Virginie Stoquart

Et nous voilà encore au pays du rêve vendu, imaginez vous immigrer à 57 ans approximativement l'âge detenu en fin de procédure ................

Arrêtez donc de faire vivre vos idèaux, ou alors liassez donc vos coordonnées pour la suite.

Maçon sans diplôme , 57 ans certainement très competent, pas de carte de la CCQ..........Que ferait-il, là comme ca d'après vous, sur un chantier confronté aux conditions du travail actuelles, sans aclimatations...

Comptable sans diplôme en VAE, à 49 ans certainement très competente, sans pouvoir être comptable avec un BTS ici donc la voilà replacée au mieux technicienne comptable...

Gagner des points avec le Français, fort heureusement qu'ils peuvent pretendre avoir le maximum de part la langue maternelle...

Juste un conseil, prenez donc la grille de selection faites le point de vos possibilités..

Etablissez une liste avec vos + et vos - dans votre quotidien et non pas en théorie.
Voyez vos possibilités professionnellles et aspirations au travers vos codes CNP, faites des recherches...
Vous avez de la famille, idéalement venez donc un max de temps, faites vous heberger ( gros ++), prospectez et voyez....

Bref, pensez à vivre vos possibilités et non celles des autres.

Bon courage à vous, venir vivre ici est vraiment agréable mais pas à n'importe quel prix.

Bonne journée.

Bonjour, nous voici de passage sur le forum après 5 années passées au Québec.
 
Depuis la publication, nous avons continué notre parcours professionnel et avons pas mal avancé.  Après deux ans de cours du soir , de compétences acquises que ce soit spécialisées ou encore scolaires, nous avons finalement fait le grand saut...
 
Mr, a finalement décroché un poste de directeur technique en Décembre 2014 au sein de très grande compagnie. Alors qu'il était en poste avec son profil sur LinkedIn, un chasseur de tête est entré dans son bureau et lui a proposé une opportunité très difficile à refuser. Tout s'est fait en 4 entrevues (Skype avec la France, puis deux à Québec et une au siège social à MTL), tout ceci en mois de 10 jours pendant les fêtes.
Mme a,  quand à elle connu les joies du remerciement un soir de fin de journée à 4.30 PM après une augmentation salariale le mois précédent et une promotion interne. Tout ceci suite à une perte sèche de contrats externes, le lot des compagnies qui fond de l'argent et dorment sur le billet vert....Le mercredi remerciée, le vendredi en  fin de journée de nouveau en emploi (merci LinkedIn et le réseautage). C'était un job transitoire, car clairement ce poste ne faisait pas avec les compétences de Madame. Au bout de trois mois, et 5 entrevues en moins de 3 semaines, Madame a finalement un poste dans un centre de recherche et est finalement devenue fonctionnaire....Pour décrocher ce poste, elle aura du batailler et passez par de nombreuses évaluations ( psycho - scolaires et linguistiques avec un Anglais très avancé (vive la loi 101 au Québec). 
 
Au final, j'ai changé de job 2 fois et madame 3 fois avant de trouver notre place. Nous n'avons jamais connu le chômage et avons toujours pu rebondir. Très clairement, nous affirmons que c'est un chemin très complexe qui demande un travail sur soi et une motivation à toute épreuve. Ceci dit, nous avons plutôt réussi, vu notre âge avancé...
 
Nous avions décidé de vivre à Québec Ste Foy, avons toujours notre maison et en sommes toujours aussi heureux. Ce fut un très bon choix de localisation, proche de tout CEGEP - UNIVERSITE - AUTOROUTE - EMPLOI même si nous ne connaissons jamais notre futur, nous sommes très proches de nos jobs - de 30 mn aux heures de pointe. En revanche tout à un prix, c'est un choix...
Nous ne voulions plus perdre notre temps dans la voiture ou le transport en commun et avons axés notre choix sur cette emphase.
 
