rapidement. J’ai trouvé en moins d’une semaine et mon mari en 15 jours. Nous avons aussi eu la chance d’avoir une place en garderie pour la petite. Nous étions sur liste d’attente a notre arrivée. J’ai augmenté mon salaire par rapport à Paris et mon mari a enfin son SUV.
    Quand on lit les lignes ci-dessus, on est tenté (à juste titre) de sombrer dans le cliché ridicule de l’Eldorado Canadien et de ses rues pavées d’or. Je pourrais arrêter mon récit là et vous dire que tout est merveilleux à Toronto et que les Canadiens sont géniaux, mais ce ne serait pas très honnête de ma part.
    Mon récit n’est pas complet si je ne dis pas que même si nous avons du boulot dans notre domaine, nous avons dû faire des concessions en termes de responsabilités. Mon mari est passé d’un poste de manager à un emploi de conseiller. Cette expérience lui permet de voir comment travaillent les gens ici avant de postuler à des postes un peu plus qualifiés. J’ai un peu moins de responsabilités qu’à mon poste précédent. Ceci dit, même si j’aimais mon travail à Paris, je n’avais aucune possibilité d’évolution dans l’entreprise. J’ai eu une augmentation de 10€ (une fortune donc) en presque 7 ans de boîte. Autant dire que je ne prenais pas un gros risque pour ma carrière en quittant cet emploi. Nous avons fait quelques sacrifices afin d’avoir la fameuse expérience Canadienne pour ensuite accéder à des postes plus intéressants. Ce n’est pas facile tous les jours, Espérons que ce sacrifice sera payant dans quelques mois.
    La vie à Toronto est vraiment chère ; je ne compare pas à Paris ; je trouve que ça n’a pas de sens. J’avais lu un peu partout avant d’arriver que Toronto est la ville la plus chère du Canada mais je ne m’attendais vraiment pas à des prix aussi élevés. Des tarifs comme ceux de l’assurance auto (entre 300$ et 600$ par mois) ou la garderie (plus de 1500$ pour un bébé) ont été de très mauvaises surprises.
    La route est encore longue mais on s’accroche et on prend chaque jour comme il vient.
    Toronto est une ville vraiment agréable et multiculturelle. On s’y sent en sécurité et les gens sont vraiment très sympas. Il y a énormément d’activités et même si c’est une grosse ville, je ne suis pas stressée et je ne me sens pas à l’étroit comme ça pouvait parfois être le cas à Paris. Il y a beaucoup d’offres d’emplois pour des postes bilingues, ce sont souvent des postes dans des centres d’appels ou en service à la clientèle . Si vous avez un bon niveau d’anglais et que vous n’êtes pas trop regardants sur le poste, c’est possible de trouver du travail.

    6 mois à Toronto, c’est aussi des mariages et des naissances que l’on rate, certains amis qui ne savent plus se servir d’un ordinateur ou d’un téléphone pour donner des nouvelles, la famille qui apprend à vivre sans nous. On a beau y être préparé, ça reste douloureux de voir que les liens amicaux commencent à s’étioler avec la distance. Je sais aussi par expérience qu’on finit par s’y faire. L’immigration permet (entre autres) de faire le tri dans son entourage.
    Il y a aussi les moments de doute, les baisses de moral et les coups de blues. L'adaptation est parfois compliquée surtout lorsqu'on est en famille mais il faut garder espoir et s'accrocher .
    Quand on est en processus d'immigration on a tendance à penser que le plus dur c'est d'avoir les papiers , passer la visite médicale; mais une fois sur place , on réalise que le plus dur (mais aussi le meilleur) reste à venir.
    On commence à peine à sortir de l’euphorie de l’installation, on continue à découvrir la ville et à l’apprivoiser.
    Nous avons choisi de venir habiter au Canada et quand on y pense c'est un immense privilège de choisir le pays ou on veut habiter et d'avoir la possibilité s'y installer. Si je devais résumer les 6 derniers mois en un seul mot, je dirais INTENSE.

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    Gaous a réagi à Niklasky dans 6 mois à Toronto: récit d'une famille Franco -Togolaise   
    Bonjour Gaous,

    Nous sommes aussi installés dans la région de Toronto, depuis Août 2011.

    Au départ, nous avions pensé habiter dans le centre de Toronto, pour que ma fille puisse aller a l’école Française. Puis nous avons visité pas mal de condos, et nous n'avons trouvé que de petites surfaces (2 ou 1+1 bedrooms) dans de grandes tours a des prix très élevés (pas grand chose en dessous de 1800$ si on voulait être dans un immeuble récent et pas trop mal situé, genre pas avec vue sur la Gardiner Expressway).

    Nous avons donc décidé de nous diriger vers la banlieue, dans l'Ouest, a Oakville plus exactement. Ca nous a paru offrir un meilleur cadre de vie a notre petite famille (2 enfants). Nous avons pu acheter une maison assez rapidement, avec beaucoup de place pour nous et pour recevoir de la famille ou des amis, et un quartier sympa ou les enfants peuvent jouer dehors sans danger.

    Après, c'est un choix personnel. Certains préfèrent les centre-villes, d'autres les banlieues. Nous on a trouvé notre bonheur a Oakville. Le fait est que la banlieue ici n'a rien a voir avec la banlieue Parisienne. C'est propre, c'est calme, c'est sur et il y a tout ce qu'il faut en matière d’écoles, de commerces et pour les sorties. Il y a d'ailleurs de très bonnes écoles publiques a Oakville, ça va du tout Anglais au tout Français, en passant par l'immersion (50% Anglais, 50% Français). Il y a aussi des écoles catholiques (subventionnées) et des écoles privées de type Montessori ou Waldorf a très cher les sous. J'en oublie sûrement. Bref, tout le monde y trouve son compte.

    Forcement, les loyers sont moins chers ici qu'a Toronto, et pour le même prix qu'un condo tu as une town house (maison de ville) voire une petite maison.

