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PHINACHAR

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    PHINACHAR got a reaction from aurelie47300 in Demande de visa pour ma conjoint de fait   
    Effectivement, j'ai même essayé le PEQ qui a été aussi refusé même avec une validation d'emploi permanent.

    Pour ma fille 2 mois avant de venir définitivement nous étions venues en vacances et nous en avons profité pour aller dans les milieux scolaires qui se renvoyaient la balle. D'où notre ignorance pour les démarches.

    Je souhaite bon courage à ceux qui sont chauffeurs et qui viennent s'installer avec leur famille.
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    PHINACHAR reacted to Cherrybee in Québec : 10 choses qui donnent envie de « crisser son camp »   
    Mon avis?

    1) Oui, je paye chaque année, mais je n'ai pas à payer de carte grise, mon carburant est moins cher, je n'ai pas de contrôle technique à payer, ni de péage d'autoroute. Faites le compte.

    2)Faux. J'ai un forfait téléphonique tout inclus y compris les appels entrants.

    3)Heureusement! De toute façon, je ne bois pas d'alcool.

    4)Au moins, on est conscient des 15 % de taxes qu'on paye. Pas comme les Français qui vont se taper 20 % en janvier, ni vu, ni connu.

    5) Parce qu'en France on n'attend jamais qu'une place se libère dans un bon restaurant? On a aussi le choix d'aller ailleurs.

    6) Faux. Les 2 fois où j'ai emménagé, c'était en décembre.

    7) Faux. J'achète mon vin chez Costco

    8) Ça dépend. Mais ça, c'est comme en France. Ça s'appelle la bobologie. Le jour où ce ne seront que les vrais malades qui seront pris en charge à l'hôpital, ça ira beaucoup plus vite. Il faut également noter que l'espérance de vie est plus élevée au Canada qu'en France. Les Canadiens sont-ils des surhommes?

    9) Faux. On trouve des cartes de crédit gratuites. Et c'est vrai que deux petits bouts de plastique au lieu d'un, ça épaissit vraiment le portefeuille.

    10) Vrai/faux. Dans les villes anciennes, c'est une horreur effectivement. En banlieue, sur les nouvelles autoroutes et routes c'est un plaisir.

    Un conseil? Faites 2 colonnes. Celle des pour et celle des contre. Et ... Évaluez avant de choisir.
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    PHINACHAR reacted to Aaahahum in Une immigration réussie, ça se peut.   
    Bonjour,

    Je ne suis pas revenu sur ce forum depuis des années. Une fois le processus d’immigration et d’intégration réussi, je n’ai pas trouvé pertinent de le faire. Et puis, trois événements se sont passés cette semaine.
    D’abord, j’ai vu apparaître sur mon fil Facebook, habituellement alimenté par mes amis québécois, trois nouvelles d’amis français qui se plaignent une fois encore de la déroute de la France. De clic en clic, je suis tombé, effaré, sur des pages de forums de français qui se plaignent de leur situation et que « on trime bien pour rien dans la vie » et que «la droite au pouvoir » et que « la gauche au pouvoir » et que « les assistés yen a marre » et que et que et que. Le tout bourré de fautes et d’aigreur. Je sais que le français moyen se plaint, aucune surprise là-dedans. Mais de le voir de façon si criante et amère, si proche de moi, m’a surpris.
    Ensuite, je suis tombé, toujours sur mon fil Facebook à l’activité étonnement française cette semaine, sur un ami français immigré au Québec qui se plaint, encore, de sa situation ici et qui ne demande qu’à partir. Ce que je lui souhaite. Ce que je nous souhaite.
    Enfin, je réalise que cela fait 9 ans aujourd’hui que je suis arrivé ici avec mon chum, et que, moi, je n’ai aucune raison ni aucun envie de me plaindre, et que je suis bien satisfait de ma vie.