La vie au quotidien est toujours aussi agréable, Québec est vraiment une ville humaine, les gens y sont faciles d'approche et n'hésitent pas à aider. Tout y est réuni pour donne renvie de vivre dehors ce qui est notre cas, nous ne restons jamais une fds à la maison.
 
Le système médical...TOUT a déjà été dit  sur ce site et franchement nous ne sommes pas intéressés à refaire le sujet. Nous l'avons testé et avons approuvé...
Ce qui est sur, une assurance médicale employeur est un élément à ne pas négliger si vous avez à faire un choix professionnel, quitte à avoir l'impression de perdre un peu de $ sur le salaire annuel. Nous en avons tous deux une ( Mme est très bien placée, ca lui coûte cher, mais elle nous le rend bien...) Nous avions comme beaucoup soumis notre demande de médecin de famille en ligne, et finalement en avons trouvé un non pas par la voie normale, mais par recommandation, il y a 2 ans.. Finalement à date, ca ne change rien si ce n'est pour un suivi médical  régulier. Nous allons toujours en clinique publique (Chemin St Louis) et n'Attendons jamais plus de deux heures...
 
La scolarité se passe toujours aussi bien, notre fille qui a maintenant 22 ans à finalisé son DECT en soins infirmiers, travaille à l'IUCPQ et continue son université pour sa maîtrise. Elle à pris son logement avec son chum, qui lui est Anglophone. Notre dernier est au CEGEP en technique ....Vraiment le gros point positif est le domaine scolaire pour ceux qui veulent graduer, ici tout est faisable si l'on en a envie. Certes encore là , tout à un prix et c est cher. Notre fille, qui a un parcours sportif de haut niveau était cantonnée en France et ce d'après ses professeurs à un cursus professionnel, trop de sport étant nuisible....J'aimerais les revoir et que notre fille présente son cursus et sa fameuse côte R qui est 32 actuellement...
 
Nous venons de renouveler notre hypothèque et croyez moi, n’hésitez pas à vous vendre ici les banques  ont besoin de vous. N'HESITEZ PAS à magasiner avec des offres de la concurrence que vous poserez sur la table. 
 
Le coût de la vie à réellement augmenté et représente un véritable budget depuis notre arrivée. Certes c'est partout donc à quoi bon comparer. Juste vous conseiller de venir ici avec un bon matelas financier, on n'a pas idée de ce que coûte une installation, sachant que rien n'est jamais gagné.
 
Nous pouvons dire que nous avons trouvé ce que nous voulions en venant ici. Certes rien n'est blanc ou noir et il faut savoir en prendre et en laisser pour vivre heureux. Nous allons donc effectuer les démarches de citoyenneté en 2017, après réflexion. Nous voulions en être convaincus et non pas en faire un objectif absolu.Nous avons une vision très forte à ce sujet et voulions respecter nos convictions.
 
Voilà c'était notre petit retour 2013 - 2017 ....à la revoyure !!!!!
 
Chose sure, nous le referions avec les mêmes convictions...

Qu'on soit clair, je ne vois pas du tout et conçois encore moins les études (principalement universitaires) comme un signe d'intelligence, mais plutôt comme une chance, peut-être pas acesssible pour le tout monde (d'un point de vue financier majoritairement). Tout à fait, je suis un français moyen, à ne pas y voir une fausse modestie ou quoi que ce soit. Ça peut vous étonner de dire ça ? J'ai juste écrit un post pour partager mon ressenti personnel et cela a l'air de venir vous chercher...
 
Et au fait, je vous remets la phrase que j'ai écrite concernant ma moyenne au bacc : « La filière scientifique a été pour moi une catastrophe… En pleine quête identitaire et libertaire, plutôt classique pour un ado de 16-17 ans, j’avais de la difficulté à être intéressé par ce qui était enseigné au lycée et à entrevoir un futur en devant classer des vœux d’établissements qui n’avaient presque aucun sens pour moi (pression sociale oblige à pratiquement « choisir sa vie » en France à l’âge de 16 ans… Pffff). Enfin bref, tout ça pour dire que j’avais le sentiment de devoir me rattraper, me réparer, en me consacrant tête baissée dans mes études. J’ai gradué de mon baccalauréat (du Québec) avec une moyenne dépassant toutes mes attentes (plus de 4/4.3). Mais à quel prix…  ».
 
