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verozen

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    verozen reacted to Uncle_Bens in elle est étonnante la vie non?   
    Quel témoignage très émouvant, captivant et encourageant même plus qu'encourageant, transportant je vous remercie pour ce récit et vous souhaite beaucoup de bonheur et surtout une très bonne santé pour la suite a vous et votre famille

    A 22ans je me lance le rêve n'est qu'à porter de main
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    verozen reacted to Guest in elle est étonnante la vie non?   
    "On ne juge pas un homme sur le nombre de fois où il tombe, mais sur le nombre de fois où il se relève." (Jigoro Kano)

    Tout est dit.
    Merci pour ce témoignage.
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    verozen got a reaction from sandra1967 in Préparation 1er voyage : besoin de conseil   
    J'ai lu précédemment......."Sherbrooke est aussi très anglophone, comme Gatineau"..

    oui, c'est une région plus anglophone qu'ailleurs mais on a tous les services en français. J'ai vécu là bas presque 12 ans et je n'ai jamais parlé un mot en anglais pour me faire comprendre
    Je voulais le mentionner pour ne pas qu'on croit que l'on doit absolument parler anglais dans cette ville.
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    verozen got a reaction from Midou85 in elle est étonnante la vie non?   
    Je n'aurais jamais pensé que ma vie aurait été aussi mouvementée et je m'en réjouis maintenant.

    Je m'appelle Véronique, j'ai quitté la France en août 1994 avec mon mari et mes 2 enfants alors âgés de 5 et 7 ans. Tout allait bien jusqu'à l'année de tous les changements...Divorce, puis perte d'emploi, vente de la maison, j'ai connu pas mal de désespoir, j'étais un peu perdue et pour couronner le tout, lorsque j'avais retrouvé enfin une job, j'étais tombée sur une boss xénophobe qui m'a sapée le moral. Je ne me sentais plus aussi forte qu'avant, autant dans ma vie personnelle et professionnelle.

    2003 J'ai rencontré mon nouveau chum au Québec, on a vécu 2 ans là bas et j'ai eu, j'ai ressenti un manque de ma famille. Je sentais que ma mère vieillissante avait besoin de moi, que les enfants de mon frère grandiraient sans moi.et une petite fille venait de naître du côté de ma belle famille. Nous décidons donc de rentrer. Mes enfants sont adolescents, un peu indépendants ces derniers temps comme s'ils se détachaient, le cordon était entrain de se rompre, j'acceptais aussi le fait qu'ils prennent leur envol.

    2006 Mon fils nous a suivi en France où il vit encore mais ma fille a décidé de rester. Elle m'avait dit qu'elle réfléchissait, qu'elle finissait son année scolaire et qu'elle reviendrait ….peut-être. Elle m'a écrit un courriel 2 mois après mon retour, m'expliquant son vœu de rester... Ce fut tout un choc pour moi. Nous sommes fusionnelles. Je l'ai comprise car laisser ses amis lorsqu'on est ado est très difficile.

    Mon retour en France ne fut pas facile, tout allait trop vite pour moi, tout était étroit, je ne me sentais plus française, je n'étais plus chez moi.11 années de Québec m'avaient transformée !
    Je me rends compte alors qu'il me faudra faire beaucoup d'efforts pour m'intégrer dans mon propre pays et ce ne sera pas facile. Beaucoup de choses me dérangent :
    les coups de klaxons
    les magasins, banques, poste qui ferment pendant midi ce qui fait qu'on est toujours entrain de courir avant que ça ferme.
    les gens qui crient (hurlent) après leurs enfants
    l'administration lourde
    les clôtures, les volets
    le jour qui se lève tard en hiver
    la neige me manque à Noël !
    L'Halloween aussi me manque
    etc. etc.

    Bien sûr avant de partir j'acceptais ce style de vie à la Française puisque je ne connaissais rien d'autre. Mais j'ai du changer. Je me trouve même différente de ma famille. Elle est toujours restée dans le village natale et n'a jamais connu autre chose que ses frontières campagnardes. Je vois mes frères équipés d’œillères, fermés... Je suis déçue...

    Je trouve divers petits boulots en intérim, très durs physiquement. en parallèle, je suis artiste peintre, Je crée ma petite entreprise de peinture décorative sur bois , je fais des expositions, je décide de restaurer des meubles bref, je tente de faire ma place.

    Le Québec me manque, grave comme disent les d'jeunes ! Ma fille mes amies, mes habitudes de vie. Je ne me sens pas bien ici, je lutte mais rien ne marche comme j'aimerais et c'est normal, je ne peux changer le rythme de vie d'ici voyons ! Serait-ce moi qui ne suis pas à la bonne place ?
    Je prends une bouffée d'air en partant un mois en mars 2009 au Québec, retrouver fille, amis, rythme hmmm que du bonheur!Je rentre reboostée, ça m'a fait du bien mais je décide de continuer en France. Je me dis qu'un billet d'avion peut me combler et ça me semble plus facile que de tout plaquer pour retourner. En France, j'aime les paysages, les randos qu'on fait à vélo, à pieds en montagne, la mer toute proche, la bonne bouffe qu'on trouve à proximité, les 5 semaines de congés etc. etc. Puis une bad luck nous tombe sur le coin du nez en mai 2009 : cancer du sein. Traitement pendant 1 an et demi, conséquence :fermeture de ma petite entreprise...Décidément, j'ai beau vouloir avancer, ça veut pas. Après de longues heures de réflexion pendant ma convalescence, je change de métier et deviens sophrologue. J'apprends le lâcher prise, la confiance en soi, j'apprends à comprendre mes besoins . J'ouvre donc un cabinet de sophrologie en 2012, ça marche tranquillement, il faut du temps pour avoir des clients et se faire connaître. Mais fin août 2012 autre changement de situation à l'horizon. Mon chum perd son emploi!!et paf, pas de bol ! Il cherche donc des entreprises via internet et est appelé par une compagnie de Montréal !! c'est un signe, c'est pas possible ! Il semblerait qu'il y ait pas mal de job fortes intéressantes pour lui en plus !! Alors on ne se pose plus de questions on rentre au Québec !!
    nous avons entamé une démarche de parrainage le mois dernier, on se croise les doigts !
    J'ai voulu faire ce bilan pour donner du courage à ceux qui baisseraient les bras pour changer de vie, apporter du meilleur à leur âme.
    Il faut faire ce qu'on désire, vivre ses rêves, foncer, entreprendre, ne pas avoir peur car la vie ne tient qu'à un fil ! J'aime d'ailleurs cette phrase :
    je suis heureuse parce que je suis en santé et je suis en santé parce que je suis heureuse.

    Quand ça ne va pas et qu'on lutte, un jour le corps décide de vous montrer que quelque chose cloche dans votre façon de vivre.
    Maintenant en rémission, je suis prête à partir, si je m'écoutais mes boites seraient déjà faites mais je ne peux brûler d'étapes. Et vous savez quoi ? Depuis que je sais que je vais rentrer au Québec, je me sens légère.

    Aussi, je ne critique pas les 2 pays, je sais ce que j'aime, ce que je n'aime pas, c'est personnel et propre à chacun.Je sais que le Québec ne m'offrira pas un système de santé à la hauteur de celui que j'utilise ici et bien je ferais avec, l'important pour moi est de retrouver mon essentiel: le Canada et ce/ceux qui va/vont avec.

    Merci de m'avoir lu
    Véro
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    verozen got a reaction from manouvoss in elle est étonnante la vie non?   
    Je n'aurais jamais pensé que ma vie aurait été aussi mouvementée et je m'en réjouis maintenant.

    Je m'appelle Véronique, j'ai quitté la France en août 1994 avec mon mari et mes 2 enfants alors âgés de 5 et 7 ans. Tout allait bien jusqu'à l'année de tous les changements...Divorce, puis perte d'emploi, vente de la maison, j'ai connu pas mal de désespoir, j'étais un peu perdue et pour couronner le tout, lorsque j'avais retrouvé enfin une job, j'étais tombée sur une boss xénophobe qui m'a sapée le moral. Je ne me sentais plus aussi forte qu'avant, autant dans ma vie personnelle et professionnelle.

    2003 J'ai rencontré mon nouveau chum au Québec, on a vécu 2 ans là bas et j'ai eu, j'ai ressenti un manque de ma famille. Je sentais que ma mère vieillissante avait besoin de moi, que les enfants de mon frère grandiraient sans moi.et une petite fille venait de naître du côté de ma belle famille. Nous décidons donc de rentrer. Mes enfants sont adolescents, un peu indépendants ces derniers temps comme s'ils se détachaient, le cordon était entrain de se rompre, j'acceptais aussi le fait qu'ils prennent leur envol.

    2006 Mon fils nous a suivi en France où il vit encore mais ma fille a décidé de rester. Elle m'avait dit qu'elle réfléchissait, qu'elle finissait son année scolaire et qu'elle reviendrait ….peut-être. Elle m'a écrit un courriel 2 mois après mon retour, m'expliquant son vœu de rester... Ce fut tout un choc pour moi. Nous sommes fusionnelles. Je l'ai comprise car laisser ses amis lorsqu'on est ado est très difficile.

    Mon retour en France ne fut pas facile, tout allait trop vite pour moi, tout était étroit, je ne me sentais plus française, je n'étais plus chez moi.11 années de Québec m'avaient transformée !
    Je me rends compte alors qu'il me faudra faire beaucoup d'efforts pour m'intégrer dans mon propre pays et ce ne sera pas facile. Beaucoup de choses me dérangent :
    les coups de klaxons
    les magasins, banques, poste qui ferment pendant midi ce qui fait qu'on est toujours entrain de courir avant que ça ferme.
    les gens qui crient (hurlent) après leurs enfants
    l'administration lourde
    les clôtures, les volets
    le jour qui se lève tard en hiver
    la neige me manque à Noël !
    L'Halloween aussi me manque
    etc. etc.

    Bien sûr avant de partir j'acceptais ce style de vie à la Française puisque je ne connaissais rien d'autre. Mais j'ai du changer. Je me trouve même différente de ma famille. Elle est toujours restée dans le village natale et n'a jamais connu autre chose que ses frontières campagnardes. Je vois mes frères équipés d’œillères, fermés... Je suis déçue...

    Je trouve divers petits boulots en intérim, très durs physiquement. en parallèle, je suis artiste peintre, Je crée ma petite entreprise de peinture décorative sur bois , je fais des expositions, je décide de restaurer des meubles bref, je tente de faire ma place.

    Le Québec me manque, grave comme disent les d'jeunes ! Ma fille mes amies, mes habitudes de vie. Je ne me sens pas bien ici, je lutte mais rien ne marche comme j'aimerais et c'est normal, je ne peux changer le rythme de vie d'ici voyons ! Serait-ce moi qui ne suis pas à la bonne place ?
    Je prends une bouffée d'air en partant un mois en mars 2009 au Québec, retrouver fille, amis, rythme hmmm que du bonheur!Je rentre reboostée, ça m'a fait du bien mais je décide de continuer en France. Je me dis qu'un billet d'avion peut me combler et ça me semble plus facile que de tout plaquer pour retourner. En France, j'aime les paysages, les randos qu'on fait à vélo, à pieds en montagne, la mer toute proche, la bonne bouffe qu'on trouve à proximité, les 5 semaines de congés etc. etc. Puis une bad luck nous tombe sur le coin du nez en mai 2009 : cancer du sein. Traitement pendant 1 an et demi, conséquence :fermeture de ma petite entreprise...Décidément, j'ai beau vouloir avancer, ça veut pas. Après de longues heures de réflexion pendant ma convalescence, je change de métier et deviens sophrologue. J'apprends le lâcher prise, la confiance en soi, j'apprends à comprendre mes besoins . J'ouvre donc un cabinet de sophrologie en 2012, ça marche tranquillement, il faut du temps pour avoir des clients et se faire connaître. Mais fin août 2012 autre changement de situation à l'horizon. Mon chum perd son emploi!!et paf, pas de bol ! Il cherche donc des entreprises via internet et est appelé par une compagnie de Montréal !! c'est un signe, c'est pas possible ! Il semblerait qu'il y ait pas mal de job fortes intéressantes pour lui en plus !! Alors on ne se pose plus de questions on rentre au Québec !!
    nous avons entamé une démarche de parrainage le mois dernier, on se croise les doigts !
    J'ai voulu faire ce bilan pour donner du courage à ceux qui baisseraient les bras pour changer de vie, apporter du meilleur à leur âme.
    Il faut faire ce qu'on désire, vivre ses rêves, foncer, entreprendre, ne pas avoir peur car la vie ne tient qu'à un fil ! J'aime d'ailleurs cette phrase :
    je suis heureuse parce que je suis en santé et je suis en santé parce que je suis heureuse.

    Quand ça ne va pas et qu'on lutte, un jour le corps décide de vous montrer que quelque chose cloche dans votre façon de vivre.
    Maintenant en rémission, je suis prête à partir, si je m'écoutais mes boites seraient déjà faites mais je ne peux brûler d'étapes. Et vous savez quoi ? Depuis que je sais que je vais rentrer au Québec, je me sens légère.

    Aussi, je ne critique pas les 2 pays, je sais ce que j'aime, ce que je n'aime pas, c'est personnel et propre à chacun.Je sais que le Québec ne m'offrira pas un système de santé à la hauteur de celui que j'utilise ici et bien je ferais avec, l'important pour moi est de retrouver mon essentiel: le Canada et ce/ceux qui va/vont avec.

    Merci de m'avoir lu
    Véro
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    verozen got a reaction from zaiimcham in elle est étonnante la vie non?   
    Je n'aurais jamais pensé que ma vie aurait été aussi mouvementée et je m'en réjouis maintenant.

    Je m'appelle Véronique, j'ai quitté la France en août 1994 avec mon mari et mes 2 enfants alors âgés de 5 et 7 ans. Tout allait bien jusqu'à l'année de tous les changements...Divorce, puis perte d'emploi, vente de la maison, j'ai connu pas mal de désespoir, j'étais un peu perdue et pour couronner le tout, lorsque j'avais retrouvé enfin une job, j'étais tombée sur une boss xénophobe qui m'a sapée le moral. Je ne me sentais plus aussi forte qu'avant, autant dans ma vie personnelle et professionnelle.

