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merline

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Messages posté(e)s par merline

  1. Travailleur autonome peut être ? le fait que l'employeur (donc client dans ce cas) potentiel n'est pas le surcoût des charges patronales peut pencher à ton avantage. Sous quel statut est exercée cette profession en général ?

  2. Aron, tu as changé ton avatar...thumbsup.gif

    Oui, comme je dis, on peut trouver l'amour là ou on s'y attend le moins... ;)

    Quand as-tu prévu d'arriver au Québec? :give_rose:

    lol

    laugh.gif je sais pas, je suis en train de peaufiner ma DCSQ... peut être que j'arriverai jamais autre que comme touriste!

  3. biggrin.gif extra le sujet!

    je pense que le speed est bien pour rencontrer le max de gens dans un temps record, mais c'est "à l'usure" qu'on sait si la personne nous correspond ou non (facile de porter son plus beau masque durant 10 mn).

    @Anis : c'est trop gros ton "idéal"! je suis d'avis que dans la réalité, après avoir ôter tes chaussures, en vérité tu mets le tablier direct non ? parce que là ca fait vraiment la vie revée d'un homme...

    Aron, tu as changé ton avatar...thumbsup.gif

  4. Absolument Veniziano, et pour réconcilier tout le monde (ie le genre humain) d'où qu'il vienne, quelque soit son phénotype ou sa religion, je viens de lire (certes sur wiki) que l'Homme partagerait 99,8 % de son patrimoine génétique avec le chimpanzé... A 0,2 point on est très différent de nos "cousins" (vu le pourcentage j'ai presque envie de dire nos "1/2 frères"...biggrin.gif) pourtant.

    J'ai envie de dire à tout les sectaires en tout genre de se rappeler ce chiffre de temps en temps, histoire de calmer leur ardeurs quand ils oublient que d'un individu à l'autre c'est 100% du patrimoine génétique que l'on partage avec son voisin!thumbsup.gif

  5. Petit texte (juste pour information et je stopperais là concernant le sujet pour éviter toute polémique) afin que l'humanité sache biggrin.gif

    Par Smahane Bouyahia, 27 mai 2005, Afrik.com

    Les Marocains racistes des Noirs. Au Maroc, comme dans le reste du Maghreb, le peuple noir est depuis toujours victime de discriminations. Persécutions, agressions, insultes, injures... sont le lot quotidien des hommes de couleur. Pour mieux comprendre ce phénomène, Afrik.com a recueilli le témoignage dassociations, détudiants africains et de citoyens marocains.

    Un comportement raciste différent

    Selon Pierre Vermeren, historien spécialiste des sociétés maghrébines, il faut différencier le degré de racisme envers un Noir marocain et un Noir étranger. « Il existe différentes catégories de Noirs au Maroc. La première concerne les populations noires endogènes qui sont mélangées à la population marocaine et qui descendent tout droit des esclaves. La deuxième, est celle des populations noires du Sud. Elles se concentrent dans des oasis entièrement peuplées dAfricains noirs, mais qui ne sont, en aucun cas, mélangées aux Berbères ou aux Arabes. La troisième, touche les Africains du Sénégal majoritairement, qui venaient faire leur pèlerinage dans la médina de Fès. Enfin, la dernière catégorie, les étudiants et les migrants est celle qui est la plus touchée par le racisme. »

    Pour la plupart des Marocains, le jugement anti-négritude se répercute à travers leurs comportements face aux étrangers noirs non intégrés à la population dune part, et (ou) non musulmans dautre part. Il sagirait dun profond sentiment de supériorité qui remonterait à lantiquité. Les Noirs esclaves au Maroc, se comptaient en centaines de milliers à lépoque. Ils constituaient pour certains le corps militaire marocain, la garde civile, tandis que dautres remplissaient des taches quon leur attribuait sous le règne dAhmed El Mansour Eddahbi ou encore de Moulay Ismail au 16e et 17e siècle.

