verozen

C'est bizarre ce sentiment qui m'envahit ....J'ai justement hâte de voir ce qu'est une tempête de neige des hivers Québécois. Parait qu'il y aurait moins de neige, plus de glace, moins de froid glacial comme avant ....avant= il y a plus de 20 ans!
Ce sera un 2eme premier hiver pour moi qui n'ai vu que 2 cm de neige en 7 ans dans le sud ouest français!!!
Vais-je vivre un 2eme premier choc...et plaisir??? !!!

C'est bizarre ce sentiment qui m'envahit ....J'ai justement hâte de voir ce qu'est une tempête de neige des hivers Québécois. Parait qu'il y aurait moins de neige, plus de glace, moins de froid glacial comme avant ....avant= il y a plus de 20 ans!
Ce sera un 2eme premier hiver pour moi qui n'ai vu que 2 cm de neige en 7 ans dans le sud ouest français!!!
Vais-je vivre un 2eme premier choc...et plaisir??? !!!

Ça fait peur vu comme ça ! Comme si on annonçait une guerre, l'avancée des troupes jour par jour.
Je préfère avoir la "surprise" au jour le jour, personnellement. Et pis ! Faut bien qu'elle arrive cette neige ! C'est le pays, non ? Alors c'est l'hiver qui commence comme tous les ans et depuis toujours.
Moi j'aime l'hiver même s'il faut supporter tous les troubles qui vont avec.
Bon hiver à tous

Bonjour,

Je pense que l'idée de rejoindre ton chéri en touriste pendant 6 mois est la meilleure pour l'instant ! Elle vous permettrait de pouvoir "vivre ensemble" pendant tout ce temps et de savoir si oui ou non, çà fonctionne votre couple.

Et si le "test" est bon, ma foi, vous pourrez commencer à songer au mariage et tout sera beaucoup plus simple !

Bonne chance !

Zémida ... bientôt 54 ans également et 30 ans de mariage !!!!!!!!!!!!!

Traduction très très approximative...m'enfin!

Juste pour ajouter qu'en Estrie (ou Cantons de l'Est), il n' y a pas que l'axe Granby-Magog-Sherbrooke qui est intéressant. Il faut considérer également d'autres attractions autant estivales que hivernales dans d'autres coins tout aussi intéressants, sinon davantage, comme à la MRC du Granit (entre autres la région du lac Mégantic) et la MRC de Coaticook.

Pour en savoir plus:
http://www.cantonsdelest.com/guide

On peut télécharger sur cette page une multitude de guides et brochures touristiques des Canton de l'Est, à jour, en format PDF, tout à fait gratuitement:
Guide touristique officiel des Cantons-de-l'Est 2013-2014. 216 pages. Carte routière des Cantons-de-l'Est - édition 2012-2014 Circuits et routes panoramiques. Le Chemin des Cantons, la Route des vins et la Route des Sommets. Lieux de randonnée pédestre 2012-2013 Carte de lieux de raquette et de randonnée hivernale Circuit agrotouristique des Cantons-de-l'Est 2013-2015 Carte vélo 2012-2014 Carte des sentiers de motoneige 2012-2014

Bienvenue sur ce forum Titwou,

Effectivement la procédure est plus longue maintenant comme l'ont dit les autres forumistes ci dessus. (Quand je pense qu'il y a 19 ans, ça m'avait pris juste 6 mois...).
Si votre projet aboutit et que vous partez, vous perdrez peut-être des amis et d'autres garderont contact avec vous (vive Skype, internet).

Pour ta petite: Je me souviens de ma belle maman qui nous disait: "mais vos enfants ne vont plus nous voir, ça va être dur pour eux".
En fait, c'était dur pour elle surtout!! Mes enfants étaient petits (5 et 7 ans), à leur âge ils ne réalisent pas, ils suivent leurs parents et ont confiance en ces derniers. Mes enfants n'ont pas été traumatisés du tout, par contre, ils ont eu besoin de beaucoup de présence de leurs parents, d'être bien encadrés et tout a bien été pour eux.
C'est peut-être plus difficile pour des ados...

Je souhaite que ton projet familial se réalise, la durée de la demande n'est rien , l'important est que cela se réalise!

Bonne chance.

Je vous souhaite un bon retour !