    L'assurance auto est largement moins chère aussi. D'ailleurs en parlant d'assurance auto, il faut savoir que vous êtes nouveaux au Canada, donc considérés comme nouveaux/jeunes conducteurs. Ils ne prennent pas en compte votre ancienneté de conducteur en France, seulement l’ancienneté au Canada ou aux États Unis. Donc vous payez plein pot. Ne vous inquiétez pas, ça va baisser d’année en année si vous ne faites pas d'infraction et que vous n'avez pas d'accident.

    Vous payez 300$ par mois pour un SUV, c'est cher c'est sur, mais ça me parait dans la norme. Je ne connais pas le type exact de SUV que vous avez, mais s'il est haut de gamme et neuf, ça me parait pas anormal. Surtout qu'a Toronto il y a beaucoup de vols de voitures et d'accidents.

    Nous en arrivant a Oakville, on payait 521$ pour 2 voitures, par mois. Oui oui, vous lisez bien, 521$ par mois. Un SUV Ford Escape d'occasion et une petite Suzuki SX4 d'occasion.

    Au bout de 12 mois, la prime est descendue a 434$.

    Après 12 mois de plus, j'ai changé de broker et maintenant je paye 220$ par mois pour les deux voitures (toujours avec la même couverture, de type tout-risques). Ca diminue vite et bien donc, on arrive presque a un tarif normal.

    Donc oui la vie est chère ici, surtout quand on est nouvel arrivant, mais au bout de disons 2 ans, ça se normalise. On apprend a mieux comparer les prix, a mieux profiter de certains avantages ou de certaines bonnes affaires, etc.

    En tout cas, vous avez trouvé du travail très rapidement et ça c'est bien, car c'est pas toujours facile a Toronto.

    Bonne chance pour la suite.
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    Gaous a reçu une réaction de Puda dans [Immigration] Jeune parisien qui rêve de Toronto   
    Si je puis me permettre quand on parle d'immigration, il n'y a que très peu de place pour l'improvisation. Perso je vous deconseille de venir en tant que touriste en esperant trouver sur place. Ce n'est pas une bonne approche de mon point de vue. Si vous voulez venir travailler, il vous faudra un statut bien defini comprenez une autorisation de travail en bonne et du forme. Dans votre cas (partir rapidement ) je vous conseillerais de regarder les conditions pour un PVT et ensuite enchainer sur un visa JP si vous travaillez. En revanche Toronto est une ville super chère. Il faut prendre ça en compte avant de partir à l'aventure. Il y a un forum super ou vous trouverez plein d'information sur Toronto c'est http://www.torontois.com/
    Allez y faire un tour, il est vraiment bien.
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    Gaous a réagi à DidierVancouver dans Maman seule avec 2 enfants   
    Bonjour,

    Je suis venu seul avec mes 2 enfants, car Madame a préféré terminer le déménagement et négocier sa rupture avec son employeur, et cela a pris plus de temps que prévu.

    Ce n'est pas facile tous les jours car les enfants absorbent beaucoup d'énergie et de temps; mais les enfants sont aussi un moteur pour avancer dans ce nouveau territoire.
    Les enfants s'adaptent de manière générale plus facilement et simplement que les adultes.
    Je trouve aussi que c'est plus facile d'établir des rencontres avec d'autres parents.

    Tout le monde me prend pour Superman,! Ce qui n'est vraiment pas le cas, moi qui suis de nature désorganisée....mais j'y travaille; le soir je suis vraiment lessivé. Lorsque je suis dans l'action je ne pense même plus aux difficultés de cette situation monoparentale transitoire.


