djidou

Les passeports arabe, corse, kurde ou algonquin n'existent pas non plus, cela n'a jamais empêché l'existence de ces identités-là.

Si je n'avais pas trop de respect pour les arabes/maghrébins de ce forum, je t'en sortirais moi, des tas de niaiseries qui se disent un peu partout sur le net sur les arabes. On verrait bien si tu apprécies être associés à certains épithètes. Veux-tu que j'essaie? Veux-tu que j'invite les autres forumeurs à le faire? On jase là

Ta maman ne t'a donc jamais appris à respecter les gens, même ceux que tu n'aimes pas?

Bravo pour ce récit tu as décris ce que j'ai vécu il y a trois ans de cela ,les adieux sont le coté sombre de l'immigration, mais au bout du compte on est content d'être au Québec

Enfin un témoignage qui touche et correspond à la plupart des immigrants...des plus réaliste...il devrait être en page d'accueil immédiatement...

Je confirme, tu écris vraiment bien ! Nous sommes choyés au Québec d'avoir des gens comme toi prêt à beaucoup de sacrifices pour venir faire leurs vies ici. Lire des témoignages comme le tien finira probablement par me persuader un jour d'aller voir ton pays pour y expérimenter cette chaleur humaine dont tous les algériens parlent et qui semble parfois manquer au gens d'ici malgré notre système qui semble plus efficace.

Les Adieux?

Mardi 14 septembre 2010, jour J :
Le départ.

Les Adieux ? Je n'aime pas ces maudits adieux, je les déteste, déjà, rien que le mot lui-même je le déteste, c'est pour ça qu'ils étaient rapides, les embrassades avec mes parents? Très rapide, sans effets secondaires! Ou presque!!!

C'est difficile? Non! C'est très difficile, même plus que ça, de tout laisser derrière lui, de laisser des gens qui t'aiment et des gens que toi t'aimes, de laisser ta vie, toute ta vie, et 38 ans n'est pas, du tout, 18 ans. De laisser des albums photos, car les plus belles photos sont celles qu'on touche, de laisser tes souvenirs, les bons comme les mauvais souvenirs, eh oui! A cet instant là, tout devient beau, très beau ; le voisin que tu n'aimes pas croiser le matin on allant travailler, il devient quelqu'un de cher, ton petit frère qui t'énerve parce qu'il est en phase d'adolescence, il t'énerve plus, ta ville que t'as tant détesté, elle devient plus belle que la ville de ta nouvelle destination! Tout change, en une seconde, tout change, et au fond de toi, tu veux bien rester, mais tu ne peux pas, et en regardant ta mère dans les yeux, pour la dernière fois, tu sais très bien, qu'elle veut te supplier de rester, mais elle n'ose pas, car elle veut ton bonheur, ou ce que toi tu crois être ton bonheur! Car là-bas, t'as une chance sur deux, alors qu'ici, chez toi, t'as toutes les chances, tout le bonheur de la vie, mais ton orgueil te prend par le cou et te fais croire que ton bonheur est à 6.262 kilomètres, à une température de -20°C et à neuf heures de vol!

Et tu pars, tu fais semblant que tout vas bien, alors que tout va mal, tout vas très mal et toi-même t'as mal, très mal, ton stress, tes larmes que t'empêches de descendre, par orgueil, devant tout le monde, te font mal, très mal. Mais tu pars quand même, en laissant derrière toi un père malade, très malade, laissant derrière toi une mère qui n'a vécu que pour toi! Mais tu pars quand même

Reste! Reste!
Reste! Le mot que t'as aimé entendre, mais que personne n'a osé te le dire, car ils savaient que t'as déjà pris ta décision, ta maudite décision, vers une autre vie Et le pire, c'est que t'as pris seulement un aller-simple!

Avec un ami qui m'a accompagné jusqu'à l'aéroport, c'était moins difficile de se sentir déjà loin de toute sa vie laissée derrière, on a discuté comme jamais auparavant, comme si on se parlait pour la dernière fois! Mais c'est justement ça, on se parlait, peut-être, pour la dernière fois?!