    Aujourdhui, « lesclavage na jamais été aboli officiellement. Le protectorat français, au début du 20e siècle, en a simplement interdit la pratique. Mais linitiative nest jamais venue de la société marocaine elle-même », rapporte lhistorien qui nous renvoie à louvrage de Mohammed Ennaji, Soldats, esclaves et concubines qui, selon lui, illustre parfaitement cette période.

    "Il est rare quune Marocaine épouse un Noir"

    Pour Nadia, une Marocaine âgée de cinquante ans, il ne sagit pas simplement dun problème racial. « Cest plus profond que ça. Cest un sentiment qui sest perpétué de génération en génération. Il est extrêmement rare, par exemple, quune Marocaine épouse un Noir, même musulman. Cela ne se fait pas. Le seul cas qui soit, à la rigueur, toléré, est lorsque lhomme na pas les traits trop négroïdes. On craint le fameux quen dira-t-on de la famille et/ou de lentourage. La femme en question entendra souvent sa mère ou une proche lui dire quil y a suffisamment de bons Marocains pour ne pas aller chercher un Noir ».

    Selon les dires de Nadia, ce sentiment serait monnaie courante au Maroc, et partout ailleurs au Maghreb. « Même pour un homme, qui en générale est plus libre puisque cest lui qui transmet son nom et sa religion à ses enfants, épouser une femme de couleur,nest pas accepté par son entourage. Et cest encore plus difficile quand il ne sagit pas dun ou dune non musulman. Les mariages mixtes sont déjà très rares dans notre culture, alors avec des Noirs non marocains, non musulmans, ça nest jamais accepté. Que ce soit pour ma génération, la génération de mon père ou celle de mes enfants. »

    Etre Noirs au Maroc : le cauchemar des étudiants et des immigrants

    « Le racisme le plus violent sexprime à légard des étudiants noirs. A la cité Internationale Universitaire de Rabat, cest assez visible. Les étudiants qui viennent de part et dautre du continent africain pour suivre leurs études, sont regroupés entre eux, voir isolés. Ils ne partagent pas les mêmes locaux que les étudiants blancs marocains. Cest très communautaire », rapporte Hervé Baldagai, Secrétaire Général de la CESAM (Confédération des élèves, étudiants et stagiaires africains étrangers au Maroc).

    « Les conditions pour les Noirs sont très difficiles, les insultes sont régulières. On nous traite en arabe de sales nègres, on nous ordonne de quitter le pays, on nous traite de porteurs du Sida, on nous lance des pierres. Cest invivable. Nous rencontrons des difficultés dans les administrations, comme pour lobtention de la carte étudiante ou encore pour la Bourse.

    Les étudiants noirs retournent dans leur pays après leurs études

    « Au Maroc, nous ne pouvons pas trop en parler. Récemment, la chaîne 2M a organisé un débat sur le sujet. Le problème, cest quà la diffusion, certains passages avaient été censurés, notamment les passages où il y a eu des plaintes. Nous parlons entre nous des agressions dans les rues mais cest tout. De toute manière, que voulez-vous quil se passe ? En général, à la fin de leurs études, les étudiants noirs retournent dans leur pays dorigine. Sauf ceux qui viennent de pays en guerre comme la Sierra Leone, le Togo, la Côte dIvoire, qui sont contraints de rester au Maroc.

    « En général, nous ne nous expliquons pas lattitude de certains Marocains. Je trouve pour ma part que certains facteurs doivent être pris en considération. Le premier est religieux. Les Noirs musulmans sont moins persécutés que les Noirs chrétiens ou animistes. Le deuxième facteur est dû à une méconnaissance culturelle. Les média marocains montrent toujours des aspects négatifs de lAfrique subsaharienne (le Sida, les guerres...), et les Marocains finissent par avoir peur de nous et donc nous rejettent. Troisième mise en cause : léducation. Il est courant aussi dentendre des enfants ou des adultes traiter ces personnes de « hartani » (homme de second rang) ou de aazi (nègre). Les jeunes enfants nous insultent devant leurs parents sans que ces derniers ne les corrigent ou ne les grondent. Enfin, il existe, à mon avis, une dernière raison. Elle est politique. Depuis 1984, le Maroc ne fait plus parti de lUnion africaine. Ce retrait sexplique du fait que certains pays africains, comme le Cameroun ou lAfrique du Sud, ont remis en cause la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidentale », souligne le Secrétaire Général de la CESAM.