    Bonne installation au Québec
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    Gaous a reçu une réaction de Bérénice007 dans Retour dans son pays   
    On peut venir d'un pays d'Afrique et ne pas vouloir de la nationalité Française ou Canadienne. J'ai vecu 14 ans en France sans avoir envie d'en prendre la nationalité. Je suis pourtant mariée avec un Français. Je ne me sentais pas Française et je ne me voyais pas la demander pour une question de confort. Ça faisait râler mon epoux parce que pour chaque voyage hors UE et pays de la CEDEAO il fallait verifier et se preparer a faire une demande de visa mais c'est comme ça. Je ne vous parle même pas de l'accueil à la prefecture à chaque renouvellement de carte de séjour. Mon Grand père a vecu en Angleterre et n'a jamais voulu se renseigner pour devenir citoyen anglais il se sentait profondement Togolais et ne voulait pas renoncer à sa citoyenneté, pareil pour mon père qui vit au Senegal depuis plus de 30ans qui aurait pu avoir la nationalité Française et qui a toujours son passeport Togolais. Nous sommes pour la plupart nés au Sénégal mais nous sommes avant tout Togolais. Bref tout ce blabla pour dire que venir d'un pays d'Afrique ne pousse pas forcément à sauter sur une citoyenneté occidentale à la première occasion. Question de principe. Ça m'a toujours fait mal au coeur d'entendre des gens dire je ne suis français que sur les papiers parce que je trouvais ça dommage pour eux et pour le pays. Être citoyen implique des droits et des devoirs. Ce n'est pas juste un bout decpapier qu'on prend pour des raisons de confort. Enfin c'est mon humble avis .
  10. J'aime
    Gaous a réagi à UBRANE dans 6 mois à Toronto: récit d'une famille Franco -Togolaise   
    C'est bien résumé
  11. J'aime
    Gaous a reçu une réaction de Cherrybee dans Retour dans son pays   
    On peut venir d'un pays d'Afrique et ne pas vouloir de la nationalité Française ou Canadienne. J'ai vecu 14 ans en France sans avoir envie d'en prendre la nationalité. Je suis pourtant mariée avec un Français. Je ne me sentais pas Française et je ne me voyais pas la demander pour une question de confort. Ça faisait râler mon epoux parce que pour chaque voyage hors UE et pays de la CEDEAO il fallait verifier et se preparer a faire une demande de visa mais c'est comme ça. Je ne vous parle même pas de l'accueil à la prefecture à chaque renouvellement de carte de séjour. Mon Grand père a vecu en Angleterre et n'a jamais voulu se renseigner pour devenir citoyen anglais il se sentait profondement Togolais et ne voulait pas renoncer à sa citoyenneté, pareil pour mon père qui vit au Senegal depuis plus de 30ans qui aurait pu avoir la nationalité Française et qui a toujours son passeport Togolais. Nous sommes pour la plupart nés au Sénégal mais nous sommes avant tout Togolais. Bref tout ce blabla pour dire que venir d'un pays d'Afrique ne pousse pas forcément à sauter sur une citoyenneté occidentale à la première occasion. Question de principe. Ça m'a toujours fait mal au coeur d'entendre des gens dire je ne suis français que sur les papiers parce que je trouvais ça dommage pour eux et pour le pays. Être citoyen implique des droits et des devoirs. Ce n'est pas juste un bout decpapier qu'on prend pour des raisons de confort. Enfin c'est mon humble avis .
  12. J'aime
    Gaous a reçu une réaction de CatHell dans 6 mois à Toronto: récit d'une famille Franco -Togolaise   
    Après avoir parcouru en long en large et en travers les témoignages postés ici et là (ils m’ont bien aidé d’ailleurs), à moi, de faire à présent un petit retour sur expérience . Ça fait 6 mois presque jour pour jour, que je suis arrivée à Toronto avec ma fille et mon époux en tant que résidents permanents. 26 semaines que nous avons posé nos valises dans la ville reine, 183 jours que nous avons débarqué avec nos rêves, nos espoirs et nos aspirations. 4392 heures que nous repoussons nos limites, revoyons nos habitudes, 263520 minutes que apprenons à adopter en douceur notre nouveau monde. Lorsque je jette un œil en arrière et que je vois le chemin parcouru, j’ai du mal à me dire que nous avons accompli toutes ces choses en si peu de temps. Je ne veux pas faire de bilan, pas encore. La nomade que je suis a appris au fil de ses déracinements qu’il faut du temps (beaucoup) et du recul (énormément) pour avoir un bilan plus ou moins objectif.
    Je voudrais juste faire le point. Nous avons un super appartement avec vue sur la tour CN, le tout dans une superbe résidence.
    Nous travaillons tous les deux pour de grosses entreprises et dans notre domaine. Je suis dans la supply chain et mon mari est dans la banque Nous avons trouvé du travail assez rapidement. J’ai trouvé en moins d’une semaine et mon mari en 15 jours. Nous avons aussi eu la chance d’avoir une place en garderie pour la petite. Nous étions sur liste d’attente a notre arrivée. J’ai augmenté mon salaire par rapport à Paris et mon mari a enfin son SUV.
    Quand on lit les lignes ci-dessus, on est tenté (à juste titre) de sombrer dans le cliché ridicule de l’Eldorado Canadien et de ses rues pavées d’or. Je pourrais arrêter mon récit là et vous dire que tout est merveilleux à Toronto et que les Canadiens sont géniaux, mais ce ne serait pas très honnête de ma part.
    Mon récit n’est pas complet si je ne dis pas que même si nous avons du boulot dans notre domaine, nous avons dû faire des concessions en termes de responsabilités. Mon mari est passé d’un poste de manager à un emploi de conseiller. Cette expérience lui permet de voir comment travaillent les gens ici avant de postuler à des postes un peu plus qualifiés. J’ai un peu moins de responsabilités qu’à mon poste précédent. Ceci dit, même si j’aimais mon travail à Paris, je n’avais aucune possibilité d’évolution dans l’entreprise. J’ai eu une augmentation de 10€ (une fortune donc) en presque 7 ans de boîte. Autant dire que je ne prenais pas un gros risque pour ma carrière en quittant cet emploi. Nous avons fait quelques sacrifices afin d’avoir la fameuse expérience Canadienne pour ensuite accéder à des postes plus intéressants. Ce n’est pas facile tous les jours, Espérons que ce sacrifice sera payant dans quelques mois.
    La vie à Toronto est vraiment chère ; je ne compare pas à Paris ; je trouve que ça n’a pas de sens. J’avais lu un peu partout avant d’arriver que Toronto est la ville la plus chère du Canada mais je ne m’attendais vraiment pas à des prix aussi élevés. Des tarifs comme ceux de l’assurance auto (entre 300$ et 600$ par mois) ou la garderie (plus de 1500$ pour un bébé) ont été de très mauvaises surprises.
    La route est encore longue mais on s’accroche et on prend chaque jour comme il vient.
    Toronto est une ville vraiment agréable et multiculturelle. On s’y sent en sécurité et les gens sont vraiment très sympas. Il y a énormément d’activités et même si c’est une grosse ville, je ne suis pas stressée et je ne me sens pas à l’étroit comme ça pouvait parfois être le cas à Paris. Il y a beaucoup d’offres d’emplois pour des postes bilingues, ce sont souvent des postes dans des centres d’appels ou en service à la clientèle . Si vous avez un bon niveau d’anglais et que vous n’êtes pas trop regardants sur le poste, c’est possible de trouver du travail.

    6 mois à Toronto, c’est aussi des mariages et des naissances que l’on rate, certains amis qui ne savent plus se servir d’un ordinateur ou d’un téléphone pour donner des nouvelles, la famille qui apprend à vivre sans nous. On a beau y être préparé, ça reste douloureux de voir que les liens amicaux commencent à s’étioler avec la distance. Je sais aussi par expérience qu’on finit par s’y faire. L’immigration permet (entre autres) de faire le tri dans son entourage.
    Il y a aussi les moments de doute, les baisses de moral et les coups de blues. L'adaptation est parfois compliquée surtout lorsqu'on est en famille mais il faut garder espoir et s'accrocher .
    Quand on est en processus d'immigration on a tendance à penser que le plus dur c'est d'avoir les papiers , passer la visite médicale; mais une fois sur place , on réalise que le plus dur (mais aussi le meilleur) reste à venir.
    On commence à peine à sortir de l’euphorie de l’installation, on continue à découvrir la ville et à l’apprivoiser.
    Nous avons choisi de venir habiter au Canada et quand on y pense c'est un immense privilège de choisir le pays ou on veut habiter et d'avoir la possibilité s'y installer. Si je devais résumer les 6 derniers mois en un seul mot, je dirais INTENSE.