    Alors, secrètement, comme si j’avais honte de la faire (parce que le français du Québec a honte de ses compatriotes et à honte de regarder les forums d’immigrants), je suis venu sur immigrer.com, pour faire un tour, juste comme ça, histoire de voir ce qui se disait.

    Premier constat : rien n’a fondamentalement changé sur les inquiétudes des candidats à l’immigration et des néo-immigrants. Toujours les mêmes questions, de formulaires, de procédures, de coûts de la vie, de quartiers fréquentables à Montréal, etc… remis au goût de jour. Ne voyez rien de péjoratif dans mon propos. Je suis moi-même passé par là, j’avais les mêmes questions et j’ai trouvé sur ce forum beaucoup de réponses. Je trouve tout à fait normal et sain d’avoir un endroit pour se rassurer. Heureusement que cet endroit existe ici.
    Mais ce qui m’a surtout frappé, c’est le nombre d’insatisfaits de leur situation : des personnes insatisfaites dans leur pays d’origine aux personnes insatisfaites au Québec. Pas juste une petite montée de lait passagère, mais une vraie dépression, réelle, un mal-être quotidien.
    Et j’ai eu peur. J’ai eu peur que les gens qui doutent, ce qui est compréhensible dans un processus d’immigration, ne se fassent rattraper par cette morosité permanente qu’on leur insuffle d’un bord comme de l’autre de l’Atlantique.
    Et je me suis dit que moi qui n’avait rien pour me plaindre, je voudrais témoigner. Dire que tout ne va pas si mal dans le monde de l’immigrant, et que oui, la vie est belle, où qu’on soit, avec un peu de détachement des petites frustrations quotidiennes. Alors voici un petit bilan de mon parcours. Ne le voyez pas comme donneur de leçon, je ne juge pas ceux qui se plaignent. Mais voyez-le comme un témoignage positif et rempli d’espoir pour ceux qui se lance dans l’aventure, comme un champ des possibles.

    Je suis arrivé à Montréal à 25 ans, avec mon chum, et notre chat. Et 128 kg de bagages. Pas d’appart. Pas plus d’économies qu’il n’en fallait. Pas de travail. Mais avec le goût de la découverte. Je ne suis pas parti pour fuir. Je suis arrivé pour découvrir.

    Aujourd’hui j’ai 34 ans. J’ai changé de chat, mais suis toujours avec mon chum. Nous avons acheté un triplex (à rénover) sur le Plateau. À notre corps défendant, nous ne voulions pas vivre dans ce quartier, trop de français, pas assez anglophone. Mais nos critères étaient ce qu'ils étaient et au final, c’est formidable. J’ai un travail que j’adore dans une compagnie sensationnelle avec une équipe qui l’est tout autant. Pas un français n’y travaille sauf moi, que des québécois, qui ne font que rarement référence à mes racines. Pour mes collègues, je suis un membre de l’équipe. J’y suis montréalais, québécois, canadien; et un peu français une ou deux fois par an. Tsé, le genre de particularité dont tout le monde se fout fondamentalement, mais qu’on relève à l’occasion pour souligner ce qui fait de toi quelqu’un d’unique.

    Mon chum a un chouette travail lui aussi. Qu’avec des anglophones, et quelques rares francophones. Des péruviens, des slovaques, des grecques. Des Canadiens. Des Québécois. Ça fait 7 ans qu’il y travaille. Et ça va bien.

    Nous profitons grandement de la vie culturelle montréalaise. Sortons souvent au restaurant. Voyageons beaucoup. Loin. Souvent. Une question de priorité. Mettons que le triplex ne se rénove pas très vite. Nous sortons de l’île plus souvent en avion qu'en voiture. La campagne, ce n’est pas notre truc. Pis Montréal, c’est formidable. Pis les villes d’autres pays aussi.

