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Serge Mbiakop

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    Serge Mbiakop a reçu une réaction de Mcleod dans « En France, on vous tue »   
    veux tu décourager du monde? c'est normal c'est choix ton expression exprime toi si tu veux . Mais comme u soutient aussi faute est partagée.Les Français et leurs gouvernements mafia gouvernementale ou l'on raquette les chefs d'entreprises qui ne sont pas du cercle politique ou des génies.

    Ce sentir insulte c'est le comble, quand tu échange avec un service français tu sens tout de suite la différence c'est peux être banal de le dire aux autres mais ça ne doit pas être surprenant non plus de se le faire dire.
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    Serge Mbiakop a réagi à juetben dans L'Outaouais, pour ceux qui aiment risquer leur vie...   
    ben oui ma connaissance de la France à pris fin en 2002 quand je suis arrivé ici (tu me l'as déjà souligné!), je n'y retourne jamais, je n'y ai aucune famille, amis avec qui je parle et j'écris régulièrement. Bref c'est un pays inconnu pour moi, alors vous pouvez bien en penser ce que vous voulez, tout comme vous pouvez penser ce que vous voulez d'ici!

    par contre se faire dire constamment par certains qu'on doit rentrer dans le pays qu'on a fuit (forcément!), qu'on crache sur la province, se faire traiter de batard et collabo, de traitre qui ne combat pas l'ennemi du pays de ses ancêtres et j'en passe des insultes en tous genres, au bout d'un moment il y a une limite...

    Pour moi cette limite est atteinte, alors penser ce que vous voulez sur ce forum, qui devient de plus en plus un défouloir anti musulman, un terrain pour vider son sac contre les immigrants indignes qui ne s'intègres pas selon les désirs des néo canadiens plus canadiens que ceux de naissance!

    je m'ennuie franchement du forum ou on s'organisait des sorties patins, ski, randonnées, des soirées dans des bars, restos, au festival de jazz, et on échangeait des recettes sans qu'on se fasse dire de rentrer chez nous parce que se sont des recettes françaises, et qu'on traite les québécois de ploucs parce que se sont des recettes de boulettes!!

    et je ne dirais rien sur les principes de la modération sinon je vais encore me faire bannir 3 jours alors que d'autres deversent leur paroles indigestes et sont plus vivants que jamais!

    bonne soirée
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    Serge Mbiakop a réagi à samsara dans Nouvel attentat terroriste en France :(   
    Moi j'aurais dit que le problème,c'est l'être humain qui à un moment dans sa vie pète un bon câble et utilise la religion (peu importe laquelle) pour justifier de ses actes, comme ça il pourra s'arranger avec sa conscience en se disant "c'est pas moi,j'ai été envoyé par Dieu pour agir en son nom".

    Depuis plus de 2 décennies c'est la religion musulmane qui est au devant de la scène (malheureusement) et avant celà c'était une autre religion qui était traînée dans la boue, et c'est toujours l'Homme qui interprète à sa guise ce qui est écrit dans ces livres.

    Je comprends que l'on puisse en vouloir à tous les musulmans quand on entend parler d'un acte barbare au nom de l'islam; qu'on en veuille à tout le sud des USA quand on voit des flics blancs abattre de sang froid un noir Américain ou qu'un jeune blanc mitraille une église fréquentée par des noirs; qu'on en veuille à toute la Chine parce qu'à Yulin il va se dérouler un festival où l'on massacrera et mangera le meilleur ami de l'Homme qu'est le chien; qu'on soit dégoûté par certaines régions d'Inde parce l'on viole tous les jours les femmes....La liste est longue.

    Mais j'ai appris à ne pas mettre tout le monde dans le même sac, car vivre avec la haine de l'autre me rendra aussi pathétique que tous les monstres qui font du mal autour d'eux.


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    Serge Mbiakop a reçu une réaction de PIlotefr dans « En France, on vous tue »   
    veux tu décourager du monde? c'est normal c'est choix ton expression exprime toi si tu veux . Mais comme u soutient aussi faute est partagée.Les Français et leurs gouvernements mafia gouvernementale ou l'on raquette les chefs d'entreprises qui ne sont pas du cercle politique ou des génies.

