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  1. Pourtant ce n'est pas difficile à comprendre,avec tout ce qui se passe aujourd'hui dans le monde Arabe,se répercute invariablement sur VOUS.

    Les Québécois sont déjà méfiants de nature et on n'a tendance à tout mettre dans le même panier,vous constater les résultats à ce jour, ce n'est pas une surprise.

    Donc aujourd'hui vous payez le prix, pour et à cause d’imbécile qui n'ont rien d'autre à faire que la guerre.

    Je vous souhaite de réussir au Québec!

  2. Les juifs de France sont très bienvenus au Québec et il seront accueillis à bras ouverts...on vous comprend avec toute les idioties qui se passent présentement dans le monde.

    Cette invitation d'un Québécois pure laine vient du coeur,vous serez heureux de vivre en Amérique,car les Nord-Américains n'auront pas la patience de tolérer les menaces qui viennent d'un autre monde ou du Moyen-Âge au choix!

    À bientôt!

  3. Ça vient de là...

    Compressions à l'Université Laval : la bibliothèque et des programmes touchés

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    L'Université Laval abolit neuf postes à la bibliothèque et quatre programmes à la Faculté des lettres et des sciences humaines dans la foulée des compressions exigées par le gouvernement Couillard.

    La bibliothèque subit des compressions de près 800 000 $ qui entraînent l'abolition de neuf postes de commis.

    Ces pertes d'emploi auront des conséquences directes sur les services offerts aux étudiants, déplore le président du Syndicat des employés de l'Université Laval, Luc Brouillette.

    Ils perdront « l'accès direct pour les aider dans leurs travaux, dans leurs recherches », déplore-t-il.

    Le syndicat craint par ailleurs que cette annonce ne soit qu'une première étape de compressions. « Si on suit la hiérarchie des services offerts, on commence par la première ligne, ensuite il y a des techniciens et des professionnels, qui sont des bibliothécaires ou des conseillers. On sait que tout ça est regardé. Ça me surprendrait que ce soit limité à une première démarche », souligne M. Brouillette.

    L'Université Laval amputerait aussi le budget d'acquisition de nouveaux livres de plus de 600 000 $. Les heures d'ouverture de la bibliothèque durant l'été seraient également réduites.

    Des programmes abolis

    La Faculté des lettres et des sciences humaines doit pour sa part faire un effort budgétaire de 1,5 million de dollars.

    Pour y faire face, la Faculté a décidé de suspendre les admissions dans quatre programmes, soit le baccalauréat intégré en littératures et philosophie, le baccalauréat en études hispaniques, la maîtrise en communication publique - journalisme scientifique et la maîtrise en communication publique - journalisme international.

    Le conseil d'administration de l'Université Laval se réunissait jeudi soir pour décider des grandes orientations de l'institution.

    L'Université Laval s'est vu imposer des compressions totales de 42 millions dollars.

    http://quebec.huffingtonpost.ca/2015/02/06/compressions-universite-laval-bibliotheque-et-programmes-touches_n_6629468.html

    Québec impose de nouvelles coupes aux universités

    http://www.lapresse.ca/actualites/education/201410/14/01-4809203-quebec-impose-de-nouvelles-coupes-aux-universites.php

    http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2014/10/07/005-compressions-universites-charges-cours-couillard-austerite.shtml

    http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/education/201502/12/01-4843620-meme-en-deficit-les-universites-doivent-faire-leur-part-dit-coiteux.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_BO2_quebec_canada_178_accueil_POS3

  4. Droits de scolarité Les étudiants français paieront davantage
    Première publication 12 février 2015 à 10h10
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    Crédit photo : Archives Agence QMI
    La ministre des Relations internationales et de la Francophonie, Christine St-Pierre
    Agence QMI

    Les nouveaux étudiants français admis dans des universités québécoises paieront des droits de scolarité plus élevés à partir de l'automne prochain.

    La ministre québécoise des Relations internationales, Christine St-Pierre, a annoncé jeudi que la facture des étudiants au premier cycle passera de 2300 $ à 6500 $, soit le tarif que paient les étudiants canadiens qui n'ont pas le statut de résident du Québec.

    Les étudiants qui ont déjà entamé leur formation de premier cycle pourront toutefois continuer de bénéficier d'un tarif préférentiel jusqu'à la fin de leurs études, c'est-à-dire les mêmes droits de scolarité que les Québécois.

    De plus, les Français admis dans des programmes d'étude de deuxième et troisième cycles (maîtrise, doctorat) continueront de payer les mêmes droits de scolarité que les étudiants québécois.

    Christine St-Pierre a fait valoir que les frais de 6500 $ représentaient quand même une aubaine pour les étudiants français par rapport à ce qu'il en coûte pour étudier ailleurs en Amérique du Nord.

    La ministre a ajouté que les Français continuaient de payer moins cher que les autres étudiants étrangers admis au Québec, dont la facture oscille entre 12 000 $ et 15 000 $ par année d'étude.

    http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/national/archives/2015/02/20150212-101016.html

  5. Le Québec doit «bien sélectionner» ses immigrants, dit la ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion. Sa prospérité future en dépend. 5 fév. 2015

    par 12

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    Photo: Jacques Boissinot/La Presse Canadienne

    Le Québec accueille environ 50 000 immigrants par année. Il lui en faudrait 60 000 pour éviter que sa population en âge de travailler ne décline de façon inquiétante au cours des prochaines décennies, selon les calculs de l’Institut de la statistique du Québec.

    Kathleen Weil, la ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion, vient d’entreprendre une réforme majeure de la politique d’immigration du Québec. Rédigée il y a 25 ans, cette politique n’a jamais été dépoussiérée, mais les besoins du Québec ont changé.

    Tout est donc sur la table : vision, volume d’immigration, pays de provenance, critères de sélection, intégration des personnes choisies…

    L’exercice débute par une consultation publique. Jusqu’au 10 février, la ministre écoute la cinquantaine d’experts, d’organismes d’accueil, d’associations d’immigrants et de municipalités qui défilent à l’Assemblée nationale pour faire valoir leur point de vue.

    Kathleen Weil nous a accordé une entrevue entre deux présentations.

