Aller au contenu

amy211

Habitués
  • Compteur de contenus

    201
  • Inscription

  • Dernière visite

Activité de réputation

  1. J'aime
    amy211 a réagi à MarySeventeen dans 3 ans à Toronto   
    Je pense que ma mémoire me joue des tours, il y a sûrement des détails que j’oublie de préciser. Ne m’en voulez pas pour les accents, je ne connais pas tous les raccourcis clavier !
     
    Je suis arrivée en mars 2016, afin d’effectuer mon stage de fin d’études. Je connaissais déjà un peu la ville puisque j’y avais passé six mois en 2014 (et vu l’hiver 2014, je savais très bien dans quoi je m’embarquais). Fin août, mon stage se termine, je me rattache au permis de travail ouvert de mon conjoint dans la foulée et je trouve mon emploi en 1 mois et demi.
    Je ne vais pas vous le cacher, j’ai eu beaucoup de chance avec cet emploi, j’étais au bon endroit au bon moment disons. Le process a été très rapide : premier contact téléphone le lundi, entretien le mercredi, début du contrat une semaine et demi après. J’ai eu la chance de trouver dans ma branche du premier coup, mais j’avais tout de même postulé aux classiques postes de customer care representative au cas où. Après 3 contrats temporaires, je suis passée en contrat permanent en octobre 2017 (j’attendais alors ma RP via EE déposée en juillet 2017).
    Niveau immigration, j’ai donc enchainé un permis stage coop, un permis de travail ouvert et une RP via EE. Nous avons attendu un peu plus de 6 mois pour la RP, il y avait du retard pour les dossiers de juin à aout et ils avaient tenté de mettre en place la validation de RP par téléphone (gros échec vu le nombre de gens qui ne recevaient pas leur COPR avant leur rendez-vous téléphonique…).
    Je vais reprendre les 4 questions qui reviennent le plus souvent, à savoir : le froid, le cout de la vie à Toronto, le manque des proches et la nourriture.
     
     
    Le froid
    J’avais déjà vécu un premier ‘demi’ hiver en 2014, j’étais arrivée en pleine tempête de neige avec des températures avoisinant les -30. Je n’ai donc pas été surprise de débarquer dans la neige en mars, je me souviens même qu’il a neigé lors du weekend prolongé de mai.

    Il suffit d’être bien équipé (exit les Canada Goose et autres doudounes à 1500$ s’il vous plait, aller chez Winners ou Uniqlo et vous économiserez pas mal) et d’être stratégique : on ne sort pas la doudoune d’hiver en novembre quand il fait 10 degrés, on couvre le maximum de ‘peau’ à partir de -15 (perso je sors même les lunettes de soleil en cas de vent, sinon mes yeux se mettent à pleurer dès que je pose le pied dehors) et en cas de températures extrêmes, on utilise le path au maximum.
    Pour parer à la déprime de l’hiver trop long, nous avons opté pour l’option vacances au soleil (Cuba, Mexique, Hawaii, Californie…). Toronto offre beaucoup de possibilités nvieau voyage, nous en profitons donc énormément que ce soit pendant nos congés ou lors de weekends prolongés.
    Bref, il faut se dire que nos voisins d’autres provinces ont bien plus de neige que nous et que les températures sont bien plus basses !
     
     
    Le coût de la vie
    SPOILER ALERT : Oui, vivre à Toronto n’est pas donné. J’ai vu le prix des loyers exploser ces trois dernières années, je ne paye ‘que ‘ 2000$ pour mon appartement à 500 m du métro avec locker et parking. Sachez que le même appartement 7 étages en dessous vient d’être mis en location pour… 2500$ (et pourtant, l’immeuble vieilli mal).
    Il existe toujours des perles rares mais attention aux arnaques : si on vous propose un 2-beds à 1500$ downtown dans un condo tout neuf, il y a éléphant sous gravillon.
    Si vous voulez quelque chose d’abordable, éloignez-vous des stations de métro, tentez les villes de la GTA, mais sachez que les transports en commun sont pas terribles et assez chers (notamment si vous prenez le Go Train + les TTC).
    Je ne recommande pas le basement, mais certains peuvent aimer !
    Les loisirs et la nourriture ne sont pas si chers que ça, je sors plus souvent au restau qu’en France, je n'achète pas de produits français hors de prix et ma note d’épicerie est correct (entre 70 et 100$ par semaine pour 2, lunch box incluses).
    Pour le téléphone, nous payons chacun 50$ HT pour 4 Go, ce qui est suffisant. Nous avons juste un abonnement internet à 65$ + Netflix à 14.99$.
    Niveau vêtements, pas de grosses différences à noter.
    Notre plus gros pôle de dépenses serait les billets d’avion pour la France (nous sommes rentrés deux fois en 3 ans et notre prochain voyage se fera Noël prochain).
     
     
    Le manque des proches
    Évidemment, nos proches nous  manquent énormément, d’autant plus que nous ne sommes rentrés que deux fois pour le moment. Mais nous avons eu la chance de les recevoir ici (mêmes nos grands-parents ont fait le voyage). Skype et Messenger tournent à plein régime, je pense que c’est la seule raison qui nous fera rentrer au pays d’ici deux ans. Je pense également que ressentir ou non ce manque est propre à chacun, certaines personnes vivent très bien cet éloignement !
     