J'attribue cette note à un travail acharné, à ma passion pour la psychologie, et à certains sacrifices, pas à une intelligence sur laquelle vous insistez tant.

Certes, ce n'est pas nécessairement plus simple pour les jeunes d'ici, je le conçois tout à fait.
 
Oui j'étais idiot, et j'espère moins l'être aujourd'hui.
 
Aussi, je ne suis peut être pas fait pour l'immigration, je suis d'accord (je n'ai que 23 ans ceci dit, c'est peut être une conclusion hâtive).
 
Vous venez de perdre toute crédibilité avec cette phrase : « La grosse prise de tête mais en même temps ça ne m'étonne pas, quand je lis ton récit c’est beaucoup « le moi je «  et puis sûre pour quelqu’un d’intelligent confondre le Quebec et les USA. Tu ne serais pas un peu beaucoup présomptueux ? » qui reflète que vous n'avez pas bien lu le texte et les différentes références au fait que ceci était mon avis personnel, nécessairement teinté de « moi », ou de « je ». Je pense qu' à 19 ans, venant d'un petit village de France, la confusion entre ces pays peut être pardonnable (je parle pas d''un point de vue géographique hein mais bien culturel). J'ai appris aujourd'hui de mes erreurs et de mon ignorance.
 
Et au fait, avant de dire n'importe quoi pour pas grand chose, voilà la phrase que j'ai écrite : « Avant que certains puissent commenter en faisant possiblement référence à la supériorité classique du français envers le Québec (comme vu sur les forums dès lors qu’une personne fait part d’expériences négatives), je suis fils d’ouvrier, ayant grandi en campagne, mais ayant eu la chance d’avoir eu des parents extraordinaires m’inculquant les plus belles des qualités à mes yeux, la réflexion et la simplicité (dialectique résoluble je vous assure). Je ne me considère pas du tout comme quelqu’un d’intelligent. Je suis juste un français moyen, désillusionné par ce qui paraissait être le rêve de sa vie. »

Bonjour, je suis Québécoise et je confirme que ton témoignage est rigoureusement exact! Et encore, tu es chanceux dans ta région car d'en d'autres, comme l'a dit un autre forumiste, les Québécois sont tous des crosseurs. Les immigrants doivent se surveiller, particulièrement les Français qui se font crosser à tour de bras dans tout (erreur sur facture, portion réduite au restaurant, temps d'attente plus long chez le médecin, etc....). Les habitants dressent aussi leur chien à flairer l'accent français. Dès qu'ils l'entendent, ils grognent ou attaquent les mollets du malheureux français.
 
En tout cas, bravo pour ton courage! 
 
 

C'est la même chose en Belgique. J'ai passé un entretien oral aujourd'hui (après avoir réussi l'écrit). Pas évident de se vendre et de montrer sa motivation en se sentant un peu ridicule de se vendre pour un emploi déjà attribué. L'examen a été créé pour qu'une personne déjà engagée puisse être dans le cadre ou nommée... Je le sais car je travaille déjà dans cette administration comme secrétaire mais le poste, ici, est dans la communication (plus mon domaine)... J'ai joué le jeu en me disant on ne sait jamais, (je ne souhaite de mal à personne mais...) personne n'est à l'abri d'un accident ou d'une maladie. Bref, plus je lis vos témoignages et plus je me dis que c'est comme en Belgique mais avec moins d'habitant au kilomètre carré et un système éducatif qui correspond plus à ma philosophie "mieux vaut une tête bien faite qu'une tête bien (trop) pleine.  