    * * *

    Pourquoi une réforme de l’immigration vous apparaît-elle nécessaire ? Qu’est-ce qui a changé en 25 ans ?

    À l’époque, le premier ministre, Robert Bourassa, se préoccupait surtout du poids relatif du Québec au sein de la fédération.

    En 2015, les enjeux démographiques ont changé. Le nombre de personnes en âge de travailler est en décroissance, en raison du vieillissement de la population, alors que ce n’est pas le cas aux États-Unis, en Ontario et dans le reste du Canada. C’est la première fois qu’on voit ça et c’est un indicateur dont il faut s’occuper rapidement.

    Emploi Québec a estimé à 725 000 le nombre d’emplois à combler entre 2013 et 2017. Il faut donc se mobiliser rapidement et bien sélectionner les immigrants, en travaillant main dans la main avec Emploi Québec pour aller chercher les métiers en demande.

    Malgré ces emplois disponibles, le chômage demeure important dans la communauté originaire du Maghreb, le principal bassin d’immigration du Québec au cours de la dernière décennie. Il est de 16 % pour les hommes et de 19 % pour les femmes. Comment comptez-vous régler ce problème ?

    Les groupes qui s’occupent de l’accueil des immigrants nous disent tous que l’emploi, ainsi que la reconnaissance des compétences et des diplômes, est le problème numéro 1. Ils sentent qu’il y a des préjugés de la part des employeurs. Au-delà de la formation de la personne, il y a un problème.

    Le gouvernement a des programmes, comme PRIIME, qui accorde une subvention salariale aux employeurs qui embauchent des personnes faisant partie de groupes sous-représentés sur le marché du travail. Les maghrébins [arabe] font partie de la liste des minorités visibles nommées. Quand j’échange avec des collègues ailleurs au Canada, ils sont impressionnés par le fait qu’on nomme le problème et qu’on accorde une subvention salariale.

    Il est fondamental que l’on continue à chercher des solutions. Je l’ai fait quand j’étais ministre de l’Immigration et des Communautés culturelles [2010-2012]. Avec le nouveau nom donné au ministère — Immigration, Diversité et Inclusion —, il est temps de regarder à nouveau tout ce qu’on fait, en plus d’évaluer ce qui est bon et ce qui est moins bon.

    La reconnaissance des diplômes semble un problème récurrent. Pouvez-vous faire quelque chose ?

    Il faut voir comment les ordres professionnels pourraient simplifier la mécanique de reconnaissance. C’est un enjeu complexe, pas seulement ici, mais dans tous les pays. Je suis tout de même certaine qu’on peut faire mieux.

    Quand j’étais ministre de la Justice [2009-2010], j’avais créé un commissaire aux plaintes, qui peut offrir un deuxième regard sur une décision.

    La Commission des droits de la personne, qui s’est prononcée au cours de la présente consultation, recommande de lui accorder plus de pouvoirs.

    On peut aussi travailler en amont, en aidant la personne immigrante à préparer son cheminement.

    Allez-vous modifier les critères de sélection des immigrants ? Les bassins de provenance ?

    Le Québec cherche la diversité. Évidemment, on accorde toujours une importance majeure à la connaissance du français. Ce pilier de la politique est toujours valide : on veut préserver une société francophone.

    Mais il y a des gens parlant français qui viennent de partout dans le monde. Les sociétés qui présentent de la diversité sont des têtes de pont. Les entreprises aiment cela : elles peuvent embaucher des gens qui parlent plusieurs langues, ouverts sur le monde.

    Il y a maintenant une compétition entre les pays d’accueil pour attirer des talents stratégiques, des jeunes qui peuvent choisir la société où ils s’installeront. Ils choisissent des sociétés accueillantes, où la diversité est perçue comme une valeur ajoutée. Il faut donc être compétitif à cet égard, en étant une société attrayante et inclusive.

    Nous regardons les pratiques de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande et du reste du Canada, qui ont modifié leur système d’immigration en amont — la sélection y est plus rapide, il y a moins de délais d’attente. Je veux utiliser les meilleures pratiques de ces trois systèmes pour éviter que l’adéquation entre les compétences de ces personnes et nos besoins (les métiers en demande) ne fonctionne plus en raison de délais trop longs.

    Est-ce que vous estimez que l’intégration par l’emploi est une façon de lutter contre la radicalisation, votre autre grosse responsabilité de cette année ?

    Le comité qui travaille sur le plan d’action contre la radicalisation pourra en parler davantage quand le plan sera prêt [vers juin]. Mais ce que les experts nous disent, c’est de faire attention à la deuxième génération d’immigrants. Ils appellent cela le «phénomène du rêve brisé». Ça ne mène pas nécessairement à la radicalisation. Mais certains jeunes expriment la préoccupation de voir leurs parents, arrivés ici avec des compétences et un rêve, et qui ne réussissent pas à s’insérer. C’est une grande déception. Il faut s’assurer que l’intégration se fasse rapidement à l’arrivée. Pour ça, ça prend l’ouverture de toute la société.

    * * *

    Une réforme en quatre temps :

    1. Consultation publique pour une nouvelle politique québécoise en matière d’immigration, de diversité et d’inclusion — du 28 janvier au 10 février 2015.
    (Les documents de consultation et un recueil de statistiques sont disponibles en ligne sur cette page)

    2. Adoption d’une politique qui mettra en œuvre le modèle d’intégration choisi par le Québec, l’interculturalisme, différent du multiculturalisme (voir à ce sujet le billet de notre blogueur Jocelyn Maclure).

    3. Planification pluriannuelle des volumes et de la composition de l’immigration, un exercice fait tous les quatre ans. Cette planification, réalisée à la fin du printemps et au cours de l’été, s’appuiera sur la nouvelle politique de l’immigration et fera aussi l’objet d’une consultation publique. Elle s’appliquera aux immigrants reçus à compter de 2016.

    4. Avant la fin de l’année : réforme majeure de la loi sur l’immigration.

    http://www.lactualite.com/actualites/politique/reforme-de-limmigration-entrevue-avec-la-ministre-kathleen-weil/

  6. Publié le 01 février 2015 à 12h09 | Mis à jour à 12h09

    Québec devrait inciter les immigrants à s'installer en région, croit Charles Taylor
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    Le philosophe Charles Taylor.