    Ce sentir insulte c'est le comble, quand tu échange avec un service français tu sens tout de suite la différence c'est peux être banal de le dire aux autres mais ça ne doit pas être surprenant non plus de se le faire dire.
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    Serge Mbiakop a reçu une réaction de Tiote62 dans « En France, on vous tue »   
    Le titre aurait due être en France on se suicide.
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    Serge Mbiakop a réagi à Cherrybee dans Le Québec a t il définitivement renoncé à la laïcité de l'état?   
    En 2014, les Québécois ont rejeté en masse Pauline Marois
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    Serge Mbiakop a réagi à bencoudonc dans Le Québec a t il définitivement renoncé à la laïcité de l'état?   
    Ah houin ? C'est drôle, j'habite Montréal depuis près de 40 ans, je fréquente régulièrement la principale épicerie iranienne de la ville et je n'ai jamais vu de femmes en chador ici. Il y a, quoi, 15-20 mille Iraniens à Montréal ? Plus une petite communauté libanaise chiite (avec pas mal de gens qui viennent de villages communistes donc pas exactement des modèles de piété) ? Et là on en fait le nouvel épouvantail ?

    Et ne me fais pas mourir avec le "combat de nos mères pour l'égalité" : 1) j'en fais partie et 2) ce n'est pas comme si l'égalité existait réellement dans notre société.
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    Serge Mbiakop a réagi à Silicon dans Ces milliers d'illégaux qui se cachent des autorités canadiennes   
    Pour ne pas se perdre

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    Serge Mbiakop a réagi à MicheldeMtl dans Ces milliers d'illégaux qui se cachent des autorités canadiennes   
    Aie !!! C'est du lourd
    ...heureusement que j'ai connu Descartes de Gaulle jean d'arc napoléon etc avant toi. Même jean marie lepen je le trouve très sympathique bien plus que toi je crois. hollande largement plus doué et intelligent que Sarkozy ....
    Voir du très lourd! :-)
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    Serge Mbiakop a réagi à Shore dans Ces milliers d'illégaux qui se cachent des autorités canadiennes   
    Viens dans la cité dans laquelle j'ai fait mon adolescence, tu verras c'est pareil, j'aurais du demander le statut de réfugié.
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    Serge Mbiakop a réagi à Maryse Maya dans Immigrer dans son propre pays   
    Bonjour à toutes et à tous,

    Avant tout, je tiens à remercier tous ceux qui témoignent, tous ceux qui répondent et tous ceux qui participent à l'existence de ce site. Au cours des 2 ans et 7 mois qui ont passés depuis mon arrivée au Québec, vous m'avez, peut-être sans même le savoir, émue, soutenue, comprise et même fait pleurer ! Ce n'est pas facile de quitter ses racines pour immigrer. À travers vos témoignages, j'ai trouvé refuge à mes propres difficultés, réalisations, émotions.

    Jusqu'à maintenant, je faisais partie de ces anonymes qui lisent assiduement le Bulletin Immigrer.com sans plus ample participation. Aujourd'hui, les choses vont changer ! J'ai créé ce compte et je compte bien, à mon tour, témoigner. Peut-être mon expérience personnelle apportera-t-elle réciproquement soutien et réconfort à l'un d'entre-vous. Quand nous sommes compris, nous nous sentons indéniablement moins seuls.

    Je suis née au Québec, à Drummondville, par une belle journée ensoleillée d'octobre 1977. L'idylle s'arrête ici. Le reste de mon enfance pourrait être représentée dans un film qui seraient une parfaite combinaison entre Le fabuleux destin d'Amélie Poulain et Misery ! À 15 ans, j'étais partie de chez moi, je travaillais de nuit pour gagner ma vie et je poursuivais mes études à temps plein. Profondément nomade et totalement détachée du matériel, je ne rêvais que d'une chose, partir ! Durant mes années d'études secondaires, j'ai cumulé les correspondants étrangers qui voulaient apprendre le français via un programme de l'école. Je voulais tout connaître sur tout ce qui se trouvait sur Terre, tant la faune, la flore que la culture des gens. Mon cerveau n'avait aucune limite d'emmagasinage !

    En attendant de trouver les bonnes conditions pour partir au loin, j'ai exploré le Québec dans plusieurs de ses recoins. Je n'ai pas tout vu, mais je m'y connais drôlement bien. J'ai eu un profond et durable coup de coeur pour la région de Charlevoix, que j'ai découverte à mes 18 ans. C'est cette région qui me manquait quand je vivais au loin et pensais au Québec. Depuis mon retour, nous y allons d'ailleurs chaque année en vacances familiales.