  13. J'aime
    Gaous a reçu une réaction de aicha2009 dans 6 mois à Toronto: récit d'une famille Franco -Togolaise   
    Après avoir parcouru en long en large et en travers les témoignages postés ici et là (ils m’ont bien aidé d’ailleurs), à moi, de faire à présent un petit retour sur expérience . Ça fait 6 mois presque jour pour jour, que je suis arrivée à Toronto avec ma fille et mon époux en tant que résidents permanents. 26 semaines que nous avons posé nos valises dans la ville reine, 183 jours que nous avons débarqué avec nos rêves, nos espoirs et nos aspirations. 4392 heures que nous repoussons nos limites, revoyons nos habitudes, 263520 minutes que apprenons à adopter en douceur notre nouveau monde. Lorsque je jette un œil en arrière et que je vois le chemin parcouru, j’ai du mal à me dire que nous avons accompli toutes ces choses en si peu de temps. Je ne veux pas faire de bilan, pas encore. La nomade que je suis a appris au fil de ses déracinements qu’il faut du temps (beaucoup) et du recul (énormément) pour avoir un bilan plus ou moins objectif.
    Je voudrais juste faire le point. Nous avons un super appartement avec vue sur la tour CN, le tout dans une superbe résidence.
    Nous travaillons tous les deux pour de grosses entreprises et dans notre domaine. Je suis dans la supply chain et mon mari est dans la banque Nous avons trouvé du travail assez rapidement. J’ai trouvé en moins d’une semaine et mon mari en 15 jours. Nous avons aussi eu la chance d’avoir une place en garderie pour la petite. Nous étions sur liste d’attente a notre arrivée. J’ai augmenté mon salaire par rapport à Paris et mon mari a enfin son SUV.
    Quand on lit les lignes ci-dessus, on est tenté (à juste titre) de sombrer dans le cliché ridicule de l’Eldorado Canadien et de ses rues pavées d’or. Je pourrais arrêter mon récit là et vous dire que tout est merveilleux à Toronto et que les Canadiens sont géniaux, mais ce ne serait pas très honnête de ma part.
    Mon récit n’est pas complet si je ne dis pas que même si nous avons du boulot dans notre domaine, nous avons dû faire des concessions en termes de responsabilités. Mon mari est passé d’un poste de manager à un emploi de conseiller. Cette expérience lui permet de voir comment travaillent les gens ici avant de postuler à des postes un peu plus qualifiés. J’ai un peu moins de responsabilités qu’à mon poste précédent. Ceci dit, même si j’aimais mon travail à Paris, je n’avais aucune possibilité d’évolution dans l’entreprise. J’ai eu une augmentation de 10€ (une fortune donc) en presque 7 ans de boîte. Autant dire que je ne prenais pas un gros risque pour ma carrière en quittant cet emploi. Nous avons fait quelques sacrifices afin d’avoir la fameuse expérience Canadienne pour ensuite accéder à des postes plus intéressants. Ce n’est pas facile tous les jours, Espérons que ce sacrifice sera payant dans quelques mois.
    La vie à Toronto est vraiment chère ; je ne compare pas à Paris ; je trouve que ça n’a pas de sens. J’avais lu un peu partout avant d’arriver que Toronto est la ville la plus chère du Canada mais je ne m’attendais vraiment pas à des prix aussi élevés. Des tarifs comme ceux de l’assurance auto (entre 300$ et 600$ par mois) ou la garderie (plus de 1500$ pour un bébé) ont été de très mauvaises surprises.
    La route est encore longue mais on s’accroche et on prend chaque jour comme il vient.
    Toronto est une ville vraiment agréable et multiculturelle. On s’y sent en sécurité et les gens sont vraiment très sympas. Il y a énormément d’activités et même si c’est une grosse ville, je ne suis pas stressée et je ne me sens pas à l’étroit comme ça pouvait parfois être le cas à Paris. Il y a beaucoup d’offres d’emplois pour des postes bilingues, ce sont souvent des postes dans des centres d’appels ou en service à la clientèle . Si vous avez un bon niveau d’anglais et que vous n’êtes pas trop regardants sur le poste, c’est possible de trouver du travail.

    6 mois à Toronto, c’est aussi des mariages et des naissances que l’on rate, certains amis qui ne savent plus se servir d’un ordinateur ou d’un téléphone pour donner des nouvelles, la famille qui apprend à vivre sans nous. On a beau y être préparé, ça reste douloureux de voir que les liens amicaux commencent à s’étioler avec la distance. Je sais aussi par expérience qu’on finit par s’y faire. L’immigration permet (entre autres) de faire le tri dans son entourage.
    Il y a aussi les moments de doute, les baisses de moral et les coups de blues. L'adaptation est parfois compliquée surtout lorsqu'on est en famille mais il faut garder espoir et s'accrocher .
    Quand on est en processus d'immigration on a tendance à penser que le plus dur c'est d'avoir les papiers , passer la visite médicale; mais une fois sur place , on réalise que le plus dur (mais aussi le meilleur) reste à venir.
    On commence à peine à sortir de l’euphorie de l’installation, on continue à découvrir la ville et à l’apprivoiser.
    Nous avons choisi de venir habiter au Canada et quand on y pense c'est un immense privilège de choisir le pays ou on veut habiter et d'avoir la possibilité s'y installer. Si je devais résumer les 6 derniers mois en un seul mot, je dirais INTENSE.

  14. J'aime
    Gaous a réagi à UBRANE dans 6 mois à Toronto: récit d'une famille Franco -Togolaise   
    Tout à fait OuestCanadien, c'est la raison pour la quelle j'ai précisé "hors agglomération".
    Car effectivement, le Grand Toronto Area c'est 6,1 millions d'habitants (contre 10,4 millions pour la région parisienne).