    Nous payons beaucoup d’impôts. Tant mieux, c’est bon signe. Même si nous préférerions qu’ils soient mieux utilisés. Quand nous voyageons, on nous prend pour des Canadiens. Tant mieux. Nous avons prêté serment pour ça aussi. Nous aimons traîner dans le canapé en regardant Netflix. Nous aimons aller au théâtre. Nous aimons les croissants de Fous desserts le samedi matin. Nous aimons les brunchs improvisés la fin de semaine. Nous aimons la mixité sociale. Nous aimons les promenades ensoleillées dans les rues boisées. Nous aimons la neige et déneiger les escaliers en février. Nous nous sentons vivre.

    Nous n’avons pas de médecin de famille. Pis? En attendant, nous nous faisons soigner pareil, nous nous faisons opérer pareil, pis quand nous en aurons un, tant mieux. C’est sûr, la famille est loin. Quand tes parents sont malades pendant des mois, hospitalisés, décédés, tu culpabilises. Tu es jugé, critiqué, évalué. Quand tu dois vider l’appartement en quelques jours, tu as besoin d’énergie et de compréhension. Mais bien entouré, en restant toi-même et en assumant tes choix de vie, tout se fait. Avec amour et dignité.

    Nous voyons beaucoup de monde. De milieux différents : affaires, artistique, communautaire, etc. Nous pouvons voter, nous engager dans les politiques qui nous touchent, débattre avec respect. Pis mon chum m’a demandé en mariage cet été. Après 13 ans de vie commune. Tsé, tout arrive.

    Ça fait 9 ans jour pour jour que, tous les jours, je me dis combien nous avons eu raison de franchir le pas. Que la vie est belle. Les gens jaloux sont cyniques avec ce point de vue. Ils ont torts. La vie n’est pas facile tous les jours. Une question universelle de nuits blanches, de problèmes d’argent, de problèmes professionnels, de problèmes familiaux, etc. Mais ce qui compte n’est pas ce que tu vis, mais comment tu le vis. Je ne sais pas de quoi demain sera fait. Peut-être retournerons-nous en France un jour. Peut-être immigrerons-nous dans un autre pays. Mais pour l’instant, nous sommes bien ici. C’est ce qui compte. L’immigration ça peut marcher. Une question de perception.
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    PHINACHAR reacted to rechy in 1 an à Montréal, bilan d'un parcours pas comme les autres   
    Il y a exactement 5 ans et demi depuis que mon marie et moi avions pensé à immigrer au Canada.
    Après réflexions et rassemblement des documents, nous nous sommes lancés en décembre 2008. Il
    faut vous dire que nous avions prévu de partir en décembre 2009, soit un an
    après, puisque les délais étaient à l’époque de 6 mois pour le CSQ et 6 mois
    pour le fédéral en Haïti. N’ayant obtenu notre CSQ qu’en décembre, nous avons
    fait la demande de nos visas auprès du fédéral le même mois.

    CSQ en poche, fédéral déposé, c’est décidé nous partirons en juillet 2010! Dommage, nous ne savions pas ce qui allait
    nous tomber dessus en janvier 2010.

    Je dois vous rappeler que nous sommes tous les deux haïtiens. Bref pour revenir à janvier 2010. Le 12 janvier
    2010 il y a eu un grand tremblement de terre à Port-au-Prince, la capitale d’Haïti.
    Ce séisme a causé la mort de plus de 300,000 compatriotes (dont des attendeux
    aussi je suppose), détruit et endommagé des milliers de maisons, dont l’ambassade
    du canada à Port-au-Prince.

    C’était la panique partout, des cadavres, des familles en pleurs et nous également bien sûr. Le pays était
    devenu invivable, le canada devait faire quelque chose pour accélérer le
    processus se disait-on.

    Avec la faible connexion internet qu’on a pu trouver, j’ai tapé sur Google « séisme en Haïti, immigration
    canada ». Ca y est le processus est accéléré, j’ai commencé à sauter de
    joie en lisant le communiqué jusqu’à finir par me calmer en lisant la fin. Il y
    avait effectivement une accélération mais cela ne concernait pas la catégorie
    des travailleurs qualifiés, catégorie à laquelle nous appartenions.