    Photo Martin Tremblay, archives La Presse

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    Jocelyne Richer
    La Presse Canadienne
    QUÉBEC

    Au Québec, l'avenir de l'immigration passe par les régions, selon le philosophe Charles Taylor.

    Celui qui a coprésidé, avec Gérard Bouchard, la commission de consultation sur les demandes d'accommodement religieux en 2008 est d'avis que le gouvernement Couillard devrait inciter bien davantage les candidats à l'immigration à s'installer en région plutôt qu'à Montréal.

    En entrevue à La Presse Canadienne, M. Taylor a dit que le gouvernement devrait conclure une sorte de marché avec les étrangers intéressés à vivre au Québec: ils s'engageraient pendant une période donnée, disons cinq ans, à demeurer en région pour y occuper un emploi précis et en échange leur dossier serait traité en priorité.

    L'avantage de ce procédé serait double: disperser l'immigration et combler les emplois vacants en région.

    «Ce sera une espèce de marché qu'on conclut avec une personne: il y a ce travail concret, on a beaucoup de mal à le remplir. Vous allez le remplir, alors là on est très d'accord pour vous faire passer rapidement à travers toutes les étapes» du processus de sélection, a-t-il illustré.

    Entre 2009 et 2013, deux immigrants sur trois (70 %) ont choisi de prendre racine à Montréal. Si on inclut Laval et la Montérégie, on découvre que la très grande majorité (84 %) des nouveaux arrivants s'implantent dans la métropole ou autour, dans ce qu'il est convenu d'appeler le «450».

    Leur présence en région paraît infinitésimale: 0,1 % ont choisi la Gaspésie, 0,2 % l'Abitibi et 0,3 % le Saguenay, durant la même période.

    Avec son collègue Bouchard, M. Taylor proposera donc, notamment, un moyen d'inverser cette tendance, lors de leur témoignage jeudi devant la commission parlementaire qui se penche sur la future politique d'immigration québécoise.

    C'est une approche gagnant-gagnant, fait-il valoir: «Il suffit qu'il y ait un contact humain entre les immigrants de toutes sources et les Québécois de souche, qu'ils se fréquentent un peu et les différentes craintes, les préjugés, les paniques, disparaissent.»

    La sélection des candidats pourrait même être conditionnelle à leur acceptation de s'installer en région. Mais M. Taylor prône une approche plus incitative que coercitive. Il ne s'agit pas de leur «forcer la main», mais de créer des conditions favorables.

    «On pourrait rendre l'acceptation de cette personne conditionnelle à ce qu'elle prenne un emploi, disons pour un certain nombre d'années, pas pour toujours, à Chicoutimi, à Rimouski, etc. Ça pourrait dépanner la communauté régionale» sur le plan des besoins de main-d'oeuvre.

    Dans le même esprit, Québec devra accélérer la reconnaissance des diplômes acquis à l'étranger, a-t-il ajouté, et faire en sorte par exemple qu'un médecin étranger ne soit pas contraint de «finir comme chauffeur de taxi» au Québec.

    Il propose à ce propos de prévoir, au premier chef pour les médecins, une formation d'appoint, éventuellement financée par l'État. De plus, on devrait penser à une formule de mentorat, en demandant à des médecins québécois de superviser la pratique de médecins étrangers pendant un certain temps.

    Professeur émérite de l'Université McGill, M. Taylor, considéré comme un des grands penseurs canadiens, est d'avis qu'il ne faut pas comparer le contexte de l'immigration au Québec avec celui, plus explosif, qu'on rencontre en Europe, particulièrement depuis les attentats survenus à Paris récemment.

    Il ne craint donc pas de dérapage vers l'islamophobie au Québec, où on trouve une importante communauté de confession musulmane.

    M. Taylor note que les immigrants qui débarquent en Europe sont souvent peu scolarisés, contrairement à ce qui se passe chez nous, ce qui constitue une différence majeure à ses yeux.

    «Nos immigrants ici, ils sont hyper-formés. Complètement aux antipodes des problèmes d'immigration qui se posent en Europe actuellement, où il y a des gens souvent sans formation qui arrivent dans un bateau (...), et qui n'arrivent pas à trouver une job», selon M. Taylor.

    «Il y a une population qui est profondément aliénée dans certains pays européens, chez les populations immigrantes.»

    Le Québec accueille entre 50 000 et 55 000 immigrants par année.

    http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/201502/01/01-4840344-quebec-devrait-inciter-les-immigrants-a-sinstaller-en-region-croit-charles-taylor.php

  7. Publié le 30 décembre 2014 à 19h32 | Mis à jour le 30 décembre 2014 à 23h15

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    À compter de janvier, le gouvernement canadien pourra faire passer devant les autres certaines candidatures qui auront le plus de chances d'être acceptées, peu importe le moment où elles auront été admises dans la banque Entrée express.

    Photo archives La Presse Canadienne

    icoAdd.pngLa Presse Canadienne

    OTTAWA

    La réforme des conservateurs en matière d'immigration franchira une nouvelle étape ce 1er janvier.


    Citoyenneté et Immigration Canada lancera en effet un nouveau système électronique, «Entrée express», pour sélectionner les immigrants dits «de la composante économique».

    Entrée express servira à traiter les demandes de résidence permanente présentées au titre des programmes d'immigration économique fédéraux - le Programme des travailleurs qualifiés, le Programme des travailleurs de métiers spécialisés, et la catégorie «de l'expérience canadienne».

    Ce système, essentiellement informatisé, remplace un modèle vieux de quelques décennies qui examinait chaque requête selon l'ordre chronologique de réception de la demande.

    À compter de janvier, le gouvernement canadien pourra faire passer devant les autres certaines candidatures qui auront le plus de chances d'être acceptées, peu importe le moment où elles auront été admises dans la banque Entrée express.

    Une fois que les candidats à l'immigration se seront inscrits en ligne au système Entrée express, une note leur sera accordée. Des points seront donnés si le candidat a reçu une offre d'emploi, s'il a obtenu un certificat de désignation d'une province ou d'un territoire, ou s'il possède les compétences et l'expérience professionnelle nécessaires.