....et c'est ça le plus fou de l'histoire, c'est que même dans un call center où on lui demande de répondre aux gens en français,   Il devra aussi parler anglais car le patron est anglophone 
 
c'est immoral de desinformer et fourrer les immigrants ainsi 
 
Rentrez vous ça bien dans la tête: il n'y a qu'une seule terre francophone en Amérique....et c'est le Québec 
 
 

Pour être belge, je peux vous dire qu'on les voit très bien les taxes... Surtout en Wallonie car leur tableau est une moyenne nationale mais on paie beaucoup plus de taxes en Wallonie qu'en Flandre ou à Bruxelles. Mais on ne quitte pas un pays que pour ses taxes
 

Oui! L’heure est aux grandes décisions. Depuis 5 mois, l’idée de retourner dans mes montagnes me taraude l’esprit, il a fallu 7 années pour comprendre que le pays parfait ou qui tend vers la perfection n’existe, malheureusement, pas !
 
Toute une aventure…! Je me souviens de ma première journée sur le sol Canadien, Oui, c’était juste hier. À ma sortie de l’aéroport avec mes deux bagages je m’imaginais enfin atterrit dans le pays ou les rêves se réalisent pour ceux qui travaillent fort.
 
Je suis arrivé un soir d’un 4 Aout 2009 dans ma jeune trentaine avec mes ambitions mon positivisme ma persévérance et mon ras le bol de mon autre chez moi, c’était une soirée pluvieuse, humide et chaude, pas beaucoup de dépaysement sur ce plan-là.
 
Je me souviens de la souplesse des démarches administratives de la gentillesse des différents agents d’immigration et des différentes institutions gouvernementales que j’avais croisés. Je me souviens de mes premiers contacts avec les gens d’ici et ma difficulté à comprendre toutes les conversations.
 
Je me souviens de mon premier choc culinaire en allant acheter un café et quand je me suis retrouver avec un gigantesque gobelet plein de café. Je me souviens de mon premier appartement, mes premiers meubles, ma première voiture, mon premier emploi.
 
Je me souviens de ma première conquête et la soirée coquine qui s’en est suivie, je me souviens de sa face en goutant à un mets épicé que j’avais préparé. 
Je me souviens de mes voyages au travers la belle province et le Canada, je me souviens de mon émerveillement en voyant certains paysages et coins du pays.
Je me souviens de mon retour aux études et le sacrifice que cela avait engendré
Je me souviens de mes premières larmes de déception et toutes celles qui se sont succédées durant ces 7 ans.
 
Je me souviendrai  qu’après 14 années de conduite de voiture  sans accidents ni incidents j’étais obligé à mon arrivée de reprendre des cours et un nouveau permis!
Je me souviendrai que mes expériences antérieures et celles acquises ici ne sont même pas considérées ni reconnues. Comme si mes 32 ans d’instructions ne valaient que dalle. Je me souviendrai de la ségrégation de l’inégalité des chances  et du profilage qui s’intensifie
Je me souviendrai que porter un nom Magrébin est synonyme de refus et de peur.  
 
Après un parcourt de combattant qui a duré 7ans de ma vie après avoir traversé tous ces méandres j’ai décidé de jeter l’éponge, je n’ai plus la force ni le gout de continuer à prouver aux employeurs et à la société que mon nom n’est pas coupable de quoi que ce soit, que je ne représente aucun danger à ma société d’accueil.  
 
Je suis fatigué d’être traité de communauté visible et de minorité ethnique qui est finalement la seule reconnaissance que j’avais acquise ici.  J’ai décidé de rentrer dans mon chez moi mon vrai, dans mes montagnes j’ai réappris à apprécier d’avantage mon chez moi que j’avais quitté avec ses défauts et qualités, j'ai réappris a aimer la simplicité de notre vie. J’ai hâte de retrouver ma famille mes amis, J’ai hâte de retrouver mon soleil généreux qui réchauffe le corps et le cœur, j’ai hâte d’entendre les chants de cigales et d’être réveillé par le vacarme de moineaux j’ai hâte de voir nos oliviers et nos figuiers. J’ai hâte de reprendre mes activités et ma vie en main.
 