    2003 J'ai rencontré mon nouveau chum au Québec, on a vécu 2 ans là bas et j'ai eu, j'ai ressenti un manque de ma famille. Je sentais que ma mère vieillissante avait besoin de moi, que les enfants de mon frère grandiraient sans moi.et une petite fille venait de naître du côté de ma belle famille. Nous décidons donc de rentrer. Mes enfants sont adolescents, un peu indépendants ces derniers temps comme s'ils se détachaient, le cordon était entrain de se rompre, j'acceptais aussi le fait qu'ils prennent leur envol.

    2006 Mon fils nous a suivi en France où il vit encore mais ma fille a décidé de rester. Elle m'avait dit qu'elle réfléchissait, qu'elle finissait son année scolaire et qu'elle reviendrait ….peut-être. Elle m'a écrit un courriel 2 mois après mon retour, m'expliquant son vœu de rester... Ce fut tout un choc pour moi. Nous sommes fusionnelles. Je l'ai comprise car laisser ses amis lorsqu'on est ado est très difficile.

    Mon retour en France ne fut pas facile, tout allait trop vite pour moi, tout était étroit, je ne me sentais plus française, je n'étais plus chez moi.11 années de Québec m'avaient transformée !
    Je me rends compte alors qu'il me faudra faire beaucoup d'efforts pour m'intégrer dans mon propre pays et ce ne sera pas facile. Beaucoup de choses me dérangent :
    les coups de klaxons
    les magasins, banques, poste qui ferment pendant midi ce qui fait qu'on est toujours entrain de courir avant que ça ferme.
    les gens qui crient (hurlent) après leurs enfants
    l'administration lourde
    les clôtures, les volets
    le jour qui se lève tard en hiver
    la neige me manque à Noël !
    L'Halloween aussi me manque
    etc. etc.

    Bien sûr avant de partir j'acceptais ce style de vie à la Française puisque je ne connaissais rien d'autre. Mais j'ai du changer. Je me trouve même différente de ma famille. Elle est toujours restée dans le village natale et n'a jamais connu autre chose que ses frontières campagnardes. Je vois mes frères équipés d’œillères, fermés... Je suis déçue...

    Je trouve divers petits boulots en intérim, très durs physiquement. en parallèle, je suis artiste peintre, Je crée ma petite entreprise de peinture décorative sur bois , je fais des expositions, je décide de restaurer des meubles bref, je tente de faire ma place.

    Le Québec me manque, grave comme disent les d'jeunes ! Ma fille mes amies, mes habitudes de vie. Je ne me sens pas bien ici, je lutte mais rien ne marche comme j'aimerais et c'est normal, je ne peux changer le rythme de vie d'ici voyons ! Serait-ce moi qui ne suis pas à la bonne place ?
    Je prends une bouffée d'air en partant un mois en mars 2009 au Québec, retrouver fille, amis, rythme hmmm que du bonheur!Je rentre reboostée, ça m'a fait du bien mais je décide de continuer en France. Je me dis qu'un billet d'avion peut me combler et ça me semble plus facile que de tout plaquer pour retourner. En France, j'aime les paysages, les randos qu'on fait à vélo, à pieds en montagne, la mer toute proche, la bonne bouffe qu'on trouve à proximité, les 5 semaines de congés etc. etc. Puis une bad luck nous tombe sur le coin du nez en mai 2009 : cancer du sein. Traitement pendant 1 an et demi, conséquence :fermeture de ma petite entreprise...Décidément, j'ai beau vouloir avancer, ça veut pas. Après de longues heures de réflexion pendant ma convalescence, je change de métier et deviens sophrologue. J'apprends le lâcher prise, la confiance en soi, j'apprends à comprendre mes besoins . J'ouvre donc un cabinet de sophrologie en 2012, ça marche tranquillement, il faut du temps pour avoir des clients et se faire connaître. Mais fin août 2012 autre changement de situation à l'horizon. Mon chum perd son emploi!!et paf, pas de bol ! Il cherche donc des entreprises via internet et est appelé par une compagnie de Montréal !! c'est un signe, c'est pas possible ! Il semblerait qu'il y ait pas mal de job fortes intéressantes pour lui en plus !! Alors on ne se pose plus de questions on rentre au Québec !!
    nous avons entamé une démarche de parrainage le mois dernier, on se croise les doigts !
    J'ai voulu faire ce bilan pour donner du courage à ceux qui baisseraient les bras pour changer de vie, apporter du meilleur à leur âme.
    Il faut faire ce qu'on désire, vivre ses rêves, foncer, entreprendre, ne pas avoir peur car la vie ne tient qu'à un fil ! J'aime d'ailleurs cette phrase :
    je suis heureuse parce que je suis en santé et je suis en santé parce que je suis heureuse.

    Quand ça ne va pas et qu'on lutte, un jour le corps décide de vous montrer que quelque chose cloche dans votre façon de vivre.
    Maintenant en rémission, je suis prête à partir, si je m'écoutais mes boites seraient déjà faites mais je ne peux brûler d'étapes. Et vous savez quoi ? Depuis que je sais que je vais rentrer au Québec, je me sens légère.

    Aussi, je ne critique pas les 2 pays, je sais ce que j'aime, ce que je n'aime pas, c'est personnel et propre à chacun.Je sais que le Québec ne m'offrira pas un système de santé à la hauteur de celui que j'utilise ici et bien je ferais avec, l'important pour moi est de retrouver mon essentiel: le Canada et ce/ceux qui va/vont avec.

    Merci de m'avoir lu
    Véro
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    verozen got a reaction from Putch' in être sophrologue au Québec?   
    Bonjour Putch'

    J'ai contacté tous les sophrologues qui sont sur le lien proposé par Vicky. Ils sont tous français et ne vivent pas de la sophrologie. Ils ont un boulot à côté.
    Cela dit, arriver avec cette profession peut être positif car il y a tout à faire.
    En tout cas, je vais faire mon possible pour y arriver avec un boulot à côté... la réflexologie plantaire
    Bonne continuation
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    verozen reacted to Bzh_56 in Quatre Bretons en mal d'aventure   
    Voilà un bon résumé , merci
    J'adore ta conclusion :-)
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    verozen got a reaction from anelo in Quatre Bretons en mal d'aventure   
    je trouve que c'est une bonne idée que de changer de vie lorsque ça ne va pas, lorsqu'on ne se plait plus à un endroit et surtout lorsqu'on a envie de bouger.
    C'est ce que j'ai fait il y a 19 ans, je suis partie à cause d'un ras le bol et surtout d'une envie d'aventure, envie de changer de lieu, d'aller voir ailleurs. On avait choisi le Canada car ce que je voyais à la TV et revues me faisaient rêver étant petite et ado. Bien sûr, la réalité est très différente de celle qu'on nous expose, mais l'avis nous revient à nous seuls et si on ne vit pas ses rêves et ses envies à fond, on finit certainement un jour par regretter de rester sur place à maugréer ou râler sur ce qui ne va pas.
    Alors oui, c'est une belle aventure de tout quitter, en plus à te lire Bzh_56, tu programmes très bien ton voyage, ton immigration, tu poses des questions, tu te renseignes sur ton emploi, l'équivalence etc etc. Franchement à te lire tu ne prends pas ça à la légère. Et le plus: tu offriras à tes enfants une ouverture d'esprit, une vision large de la vie.
    J'aime cette phrase: "c'est bien d'être en vie mais c'est encore mieux de la vivre."
  10. Like
    verozen got a reaction from irlish in elle est étonnante la vie non?   
    Je n'aurais jamais pensé que ma vie aurait été aussi mouvementée et je m'en réjouis maintenant.

    Je m'appelle Véronique, j'ai quitté la France en août 1994 avec mon mari et mes 2 enfants alors âgés de 5 et 7 ans. Tout allait bien jusqu'à l'année de tous les changements...Divorce, puis perte d'emploi, vente de la maison, j'ai connu pas mal de désespoir, j'étais un peu perdue et pour couronner le tout, lorsque j'avais retrouvé enfin une job, j'étais tombée sur une boss xénophobe qui m'a sapée le moral. Je ne me sentais plus aussi forte qu'avant, autant dans ma vie personnelle et professionnelle.

    2003 J'ai rencontré mon nouveau chum au Québec, on a vécu 2 ans là bas et j'ai eu, j'ai ressenti un manque de ma famille. Je sentais que ma mère vieillissante avait besoin de moi, que les enfants de mon frère grandiraient sans moi.et une petite fille venait de naître du côté de ma belle famille. Nous décidons donc de rentrer. Mes enfants sont adolescents, un peu indépendants ces derniers temps comme s'ils se détachaient, le cordon était entrain de se rompre, j'acceptais aussi le fait qu'ils prennent leur envol.

    2006 Mon fils nous a suivi en France où il vit encore mais ma fille a décidé de rester. Elle m'avait dit qu'elle réfléchissait, qu'elle finissait son année scolaire et qu'elle reviendrait ….peut-être. Elle m'a écrit un courriel 2 mois après mon retour, m'expliquant son vœu de rester... Ce fut tout un choc pour moi. Nous sommes fusionnelles. Je l'ai comprise car laisser ses amis lorsqu'on est ado est très difficile.

    Mon retour en France ne fut pas facile, tout allait trop vite pour moi, tout était étroit, je ne me sentais plus française, je n'étais plus chez moi.11 années de Québec m'avaient transformée !
    Je me rends compte alors qu'il me faudra faire beaucoup d'efforts pour m'intégrer dans mon propre pays et ce ne sera pas facile. Beaucoup de choses me dérangent :
    les coups de klaxons
    les magasins, banques, poste qui ferment pendant midi ce qui fait qu'on est toujours entrain de courir avant que ça ferme.
    les gens qui crient (hurlent) après leurs enfants
    l'administration lourde
    les clôtures, les volets
    le jour qui se lève tard en hiver
    la neige me manque à Noël !
    L'Halloween aussi me manque
    etc. etc.

    Bien sûr avant de partir j'acceptais ce style de vie à la Française puisque je ne connaissais rien d'autre. Mais j'ai du changer. Je me trouve même différente de ma famille. Elle est toujours restée dans le village natale et n'a jamais connu autre chose que ses frontières campagnardes. Je vois mes frères équipés d’œillères, fermés... Je suis déçue...

    Je trouve divers petits boulots en intérim, très durs physiquement. en parallèle, je suis artiste peintre, Je crée ma petite entreprise de peinture décorative sur bois , je fais des expositions, je décide de restaurer des meubles bref, je tente de faire ma place.

    Le Québec me manque, grave comme disent les d'jeunes ! Ma fille mes amies, mes habitudes de vie. Je ne me sens pas bien ici, je lutte mais rien ne marche comme j'aimerais et c'est normal, je ne peux changer le rythme de vie d'ici voyons ! Serait-ce moi qui ne suis pas à la bonne place ?
    Je prends une bouffée d'air en partant un mois en mars 2009 au Québec, retrouver fille, amis, rythme hmmm que du bonheur!Je rentre reboostée, ça m'a fait du bien mais je décide de continuer en France. Je me dis qu'un billet d'avion peut me combler et ça me semble plus facile que de tout plaquer pour retourner. En France, j'aime les paysages, les randos qu'on fait à vélo, à pieds en montagne, la mer toute proche, la bonne bouffe qu'on trouve à proximité, les 5 semaines de congés etc. etc. Puis une bad luck nous tombe sur le coin du nez en mai 2009 : cancer du sein. Traitement pendant 1 an et demi, conséquence :fermeture de ma petite entreprise...Décidément, j'ai beau vouloir avancer, ça veut pas. Après de longues heures de réflexion pendant ma convalescence, je change de métier et deviens sophrologue. J'apprends le lâcher prise, la confiance en soi, j'apprends à comprendre mes besoins . J'ouvre donc un cabinet de sophrologie en 2012, ça marche tranquillement, il faut du temps pour avoir des clients et se faire connaître. Mais fin août 2012 autre changement de situation à l'horizon. Mon chum perd son emploi!!et paf, pas de bol ! Il cherche donc des entreprises via internet et est appelé par une compagnie de Montréal !! c'est un signe, c'est pas possible ! Il semblerait qu'il y ait pas mal de job fortes intéressantes pour lui en plus !! Alors on ne se pose plus de questions on rentre au Québec !!
    nous avons entamé une démarche de parrainage le mois dernier, on se croise les doigts !
    J'ai voulu faire ce bilan pour donner du courage à ceux qui baisseraient les bras pour changer de vie, apporter du meilleur à leur âme.
    Il faut faire ce qu'on désire, vivre ses rêves, foncer, entreprendre, ne pas avoir peur car la vie ne tient qu'à un fil ! J'aime d'ailleurs cette phrase :
    je suis heureuse parce que je suis en santé et je suis en santé parce que je suis heureuse.

    Quand ça ne va pas et qu'on lutte, un jour le corps décide de vous montrer que quelque chose cloche dans votre façon de vivre.
    Maintenant en rémission, je suis prête à partir, si je m'écoutais mes boites seraient déjà faites mais je ne peux brûler d'étapes. Et vous savez quoi ? Depuis que je sais que je vais rentrer au Québec, je me sens légère.

    Aussi, je ne critique pas les 2 pays, je sais ce que j'aime, ce que je n'aime pas, c'est personnel et propre à chacun.Je sais que le Québec ne m'offrira pas un système de santé à la hauteur de celui que j'utilise ici et bien je ferais avec, l'important pour moi est de retrouver mon essentiel: le Canada et ce/ceux qui va/vont avec.

    Merci de m'avoir lu
    Véro
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    verozen got a reaction from baloo33133 in elle est étonnante la vie non?   
    Je n'aurais jamais pensé que ma vie aurait été aussi mouvementée et je m'en réjouis maintenant.

    Je m'appelle Véronique, j'ai quitté la France en août 1994 avec mon mari et mes 2 enfants alors âgés de 5 et 7 ans. Tout allait bien jusqu'à l'année de tous les changements...Divorce, puis perte d'emploi, vente de la maison, j'ai connu pas mal de désespoir, j'étais un peu perdue et pour couronner le tout, lorsque j'avais retrouvé enfin une job, j'étais tombée sur une boss xénophobe qui m'a sapée le moral. Je ne me sentais plus aussi forte qu'avant, autant dans ma vie personnelle et professionnelle.