     
    La nourriture
    Je crois que je n’ai jamais mangé aussi varié qu’à Toronto. Je ne comprends pas trop les gens qui se plaignent de la nourriture ici, mais c’est encore quelque chose de subjectif. La multi culturalité de Toronto se ressent dans la diversité des restaurants et supermarchés que l’on trouve ici, je trouve ça juste génial. Moi qui adore aller au restau, je suis comblée haha !
    Il y a juste un phénomène qui semble toucher les plus sensibles je dirais : la transition nourriture FR / nourriture CA peut causer des troubles intestinaux (j’avoue, il m’a fallu du courage pour vous avouer ça haha). Après avoir discuté avec pas mal de nouveaux arrivants, c’est quelque chose d’assez courant et ça ne dure que quelques mois.
     
     
    Je ne vais pas vous le cacher, j’adore Toronto. Ça bouge tout le temps, la proximité avec les US permet de pas mal voyager, la météo est plus clémente (quoi que cette année c’était un peu n’importe quoi) et tout le monde vient d’horizons différents donc personne ne vous jugera pour votre accent ou votre façon de vous habiller (oui, même quand vous irez faire vos courses un dimanche soir en pyjama). Nous nous y sentons bien même trois ans après.
     
     
    C'est tout pour moi, j'espère que ce bilan vous apportera quelque chose. Encore une fois, si vous avez besoin de plus de détails, n'hésitez pas !
  2. J'aime
    amy211 a reçu une réaction de Naerris dans Residence permanente et les 730 jours   
    Bonjour a tous. Alors retour d experience a la douane a mon retour : le fais d avoir le detail de mes absences m ont bien aides. J avais bien assez de jours. Un conseil n hesiter pas a utiliser la calculatrice des jours lorsque vous avez un doute ! Bonne soiree a tous

    Envoyé de mon LG-H831 en utilisant application mobile Immigrer.com


  3. J'aime
    amy211 a réagi à Slowfiction dans Nouvel opérateur : Forfaits mobiles à partir de 3 dollars !   
    Je viens de faire mon inscription et commande de la carte SIM. On va voir ce que ça donne!
  4. J'aime
    amy211 a réagi à Leae dans Les préparatifs pour un départ en 2017   
    Bonjour
    4 mois sur le sol québécois. Mon expérience personnelle, la mise en marche de notre nouvelle vie n'est pas simple financièrement, les expressions des québécois, un nouveau rythme de vie autre façon de manger on doit tout réapprendre et c'est vrai que des fois je me dis en France c'était plus simple pour trouver tel ou tel chose etc.. .je suis toujours heureuse de vivre ici nous avons une chance incroyable mais c'est pas simple tous les jours

    Envoyé de mon SM-N910F en utilisant application mobile Immigrer.com


  5. J'aime
    amy211 a réagi à juetben dans Trois ans à Toronto   
    Et? C'est pas ce que bon nombre de québécois demandent à des immigrants une fois ici? Abandonner leur culture, coutume, langue... cela te dérange quand un camerounais à des enfants ici et que ces derniers ne connaissent rien de leur culture... 
  6. J'aime
    amy211 a réagi à Automne dans Notre fils mineur veut rentrer en France   
    je sais pas si mon commentaire sera bienvenue  
     
    mais comme vous avez pas la citoyenneté encore et la RP est quand même difficile à obtenir, peut être faire un compromis avec lui. Lui dire, d'accord , tu peux retourner en France MAIS d'abord, faut obtenir la citoyenneté et avoir tes 18 ans.Il est pas majeur et c'est quand même vous qui décidez ... C'est pas l'empêcher d'aller en France, juste retarder un peu.
     normalement il devrait avoir la citoyenneté autour de ses 18 ans si ça fait déjà 1 an que vous êtes là.. Lui expliquer que là , dans sa tête de 16 ans, il peut pas savoir ce que sera le futur. peut être quand il aura 25-30, il va vouloir revenir au Canada pour X raisons et pas nécessairement en Alberta. et que s'il a pas la citoyenneté, il pourra pas revenir à moins de refaire un processus compliqué et il sera peut être pas admissible. Lui expliquer qu'avec la citoyenneté, ça sera également facile de venir vous rendre visite dans le futur s'il a plus sa RP..
    Puis s'il a personne en France et qu'en cas d'urgence personne n'est là, c'est quand même problématique..
     
    Donc le convaincre que vous êtes d'accord mais pas avant ses 18 ans. 
  7. J'aime
    amy211 a réagi à juetben dans Jours de presence et validiter de la rp   
    La date de validation de rp.
  8. J'aime
    amy211 a réagi à bencoudonc dans Au Québec il manque la Dolce Vita Française   
    Je me trompe peut-être, mais je n'ai pas eu le sentiment de lire un bilan 100% négatif.  Pour ma part, je trouvais intéressant que Rourouille souligne des aspects de logistique de la vie quotidienne auxquels on ne pense pas forcément et qui peuvent finir par peser à la longue.  Comme sûrement d'autres aspects de la vie quotidienne pourraient finir par me taper sur le gros nerf si j'allais vivre en France.   
  9. J'aime
    amy211 a réagi à Blueberry dans Bilan après 1 an et demi : On rentre   
    Euh qu'est-ce que t'en sais qu'ils ne s’étaient pas préparés? C'est pas en 15 lignes de bilan sur un forum que l'on sait tout de la vie des gens.
    Si après un an et demi, ils ont décidé qu'ils préféraient rentrer tant mieux pour eux. Au moins ils ont essayé...