La boucle est bouclée, Québec je me souviendrai

Ça ne fait beaucoup rire quand certains Français ou Belges sont semblant de s'indigner des taxes au Canada alors que les taxes au Canada sont moindres qu'en France et qu'en Belgique et  que la Belgique et la France sont ( avec le Danemark ) l'endroit  où on paie le plus de taxes au monde... ( voir tableau en bas de ce message )
 
 
Alors Hei, arrête ta désinformation, ça serait une bonne idée...
 
 

 
 
 
 

A mon retour de 3 ans au Canada en France au milieu des années 2000, je me suis complètement senti déconnecté du pays et j ai vécu les pires années de ma vie. Un sentiment d étouffement, d agression continuelle de la part des gens, sur la route, médias. L impression de ne pas pouvoir se déconnecter de l effervescence de choses pas importantes mais qui envahissent le quotidien. Obligatoin de devoir se battre ou disputer pour tout. L insécurité omniprésente, impression de toujours devoir tour surveiller pour ne pas me le faire voler. Niveau scolaire de l école publique avec de continuelles absences de profs à gérer. Au boulot aussi ça c est très moyennement passé : immobilisme et continuelles passes de politique au lieu de faire avancer les choses. J avais l impression que les gens vivaient dans une marmite sous laquelle on monte la température, que la pression y monte mais que les gens n y voyent rien amant que ça pète.
Ce sont juste mes impressions qui n ont conduit à vouloir de changer de vie juste apres quelques mois après mon retour en France. Mais étant donné que ça été plus facile de trouver un bon boulot de nouveau au Québec au lieu de la France, je suis revenu ici.

Ici aussi avec des distances comme Espagne, Portugal ou Italie, il y a aussi des choses à visiter.
Il y a quelques temps, on a fait le Maine pour aller à la mer et goûter les homards: je recommande  Le seul pb d'aujourdhui est le $US  

Allo !

Après avoir lu pas mal de bilans, c'est à mon tour de donner le miens !

Alors nos démarches à nous sont plutôt différentes de celles qu'on voit sur le forum, vu que l'on n'est pas passé par une démarche de RP classique, mais par un visa de Jeune Pro.

Nous étions tombé hors quotas pour le CSQ en juillet dernier, et on a voulu trouver une autre solution. Mon conjoint venait d'obtenir son diplôme de boulanger, et s'est lancé dans les recherches d'emploi à distance pour obtenir un Jeune Pro. On a essuyé pas mal de refus, du fait que évidemment nous n'avions pas de visa, et ce n'est pas simple d'expliquer le fonctionnement du Jeune Pro par email.

Mais coup de chance, ma belle sœur, qui habite à Chicoutimi, est allée déposer le CV de mon chum dans une des plus grosse boulangerie de la ville. Elle a longuement expliquer le fonctionnement du visa Jeune Pro au patron qui a décidé de tenter le coup ! Après un entretien téléphonique avec mon conjoint, il lui a envoyé une promesse d'embauche par courriel. C'était fin août, et il ne nous restait plus qu'à attendre l'ouverture des quotas. Coup de chance, des places supplémentaires ont été rajoutés fin novembre ! Oui coup de chance, car nous avions décidé de tout lâché fin décembre : nos jobs, notre appart etc... Bref le visa est arrivé fin décembre et notre départ programmé pour la mi janvier ! Mon chum a eu de la chance d'avoir un patron qui a patienté 4 mois et demi^^.

Nous sommes arrivés dans le froid du Saguenay un 17 janvier, et je doit dire que ça piquait un p'tit peu^^. Nous avions convenu avec ma belle soeur que nous resterions chez elle le temps que je trouve une job, et que ensuite nous prendrions un appartement. Ce qui nous évitez pas mal de grosses dépenses à notre arrivé. Nous avons juste achetez de gros manteau et un char à 1300$.

Il était temps d'attaquer les démarches administratives, et je doit dire que j'ai particulièrement apprécié la facilité et la rapidité de ceux ci. Que ce soit pour le NAS, l'ouverture du compte en banque, la RAMQ ou bien l'assurance voiture. Pas de paperasses inutiles etc...