    C'est lors de mon avant-dernière année d'études à l'Université Laval que s'est présentée la parfaite occasion pour un séjour prolongé à l'étranger. Je me suis inscrite au programme d'échanges du Bureau International et j'ai demandé pour partir en Australie. J'ai été acceptée, mais j'ai échoué le test d'anglais obligatoire. Non, tous les Québécois ne sont pas bilingue ! J'étais déçue et j'avais abandonné l'idée de partir quand j'ai été convoquée par mon directeur de programme. Il avait pris connaissance de mon échec au test d'anglais et avait une proposition à me faire. Étant dans les meilleures de ma promotion, il me donnait la posibilité de partir six mois, avec bourse importante et mention au diplôme, comme embassadrice dans le cadre d'un tout nouveau programme avec leurs partenaires francophones européens, le Profil International. J'avais le choix entre "une université dans une petite ville construite sur d'anciens marécages" à Louvain-La-Neuve (Belgique) et "une université dans une grande métropole comptant des millions d'habitants" à Lyon (France). J'ai choisi les marécages, négociée pour un séjour d'un an et obtenue deux fois le montant de la bouse. Je ne suis pas du tout quelqu'un qui a la fibre commerciale, mais j'adore négocier !

    Je suis partie pour la Belgique en septembre 2001. Le 1er mars 2002, j'y ai rencontré l'homme de ma vie, un magnifique Belgo-Argentin dont je suis tombée éperduement amoureuse, et ce réciproquement. Nous voulions nous établir au Québec, mais vous savez comment fonctionne l'immigration et les coûts qui y sont liés. Pour deux finissants sortant à peine de l'université (dont moi qui était très endêtée ayant bénéficié du Programme de prêts et bourses du Québec), c'était tout simplement inenvisageable. Comme la Belgique m'accueillait à bras ouvert et sans aucun frais, nous nous y sommes établis, temporairement. Ce qui devait durer une ou deux années a finalement duré plus d'une décennie et je suis devenue Belge. Nous nous sommes mariés (ce que nous avons appelé notre "Acte d'adoption réciproque"), avons mis au monde deux magnifiques enfants Belges, Canadiens et Argentins (ils sont nés de parents Canadien et Argentin en Belgique) et avons vécu des jours heureux auprès des gens que nous aimons. Nous n'avons jamais envisagé de nous établir en Belgique tout simplement parce que nous avions besoin d'espace. J'imagine que c'est parce que nous venons, mon mari et moi, tous les deux de pays aux espaces si grands que lorsqu'on regarde à l'horizon, on peut voir la terre se courber. Ne voulant pas revenir au pays endettée, nous avons soldé ma dette d'études, puis mis des sous de côté et finalement, nous sommes venus nous installer au Québec à l'automne 2012.

    Depuis notre arrivée, j'ai l'impression d'être dans une course à obstacle ! Ce fût d'abord (en ensuite) les longues et coûteuses procédures administratives pour l'immigration de mon mari et la reconnaissance de nationalité canadienne des enfants, le container à négocier pour le déménagement outre-mer, le déménagement en soi, l'organisation de la grande fête de départ et les aurevoirs déchirants. Vint ensuite l'arrivée tumultueuse avec logement et emploi à trouver, les économies qui partent en fumée, les tonnes d'inscriptions à faire (école pour les enfants, assurance-maladie, transfert de permis de conduire, inscription à la liste d'attente pour un médecin de famille, etc) et l'adaptation aux nouvelles moeurs et aux nouveaux produits.

    Quand vint enfin l'accalmie dans nos vie, ce fut les questionnements sur notre décision de venir s'établir au Québec qui ont ressurgis. Jamais mon mari n'a regretté ou remis en question notre choix, mes enfants ont pleuré l'éloignement de la famille et des amis, mais se sont vite habitués à la vie au Québec, mais moi, ouf, je suis passée par toutes les étapes ! Je repars, je reste, je repars, je reste, ... Ce que l'immigration Belgique-Québec m'a fait comprendre et que je ne pouvais pas comprendre lors de mon imigration Québec-Belgique parce que je n'avais pas d'attaches, c'est que mes racines, elles n'appartiennent pas à un territoire, mais à tout ces gens qui m'aiment et que j'aime et qui font que j'existe, que je m'estime, que je suis belle, unique et unie aux autres. Chaque relation est unique et jamais l'une ne peut remplacer l'autre.