Je me reconnais dans votre récit, c'est exactement ce que je pense de mon aventure québécoise ... ce n'est pas échec, c'est une expérience mais qui ne me convient pas. Je n'aurais rien à regretter lorsque je vais rentrer et je sais très bien que cela ne sera pas la joie le retour en France, mais je préfère être entourée par les personnes que j'aime et être là pour les gens qui ont besoin de moi. C'est un choix, parce que nous avons cette chance de pouvoir faire des choix.

Il serait tout de même judicieux de faire un voyage de prospection et de découverte au moins pour vous deux.

Bienvenue sur ce forum Titwou,

Effectivement la procédure est plus longue maintenant comme l'ont dit les autres forumistes ci dessus. (Quand je pense qu'il y a 19 ans, ça m'avait pris juste 6 mois...).
Si votre projet aboutit et que vous partez, vous perdrez peut-être des amis et d'autres garderont contact avec vous (vive Skype, internet).

Pour ta petite: Je me souviens de ma belle maman qui nous disait: "mais vos enfants ne vont plus nous voir, ça va être dur pour eux".
En fait, c'était dur pour elle surtout!! Mes enfants étaient petits (5 et 7 ans), à leur âge ils ne réalisent pas, ils suivent leurs parents et ont confiance en ces derniers. Mes enfants n'ont pas été traumatisés du tout, par contre, ils ont eu besoin de beaucoup de présence de leurs parents, d'être bien encadrés et tout a bien été pour eux.
C'est peut-être plus difficile pour des ados...

Je souhaite que ton projet familial se réalise, la durée de la demande n'est rien , l'important est que cela se réalise!

Bonne chance.

faut dire aussi que ce post date d'il y a un an...faut laisser les salades bien enterrées et ne plus les sortir de terre!
Bizarre ce lion01, il avait d'affiché: " installé depuis + de 10 ans" ce printemps 2013......je remarque donc que son statut a changé très rapidement en 6 mois....cherchez l'erreur.

t'as vraiment rien compris.....en passant, j'adore ton pseudo...
bonne journée et respireeeeeeeee, il n'y a rien d'explosant, d'énervant, d'irritant dans son post.

je comprend pas toute cette chicane juste parce qu'il a trouvé ses amis 'fade'...

mon mari quand il a décidé de partir de la France, y'a des 'amis' qui lui on tourné le dos, l'ont critiqué etc.. et les 'vrais' amis qui l'ont appuyé dans son projet. c'est là qu'on voit les vrais amis des autres. c'est là qu'on voit que ça dérange certaine personne quand on peut voir le monde et eux ne peuvent pas. on voit la jalousie, le mépris.
puis il reste les vrais amis et ceux là ça n'a pas de prix. que ce soit en France ou ici.

Non, tu n'y arriveras pas. Tu ne me feras pas sortir de mes gonds, je resterai courtois (mode auto-persuasion en surchauffe...alerte...)

Encore une fois, que ne comprends tu pas dans ma phrase? Il n'y a RIEN de subtile, ni dans sa syntaxe, ni dans le vocabulaire exprimé. pas de sous-entendu. Rien. Nada.

Dans "je les ai trouvé fade", J'exprime MON ressenti. Tu remarqueras que la phrase commence par "je les ai trouvé". Oui, je sais, elle se termine par "fade", calme toi. Mais le début est néanmoins important. Bien, continuons.

Ayant la faiblesse de penser que ma parole n'est pas celle de l'évangile, je me permets de placer cette précision au début de la phrase. Car, malgré mon égo surdimensionné, et dans ma grande magnanimité, je permets à d'autres d'avoir un avis différent du mien sur ces mêmes personnes. Ce qui me laisse penser qu'elles ne sont pas fades, mais que c'est MON ressenti. Mon opinion ne reflète pas celle des autres. ça s'appelle de l'humilité.Tu aurais tout à fait été en droit de me sauter dessus si je n'avais pas ajouté cette précision. Le soucis, c'est que je l'ai fait à maintes reprises, où en tout cas je l'ai précisé par la suite. mais non, tu t'accroches sur ce point, pire qu'une guêpe pendant un picnic...
Bien, n'hésite pas à demander si tu veux que le refasse en d'autres langues.