    Non seulement, la catégorie des travailleurs qualifiés n’était pas concernée par l’accélération, pire encore l’ambassade
    a suspendu le traitement de tous les dossiers travailleurs qualifiés.

    Et voilà le début de notre cauchemar. L’ambassade était injoignable, et quand finalement nous avons pu trouver un
    numéro de téléphone, nous n’avions qu’une seule réponse : ce service est fermé. C’était comme une douche froide pour nous qui
    étions frappé par le tremblement de terre au même titre que tous. Mais bon on devait faire avec.

    Cela a duré plus de 18 mois jusqu’à ce qu’ils aient finalement affiché un communiqué comme quoi les dossiers des
    travailleurs qualifiés ont été transférés à l’ambassade du canada à Mexico.

    Il faut vous dire que nous attendions de faire nos examens médicaux avant de faire un enfant, car nous ne
    voulions pas retarder le processus. D’ailleurs c’est ce que nous a conseillé l’agent lors de notre entrevue de sélection.
    C’était très éprouvant et dure cette attente, surtout à cause de mon désir d’enfanter.

    Entre temps on est parti en France, on se disait qu’il fallait profiter de cette attente afin de faire quelque
    chose. On en a profité pour faire chacun un master 2, mon mari et moi.

    Pendant notre séjour en France soit 28 mois après notre dépôt fédéral on a finalement reçu nos IVMs. Ce fut un
    sentiment indescriptible, c’était la joie. On a toute de suite oublié toute l’attente du fédéral. On savait que c’était bientôt la fin.
    Exactement 2 mois après l’ambassade nous a demandé les passeports.

    Le même soir de la réception de reception de la brune, nous avons mis en route notre bébé. On se disait que si les
    passeports nous ont été demandés c’est qu’il n’y avait aucune irrégularité dans les examens médicaux. On pouvait donc se lancer.
    Quelques jours plus tard j’allais découvrir que j’attendais un bébé.

    Un mois plus tard nous sommes rentrés à Port-au-Prince, préparer des affaires pour le grand saut.

    Nous sommes arrivés Montréal le 10 septembre de l’année dernière et depuis c’est que du bonheur.

    J’ai trouvé un emploi moins d’un mois après tout en étant enceinte. Bien sûr je l’ai avoué à mon employeur deux
    jours après. Je ne pouvais plus garder ce secret trop pesant pour moi. D'autant plus que tous les sujets de conversation
    au bureau tournait autour de la grossesse, vu qu'une employée était déjà enceinte, lol. J'ai donc avouée que j’étais enceinte
    mais que je me portais très bien et que j’étais prête à travailler jusqu’au bout. Ma boss a été compréhensive, et surtout apprécié
    ma franchise. Tout s’est très bien passé.

    Quand arriva le moment de partir en congé de maternité, pour le choix de ma remplaçante, j’ai reçu et sélectionné
    les CVs, j’ai fait les premiers entretiens, examens, et elle a juste choisi l’un des 3 candidats que je lui ai proposé.

    Je suis partie en congé en vendredi et le jeudi suivant j’ai accouché d’un beau petit garçon.

    Mon mari de son côté a trouvé 2 mois et demi après notre arrivée un emploi dans son domaine.

    Voilà ceci est un résumé de notre parcours. Certes ce dernier a été long, mais au final tout s’est super bien
    passé.

    Nous sommes arrivés au bon moment, notre intégration s’est super bien passée. Nous avons chacun un travail
    (je suis en congé de maternité, je recommence en janvier), nous avons un joli garçon de 6 mois, nous sommes
    plus ou moins stable économiquement et avons des tas de projets a courts et à long terme à réaliser dans la belle province.

    Votre amie Rechy
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    PHINACHAR reacted to Chacha25 in Notre aventure au Québec se termine en France   
    La suiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite !!