13h00, j'ai enregistré mes bagages, remercié l'ami de m'avoir accompagné, et me voilà dans la salle d'attente entrain de compter les secondes, jusqu'à l'heure de l'embarquement, qui est normalement à 15h30, mais avec notre très chère compagnie de transport aérien, Air Algérie, la ponctualité est la dernière de ses préoccupations, et tant mieux, car si on a décollé à l'heure fixe, chose qui est très rare, j'aurai annulé mon départ, car pour cette chose exceptionnelle, peut-être qu'une autre chose exceptionnelle se passera en plein ciel! Mais non, c'est à 16h00 et quelques minutes, que l'appareil a décollée, à destination de Montréal.

Après deux repas, quelques zones de turbulences, et neuf heures de pleures d'enfants et de cris de bébés, on survole enfin Montréal, la belle Montréal, vu du ciel, l'image est extraordinaire, toutes ces lumières, ces gratte-ciels, le Saint-Laurent, et avant tout ça, ma vie, ma nouvelle vie!

Avant de sortir de l'avion, la première chose à laquelle tu penses, c'est le froid canadien qui fait peur, et même si l'hôtesse de l'air nous a rassuré que la température extérieure est de 10°C ou presque, tu restes méfiant jusqu'à ce que ton nez respire l'air extérieur, et c'est là que tu dis, que ce n'est pas aussi terrible que ça! Mais il ne faut pas oublié qu'on est seulement en septembre!

Sur le long tapis roulant qui mène vers la zone de douane, documents en main, j'avance vers les dernières secondes dans la vie de mon long parcours d'immigration qui a duré plus de cinq ans. Une grande zone douanière, à l'image de ce grand aéroport, qui voit tous les jours, des milliers de passagers et plus de douze millions par an, oui, c'est plus de douze millions de passagers par ans qui passent par l'aéroport international Pierre Elliot Trudeau de Montréal.

Avec le sourire, le douanier me demande mon passeport. Un rapide coup d'il, quelques frappes sur son clavier et il me demande de passer à la salle d'immigration Canada, juste en face. Quelque dizaines de personnes, chacun son tour, numéro à la main, car ici, au Canada, c'est la culture du premier arrivé, premier servi, chose qui n'existe pas, qui n'a jamais existé et qui n'existera jamais chez nous! C'est mon tour, j'avance vers le guichet, l'agente de l'immigration me demande ma CRP, Confirmation de Résidence Permanente, mon passeport et une adresse pour l'envoi de ma carte de résidence permanente, je lui donne celle de la personne qui m'a loué une chambre chez elle pour les dix-sept jours prochains du mois de septembre, le temps de trouver et louer un appartement. Après quelques formalités, l'agente me demande d'aller à la salle d'immigration Québec, là c'est plutôt le CSQ, Certificat de Sélection du Québec, qui est demandé, et avec le sourire, l'agente me souhaite la bienvenue au Québec et m'inscrit à une séance d'information pour nouveaux arrivants.

Paul, c'est un nom fictif que je donnerai à celui qui m'a loué une chambre chez lui, il est venu m'attendre à l'aéroport, comme prévu, avec son chapeau sur la tête, comme prévu. Paul, je l'ai connu grâce à Facebook, il été dans ma liste d'amis, un ami virtuel devenu par la suite, ami réel, bien sûr. Un jour, avant de mon départ, en cherchant un logement à Montréal, chose qui est difficile depuis l'Algérie, j'ai parlé de ce sujet-là avec les amis canadiens de Facebook, et c'est lui qui m'a proposé la location d'une chambre chez lui. C'était cher, mais j'ai accepté puisque je n'avais pas le choix, en plus, la maison du Monsieur est dans la banlieue et non pas sur l'île, à quelque 30 kilomètres du champ de mars de Montréal!

Paul, un baby-boomer retraité, vivant avec sa compagne et leur gros chat qui bouffe comme un porc, arrondit ses fins de mois en louant une chambre chez lui. Je n'étais pas le premier et je ne serai pas le dernier, car la vie ici, dit-il, est cher, et je me souviendrai toujours de ce qu'il a dit : Moi, je suis un pauvre au Canada!

Bon! Ce n'est pas terrible pour un nouvel immigrant, qui est sur le sol canadien depuis une demi-heure seulement, d'entendre ça! Mais bon, la discussion s'est élargie dans la voiture, sa voiture, sur la route du retour à la maison.