    "Un Noir non musulman est regardé différemment dun Noir musulman"

    Etudiant Congolais à lESM de Rabat (Ecole Supérieur de Management), Parfait MBenzé Mouanou suit actuellement un Master en management logistique et ingénierie des transports. Cela fait déjà un an et demi quil étudie au Maroc. Aujourdhui, il témoigne. « Les Congolais nont pas besoin de visa pour aller au Maroc. Seul le passeport nous est demandé. Par contre, nous devons donner près de 500 euros de dessous de table à laéroport sous peine de se faire expulser du territoire. A part ça, mon intégration se passe bien. Mais je dois avouer que jai voulu repartir dès mon premier jour ici. Cela ne se passait pas vraiment comme je lespérais. Au Maroc, on accepte mal la différence culturelle et religieuse. Un Noir non musulman est regardé différemment dun Noir musulman par exemple. Pareil pour un Noir marocain et un Noir étranger. Jai vécu en France 15 ans, je suis également allé en Côte dIvoire, au Togo et dans beaucoup dautres pays. Et je peux dire que lintégration nest pas la même ici (...) Nous ne sommes pas si nombreux que ça au Maroc, mais les Marocains nous en veulent, car il y a déjà pas mal de chômage dans le pays et ils nacceptent pas que nous puissions prendre leurs emplois. A la fin de mes études, je retournerai au Congo. Je ne me vois pas faire carrière ici. Vous savez, il fut un temps où les étudiants dAfrique noire allaient suivre leurs études en Côte dIvoire ou au Togo. Ce sont des pays plus proches de nous culturellement. Mais avec les troubles dans ces deux pays, nous venons désormais au Maroc et cest bien différent. Je tiens toutefois à souligner quil ne faut pas généraliser. Le Maroc reste un beau pays, très ouvert sur certains points. Des personnes nous ont très bien reçus, très bien accueillis. Cest vraiment ces personnes-là qui font la fierté du pays », souligne le jeune étudiant. A coté de lui, un jeune Béninois, qui a souhaité garder lanonymat, nous confie, quant à lui, que les insultes font partie de son lot quotidien.

    Une timide prise de conscience

    Aujourdhui les langues se délient. Le sujet reste cependant très tabou au Maroc, pays qui fait de lhospitalité un atout culturel. Depuis la parution de larticle de Maria Daif, dans le journal marocain Telquel, il y a une légère prise de conscience. Amel Abou El Aazm, est une des fondatrices de la jeune association Lawnouna (« Nos couleurs »), créée en 2004 et située à Rabat. Le but de cette association est de faire le pont entre les Marocains et les Noirs ou les personnes venant dhorizons diverses. Selon elle, « la discrimination dont sont victimes les Subsahariens et les Noirs est un fait. Cest assez dur pour eux. Personne ne peut nier quil existe du racisme au Maroc, ceux qui le nient font preuve de mauvaise fois. Mais il faut tout de même admettre quil existe dans notre pays des Subsahariens qui vivent très bien. Ils ont compris quil fallait avoir une certaine attitude à adopter pour sintégrer, notamment se mêler à la population. Il y a un premier pas à faire, pour sadapter et découvrir la culture de lautre et la société dans laquelle on vit. Il sagit peut être dun petit nombre, mais ça prouve quil y a un moyen pour que cela se développe. Et cest le but de notre association. Elle peut aider les personnes noires à franchir les barrières quelles peuvent rencontrer. Sil faut, par exemple, 4 à 5 ans à un étudiant pour sintégrer au Maroc, Lawnouna, veut, au travers diverses activités, accélérer cette intégration ».