    C'est pas cool de nous laisser sur notre faim ...
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    PHINACHAR got a reaction from sophie.1940 in Avoir quitté la France c'était une grosse erreur   
    Arrête de te plaindre et repart en France.... Et tu payeras les taxes... n'oublie pas d'en rajouter avec les augmentations et les projets de Hollande ..... tu subiras les injustices de l'assistanat..... etc.......

    Tu devrais être content d'avoir obtenu un visa car d'autres aimeraient bien être à ta place (j'en fait partie) et je pense qu'ils ne se plaindraient pas comme tu le fais.

    Je suis arrivée en juin 2013. Je suis sur le visa temporaire de mon mari et mon seul regret est que je n'ai pas le droit de travailler, ce qui me permettrait de m'intégrer plus rapidement, mais j'arrive à m'occuper.... J'habite à Longueuil qui est une ville agréable. Je me suis inscrite au Thaï Chi où j'ai été très bien accueillis, je me promène beaucoup....

    Je me sens ZEN et moins stressée qu'en France.... Mon mari est routier international et malgré les hivers rudes (lui est arrivé en Janvier 2013) il s'épanouit, le matériel est meilleur et l'ambiance du travail est familiale... Son employeur est super....

    Nous espérons avoir un visa permanent que nous allons demander bientôt car il fallait attendre un an d'être au Québec avec un contrat de travail pour profession en pénurie dans le transport.

    CE QUI M'ENERVE SERIEUSEMENT C'EST QUE DES PERSONNES QUI ONT OBTENUS UN VISA PERMANENT SANS ÊTRE VENUS FAIRE DU REPERAGE AUPARAVENT SE PLAIGNENT..... C'est vraiment du n'importe quoi, donnez moi votre visa, cela me permettra de travailler plus vite... lol

    J'appelle ça des insatisfaits de la vie...........

    Nous avons fait la demande de visa permanent sans avoir de contrat de travail. Il nous a été refusé car le nombre de points étaient insuffisants à cause de notre âge (47 ans)... Quelles foutaises.... Et nous nous intégrons mieux que les jeunes..ahahaha
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    PHINACHAR got a reaction from 'Josee Dube in Avoir quitté la France c'était une grosse erreur   
    Arrête de te plaindre et repart en France.... Et tu payeras les taxes... n'oublie pas d'en rajouter avec les augmentations et les projets de Hollande ..... tu subiras les injustices de l'assistanat..... etc.......

    Tu devrais être content d'avoir obtenu un visa car d'autres aimeraient bien être à ta place (j'en fait partie) et je pense qu'ils ne se plaindraient pas comme tu le fais.

    Je suis arrivée en juin 2013. Je suis sur le visa temporaire de mon mari et mon seul regret est que je n'ai pas le droit de travailler, ce qui me permettrait de m'intégrer plus rapidement, mais j'arrive à m'occuper.... J'habite à Longueuil qui est une ville agréable. Je me suis inscrite au Thaï Chi où j'ai été très bien accueillis, je me promène beaucoup....

    Je me sens ZEN et moins stressée qu'en France.... Mon mari est routier international et malgré les hivers rudes (lui est arrivé en Janvier 2013) il s'épanouit, le matériel est meilleur et l'ambiance du travail est familiale... Son employeur est super....

    Nous espérons avoir un visa permanent que nous allons demander bientôt car il fallait attendre un an d'être au Québec avec un contrat de travail pour profession en pénurie dans le transport.

    CE QUI M'ENERVE SERIEUSEMENT C'EST QUE DES PERSONNES QUI ONT OBTENUS UN VISA PERMANENT SANS ÊTRE VENUS FAIRE DU REPERAGE AUPARAVENT SE PLAIGNENT..... C'est vraiment du n'importe quoi, donnez moi votre visa, cela me permettra de travailler plus vite... lol

    J'appelle ça des insatisfaits de la vie...........