    Au Québec, mon grand amour c'est la terre ! J'aime d'un amour infini ces espaces qui n'en finissent plus, ces paysages époustouflants qui me donnent de l'énergie et me font me sentir vivante et partie intégrante du tout. Les ravages de nos civilisations du profit à tout prix au détriment du respect de l'environnement sont présents ici aussi, mais il y a encore des endroits splendides non atteints par la cupidité de l'Homme ou protégés par ceux pour qui le respect de la Terre est une valeur. Plus que cela, j'ai l'impression que la population peut faire la différence concernant la direction que prend la société. C'est toujours une lutte, mais qui peu aboutir. Peut-être suis-je trop utopisme ou optimisme, mais sur ce point, je sens une ouverture. Et puis pour des gens qui ont choisi un cadre de vie simplifiée, le Québec, c'est l'Eldorado !

    J'ai donc récemment choisi moi aussi de rester au Québec, d'élaborer mes projets de vie ici et d'accepter de vivre loin de mes racines, le coeur outre-mer. Nous développons progressivement notre réseau social et de nouvelles amitiés, mais l'approfondissement d'une relation et la connaissance de l'autre demande du temps. Immigrer, c'est accepter de se sentir seul un bon moment et plus l'amour était présent, plus l'éloignement est douloureux. Il faut apprendre à vivre avec cette souffrance. J'ai attendu qu'elle s'estompe, elle s'est tout au plus un peu apaisée... dépend des périodes. C'est un classique, mais le temps des Fêtes est le pire à passer.

    Alors, vous me direz : "Mais tu es Québécoise et tu parles comme une étrangère !". C'est précisément ce point qui m'a amenée à franchir le pas et à témoigner moi aussi de mon expérience. J'ai beau avoir vécu les 23 premières années de ma vie au Québec, être née au Québec de parents Québécois, de grands-parents Québécois, d'arrières-grands-parents Québécois et ainsi de suite sur je ne sais combien de générations, je ne suis jamais, mais absolument jamais reconnue comme tel ! Partout où je vais depuis mon retour au pays, je suis une étrangère.

    Les nouvelles connaissances, qui pour certains me connaissent depuis plusieurs mois, m'appelle toujours "La Française". J'ai renoncé à faire accepter aux gens l'idée que je suis Québécoise, sérieusement, et je me bats maintenant pour faire accepter aux gens que je suis Belge, pas Française. J'ai bien voyagé en France, mais quelques mois de vacances ça et là ne font pas de moi une Française. Pour ceux qui persistent, je les appelle "Les Américains". Généralement, les gens me disent : "Mais non, je ne suis pas Américain", et je réponds : "Pas plus que je ne suis Française". C'est tout de même pas de ma faute si j'ai dû apprendre, pour me faire comprendre, à articuler au point d'en avoir, certains soirs, mal à la mâchoire et ce durant plus d'une décennie ! Je ne parle en effet plus comme avant et bien que mon accent Québécois revienne, ce n'est pas au galot.

    Même pour l'état, je suis une étrangère. Une dame au bureau du gouvernement du Québec, ce n'est pas une blague, s'est même énervée sur moi une fois parce qu'elle ne me croyais pas que j'étais Québécoise. Elle m'a obligée à lui montrer mon certificat de résidence permanente, ce que je n'ai pas, puis ma carte de citoyenneté, ce que je n'ai pas. J'ai persisté à lui expliquer que j'étais Québécoise, que j'étais née ici, mais que j'étais simplement partie plusieurs années vivre à l'étranger, il n'y avait rien à faire. J'ai dû retourner chez moi chercher mon Certificat de Naissance du Québec pour qu'elle veuille bien ouvrir mon dossier. Elle a photocopié mon certificat et constaté son authenticité grâce à la filigrane qui apparaissait !