    Des «extractions» régulières seront effectuées dans le bassin de candidats ayant obtenu les meilleures notes, et seuls ces candidats pourront présenter une demande de résidence permanente, qui sera traitée rapidement.

    http://www.lapresse.ca/actualites/national/201412/30/01-4831776-un-nouveau-systeme-de-selection-des-immigrants-des-jeudi.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_BO2_quebec_canada_178_accueil_POS1

  8. «Dictionnaire amoureux du Québec»: Denise Bombardier se souvient (ENTREVUE)

    Le Huffington Post Québec | Par Ismaël Houdassine

    Publication: 30/10/2014 10:48 EDT Mis à jour: 30/10/2014 10:50 EDT

    Les Éditions Plon

    L'auteure et polémiste Denise Bombardier publie le Dictionnaire amoureux du Québec, un livre de référence sur tout ce qui fait la Belle Province, de la géographie jusqu'à la langue, en passant par l'histoire et les héros. De A à Z, la journaliste au franc parlé y dévoile l’amour qu’elle porte à son peuple.

    Après Mario Vargas Llossa, Antoine De Caunes, Jacques Attali, Malek Chebel, Max Gallo ou Bernard Pivot, Denise Bombardier s’ajoute à la liste prestigieuse des auteurs derrière les Dictionnaires amoureux publiés par les éditions Plon.

    «J’ai rencontré à Paris le directeur de cette collection, a-t-elle raconté mercredi en entrevue en marge du lancement de l’ouvrage. Peut-être parce que je suis connu en France, il me voulait pour l’écriture du dictionnaire amoureux du Québec. J’ai tout de suite accepté»

    L’écrivaine s’est attelée à la tâche sans réaliser ce qui l’attendait. «Je n’avais pas bien évalué la charge de travail que cela nécessitait, a-t-elle dit en riant. Mais le défi en valait la peine. Ceux qui pensent que le livre est un simple dictionnaire avec des définitions et bien, ce n’est pas cela du tout.»

    En fait, le Dictionnaire amoureux du Québec est d’abord une œuvre dans laquelle l’auteure aborde le Québec sous un angle littéraire. «J’y ai mis tout mon amour. Cela veut dire que c’est totalement subjectif. Personne ne peut me reprocher d’avoir oublié untel ou unetelle, car ce n’est pas un annuaire téléphonique.»

    «J’ai décidé de parler des thèmes qui me sont chers, a-t-elle ajouté. Je parle de la Révolution tranquille en accordant une place très importante à Fernand Dumont, un de nos plus illustres intellectuels injustement négligés.»

    Le Québec de Denise Bombardier est justement peuplé de ses personnages souvent oubliés. Une place importante est d’ailleurs faite aux grandes Québécoises dont l’auteure accorde un chapitre entier.

    «Je parle de mes rencontres et de toutes les personnes que je trouve attachantes. J’ai beaucoup puisé dans mes souvenirs», a-t-elle dit.

    Pourtant, le bouquin, disponible au Québec aujourd’hui et qui paraîtra chez nos cousins outre-Atlantique en novembre prochain, ne s’attarde sur aucun sujet qui fâche. Surprenant, surtout lorsqu’on sait que l’écrivaine n’a pas la langue dans sa poche.

    «Le livre est destiné à la francophonie. Quand on est avec de la visite, eh bien nos conflits, on les garde pour nous», a-t-elle rétorqué.

    Elle s’est aussi bien gardée de plonger dans les clichés. Ma cabane au Canada ou le fameux hiver, si l’écrivaine aborde ces sujets, c’est pour mieux planter les stéréotypes.

    «Je donne une vision différente. Le livre n’est pas seulement destiné aux Français, mais aussi aux lecteurs de chez-nous. Vous savez, 90 % des Québécois ne sont jamais allés à Anticosti ou dans les Îles-de-la-Madeleine. Notre aliénation par rapport à la nature est flagrante.»

    Denise Bombardier voit son dictionnaire comme une prise de conscience. «C’est un témoignage sur ce qui fait nos forces et sur pourquoi on est différent des autres. Je parle de nos valeurs, de notre territoire et surtout de nos mythes, car sans mythe on n’a pas de pays», a-t-elle conclu.

    Dictionnaire amoureux du Québec – Denise Bombardier – Les Éditions Plon – 392 pages – parution le 30 octobre 2014.

    http://quebec.huffingtonpost.ca/2014/10/30/dictionnaire-amoureux-quebec-denise-bombardier_n_6075458.html

    https://www.gallimardmontreal.com/catalogue/livre/dictionnaire-amoureux-du-quebec-bombardier-denise-9782259217972

  9. L'histoire au Québec de Jack Kérouac,autre sujet intéressant...

    Arts et culture

    Sur les traces de Kerouac dans le Bas-Saint-Laurent 141112_j08wm_kerouac_bsl_sn635.jpg Village de Saint-Pacôme dans le Bas-Saint-Laurent Photo : Carte postale de Saint-Pacôme/BAnQ

    Franco Nuovo, Gabriel Anctil et Jean-Philippe Pleau parcourent le Bas-Saint-Laurent. Ils se rendent sur la terre des ancêtres bretons de Jack Kerouac. Ils visitent la maison où est née sa mère, Gabrielle Lévesque, à Saint-Pacôme. Ils se vont ensuite à Saint-Hubert-de-Rivière-du-Loup, d'où était originaire le père de l'écrivain, Léo-Alcide. À Trois-Pistoles, Victor-Lévy Beaulieu leur parle de l'oeuvre de Kerouac.

    http://ici.radio-canada.ca/emissions/sur_les_traces_de_kerouac/2014-2015/

  10. Première publication 28 novembre 2014 à 19h38
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    Crédit photo : TVA Nouvelles
    Par Marie-Pier Cloutier | TVA Nouvelles

    Le tourisme de bébé prend de l'ampleur et J.E. a levé le voile vendredi sur une nouvelle façon de procéder.

    Le phénomène des «bébés passeport» n'est pas nouveau. Une femme vient accoucher au Québec en payant une facture pour les soins reçus.