    « Le racisme est plus visible dans la rue. Je ne pense pas quil y ait un seul Noirs au Maroc, qui puissent sortir sans quon lui rappelle justement quil est Noir. Les clichés et les préjugés ont été nombreux sur le peuple noir. Il fut un temps où certains les prenaient pour des cannibales, des mangeurs dhommes. Il y a aussi le fait quil soit des descendants desclaves. Mais vous savez, jai moi-même passé quelque temps au Congo, jai aussi déjà séjourné au Mali. Jai dû là-bas dépasser les clichés et les préjugés qui métaient attribués. En tant que Franco-marocaine, au Mali comme au Congo, je passais inévitablement par lexpérience du blanc en Afrique. Ce sont des sentiments ancrés dans les moeurs, comme au Maroc, ajoute la jeune femme.

    « Officiellement, rien nest fait pour lutter contre ce racisme, même si le Roi affiche un discours pro-africain et rappelle toujours lunité africaine dans ses allocutions. Il faut se féliciter tout de même de voir que, de plus en plus de festivals africains réunissant des Peuls, des Maliens ont lieu dans le pays. Nous avons notamment eu la visite de Youssou Ndour (artiste sénégalais, ndlr) », conclut Amel Abou El Aazm. Le débat est ouvert. Et nous espérons que notre modeste contribution participera à faire avancer les choses...

  6. Je voie trop de commentaires de la part des Français quand ça concernent les Maghrébins je me pose une question en vous lisant : Vous avez pas un complexe envers ces Maghrébins ????, et encore une chose vous êtes pas chez vous au Québec alors resté calme et si vous voulais plus voir d'étranger au Québec et au Canada retourné chez vous en France et basta, je commence à avoir marre de lire vous commentaire xénophobe et raciste à chaque fois.

    Il y a qu'une seul race sur terre c'est la race humaine il y a pas de supérieur ou d'inférieur mais l'esclavage et la colonialisme ont basculé cette réalité et la France à fait les deux alors ça m'étonne pas d'entendre de telle propos de votre part ......,

    L.O.L...

    (Ironie ON)

    Si je comprends bien tu suggères aux Français (tous, bien sûr) de rester chez eux s'ils sont racistes et/ou xénophobes. pourquoi pas, c'est peut être un bon moyen utopique d'éviter que le racisme s'exporte outre atlantique....

    Mais comme pour le moment je suis encore France et que je suis donc raciste de par ma nationalité, ai-je le droit de dire au prochain maghrébin (français, pas français, c'pas grave c'est qu' un arabe...) pas trop costaud, car obligé il va m'en mettre une et on ne pourra pas lui en vouloir, de rentrer chez lui ? parce que j'ai ouïe dire qu'en matière de racisme primaire, vis à vis des "karlouch" nationaux ou subsahariens établis au Maghreb, vous n'aviez rien à nous envier... c'est pas le Pays de Candy au quotidien pour beaucoup!

    Alors je lui dis ou je fais preuve d'un minimum de bon sens, comme tu aurais du le faire, en considérant que ce n'est pas parce qu'il y un racisme latent envers une tranche de la population au Maghreb que cela signifie que TOUS les maghrebins sont racistes?

  7. Faudrait faire une expérience scientifique : un immigrant maghrébin (puisque c'est le sujet) qui arrive athée dans un pays lui aussi athée ca donne quoi ? Une bonne intégration ou y'a toujours des conflits ???

    Je suis certaine que l'immigration sans la religion ca donnerait moins de merde dans le pays d'accueil et on éviterait un bon 80% des accommodements raisonnables

    Dans l'absolu il n'y aurait pas de souci mais ce n'est pas si simple. Combien même nous somme athée (maghrébin ou autre) nous somme toujours issu de normes culturelles basée sur la religion. Celà vaut aussi pour l'occident. On a beau se considérer comme société laïque, nos valeurs culturelles et de société sont bel et bien judeo-chrétienne. la raison est que fut un temps la religion n'était pas séparé de l'Etat et cela laisse des traces (dans nos codes, nos lois, nos façon de vivre, etc...)