    2003 J'ai rencontré mon nouveau chum au Québec, on a vécu 2 ans là bas et j'ai eu, j'ai ressenti un manque de ma famille. Je sentais que ma mère vieillissante avait besoin de moi, que les enfants de mon frère grandiraient sans moi.et une petite fille venait de naître du côté de ma belle famille. Nous décidons donc de rentrer. Mes enfants sont adolescents, un peu indépendants ces derniers temps comme s'ils se détachaient, le cordon était entrain de se rompre, j'acceptais aussi le fait qu'ils prennent leur envol.

    2006 Mon fils nous a suivi en France où il vit encore mais ma fille a décidé de rester. Elle m'avait dit qu'elle réfléchissait, qu'elle finissait son année scolaire et qu'elle reviendrait ….peut-être. Elle m'a écrit un courriel 2 mois après mon retour, m'expliquant son vœu de rester... Ce fut tout un choc pour moi. Nous sommes fusionnelles. Je l'ai comprise car laisser ses amis lorsqu'on est ado est très difficile.

    Mon retour en France ne fut pas facile, tout allait trop vite pour moi, tout était étroit, je ne me sentais plus française, je n'étais plus chez moi.11 années de Québec m'avaient transformée !
    Je me rends compte alors qu'il me faudra faire beaucoup d'efforts pour m'intégrer dans mon propre pays et ce ne sera pas facile. Beaucoup de choses me dérangent :
    les coups de klaxons
    les magasins, banques, poste qui ferment pendant midi ce qui fait qu'on est toujours entrain de courir avant que ça ferme.
    les gens qui crient (hurlent) après leurs enfants
    l'administration lourde
    les clôtures, les volets
    le jour qui se lève tard en hiver
    la neige me manque à Noël !
    L'Halloween aussi me manque
    etc. etc.

    Bien sûr avant de partir j'acceptais ce style de vie à la Française puisque je ne connaissais rien d'autre. Mais j'ai du changer. Je me trouve même différente de ma famille. Elle est toujours restée dans le village natale et n'a jamais connu autre chose que ses frontières campagnardes. Je vois mes frères équipés d’œillères, fermés... Je suis déçue...

    Je trouve divers petits boulots en intérim, très durs physiquement. en parallèle, je suis artiste peintre, Je crée ma petite entreprise de peinture décorative sur bois , je fais des expositions, je décide de restaurer des meubles bref, je tente de faire ma place.

    Le Québec me manque, grave comme disent les d'jeunes ! Ma fille mes amies, mes habitudes de vie. Je ne me sens pas bien ici, je lutte mais rien ne marche comme j'aimerais et c'est normal, je ne peux changer le rythme de vie d'ici voyons ! Serait-ce moi qui ne suis pas à la bonne place ?
    Je prends une bouffée d'air en partant un mois en mars 2009 au Québec, retrouver fille, amis, rythme hmmm que du bonheur!Je rentre reboostée, ça m'a fait du bien mais je décide de continuer en France. Je me dis qu'un billet d'avion peut me combler et ça me semble plus facile que de tout plaquer pour retourner. En France, j'aime les paysages, les randos qu'on fait à vélo, à pieds en montagne, la mer toute proche, la bonne bouffe qu'on trouve à proximité, les 5 semaines de congés etc. etc. Puis une bad luck nous tombe sur le coin du nez en mai 2009 : cancer du sein. Traitement pendant 1 an et demi, conséquence :fermeture de ma petite entreprise...Décidément, j'ai beau vouloir avancer, ça veut pas. Après de longues heures de réflexion pendant ma convalescence, je change de métier et deviens sophrologue. J'apprends le lâcher prise, la confiance en soi, j'apprends à comprendre mes besoins . J'ouvre donc un cabinet de sophrologie en 2012, ça marche tranquillement, il faut du temps pour avoir des clients et se faire connaître. Mais fin août 2012 autre changement de situation à l'horizon. Mon chum perd son emploi!!et paf, pas de bol ! Il cherche donc des entreprises via internet et est appelé par une compagnie de Montréal !! c'est un signe, c'est pas possible ! Il semblerait qu'il y ait pas mal de job fortes intéressantes pour lui en plus !! Alors on ne se pose plus de questions on rentre au Québec !!
    nous avons entamé une démarche de parrainage le mois dernier, on se croise les doigts !
    J'ai voulu faire ce bilan pour donner du courage à ceux qui baisseraient les bras pour changer de vie, apporter du meilleur à leur âme.
    Il faut faire ce qu'on désire, vivre ses rêves, foncer, entreprendre, ne pas avoir peur car la vie ne tient qu'à un fil ! J'aime d'ailleurs cette phrase :
    je suis heureuse parce que je suis en santé et je suis en santé parce que je suis heureuse.

    Quand ça ne va pas et qu'on lutte, un jour le corps décide de vous montrer que quelque chose cloche dans votre façon de vivre.
    Maintenant en rémission, je suis prête à partir, si je m'écoutais mes boites seraient déjà faites mais je ne peux brûler d'étapes. Et vous savez quoi ? Depuis que je sais que je vais rentrer au Québec, je me sens légère.

    Aussi, je ne critique pas les 2 pays, je sais ce que j'aime, ce que je n'aime pas, c'est personnel et propre à chacun.Je sais que le Québec ne m'offrira pas un système de santé à la hauteur de celui que j'utilise ici et bien je ferais avec, l'important pour moi est de retrouver mon essentiel: le Canada et ce/ceux qui va/vont avec.

    Merci de m'avoir lu
    Véro
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    verozen got a reaction from Love&Life in elle est étonnante la vie non?   
    Je n'aurais jamais pensé que ma vie aurait été aussi mouvementée et je m'en réjouis maintenant.

    Je m'appelle Véronique, j'ai quitté la France en août 1994 avec mon mari et mes 2 enfants alors âgés de 5 et 7 ans. Tout allait bien jusqu'à l'année de tous les changements...Divorce, puis perte d'emploi, vente de la maison, j'ai connu pas mal de désespoir, j'étais un peu perdue et pour couronner le tout, lorsque j'avais retrouvé enfin une job, j'étais tombée sur une boss xénophobe qui m'a sapée le moral. Je ne me sentais plus aussi forte qu'avant, autant dans ma vie personnelle et professionnelle.

    2003 J'ai rencontré mon nouveau chum au Québec, on a vécu 2 ans là bas et j'ai eu, j'ai ressenti un manque de ma famille. Je sentais que ma mère vieillissante avait besoin de moi, que les enfants de mon frère grandiraient sans moi.et une petite fille venait de naître du côté de ma belle famille. Nous décidons donc de rentrer. Mes enfants sont adolescents, un peu indépendants ces derniers temps comme s'ils se détachaient, le cordon était entrain de se rompre, j'acceptais aussi le fait qu'ils prennent leur envol.

    2006 Mon fils nous a suivi en France où il vit encore mais ma fille a décidé de rester. Elle m'avait dit qu'elle réfléchissait, qu'elle finissait son année scolaire et qu'elle reviendrait ….peut-être. Elle m'a écrit un courriel 2 mois après mon retour, m'expliquant son vœu de rester... Ce fut tout un choc pour moi. Nous sommes fusionnelles. Je l'ai comprise car laisser ses amis lorsqu'on est ado est très difficile.

    Mon retour en France ne fut pas facile, tout allait trop vite pour moi, tout était étroit, je ne me sentais plus française, je n'étais plus chez moi.11 années de Québec m'avaient transformée !
    Je me rends compte alors qu'il me faudra faire beaucoup d'efforts pour m'intégrer dans mon propre pays et ce ne sera pas facile. Beaucoup de choses me dérangent :
    les coups de klaxons
    les magasins, banques, poste qui ferment pendant midi ce qui fait qu'on est toujours entrain de courir avant que ça ferme.
    les gens qui crient (hurlent) après leurs enfants
    l'administration lourde
    les clôtures, les volets
    le jour qui se lève tard en hiver
    la neige me manque à Noël !
    L'Halloween aussi me manque
    etc. etc.

    Bien sûr avant de partir j'acceptais ce style de vie à la Française puisque je ne connaissais rien d'autre. Mais j'ai du changer. Je me trouve même différente de ma famille. Elle est toujours restée dans le village natale et n'a jamais connu autre chose que ses frontières campagnardes. Je vois mes frères équipés d’œillères, fermés... Je suis déçue...

    Je trouve divers petits boulots en intérim, très durs physiquement. en parallèle, je suis artiste peintre, Je crée ma petite entreprise de peinture décorative sur bois , je fais des expositions, je décide de restaurer des meubles bref, je tente de faire ma place.

    Le Québec me manque, grave comme disent les d'jeunes ! Ma fille mes amies, mes habitudes de vie. Je ne me sens pas bien ici, je lutte mais rien ne marche comme j'aimerais et c'est normal, je ne peux changer le rythme de vie d'ici voyons ! Serait-ce moi qui ne suis pas à la bonne place ?
    Je prends une bouffée d'air en partant un mois en mars 2009 au Québec, retrouver fille, amis, rythme hmmm que du bonheur!Je rentre reboostée, ça m'a fait du bien mais je décide de continuer en France. Je me dis qu'un billet d'avion peut me combler et ça me semble plus facile que de tout plaquer pour retourner. En France, j'aime les paysages, les randos qu'on fait à vélo, à pieds en montagne, la mer toute proche, la bonne bouffe qu'on trouve à proximité, les 5 semaines de congés etc. etc. Puis une bad luck nous tombe sur le coin du nez en mai 2009 : cancer du sein. Traitement pendant 1 an et demi, conséquence :fermeture de ma petite entreprise...Décidément, j'ai beau vouloir avancer, ça veut pas. Après de longues heures de réflexion pendant ma convalescence, je change de métier et deviens sophrologue. J'apprends le lâcher prise, la confiance en soi, j'apprends à comprendre mes besoins . J'ouvre donc un cabinet de sophrologie en 2012, ça marche tranquillement, il faut du temps pour avoir des clients et se faire connaître. Mais fin août 2012 autre changement de situation à l'horizon. Mon chum perd son emploi!!et paf, pas de bol ! Il cherche donc des entreprises via internet et est appelé par une compagnie de Montréal !! c'est un signe, c'est pas possible ! Il semblerait qu'il y ait pas mal de job fortes intéressantes pour lui en plus !! Alors on ne se pose plus de questions on rentre au Québec !!
    nous avons entamé une démarche de parrainage le mois dernier, on se croise les doigts !
    J'ai voulu faire ce bilan pour donner du courage à ceux qui baisseraient les bras pour changer de vie, apporter du meilleur à leur âme.
    Il faut faire ce qu'on désire, vivre ses rêves, foncer, entreprendre, ne pas avoir peur car la vie ne tient qu'à un fil ! J'aime d'ailleurs cette phrase :
    je suis heureuse parce que je suis en santé et je suis en santé parce que je suis heureuse.

    Quand ça ne va pas et qu'on lutte, un jour le corps décide de vous montrer que quelque chose cloche dans votre façon de vivre.
    Maintenant en rémission, je suis prête à partir, si je m'écoutais mes boites seraient déjà faites mais je ne peux brûler d'étapes. Et vous savez quoi ? Depuis que je sais que je vais rentrer au Québec, je me sens légère.

    Aussi, je ne critique pas les 2 pays, je sais ce que j'aime, ce que je n'aime pas, c'est personnel et propre à chacun.Je sais que le Québec ne m'offrira pas un système de santé à la hauteur de celui que j'utilise ici et bien je ferais avec, l'important pour moi est de retrouver mon essentiel: le Canada et ce/ceux qui va/vont avec.

    Merci de m'avoir lu
    Véro
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    verozen got a reaction from inloveduquebec in elle est étonnante la vie non?   
    Je n'aurais jamais pensé que ma vie aurait été aussi mouvementée et je m'en réjouis maintenant.

    Je m'appelle Véronique, j'ai quitté la France en août 1994 avec mon mari et mes 2 enfants alors âgés de 5 et 7 ans. Tout allait bien jusqu'à l'année de tous les changements...Divorce, puis perte d'emploi, vente de la maison, j'ai connu pas mal de désespoir, j'étais un peu perdue et pour couronner le tout, lorsque j'avais retrouvé enfin une job, j'étais tombée sur une boss xénophobe qui m'a sapée le moral. Je ne me sentais plus aussi forte qu'avant, autant dans ma vie personnelle et professionnelle.

    2003 J'ai rencontré mon nouveau chum au Québec, on a vécu 2 ans là bas et j'ai eu, j'ai ressenti un manque de ma famille. Je sentais que ma mère vieillissante avait besoin de moi, que les enfants de mon frère grandiraient sans moi.et une petite fille venait de naître du côté de ma belle famille. Nous décidons donc de rentrer. Mes enfants sont adolescents, un peu indépendants ces derniers temps comme s'ils se détachaient, le cordon était entrain de se rompre, j'acceptais aussi le fait qu'ils prennent leur envol.

    2006 Mon fils nous a suivi en France où il vit encore mais ma fille a décidé de rester. Elle m'avait dit qu'elle réfléchissait, qu'elle finissait son année scolaire et qu'elle reviendrait ….peut-être. Elle m'a écrit un courriel 2 mois après mon retour, m'expliquant son vœu de rester... Ce fut tout un choc pour moi. Nous sommes fusionnelles. Je l'ai comprise car laisser ses amis lorsqu'on est ado est très difficile.

    Mon retour en France ne fut pas facile, tout allait trop vite pour moi, tout était étroit, je ne me sentais plus française, je n'étais plus chez moi.11 années de Québec m'avaient transformée !
    Je me rends compte alors qu'il me faudra faire beaucoup d'efforts pour m'intégrer dans mon propre pays et ce ne sera pas facile. Beaucoup de choses me dérangent :
    les coups de klaxons
    les magasins, banques, poste qui ferment pendant midi ce qui fait qu'on est toujours entrain de courir avant que ça ferme.
    les gens qui crient (hurlent) après leurs enfants
    l'administration lourde
    les clôtures, les volets
    le jour qui se lève tard en hiver
    la neige me manque à Noël !
    L'Halloween aussi me manque
    etc. etc.

    Bien sûr avant de partir j'acceptais ce style de vie à la Française puisque je ne connaissais rien d'autre. Mais j'ai du changer. Je me trouve même différente de ma famille. Elle est toujours restée dans le village natale et n'a jamais connu autre chose que ses frontières campagnardes. Je vois mes frères équipés d’œillères, fermés... Je suis déçue...