Mais les canadiens, aiment vivent au-dessus de leurs moyens! C'est une autre réalité qu'ils n'aiment pas entendre! Mai en tout cas, moi j'ai transmis mon message en informant Paul et sa compagne, qu'en Algérie, le salaire mensuel moyen est l'équivalent de deux cent dollar canadien, seulement! Et c'est là, qu'il a un peu changé d'avis, en disant qu'il est un canadien pauvre! J'ai fait comprendre, à mes hôtes, que l'immigration pour un Algérien, ou un Maghrébin en général, ce n'est pas seulement une déchirure de la famille et les amis, mais c'est aussi un projet qui coûte cher, très cher, et c'est pour ça qu'une fois ici, c'est très difficile de faire marche arrière, car cette option est cassé par la réalité qui attend l'immigrant chez lui, à quelques exception près!

On est arrivé chez lui, un beau quartier, de belles petites maisons, sa femme m'accueille, une femme tout le temps souriante, vraie et gentille, une sorte de don de Dieu cette femme extraordinaire, et rien qu'avec elle, il est très riche le pauvre Paul! Il me fait visiter la maison, et ma chambre, dans laquelle j'ai passé ma première nuit à Montréal... Plutôt, ma première nuit, à 30 kilomètres de Montréal!


Mercredi 15 septembre 2010, 1er jour :
La première poutine.

Après une nuit magnifiquement savouré, sans rêves ni cauchemars, juste endormi comme un mort!, ou presque, voici enfin, depuis la grande fenêtre de ma chambre, le premier rayon de soleil d'ici au Canada. Il faisait beau, très beau même, en dirait que c'est le printemps en plein automne, avec ces belles feuilles d'arbres, en toutes couleurs, qui donnent un paysage spécifique aux lieux.

Dès le matin, j'ai commencé avec les démarches administratives, et comme cette petite ville est un coin, plutôt, résidentiel seulement, et que les transports sont rares, je me suis fait d'accord avec Paul pour qu'il me fait la tournée des administrations avec sa voiture, en lui payant les déplacements. De toute façon, je n'avais pas le choix dans ce coin éloigné, et il faut avancer sans poser trop de questions. En plus, Paul se consacrera toute la journée à moi, une vraie chance.

Première démarche, c'était avec Service Canada pour demander le NAS, Numéro d'Assurance Sociale, obligatoire pour travailler ici au Canada. Après un beau sourire d'une accueillante dame et quelques frappes sur clavier, me voilà avec mon NAS sur papier et elle me demande d'attendre la carte par courrier dans quelques jours.

Deuxième démarche, c'était l'ouverture du compte bancaire, aussi dans la même ville, car je peux le transférer après à Montréal. C'était aussi rapide, une agente procède à l'ouverture en me demandant mon NAS, justement obligatoire, et mes autres documents, CRP, CSQ et passeport. Après cinq minutes, me voilà avec ma carte de débit en main.

Troisième étape, j'ai appelé la RAMQ, Régie de l'Assurance Maladie du Québec, pour demander ma carte, appelée aussi carte soleil. L'agente au téléphone a pris tous les renseignements et elle m'a dit que je recevrai par courrier, les formulaires à remplir et suivre les instructions pour faire la demande.

Et comme la carte Sim prépayée du téléphone mobile que j'ai acheté ne fonctionnait pas, Paul m'a donné la permission d'appeler mes parents de chez lui. J'ai parlé à ma mère, pas longtemps, mais j'ai quand même parlé avec elle, pour lui dire que je suis vraiment au Canada, mais sans pouvoir lui dire l'essentiel des choses, qu'elle me manque déjà!

Et c'est aujourd'hui que j'ai goûté à la poutine, ce plat traditionnel typiquement québécois, un mélange de frites, de fromages et de sauces, un plat finalement qui n'est pas de mon goût, car il est trop gras.


La suite, prochainement!

Lebleu, non seulement ta ténacité a toujours été un exemple pour moi mais en plus ton récit là, m'a ému jusqu'aux larmes...Je trouve que vous avez tous beaucoup de courage de vous taper des 5 ans d'attente (personnellement, je trouve que c'est une honte car ça rend le départ très très dur...). Et quand tu écris tout ce que tu laisses derrière, ta famille, ses lieux, ta maman et ton papa, le tit frère, et puis cette seule richesse humaine que tu décris si bien parce que c'est vrai, c'est le principal ! J'attends avec impatience la suite de ton récit sous ton beau ciel bleu...Et dis toi que le Québec a de la chance de t'avoir parmi ses nouveaux habitants !