    Certaines paient, d'autres pas, mais elles sont unanimes: elles viennent assurer un meilleur avenir à leur enfant en venant chercher la nationalité canadienne.

    Manque de vérification

    Malgré la photo sur la carte d'assurance-maladie, les vérifications ne sont pas simples: «Dans le gros "rush" je ne commencerai pas à dire: "Est-ce que c'est bien vous sur la carte", a reconnu une infirmière.

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    (Crédit photo: TVA Nouvelles)

    Ses collègues ont avoué avoir vu plusieurs cas de fraude, par exemple une personne présenter deux cartes d'assurance-maladie avec la même photo ou encore une patiente dont le groupe sanguin ne concordait plus une fois sur la table d'opération.

    Les ressortissantes étrangères sont de plus en plus nombreuses à venir accoucher dans les hôpitaux canadiens. Les statistiques de l'Institut canadien d'information sur la santé démontrent qu'elles sont passées de 1362 en 2010-2001 à 2167 en 2013-2014.

    «On est généreux», s'est exclamée la Dre Louise Miner. La directrice du service d'obstétrique à l'Hôpital général juif de Montréal trouve la situation «frustrante» parce qu'elle n'est pas gérée: «Il faudrait que le gouvernement décide comment gérer ça, mais là c'est vraiment du cas par cas», a-t-elle soutenu.

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    (Crédit photo: TVA Nouvelles)

    Un cas parmi tant d'autres?

    À titre d'exemple, une femme du Moyen-Orient a donné naissance à un petit garçon dans un hôpital de Montréal. Après avoir tenté d'obtenir des réponses d'Immigration Canada, de la Régie de l'assurance-maladie du Québec (RAMQ) et de l'établissement concerné, la journaliste de J.E. s'est présentée à la résidence temporaire de cette dernière.

    Munie d'un panier de couches et de crèmes de bébé, elle s'est identifiée comme bénévole. Les proches de la nouvelle maman lui ont alors indiqué qu'elle se trouvait au sous-sol avec son bébé. Il s'agissait d'une chambre sans fenêtre et sans aucun article de bébé.

    «Le père a manqué l'accouchement», a raconté la mère qui n'a pas caché «rentrer à la maison au Moyen-Orient et être venue ici pour donner la nationalité canadienne à son bébé».

    L'équipe de J.E. est retournée au domicile la journée où la mère devait quitter le pays. Elle n'a pu le faire puisque son bébé n'avait toujours pas reçu son passeport. C'est à ce moment que la dame a été interrogée sur sa véritable origine.

    Le propriétaire de la maison a finalement appelé la police et la mère a dû montrer son passeport aux autorités: «On doit faire des démarches avec Immigration Canada», a expliqué l'une des policières.

    Après trois heures de vérifications, il était toujours impossible de savoir si la femme sous nos yeux était la même que celle figurant sur le passeport. «On veut être sûr que la personne qui est sur cette photo c'est la même», a ajouté la policière.

    Immigration Canada n'a pas voulu préciser si le ministère a rencontré la dame en question, ni si ses empreintes digitales ou son ADN ont été prélevés.

    Il a été impossible de savoir si la mère avait reçu un passeport pour son bébé et, par le fait même, quitté le pays.

    http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/national/archives/2014/11/20141128-193854.html

  11. L article parle de Montréal, qui fait 364 km2.

    Arrete tes clichés avec le plateau, le recensement te donne tord.

    Tu sembles confondre un périmètre avec une surface, petit rappel de géométrie 4ième année du primaire, un carré de 364km2 est la racine carrée de 364 multipliée par 4 soit : 76km. Mais j'oubliais, je disais juste ça pour taquiner le maudit français qui sommeil en toi :wink:

    J'ai signaler ton message à la modération.

    Afin de ne pas polluer "ton" site, Je passerais te voir à une prochaine conférence Laurent! À bientôt.

    Le gouvernement Harper donne suite à son engagement à l'égard de la protection des consommateurs canadiens contre les pourriels et les menaces en ligne.

    http://nouvelles.gc.ca/web/article-fr.do?nid=864329

    « Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes est prêt à faire sa part pour protéger les Canadiens contre les menaces en ligne et contribuer à l'établissement d'un cyber environnement plus sécuritaire...

  12. En complément;

    Jack Kerouac, né le 12 mars 1922 à Lowell, dans le Massachusetts, mort le 21 octobre 1969 à St. Petersburg, en Floride) est un écrivain et poète américain.

    Né Jean-Louis Kirouac (surnommé « Ti-Jean ») le 12 mars 1922, Jack Kerouac est issu d'une famille de Québécois aux ancêtres originaires de Bretagne[note 1] installée dans la ville textile de Lowell, dans le Massachusetts. « Ti-Jean, n'oublie jamais que tu es breton », lui répète depuis son enfance son père, Léo Keroack (1889–1946). Ce dernier modifie son patronyme en « Kerouac » lors de son arrivée aux États-Unis.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Jack_Kerouac

    *Docufiction sur Jack Kerouac, un des membres les plus importants du mouvement de la Beat Generation. Sur la route, une de ses œuvres les plus connues a rendu l’écrivain et poète américain célèbre après sa mort en 1969. Ses textes ont grandement contribué à la révolution culturelle, sexuelle et sociale des années 1960. Archives, photos, entrevues et reconstitution d'époque, servent de trame au réalisateur pour décortiquer le mythe du héros.

    Office national du film du Canada

    https://www.onf.ca/film/grand_jack

    http://vimeo.com/33854665

  13. Un organisme communautaire de Montréal propose aux néo-Québécois un cours d’introduction à la blanche saison. «Vous verrez, après votre premier hiver ici, vous serez séduits…»

    17 nov. 2014par 5
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    Photo : Antoine Rouleau/Getty Images

    «Surtout, ne restez pas confiné à l’intérieur. Je vous souhaite un excellent hiver. Profitez-en et faites de belles découvertes ; vous verrez, après votre premier hiver ici, vous serez séduits.»