    Nous avons fait la demande de visa permanent sans avoir de contrat de travail. Il nous a été refusé car le nombre de points étaient insuffisants à cause de notre âge (47 ans)... Quelles foutaises.... Et nous nous intégrons mieux que les jeunes..ahahaha
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    PHINACHAR got a reaction from francknathalie05 in Avoir quitté la France c'était une grosse erreur   
    Pour nous, le Canada est un challenge, qui nous satisfait pleinement...

    Il faut positiver et tout est plus facile c'est notre façon de voir pour mon mari et moi Jusqu'à maintenant cela nous a été favorable....
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    PHINACHAR got a reaction from dentan in L'amour à distance... comment faites-vous?   
    Mon mari est parti en janvier au Canada et moi je restais en France, je suis allée le voir pour les vacances d'avril ensuite je suis revenue en France et nous avons décidé que je viendrais m'installer définitivement au Canada en juin car c'était dur. Nous en tirons néanmoins des leçons positives : notre couple était soudé mais cette séparation nous a encore plus rapprochés c'est merveilleux.....
    Et pourtant je suis très indépendante puisque mon mari est routier. En France il partait la semaine et quelquefois 2 semaines puisqu'il faisait l'international...... Maintenant il part en Californie toutes les semaines, 4 jours et demi sur la route ensuite il est avec moi...... Et suite à notre séparation nous prenons la vie dans le bon sens...

    Cela a été une épreuve très dure mais nous en sommes ressortis encore plus fort et nous ne regrettons rien....
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    PHINACHAR got a reaction from didzy in Visa de travail temporaire   
    Bonjour,

    Mon mari a reçu son CAQ le 26 décembre, nous nous sommes déplacés à l'ambassade du Canada à Paris le 28 décembre et il a eu ses autorisations de suite. C'est le mieux à faire. Il part la semaine prochaine.
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    PHINACHAR reacted to Raphmtl in Sentiment étrange   
    Vous donnez l'impression de ne pas être certain de votre choix, je vous comprend O combien ! Ça demande tellement d'énergie de passer au travers des procédures, tellement de temps et de sacrifice pour venir s'installer ici et d'y construire sa vie ! Bonne chance même si je ne vous comprends pas, tellement je suis tombé en amour avec Montréal :-) pis le Luxembourg, Ykes....je suis né en Lorraine et le climat est glauque à mort, fini le beau rythme des saisons et les joies d'un hiver certes froid mais lumineux.
    Perso je réfléchirais encore un peu s'il n'est pas trop tard.
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    PHINACHAR reacted to trefle in Au fond est-ce vraiment mieux ? le rêve était-il à ce prix ?   
    Je suis d'accord avec Jeremy971 pour ce qui est du monde du travail,les jeunes avec des seniors et le fait que tout le monde travaille pour le même objectif celui de l'entreprise.
    Ici les gens travaillent pour l'entreprise et pour son expenssion alors qu'en France les gens travaillent CONTRE l'entreprise car un patron est forcément riche (ils ne regardent pas les heures qu'il abat pour faire tourner son affaire), qu'il est là pour exploiter les employés) voilà la grosse différence (il y a juste à voir comment les grévistes parlent de leurs patrons durant les manifs.).

    @ Mc Gyver

    Un rêve n'a pas de prix, vous n'êtes pas d'accord ?
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    PHINACHAR reacted to Cherrybee in Au fond est-ce vraiment mieux ? le rêve était-il à ce prix ?   
    Bon Mc Gyver, puisque tu le demandes, je vais te donner ici les bienfaits que j'ai trouvés PERSONNELLEMENT au Québec. Prière de ne pas critiquer mon message, ce que je donne là est un exemple tout à fait particulier.