    Un peu d'ouverture d'esprit sur les différentes expériences de chacun ne fait pas de mal...
  10. J'aime
    amy211 a réagi à Marty dans Le retour en France : des raisons si évidentes   
    Bonjour, je vous propose ma réflexion du jour :
    Comme ça a été écrit et réécrit années après années depuis que ce forum est forum, les trois grandes raisons qui font rentrer les Gaulois dans leur village, et ils sont un certain nombre à rentrer, sont :
    le climat la famille le mode de vie (qui pour un Français est un euphémisme de cuisine )  
    À celui qui veut/va partir, ces motifs paraissent idiots. "Tu as émigré au Canada et tu n'aimes pas le froid ?", "Tu es proche de ta famille et tu es parti sur un autre continent ?", "Tu aimes la grande cuisine et tu as choisi l'Amérique ?". C'est probablement pour cela qu'ils ne sont jamais sérieusement pris en considération avant le départ.
    Pourtant, à y réfléchir, ce sont les questions qui ont le plus de sens car seule l'expérience personnelle permet d'en mesurer l'impact.
    Il faut vivre l'hiver québécois, Noël sans sa famille, le rationnement de tel ou tel mets, pour pouvoir juger de l'importance que cela revêt. Pour certaines personnes il suffira d'une fois, pour d'autres ce sera une décennie avant que le manque ne se fasse sentir.
     
    La banalité apparente de ces trois facteurs fait toute la différence avec les autres prétextes qui pourraient justifier un retour. Trouver un meilleur emploi ou une meilleure école pour ses enfants, se faire de nouveaux amis, attendre aux urgences... On peut en faire l'expérience sans changer de pays.
     
    Pensez-y, irréductibles compatriotes qui préparez vos valises ou venez de les défaire, pour rester il vous faudra pas être trop frileux, être un peu égoïstes et supporter un pinard et un sauciflard plus coûteux.
  11. J'aime
    amy211 a réagi à redbulldz dans Un an à Winnipeg, l'heure du bilan !   
    Nous y voilà ! Une année après notre installation à Winnipeg, voici venue l’heure du traditionnel bilan.
     
    J’en ai parcouru des dizaines pendant que je me préparais à sauter le pas. Beaucoup de négatif en général et très peu (ou pas du tout) concernant le Manitoba. Étant méfiant de nature et pas vraiment du genre à prendre pour argent comptant ce que je lis à droite à gauche, je ne me suis pas trop attardé dans la lecture préférant me faire ma propre idée, tout en gardant à l’esprit les nombreux pièges et dangers de l’immigration. Il faut dire qu’il y en a des masses. Mais la bonne nouvelle est que la plupart sont facilement gérables avec une bonne préparation.
     
    Nous avons quitté Alger pour le Canada le 16 avril 2016 (3 ans jour pour jour après mon inscription à ce forum, un signe ?). Ce jour-là notre pays fêtait la “journée du savoir”, rien que ça ! À croire que le destin nous avait laissé quelques indices sympathiques pour nous rassurer dans notre entreprise. Je vous le dis dès maintenant : ce qui suit est positif à 100%. Loin de moi l’idée de brosser un portrait idyllique de la province, car les challenges il y en a, mais je veux surtout insister sur le fait que toute aventure bien préparée donne ses fruits.
     
    Nous avons atterri à Montréal pour 15 jours de vacances avant de rejoindre Winnipeg. Une façon pour nous de nous déconnecter de la trentaine d’années passées dans un pays que nous aimons tant et où nous avions dû laisser une bonne partie de nos cœurs chagrinés. L’immigration n’a jamais été un objectif dans notre vie, mais la venue de nos 2 magnifiques petites filles a fait naître une certaine envie de leur garantir un futur plus stable, et surtout, éviter qu’elles aient à vivre le scénario des années 90 où une partie de notre enfance a été volée. La guerre civile est passée par là avec son lot de malheurs. Les balles, les bombes, le sang... tout ça était devenu trop ordinaire, tout comme l’insécurité grandissante qui prenait des proportions ahurissantes depuis la fin des années 2000.
    Certes nous ne manquions de rien chez nous : une maison dans un quartier calme, des postes de travail avec des perspectives très motivantes, des voyages fréquents... rien qui, aux yeux de nos proches, ne justifiait une aventure aussi risquée. Étant une tête dure de nature, je pense que la frilosité et les doutes de ceux qui nous entourent m’ont surtout motivé à prouver que nous pouvions faire de grandes choses en sortant de notre zone de confort. C’est tout de même excitant de vivre 2 vies en moins de 40 ans !
     
    Notre aventure débute donc le 1er mai à bord d’un vol Westjet en direction de Winnipeg. Le repos de Montréal a été salvateur. Les idées se sont remises en place et le plan a été bien défini : installation, école et garderie, emploi, bonheur ! Nous l’avons respecté à la lettre. Je dois dire que notre aventure aurait été différente sans deux paramètres très importants : une visite exploratoire faite en 2014 pendant laquelle nous avons pu établir des contacts très prolifiques et des amis habitant sur place (que nous avions connus sur Internet pendant notre processus) qui nous ont énormément aidés à notre arrivée et qui sont devenus des membres de notre famille à part entière. C’est d’ailleurs pour cela que j’insiste auprès de tous ceux qui font une visite exploratoire afin qu’ils établissent le maximum de contacts possibles. Grâce à ça, notre intégration s’est faite en un temps record : un job trouvé après 3 jours dans l’entreprise où travaille mon amie, des places en garderie dès la 1ère semaine, une maison louée dans le mois, des voitures en très bon état achetées grâce aux conseils d’un ami... Vous pouvez toujours faire les choses seuls, mais c’est tellement plus facile quand vous êtes bien entourés !
     