    Fouineur.jpgCes mots encourageants, Pauline Perrotte les adresse aux néo-Québécois originaires du Maroc, de l’Inde, de la Syrie et de la République dominicaine, entre autres, qui s’inscrivent au cours d’«initiation» à l’hiver québécois qu’elle donne, depuis quelques semaines, dans divers quartiers de Montréal, rapporte le quotidien The Globe and Mail.

    «Ces personnes entendent parler des blizzards et des tempêtes de pluie verglaçante, et ils se font alors du soucis pour leurs familles et leurs enfants. Nous essayons de les rassurer et de leur dire que l’hiver est une saison magnifique», explique la Française d’origine, établie dans la métropole depuis l’an dernier… juste à temps pour l’un des hivers les plus rigoureux (on s’en souvient tous) des dernières années !

    Bien avant la difficulté de se trouver un emploi ou le taux d’imposition, le climat, plus précisément les hivers rigoureux, décourage, dans une proportion de 27 %, les immigrants qui s’installent en territoire canadien, dévoile un sondage mené en 2007 par Statistique Canada. Un fait confirmé par Pauline Perrotte : «L’adaptation à l’hiver est le premier test d’intégration pour eux», indique celle qui travaille pour l’organisme communautaire Carrefour d’aide aux nouveaux arrivants (CANA).

    Durant sa formation, d’une durée de 90 minutes, elle déboulonne plusieurs mythes et prodigue des conseils pour permettre aux néophytes de s’adapter le mieux possible à la blanche saison.

    «Tous les matins, vérifiez la météo avant de partir. Prenez en compte le fameux facteur éolien. Portez toujours une tuque ou un chapeau, une écharpe, ainsi que des gants ou des mitaines», recommande la professeure à ses «élèves»… dont certains portent déjà un parka ou une tuque même s’ils se trouvent dans un local chauffé.

    Puis, un regard d’épouvante se lit sur certains visages lorsque Pauline Perrotte présente une photo montrant des mains gelées, aux doigts boursouflés. «Je suis désolée de vous montrer cette image. Mais si vos mains sont exposées trop longtemps au froid, vous ne sentirez plus vos doigts», explique-t-elle.

    Néanmoins, pour rassurer ces personnes qui n’ont, pour la majorité, jamais vu ne serait-ce qu’un flocon, Madame Hiver s’empresse d’énumérer les joies qu’apporte le «pays» chanté par Gilles Vigneault. «Le défilé du père Noël, le patinage sur glace, l’Igloofest, le ski de fond, le Carnaval de Québec…»

    Paroles d’immigrants

    «Chez moi, j’ai entendu dire que l’hiver québécois était aussi froid qu’un réfrigérateur.»
    - Ricardo Roldan (Venezuela), nouvel arrivant

    «Dans mon pays, quand le soleil brille autant et que le ciel est bleu, ben, on va à la plage…!»
    - Patrick Dumont (île Maurice), qui a déjà goûté à l’hiver québécois… et qui se rappelle avoir déjà sorti les poubelles en short et en sandales, dans la neige, lors d’une belle — mais glaciale — journée ensoleillée.

    «Nous n’avons pas de neige en Égypte. Je me demandais : après une chute de 30 cm de neige, que fait le gouvernement ? Comment les voitures circulent-elles dans la rue ? Comment les gens font-ils pour marcher sur les trottoirs ? J’ai hâte de voir par moi-même.»

    - Mohammed Barakat (Égypte), nouvel arrivant. Il affirme avoir préalablement regardé des vidéos de tempêtes de neige sur YouTube, histoire de s’en faire une meilleure idée.

    «Vous êtes bien organisés, au Canada, avec les arrêts d’autobus situés à quelques pas des stations de métro. De cette façon, pas besoin d’attendre à l’extérieur, au froid
    - Ionna-Livia Preda (Roumanie)

    http://www.lactualite.com/blogues/le-fouineur/survivre-a-lhiver-quebecois-en-une-lecon-facile/

  14. Le Réseau de la santé et des services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue offre de grandes perspectives d’avenir pouvant répondre à vos aspirations, de même qu’un programme complet d’avantages sociaux, de la formation continue ainsi que la possibilité d’un cheminement de carrière intéressant au sein des différentes missions d’établissement.

    http://www.lesyndrome.ca/carrieres

    http://www.lesyndrome.ca/

    http://www.emplois.santemontreal.qc.ca/autres-regions/

  15. Bonjour à tous,

    Je viens d'arriver il y a presque un mois à Montréal et malgré des efforts dans mes recherches je ne trouve aucune piste intéressante pour trouver un poste dans le génie civil.

    Je sais que pour avoir le titre d'ingénieur ou de "technologue" qui donnent accès à beaucoup de postes, il faut rentrer dans des "Ordres". Malheureusement c'est long et c'est plutôt cher pour moi, à cause du rang de mon diplôme Belge (Master en ingénieur civil des construction)

    De plus je n'ai quelques mois d'expérience dans ce domaine, c'est pourquoi je suis prêt à accepter d'être payé en dessous du salaire habituel ou même un stage le temps de me faire une expérience plus complète et canadienne.

    Je reste motivé et j'aimerai en outre rencontrer, à Montréal, des personnes travaillant dans ma branche ou ayant traverser la même chose pour obtenir plus d'info sur le milieu de la construction au Québec. (Les choses à faire et à éviter, le fonctionnement des entreprises...)

    NB: J'ai déjà obtenue la carte ASP-Construction (Cours de santé et sécurité générale sur les chantier de construction).

    Merci d'avance à toutes les réponses

    Prend une chance au Ministère des transports du Québec j'y travaille,ils sont en constante recherche de technicien et d'ingénieur.Surveille ce site...

    http://www.carrieres.gouv.qc.ca/decouvrir-la-fonction-publique/emplois-en-vedette/

    http://www.carrieres.gouv.qc.ca/decouvrir-la-fonction-publique/emplois-en-vedette/ingenieure-ou-ingenieur-civil/index.html

  16. Clément SABOURIN
    Agence France-Presse
    MONTRÉAL

    Attirées par un climat économique favorable, des liens culturels forts et une proximité avec les États-Unis, les entreprises françaises sont toujours plus nombreuses à s'installer au Canada, une vigueur que doit souligner le président François Hollande dès dimanche pour sa visite officielle.