    1) Cataloguée par "Pole-emploi" comme à la limite de la préretraite en France, j'ai trouvé du travail en 3 semaines ici.
    2) Bien mieux payé qu'en France et exactement pour la même job
    3) J'ai repris mes études. Beaucoup de facilité pour ça
    3) Avec la moitié du prix de vente de ma maison en France, j'ai pu m'en acheter une ici (année 1992) et placer un surplus d'argent
    4) On cuisine beaucoup. On n'achète aucun plat tout prêt. Et on a constaté que les produits de base sont beaucoup moins chers qu'en France : viande, poisson, légumes, fruits
    5) Par goût, on consomme peu ou pas d'alcool (vin et spiritueux), de fromages (juste mon chum qui s'est mis aux bons fromages du Québec) ou de pain (chez nous, ça fait grossir)
    6) On a gardé nos habitudes françaises quant aux sorties : peu de sorties en resto (on se méfie de ce qui se passe en cuisine) sauf de temps en temps, quelques uns triés sur le volet. Fanas de ciné, on va au ciné régulièrement le mardi soir car c'est à 50 % (5,50$). Et ce, sans toutes les cochonneries qui vont avec (boissons à bulles ou autres pop corn)
    7) Vivant en banlieue et avec un carburant moins cher qu'en France , et même souvent moins cher qu'au Québec (merci les Indiens), et sans péage d'autoroute on sort pratiquement tous les week-ends en balade
    8) En clair, qualité de vie bien supérieure à la précédente
    9) Mon fils, en échec scolaire en France par manque de soutien ou/et de conseils d'orientation est en train de terminer son DEP de méca ici avec succès, a trouvé un stage de méca en 45 mn, a trouvé une job de soir et week-end en 3 semaines aussi à son arrivée, pour son argent de poche.

    Tu voulais savoir ce que pensais les gens heureux au Québec? Voici
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    PHINACHAR reacted to verozen in elle est étonnante la vie non?   
    Je n'aurais jamais pensé que ma vie aurait été aussi mouvementée et je m'en réjouis maintenant.

    Je m'appelle Véronique, j'ai quitté la France en août 1994 avec mon mari et mes 2 enfants alors âgés de 5 et 7 ans. Tout allait bien jusqu'à l'année de tous les changements...Divorce, puis perte d'emploi, vente de la maison, j'ai connu pas mal de désespoir, j'étais un peu perdue et pour couronner le tout, lorsque j'avais retrouvé enfin une job, j'étais tombée sur une boss xénophobe qui m'a sapée le moral. Je ne me sentais plus aussi forte qu'avant, autant dans ma vie personnelle et professionnelle.

    2003 J'ai rencontré mon nouveau chum au Québec, on a vécu 2 ans là bas et j'ai eu, j'ai ressenti un manque de ma famille. Je sentais que ma mère vieillissante avait besoin de moi, que les enfants de mon frère grandiraient sans moi.et une petite fille venait de naître du côté de ma belle famille. Nous décidons donc de rentrer. Mes enfants sont adolescents, un peu indépendants ces derniers temps comme s'ils se détachaient, le cordon était entrain de se rompre, j'acceptais aussi le fait qu'ils prennent leur envol.

    2006 Mon fils nous a suivi en France où il vit encore mais ma fille a décidé de rester. Elle m'avait dit qu'elle réfléchissait, qu'elle finissait son année scolaire et qu'elle reviendrait ….peut-être. Elle m'a écrit un courriel 2 mois après mon retour, m'expliquant son vœu de rester... Ce fut tout un choc pour moi. Nous sommes fusionnelles. Je l'ai comprise car laisser ses amis lorsqu'on est ado est très difficile.

    Mon retour en France ne fut pas facile, tout allait trop vite pour moi, tout était étroit, je ne me sentais plus française, je n'étais plus chez moi.11 années de Québec m'avaient transformée !
    Je me rends compte alors qu'il me faudra faire beaucoup d'efforts pour m'intégrer dans mon propre pays et ce ne sera pas facile. Beaucoup de choses me dérangent :
    les coups de klaxons
    les magasins, banques, poste qui ferment pendant midi ce qui fait qu'on est toujours entrain de courir avant que ça ferme.
    les gens qui crient (hurlent) après leurs enfants
    l'administration lourde
    les clôtures, les volets
    le jour qui se lève tard en hiver
    la neige me manque à Noël !
    L'Halloween aussi me manque
    etc. etc.