Et puis pour ton mea culpa, j'en veux pas, merci. premièrement parce que je ne demande des excuses à personne, on en est pas là. Le simple fait de revenir à des propos courtois auraient été suffisants de mon côté. Et puis, tu comprendras qu'un mea culpa avec les termes "c... une pendule", "Caliméro", on a vu mieux par le passé.

Bref...

Très beau témoignage.

J'ai passé presque un an au Québec, je redécolle demain et je ne me suis jamais senti aussi bien là-bas. Ici en Europe, comme tu l'as si bien dit, on est dans l'ère du paraitre, de l'ébêtement de masse, de l'insécurité, de l'individualisme et dans tout ça, on caresse l'illusion que les gens s'aiment, que tout va bien et qu'on n'échangerait cette situation pour rien au monde.

D'un point de vue personnel, le SEUL point qui me chiffone, c'est ma famille que j'aime trop et qui va me manquer (et encore, on vit à une époque où on a la chance d'avoir Skype et de se sentir proche malgré la distance).

Merci Zhalis!! Ca nous conforte dans l'idée de revenir =)

Bonjour à tous,

après un peu de difficulté je peux enfin venir me présenter (le problème récurrant pour poster un sujet après la création du compte).

Je suis un jeune informaticien militaire du pays des raleurs et des greves en préparation pour changer de pays.

Je fais actuellement des études en cours du soir pour une licence informatique.

Mon projet d'immigration serait pour dans 6 ans environ avec ma compagne.
.
Je suis déjà venu au Québec il y a plus de 10 ans et j'avais adoré. Je pense y retourner cet été.

à bientôt pour de prochaines aventures et bon courage à ceux qui sont dans l'attente des réponses de dossiers

Ben dis donc, ça n'aura pas tardé pour torpiller!! Pourquoi ne pas laisser simplement les gens exprimer leur avis? Ce n'est que sa vision à lui qu'il exprime, c'est tout à fait légitime.

En plus si je me fie à ton statut, tu es uniquement au stade du renseignement, donc ton expérience de l'immigration doit être quelque peu limitée...

Je n'aurais jamais pensé que ma vie aurait été aussi mouvementée et je m'en réjouis maintenant.

Je m'appelle Véronique, j'ai quitté la France en août 1994 avec mon mari et mes 2 enfants alors âgés de 5 et 7 ans. Tout allait bien jusqu'à l'année de tous les changements...Divorce, puis perte d'emploi, vente de la maison, j'ai connu pas mal de désespoir, j'étais un peu perdue et pour couronner le tout, lorsque j'avais retrouvé enfin une job, j'étais tombée sur une boss xénophobe qui m'a sapée le moral. Je ne me sentais plus aussi forte qu'avant, autant dans ma vie personnelle et professionnelle.

2003 J'ai rencontré mon nouveau chum au Québec, on a vécu 2 ans là bas et j'ai eu, j'ai ressenti un manque de ma famille. Je sentais que ma mère vieillissante avait besoin de moi, que les enfants de mon frère grandiraient sans moi.et une petite fille venait de naître du côté de ma belle famille. Nous décidons donc de rentrer. Mes enfants sont adolescents, un peu indépendants ces derniers temps comme s'ils se détachaient, le cordon était entrain de se rompre, j'acceptais aussi le fait qu'ils prennent leur envol.

2006 Mon fils nous a suivi en France où il vit encore mais ma fille a décidé de rester. Elle m'avait dit qu'elle réfléchissait, qu'elle finissait son année scolaire et qu'elle reviendrait ….peut-être. Elle m'a écrit un courriel 2 mois après mon retour, m'expliquant son vœu de rester... Ce fut tout un choc pour moi. Nous sommes fusionnelles. Je l'ai comprise car laisser ses amis lorsqu'on est ado est très difficile.

Mon retour en France ne fut pas facile, tout allait trop vite pour moi, tout était étroit, je ne me sentais plus française, je n'étais plus chez moi.11 années de Québec m'avaient transformée !
Je me rends compte alors qu'il me faudra faire beaucoup d'efforts pour m'intégrer dans mon propre pays et ce ne sera pas facile. Beaucoup de choses me dérangent :
les coups de klaxons
les magasins, banques, poste qui ferment pendant midi ce qui fait qu'on est toujours entrain de courir avant que ça ferme.
les gens qui crient (hurlent) après leurs enfants
l'administration lourde
les clôtures, les volets
le jour qui se lève tard en hiver
la neige me manque à Noël !
L'Halloween aussi me manque
etc. etc.