    Ha oui, dans ce cas tout à fait
    Désolé, je n'avais pas compris.
  15. J'aime
    Gaous a reçu une réaction de Puda dans 6 mois à Toronto: récit d'une famille Franco -Togolaise   
    Non pas tombée des nues mais surprise oui. Parce que j'avais lu que c'était cher et je m'attendais a payer 300$ pour l'assurance auto. Mais quand on te propose 600 et que tu arrives a 300$ en passant par ton employeur t'es un peu secouée quand même. Pour la garderie, on a beau être au courant la première facture ca fait vraiment bizarre... et quand je me dis que si j'ai un 2e il faudra compter (au mieux) 1500 mini pour lui +400/500 pour sa sœur bah ca fait drôle LOL
  16. J'aime
    Gaous a réagi à Puda dans 6 mois à Toronto: récit d'une famille Franco -Togolaise   
    Non pas de sens de comparer pour plein de raisons.

    Le prix qui est en euros vs dollar évidemment et puis comparer la vie canadienne avec la vie française (parisienne d'ailleurs) est idiot. Ca n'a juste rien à voir. On est généralement mieux payé à Toronto avec des loyers moins chers qu'à Paris. Les condos n'existent de toute façon pas à Paris et s'ils existaient, le prix serait faramineux.

    A la limite, on peut comparer NYC avec Toronto mais là encore c'est un autre pays avec des charges différentes. (Moins d'impôts mais des mutuelles hors de prix etc.)

    Pareil pour Paris, taxes à tout va, impôts de dingos mais des crèches pas à 1500 $ par mois ni des assurances auto à 300 !!!

    Donc comparer la France et le Canada, désolée mais non. Ca n'a aucun sens.

    Par contre, il est tout à fait logique de comparer Toronto à Montréal

    Bon sinon Gaou, tu es tombée des nues en te rendant compte que les assurances auto étaient à 300 et les crèches à 1500 ??? Tu n'avais pas trop du te renseigner quand même. Sur n'importe quel forum et/ou blog dédié à Toronto, on en parle
  17. J'aime
    Gaous a reçu une réaction de Ayaba dans 6 mois à Toronto: récit d'une famille Franco -Togolaise   
    Merci Ayaba. Je vois que tu es aussi Togolaise
  18. J'aime
    Gaous a reçu une réaction de DidierVancouver dans 6 mois à Toronto: récit d'une famille Franco -Togolaise   
    Après avoir parcouru en long en large et en travers les témoignages postés ici et là (ils m’ont bien aidé d’ailleurs), à moi, de faire à présent un petit retour sur expérience . Ça fait 6 mois presque jour pour jour, que je suis arrivée à Toronto avec ma fille et mon époux en tant que résidents permanents. 26 semaines que nous avons posé nos valises dans la ville reine, 183 jours que nous avons débarqué avec nos rêves, nos espoirs et nos aspirations. 4392 heures que nous repoussons nos limites, revoyons nos habitudes, 263520 minutes que apprenons à adopter en douceur notre nouveau monde. Lorsque je jette un œil en arrière et que je vois le chemin parcouru, j’ai du mal à me dire que nous avons accompli toutes ces choses en si peu de temps. Je ne veux pas faire de bilan, pas encore. La nomade que je suis a appris au fil de ses déracinements qu’il faut du temps (beaucoup) et du recul (énormément) pour avoir un bilan plus ou moins objectif.
    Je voudrais juste faire le point. Nous avons un super appartement avec vue sur la tour CN, le tout dans une superbe résidence.
    Nous travaillons tous les deux pour de grosses entreprises et dans notre domaine. Je suis dans la supply chain et mon mari est dans la banque Nous avons trouvé du travail assez rapidement. J’ai trouvé en moins d’une semaine et mon mari en 15 jours. Nous avons aussi eu la chance d’avoir une place en garderie pour la petite. Nous étions sur liste d’attente a notre arrivée. J’ai augmenté mon salaire par rapport à Paris et mon mari a enfin son SUV.
    Quand on lit les lignes ci-dessus, on est tenté (à juste titre) de sombrer dans le cliché ridicule de l’Eldorado Canadien et de ses rues pavées d’or. Je pourrais arrêter mon récit là et vous dire que tout est merveilleux à Toronto et que les Canadiens sont géniaux, mais ce ne serait pas très honnête de ma part.
    Mon récit n’est pas complet si je ne dis pas que même si nous avons du boulot dans notre domaine, nous avons dû faire des concessions en termes de responsabilités. Mon mari est passé d’un poste de manager à un emploi de conseiller. Cette expérience lui permet de voir comment travaillent les gens ici avant de postuler à des postes un peu plus qualifiés. J’ai un peu moins de responsabilités qu’à mon poste précédent. Ceci dit, même si j’aimais mon travail à Paris, je n’avais aucune possibilité d’évolution dans l’entreprise. J’ai eu une augmentation de 10€ (une fortune donc) en presque 7 ans de boîte. Autant dire que je ne prenais pas un gros risque pour ma carrière en quittant cet emploi. Nous avons fait quelques sacrifices afin d’avoir la fameuse expérience Canadienne pour ensuite accéder à des postes plus intéressants. Ce n’est pas facile tous les jours, Espérons que ce sacrifice sera payant dans quelques mois.
    La vie à Toronto est vraiment chère ; je ne compare pas à Paris ; je trouve que ça n’a pas de sens. J’avais lu un peu partout avant d’arriver que Toronto est la ville la plus chère du Canada mais je ne m’attendais vraiment pas à des prix aussi élevés. Des tarifs comme ceux de l’assurance auto (entre 300$ et 600$ par mois) ou la garderie (plus de 1500$ pour un bébé) ont été de très mauvaises surprises.
    La route est encore longue mais on s’accroche et on prend chaque jour comme il vient.
    Toronto est une ville vraiment agréable et multiculturelle. On s’y sent en sécurité et les gens sont vraiment très sympas. Il y a énormément d’activités et même si c’est une grosse ville, je ne suis pas stressée et je ne me sens pas à l’étroit comme ça pouvait parfois être le cas à Paris. Il y a beaucoup d’offres d’emplois pour des postes bilingues, ce sont souvent des postes dans des centres d’appels ou en service à la clientèle . Si vous avez un bon niveau d’anglais et que vous n’êtes pas trop regardants sur le poste, c’est possible de trouver du travail.