    Certains vont penser que le hasard y est pour beaucoup et que le risque est très élevé. C’est loin d’être ma vision. Le risque se définit par votre niveau d’émotions et celui de votre contrôle des paramètres. Le risque n’est donc qu’une perception à laquelle le facteur chance doit être complètement étranger. Je connais beaucoup de personnes qui sont en train de préparer leur projet d’immigration avec un niveau de gestion et des risques complètement différents. Je sais dès maintenant qui aura la tâche facile et qui va galérer. L’approche face à un projet d’immigration doit être scientifique, minutieuse, excellemment bien préparée et exécutée. Je sais, je me mets à parler comme un coach personnel mais croyez-moi que ce paramètre est le plus important de tous.
    J’avais défini chaque détail de mon projet : du départ d’Alger jusqu’au 1er anniversaire de notre date d’arrivée. Et ça a marché ! En une année nous avons fait plus de choses que pendant les 10 dernières années de notre existence. Ce fut très intense, mais toujours plaisant. Et le hasard n’y est pour rien. Même si certaines choses ou visions ont changé depuis notre installation, nécessitant quelques ajustements, l’objectif et l’approche générale sont restés les mêmes. Gare donc aux approximations !
     
    Un autre point qui a fait la différence dans notre intégration : LA POSITIVITÉ. Nous sommes restés positifs dans toutes les situations, même lorsque j’ai eu la jambe fracturée pendant un match de foot en août. Embêtant mais en rien insurmontable. On a fait du porte à porte pour la garderie et le job de ma femme. Nous ne sommes jamais restés à la maison à attendre qu’on vienne nous chercher. Au Manitoba les gens sont très serviables, mais encore faut-il oser aller vers eux. Il faut aussi éviter les ralentisseurs. Ne comptez surtout pas sur l’Accueil Francophone pour vous installer. À part le logement (et encore, quand ils daignent répondre à vos emails !) il n’y a pas grand-chose à en tirer. Élargissez vos horizons et ne restez surtout pas cloitrés entre les 4 murs de la communauté francophone. Personnellement j’ai été un peu déçu, je m’attendais à plus de solidarité. J’ai trouvé plus de dynamisme chez les anglophones et je vous conseille d’ailleurs d’aller dans ce sens, surtout en ce qui concerne l’emploi. Les réseaux francophones sont assez opaques et pas du tout faciles à manœuvrer. Votre salut est dans un réseau dynamique et varié.
     
    Parlons maintenant d’argent. On a beau répéter qu’il faut des fonds mais c’est une fois sur place qu’on se rend compte de l’importance d’un bon matelas financier. Je ne vais pas rentrer dans le détail de mes avoirs, mais si nous n’avions pas assez d’argent on aurait paniqué. Et quels que soient vos calculs, vous dépasserez toujours vos prévisions. La facture monte rapidement entre la location, les courses, les factures et toutes les dépenses d’équipement que vous aurez à faire. Ne vous étonnez pas si vous tournez à un budget de 10.000$ par mois les 2 ou 3 premiers mois. On s’était bien sûr préparés à ça en nous disant que nous pourrions ne pas trouver de boulot rapidement. Et puis il était hors de question de considérer les aides au revenu. Certains me trouvent dur sur ce point mais je ne conçois pas le fait d’immigrer dans un pays pour demander l’aumône. Le Canada nous a ouvert ses portes pour apporter une plus-value, pas pour profiter du système.
     
    En termes de logement, nous avons vite trouvé une superbe maison à St Boniface. Le proprio était très sympa et ne nous a pas trop embêtés sur les références. Le fait d’avoir vu une famille calme, qui paraissait propre a sûrement dû le rassurer. Le prix de la location était un petit peu au-dessus de notre budget alors on a négocié et on a pu avoir un petit rabais qui rendait tout le monde heureux. Pour 200$ de plus que prévu on avait une superbe maison, très grande (assez pour recevoir nos proches) et super bien située (5 minutes du boulot de ma femme et de l’école des enfants). On a tellement aimé cette maison que nous avons fini par... l’acheter !
    Oui oui, au Canada on peut acheter une maison moins d’une année après son arrivée. Ça faisait d’ailleurs partie de la liste de choses que je voulais clôturer avant de fêter notre 1er anniversaire au Canada et ça a été fait. Le 15 avril 2017 (soit un jour avant l’anniversaire de notre arrivée) nous prenions possession de la maison. Là encore, aucune place au hasard. Cela faisait plus de 2 ans que je me documentais sur la chose : construire son score de crédit, négocier avec les banques, évaluer les maisons... Après un peu plus de 6 mois de travail continu et aucun défaut de paiement, vous pouvez facilement obtenir un crédit de la banque avec seulement 5% d’apport personnel. Après il ne faut pas en faire une fixation. Un crédit est un engagement, et en Amérique du Nord les taux changent rapidement. On avait l’habitude d’avoir des taux fixes sur 20 à 30 ans. Là vous décidez vous-même sur quelle période vous voulez figer votre taux ou si vous voulez le laisser variable sur 5 ans et risquer une soudaine montée des taux. On peut aussi changer de banque à la fin du terme (très bizarre hein !). On peut donc renégocier ses taux à chaque fois. Ça demande beaucoup de discipline et une très bonne maîtrise du marché. Ce n’est pas pour rien que le taux d’endettement est très élevé ici. L’accès au crédit est très facile mais celui à l’éducation sur ce sujet ne l’est pas forcément. On peut prendre un crédit dans son supermarché, entre les rayons couches bébé et légumes. Attention donc !
     