Bien sûr avant de partir j'acceptais ce style de vie à la Française puisque je ne connaissais rien d'autre. Mais j'ai du changer. Je me trouve même différente de ma famille. Elle est toujours restée dans le village natale et n'a jamais connu autre chose que ses frontières campagnardes. Je vois mes frères équipés d’œillères, fermés... Je suis déçue...

Je trouve divers petits boulots en intérim, très durs physiquement. en parallèle, je suis artiste peintre, Je crée ma petite entreprise de peinture décorative sur bois , je fais des expositions, je décide de restaurer des meubles bref, je tente de faire ma place.

Le Québec me manque, grave comme disent les d'jeunes ! Ma fille mes amies, mes habitudes de vie. Je ne me sens pas bien ici, je lutte mais rien ne marche comme j'aimerais et c'est normal, je ne peux changer le rythme de vie d'ici voyons ! Serait-ce moi qui ne suis pas à la bonne place ?
Je prends une bouffée d'air en partant un mois en mars 2009 au Québec, retrouver fille, amis, rythme hmmm que du bonheur!Je rentre reboostée, ça m'a fait du bien mais je décide de continuer en France. Je me dis qu'un billet d'avion peut me combler et ça me semble plus facile que de tout plaquer pour retourner. En France, j'aime les paysages, les randos qu'on fait à vélo, à pieds en montagne, la mer toute proche, la bonne bouffe qu'on trouve à proximité, les 5 semaines de congés etc. etc. Puis une bad luck nous tombe sur le coin du nez en mai 2009 : cancer du sein. Traitement pendant 1 an et demi, conséquence :fermeture de ma petite entreprise...Décidément, j'ai beau vouloir avancer, ça veut pas. Après de longues heures de réflexion pendant ma convalescence, je change de métier et deviens sophrologue. J'apprends le lâcher prise, la confiance en soi, j'apprends à comprendre mes besoins . J'ouvre donc un cabinet de sophrologie en 2012, ça marche tranquillement, il faut du temps pour avoir des clients et se faire connaître. Mais fin août 2012 autre changement de situation à l'horizon. Mon chum perd son emploi!!et paf, pas de bol ! Il cherche donc des entreprises via internet et est appelé par une compagnie de Montréal !! c'est un signe, c'est pas possible ! Il semblerait qu'il y ait pas mal de job fortes intéressantes pour lui en plus !! Alors on ne se pose plus de questions on rentre au Québec !!
nous avons entamé une démarche de parrainage le mois dernier, on se croise les doigts !
J'ai voulu faire ce bilan pour donner du courage à ceux qui baisseraient les bras pour changer de vie, apporter du meilleur à leur âme.
Il faut faire ce qu'on désire, vivre ses rêves, foncer, entreprendre, ne pas avoir peur car la vie ne tient qu'à un fil ! J'aime d'ailleurs cette phrase :
je suis heureuse parce que je suis en santé et je suis en santé parce que je suis heureuse.

Quand ça ne va pas et qu'on lutte, un jour le corps décide de vous montrer que quelque chose cloche dans votre façon de vivre.
Maintenant en rémission, je suis prête à partir, si je m'écoutais mes boites seraient déjà faites mais je ne peux brûler d'étapes. Et vous savez quoi ? Depuis que je sais que je vais rentrer au Québec, je me sens légère.

Aussi, je ne critique pas les 2 pays, je sais ce que j'aime, ce que je n'aime pas, c'est personnel et propre à chacun.Je sais que le Québec ne m'offrira pas un système de santé à la hauteur de celui que j'utilise ici et bien je ferais avec, l'important pour moi est de retrouver mon essentiel: le Canada et ce/ceux qui va/vont avec.

Merci de m'avoir lu
Véro

Je me suis retrouvée lorsque tu expliques ton retour d'Australie et ta vision nouvelle sur la France, je l'avais raconté dans mon bilan. Tes ressentis étaient les mêmes que les miens...
Vous allez arriver en terrain connu et c'est bien d'avoir vécu une expérience assez longue au Québec. Vous avez un pied à terre, c'est bon pour le moral ça!!