Les kabyles ne sont pas un groupe minoritaire, c'est une partie intégrante, l'escence meme des algériens au meme titre que chaouia, oranais, sahraoui,.....ce sont plusieurs entités qui forment un tout et ce tout c'est l'Algérie..

pas sur que les suedois soient si heureux de leur sort. l etat providence a l air d avoir de serieux ralentissement ...

economiquement aujourdh'ui dans les pays scandinaves le seul qui s en sorte c est la norvege : merci le gaz et le petrole.

Il aurait du ecouter un oeil sur la planete hier soir a TV5...Histoire de remettre ses pendules a l'heure

Sans commentaire...

c est quoi l'objectif de ce forum ??? les insultes et l'échange de condamnations ....

si les message possèdent une odeur, personne ne pourra connecter à ce forum;

on doit changer le nom de ce forum.

heuuuuuuuuf f ff .

Quelle vulgarité ! et personne n'a rien fait pour t'en faire sortir , toi ?
J'espère que les modos te rappelleront à l'ordre...

reponse vulgaire irreflechie ,de rue . pourquoi cette mechancete gratuite et pourtant vous vivez dans une societe civilisee ,je pense qu un ignare ne pourra jamais tenir ces propos obscenes que vous

on est pas au stade de corection de la langue de moliere,le point fort reste a donner votre avis sur le vif du sujet,cette pauvre dame se retrouve dans une situation de stress qui peut nuire la sante du foetus et sa sante
elle a crue a l elderado elle se retrouve dans un bourbier .j espere qu elle trouvera une solution le plus vite possile son accouchement se deroulera avec facilite

tout en sachant que dans son pays d origine la pratique medicale s est nettement amelioree ces dernieres annees avec l apport de nouvelles technologies medicales ,les consultations ou les urgences se font d une celerite inimaginables le patient est pris en un temps record avec des soins de qualite

Tu parles bien de récupération ??? alors que l'on devrait parler de prise en charge et de suivi ?

Réflexion tout à fait déplacée, mais je crois comprendre pourquoi tu l'as faite...

Ce nest pas ça le vif de sujet, et non plus le fond de la chose, drôle de réplique!!!!!!

ahhh l'arrogance à la française! Ca va peut-être vous faire rire, mais qd je lis une intervention méprisante, je sais qu'il ya derrière un français!
Peut-être qu'il ya qque chose de vrai dans cette histoire! Vous les français, vous aimez pas non plus attendre! Vous ralez tout le temps! Qd c'est pas vous qui ralez, ben... vous ralez! Je vous plains

Bonjour,

ce qui est deriere le rideau

je vous transmets ci joint un appel d`une amie nouvellement installée au CANADA (Montreal), je vous laisse le soin de découvrire le contenu.

A VOS PLUMES

AU PAYS DE JACQUES CARTIER.

Si j`ai décidé de vous écrire, cest pour vomir ma révolte, une révolte qui porte un nom, lindifférence.

Je me suis installée à Montréal depuis un mois dans le cadre de l immigration, un pays que j`ai glorifié depuis ma première lecture dun livre qui sintitule LES TERRES PROMISES, DE QUÉBEC À JÉRUSALEM. Et depuis je rêve de rencontrer la liberté, lespoir et surtout une vie digne de son nom, tout comme vous, j ai cru quun autre monde est possible, un monde rempli d`espoir, de vie......hélas, je suis condamnée à traîner ma révolte à travers le monde.

Je suis enceinte de 06 mois et depuis mon arrivée, je n`ai cessé de chercher un obstétricien pour me suivre et combien fut mon malaise aux différents refus que je recevais. Je suis devenue une persona non grata, un rebut de l`humanité, une intouchable, je porte une vie indésirable, ma grossesse est devenue un fardeau, une autre épreuve, un autre cauchemar............