    Question boulot j’avoue que les débuts ont été très difficiles pour moi. Déjà il y avait cette fierté qu’il fallait mettre de côté. Je passais d’un poste de manager, futur directeur d’une grande multinationale, à celui de simple exécutant. On a beau se dire qu’on est prêt à faire ce sacrifice, la claque est quand-même difficile à recevoir. En plus de cela, les relations au boulot sont totalement différentes ici par rapport à ce que j’ai connu avant. Ne vous attendez pas à ce que vos collègues vous ramènent des croissants le matin pour le débrief du week-end ou qu’ils viennent vous poser des questions sur vos dernières vacances. Limite si on vous dit bonjour quand vous arrivez. Je le prenais très mal au début, je me sentais seul, totalement perdu, limite dépressif. Heureusement ça n’a duré qu’une petite semaine. On comprend vite qu’en fait les gens sont sympas mais détestent déranger les autres. Ce qui est inconcevable chez nous est une règle ici. Ne pas dire bonjour est perçu comme un manque de respect en Europe ou en Afrique, ici c’est une marque de respect au boulot car on ne veut pas vous déconcentrer. Pour ma femme c’était beaucoup plus simple. Elle a aimé ce côté aseptisé. On fait son boulot sans familiarités et on rentre chez soi pour finir sa journée avec plein d’activités. En fait la grande différence c’est qu’ici on travaille pour vivre, on ne vit pas pour travailler. Avec 2 salaires on peut très bien vivre et profiter de la vie. Mais en même temps il ne faut pas oublier qu’il n’y a pas de véritable système de retraites, que la loi vous garantit uniquement 2 semaines de congés et que vous pouvez être mis à la porte à n’importe quel moment avec une indemnité ridicule. Le jeu en vaut la chandelle, mais il faut toujours avoir un plan B, C, D... La vie est courte et il faut penser à fructifier sa présence et ne pas laisser ses enfants dans le besoin.
     
    En parlant de niveau de vie... un des plus gros budgets ici aussi a été la garderie. Compter au minimum 20$ par jour pour du full-time et 10$ pour les enfants qui y vont avant et après l’école. Le gouvernement vous offre en moyenne 500$ d’allocations par enfant mais ces dernières partent pratiquement exclusivement dans les frais de garderie. L’école ne commence pas tôt (8h45) et finit très tôt (15h45). Vous avez donc 2 choix : travailler tous les 2 et prendre la garderie ou avoir un seul salaire et faire des économies sur ce budget. Ce qui est certain par contre c’est qu’on est heureux de la qualité de la prise en charge. Pour ce qui est du système scolaire, nous n’avons pas encore assez de recul pour en juger. Notre fille de 6 ans savait déjà lire mais il est certain que les progrès étaient phénoménaux. Les enfants ont un objectif de lire 100 livres durant les 1ers mois de l’année. Tout ce que je sais c’est que c’est assez « cool ». Pas de devoirs et pas de pression. Certains s’en plaignent, mais il faut garder en tête que l’éducation des enfants passe surtout par un suivi des parents et le développement de leur culture générale. N’attendez pas que le gouvernement le fasse pour vous, et surtout n’attendez pas une seul minute pour leur ouvrir un compte REEE afin de commencer les contributions à leurs futures études.
     
    Venons-en maintenant à ce fameux hiver manitobain. Honnêtement je m’attendais à pire. Ce n’est pas tant le froid qui dérange car on est bien équipé et on fait tout en voiture, mais la longueur de la saison est assez pesante. Arrivés en février-mars, on a envie d’enlever ses bottes et ressortir ses t-shirts de l’armoire. Par contre, gros point positif : l’ensoleillement de la ville est extraordinaire. Certains me diront à quoi ça sert d’avoir du soleil quand il fait -30° ? Eh bien ça fait toute la différence, du moins pour le méditerranéen que je suis. Le soleil vous redonne le sourire, mais attention aux coups de froid. On peut se faire avoir facilement si on ne regarde pas la météo.
    On a eu plus de mal à nous habituer à la nourriture. Les légumes ne sont pas vraiment les mêmes et les prix de certains aliments sont exorbitants ! L’artichaut à 2$ pièce ou le chou-fleur à 5$ ça fait mal. Quand je pense que je les snobais avant ! Mais bon c’est le revers de la médaille. On a aussi fait le choix de nous orienter vers le bio depuis quelques mois. Vu que tous les produits, ou presque, viennent des USA, le mieux est d’éviter tout ce qui est production de masse et OGM. Ça nous coûte plus cher certes mais au moins on est sûr que nos enfants mangent sainement. Sinon oui les fromages et la pâtisserie fine nous manquent. Ce n’est pas qu’il n’y en a pas, ça existe. Mais très peu et très cher et pas forcément de bonne qualité. Compter au moins 8$ pour une petite boîte de fromage quelconque et encore quelques dollars pour un gâteau qui n’a pas très bon goût. Mais on s’y fait et le reste compense.
    On a tout de même une vie rêvée, on peut faire tout ce qu’on a envie de faire, les petites sont super épanouies et nos weekends sont de vraies vacances.
    En parlant de ça, ici le temps a une toute autre valeur. Contrairement à notre vie d’avant, ici les semaines passent très vite et les weekends très lentement. On a le temps de bien profiter de nos journées et pour la première fois de notre vie on se sent VIVRE ! C’est un sentiment très spécial et je reviens encore à ce que je disais plus haut : on travaille pour vivre et pas le contraire.
    Il y a des parcs partout, des piscines (quand elles ne sont pas gelées lol) et plein d’autres endroits où on peut juste aller se détendre. On a découvert ce qu’était une vie de famille, même si j’avoue qu’il est difficile –au départ- de se retrouver loin des siens. Vous découvrez d’autres valeurs, vous vous recentrez sur l’essentiel et comprenez bien vite que vous faisiez plein de choses sans en avoir envie. Maintenant on fait ce qui nous plaît, loin des pressions sociales. Si on ne veut pas faire à manger on ne le fait pas. Quand on invite des amis on se fait des potluck à la canadienne où chacun ramène à manger. Plus besoin de protocoles et de ces choses qui vous énervent mais que vous deviez faire juste parce que « c’est comme ça ». On fait les choses à notre façon et on aime ça !
     