Je vous souhaite bonne chance dans vos projets.

Salut à tous,

Certains me ici me connaissent déjà sommairement, puisque j'ai eu l'occasion d'échanger brièvement depuis que je me suis inscrit.

Mais je vais ici vous faire une présentation plus détaillée, puisque je sens que nous allons avoir le temps d'échanger beaucoup plus ...lol

Je suis un commercial, nouveau trentenaire (encore ). Ma femme est colombienne, 34 ans, architecte. Nous nous sommes rencontrés (et mariés) en Australie, lorsque j'y effectuait un PVT (appelé WHV là-bas) en 2008.

Nous sommes parents d'une petite Emma, 16 mois, la prunelle de nos yeux.

Nous vivons actuellement dans l'Aude, Lézignan-Corbières (pour ceux qui connaissent), entre Narbonne et Carcassonne.

Comment est né notre projet de vivre au canada?

L'envie d'ailleurs, pour commencer. Aussi bien pour ma femme que pour moi-même. Je vais peut-être faire grincer pas mal de dents, mais je ne me reconnais plus dans cette France, chauvine et renfermée sur elle-même, immobile et attentiste. Il y a certes de nombreux avantages à y vivre, mais l'Australie a été une véritable révélation pour moi. Je pense que certains se reconnaîtront dans ce que je vais écrire: A mon retour d'Oz, tout était différent. Ma perception du monde, de la France, de la vie sociale. J'ai trouvé mes amis fades, complètement désintéressés par mon aventure Australienne. Je me suis rendu compte, à travers eux et les gens qui m'entourent, de l'extrême chauvinisme de notre pays. Il est inconcevable pour beaucoup de français qu'il puisse y avoir de bons vins en dehors de la France. N'allez pas leur dire que la qualité de la viande au Québec est meilleure que dans l'hexagone, où qu'on peut très bien manger ailleurs qu'en France... et puis se plaindre, toujours se plaindre... d’ailleurs, ne suis-je pas moi même en train de le faire?

Bref, je me suis rendu compte que notre réputation à l'international n'était pas usurpée, que j'ai probablement moi-même été comme ça. Et pour ma femme, le choque culturel a été plus fort qu'en Australie, même si dans l'ensemble elle a pu bénéficier d'un accueil plutôt bon de la part des français. Bon, pour se faire des amies, c'est une autre histoire, mais c'est le cas dans tous les pays où l'on immigre: il est plus facile de se faire des amis expatriés qu'autochtone. Sauf que où on est, des expatriés y en a pas des masses.

La deuxième raison qu nous amène à immigrer au Canada, c'est la famille qu'on y a sur place. Ma belle sœur, la sœur de ma femme, y est citoyenne canadienne, psychologue, et son mari, mon beau-frère, est gérant d'une société de marketing. Ils disposent d'un réseau de connaissance plutôt étendu, c'est donc vraiment sécurisant pour nous de savoir que l'on a leur soutien logistique à notre arrivée.

Nous sommes d'ailleurs restés 5 mois chez eux, de septembre 2012 à février 2013, période pendant laquelle nous avons pu apprendre à découvrir le Québec, y vivre un hiver bien enneigé, et effectuer toutes les démarches pour notre CSQ.

Notre dossier est parti vers la mi-décembre 2012, et est revenu fin février 2013, pour cause de relevé de note manquant. Nous l'avons renvoyé fin mars, avec accusé de réception le 27 août 2013. Depuis, c'est l'attente...

La bonne nouvelle, c'est que j'ai appelé la semaine dernière l'immigration à Montréal, mon domaine de formation a été accepté (j'ai un BTS NRC, équivalent du DEC Gestion de commerce Québécois), et mon dossier sera traité en "prioritaire". Alors je sais, certains ici vont me dire que le prioritaire ne veut plus rien dire, mais moi j'y vois du positif. Ne serait-ce que par le fait que mon domaine de formation a été validé (je n'étais pas totalement sur de mon interprétation), ce qui m'apporte tout de même 12 points sur la grille, et donc 10 points en niveau de scolarité. Quand je l'ai su, j'ai honnêtement eu la larme à l’œil.