Je viens d`une société dite rétrograde, longtemps jai combattu lobscurantisme et le joug de la médiocrité glorifiés, j`ai jeté l`éponge et je me suis déracinée pensant, non pas atteindre le Nirvana mais rejoindre le havre de paix tant adulé, était-ce une allusion, un leurre. Mais voilà que j`apprends quau Québec, trouver un médecin est une tentative cauchemardesque, un périple, une expédition.

Je déclare haut et fort mon indignation, je refuse quun si grand pays, quune si grande nation t`elle que le Canada offre si peu de valeur à la vie dun être humain.
On a essayé de me dévaloriser durant 39 ans, je suis restée debout, aujourd hui, malgré ma fragilité purement hormonale, je reste encore debout.

Suis prête à perdre ce bébé après 4 années de bataille administrative et énormément dargent dépensés pour concrétiser notre rêve de sinstaller au Québec. Si j avais su la réalité québecoise, je me serais ligaturer les trempes, car mieux vaut être stérile quune mauvaise mère, incapable de soigner ses enfants. La médiocrité des pays du tiers- monde relève du manque de moyens financiers, malgré les innombrables compétences qui sy trouvent, les services accordés restent infiniment insuffisants. Mais mon Dieu le canada est un pays développé, rien à voir avec ces pays en retrait, sa grandeur est donnée en exemple lors des J8, des J20 et autres. Nous, nous avons cette excuse qui est le manque de moyens mais vous, un pays où largent ne dort jamais ,quen est-il de vos excuses.J ai lu pas mal darticles de presse locale qui évoquent des centaines de cas de patients obligés de se trouver des cliniques à CUBA et puis au MEXIQUE, des milliers de gens contraints de rentrer dans leurs sociétés dorigines pour des soins dentaires ou même pour une angine, parce qu au pays de Jaques Cartier les soins tardent à venir, et vous et moi savons qu une angine mal soignée peut engendrer dautres complications plus graves. Et si je rentrais accoucher dans ce pays que jai fui, serai-je contrainte débondonner mon enfant car, lui, n`aura pas le droit de fouler le sol canadien. Lobscurantisme ancestral des pays du tiers- monde nest- il pas plus clément que le développement civilisationel qui vous refuse diplomatiquement le droit d`être soigné.

Ce qui est sûr cest que chez-moi, jaurai trouvé un gynécologue sans aucun problème, on se serait entasser dans une salle daccouchement, je me serai tordu de douleur parce ce que les médicaments pour soulager la douleur de toutes ces bonnes femmes qui donnent la vie au gré des conditions défavorables, manquent, mais jamais au grand jamais on vous refusera des soins humainement humains.

Dans nos hôpitaux, l`attente ne dure jamais plus de deux heures, on a jamais connu les 6heures dattentes tant décriés dans le pays de Jacques Cartier.

Manque de médecins me dit-on et pourtant je connais des milliers de mes compatriotes médecins venu sinstaller au Québec, croyant pouvoir conjuguer leurs compétences avec une technologie hautement magistrale .Surprise surprise, ils devraient changer de projets parce que les ordres de ces professions ont le monopole suprême et ne voudraient surtout pas de ces intrus, de ces arabes, de ces latinos, de ces pseudo-médecins venus simplanter chez eux avec la bénédiction du gouvernement. Vos concours on les aura pas, car il existe une volonté opaque de nous mettre les bâtons dans les roues.Oui, nous sommes aptes à vous seconder comme auxiliaires-infermiers, ou même comme des agents d entretien, mais pour lamour de Dieu exercer la médecine, quel blasphème. Quelle est donc cette immigration qui vient solliciter des compétences dans des pays qui regorgent de substances humaines pour quon les déclasse et les maltraite et pour finir ces gens là, iront simplanter dans des ghettos, ils se marginalisent, occultent des sentiments obscurs, et finiront par développer une haine qui se mue à travers le temps, Où est donc cette politique dintégration, cette volonté de construire un plus grand pays où tout le monde se sentirait chez lui pour défendre les valeurs fondamentaux de cette nation. On dit que l`histoire se répète ,on a vu une France qui a ouvert ses portes à des immigrants venus de partout, elle les a confiné dans des cités clochardisées et pour finir les valeurs de la République Française sont bafouées au su et au vu du monde entier .