    Winnipeg aura été pour nous un choix salutaire. On n’est pas obligé de se taper 2 heures d’embouteillages avant de rentrer chez soi. Ça change la vie ! Tout se fait en anglais certes, alors il faut y être préparé. Mais les avantages y sont tellement nombreux qu’on ne se voit pas bouger d’ici. J’ai eu l’occasion de visiter plusieurs grandes villes, mais je ne suis jamais aussi bien senti qu’ici. C’est un endroit idéal pour ceux qui veulent avoir une vie paisible, sans pression et avec plein d’avantages. Depuis notre installation je suis partie à Toronto et à Montréal à plusieurs reprises et à chaque fois j’avais cette sensation d’étouffement. Trop de monde, trop de pression, pas assez d’espaces. Winnipeg me donne l’pression de vivre en campagne avec le confort de la ville. Ça n’a pas de prix !
     
    Pour clore, nous ne regrettons absolument rien. Notre vie d’avant nous semble si loin, si différente que parfois on se demande comment on pouvait faire ceci ou cela. Le Manitoba nous a offert cette paix de l’esprit qui nous manquait et nous a permis de nous recentrer sur l’essentiel : notre famille. Nous ne nous voyons plus revenir au pays, sauf urgence familiale. Autant dire que les projets de vacances n’incluent pas l’Algérie comme destination. Les parents viennent nous voir une à deux fois par an ce qui est largement suffisant. Notre vie est désormais ici, auprès de nos amis, de nos voisins et de tout ce qui fait de nous des personnes heureuses.
    Si certains hésitent encore, dites-vous qu’une fois dans l’avion les larmes sèchent et une nouvelle vie bien plus excitante vous ouvre les bras. Gardez surtout cette belle citation de Paulo Coelho en tête : « Si vous pensez que l’aventure est dangereuse, essayez la routine... Elle est mortelle ».
     
    Bon courage à tous
  12. J'aime
    amy211 a réagi à sanogoabbc dans Trois mois à Montréal: Étape par étape   
    Etape 1: L'arrivée
    Vendredi 27 Janvier 2017, il est 23h09 (heure de Montréal), l'avion atterrit à l'aéroport Pierre Trudeau. Température extérieure -3°C (c'était l'une des températures les plus clémentes que nous vivrons pendant deux mois), alors qu'on venait de quitter Abidjan à 33°C. Premier choc "thermique". Mes deux enfants, mon épouse et moi n'avions jamais quitté la chaleur de l'Afrique avant ce voyage. 
    Les formalités administratives vont vite faites et cela est positif pour le moral.
    Quatre amis nous attendent à la sortie de l'aéroport avec deux voitures. Normal, la colonie de 4 personnes avait 8 valises de 23kg et 4 sacs d'environ 10kg chacune.
    Le premier contacte avec le froid, il faut sortir de l’aéroport pour rejoindre les voitures.
    Il est 00h15min, les voitures nous conduisent à notre domicile. On avait repris un bail pour 5 mois. Je n'ai pas voulu réserver un bail d'un an parce que je voulais avoir la possibilité de choisir le quartier qui nous conviendra, une fois à Montréal. Et, je vous dis que ç'a été une bonne idée. Nous déménageons en fin Juin.
     
    Etape 2: Les courses et documents administratifs
    Samedi 28 Avril, il est 10h. Un ami vient nous chercher pour l'achat des vêtements d'hiver. On fait le tour de quelques magasins et tout le monde est couvert. Les enfants trouvent que les bottes sont lourdes. Ils veulent qu'on les enlève. 
    On se procure les cartes OPUS (carte de métro, bus et train urbain). Une carte vitale! Je pense que c'est la première des choses qu'il faut avoir quand tu décides de séjourner à Montréal. Ensuite, nous faisons nos abonnements cellulaires.
    Vers 17h, nous avons la tête lourde. Certainement les effets du décalage horaire et la fatigue du voyage.
    Le dimanche matin un autre ami vient me chercher pour une promenade à Montréal. Je l'ai appelé et j'ai souhaité qu'on fasse la promenade en bus et en métro pour comprendre le réseau de transport en commun. C'était important car je savais qu'en semaine il va falloir nous débrouiller tout seul. 
    Il me fait télécharger les Applications utiles: météos et réseau de transport... On utilise à fond google map (ce qui n'est pas une habitude en Afrique).
    Le lundi 30 Janvier. Ils faut sortir avec la famille pour les NAS (Numéro d'Assurance Social) et la RAMQ (Régie Assurance Maladie du Quebec). Comme prévu, il fallait se débrouiller seul. 
    La neige était tombée tous le week-end. Il faut braver environ 30 cm de neige, pour emprunter le bus, puis le métro. Les NAS sont vite faits. Pour la RAMQ, on est dans la file d'attente. Je suis le premier à passer et juste après mon enregistrement, le réseau informatique de la Régie a un soucis. Nous attendons, puis on nous prie de venir demain. Le mardi, tout le monde est enregistré pour la RAMQ.
    Nous ouvrons nos comptes bancaires à 200m de la maison.
     