    Des géants comme Total ou Véolia, en passant par des fleurons du numérique tel Ubisoft, quelque 550 sociétés hexagonales sont présentes dans ce pays. La tendance s'est accélérée au cours des derniers mois, à mesure que la perspective d'une reprise de la croissance française et européenne s'éloignait durablement.

    À l'avant-scène de ce mouvement, la Chambre de commerce française au Canada constate que «le nombre d'entreprises demandant (ses) services a beaucoup augmenté ces dernières années», indique sa porte-parole, Stéphanie Gaudreault.

    «Notre centre d'affaires au sein duquel nous hébergeons les entreprises pendant un à deux ans», lorsque celles-ci posent le pied au Canada, «est régulièrement complet et nous sommes parfois obligés de refuser des demandes».

    Un économiste dont le travail consiste à guider les groupes français dans leurs projets d'installation au Canada confirme: «Ces derniers mois, on a l'impression qu'il y a toujours plus d'investisseurs (français) qui décident de venir faire des affaires ici».

    Si traditionnellement le Québec constituait un passage obligé, les groupes français mettent maintenant directement le cap à l'ouest, dans les provinces de Colombie-Britannique et d'Alberta où l'exploitation des ressources naturelles alimente la croissance économique.

    C'est d'ailleurs en Alberta que le président Hollande, accompagné d'une quarantaine de chefs d'entreprise, commence sa visite d'État dimanche, à l'invitation du premier ministre canadien Stephen Harper, lui-même élu de Calgary, la métropole économique de cette province pétrolière.

    «Il s'agira de la première visite d'un président français dans l'Ouest canadien, ce qui montre que la France est vivement intéressée à développer des liens économiques et politiques avec l'ensemble du Canada, y compris dans le secteur de l'énergie», a fait valoir le cabinet du chef de gouvernement conservateur.

    Pétrole de schiste

    Dans l'énergie, les groupes français lorgnent notamment la construction de terminaux pétroliers et gaziers. «Là, ça va être intéressant», commente une source diplomatique française, notant que l'intérêt des sociétés tricolores se porte également sur le pétrole et le gaz de schiste, et plus particulièrement «au niveau de la recherche et développement, dans l'acquisition de technologies».

    Une entente de coopération dans les domaines de l'agriculture et de l'agroalimentaire doit aussi être conclue entre les autorités albertaines et Paris.

    «On renforce des relations qui sont déjà importantes», avec 6,22 milliards d'euros d'échanges bilatéraux réalisés en 2013, selon la même source. «Il faut aller plus loin encore et c'est pour cela que l'on pousse l'innovation».

    L'innovation dans les nouvelles technologies et le numérique constitue d'ailleurs un domaine dans lequel plusieurs PME françaises récemment expatriées se sont distinguées.

    C'est le cas par exemple du groupe OVH, spécialiste de l'hébergement de sites web, qui possède depuis 2011 le plus grand centre de données du monde en périphérie de Montréal. Dans sa stratégie, cette société était «un peu à l'étroit en Europe», a expliqué le vice-président Jérôme Arnaud, notant que le Canada avait été préféré aux États-Unis notamment en raison des «inquiétudes» des clients d'OVH quant à la protection américaine des données.

    Autre entreprise installée à Montréal récemment, la société informatique Linkbynet qui va doubler de taille cette année au Canada. Outre le coût du travail inférieur de 10 % à ce qui est pratiqué en France, l'entreprise a découvert «une nouvelle concurrence, une nouvelle méthodologie pour grandir, un nouveau savoir-faire», dit l'un des trois partenaires, Julien Trassard. Des acquis qui ont favorisé l'ouverture «de nouveaux marchés, aux États-Unis et à Hong Kong».

    http://affaires.lapresse.ca/economie/canada/201410/31/01-4814394-le-canada-destination-de-choix-des-entreprises-francaises.php

  17. Le 8 octobre 2014 à 13h29 | Michel Munger / Argent

    La qualité de vie et l'avancement sont deux atouts qui attirent les immigrants voulant travailler au Québec. Ils expliquent le fort intérêt envers le Canada et Montréal à titre de destinations économiques.

    Afin de mettre le doigt sur ce qui donne la bougeotte aux travailleurs, le cabinet de conseil d'affaires Boston Consulting Group a effectué un sondage auprès de 200 000 personnes dans 189 pays. Les résultats ont été publiés en début de semaine dans le rapport Decoding Global Talent.

    Le Canada (35%) se situe troisième pays le plus attirant, derrière les États-Unis (42%) et le Royaume-Uni (37%). Il n'arrive jamais en tête de liste, mais il est le deuxième choix au Brésil, au Mexique, en France et au Royaume-Uni. Il est aussi troisième au Mexique et en Allemagne.

    Les villes canadiennes n'ont pas à rougir sous le regard posé par les étrangers. Montréal est la 21e localité la plus attrayante, tandis que Toronto se classe huitième et Vancouver 23e. Sans surprise, les trois premiers choix des migrants sont Londres, New York et Paris.

    Sécurité économique

    Quels sont les plus beaux atours du marché québécois ou canadien ?

    Le filet de sécurité en séduit plusieurs, répond Johanne St-Onge, présidente de RHRE, un cabinet de conseil en ressources humaines. «Les gens citent la qualité de vie, dont les mesures sociales. En disant cela, j'inclus la couverture d'assurance maladie, d'assurance-emploi et l'assistance sociale.»

    Mme St-Onge souligne que le Québec attire surtout les travailleurs qualifiés. L'Institut de la statistique (ISQ) lui donne raison, relevant que 88% de l'immigration économique était qualifiée de 2009 à 2013.

    Le marché du travail d'ici s'aligne à leurs besoins, avance Johanne St-Onge. «Prenons une personne qui a fait une maîtrise en études économiques ou statistiques. Elle va trouver un environnement de travail qui correspond à ce qu'elle veut. Ça permet de développer sa carrière et d'ouvrir les portes vers la gestion.»

    Ceux qui en bénéficient moins ont l'oeil sur d'autres services sociaux et sur l'avenir.