    Mais ce qui est aberrant, dommage, déplorable, c'est que j'ai connu la xénophobie pour la toute première fois de ma vie quand je suis revenue au Québec, sur la terre qui m'a vue naître et grandir, de la part de ceux qui partagent la même histoire et la même culture que moi. Je suis riche de deux cultures, l'une n'efface pas l'autre ! Pourtant, je suis devenue trop différente de l'idée qu'un Québécois se fait d'un Québécois. Je suis "La Française", quand je ne suis pas "L'ostie de Française", parce que les Français, ils n'ont pas la quote ! Heureusement que ce n'est pas du tout tout le monde et qu'il y a aussi des gens ouverts et intéressés. Des commerçants désagréables à cause de notre accent et de notre "provenance", les enfants qui se font baver à l'école, bousculer, insulter, rejeter et dire : "Tes parents sont cons parce qu'y viennent d'un pays moins riche" (ces mots ont été réellement prononcés par une élève de l'école de ma fille), les clients désagréables au travail qui s'énervent et nous disent de "r'tourner dans not' pays", des gens qui se baladent en rue, nous croisent, nous entendent et disent en continuant "ostie de Français" sans nous avoir jamais vu auparavant, des gens que tu veux aider et qui te répondent sèchement "On l'sait ben, vous savez toute vous autres les Français", tout ceci fait partie de notre lot quotidien.

    En Belgique, je n'ai JAMAIS subi de racisme, bien au contraire !!! Les gens m'accueillaient les bras grands ouverts, curieux, toujours sympathiques, je me faisais offrir verres et repas dans les cafés par les patrons, pareil pour les couques et les gauffres, hummm, les gauffres ! J'ai découvert pleins de gens extraordinaires en peu de temps, développé des amitiés formidables, durables, profondes qui ont été facilités justement par le fait que j'étais Québécoise.

    Il serait temps que les racistes mettent leurs culottes, affrontent leurs peurs, leurs clichés et leurs préjugés car les principales victimes du racisme sont les racistes eux-mêmes. Non seulement ils vivent la haine au coeur, mais en plus, ils manquent de magnifiques occasions de faire des rencontres enrichissantes Tel Don Quichote, nous nous battons tous contre nos propres moulins à vent... ce que je sais avec certitude, c'est que la différence est une force, jamais une faiblesse.

    Je vous souhaite à tous bon courage dans cette aventure et comme le disais Brel, "Je vous souhaite des rêves à n'en plus finir, et l'envie furieuse d'en réaliser quelques-uns."

    Maryse @--}---
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    Serge Mbiakop a réagi à bencoudonc dans Histoire choquante..   
    Eh misère...

    Très "sécuritaires" (sic) comme tu dis.


    Source : http://mieux-etre.edsc.gc.ca/misme-iowb/[email protected]?iid=57
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    Serge Mbiakop a réagi à kobico dans Histoire choquante..   
    MYTHE #1 : avec la peine de mort, la société est plus en sécurité
    Aux États-Unis, des études montrent que les 17 États sans peine de mort ont un taux de meurtres égal ou inférieur au taux national.1

    À titre d’exemple, une étude menée en 2009 auprès des criminologues américains a conclu que 88%2 d'entre eux ne considèrent pas qu'il existe un lien entre l'application de la peine de mort et la décision de commettre un crime.

    Depuis l’abolition en 1976 au Canada, le taux d’homicides a chuté de près de 42%3 et le taux de récidive pour un délit violent de la part d’un condamné à vie en libération conditionnelle est de moins de 0,1%4.

    Mais l'étude la plus marquante est sans contredit celle publiée à l’automne 2009, qui rapportait qu'une vaste majorité de chefs de police américains considère la peine capitale comme un boulet.5 En effet, ils ne croient pas que la peine de mort contribue à réduire le nombre d'homicides, car la plupart des meurtriers ne considèrent pas les conséquences possibles à leurs gestes ou le risque de se faire prendre tout court.

    MYTHE #2 : la peine de mort coûte moins cher que garder des criminels en prison

    Contrairement à la croyance populaire, la peine de mort empêche l’État d’allouer les budgets nécessaires pour lutter contre la criminalité efficacement.

    Pourquoi ? Dès qu’un procureur demande une sentence à mort au moment de l’accusation, tout un processus s’enclenche et ce processus coûte de 2 à 3 fois plus cher que pour une sentence d’emprisonnement à vie1. Que l’accusé soit trouvé coupable ou innocent à la fin du procès change peu de choses. La longue sélection du jury, les experts indépendants, les avocats des deux côtés, la durée du procès, etc., entraînent des frais qui gonflent la facture. Tant que la peine de mort ne sera pas abolie, ces frais sont toujours essentiels pour éviter un nombre plus important d’erreurs judiciaires que ce n’est le cas présentement.