    Je trouve divers petits boulots en intérim, très durs physiquement. en parallèle, je suis artiste peintre, Je crée ma petite entreprise de peinture décorative sur bois , je fais des expositions, je décide de restaurer des meubles bref, je tente de faire ma place.

    Le Québec me manque, grave comme disent les d'jeunes ! Ma fille mes amies, mes habitudes de vie. Je ne me sens pas bien ici, je lutte mais rien ne marche comme j'aimerais et c'est normal, je ne peux changer le rythme de vie d'ici voyons ! Serait-ce moi qui ne suis pas à la bonne place ?
    Je prends une bouffée d'air en partant un mois en mars 2009 au Québec, retrouver fille, amis, rythme hmmm que du bonheur!Je rentre reboostée, ça m'a fait du bien mais je décide de continuer en France. Je me dis qu'un billet d'avion peut me combler et ça me semble plus facile que de tout plaquer pour retourner. En France, j'aime les paysages, les randos qu'on fait à vélo, à pieds en montagne, la mer toute proche, la bonne bouffe qu'on trouve à proximité, les 5 semaines de congés etc. etc. Puis une bad luck nous tombe sur le coin du nez en mai 2009 : cancer du sein. Traitement pendant 1 an et demi, conséquence :fermeture de ma petite entreprise...Décidément, j'ai beau vouloir avancer, ça veut pas. Après de longues heures de réflexion pendant ma convalescence, je change de métier et deviens sophrologue. J'apprends le lâcher prise, la confiance en soi, j'apprends à comprendre mes besoins . J'ouvre donc un cabinet de sophrologie en 2012, ça marche tranquillement, il faut du temps pour avoir des clients et se faire connaître. Mais fin août 2012 autre changement de situation à l'horizon. Mon chum perd son emploi!!et paf, pas de bol ! Il cherche donc des entreprises via internet et est appelé par une compagnie de Montréal !! c'est un signe, c'est pas possible ! Il semblerait qu'il y ait pas mal de job fortes intéressantes pour lui en plus !! Alors on ne se pose plus de questions on rentre au Québec !!
    nous avons entamé une démarche de parrainage le mois dernier, on se croise les doigts !
    J'ai voulu faire ce bilan pour donner du courage à ceux qui baisseraient les bras pour changer de vie, apporter du meilleur à leur âme.
    Il faut faire ce qu'on désire, vivre ses rêves, foncer, entreprendre, ne pas avoir peur car la vie ne tient qu'à un fil ! J'aime d'ailleurs cette phrase :
    je suis heureuse parce que je suis en santé et je suis en santé parce que je suis heureuse.

    Quand ça ne va pas et qu'on lutte, un jour le corps décide de vous montrer que quelque chose cloche dans votre façon de vivre.
    Maintenant en rémission, je suis prête à partir, si je m'écoutais mes boites seraient déjà faites mais je ne peux brûler d'étapes. Et vous savez quoi ? Depuis que je sais que je vais rentrer au Québec, je me sens légère.

    Aussi, je ne critique pas les 2 pays, je sais ce que j'aime, ce que je n'aime pas, c'est personnel et propre à chacun.Je sais que le Québec ne m'offrira pas un système de santé à la hauteur de celui que j'utilise ici et bien je ferais avec, l'important pour moi est de retrouver mon essentiel: le Canada et ce/ceux qui va/vont avec.

    Merci de m'avoir lu
    Véro
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    verozen got a reaction from Chacha25 in elle est étonnante la vie non?   
    Je n'aurais jamais pensé que ma vie aurait été aussi mouvementée et je m'en réjouis maintenant.

    Je m'appelle Véronique, j'ai quitté la France en août 1994 avec mon mari et mes 2 enfants alors âgés de 5 et 7 ans. Tout allait bien jusqu'à l'année de tous les changements...Divorce, puis perte d'emploi, vente de la maison, j'ai connu pas mal de désespoir, j'étais un peu perdue et pour couronner le tout, lorsque j'avais retrouvé enfin une job, j'étais tombée sur une boss xénophobe qui m'a sapée le moral. Je ne me sentais plus aussi forte qu'avant, autant dans ma vie personnelle et professionnelle.

    2003 J'ai rencontré mon nouveau chum au Québec, on a vécu 2 ans là bas et j'ai eu, j'ai ressenti un manque de ma famille. Je sentais que ma mère vieillissante avait besoin de moi, que les enfants de mon frère grandiraient sans moi.et une petite fille venait de naître du côté de ma belle famille. Nous décidons donc de rentrer. Mes enfants sont adolescents, un peu indépendants ces derniers temps comme s'ils se détachaient, le cordon était entrain de se rompre, j'acceptais aussi le fait qu'ils prennent leur envol.

    2006 Mon fils nous a suivi en France où il vit encore mais ma fille a décidé de rester. Elle m'avait dit qu'elle réfléchissait, qu'elle finissait son année scolaire et qu'elle reviendrait ….peut-être. Elle m'a écrit un courriel 2 mois après mon retour, m'expliquant son vœu de rester... Ce fut tout un choc pour moi. Nous sommes fusionnelles. Je l'ai comprise car laisser ses amis lorsqu'on est ado est très difficile.

    Mon retour en France ne fut pas facile, tout allait trop vite pour moi, tout était étroit, je ne me sentais plus française, je n'étais plus chez moi.11 années de Québec m'avaient transformée !
    Je me rends compte alors qu'il me faudra faire beaucoup d'efforts pour m'intégrer dans mon propre pays et ce ne sera pas facile. Beaucoup de choses me dérangent :
    les coups de klaxons
    les magasins, banques, poste qui ferment pendant midi ce qui fait qu'on est toujours entrain de courir avant que ça ferme.
    les gens qui crient (hurlent) après leurs enfants
    l'administration lourde
    les clôtures, les volets
    le jour qui se lève tard en hiver
    la neige me manque à Noël !
    L'Halloween aussi me manque
    etc. etc.

    Bien sûr avant de partir j'acceptais ce style de vie à la Française puisque je ne connaissais rien d'autre. Mais j'ai du changer. Je me trouve même différente de ma famille. Elle est toujours restée dans le village natale et n'a jamais connu autre chose que ses frontières campagnardes. Je vois mes frères équipés d’œillères, fermés... Je suis déçue...

    Je trouve divers petits boulots en intérim, très durs physiquement. en parallèle, je suis artiste peintre, Je crée ma petite entreprise de peinture décorative sur bois , je fais des expositions, je décide de restaurer des meubles bref, je tente de faire ma place.

    Le Québec me manque, grave comme disent les d'jeunes ! Ma fille mes amies, mes habitudes de vie. Je ne me sens pas bien ici, je lutte mais rien ne marche comme j'aimerais et c'est normal, je ne peux changer le rythme de vie d'ici voyons ! Serait-ce moi qui ne suis pas à la bonne place ?
    Je prends une bouffée d'air en partant un mois en mars 2009 au Québec, retrouver fille, amis, rythme hmmm que du bonheur!Je rentre reboostée, ça m'a fait du bien mais je décide de continuer en France. Je me dis qu'un billet d'avion peut me combler et ça me semble plus facile que de tout plaquer pour retourner. En France, j'aime les paysages, les randos qu'on fait à vélo, à pieds en montagne, la mer toute proche, la bonne bouffe qu'on trouve à proximité, les 5 semaines de congés etc. etc. Puis une bad luck nous tombe sur le coin du nez en mai 2009 : cancer du sein. Traitement pendant 1 an et demi, conséquence :fermeture de ma petite entreprise...Décidément, j'ai beau vouloir avancer, ça veut pas. Après de longues heures de réflexion pendant ma convalescence, je change de métier et deviens sophrologue. J'apprends le lâcher prise, la confiance en soi, j'apprends à comprendre mes besoins . J'ouvre donc un cabinet de sophrologie en 2012, ça marche tranquillement, il faut du temps pour avoir des clients et se faire connaître. Mais fin août 2012 autre changement de situation à l'horizon. Mon chum perd son emploi!!et paf, pas de bol ! Il cherche donc des entreprises via internet et est appelé par une compagnie de Montréal !! c'est un signe, c'est pas possible ! Il semblerait qu'il y ait pas mal de job fortes intéressantes pour lui en plus !! Alors on ne se pose plus de questions on rentre au Québec !!
    nous avons entamé une démarche de parrainage le mois dernier, on se croise les doigts !
    J'ai voulu faire ce bilan pour donner du courage à ceux qui baisseraient les bras pour changer de vie, apporter du meilleur à leur âme.
    Il faut faire ce qu'on désire, vivre ses rêves, foncer, entreprendre, ne pas avoir peur car la vie ne tient qu'à un fil ! J'aime d'ailleurs cette phrase :
    je suis heureuse parce que je suis en santé et je suis en santé parce que je suis heureuse.

    Quand ça ne va pas et qu'on lutte, un jour le corps décide de vous montrer que quelque chose cloche dans votre façon de vivre.
    Maintenant en rémission, je suis prête à partir, si je m'écoutais mes boites seraient déjà faites mais je ne peux brûler d'étapes. Et vous savez quoi ? Depuis que je sais que je vais rentrer au Québec, je me sens légère.

    Aussi, je ne critique pas les 2 pays, je sais ce que j'aime, ce que je n'aime pas, c'est personnel et propre à chacun.Je sais que le Québec ne m'offrira pas un système de santé à la hauteur de celui que j'utilise ici et bien je ferais avec, l'important pour moi est de retrouver mon essentiel: le Canada et ce/ceux qui va/vont avec.

    Merci de m'avoir lu
    Véro
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    verozen got a reaction from Flyingheart in elle est étonnante la vie non?   
    Je n'aurais jamais pensé que ma vie aurait été aussi mouvementée et je m'en réjouis maintenant.

    Je m'appelle Véronique, j'ai quitté la France en août 1994 avec mon mari et mes 2 enfants alors âgés de 5 et 7 ans. Tout allait bien jusqu'à l'année de tous les changements...Divorce, puis perte d'emploi, vente de la maison, j'ai connu pas mal de désespoir, j'étais un peu perdue et pour couronner le tout, lorsque j'avais retrouvé enfin une job, j'étais tombée sur une boss xénophobe qui m'a sapée le moral. Je ne me sentais plus aussi forte qu'avant, autant dans ma vie personnelle et professionnelle.

    2003 J'ai rencontré mon nouveau chum au Québec, on a vécu 2 ans là bas et j'ai eu, j'ai ressenti un manque de ma famille. Je sentais que ma mère vieillissante avait besoin de moi, que les enfants de mon frère grandiraient sans moi.et une petite fille venait de naître du côté de ma belle famille. Nous décidons donc de rentrer. Mes enfants sont adolescents, un peu indépendants ces derniers temps comme s'ils se détachaient, le cordon était entrain de se rompre, j'acceptais aussi le fait qu'ils prennent leur envol.

    2006 Mon fils nous a suivi en France où il vit encore mais ma fille a décidé de rester. Elle m'avait dit qu'elle réfléchissait, qu'elle finissait son année scolaire et qu'elle reviendrait ….peut-être. Elle m'a écrit un courriel 2 mois après mon retour, m'expliquant son vœu de rester... Ce fut tout un choc pour moi. Nous sommes fusionnelles. Je l'ai comprise car laisser ses amis lorsqu'on est ado est très difficile.

    Mon retour en France ne fut pas facile, tout allait trop vite pour moi, tout était étroit, je ne me sentais plus française, je n'étais plus chez moi.11 années de Québec m'avaient transformée !
    Je me rends compte alors qu'il me faudra faire beaucoup d'efforts pour m'intégrer dans mon propre pays et ce ne sera pas facile. Beaucoup de choses me dérangent :
    les coups de klaxons
    les magasins, banques, poste qui ferment pendant midi ce qui fait qu'on est toujours entrain de courir avant que ça ferme.
    les gens qui crient (hurlent) après leurs enfants
    l'administration lourde
    les clôtures, les volets
    le jour qui se lève tard en hiver
    la neige me manque à Noël !
    L'Halloween aussi me manque
    etc. etc.

    Bien sûr avant de partir j'acceptais ce style de vie à la Française puisque je ne connaissais rien d'autre. Mais j'ai du changer. Je me trouve même différente de ma famille. Elle est toujours restée dans le village natale et n'a jamais connu autre chose que ses frontières campagnardes. Je vois mes frères équipés d’œillères, fermés... Je suis déçue...

    Je trouve divers petits boulots en intérim, très durs physiquement. en parallèle, je suis artiste peintre, Je crée ma petite entreprise de peinture décorative sur bois , je fais des expositions, je décide de restaurer des meubles bref, je tente de faire ma place.

    Le Québec me manque, grave comme disent les d'jeunes ! Ma fille mes amies, mes habitudes de vie. Je ne me sens pas bien ici, je lutte mais rien ne marche comme j'aimerais et c'est normal, je ne peux changer le rythme de vie d'ici voyons ! Serait-ce moi qui ne suis pas à la bonne place ?
    Je prends une bouffée d'air en partant un mois en mars 2009 au Québec, retrouver fille, amis, rythme hmmm que du bonheur!Je rentre reboostée, ça m'a fait du bien mais je décide de continuer en France. Je me dis qu'un billet d'avion peut me combler et ça me semble plus facile que de tout plaquer pour retourner. En France, j'aime les paysages, les randos qu'on fait à vélo, à pieds en montagne, la mer toute proche, la bonne bouffe qu'on trouve à proximité, les 5 semaines de congés etc. etc. Puis une bad luck nous tombe sur le coin du nez en mai 2009 : cancer du sein. Traitement pendant 1 an et demi, conséquence :fermeture de ma petite entreprise...Décidément, j'ai beau vouloir avancer, ça veut pas. Après de longues heures de réflexion pendant ma convalescence, je change de métier et deviens sophrologue. J'apprends le lâcher prise, la confiance en soi, j'apprends à comprendre mes besoins . J'ouvre donc un cabinet de sophrologie en 2012, ça marche tranquillement, il faut du temps pour avoir des clients et se faire connaître. Mais fin août 2012 autre changement de situation à l'horizon. Mon chum perd son emploi!!et paf, pas de bol ! Il cherche donc des entreprises via internet et est appelé par une compagnie de Montréal !! c'est un signe, c'est pas possible ! Il semblerait qu'il y ait pas mal de job fortes intéressantes pour lui en plus !! Alors on ne se pose plus de questions on rentre au Québec !!
    nous avons entamé une démarche de parrainage le mois dernier, on se croise les doigts !
    J'ai voulu faire ce bilan pour donner du courage à ceux qui baisseraient les bras pour changer de vie, apporter du meilleur à leur âme.
    Il faut faire ce qu'on désire, vivre ses rêves, foncer, entreprendre, ne pas avoir peur car la vie ne tient qu'à un fil ! J'aime d'ailleurs cette phrase :
    je suis heureuse parce que je suis en santé et je suis en santé parce que je suis heureuse.