Pour l'attente, je ne me fais pas d'illusion sur l'obtention du CSQ cette année, je table plus sur les trois premiers mois de 2014. Je pense en effet qu'avec cette limite de 20000 réception de dossiers, plus la reprise du travail des agents fédéraux (fin de la grève) ils vont réussir à inverser la courbe des délais. J'y crois.

Voilà mon histoire, au plaisir de vous lire!

Pour tes déplacements , ça se fera très bien en bus et puis pour tes enfants, ils auront le droit au bus si vous habitez à un mile, c'est à dire: 1,600km de l'école.
Il y a pas mal de petits villages aux alentours de Sherbrooke. Je pense à Brompton et Windsor par exemple. Il fait bon y vivre.
Bonne chance dans votre projet.

Bonjour Titwou ! Soyez toi et ta famille les bienvenus sur le forum ! Pour la faisabilité de ton projet, je ne peux pas t'aider, certains sont beaucoup plus spécialisés que moi là-dedans et pourront t'aider. Pour les raisons qu'y t'amènent à souhaiter partir, elles sont excellentes, je me retrouve beaucoup dans ton histoire. La réaction de ta famille est classique et je pense qu'on a tous vécu ça. Les amis aussi, certains réagissent de même. C'est un mélange d'affection, d'attachement, de peur du manque, de la crainte d'être coupée de vous, surtout de ta petite pour les grand parents, mais il y a aussi parfois une petite envie, un fond de "pourquoi vous pensez avoir un destin autre que le nôtre?" qui est dommage mais compréhensible. Chez certains amis ça va même créer un froid, et plus le projet avancera plus ça deviendra le cas, alors que d'autres seront excités pour vous. Pour la situation de ton mari, je le comprends totalement, j'ai vécu la même chose que lui. Et c'est vrai que si il est plein de ressources, entreprenant, qu'il se sent à l'étroit dans sa vie et dans son travail, ici il aura sans doute d'avantage l'opportunité de trouver des défis à sa mesure. Je vous le souhaite, vraiment.

Bonjour à toutes et à tous.

Ca y est, un pas de plus dans notre projet, l’inscription sur ce forum (le 1er auquel je participe à dire vrai).

Mon mari et moi envisageons très sérieusement notre expatriation au Canada avec notre fille (et nos 2 minettes bien sûr !) et sommes à l’affût de toutes les infos possibles.

Depuis plusieurs semaines je « surfe sur la toile » à la recherche d’infos, histoire de bien préparer le projet ( je ne pars plus à l’aventure avec une enfant à charge) et aussi histoire de me rassurer par rapport à toutes les histoires négatives que nous relate la famille. Dommage pour elle si elle cherche à nous démotiver, ce que je lis dans mon bouquin « édition 2103 » ou sur internet ne fait que conforter notre désir de rejoindre la Belle Province.

Attention. Nous ne fuyons ni notre famille ni notre beau pays. Nous cherchons à offrir un meilleur avenir à notre fille (et ceux à venir j’espère), nous cherchons un métier à la hauteur des compétences de mon mari (après plusieurs années de petits boulots, lui si inventif et ingénieux a finit par enseigner la physique à des élèves de lycées au lieu de s’épanouir dans son secteur, la conception mécanique). Et moi, après avoir été à mon compte pendant plus de 10 ans avec deux affaires simultanées et bien distinctes, puis un "burn out », je cherche à allier ma vie professionnelle et ma vie de famille. Et en France, je suis de plus en plus persuadée que nous ne trouverons plus notre bonheur (du moins pour mon époux).

Pourquoi le Canada alors que je n’y suis jamais allée ? Depuis mon enfance je suis attirée par ce pays aux grands espaces (nous vivons loin de la ville actuellement). Les canadiens que j’ai rencontré ont toujours été respectueux, cordiaux, et mes amis qui ont eu la chance d’y vivre ou d’y séjourner ne m’en disent que du bien, certains cherchent même à y retourner. En plus, si mon mari est bilingue, je suis loin de l’être (mais je me soigne...) et pour une meilleure intégration de notre fille de 4 ans, rejoindre une province où le français est la langue officielle est un plus.
L’éloignement avec ma famille ne me fait plus peur, les prix des avions peuvent être abordables selon les saisons et au lieu de la voir un WE de temps en temps, voir une semaine exceptionnellement, nous profiterons davantage d’elle quand elle viendra nous voir pour un séjour plus long.