Mon chum ayant commencé sa job, il était temps pour moi de chercher quelque chose ! Et j'ai eu pas mal de chance la aussi. J'ai envoyé une vingtaine de CV, et j'ai eu un entretien au bout de un mois, pur un poste sur lequel je n'avais pas vraiment les qualifications (j'ai toujours travaillé sur un poste d'accueil en banque, et là c'était un poste de secrétaire, avec de la compta, du dispatch etc...). L'entretien s'est super bien passé, dans une ambiance vraiment très amicale, et je doit dire que le fait que je soit française à jouer en ma faveur car ils ont été très curieux sur ce sujet. Bref, deux jours plus tard, on m'appelle pour me dire que j'avais le poste, permanent et à 40h/semaine.

Un mois et demi après notre arrivée, nous étions tout les deux en poste, et nous pouvions souffler un peu ! C'était vraiment notre grosse inquiétude, que je mettre vraiment beaucoup de temps pour avoir une job, et qu'on foire notre immigration à cause de ça...

L'ambiance à ma job est vraiment super, et j'ai même eu droit à une augmentation au bout de 4 jours de travail... Du jamais vu en France ! Je ne ressens pas du tout la réticence des québécois, comme j'ai pu le lire dans certains bilans. Au contraire, mes collègues me posent pleins de questions sur la France, pour comparer avec ici. Je leur apprend pleins d'expressions françaises, et au final ils les utilisent tout le temps et moi je n'apprend toujours pas le québécois ! Mais j'ai quand même du me faire très vite à l'accent, car je travaille dans une entreprise qui fait de la vidange de fosse septique et du nettoyage industriel, et donc je dois dispatcher les gars sur les différentes jobs, et certains ont un accent à couper au couteau ! Ça les fait d'ailleurs bien rire quand je leur fait répéter plusieurs fois une phrase !

Nous avons du bien évidemment nous habituer à un nouveau style de vie, avec entre autre nos salaires qui tombent à la semaine, oublier des expressions françaises pour utiliser celle d'ici, ne pas pouvoir manger tout le fromage qu'on veut (pour moi qui vient de Franche Comté c'est un sevrage difficile^^), utiliser les pieds, les pouces et les livres, et surtout le froid qui dure qui dure ! Hier il a neigé à Chicoutimi^^.

Aujourd'hui nous avons notre appartement en location, deux voiture dont une a crédit (2 jours pour avoir un financement ! Pour moi qui ai travaillé en banque, c'est juste incroyable !), deux salaires comvenable pour vivre ici (13.5$/h pour mon chum et 15.50$/h pour moi). Nous sommes tout simplement heureux d'être ici, tout se passe comme on l’espérait. Après c'est sur que l'avenir reste incertain, du fait que le Québec fait beaucoup de changement dans son processus d'immigration. Peut être que le PEQ sera supprimé d'ici janvier prochain et que nous devrons trouver une autre solution pour la RP... Mais nous ne nous posons pas cette question pour le moment, on verra au moment venu !

On peut dire que le début de notre immigration est réussie !

Désolée pour le pavé, mais j'avais vraiment envie de partager tout ça !

(Petite parenthèse : Étant québécoise et ayant immigré en France, il est aussi difficile de se faire des amis en France qu'au Québec. Je ne pense pas que ce soit l'un ou l'autre des pays qui soient plus difficiles pour l'amitié. C'est simplement une histoire de culture.)