    6 mois à Toronto, c’est aussi des mariages et des naissances que l’on rate, certains amis qui ne savent plus se servir d’un ordinateur ou d’un téléphone pour donner des nouvelles, la famille qui apprend à vivre sans nous. On a beau y être préparé, ça reste douloureux de voir que les liens amicaux commencent à s’étioler avec la distance. Je sais aussi par expérience qu’on finit par s’y faire. L’immigration permet (entre autres) de faire le tri dans son entourage.
    Il y a aussi les moments de doute, les baisses de moral et les coups de blues. L'adaptation est parfois compliquée surtout lorsqu'on est en famille mais il faut garder espoir et s'accrocher .
    Quand on est en processus d'immigration on a tendance à penser que le plus dur c'est d'avoir les papiers , passer la visite médicale; mais une fois sur place , on réalise que le plus dur (mais aussi le meilleur) reste à venir.
    On commence à peine à sortir de l’euphorie de l’installation, on continue à découvrir la ville et à l’apprivoiser.
    Nous avons choisi de venir habiter au Canada et quand on y pense c'est un immense privilège de choisir le pays ou on veut habiter et d'avoir la possibilité s'y installer. Si je devais résumer les 6 derniers mois en un seul mot, je dirais INTENSE.

  19. J'aime
    Gaous a reçu une réaction de angel et oliv dans 6 mois à Toronto: récit d'une famille Franco -Togolaise   
    Merci de m'avoir lue. Oui nous étions tous les deux bilingues avant d'arriver. Nous travaillions tous les deux en anglais à Paris. Après je pense qu'avec un niveau correct d'anglais on peu trouver quelque chose. Et puis le fait d'être en immersion permet de faire des progrès assez rapidement je trouve.
  20. J'aime
    Gaous a reçu une réaction de lylye dans 6 mois à Toronto: récit d'une famille Franco -Togolaise   
    Après avoir parcouru en long en large et en travers les témoignages postés ici et là (ils m’ont bien aidé d’ailleurs), à moi, de faire à présent un petit retour sur expérience . Ça fait 6 mois presque jour pour jour, que je suis arrivée à Toronto avec ma fille et mon époux en tant que résidents permanents. 26 semaines que nous avons posé nos valises dans la ville reine, 183 jours que nous avons débarqué avec nos rêves, nos espoirs et nos aspirations. 4392 heures que nous repoussons nos limites, revoyons nos habitudes, 263520 minutes que apprenons à adopter en douceur notre nouveau monde. Lorsque je jette un œil en arrière et que je vois le chemin parcouru, j’ai du mal à me dire que nous avons accompli toutes ces choses en si peu de temps. Je ne veux pas faire de bilan, pas encore. La nomade que je suis a appris au fil de ses déracinements qu’il faut du temps (beaucoup) et du recul (énormément) pour avoir un bilan plus ou moins objectif.
    Je voudrais juste faire le point. Nous avons un super appartement avec vue sur la tour CN, le tout dans une superbe résidence.
    Nous travaillons tous les deux pour de grosses entreprises et dans notre domaine. Je suis dans la supply chain et mon mari est dans la banque Nous avons trouvé du travail assez rapidement. J’ai trouvé en moins d’une semaine et mon mari en 15 jours. Nous avons aussi eu la chance d’avoir une place en garderie pour la petite. Nous étions sur liste d’attente a notre arrivée. J’ai augmenté mon salaire par rapport à Paris et mon mari a enfin son SUV.
    Quand on lit les lignes ci-dessus, on est tenté (à juste titre) de sombrer dans le cliché ridicule de l’Eldorado Canadien et de ses rues pavées d’or. Je pourrais arrêter mon récit là et vous dire que tout est merveilleux à Toronto et que les Canadiens sont géniaux, mais ce ne serait pas très honnête de ma part.
    Mon récit n’est pas complet si je ne dis pas que même si nous avons du boulot dans notre domaine, nous avons dû faire des concessions en termes de responsabilités. Mon mari est passé d’un poste de manager à un emploi de conseiller. Cette expérience lui permet de voir comment travaillent les gens ici avant de postuler à des postes un peu plus qualifiés. J’ai un peu moins de responsabilités qu’à mon poste précédent. Ceci dit, même si j’aimais mon travail à Paris, je n’avais aucune possibilité d’évolution dans l’entreprise. J’ai eu une augmentation de 10€ (une fortune donc) en presque 7 ans de boîte. Autant dire que je ne prenais pas un gros risque pour ma carrière en quittant cet emploi. Nous avons fait quelques sacrifices afin d’avoir la fameuse expérience Canadienne pour ensuite accéder à des postes plus intéressants. Ce n’est pas facile tous les jours, Espérons que ce sacrifice sera payant dans quelques mois.
    La vie à Toronto est vraiment chère ; je ne compare pas à Paris ; je trouve que ça n’a pas de sens. J’avais lu un peu partout avant d’arriver que Toronto est la ville la plus chère du Canada mais je ne m’attendais vraiment pas à des prix aussi élevés. Des tarifs comme ceux de l’assurance auto (entre 300$ et 600$ par mois) ou la garderie (plus de 1500$ pour un bébé) ont été de très mauvaises surprises.
    La route est encore longue mais on s’accroche et on prend chaque jour comme il vient.
    Toronto est une ville vraiment agréable et multiculturelle. On s’y sent en sécurité et les gens sont vraiment très sympas. Il y a énormément d’activités et même si c’est une grosse ville, je ne suis pas stressée et je ne me sens pas à l’étroit comme ça pouvait parfois être le cas à Paris. Il y a beaucoup d’offres d’emplois pour des postes bilingues, ce sont souvent des postes dans des centres d’appels ou en service à la clientèle . Si vous avez un bon niveau d’anglais et que vous n’êtes pas trop regardants sur le poste, c’est possible de trouver du travail.