    Bien sûr avant de partir j'acceptais ce style de vie à la Française puisque je ne connaissais rien d'autre. Mais j'ai du changer. Je me trouve même différente de ma famille. Elle est toujours restée dans le village natale et n'a jamais connu autre chose que ses frontières campagnardes. Je vois mes frères équipés d’œillères, fermés... Je suis déçue...

    Je trouve divers petits boulots en intérim, très durs physiquement. en parallèle, je suis artiste peintre, Je crée ma petite entreprise de peinture décorative sur bois , je fais des expositions, je décide de restaurer des meubles bref, je tente de faire ma place.

    Le Québec me manque, grave comme disent les d'jeunes ! Ma fille mes amies, mes habitudes de vie. Je ne me sens pas bien ici, je lutte mais rien ne marche comme j'aimerais et c'est normal, je ne peux changer le rythme de vie d'ici voyons ! Serait-ce moi qui ne suis pas à la bonne place ?
    Je prends une bouffée d'air en partant un mois en mars 2009 au Québec, retrouver fille, amis, rythme hmmm que du bonheur!Je rentre reboostée, ça m'a fait du bien mais je décide de continuer en France. Je me dis qu'un billet d'avion peut me combler et ça me semble plus facile que de tout plaquer pour retourner. En France, j'aime les paysages, les randos qu'on fait à vélo, à pieds en montagne, la mer toute proche, la bonne bouffe qu'on trouve à proximité, les 5 semaines de congés etc. etc. Puis une bad luck nous tombe sur le coin du nez en mai 2009 : cancer du sein. Traitement pendant 1 an et demi, conséquence :fermeture de ma petite entreprise...Décidément, j'ai beau vouloir avancer, ça veut pas. Après de longues heures de réflexion pendant ma convalescence, je change de métier et deviens sophrologue. J'apprends le lâcher prise, la confiance en soi, j'apprends à comprendre mes besoins . J'ouvre donc un cabinet de sophrologie en 2012, ça marche tranquillement, il faut du temps pour avoir des clients et se faire connaître. Mais fin août 2012 autre changement de situation à l'horizon. Mon chum perd son emploi!!et paf, pas de bol ! Il cherche donc des entreprises via internet et est appelé par une compagnie de Montréal !! c'est un signe, c'est pas possible ! Il semblerait qu'il y ait pas mal de job fortes intéressantes pour lui en plus !! Alors on ne se pose plus de questions on rentre au Québec !!
    nous avons entamé une démarche de parrainage le mois dernier, on se croise les doigts !
    J'ai voulu faire ce bilan pour donner du courage à ceux qui baisseraient les bras pour changer de vie, apporter du meilleur à leur âme.
    Il faut faire ce qu'on désire, vivre ses rêves, foncer, entreprendre, ne pas avoir peur car la vie ne tient qu'à un fil ! J'aime d'ailleurs cette phrase :
    je suis heureuse parce que je suis en santé et je suis en santé parce que je suis heureuse.

    Quand ça ne va pas et qu'on lutte, un jour le corps décide de vous montrer que quelque chose cloche dans votre façon de vivre.
    Maintenant en rémission, je suis prête à partir, si je m'écoutais mes boites seraient déjà faites mais je ne peux brûler d'étapes. Et vous savez quoi ? Depuis que je sais que je vais rentrer au Québec, je me sens légère.

    Aussi, je ne critique pas les 2 pays, je sais ce que j'aime, ce que je n'aime pas, c'est personnel et propre à chacun.Je sais que le Québec ne m'offrira pas un système de santé à la hauteur de celui que j'utilise ici et bien je ferais avec, l'important pour moi est de retrouver mon essentiel: le Canada et ce/ceux qui va/vont avec.

    Merci de m'avoir lu
    Véro
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