**(D'une fille un peu tannée de lire qu'AU QUÉBEC il n'est pas facile de se faire des amis)**

Je vous conseille un nouveau voyage de reconnaissance car en 10 ans, les choses changent
Il faut aussi que ta famille visite un peu pour se faire une idee et voir s ils s imaginent vivre ici
C est ce que j ai fait avec mon mari et meS enfants (meme age que les tiens)

Canada, entree express: http://www.cic.gc.ca/francais/entree-express/index.asp
Honnetement ça me parait compliqué en gestion hoteliere mais sait on jamais

Grille de selection du Quebec de l'an passé, attention les criteres pourrait changer cette année:
http://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/publications/fr/divers/Grille-synthese.pdf

Les diplômes sont uniquement ceux obtenu de façon scolaire (pas de "niveau" pas de formation privée)

Les tests de langues (Français oral+ ecrit + IELTS) m'ont coutés au moins le double de votre prix sur Montréal

Non la date sera annoncée courant 2015 pour l'envoie... rien à était officiellement publier donc il nous reste plus qu'à attendre calmement comme le dit Céline ou à arriver à voir une place pour les journées Québec

Ils disent "Des modifications règles et procédures d'immigration sont entrées en vigueur le 1er avril 2015" mais il est clairement écrit que, concernant les travailleurs qualifiés "la période de réception sera annoncée ultérieurement", donc la seule chose à faire est d'attendre malheureusement...
Ce qu'on peut faire maintenant c'est de nouveau s'inscrire à une séance d'information et en parler, ou sinon il faut appeler le MIDI tout en sachant qu'il y a peu de chance qu'on ait une réponse...

Sinon c'etait peut etre simplement une facon de parler.... Puisque historiquement le canada est né de l'immigration (sauf pour les indiens quoi). Vous faites une montagne d'une taupinière a mon sens

L'un de mes frères? t'as même le pouvoir de lire ce qui est prescrit sur mon livret de famille afin de detecter mes frères, wow!

Maintenant pour le fait d'immigrer ou pas ou encore au Canada ailleurs ... toutefois je t'avais déjà répondu que je fais ce que je veux à mes cheveux et je n'attends surtout pas une quelconque permission de ton côté ou de tes semblables afin de mener ma vie comme bon me semble.

ça te tente pas de rentrer felipe, t'as pas l'air bien heureux ici..

Effectivement les premiers temps ont été stressants :-) le pire ça a quand même été de faire les visites d'appartements avec deux garçons plein d'énergie tout en rassurant les propriétaires sur notre calmittude. Oui je sais calmittude est un mot qui n'existe pas mais je l'aime bien.

La règle logique pour maximiser ses chances pour avoir un entretien d'embauche et donc indirectement un travail est non seulement de soigner la forme et le contenu de son CV/lettre de présentation mais également bien cibler l'endroit/poste aussi, dans la mesure où si par exemple un immigrant est ingénieur dans son pays, immigre ici, n'a aucune équivalence de son diplôme et aucune expérience dans son domaine ici, puis ce dernier n'applique, en immigrant ici, que pour des postes d'ingénieur et dans sa ville ou dans les grandess villes de la province ... le résultat est qu'il est fort probable qu'il n'aura aucun retour ou très très peu. Cela n'a rien avoir avec le racisme ou de la discrimination, malgré que personne ne peut nier que cela existe partout dans le monde et ce n'est pas le Québec qui en fera exception dans ce cadre, mais faut être humble et voir les choses en face, ce résultat est surtout lié à l'adoption d'une mauvaise stratégie de recherche d'emploi, ni plus, ni moins et parfois je me dis qu'il va falloir quand même arrêter de justifier tout par le racisme/discrimination, ceci n'est pas vrai.

En bref, le fait d'avoir un plan de commencer un peu en dessous de ses compétences puis évoluer ici au Québec est surement (du mois pour moi) est la meilleure façon de réussir professionnellement, et ceci n'a rien avoir avec le manque de motivation, bien au contraire, cela démontre que la personne a enfin compris comment se font les choses ici.

Puisqu'il semble que tes sources fiables afin d'en faire une idée sur toute une province se basent sur une courte discussion avec un taxieur, tiens un contre exemple, je suis algérien, je me suis pas immigré depuis 20 ans mais juste une année, je réside au Québec, je n'ai pas fait un MBA depuis mon arrivée et ni un BACC, et je travaille et je suis satisfait pour mon petit chemin parcourou pour le moment, tout en apprenant de plus en plus sur ma nouvelle société et d'évoluer petit à petit. Un autre algérien que j'ai connu, travaille aussi comme cadre chez un ordre professionnel du Québec, et un autre comme ingénieur en génie mécanique dans le Nord.