    Etape 3: Ecoles - garderie - Cours d'intégration
    Il a été très facile d'inscrire notre fils de 5 ans à la maternelle de l'école du quartier et il a commencé les cours dès le 02 Février. 
    Pour la garderie; un vrai casse tête. Pendant un mois et demi, nous avons attendu pour avoir une place. Nous nous sommes inscrit sur le site laplace0-5.com et aucune place. Nous avons compris au bout d'un mois qu'il fallait appeler constamment et nous rendre dans toutes les garderies du quartier et y laisser nos numéros. On voulait une garderie subventionnée, compte tenu de nos ressources financières. Et c'est cette méthode qui a payé. Une garderie qu'on avait pas choisi sur le site nous appelle pour une place. On paie en avance en attendant  que la place soit libérée fin Mars. Enfin, le petit est en garderie. 
    Le lundi 14 Février nous commençons les cours d'OBJECTIF INTEGRATION qui durent 5 jours. En gros on nous informe sur plein de chose que nous savons déjà sur immiger.com. L'avantage, ce sont les échanges avec des personnes qui sont là avant toi et avec les formateurs.
    J'ouvre une parenthèse sur l'école de mon fils.
    Le cadre est beau. L'école est équipée. Vraiment, rien à avoir avec son école en Côte d'Ivoire où il avait commencé l'année scolaire en première année du primaire (deux groupes de 70 élèves en double vacation, soit 140 élèves). Ici, il y a 17 élèves dans la classe en plein temps. A voir cette école, je savais que mon objectif numéro 1(les enfants) pourra être atteint. 
    En revanche, L'intégration, n'est pas facile pour le petit. Le modèle pédagogique totalement différents. Ici, on enseigne pas, on laisse découvrir. Tolérance zéro pour la violence: c'est un peu exagéré pour les petits. Nous avons été convoqués trois fois à l'école pour violence envers ses amis. Deux fois pour des poussettes et une fois pour avoir tapé. Et à chaque fois, on nous dit qu'il a rendu son coup et donc les deux parents sont convoqués. En Côte d'Ivoire on aurait mis l'accent sur celui qui a donné le premier coup. Bref!!!
    On a tellement fait fort qu'on a fini par avoir peur. Mon fils  qui est si bouillonnant a commencé à être introverti. Nous avons demandé à assister aux cours avec lui en classe pour comprendre le fonctionnement de la classe. Et je vous dit que ça été une bonne idée. Les choses n'ont pas considérablement évoluer, mais on comprend mieux ses problèmes.
     
     Etape 4: Recherche d'emploi (Côté cours)
     
    Après deux semaines de tourisme, on s'est rendu compte que nos économies en Franc CFA (La monnaie de la Côte d'Ivoire) s'épuisaient très vite. Il fallait des entrées de fonds afin de préserver nos économies pour les urgences. Nous sommes en hiver et toujours pas de garderie pour le plus petit. Donc un seul d'entre nous peut travailler. Mais nous décidons de chercher tous les deux pour plus de chance. 
    Au début, on voulait des emplois pour lesquels nous sommes compétents. Très vite nous nous sommes heurter à la problématique de l'expérience canadienne. Nous sommes deux enseignants, mais nous ne pouvons pas enseigner dans un premier temps puis qu'il faut terminer la demande de permis que nous avons entamer avant notre arrivée. 
    Deux semaines et pas d'emploi. On se rend à l'évidence qu'il faut chercher dans l'emploi général. Et vite, j'ai une première "jobbine". Je l'ai abandonné au premier jour (j'en parlerai dans le prochain post). Deux jours plus tard, une nouvelle "jobbine" que je quitte après un mois pour le même raison que la première. J'ai commencer un nouvel emploi depuis un mois et ça va de mieux en mieux. 
    Mon épouse n'a toujours pas d'emploi. Elle en cherche toujours et se forme pour travailler dans les camps de loisirs. Elle est prof de sport et on pense qu'elle pourra se rapprocher de son domaine. Elle a eu quelques propositions, mais les horaires coïncident toujours avec mes horaires alors que nous devons accompagner les enfants à l'école et les reprendre le soir. Il faut pouvoir coordonner la gestion des enfants, l'emploi, le ménage et les démarches. En gros tout est différents que ce que nous avons vécu en Côte d'Ivoire. Nous nous efforçons de faire ressentir moins les changements par les enfants.
    L'hiver tend vers sa fin, les enfants sortent avec nous chaque week-end: parcs, bibliothèque, espace de divertissement, restos... 
    Tout n'est pas rose, mais nous restons ferme sur nos objectifs. 
    Je vous parle de la recherche d'emploi et des influences extérieures qui pouvaient faire tout basculer dans des moments de doute. 
     