    Ces millions de dollars supplémentaires engloutis dans la peine de mort ont comme conséquence de nuire à l’obtention de la justice. Il y a moins d’effectifs policiers et d’expertise à leur disposition. Les autorités ont également moins de ressources pour lutter contre la criminalité, restreindre les abus de drogues, faciliter les poursuites judiciaires et assurer des emplois pour les plus démunis.

    MYTHE #3 : la peine de mort permet aux familles des victimes de faire leur deuil

    Loin de permettre aux familles de victimes de cicatriser leurs plaies, une condamnation à mort vient faire revivre leurs souffrances chaque fois qu’un appel est entendu.

    « À chaque exécution à laquelle j'ai assisté, j'ai passé du temps avec la famille de la victime. La plupart d'entre elles pensaient que grâce à l'exécution, elles allaient être très soulagées ou que ça leur permettrait de tourner la page. Pour la grande majorité, ce ne fut pas le cas. »
    Allen Ault, ex-directeur de prison en Géorgie

    Des familles des victimes disent de plus en plus qu’elles refusent de vouloir infliger la souffrance dont elles souffrent elles-mêmes aux familles de condamnés, trop souvent traitées comme des criminels à leur tour.

    « Le problème avec la peine capitale est qu’elle maintient le focus sur le meurtrier, alors qu’il devrait tout naturellement être mis sur les personnes ayant été touchées par le meurtrier. La peine de mort n’est pas ce dont les victimes ont besoin. Si nous voulons être sérieux au sujet de prendre soin des familles de victimes, nous allons cesser d’entretenir l’illusion des bienfaits de la peine capitale et œuvrer pour de vraies solutions. » - Mary Healy et Jane Caron, membres de familles de victimes au Connecticut.

    http://amnistie.ca/site/peinedemort/contexteMythe1.php
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    Serge Mbiakop a réagi à Automne dans Histoire choquante..   
    ouai mais toi tu disais, 'tu tue quelqu'un donc on te tue aussi'.

    dans le cas où tu parles, le gars il avait pas tué avant de tuer le petit.
    donc, toi tu veux tuer tous les criminels même s'il a pas tué?

    et aussi, dans le cas que tu parles, je cite l'article que tu as mis :

    En raison de la surpopulation à la prison de Trois-Rivières, il avait été remis en liberté par un directeur de prison qui ignorait son penchant pédophile et ses nombreux problèmes psychiatriques bien documentés.
    -----------------------------

    finalement, c'est pas le gars qu'on aurait dû tuer, mais le directeur de prison qui a fait une erreur et à cause de lui, le petit est mort..
    le problème c'est pas de mettre à mort tous les criminels, mais d'avoir un système judiciaire qui a plus d'allure..
  15. J'aime
    Serge Mbiakop a réagi à dentan dans Histoire choquante..   
    Tu ne devrais pas t'occuper de ce qu'il dit! Il ne faudrait pas que tu oublies qu'il pense que les femmes, pour réussir dans le monde du travail, doivent se rendre attirantes physiquement!!! De plus si tu as remarqué, ils ne citent que des Canadiens d'origines comme d'habitude avec son complexe de supériorité!
  16. J'aime
    Serge Mbiakop a reçu une réaction de Jefke dans Histoire choquante..   
    sarahjade la peine de mort de résume rien et ne résout rien elle va fermer ton secteur d’activité et ouvrir un autre celui de la livraison des outils d’exécution. On pourra t'y recycler. Tu travailles dans un secteur qui reçois environs 100-1000 personnes victimes de violences ou ayant des proche ayant vécu des actes de violence. cela ne veux pas dire que des millions de personnes sont pris d'assaut des pédophiles sont partout (hommes-comme femmes-plus joliment appelée couguar).
    Le Canada est perdu le Quebec en particulier. Un conseil prenez des vacances et relativisez juste un peu

    Si tu t'aidais a lire ce que c'est que la loi du talion tu accepterais moins la peine de mort. Bonne recherche
  17. J'aime
    Serge Mbiakop a réagi à kobico dans Histoire choquante..   
    Elle est une adepte de la loi du talion. Elle croit que c'est par la vengeance que la société s'humanise....