Ce qui me fait peur ? La peur de ne pas rentrer dans les « critères » de sélection à cause de mon âge (36ans) et de ma profession qui n’a pas l’air d’être très recherchée. La peur que ma fille nous reproche l’éloignement avec ses grand-parents et ses cousins mais surtout qu’elle en souffre.

Bref, nous rêvons de rejoindre Québec à la fin de l’année scolaire (mon mari ne tient pas à « abandonner » ses élèves en cours d’année) ce qui nous laisse le temps de bien nous préparer, et surtout de bien préparer notre fille et notre entourage.

Je suis donc preneuse pour tout ce qui est conseil, mieux vaut trop d’infos que pas assez.

Merci d’avance à vous tous.
Et bonne continuation.
Laëtitia

Bienvenue sur ce forum.

Il est normal que tu ne trouves pas d'infos sur comment immigrer dans le but de faire une formation. Le Canada cherche avant tout des travailleurs qualifiés....pour travailler et non pour étudier. Il n'y a pas de catégorie d'immigration pour études.

Le Canada délivre des permis d’études, qui par définition sont temporaires, et il faut justifier d'importantes ressources financières.

Si votre projet est de rester au Quebec à long-terme, il vaut mieux lancer une procédure de résidence permanente.

Dans une semaine, cela fera 6 mois que j'aurai rejoint ma femme.

Je travaille à des heures impossibles mais on profite pleinement l'un de l'autre durant le week-end (je n'approfondirai pas ce dernier thème : c'est bon d'être heureux en secret ).

Je me dis qu'il me faudra bientôt acheter une voiture pour pouvoir changer de travail. en attendant, je n'ai toujours pas l'évaluation comparative d'études. Difficile de postuler à une job secondaire 5 (ou plus) sans elle.
Il faut que je pense aussi à aller échanger mon permis de conduire...

Je vais passer mon premier automne au Québec ^^. Je vois déjà les arbres rougir depuis quelques jours, ce qui rend les couchers de soleil (quand ils sont visibles) encore plus flamboyants.

Cette année, je serai sans doute déguisé pour Halloween pour la première fois (ne me demandez pas en quoi : je l'ignore encore moi-même).

Je suis pas encore rendu au point d' "être tanné" de pelleter la naêge () : ça viendra peut-être aussi. J'attends de voir l'hiver rigoureux annoncé.

Je n'aurais jamais pensé que ma vie aurait été aussi mouvementée et je m'en réjouis maintenant.

Je m'appelle Véronique, j'ai quitté la France en août 1994 avec mon mari et mes 2 enfants alors âgés de 5 et 7 ans. Tout allait bien jusqu'à l'année de tous les changements...Divorce, puis perte d'emploi, vente de la maison, j'ai connu pas mal de désespoir, j'étais un peu perdue et pour couronner le tout, lorsque j'avais retrouvé enfin une job, j'étais tombée sur une boss xénophobe qui m'a sapée le moral. Je ne me sentais plus aussi forte qu'avant, autant dans ma vie personnelle et professionnelle.

2003 J'ai rencontré mon nouveau chum au Québec, on a vécu 2 ans là bas et j'ai eu, j'ai ressenti un manque de ma famille. Je sentais que ma mère vieillissante avait besoin de moi, que les enfants de mon frère grandiraient sans moi.et une petite fille venait de naître du côté de ma belle famille. Nous décidons donc de rentrer. Mes enfants sont adolescents, un peu indépendants ces derniers temps comme s'ils se détachaient, le cordon était entrain de se rompre, j'acceptais aussi le fait qu'ils prennent leur envol.

2006 Mon fils nous a suivi en France où il vit encore mais ma fille a décidé de rester. Elle m'avait dit qu'elle réfléchissait, qu'elle finissait son année scolaire et qu'elle reviendrait ….peut-être. Elle m'a écrit un courriel 2 mois après mon retour, m'expliquant son vœu de rester... Ce fut tout un choc pour moi. Nous sommes fusionnelles. Je l'ai comprise car laisser ses amis lorsqu'on est ado est très difficile.