Lautre jour à la foire de lemploi, une gentille demoiselle qui représentait un hôpital de Montréal, a osé me dire quelle ne confierait jamais sa vie à un médecin étranger car il ne doit être quun incompétent, je prie Dieu que cette personne n`ait pas à sécrouler un jour, suite à un infarctus, en présence dun de ces médecins qui ne pourra malheureusement pas lui venir en aide car il lui serait sûrement d`une aide fatale. Nous avons dexcellents médecins, de vrais cliniciens, ils ont tout vu, des maladies que vous ne pourriez même pas imaginer, des pathologies quils ont soigné avec les moyens du bord, .Donnez-leurs vos scanners, votre technologie, montrez leurs comment s`en servir et vous verrez la qualité des soins quils vont prodiguer, ignorez-les et vous perdrez des compétences que vous regretterez toute votre vie.

La grandeur dun pays ne se définie pas par le nombre de Boeings quil possède, ni des sommes colossales et de l`aide quil attribut à un pays en temps de crise, mais dans la manière de valoriser ses citoyens.
Ernest Renan a dit un jour, ce qui constitue une nation, ce nest pas de parler la même langue, ou dappartenir à un groupe ethnolographique commun, cest davoir fait ensemble de grandes choses dans le passé et de vouloir en faire encore dans lavenir.

Aujourdhui, je suis suspendu sur une filandre, cest pour cela que j ai décidé de guerroyer à ma manière, je donne rendez-vous à tout Québécois ayant une onde d`humanisme vers la fin janvier sur la place du Palais de la Justice à Montréal, là, je m`étalerai sur le pavé pour offrir un spectacle à guichet ouvert, pour un accouchement atypique. Je prends le risque de perdre ma vie et celle d`un petit être qui ne doit surtout pas connaître un monde où il ne fait pas du tout bon de vivre.

Lynda Germine au pays de Jacques Cartier.

Bonjour tout le monde,
Voilà, après une longue absence, due aux préparations du départ et même de l´arrivée, me voilà sur ce site qui nous a tellement aidé dans nos démarches.
Après plusieurs années de rêve, cinq années de parcours d´immigration et neuf heures de vol, me voilà enfin au Canada, objectif atteint. Je suis ici depuis 25 jours seulement, arrivé le 14 septembre 2010.
Mes premières impressions ici, je me sens très très bien, contrairement à beaucoup de gens, surtout les anciens, qui commencent a vous démoraliser une fois les rencontrer, évitez-les !!!
Suivez votre instinct, et c´est tout...
Je suis entrain de préparer le récit détaillé, comme d´habitude, de mon arrivée.
Merci.
Lebleu.

Slt,

Alors dans le principe c'est "relativement" simple... Avec une "bonne" expérience pro dans les assurances (de biens, de personnes, commerciales, enfin tout ce que tu veux ) les firmes canadiennes sont assez demandeuses. C'est un domaine non pas vraiment privilégié mais dans lequel il y a de l'offre d'emploi et une certaine demande. Maintenant rien n'est gagné d'avance puisqu'il y a quand même cette fameuse licence AMF.
La licence AMF, comment ça marche?
Tout d'abord c'est un examen QCM, qui se déroule en général en deux sessions (de mémoire), et qui consiste à contrôler que tu as bien potassé les fastidieux et épais bouquins que l'AMF a pris soin de te vendre au prélalable. Si je me souviens bien il faut un taux de succès de 60%, en général peu nombreux sont les recalés. Pour ce qui est de la spécialité, tu fais "ton marché" en fonction de la direction que tu veux prendre (commercial, biens, personnes, etc.) et tu dois acheter les ouvrages de l'AMF correspondant. Grosso modo pour le boulot d'expert sinistres en firme indépendante le tout coûtait quelques 700$ à peu près.
Tu digère ces ouvrages (peu digestes) pendant le temps que tu veux sachant que tu t'es préalablement inscrit aux sessions d'examens auprès de l'AMF. En revanche, grosse déception pour toi, tu dois pour pouvoir prétendre à cette inscription être soit travailleur temporaire au Canada (avec un visa temporaire), soit avoir le visa de RP... donc non tu ne peux pas travailler dessus avant d'avoir un de ces deux visas.