    6 mois à Toronto, c’est aussi des mariages et des naissances que l’on rate, certains amis qui ne savent plus se servir d’un ordinateur ou d’un téléphone pour donner des nouvelles, la famille qui apprend à vivre sans nous. On a beau y être préparé, ça reste douloureux de voir que les liens amicaux commencent à s’étioler avec la distance. Je sais aussi par expérience qu’on finit par s’y faire. L’immigration permet (entre autres) de faire le tri dans son entourage.
    Il y a aussi les moments de doute, les baisses de moral et les coups de blues. L'adaptation est parfois compliquée surtout lorsqu'on est en famille mais il faut garder espoir et s'accrocher .
    Quand on est en processus d'immigration on a tendance à penser que le plus dur c'est d'avoir les papiers , passer la visite médicale; mais une fois sur place , on réalise que le plus dur (mais aussi le meilleur) reste à venir.
    On commence à peine à sortir de l’euphorie de l’installation, on continue à découvrir la ville et à l’apprivoiser.
    Nous avons choisi de venir habiter au Canada et quand on y pense c'est un immense privilège de choisir le pays ou on veut habiter et d'avoir la possibilité s'y installer. Si je devais résumer les 6 derniers mois en un seul mot, je dirais INTENSE.

  21. J'aime
    Gaous a reçu une réaction de Puda dans 6 mois à Toronto: récit d'une famille Franco -Togolaise   
    Après avoir parcouru en long en large et en travers les témoignages postés ici et là (ils m’ont bien aidé d’ailleurs), à moi, de faire à présent un petit retour sur expérience . Ça fait 6 mois presque jour pour jour, que je suis arrivée à Toronto avec ma fille et mon époux en tant que résidents permanents. 26 semaines que nous avons posé nos valises dans la ville reine, 183 jours que nous avons débarqué avec nos rêves, nos espoirs et nos aspirations. 4392 heures que nous repoussons nos limites, revoyons nos habitudes, 263520 minutes que apprenons à adopter en douceur notre nouveau monde. Lorsque je jette un œil en arrière et que je vois le chemin parcouru, j’ai du mal à me dire que nous avons accompli toutes ces choses en si peu de temps. Je ne veux pas faire de bilan, pas encore. La nomade que je suis a appris au fil de ses déracinements qu’il faut du temps (beaucoup) et du recul (énormément) pour avoir un bilan plus ou moins objectif.
    Je voudrais juste faire le point. Nous avons un super appartement avec vue sur la tour CN, le tout dans une superbe résidence.
    Nous travaillons tous les deux pour de grosses entreprises et dans notre domaine. Je suis dans la supply chain et mon mari est dans la banque Nous avons trouvé du travail assez rapidement. J’ai trouvé en moins d’une semaine et mon mari en 15 jours. Nous avons aussi eu la chance d’avoir une place en garderie pour la petite. Nous étions sur liste d’attente a notre arrivée. J’ai augmenté mon salaire par rapport à Paris et mon mari a enfin son SUV.
    Quand on lit les lignes ci-dessus, on est tenté (à juste titre) de sombrer dans le cliché ridicule de l’Eldorado Canadien et de ses rues pavées d’or. Je pourrais arrêter mon récit là et vous dire que tout est merveilleux à Toronto et que les Canadiens sont géniaux, mais ce ne serait pas très honnête de ma part.
    Mon récit n’est pas complet si je ne dis pas que même si nous avons du boulot dans notre domaine, nous avons dû faire des concessions en termes de responsabilités. Mon mari est passé d’un poste de manager à un emploi de conseiller. Cette expérience lui permet de voir comment travaillent les gens ici avant de postuler à des postes un peu plus qualifiés. J’ai un peu moins de responsabilités qu’à mon poste précédent. Ceci dit, même si j’aimais mon travail à Paris, je n’avais aucune possibilité d’évolution dans l’entreprise. J’ai eu une augmentation de 10€ (une fortune donc) en presque 7 ans de boîte. Autant dire que je ne prenais pas un gros risque pour ma carrière en quittant cet emploi. Nous avons fait quelques sacrifices afin d’avoir la fameuse expérience Canadienne pour ensuite accéder à des postes plus intéressants. Ce n’est pas facile tous les jours, Espérons que ce sacrifice sera payant dans quelques mois.
    La vie à Toronto est vraiment chère ; je ne compare pas à Paris ; je trouve que ça n’a pas de sens. J’avais lu un peu partout avant d’arriver que Toronto est la ville la plus chère du Canada mais je ne m’attendais vraiment pas à des prix aussi élevés. Des tarifs comme ceux de l’assurance auto (entre 300$ et 600$ par mois) ou la garderie (plus de 1500$ pour un bébé) ont été de très mauvaises surprises.
    La route est encore longue mais on s’accroche et on prend chaque jour comme il vient.
    Toronto est une ville vraiment agréable et multiculturelle. On s’y sent en sécurité et les gens sont vraiment très sympas. Il y a énormément d’activités et même si c’est une grosse ville, je ne suis pas stressée et je ne me sens pas à l’étroit comme ça pouvait parfois être le cas à Paris. Il y a beaucoup d’offres d’emplois pour des postes bilingues, ce sont souvent des postes dans des centres d’appels ou en service à la clientèle . Si vous avez un bon niveau d’anglais et que vous n’êtes pas trop regardants sur le poste, c’est possible de trouver du travail.

    6 mois à Toronto, c’est aussi des mariages et des naissances que l’on rate, certains amis qui ne savent plus se servir d’un ordinateur ou d’un téléphone pour donner des nouvelles, la famille qui apprend à vivre sans nous. On a beau y être préparé, ça reste douloureux de voir que les liens amicaux commencent à s’étioler avec la distance. Je sais aussi par expérience qu’on finit par s’y faire. L’immigration permet (entre autres) de faire le tri dans son entourage.
    Il y a aussi les moments de doute, les baisses de moral et les coups de blues. L'adaptation est parfois compliquée surtout lorsqu'on est en famille mais il faut garder espoir et s'accrocher .
    Quand on est en processus d'immigration on a tendance à penser que le plus dur c'est d'avoir les papiers , passer la visite médicale; mais une fois sur place , on réalise que le plus dur (mais aussi le meilleur) reste à venir.
    On commence à peine à sortir de l’euphorie de l’installation, on continue à découvrir la ville et à l’apprivoiser.
    Nous avons choisi de venir habiter au Canada et quand on y pense c'est un immense privilège de choisir le pays ou on veut habiter et d'avoir la possibilité s'y installer. Si je devais résumer les 6 derniers mois en un seul mot, je dirais INTENSE.