    Ce n'est pas ce que l'on apprenait en travail social à mon époque et je doute que ce soit ce qui est enseigné de nos jours...
  18. J'aime
    Serge Mbiakop a reçu une réaction de piwi dans Pour les amateurs de soccer!   
    bien dit: Sarah je suis désillusionnée je n'aurais pas imagine qu'un secteur qui répare des routes et construis des maisons pouvait faire naître la commission charbonneau encore moins. Que nos si nobles politiciens n’étaient pas sérieux.
  19. J'aime
    Serge Mbiakop a réagi à SarahJade dans Histoire choquante..   
    C'est comme si tu disais que si une personne est citoyenne canadienne commet un crime elle doit être jugée moins sévèrement qu'un RP. Un meurtrier citoyen canadien ou RP c'est la même valeur pour moi : un zéro absolu. Et je n'ai pas envie de faire vivre ni un ni l'autre en prison avec mes impôts.
  20. J'aime
    Serge Mbiakop a reçu une réaction de SarahJade dans Histoire choquante..   
    merci de m'avoir devancée j'attendais sa reponse sur ce sujet. Magnotta donne nous la condamnation. La fille d'amir khadir, GND, turcotte et j'en passe. Alors automne viens aider ton ami dentan
  21. J'aime
    Serge Mbiakop a reçu une réaction de kuroczyd dans Pour les amateurs de soccer!   
    bien dit: Sarah je suis désillusionnée je n'aurais pas imagine qu'un secteur qui répare des routes et construis des maisons pouvait faire naître la commission charbonneau encore moins. Que nos si nobles politiciens n’étaient pas sérieux.
  22. J'aime
    Serge Mbiakop a réagi à yow_lys dans Pour les amateurs de soccer!   
    personne n'est surpris.... mais le foot et la fifa, c'est comme les hotdogs, on aime mais on veut pas savoir comment c'Est fait.
  23. J'aime
    Serge Mbiakop a réagi à kuroczyd dans Histoire choquante..   
    En tout cas moi ce qui me choque c est qu on puisse tuer!!! pour ce type d insulte. Mais c est vrai que certains ont un système de pensée qui va justifier le meurtre pour des paroles ( moi, ca me fait penser à ceux qui croient que le blasphème justifie aussi ce type d extrémisme)
  24. J'aime
    Serge Mbiakop a réagi à veniziano dans Histoire choquante..   
    C'est en plein ça. Le soucis ne réside pas dans le fait que ce meurtrier étant d'origine étrangère et que l'on doit s'interroger sur le fait de ne pas l'envoyer "chez lui" comme bon de forumistes adorent utiliser cette formule comme du sel dans le nourriture, comme-ci que cela demaure le soucis majeur de la justice d'ici et que c'est cela la pillule magique pour rendre notre société juste et où la paix reigne. Le vrai soucis demeure surtout dans la passivité du système judiciaire qui laisse trainer des meurtriers, des pédophiles et je sais quels individus dangereux pour notre société sans que les sanctions et dispositions envers ces personnes soirent fermes, et ce, que ces individus soient d'origine étrangères ou des pures laine.
  25. J'aime
    Serge Mbiakop a réagi à crazy_marty dans Histoire choquante..   
    Pis sinon, si c'est pas un RP qui fait la même chose, tue quelqu'un, fait sa peine, puis se retrouve lui aussi dans les rues - ben oui il est dehors - on fait quoi? Je vois pas en quoi c'est plus choquant que ce soit un RP qu'un citoyen ordinaire qui ferait la même chose. Ce serait moins choquant de croiser le meurtrier de ta fille sur le trottoir après sa libération s'il est citoyen canadien?

    Tu peux pas interdire à un criminel qui a fait sa peine d'aller se promener dans les rues de la ville où il habite. A moins de l'obliger à changer de ville et jamais revenir dans sa ville....mais me semble pas qu'une loi l'autorise.

    Ca arrive dans n'importe quel cas. Le criminel, quel que soit son crime, fait sa peine, sort, puis revient là où il habite.

    Par contre, oui, qu'il soit pas expulsé, c'est étonnant. Sans même aller jusqu'à l'expulsion, c'est étonnant qu'il soit autorisé à renouveler sa RP. Ceci dit, c'est une double peine...y'a tout plein de gens et d'associations qui aiment pas ça la double peine. Par exemple, Sarko l'a supprimé en France d'ailleurs y'a quelques années, c'est trop inhumain il parait. La Cour européenne des Droits de l'Homme avait aussi jugé que c'était contraire aux principes fondamentaux.
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