Mon retour en France ne fut pas facile, tout allait trop vite pour moi, tout était étroit, je ne me sentais plus française, je n'étais plus chez moi.11 années de Québec m'avaient transformée !
Je me rends compte alors qu'il me faudra faire beaucoup d'efforts pour m'intégrer dans mon propre pays et ce ne sera pas facile. Beaucoup de choses me dérangent :
les coups de klaxons
les magasins, banques, poste qui ferment pendant midi ce qui fait qu'on est toujours entrain de courir avant que ça ferme.
les gens qui crient (hurlent) après leurs enfants
l'administration lourde
les clôtures, les volets
le jour qui se lève tard en hiver
la neige me manque à Noël !
L'Halloween aussi me manque
etc. etc.

Bien sûr avant de partir j'acceptais ce style de vie à la Française puisque je ne connaissais rien d'autre. Mais j'ai du changer. Je me trouve même différente de ma famille. Elle est toujours restée dans le village natale et n'a jamais connu autre chose que ses frontières campagnardes. Je vois mes frères équipés d’œillères, fermés... Je suis déçue...

Je trouve divers petits boulots en intérim, très durs physiquement. en parallèle, je suis artiste peintre, Je crée ma petite entreprise de peinture décorative sur bois , je fais des expositions, je décide de restaurer des meubles bref, je tente de faire ma place.

Le Québec me manque, grave comme disent les d'jeunes ! Ma fille mes amies, mes habitudes de vie. Je ne me sens pas bien ici, je lutte mais rien ne marche comme j'aimerais et c'est normal, je ne peux changer le rythme de vie d'ici voyons ! Serait-ce moi qui ne suis pas à la bonne place ?
Je prends une bouffée d'air en partant un mois en mars 2009 au Québec, retrouver fille, amis, rythme hmmm que du bonheur!Je rentre reboostée, ça m'a fait du bien mais je décide de continuer en France. Je me dis qu'un billet d'avion peut me combler et ça me semble plus facile que de tout plaquer pour retourner. En France, j'aime les paysages, les randos qu'on fait à vélo, à pieds en montagne, la mer toute proche, la bonne bouffe qu'on trouve à proximité, les 5 semaines de congés etc. etc. Puis une bad luck nous tombe sur le coin du nez en mai 2009 : cancer du sein. Traitement pendant 1 an et demi, conséquence :fermeture de ma petite entreprise...Décidément, j'ai beau vouloir avancer, ça veut pas. Après de longues heures de réflexion pendant ma convalescence, je change de métier et deviens sophrologue. J'apprends le lâcher prise, la confiance en soi, j'apprends à comprendre mes besoins . J'ouvre donc un cabinet de sophrologie en 2012, ça marche tranquillement, il faut du temps pour avoir des clients et se faire connaître. Mais fin août 2012 autre changement de situation à l'horizon. Mon chum perd son emploi!!et paf, pas de bol ! Il cherche donc des entreprises via internet et est appelé par une compagnie de Montréal !! c'est un signe, c'est pas possible ! Il semblerait qu'il y ait pas mal de job fortes intéressantes pour lui en plus !! Alors on ne se pose plus de questions on rentre au Québec !!
nous avons entamé une démarche de parrainage le mois dernier, on se croise les doigts !
J'ai voulu faire ce bilan pour donner du courage à ceux qui baisseraient les bras pour changer de vie, apporter du meilleur à leur âme.
Il faut faire ce qu'on désire, vivre ses rêves, foncer, entreprendre, ne pas avoir peur car la vie ne tient qu'à un fil ! J'aime d'ailleurs cette phrase :
je suis heureuse parce que je suis en santé et je suis en santé parce que je suis heureuse.

Quand ça ne va pas et qu'on lutte, un jour le corps décide de vous montrer que quelque chose cloche dans votre façon de vivre.
Maintenant en rémission, je suis prête à partir, si je m'écoutais mes boites seraient déjà faites mais je ne peux brûler d'étapes. Et vous savez quoi ? Depuis que je sais que je vais rentrer au Québec, je me sens légère.

Aussi, je ne critique pas les 2 pays, je sais ce que j'aime, ce que je n'aime pas, c'est personnel et propre à chacun.Je sais que le Québec ne m'offrira pas un système de santé à la hauteur de celui que j'utilise ici et bien je ferais avec, l'important pour moi est de retrouver mon essentiel: le Canada et ce/ceux qui va/vont avec.

Merci de m'avoir lu
Véro