Le soucis se résume uniquement dans le fait où les gens qui chialent, font souvent plus de bruits que les autres c'est tout.

Bonjour, j'ai lu ton témoignage avec beaucoup d'intérêt, ton témoignage est bien fait et tu me semble une personne instruit et a beaucoup de capacités afin de réussir ta nouvelle vie.

Le fait de se sentir cela est tout à fait normal à un certain moment de sa nouvelle vie, le fait de se poser des questions, se remettre en question et d'essayer de replanifier ses choses selon les nouvelles données de son vécu sont des choses normales et même nécessaire dans la vie d'une personne alors que dire de celle d'un immigrant fraichement installé. Oui j'ai bien dit fraichement installé car après un an de vécu dans sa nouvelle terre, il est encore trop top d'en tire un bilan réel et objectif de son immigration.

Si cela pourra te fortifier, je te dirai que Montréal n'est pas le Québec et encore moins le Canada. Si je parle de ma propre et modeste expérience (immigrant au Canada depuis 1 année aussi), quand j'avais préparé mon départ' j'avais décidé de ne pas m'installer à Montréal pour différentes raisons, entre autres par le fait de ne pas maitriser l'anglais (très en demande dans cette ville qui reste la ville d'immigrants par excellence au Québec) et que les possibilités d'avoir un boulot en mesure des mes aspirations dans cette ville nécessitera beaucoup plus d'efforts et de concessions par rapport à ce qui pourra être la chose ailleurs. Je dis pas que là où l'on y va loin de cette ville fait que l'on va nous accueillir en nous déroulant la tapis rouge mais les choses seront vraiment différentes dans le sens où tu te sentiras que l'on vous donnera plus de chances afin de prouver ce que tu sais faire.

Faut aussi savoir et que je t'apprends rien si je te dis que la vie est dure partout dans le monde, en Algérie, en France ou ailleurs et ce n'est surement pas le Québec qui en fera exception dans ce sens, faut être patient, s'armer de courage et avoir confiance en ses capacités tout en ayant proactif et perséverant afin d'avoir ce que l'on désire dans la vie.

Le projet d'immigration est long et souvent les fruits de ton parcours récoltées n'y seront prêtes à récolter qu'après des années de persévérence. Même si on y va doucement, l'essentiel est est d'évoluer, apprendre et développer ses compétences (dans le domaine professionnel) et approfondir ses connaissances (nouveau système de vie, maitriser son budget/dépenses, explorer le pays, élargie son cerle de connaissance, pratiquer des loisirs ...etc).

Après un certain temps des opportunités te seront surement ouvertes et le passage d'un palier social à un autre se fera en douceur et toute maitrise car ton évolution s'est fait d'une manière simple et naturelle jusquà ce que tu atteignera tes objectifs petit à petit avec le temps. je dis tes objectifs car il est claire quand dans la vie chacun de nous a un objectif optimal mais ceci ne se réalisera que lorsque l'on atteigne au fur et à mesure des objectifs intermédiaire ascendant petit à petit avec le temps, la volonté et la bonne planification.

J'en ai lu beaucoup de témoignages de gens qui étaient dans ton cas et j'avais souvent de la misère à leur répondre, parfois je réponds à leur requêtes pour essaye de leur apporter un brin d'éspoir et de les encourager pour ne pas lacher et continuer leur combat pour jusqu'à ce qu'ils auront des jours meilleurs, mais sincèrement quand j'ai lu ton récit, j'ai instantanément ressenti que la réussite de ton projet ne pourra t'y échaper, tu tombes juste sur un moment où tu as senti un coup de blouse, ceci étant passagère mais après cela, tu sauras limpidement ce dont t'auras besoin d'en faire afin de réussir ce dont tu es venu chercher ici.