    «Une proportion fait des sacrifices pour ses enfants, souligne Mme St-Onge. Vous pouvez inclure le système d'éducation, pour la qualité de l'enseignement et l'offre des universités, qui sont moins onéreuses qu'aux États-Unis.»

    Francophones et Chinois

    Qui sont les immigrants économiques du Québec ? Selon l'ISQ, ils ont souvent 25 à 34 ans (40%). La région qui en fournit le plus est l'Afrique du Nord (24%), qui compte des pays francophones.

    Les pays qui «approvisionnent» la province en travailleurs sont surtout la France et la Chine (10% chaque), l'Algérie (9,5%) et le Maroc (8,7%)

    Montréal accueille 75% des nouveaux arrivants.

    Ce climat favorisant l'immigration ne sera peut-être pas éternel, prévient Johanne St-Onge. «En 2014, le gouvernement canadien a pris un virage. Il est en train de revoir les règles de citoyenneté.»

    Le sondage a été effectué du 29 avril au 10 juin.

    http://argent.canoe.ca/nouvelles/canada/le-canada-et-montreal-attirent-les-immigrants-qualifies-8102014

  18. Publié le 02 octobre 2014 à 00h00 | Mis à jour à 06h28

    La majorité des régions du Québec connaîtra d'ici 2036 une baisse de population en âge de travailler, selon les plus récentes projections de population de l'Institut de la statistique du Québec (ISQ).

    Dans un rapport rendu public mercredi, l'organisation indique que la population du Québec continuera à croître pour atteindre 9,4 millions en 2036, soit en hausse de 17,3%. La situation est toutefois différente lorsqu'on s'intéresse spécifiquement à la situation des 20-64 ans, soit les gens en âge d'occuper un emploi. Leurs rangs devraient stagner au cours des deux prochaines décennies, progressant d'à peine 0,3%.

    En fait, seulement le quart des 104 municipalités régionales de comté (MRC) du Québec connaîtra une croissance dans cette catégorie d'âge. Ces municipalités se concentrent dans la région de Montréal, celle de Gatineau et la banlieue de Québec.

    Les autres régions verront une diminution de leur population en âge de travailler. La situation s'annonce particulièrement difficile dans une dizaine de MRC qui perdront pas moins du tiers de leurs 20-64 ans. Ce sont principalement la Gaspésie-Île-de-la-Madeleine, le Bas-Saint-Laurent et le Saguenay-Lac-Saint-Jean qui seront touchés.

    Autre signe du vieillissement de la population, l'ISQ souligne que seulement deux MRC comptent aujourd'hui plus de 25% de leur population âgée de 65 ans ou plus. En 2036, pas moins de 83 auront franchi ce cap.

    L'exode vers la banlieue

    Dans la région de Montréal, les données de l'ISQ démontrent que l'exode vers la banlieue devrait se poursuivre au cours des deux prochaines décennies. D'ici 2036, l'île comptera 325 000 habitants de plus tandis que les villes dans sa périphérie accueilleront pour leur part 535 000 personnes de plus. L'agglomération de Montréal devrait ainsi compter 2,2 millions d'habitants contre 2,5 millions pour sa banlieue immédiate.

    La plus forte croissance se produira à Laval, dont la population passera de 406 000 à 531 000 personnes en âge de travailler, en hausse de 30%. Elle devrait ainsi distancer l'agglomération de Longueuil qui connaîtra une croissance plus modeste de 19,7%, pour atteindre les 483 000 habitants.

    http://www.lapresse.ca/actualites/national/201410/01/01-4805508-penurie-de-main-doeuvre-en-vue-pour-le-quebec.php

  19. (PARIS) Compliqués en affaires, les Français? Beaucoup d'entrepreneurs québécois ont su tirer leur épingle du jeu dans l'Hexagone - à condition de s'adapter. « C'est un beau défi », dit Laurent Lemaire, premier vice-présidentdu conseil d'administration de Cascades, qui a dû menacer d'enlever les portes de sa première usine en France. Dix conseils - et plusieurs anecdotes - pour comprendre comment faire des affaires à la française.

    10 conseils pour faire des affaires en France

    Non, la France n'est pas le Québec quand vient le temps de brasser des affaires. Dix conseils pour les entrepreneurs québécois qui aspirent à faire des affaires dans l'Hexagone.

    http://affaires.lapresse.ca/economie/international/201409/12/01-4799751-comment-brasser-des-affaires-en-france-sans-devenir-fou.php

  20. Une délégation française en visite à Val-d'Or Le 10 septembre 2014 - 12:57 | [email protected]

    Une délégation étudiante en provenance de la région d'Aquitaine, en France, est en visite à Val-d'Or depuis quelques jours. Il s'agit d'étudiants à la maîtrise, au doctorat et au post-doctorat de l'université d'Aquitaine, dans le sud-ouest de la France.

    ils sont ici pour voir comment s'organise l'industrie minière, ils veulent utiliser le modèle de chez nous pour tenter de remonter une industrie minière moribonde en France.

    Jean-Yves Poitras, Commissaire industriel, Val-d'Or:

    ''Ils vivent des défis là-bas. L'Europe, on le sait, l'économie a chuté de façon assez drastique, ils en sont victimes. Ils sont venus voir s'il y avait des modèles qu'ils pouvaient prendre chez nous, s'il y avait une collaboration qui pouvait se mettre en place.''

    Jusqu'à maintenant, ils ont effectué plusieurs visites, lundi, ils étaient au Centre de transit minier Nordique. Hier, ils ont pu visiter la Mine Canadian Malartic. Donc, plusieurs visites et surtout plusieurs histoires de projets menés à terme qui auront un impact positif, du moins, l'espère-t-on, à long terme. Ils repartent demain, mais cet après-midi, ils rencontrent les dirigeants du Centre de formation professionnelle de Val-d'Or qui a vu Québec lui octroyer 3 millions de dollars hier, pour son développement.

    Selon Jean-Yves Poitras, c'est le début d'une collaboration à long terme. On cherche de part et d'autre à voir ce que cette collaboration pourra apporter à plus ou moins longue échéance aux deux parties. Mais pour l'instant, la Corporation de développement industriel de Val-d'Or voit le tout d'un très bon oeil.

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