Pourquoi cette licence? Outre le côté purement mercantile, il est considéré au Canada que lorsque tu exerces dans les assurances et que tu as un contact avec un tiers ou de la clientèle tu dois être licencié. En gros, certaines jobs en assurance ne nécessitent pas cette licence AMF. Tu verras bien vite dans les offres d'emploi si la licence (permis) est requise ou non. Tu pourras même trouver certaines offres où il est stipulé qu'ils recherchent quelqu'un soit avec la licence, soit en cours de licence...

Je reviens quelques instants sur le marché de l'assurance au Québec, il est assez ouvert c'est vrai mais tu auras peut-être une mise à niveau à faire puisque - pour être honnête - le marché québécois est à 90% axé vers le marché nord américain, ce qui semble pour le moins logique, et que certaines CG des contrats américains / canadiens sont bien spécifiques. Mais avec une bonne motivation et une intégration intelligente tu peux très vite devenir un as de l'assurance! Maintenant si tu es une perle rare c'est encore mieux... par exemple, je navigue personnellement dans le monde de l'assurance maritime et transport et je sais - pour l'avoir vécu - que c'est un domaine assez spécifique qui peut être source d'intérêt pour un employeur québécois.

Voilà, ma prose est longue et fastidieuse, mais j'espère utile et peut-être même efficace ! ;-)

Si besoin, n'hésite pas!

Pour compléter l'information...

Granby a terminé bonne dernière (25e sur 25) dans une classification récente des principales agglomérations du Québec, selon des critères "écologiques". Les caractéristiques qui ont fortement nui à Granby sont les suivantes:
- présence de la rivière Yamaska, polluée, au centre de la ville
- faible superficie des espaces verts dans l'agglomération
- forte dépendance envers l'automobile pour les déplacements (mêmes locaux)
- faible investissement dans les efforts environnementaux dont le compostage

Voir l'article:
http://www.cyberpresse.ca/la-voix-de-lest/actualites/201007/13/01-4297750-granby-pas-aussi-ecolo-quon-pourrait-le-croire.php

Toutefois, certains ont fait remarquer que les critères utilisés pour cette étude ne tenaient pas compte de certains aspects importants:
- la plupart des résidents travaillent localement (donc moins de pollution causée par les déplacements en automobile)
- les espaces verts organisés en parcs sont très nombreux autour de Granby (par exemple, les monts Shefford, Brome et Gale à proximité)
- la ville investit dans le développement durable
- le bras principal de la rivière Yamaska n'est pas polluée par la ville elle-même, mais par les activités agricoles immédiatement en amont
- les pistes cyclables sont très développées dans tout le secteur (mais pas dans la ville)

Donc on peut tracer un portrait nuancé de cette ville.

Des villes comme Joliette, Granby, Saint-Jérôme, Saint-Jean-sur-Richelieu, Valleyfield, Sorel ont des caractéristiques communes; ce sont des centres régionaux importants qui se situent tout juste à l'extérieur de la couronne métropolitaine de Montréal et qui ont une longue vocation industrielle et administrative. Les gens habitant dans ces villes travaillent localement à hauteur de plus de 75%. À comparer à des villes comme Chambly ou Mont-Saint-Hilaire, où la population travaille à 75%+ à Montréal/Longueuil et donc se déplace massivement le matin (donc congestion sur les voies d'accès).

Attention : Lapi/Volvic n'est heureux que lorsqu'il est rejetté, c'est le genre Calimirot en psychiatrie de comptoir ...

juste un petit passage de wickepedia
En juillet 1860, les troubles confessionnels du Mont Liban se sont étendues à Damas. Des musulmans et des druzes attaquent les quartiers chrétiens, tuant plus de trois mille habitants.

L'émir intervient pour arrêter le massacre et protège au péril de sa vie la communauté des quinze mille chrétiens de Damas et les Européens qui y vivaient, grâce à son influence auprès des dignitaires de la ville et aux membre de sa suite qui l'on suivi dans son exil

je te signale qu'a cette époque les juifs étais mal vu en europe par tes semblables

Je suis pas inquiète "pantoute"!

En fait, mon commentaire est hors-sujet. Je voulais seulement souligner que le Québec (ou les Québécois de souche) subissent aussi du racisme et du dénigrement systématique. Peut-être est-ce dû à leur culture forte et différente au sein de la fédération canadienne...?

Comme je disais, complètement hors sujet!