  22. J'aime
    Gaous a réagi à UBRANE dans [Immigration] Jeune parisien qui rêve de Toronto   
    Salut,

    Pour faire bref parce que ce sont des questions très récurrentes sur le forum :


    Tu peux arriver à Toronto en tant que touriste, mais ne prends pas le risque de venir avec un billet d'avion aller simple dans le but d'y tenter ta chance pour trouver du boulot : d'une part les chances sont très maigres (la priorité allant aux résidents, il te faudra être une perle rare dans un secteur bien précis et recherché pour obtenir un permis de travail comme ça) et d'autre part tu risques de te faire refouler à l'immigration en arrivant à l'aéroport (les agents ne sont pas dupes et n'aiment pas ça, le risque pour toi étant de te faire renvoyer en France avec ton nom sur une liste noire pour toute future immigration).


    Il y a quelques aides, principalement pour les résidents permanents. Les aides de bases comme la carte santé sont accessibles pour tous les travailleurs temporaires.
    Pour les touristes, rien.

    Le mieux est de décrocher un permis de travail, mais comme je te l'ai dit plus haut il ne faut pas trop y compter.
    Sinon, la meilleure solution est le permis vacances-travail (PVT) : tu peux légalement rester un an sur le territoire pour y travailler. Dés que tu auras cumulé un an d'expérience professionnelle sur le territoire, tu pourras entamer les démarches pour une demande de résident permanent via la catégorie de l'expérience canadienne (plus rapide).

    @ bientôt !

    Ha, et bien sûr on ne parle pas français à Toronto : un bon niveau d'anglais y est donc indispensable.
  23. J'aime
    Gaous a réagi à boubou42 dans help!recherche témoignage camerounais pour expatriation Canada   
    Holà!!!!

    Je suis de retour, pour vous donner un état des lieux (désolé l'Internet est trés moyens au Cameroun, enfin pas part,lol)
    J'ai passé les tests avec mon compagnon sur me site concernant notre éligibilité, on est admissible. Je suis soulagée, même si je sais que le chemin sera long et sinueux.

    Malheureusement, selon les critères mentionnés je ne peux pas déposer ma demande en France, puisque mon compagnon est le requérant principal, je suis en effet sous le statut d'auto entrepreneur (tarif très élevé si je veux m'installer au Canada), de plus nous ne sommes pas mariés il n'a jamais vécu en France.

    Ensuite, mon compagnon veut passer une équivalence concernant ses diplômes en ligne, car visiblement les diplômes africains ne compte pas au Canada, il travaille depuis 6 ans en tant que account manager dans une compagnie international de shipping, je ne sais pas si c'est pris en compte, mais bon on essaie de mettre toutes nos chances de notre coté.

    Voila je vais essayer de vous donner des nouvelles autant que possible, parce que vous prenez quand même le temps de répondre aux questions, donc merci encore, et bonne année à tous
  24. J'aime
    Gaous a réagi à soulman dans Retour en France prévu difficile   
    Si je peux te dire une chose, Galijeade, c'est que quoi qu'il arrive tu n'as pas tout raté dans ta vie. Tu as un petit garçon que tu aimes, tu as été capable de prendre les rênes de ta vie en quittant la France il y a plus de 10 ans, et tu es sur le point de revivre une autre aventure en y retournant. Ce n'est pas un retour en arrière, c'est juste la suite de ta route. Tu as encore des rêves, des envies, et si tu sais au fond de toi que tu seras bien avec les Alpes pas loin, la Méditerranée, et tout ce qui fait du sud un endroit si agréable à vivre, vis à nouveau ton aventure et pars. J'ai travaillé avec de nombreux dépressifs, la plupart n'étaient plus capable d'aimer quoi que ce soit, même le sort de leurs enfants n'arrivait plus à les intéresser, c'est normal, la dépression est une maladie. Quand on a le bras cassé on ne fait pas de bras de fer, quand notre voiture est à sec ce n'est pas en lui criant dessus qu'on la fera repartir. Tu dois juste te faire aider dans ces moments difficiles et te rappeler que même si parfois tu vois les choses en noir ce n'est qu'un filtre qui finira bien par s'estomper. On compare souvent la dépression à une pieuvre noire qui s'éloigne parfois, revient quand on l'attend le moins, mais ce n'est pas une fatalité, repartir en France sera sûrement un premier pas dans le bon sens. Le Québec n'est pas un mauvais endroit pour vivre, loin de là, j'y ai trouvé tout ce qui me manquait en France personnellement, mais on a chacun notre réalité, notre idéal de vie et selon le moment de ta vie tes aspirations changent. Je te souhaite tout le bonheur possible, vraiment, prends la meilleure décision pour toi, on vit mieux avec des erreurs qu'avec des regrets.
  25. J'aime
    Gaous a réagi à Puda dans Partir vivre aux États-Unis   
    Mieux vaut vous abstenir que de dire des bêtises pareilles. Et pourquoi les Français iraient en Belgique par exemple ? On y parle français et le niveau de vie est similaire.
    Pourquoi les anglais iraient en Ecosse ? Pourquoi les Mexicains iraient au Guatemala ?

    Je ne sais pas moi... Envie de changer un peu de climat ? C'est vrai qu'entre la Californie et l'Alberta, on a carrément le même climat.
    Envie de payer moins cher sa maison ? C'est vrai qu'entre Toronto et Las Vegas, on achète sa maison au même prix.
    Envie de vouloir découvrir d'autres régions ? C'est vrai qu'entre la Floride, la Californie, le Maine et l'état de Washington, tout ressemble au Canada, c'est bien connu.
    Envie de payer l'alimentation moins chère ? C'est vrai qu'entre Toronto et San Diego, on paye à peu près les mêmes prix.
    Envie de trouver un job mieux payé peut-être aussi ?

    Bref.
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