    Quand ça ne va pas et qu'on lutte, un jour le corps décide de vous montrer que quelque chose cloche dans votre façon de vivre.
    Maintenant en rémission, je suis prête à partir, si je m'écoutais mes boites seraient déjà faites mais je ne peux brûler d'étapes. Et vous savez quoi ? Depuis que je sais que je vais rentrer au Québec, je me sens légère.

    Aussi, je ne critique pas les 2 pays, je sais ce que j'aime, ce que je n'aime pas, c'est personnel et propre à chacun.Je sais que le Québec ne m'offrira pas un système de santé à la hauteur de celui que j'utilise ici et bien je ferais avec, l'important pour moi est de retrouver mon essentiel: le Canada et ce/ceux qui va/vont avec.

    Merci de m'avoir lu
    Véro
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    verozen got a reaction from Kilathéa in elle est étonnante la vie non?   
    Je n'aurais jamais pensé que ma vie aurait été aussi mouvementée et je m'en réjouis maintenant.

    Je m'appelle Véronique, j'ai quitté la France en août 1994 avec mon mari et mes 2 enfants alors âgés de 5 et 7 ans. Tout allait bien jusqu'à l'année de tous les changements...Divorce, puis perte d'emploi, vente de la maison, j'ai connu pas mal de désespoir, j'étais un peu perdue et pour couronner le tout, lorsque j'avais retrouvé enfin une job, j'étais tombée sur une boss xénophobe qui m'a sapée le moral. Je ne me sentais plus aussi forte qu'avant, autant dans ma vie personnelle et professionnelle.

    2003 J'ai rencontré mon nouveau chum au Québec, on a vécu 2 ans là bas et j'ai eu, j'ai ressenti un manque de ma famille. Je sentais que ma mère vieillissante avait besoin de moi, que les enfants de mon frère grandiraient sans moi.et une petite fille venait de naître du côté de ma belle famille. Nous décidons donc de rentrer. Mes enfants sont adolescents, un peu indépendants ces derniers temps comme s'ils se détachaient, le cordon était entrain de se rompre, j'acceptais aussi le fait qu'ils prennent leur envol.

    2006 Mon fils nous a suivi en France où il vit encore mais ma fille a décidé de rester. Elle m'avait dit qu'elle réfléchissait, qu'elle finissait son année scolaire et qu'elle reviendrait ….peut-être. Elle m'a écrit un courriel 2 mois après mon retour, m'expliquant son vœu de rester... Ce fut tout un choc pour moi. Nous sommes fusionnelles. Je l'ai comprise car laisser ses amis lorsqu'on est ado est très difficile.

    Mon retour en France ne fut pas facile, tout allait trop vite pour moi, tout était étroit, je ne me sentais plus française, je n'étais plus chez moi.11 années de Québec m'avaient transformée !
    Je me rends compte alors qu'il me faudra faire beaucoup d'efforts pour m'intégrer dans mon propre pays et ce ne sera pas facile. Beaucoup de choses me dérangent :
    les coups de klaxons
    les magasins, banques, poste qui ferment pendant midi ce qui fait qu'on est toujours entrain de courir avant que ça ferme.
    les gens qui crient (hurlent) après leurs enfants
    l'administration lourde
    les clôtures, les volets
    le jour qui se lève tard en hiver
    la neige me manque à Noël !
    L'Halloween aussi me manque
    etc. etc.

    Bien sûr avant de partir j'acceptais ce style de vie à la Française puisque je ne connaissais rien d'autre. Mais j'ai du changer. Je me trouve même différente de ma famille. Elle est toujours restée dans le village natale et n'a jamais connu autre chose que ses frontières campagnardes. Je vois mes frères équipés d’œillères, fermés... Je suis déçue...

    Je trouve divers petits boulots en intérim, très durs physiquement. en parallèle, je suis artiste peintre, Je crée ma petite entreprise de peinture décorative sur bois , je fais des expositions, je décide de restaurer des meubles bref, je tente de faire ma place.

    Le Québec me manque, grave comme disent les d'jeunes ! Ma fille mes amies, mes habitudes de vie. Je ne me sens pas bien ici, je lutte mais rien ne marche comme j'aimerais et c'est normal, je ne peux changer le rythme de vie d'ici voyons ! Serait-ce moi qui ne suis pas à la bonne place ?
    Je prends une bouffée d'air en partant un mois en mars 2009 au Québec, retrouver fille, amis, rythme hmmm que du bonheur!Je rentre reboostée, ça m'a fait du bien mais je décide de continuer en France. Je me dis qu'un billet d'avion peut me combler et ça me semble plus facile que de tout plaquer pour retourner. En France, j'aime les paysages, les randos qu'on fait à vélo, à pieds en montagne, la mer toute proche, la bonne bouffe qu'on trouve à proximité, les 5 semaines de congés etc. etc. Puis une bad luck nous tombe sur le coin du nez en mai 2009 : cancer du sein. Traitement pendant 1 an et demi, conséquence :fermeture de ma petite entreprise...Décidément, j'ai beau vouloir avancer, ça veut pas. Après de longues heures de réflexion pendant ma convalescence, je change de métier et deviens sophrologue. J'apprends le lâcher prise, la confiance en soi, j'apprends à comprendre mes besoins . J'ouvre donc un cabinet de sophrologie en 2012, ça marche tranquillement, il faut du temps pour avoir des clients et se faire connaître. Mais fin août 2012 autre changement de situation à l'horizon. Mon chum perd son emploi!!et paf, pas de bol ! Il cherche donc des entreprises via internet et est appelé par une compagnie de Montréal !! c'est un signe, c'est pas possible ! Il semblerait qu'il y ait pas mal de job fortes intéressantes pour lui en plus !! Alors on ne se pose plus de questions on rentre au Québec !!
    nous avons entamé une démarche de parrainage le mois dernier, on se croise les doigts !
    J'ai voulu faire ce bilan pour donner du courage à ceux qui baisseraient les bras pour changer de vie, apporter du meilleur à leur âme.
    Il faut faire ce qu'on désire, vivre ses rêves, foncer, entreprendre, ne pas avoir peur car la vie ne tient qu'à un fil ! J'aime d'ailleurs cette phrase :
    je suis heureuse parce que je suis en santé et je suis en santé parce que je suis heureuse.

    Quand ça ne va pas et qu'on lutte, un jour le corps décide de vous montrer que quelque chose cloche dans votre façon de vivre.
    Maintenant en rémission, je suis prête à partir, si je m'écoutais mes boites seraient déjà faites mais je ne peux brûler d'étapes. Et vous savez quoi ? Depuis que je sais que je vais rentrer au Québec, je me sens légère.

    Aussi, je ne critique pas les 2 pays, je sais ce que j'aime, ce que je n'aime pas, c'est personnel et propre à chacun.Je sais que le Québec ne m'offrira pas un système de santé à la hauteur de celui que j'utilise ici et bien je ferais avec, l'important pour moi est de retrouver mon essentiel: le Canada et ce/ceux qui va/vont avec.

    Merci de m'avoir lu
    Véro
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    verozen got a reaction from Bouclette in elle est étonnante la vie non?   
    Je n'aurais jamais pensé que ma vie aurait été aussi mouvementée et je m'en réjouis maintenant.

    Je m'appelle Véronique, j'ai quitté la France en août 1994 avec mon mari et mes 2 enfants alors âgés de 5 et 7 ans. Tout allait bien jusqu'à l'année de tous les changements...Divorce, puis perte d'emploi, vente de la maison, j'ai connu pas mal de désespoir, j'étais un peu perdue et pour couronner le tout, lorsque j'avais retrouvé enfin une job, j'étais tombée sur une boss xénophobe qui m'a sapée le moral. Je ne me sentais plus aussi forte qu'avant, autant dans ma vie personnelle et professionnelle.

    2003 J'ai rencontré mon nouveau chum au Québec, on a vécu 2 ans là bas et j'ai eu, j'ai ressenti un manque de ma famille. Je sentais que ma mère vieillissante avait besoin de moi, que les enfants de mon frère grandiraient sans moi.et une petite fille venait de naître du côté de ma belle famille. Nous décidons donc de rentrer. Mes enfants sont adolescents, un peu indépendants ces derniers temps comme s'ils se détachaient, le cordon était entrain de se rompre, j'acceptais aussi le fait qu'ils prennent leur envol.

    2006 Mon fils nous a suivi en France où il vit encore mais ma fille a décidé de rester. Elle m'avait dit qu'elle réfléchissait, qu'elle finissait son année scolaire et qu'elle reviendrait ….peut-être. Elle m'a écrit un courriel 2 mois après mon retour, m'expliquant son vœu de rester... Ce fut tout un choc pour moi. Nous sommes fusionnelles. Je l'ai comprise car laisser ses amis lorsqu'on est ado est très difficile.

    Mon retour en France ne fut pas facile, tout allait trop vite pour moi, tout était étroit, je ne me sentais plus française, je n'étais plus chez moi.11 années de Québec m'avaient transformée !
    Je me rends compte alors qu'il me faudra faire beaucoup d'efforts pour m'intégrer dans mon propre pays et ce ne sera pas facile. Beaucoup de choses me dérangent :
    les coups de klaxons
    les magasins, banques, poste qui ferment pendant midi ce qui fait qu'on est toujours entrain de courir avant que ça ferme.
    les gens qui crient (hurlent) après leurs enfants
    l'administration lourde
    les clôtures, les volets
    le jour qui se lève tard en hiver
    la neige me manque à Noël !
    L'Halloween aussi me manque
    etc. etc.

    Bien sûr avant de partir j'acceptais ce style de vie à la Française puisque je ne connaissais rien d'autre. Mais j'ai du changer. Je me trouve même différente de ma famille. Elle est toujours restée dans le village natale et n'a jamais connu autre chose que ses frontières campagnardes. Je vois mes frères équipés d’œillères, fermés... Je suis déçue...

    Je trouve divers petits boulots en intérim, très durs physiquement. en parallèle, je suis artiste peintre, Je crée ma petite entreprise de peinture décorative sur bois , je fais des expositions, je décide de restaurer des meubles bref, je tente de faire ma place.

    Le Québec me manque, grave comme disent les d'jeunes ! Ma fille mes amies, mes habitudes de vie. Je ne me sens pas bien ici, je lutte mais rien ne marche comme j'aimerais et c'est normal, je ne peux changer le rythme de vie d'ici voyons ! Serait-ce moi qui ne suis pas à la bonne place ?
    Je prends une bouffée d'air en partant un mois en mars 2009 au Québec, retrouver fille, amis, rythme hmmm que du bonheur!Je rentre reboostée, ça m'a fait du bien mais je décide de continuer en France. Je me dis qu'un billet d'avion peut me combler et ça me semble plus facile que de tout plaquer pour retourner. En France, j'aime les paysages, les randos qu'on fait à vélo, à pieds en montagne, la mer toute proche, la bonne bouffe qu'on trouve à proximité, les 5 semaines de congés etc. etc. Puis une bad luck nous tombe sur le coin du nez en mai 2009 : cancer du sein. Traitement pendant 1 an et demi, conséquence :fermeture de ma petite entreprise...Décidément, j'ai beau vouloir avancer, ça veut pas. Après de longues heures de réflexion pendant ma convalescence, je change de métier et deviens sophrologue. J'apprends le lâcher prise, la confiance en soi, j'apprends à comprendre mes besoins . J'ouvre donc un cabinet de sophrologie en 2012, ça marche tranquillement, il faut du temps pour avoir des clients et se faire connaître. Mais fin août 2012 autre changement de situation à l'horizon. Mon chum perd son emploi!!et paf, pas de bol ! Il cherche donc des entreprises via internet et est appelé par une compagnie de Montréal !! c'est un signe, c'est pas possible ! Il semblerait qu'il y ait pas mal de job fortes intéressantes pour lui en plus !! Alors on ne se pose plus de questions on rentre au Québec !!
    nous avons entamé une démarche de parrainage le mois dernier, on se croise les doigts !
    J'ai voulu faire ce bilan pour donner du courage à ceux qui baisseraient les bras pour changer de vie, apporter du meilleur à leur âme.
    Il faut faire ce qu'on désire, vivre ses rêves, foncer, entreprendre, ne pas avoir peur car la vie ne tient qu'à un fil ! J'aime d'ailleurs cette phrase :
    je suis heureuse parce que je suis en santé et je suis en santé parce que je suis heureuse.

    Quand ça ne va pas et qu'on lutte, un jour le corps décide de vous montrer que quelque chose cloche dans votre façon de vivre.
    Maintenant en rémission, je suis prête à partir, si je m'écoutais mes boites seraient déjà faites mais je ne peux brûler d'étapes. Et vous savez quoi ? Depuis que je sais que je vais rentrer au Québec, je me sens légère.

    Aussi, je ne critique pas les 2 pays, je sais ce que j'aime, ce que je n'aime pas, c'est personnel et propre à chacun.Je sais que le Québec ne m'offrira pas un système de santé à la hauteur de celui que j'utilise ici et bien je ferais avec, l'important pour moi est de retrouver mon essentiel: le Canada et ce/ceux qui va/vont avec.

    Merci de m'avoir lu
    Véro
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    verozen got a reaction from 'Josee Dube in elle est étonnante la vie non?   
    Je n'aurais jamais pensé que ma vie aurait été aussi mouvementée et je m'en réjouis maintenant.

    Je m'appelle Véronique, j'ai quitté la France en août 1994 avec mon mari et mes 2 enfants alors âgés de 5 et 7 ans. Tout allait bien jusqu'à l'année de tous les changements...Divorce, puis perte d'emploi, vente de la maison, j'ai connu pas mal de désespoir, j'étais un peu perdue et pour couronner le tout, lorsque j'avais retrouvé enfin une job, j'étais tombée sur une boss xénophobe qui m'a sapée le moral. Je ne me sentais plus aussi forte qu'avant, autant dans ma vie personnelle et professionnelle.