     
  13. J'aime
    amy211 a reçu une réaction de melinegrnr dans Les préparatifs pour un départ en 2017   
    bon matin a tous deja 1 semaine a Montreal! alors tout d abord air canada je recommande.fortement !! la suite 1h30 d attente . ns avons deja valide auparavant la rp du coup verification du nombre de jours suffisant sur les 5 ans !!!.voila pour ns ! ns.continuons les demarches !!!!! bonne.preparation au futur.!!

    Envoyé de mon LG-E986 en utilisant application mobile Immigrer.com


  14. J'aime
    amy211 a réagi à Raph Raph Géhin dans Les préparatifs pour un départ en 2017   
    Salut à tous, nous avons atterri à YUL mercredi. Atterrissage à 14h40 sorti de l'aéroport à 18h30 [emoji33][emoji33][emoji33][emoji33] passer à la douane, passer à l'immigration pour valider mon permis de travail, le visa touriste de ma femme et ma fille. Récupérer le chien, repasser à la douane pour le chien.
    Prix pour le permis de travail temporaire 155$
    Contrôle du chien 34,50$

    Hier, passage au service Canada pour obtenir mon NAS, pour l'assurance maladie, quelqu'un sait si on peut aller dans un CLSC ou si on doit impérativement aller dans un bureau de la RAMQ ?

    Envoyé de mon ALE-L21 en utilisant application mobile Immigrer.com


  15. J'aime
    amy211 a réagi à Nisso dans Les préparatifs pour un départ en 2017   
    J'ai trouvé cette annonce sur des groupes Facebook, ça pourrait aider certains donc je partage [emoji6]
  16. J'aime
    amy211 a réagi à mimiquébec dans Les préparatifs pour un départ en 2017   
    Bon départ! 
     
    Nous aussi nous avons pris bagages du monde pour l envoi de nos affaires ils viennent les récupérer le 3 Mai. Départ dand 1 mois ?
  17. J'aime
    amy211 a reçu une réaction de mimiquébec dans Les préparatifs pour un départ en 2017   
    oui isa06 !!!!! depart pour le 8 avril!

    Envoyé de mon LG-E986 en utilisant application mobile Immigrer.com


  18. J'aime
    amy211 a réagi à marlee07 dans Les préparatifs pour un départ en 2017   
    Hello tout le monde 
    je découvre ce sujet je n'ai pas lu tout les posts mais pour notre part 
    nous décollons la semaine prochaine le 14 
    les déménageurs doivent venir chercher nos effets lundi 10 ou mardi 11. A confirmer 
    nos enfants ont été radiés de leur école en France le 31 mars (debut des congés d'avril dans notre zone) et nouvelle école pour eux dès qu'on arrive on les inscrit et hop dans le bain tout de suite ??
    mon mair va chercher du taf et moi j'irai en quête d'un appart
    bref on est sur les starting blocs 
    bonne journée à tous
     
  19. J'aime
    amy211 a réagi à francais dans Les préparatifs pour un départ en 2017   
    Chanceuse, moi j'ai été saisie fait saisir.
    Chanceuse, moi j'ai été saisie .
    http://www.inspection.gc.ca/aliments/information-pour-les-consommateurs/renseignements-sur-les-voyages/quels-puis-je-rapporter-au-canada-/fra/1389648337546/1389648516990#a2
     
  20. J'aime
    amy211 a réagi à trefle dans Les préparatifs pour un départ en 2017   
    Bonjour
    Interdit dans les valises ou sur soi : pas de viande ou poisson ou produits contenant viande ou poisson. Pas de plantes, de terre.
    Vous pouvez apporter des médicaments mais vous devez avoir la prescription du médecin.
  21. J'aime
    amy211 a reçu une réaction de Isa06 dans Les préparatifs pour un départ en 2017   
    oui isa06 !!!!! depart pour le 8 avril!

    Envoyé de mon LG-E986 en utilisant application mobile Immigrer.com


  22. J'aime
    amy211 a reçu une réaction de Isa06 dans Les préparatifs pour un départ en 2017   
    hello.sa.y.est bagages.du monde ont récupérés les.bagages !!! ouahhh sa fait byzarre quand même! !!! bonne.préparation a tous !!!

    Envoyé de mon LG-E986 en utilisant application mobile Immigrer.com


  23. J'aime
    amy211 a réagi à therionvox dans Les préparatifs pour un départ en 2017   
    ... et dans la foulée de VoiciErika ...  voici un blog sympa http://www.quaribou.com/ qui se construit doucement avec pas mal d'infos / astuces sur la vie au Québec, et ça cible aussi pas mal la ville de Québec. Il y a aussi une section sur des maisons neuves en location au centre-ville de Québec, style ici http://www.quaribou.com/index.php/lucarnes_4chambres/  si ça peut aider des personnes qui se préparent au grand voyage
  24. J'aime
    amy211 a réagi à VoiciErika dans Les préparatifs pour un départ en 2017   
    À tous ceux qui sont en trans de se préparer pour arriver au Canada, voici un lien trè utile: http://nextstopcanada.ca/
     
    Dans ce site web vous pouvez vous connecter en ligne avec un spécialiste en information pour les immigrants. C’est gratuit et il y a beaucoup d’information convenable pour les nouveaux arrivants.
     
    Bonne chance!

  25. J'aime
    amy211 a reçu une réaction de Isa06 dans Les préparatifs pour un départ en 2017   
    merci isa06 !! oui en.pleins cartons plus amis,famille etccc !! bon courage a toi aussi isa !!!!
×
×
  • Créer...
Ouvrir un compte bancaire avant mon départ
© 2024 immigrer.com

Advertisement