    2003 J'ai rencontré mon nouveau chum au Québec, on a vécu 2 ans là bas et j'ai eu, j'ai ressenti un manque de ma famille. Je sentais que ma mère vieillissante avait besoin de moi, que les enfants de mon frère grandiraient sans moi.et une petite fille venait de naître du côté de ma belle famille. Nous décidons donc de rentrer. Mes enfants sont adolescents, un peu indépendants ces derniers temps comme s'ils se détachaient, le cordon était entrain de se rompre, j'acceptais aussi le fait qu'ils prennent leur envol.

    2006 Mon fils nous a suivi en France où il vit encore mais ma fille a décidé de rester. Elle m'avait dit qu'elle réfléchissait, qu'elle finissait son année scolaire et qu'elle reviendrait ….peut-être. Elle m'a écrit un courriel 2 mois après mon retour, m'expliquant son vœu de rester... Ce fut tout un choc pour moi. Nous sommes fusionnelles. Je l'ai comprise car laisser ses amis lorsqu'on est ado est très difficile.

    Mon retour en France ne fut pas facile, tout allait trop vite pour moi, tout était étroit, je ne me sentais plus française, je n'étais plus chez moi.11 années de Québec m'avaient transformée !
    Je me rends compte alors qu'il me faudra faire beaucoup d'efforts pour m'intégrer dans mon propre pays et ce ne sera pas facile. Beaucoup de choses me dérangent :
    les coups de klaxons
    les magasins, banques, poste qui ferment pendant midi ce qui fait qu'on est toujours entrain de courir avant que ça ferme.
    les gens qui crient (hurlent) après leurs enfants
    l'administration lourde
    les clôtures, les volets
    le jour qui se lève tard en hiver
    la neige me manque à Noël !
    L'Halloween aussi me manque
    etc. etc.

    Bien sûr avant de partir j'acceptais ce style de vie à la Française puisque je ne connaissais rien d'autre. Mais j'ai du changer. Je me trouve même différente de ma famille. Elle est toujours restée dans le village natale et n'a jamais connu autre chose que ses frontières campagnardes. Je vois mes frères équipés d’œillères, fermés... Je suis déçue...

    Je trouve divers petits boulots en intérim, très durs physiquement. en parallèle, je suis artiste peintre, Je crée ma petite entreprise de peinture décorative sur bois , je fais des expositions, je décide de restaurer des meubles bref, je tente de faire ma place.

    Le Québec me manque, grave comme disent les d'jeunes ! Ma fille mes amies, mes habitudes de vie. Je ne me sens pas bien ici, je lutte mais rien ne marche comme j'aimerais et c'est normal, je ne peux changer le rythme de vie d'ici voyons ! Serait-ce moi qui ne suis pas à la bonne place ?
    Je prends une bouffée d'air en partant un mois en mars 2009 au Québec, retrouver fille, amis, rythme hmmm que du bonheur!Je rentre reboostée, ça m'a fait du bien mais je décide de continuer en France. Je me dis qu'un billet d'avion peut me combler et ça me semble plus facile que de tout plaquer pour retourner. En France, j'aime les paysages, les randos qu'on fait à vélo, à pieds en montagne, la mer toute proche, la bonne bouffe qu'on trouve à proximité, les 5 semaines de congés etc. etc. Puis une bad luck nous tombe sur le coin du nez en mai 2009 : cancer du sein. Traitement pendant 1 an et demi, conséquence :fermeture de ma petite entreprise...Décidément, j'ai beau vouloir avancer, ça veut pas. Après de longues heures de réflexion pendant ma convalescence, je change de métier et deviens sophrologue. J'apprends le lâcher prise, la confiance en soi, j'apprends à comprendre mes besoins . J'ouvre donc un cabinet de sophrologie en 2012, ça marche tranquillement, il faut du temps pour avoir des clients et se faire connaître. Mais fin août 2012 autre changement de situation à l'horizon. Mon chum perd son emploi!!et paf, pas de bol ! Il cherche donc des entreprises via internet et est appelé par une compagnie de Montréal !! c'est un signe, c'est pas possible ! Il semblerait qu'il y ait pas mal de job fortes intéressantes pour lui en plus !! Alors on ne se pose plus de questions on rentre au Québec !!
    nous avons entamé une démarche de parrainage le mois dernier, on se croise les doigts !
    J'ai voulu faire ce bilan pour donner du courage à ceux qui baisseraient les bras pour changer de vie, apporter du meilleur à leur âme.
    Il faut faire ce qu'on désire, vivre ses rêves, foncer, entreprendre, ne pas avoir peur car la vie ne tient qu'à un fil ! J'aime d'ailleurs cette phrase :
    je suis heureuse parce que je suis en santé et je suis en santé parce que je suis heureuse.

    Quand ça ne va pas et qu'on lutte, un jour le corps décide de vous montrer que quelque chose cloche dans votre façon de vivre.
    Maintenant en rémission, je suis prête à partir, si je m'écoutais mes boites seraient déjà faites mais je ne peux brûler d'étapes. Et vous savez quoi ? Depuis que je sais que je vais rentrer au Québec, je me sens légère.

    Aussi, je ne critique pas les 2 pays, je sais ce que j'aime, ce que je n'aime pas, c'est personnel et propre à chacun.Je sais que le Québec ne m'offrira pas un système de santé à la hauteur de celui que j'utilise ici et bien je ferais avec, l'important pour moi est de retrouver mon essentiel: le Canada et ce/ceux qui va/vont avec.

    Merci de m'avoir lu
    Véro
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    verozen got a reaction from sophie.1940 in elle est étonnante la vie non?   
    Je n'aurais jamais pensé que ma vie aurait été aussi mouvementée et je m'en réjouis maintenant.

    Je m'appelle Véronique, j'ai quitté la France en août 1994 avec mon mari et mes 2 enfants alors âgés de 5 et 7 ans. Tout allait bien jusqu'à l'année de tous les changements...Divorce, puis perte d'emploi, vente de la maison, j'ai connu pas mal de désespoir, j'étais un peu perdue et pour couronner le tout, lorsque j'avais retrouvé enfin une job, j'étais tombée sur une boss xénophobe qui m'a sapée le moral. Je ne me sentais plus aussi forte qu'avant, autant dans ma vie personnelle et professionnelle.

    2003 J'ai rencontré mon nouveau chum au Québec, on a vécu 2 ans là bas et j'ai eu, j'ai ressenti un manque de ma famille. Je sentais que ma mère vieillissante avait besoin de moi, que les enfants de mon frère grandiraient sans moi.et une petite fille venait de naître du côté de ma belle famille. Nous décidons donc de rentrer. Mes enfants sont adolescents, un peu indépendants ces derniers temps comme s'ils se détachaient, le cordon était entrain de se rompre, j'acceptais aussi le fait qu'ils prennent leur envol.

    2006 Mon fils nous a suivi en France où il vit encore mais ma fille a décidé de rester. Elle m'avait dit qu'elle réfléchissait, qu'elle finissait son année scolaire et qu'elle reviendrait ….peut-être. Elle m'a écrit un courriel 2 mois après mon retour, m'expliquant son vœu de rester... Ce fut tout un choc pour moi. Nous sommes fusionnelles. Je l'ai comprise car laisser ses amis lorsqu'on est ado est très difficile.

    Mon retour en France ne fut pas facile, tout allait trop vite pour moi, tout était étroit, je ne me sentais plus française, je n'étais plus chez moi.11 années de Québec m'avaient transformée !
    Je me rends compte alors qu'il me faudra faire beaucoup d'efforts pour m'intégrer dans mon propre pays et ce ne sera pas facile. Beaucoup de choses me dérangent :
    les coups de klaxons
    les magasins, banques, poste qui ferment pendant midi ce qui fait qu'on est toujours entrain de courir avant que ça ferme.
    les gens qui crient (hurlent) après leurs enfants
    l'administration lourde
    les clôtures, les volets
    le jour qui se lève tard en hiver
    la neige me manque à Noël !
    L'Halloween aussi me manque
    etc. etc.

    Bien sûr avant de partir j'acceptais ce style de vie à la Française puisque je ne connaissais rien d'autre. Mais j'ai du changer. Je me trouve même différente de ma famille. Elle est toujours restée dans le village natale et n'a jamais connu autre chose que ses frontières campagnardes. Je vois mes frères équipés d’œillères, fermés... Je suis déçue...

    Je trouve divers petits boulots en intérim, très durs physiquement. en parallèle, je suis artiste peintre, Je crée ma petite entreprise de peinture décorative sur bois , je fais des expositions, je décide de restaurer des meubles bref, je tente de faire ma place.

    Le Québec me manque, grave comme disent les d'jeunes ! Ma fille mes amies, mes habitudes de vie. Je ne me sens pas bien ici, je lutte mais rien ne marche comme j'aimerais et c'est normal, je ne peux changer le rythme de vie d'ici voyons ! Serait-ce moi qui ne suis pas à la bonne place ?
    Je prends une bouffée d'air en partant un mois en mars 2009 au Québec, retrouver fille, amis, rythme hmmm que du bonheur!Je rentre reboostée, ça m'a fait du bien mais je décide de continuer en France. Je me dis qu'un billet d'avion peut me combler et ça me semble plus facile que de tout plaquer pour retourner. En France, j'aime les paysages, les randos qu'on fait à vélo, à pieds en montagne, la mer toute proche, la bonne bouffe qu'on trouve à proximité, les 5 semaines de congés etc. etc. Puis une bad luck nous tombe sur le coin du nez en mai 2009 : cancer du sein. Traitement pendant 1 an et demi, conséquence :fermeture de ma petite entreprise...Décidément, j'ai beau vouloir avancer, ça veut pas. Après de longues heures de réflexion pendant ma convalescence, je change de métier et deviens sophrologue. J'apprends le lâcher prise, la confiance en soi, j'apprends à comprendre mes besoins . J'ouvre donc un cabinet de sophrologie en 2012, ça marche tranquillement, il faut du temps pour avoir des clients et se faire connaître. Mais fin août 2012 autre changement de situation à l'horizon. Mon chum perd son emploi!!et paf, pas de bol ! Il cherche donc des entreprises via internet et est appelé par une compagnie de Montréal !! c'est un signe, c'est pas possible ! Il semblerait qu'il y ait pas mal de job fortes intéressantes pour lui en plus !! Alors on ne se pose plus de questions on rentre au Québec !!
    nous avons entamé une démarche de parrainage le mois dernier, on se croise les doigts !
    J'ai voulu faire ce bilan pour donner du courage à ceux qui baisseraient les bras pour changer de vie, apporter du meilleur à leur âme.
    Il faut faire ce qu'on désire, vivre ses rêves, foncer, entreprendre, ne pas avoir peur car la vie ne tient qu'à un fil ! J'aime d'ailleurs cette phrase :
    je suis heureuse parce que je suis en santé et je suis en santé parce que je suis heureuse.

    Quand ça ne va pas et qu'on lutte, un jour le corps décide de vous montrer que quelque chose cloche dans votre façon de vivre.
    Maintenant en rémission, je suis prête à partir, si je m'écoutais mes boites seraient déjà faites mais je ne peux brûler d'étapes. Et vous savez quoi ? Depuis que je sais que je vais rentrer au Québec, je me sens légère.

    Aussi, je ne critique pas les 2 pays, je sais ce que j'aime, ce que je n'aime pas, c'est personnel et propre à chacun.Je sais que le Québec ne m'offrira pas un système de santé à la hauteur de celui que j'utilise ici et bien je ferais avec, l'important pour moi est de retrouver mon essentiel: le Canada et ce/ceux qui va/vont avec.

    Merci de m'avoir lu
    Véro
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    verozen got a reaction from albzh56 in elle est étonnante la vie non?   
    Je n'aurais jamais pensé que ma vie aurait été aussi mouvementée et je m'en réjouis maintenant.

    Je m'appelle Véronique, j'ai quitté la France en août 1994 avec mon mari et mes 2 enfants alors âgés de 5 et 7 ans. Tout allait bien jusqu'à l'année de tous les changements...Divorce, puis perte d'emploi, vente de la maison, j'ai connu pas mal de désespoir, j'étais un peu perdue et pour couronner le tout, lorsque j'avais retrouvé enfin une job, j'étais tombée sur une boss xénophobe qui m'a sapée le moral. Je ne me sentais plus aussi forte qu'avant, autant dans ma vie personnelle et professionnelle.

    2003 J'ai rencontré mon nouveau chum au Québec, on a vécu 2 ans là bas et j'ai eu, j'ai ressenti un manque de ma famille. Je sentais que ma mère vieillissante avait besoin de moi, que les enfants de mon frère grandiraient sans moi.et une petite fille venait de naître du côté de ma belle famille. Nous décidons donc de rentrer. Mes enfants sont adolescents, un peu indépendants ces derniers temps comme s'ils se détachaient, le cordon était entrain de se rompre, j'acceptais aussi le fait qu'ils prennent leur envol.

    2006 Mon fils nous a suivi en France où il vit encore mais ma fille a décidé de rester. Elle m'avait dit qu'elle réfléchissait, qu'elle finissait son année scolaire et qu'elle reviendrait ….peut-être. Elle m'a écrit un courriel 2 mois après mon retour, m'expliquant son vœu de rester... Ce fut tout un choc pour moi. Nous sommes fusionnelles. Je l'ai comprise car laisser ses amis lorsqu'on est ado est très difficile.

    Mon retour en France ne fut pas facile, tout allait trop vite pour moi, tout était étroit, je ne me sentais plus française, je n'étais plus chez moi.11 années de Québec m'avaient transformée !
    Je me rends compte alors qu'il me faudra faire beaucoup d'efforts pour m'intégrer dans mon propre pays et ce ne sera pas facile. Beaucoup de choses me dérangent :
    les coups de klaxons
    les magasins, banques, poste qui ferment pendant midi ce qui fait qu'on est toujours entrain de courir avant que ça ferme.
    les gens qui crient (hurlent) après leurs enfants
    l'administration lourde
    les clôtures, les volets
    le jour qui se lève tard en hiver
    la neige me manque à Noël !
    L'Halloween aussi me manque
    etc. etc.

    Bien sûr avant de partir j'acceptais ce style de vie à la Française puisque je ne connaissais rien d'autre. Mais j'ai du changer. Je me trouve même différente de ma famille. Elle est toujours restée dans le village natale et n'a jamais connu autre chose que ses frontières campagnardes. Je vois mes frères équipés d’œillères, fermés... Je suis déçue...

    Je trouve divers petits boulots en intérim, très durs physiquement. en parallèle, je suis artiste peintre, Je crée ma petite entreprise de peinture décorative sur bois , je fais des expositions, je décide de restaurer des meubles bref, je tente de faire ma place.

    Le Québec me manque, grave comme disent les d'jeunes ! Ma fille mes amies, mes habitudes de vie. Je ne me sens pas bien ici, je lutte mais rien ne marche comme j'aimerais et c'est normal, je ne peux changer le rythme de vie d'ici voyons ! Serait-ce moi qui ne suis pas à la bonne place ?
    Je prends une bouffée d'air en partant un mois en mars 2009 au Québec, retrouver fille, amis, rythme hmmm que du bonheur!Je rentre reboostée, ça m'a fait du bien mais je décide de continuer en France. Je me dis qu'un billet d'avion peut me combler et ça me semble plus facile que de tout plaquer pour retourner. En France, j'aime les paysages, les randos qu'on fait à vélo, à pieds en montagne, la mer toute proche, la bonne bouffe qu'on trouve à proximité, les 5 semaines de congés etc. etc. Puis une bad luck nous tombe sur le coin du nez en mai 2009 : cancer du sein. Traitement pendant 1 an et demi, conséquence :fermeture de ma petite entreprise...Décidément, j'ai beau vouloir avancer, ça veut pas. Après de longues heures de réflexion pendant ma convalescence, je change de métier et deviens sophrologue. J'apprends le lâcher prise, la confiance en soi, j'apprends à comprendre mes besoins . J'ouvre donc un cabinet de sophrologie en 2012, ça marche tranquillement, il faut du temps pour avoir des clients et se faire connaître. Mais fin août 2012 autre changement de situation à l'horizon. Mon chum perd son emploi!!et paf, pas de bol ! Il cherche donc des entreprises via internet et est appelé par une compagnie de Montréal !! c'est un signe, c'est pas possible ! Il semblerait qu'il y ait pas mal de job fortes intéressantes pour lui en plus !! Alors on ne se pose plus de questions on rentre au Québec !!
    nous avons entamé une démarche de parrainage le mois dernier, on se croise les doigts !
    J'ai voulu faire ce bilan pour donner du courage à ceux qui baisseraient les bras pour changer de vie, apporter du meilleur à leur âme.
    Il faut faire ce qu'on désire, vivre ses rêves, foncer, entreprendre, ne pas avoir peur car la vie ne tient qu'à un fil ! J'aime d'ailleurs cette phrase :
    je suis heureuse parce que je suis en santé et je suis en santé parce que je suis heureuse.

    Quand ça ne va pas et qu'on lutte, un jour le corps décide de vous montrer que quelque chose cloche dans votre façon de vivre.
    Maintenant en rémission, je suis prête à partir, si je m'écoutais mes boites seraient déjà faites mais je ne peux brûler d'étapes. Et vous savez quoi ? Depuis que je sais que je vais rentrer au Québec, je me sens légère.

    Aussi, je ne critique pas les 2 pays, je sais ce que j'aime, ce que je n'aime pas, c'est personnel et propre à chacun.Je sais que le Québec ne m'offrira pas un système de santé à la hauteur de celui que j'utilise ici et bien je ferais avec, l'important pour moi est de retrouver mon essentiel: le Canada et ce/ceux qui va/vont avec.

    Merci de m'avoir lu
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    verozen got a reaction from sonia007 in elle est étonnante la vie non?   
    Je n'aurais jamais pensé que ma vie aurait été aussi mouvementée et je m'en réjouis maintenant.

    Je m'appelle Véronique, j'ai quitté la France en août 1994 avec mon mari et mes 2 enfants alors âgés de 5 et 7 ans. Tout allait bien jusqu'à l'année de tous les changements...Divorce, puis perte d'emploi, vente de la maison, j'ai connu pas mal de désespoir, j'étais un peu perdue et pour couronner le tout, lorsque j'avais retrouvé enfin une job, j'étais tombée sur une boss xénophobe qui m'a sapée le moral. Je ne me sentais plus aussi forte qu'avant, autant dans ma vie personnelle et professionnelle.

    2003 J'ai rencontré mon nouveau chum au Québec, on a vécu 2 ans là bas et j'ai eu, j'ai ressenti un manque de ma famille. Je sentais que ma mère vieillissante avait besoin de moi, que les enfants de mon frère grandiraient sans moi.et une petite fille venait de naître du côté de ma belle famille. Nous décidons donc de rentrer. Mes enfants sont adolescents, un peu indépendants ces derniers temps comme s'ils se détachaient, le cordon était entrain de se rompre, j'acceptais aussi le fait qu'ils prennent leur envol.

    2006 Mon fils nous a suivi en France où il vit encore mais ma fille a décidé de rester. Elle m'avait dit qu'elle réfléchissait, qu'elle finissait son année scolaire et qu'elle reviendrait ….peut-être. Elle m'a écrit un courriel 2 mois après mon retour, m'expliquant son vœu de rester... Ce fut tout un choc pour moi. Nous sommes fusionnelles. Je l'ai comprise car laisser ses amis lorsqu'on est ado est très difficile.

    Mon retour en France ne fut pas facile, tout allait trop vite pour moi, tout était étroit, je ne me sentais plus française, je n'étais plus chez moi.11 années de Québec m'avaient transformée !
    Je me rends compte alors qu'il me faudra faire beaucoup d'efforts pour m'intégrer dans mon propre pays et ce ne sera pas facile. Beaucoup de choses me dérangent :
    les coups de klaxons
    les magasins, banques, poste qui ferment pendant midi ce qui fait qu'on est toujours entrain de courir avant que ça ferme.
    les gens qui crient (hurlent) après leurs enfants
    l'administration lourde
    les clôtures, les volets
    le jour qui se lève tard en hiver
    la neige me manque à Noël !
    L'Halloween aussi me manque
    etc. etc.

    Bien sûr avant de partir j'acceptais ce style de vie à la Française puisque je ne connaissais rien d'autre. Mais j'ai du changer. Je me trouve même différente de ma famille. Elle est toujours restée dans le village natale et n'a jamais connu autre chose que ses frontières campagnardes. Je vois mes frères équipés d’œillères, fermés... Je suis déçue...

    Je trouve divers petits boulots en intérim, très durs physiquement. en parallèle, je suis artiste peintre, Je crée ma petite entreprise de peinture décorative sur bois , je fais des expositions, je décide de restaurer des meubles bref, je tente de faire ma place.

    Le Québec me manque, grave comme disent les d'jeunes ! Ma fille mes amies, mes habitudes de vie. Je ne me sens pas bien ici, je lutte mais rien ne marche comme j'aimerais et c'est normal, je ne peux changer le rythme de vie d'ici voyons ! Serait-ce moi qui ne suis pas à la bonne place ?
    Je prends une bouffée d'air en partant un mois en mars 2009 au Québec, retrouver fille, amis, rythme hmmm que du bonheur!Je rentre reboostée, ça m'a fait du bien mais je décide de continuer en France. Je me dis qu'un billet d'avion peut me combler et ça me semble plus facile que de tout plaquer pour retourner. En France, j'aime les paysages, les randos qu'on fait à vélo, à pieds en montagne, la mer toute proche, la bonne bouffe qu'on trouve à proximité, les 5 semaines de congés etc. etc. Puis une bad luck nous tombe sur le coin du nez en mai 2009 : cancer du sein. Traitement pendant 1 an et demi, conséquence :fermeture de ma petite entreprise...Décidément, j'ai beau vouloir avancer, ça veut pas. Après de longues heures de réflexion pendant ma convalescence, je change de métier et deviens sophrologue. J'apprends le lâcher prise, la confiance en soi, j'apprends à comprendre mes besoins . J'ouvre donc un cabinet de sophrologie en 2012, ça marche tranquillement, il faut du temps pour avoir des clients et se faire connaître. Mais fin août 2012 autre changement de situation à l'horizon. Mon chum perd son emploi!!et paf, pas de bol ! Il cherche donc des entreprises via internet et est appelé par une compagnie de Montréal !! c'est un signe, c'est pas possible ! Il semblerait qu'il y ait pas mal de job fortes intéressantes pour lui en plus !! Alors on ne se pose plus de questions on rentre au Québec !!
    nous avons entamé une démarche de parrainage le mois dernier, on se croise les doigts !
    J'ai voulu faire ce bilan pour donner du courage à ceux qui baisseraient les bras pour changer de vie, apporter du meilleur à leur âme.
    Il faut faire ce qu'on désire, vivre ses rêves, foncer, entreprendre, ne pas avoir peur car la vie ne tient qu'à un fil ! J'aime d'ailleurs cette phrase :
    je suis heureuse parce que je suis en santé et je suis en santé parce que je suis heureuse.

    Quand ça ne va pas et qu'on lutte, un jour le corps décide de vous montrer que quelque chose cloche dans votre façon de vivre.
    Maintenant en rémission, je suis prête à partir, si je m'écoutais mes boites seraient déjà faites mais je ne peux brûler d'étapes. Et vous savez quoi ? Depuis que je sais que je vais rentrer au Québec, je me sens légère.

    Aussi, je ne critique pas les 2 pays, je sais ce que j'aime, ce que je n'aime pas, c'est personnel et propre à chacun.Je sais que le Québec ne m'offrira pas un système de santé à la hauteur de celui que j'utilise ici et bien je ferais avec, l'important pour moi est de retrouver mon essentiel: le Canada et ce/ceux qui va/vont avec.

    Merci de m'avoir lu
    Véro
  22. Like
    verozen got a reaction from Sanet in elle est étonnante la vie non?   
    Je n'aurais jamais pensé que ma vie aurait été aussi mouvementée et je m'en réjouis maintenant.

    Je m'appelle Véronique, j'ai quitté la France en août 1994 avec mon mari et mes 2 enfants alors âgés de 5 et 7 ans. Tout allait bien jusqu'à l'année de tous les changements...Divorce, puis perte d'emploi, vente de la maison, j'ai connu pas mal de désespoir, j'étais un peu perdue et pour couronner le tout, lorsque j'avais retrouvé enfin une job, j'étais tombée sur une boss xénophobe qui m'a sapée le moral. Je ne me sentais plus aussi forte qu'avant, autant dans ma vie personnelle et professionnelle.

    2003 J'ai rencontré mon nouveau chum au Québec, on a vécu 2 ans là bas et j'ai eu, j'ai ressenti un manque de ma famille. Je sentais que ma mère vieillissante avait besoin de moi, que les enfants de mon frère grandiraient sans moi.et une petite fille venait de naître du côté de ma belle famille. Nous décidons donc de rentrer. Mes enfants sont adolescents, un peu indépendants ces derniers temps comme s'ils se détachaient, le cordon était entrain de se rompre, j'acceptais aussi le fait qu'ils prennent leur envol.

    2006 Mon fils nous a suivi en France où il vit encore mais ma fille a décidé de rester. Elle m'avait dit qu'elle réfléchissait, qu'elle finissait son année scolaire et qu'elle reviendrait ….peut-être. Elle m'a écrit un courriel 2 mois après mon retour, m'expliquant son vœu de rester... Ce fut tout un choc pour moi. Nous sommes fusionnelles. Je l'ai comprise car laisser ses amis lorsqu'on est ado est très difficile.

    Mon retour en France ne fut pas facile, tout allait trop vite pour moi, tout était étroit, je ne me sentais plus française, je n'étais plus chez moi.11 années de Québec m'avaient transformée !
    Je me rends compte alors qu'il me faudra faire beaucoup d'efforts pour m'intégrer dans mon propre pays et ce ne sera pas facile. Beaucoup de choses me dérangent :
    les coups de klaxons
    les magasins, banques, poste qui ferment pendant midi ce qui fait qu'on est toujours entrain de courir avant que ça ferme.
    les gens qui crient (hurlent) après leurs enfants
    l'administration lourde
    les clôtures, les volets
    le jour qui se lève tard en hiver
    la neige me manque à Noël !
    L'Halloween aussi me manque
    etc. etc.

    Bien sûr avant de partir j'acceptais ce style de vie à la Française puisque je ne connaissais rien d'autre. Mais j'ai du changer. Je me trouve même différente de ma famille. Elle est toujours restée dans le village natale et n'a jamais connu autre chose que ses frontières campagnardes. Je vois mes frères équipés d’œillères, fermés... Je suis déçue...

    Je trouve divers petits boulots en intérim, très durs physiquement. en parallèle, je suis artiste peintre, Je crée ma petite entreprise de peinture décorative sur bois , je fais des expositions, je décide de restaurer des meubles bref, je tente de faire ma place.

    Le Québec me manque, grave comme disent les d'jeunes ! Ma fille mes amies, mes habitudes de vie. Je ne me sens pas bien ici, je lutte mais rien ne marche comme j'aimerais et c'est normal, je ne peux changer le rythme de vie d'ici voyons ! Serait-ce moi qui ne suis pas à la bonne place ?
    Je prends une bouffée d'air en partant un mois en mars 2009 au Québec, retrouver fille, amis, rythme hmmm que du bonheur!Je rentre reboostée, ça m'a fait du bien mais je décide de continuer en France. Je me dis qu'un billet d'avion peut me combler et ça me semble plus facile que de tout plaquer pour retourner. En France, j'aime les paysages, les randos qu'on fait à vélo, à pieds en montagne, la mer toute proche, la bonne bouffe qu'on trouve à proximité, les 5 semaines de congés etc. etc. Puis une bad luck nous tombe sur le coin du nez en mai 2009 : cancer du sein. Traitement pendant 1 an et demi, conséquence :fermeture de ma petite entreprise...Décidément, j'ai beau vouloir avancer, ça veut pas. Après de longues heures de réflexion pendant ma convalescence, je change de métier et deviens sophrologue. J'apprends le lâcher prise, la confiance en soi, j'apprends à comprendre mes besoins . J'ouvre donc un cabinet de sophrologie en 2012, ça marche tranquillement, il faut du temps pour avoir des clients et se faire connaître. Mais fin août 2012 autre changement de situation à l'horizon. Mon chum perd son emploi!!et paf, pas de bol ! Il cherche donc des entreprises via internet et est appelé par une compagnie de Montréal !! c'est un signe, c'est pas possible ! Il semblerait qu'il y ait pas mal de job fortes intéressantes pour lui en plus !! Alors on ne se pose plus de questions on rentre au Québec !!
    nous avons entamé une démarche de parrainage le mois dernier, on se croise les doigts !
    J'ai voulu faire ce bilan pour donner du courage à ceux qui baisseraient les bras pour changer de vie, apporter du meilleur à leur âme.
    Il faut faire ce qu'on désire, vivre ses rêves, foncer, entreprendre, ne pas avoir peur car la vie ne tient qu'à un fil ! J'aime d'ailleurs cette phrase :
    je suis heureuse parce que je suis en santé et je suis en santé parce que je suis heureuse.

    Quand ça ne va pas et qu'on lutte, un jour le corps décide de vous montrer que quelque chose cloche dans votre façon de vivre.
    Maintenant en rémission, je suis prête à partir, si je m'écoutais mes boites seraient déjà faites mais je ne peux brûler d'étapes. Et vous savez quoi ? Depuis que je sais que je vais rentrer au Québec, je me sens légère.

    Aussi, je ne critique pas les 2 pays, je sais ce que j'aime, ce que je n'aime pas, c'est personnel et propre à chacun.Je sais que le Québec ne m'offrira pas un système de santé à la hauteur de celui que j'utilise ici et bien je ferais avec, l'important pour moi est de retrouver mon essentiel: le Canada et ce/ceux qui va/vont avec.

    Merci de m'avoir lu
    Véro
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    verozen got a reaction from yabadabadouuuu in elle est étonnante la vie non?   
    Je n'aurais jamais pensé que ma vie aurait été aussi mouvementée et je m'en réjouis maintenant.

    Je m'appelle Véronique, j'ai quitté la France en août 1994 avec mon mari et mes 2 enfants alors âgés de 5 et 7 ans. Tout allait bien jusqu'à l'année de tous les changements...Divorce, puis perte d'emploi, vente de la maison, j'ai connu pas mal de désespoir, j'étais un peu perdue et pour couronner le tout, lorsque j'avais retrouvé enfin une job, j'étais tombée sur une boss xénophobe qui m'a sapée le moral. Je ne me sentais plus aussi forte qu'avant, autant dans ma vie personnelle et professionnelle.

    2003 J'ai rencontré mon nouveau chum au Québec, on a vécu 2 ans là bas et j'ai eu, j'ai ressenti un manque de ma famille. Je sentais que ma mère vieillissante avait besoin de moi, que les enfants de mon frère grandiraient sans moi.et une petite fille venait de naître du côté de ma belle famille. Nous décidons donc de rentrer. Mes enfants sont adolescents, un peu indépendants ces derniers temps comme s'ils se détachaient, le cordon était entrain de se rompre, j'acceptais aussi le fait qu'ils prennent leur envol.

    2006 Mon fils nous a suivi en France où il vit encore mais ma fille a décidé de rester. Elle m'avait dit qu'elle réfléchissait, qu'elle finissait son année scolaire et qu'elle reviendrait ….peut-être. Elle m'a écrit un courriel 2 mois après mon retour, m'expliquant son vœu de rester... Ce fut tout un choc pour moi. Nous sommes fusionnelles. Je l'ai comprise car laisser ses amis lorsqu'on est ado est très difficile.

    Mon retour en France ne fut pas facile, tout allait trop vite pour moi, tout était étroit, je ne me sentais plus française, je n'étais plus chez moi.11 années de Québec m'avaient transformée !
    Je me rends compte alors qu'il me faudra faire beaucoup d'efforts pour m'intégrer dans mon propre pays et ce ne sera pas facile. Beaucoup de choses me dérangent :
    les coups de klaxons
    les magasins, banques, poste qui ferment pendant midi ce qui fait qu'on est toujours entrain de courir avant que ça ferme.
    les gens qui crient (hurlent) après leurs enfants
    l'administration lourde
    les clôtures, les volets
    le jour qui se lève tard en hiver
    la neige me manque à Noël !
    L'Halloween aussi me manque
    etc. etc.

    Bien sûr avant de partir j'acceptais ce style de vie à la Française puisque je ne connaissais rien d'autre. Mais j'ai du changer. Je me trouve même différente de ma famille. Elle est toujours restée dans le village natale et n'a jamais connu autre chose que ses frontières campagnardes. Je vois mes frères équipés d’œillères, fermés... Je suis déçue...

    Je trouve divers petits boulots en intérim, très durs physiquement. en parallèle, je suis artiste peintre, Je crée ma petite entreprise de peinture décorative sur bois , je fais des expositions, je décide de restaurer des meubles bref, je tente de faire ma place.

    Le Québec me manque, grave comme disent les d'jeunes ! Ma fille mes amies, mes habitudes de vie. Je ne me sens pas bien ici, je lutte mais rien ne marche comme j'aimerais et c'est normal, je ne peux changer le rythme de vie d'ici voyons ! Serait-ce moi qui ne suis pas à la bonne place ?
    Je prends une bouffée d'air en partant un mois en mars 2009 au Québec, retrouver fille, amis, rythme hmmm que du bonheur!Je rentre reboostée, ça m'a fait du bien mais je décide de continuer en France. Je me dis qu'un billet d'avion peut me combler et ça me semble plus facile que de tout plaquer pour retourner. En France, j'aime les paysages, les randos qu'on fait à vélo, à pieds en montagne, la mer toute proche, la bonne bouffe qu'on trouve à proximité, les 5 semaines de congés etc. etc. Puis une bad luck nous tombe sur le coin du nez en mai 2009 : cancer du sein. Traitement pendant 1 an et demi, conséquence :fermeture de ma petite entreprise...Décidément, j'ai beau vouloir avancer, ça veut pas. Après de longues heures de réflexion pendant ma convalescence, je change de métier et deviens sophrologue. J'apprends le lâcher prise, la confiance en soi, j'apprends à comprendre mes besoins . J'ouvre donc un cabinet de sophrologie en 2012, ça marche tranquillement, il faut du temps pour avoir des clients et se faire connaître. Mais fin août 2012 autre changement de situation à l'horizon. Mon chum perd son emploi!!et paf, pas de bol ! Il cherche donc des entreprises via internet et est appelé par une compagnie de Montréal !! c'est un signe, c'est pas possible ! Il semblerait qu'il y ait pas mal de job fortes intéressantes pour lui en plus !! Alors on ne se pose plus de questions on rentre au Québec !!
    nous avons entamé une démarche de parrainage le mois dernier, on se croise les doigts !
    J'ai voulu faire ce bilan pour donner du courage à ceux qui baisseraient les bras pour changer de vie, apporter du meilleur à leur âme.
    Il faut faire ce qu'on désire, vivre ses rêves, foncer, entreprendre, ne pas avoir peur car la vie ne tient qu'à un fil ! J'aime d'ailleurs cette phrase :
    je suis heureuse parce que je suis en santé et je suis en santé parce que je suis heureuse.

    Quand ça ne va pas et qu'on lutte, un jour le corps décide de vous montrer que quelque chose cloche dans votre façon de vivre.
    Maintenant en rémission, je suis prête à partir, si je m'écoutais mes boites seraient déjà faites mais je ne peux brûler d'étapes. Et vous savez quoi ? Depuis que je sais que je vais rentrer au Québec, je me sens légère.

    Aussi, je ne critique pas les 2 pays, je sais ce que j'aime, ce que je n'aime pas, c'est personnel et propre à chacun.Je sais que le Québec ne m'offrira pas un système de santé à la hauteur de celui que j'utilise ici et bien je ferais avec, l'important pour moi est de retrouver mon essentiel: le Canada et ce/ceux qui va/vont avec.

    Merci de m'avoir lu
    Véro
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    verozen got a reaction from BambiBoole in elle est étonnante la vie non?   
    Je n'aurais jamais pensé que ma vie aurait été aussi mouvementée et je m'en réjouis maintenant.

    Je m'appelle Véronique, j'ai quitté la France en août 1994 avec mon mari et mes 2 enfants alors âgés de 5 et 7 ans. Tout allait bien jusqu'à l'année de tous les changements...Divorce, puis perte d'emploi, vente de la maison, j'ai connu pas mal de désespoir, j'étais un peu perdue et pour couronner le tout, lorsque j'avais retrouvé enfin une job, j'étais tombée sur une boss xénophobe qui m'a sapée le moral. Je ne me sentais plus aussi forte qu'avant, autant dans ma vie personnelle et professionnelle.

    2003 J'ai rencontré mon nouveau chum au Québec, on a vécu 2 ans là bas et j'ai eu, j'ai ressenti un manque de ma famille. Je sentais que ma mère vieillissante avait besoin de moi, que les enfants de mon frère grandiraient sans moi.et une petite fille venait de naître du côté de ma belle famille. Nous décidons donc de rentrer. Mes enfants sont adolescents, un peu indépendants ces derniers temps comme s'ils se détachaient, le cordon était entrain de se rompre, j'acceptais aussi le fait qu'ils prennent leur envol.

    2006 Mon fils nous a suivi en France où il vit encore mais ma fille a décidé de rester. Elle m'avait dit qu'elle réfléchissait, qu'elle finissait son année scolaire et qu'elle reviendrait ….peut-être. Elle m'a écrit un courriel 2 mois après mon retour, m'expliquant son vœu de rester... Ce fut tout un choc pour moi. Nous sommes fusionnelles. Je l'ai comprise car laisser ses amis lorsqu'on est ado est très difficile.

    Mon retour en France ne fut pas facile, tout allait trop vite pour moi, tout était étroit, je ne me sentais plus française, je n'étais plus chez moi.11 années de Québec m'avaient transformée !
    Je me rends compte alors qu'il me faudra faire beaucoup d'efforts pour m'intégrer dans mon propre pays et ce ne sera pas facile. Beaucoup de choses me dérangent :
    les coups de klaxons
    les magasins, banques, poste qui ferment pendant midi ce qui fait qu'on est toujours entrain de courir avant que ça ferme.
    les gens qui crient (hurlent) après leurs enfants
    l'administration lourde
    les clôtures, les volets
    le jour qui se lève tard en hiver
    la neige me manque à Noël !
    L'Halloween aussi me manque
    etc. etc.

    Bien sûr avant de partir j'acceptais ce style de vie à la Française puisque je ne connaissais rien d'autre. Mais j'ai du changer. Je me trouve même différente de ma famille. Elle est toujours restée dans le village natale et n'a jamais connu autre chose que ses frontières campagnardes. Je vois mes frères équipés d’œillères, fermés... Je suis déçue...

    Je trouve divers petits boulots en intérim, très durs physiquement. en parallèle, je suis artiste peintre, Je crée ma petite entreprise de peinture décorative sur bois , je fais des expositions, je décide de restaurer des meubles bref, je tente de faire ma place.

    Le Québec me manque, grave comme disent les d'jeunes ! Ma fille mes amies, mes habitudes de vie. Je ne me sens pas bien ici, je lutte mais rien ne marche comme j'aimerais et c'est normal, je ne peux changer le rythme de vie d'ici voyons ! Serait-ce moi qui ne suis pas à la bonne place ?
    Je prends une bouffée d'air en partant un mois en mars 2009 au Québec, retrouver fille, amis, rythme hmmm que du bonheur!Je rentre reboostée, ça m'a fait du bien mais je décide de continuer en France. Je me dis qu'un billet d'avion peut me combler et ça me semble plus facile que de tout plaquer pour retourner. En France, j'aime les paysages, les randos qu'on fait à vélo, à pieds en montagne, la mer toute proche, la bonne bouffe qu'on trouve à proximité, les 5 semaines de congés etc. etc. Puis une bad luck nous tombe sur le coin du nez en mai 2009 : cancer du sein. Traitement pendant 1 an et demi, conséquence :fermeture de ma petite entreprise...Décidément, j'ai beau vouloir avancer, ça veut pas. Après de longues heures de réflexion pendant ma convalescence, je change de métier et deviens sophrologue. J'apprends le lâcher prise, la confiance en soi, j'apprends à comprendre mes besoins . J'ouvre donc un cabinet de sophrologie en 2012, ça marche tranquillement, il faut du temps pour avoir des clients et se faire connaître. Mais fin août 2012 autre changement de situation à l'horizon. Mon chum perd son emploi!!et paf, pas de bol ! Il cherche donc des entreprises via internet et est appelé par une compagnie de Montréal !! c'est un signe, c'est pas possible ! Il semblerait qu'il y ait pas mal de job fortes intéressantes pour lui en plus !! Alors on ne se pose plus de questions on rentre au Québec !!
    nous avons entamé une démarche de parrainage le mois dernier, on se croise les doigts !
    J'ai voulu faire ce bilan pour donner du courage à ceux qui baisseraient les bras pour changer de vie, apporter du meilleur à leur âme.
    Il faut faire ce qu'on désire, vivre ses rêves, foncer, entreprendre, ne pas avoir peur car la vie ne tient qu'à un fil ! J'aime d'ailleurs cette phrase :
    je suis heureuse parce que je suis en santé et je suis en santé parce que je suis heureuse.

    Quand ça ne va pas et qu'on lutte, un jour le corps décide de vous montrer que quelque chose cloche dans votre façon de vivre.
    Maintenant en rémission, je suis prête à partir, si je m'écoutais mes boites seraient déjà faites mais je ne peux brûler d'étapes. Et vous savez quoi ? Depuis que je sais que je vais rentrer au Québec, je me sens légère.

    Aussi, je ne critique pas les 2 pays, je sais ce que j'aime, ce que je n'aime pas, c'est personnel et propre à chacun.Je sais que le Québec ne m'offrira pas un système de santé à la hauteur de celui que j'utilise ici et bien je ferais avec, l'important pour moi est de retrouver mon essentiel: le Canada et ce/ceux qui va/vont avec.

    Merci de m'avoir lu
    Véro
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    verozen reacted to fabriced in Ce que J'aime... Ce que je n'aime pas....   
    Bien ce que je n'aime pas en ce moment, c'est que je n'y suis pas! Sinon, c'est comme partout, il y a du bon et du moins bon, du "pas Glop" et de l’excellent. Il y a une chose que je n'ai pas retrouvé en France, un bon état d'esprit, simple et attachant. Nos amis Québécois, Français et amérindiens nous manque trop pour que je sois objectif. En fait, ce que je n'aime pas au Québec c'est la distance qu'il y a pour le rejoindre.




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