  8. En l'occurence elle n'est pas immigrante puisque née en France.... je trouve étrange d'ailleurs qu'on la qualifie de femme algérienne.

    Pour l'histoire du karsher, no comment.... Il ne faut pas avoir vécu en France dans le camps des minorités visibles pour considérer que le karsher est une idée neuve et n'a jamais été en marche depuis les 35 dernières années...

  9. Désole mais faut quand même reconnaitre que le travail au noir représente bien une opportunité lucrative pour certaines entreprises. C'est comme ceux qui cherchent toujours a payer le moins d'impôt possible quitte a s'expatrier dans les paradis fiscaux ou même changer de nationalité (belge, suisse, luxembourgeoise, monégasque etc....).

    Dans le travail au noir ce sont rarement les employés qui en profitent le plus car quoi qu'on en dise le travail est accompli et qui plus est a moindre coût la plupart du temps. Le travailleur lui en récupère un peu d'argent liquide mais aucune protection, garantie, cotisations, droits etc... Donc je trouve un peu malhonnête de dire que le travail au noir existe simplement parceque des gens sont la pour l' accepter car dans ce cas on pourrait dire aussi que les travaux au salaire minimum et l'overtime non paye existent aussi car les salaries sont la pour accepter ces conditions de travail. La réalité n'est pas aussi simple que cela.

    Quand au procès d'honnêteté de chacun vis a vis des régimes sociaux, il est toujours plus facile de la prôner lorsqu'on a ou a eu les moyens de la respecter et de coller un procès a ceux qui ne la respecte pas. Mais encore une fois la réalité n'est pas toujours aussi simple.

    Concernant ce sujet je vous suggère l'emission : Naufrages des villes qui est rediffuse en ce moment sur Toutv.com . C'est une émission très intéressante qui je trouve casse pas mal de préjuges sur les gens du BS.

    Je suis d'accord avec ça, mais dans un pays comme le Quebec ou n'importe lequel autre où il y a une protection sociale minimal (BS, RMI/RSA, etc...) le travailleur non déclaré n'est pas juste perdant puisqu'il a la possibilité de toucher des prestations sociales "bien être" en parallèle, et sauf les clandestins je doute qu'ils disent "non merci"...

    Il bénéficie de droits sans avoir de devoir (net d'impôts), il n'est pas dans une situation qui peut être vraie dans d'autres contrées à savoir, travail au noir ou la mort sur le pavé!

    Là où le bat blesse c'est qu'en optant pour le black, il ne sera pas payé 50$/h mais bien souvent le minimum; donc minimum pour minimum pourquoi ne pas se tourner vers une jobine qui assurera au moins un cadre légal (cotisations, protection et droit) ? parce que choisir la précarité + BS (qui s'il peut mettre du beurre sur les épinards, c'est pas la panacée non plus 500$)...

    J'ai l'impression que les gens (même en France) ne comprennent pas que même avec des millions sous ton matelas, si officiellement tu es rmiste tu vas nulle part, tu ne peux pas planifier, construire sur du long terme mais simplement être dans une dynamique de consommation immédiate car l'argent non déclaré n'existant pas, tu ne peux te prévaloir de quoique ce soit. Il est bien révolu le temps où on achetait un bien immobilier, par exemple, avec un gros sac de billet!

  10. mais bien sûr... parce que les travailleurs au noir, avant d'avoir ce statut, marchaient tranquillement dans la rue et se sont fait enlevés pour travailler contre leur gré de façon non déclarée...

    En général quand on est esclave, à l'ancienne ou à "la moderne" on est pas payé et surtout on a pas le loisir de dire "non merci, je ne mange pas de ce pain là".

    Si il y a du travail au noir et des gens qui abusent de cette main d'oeuvre c'est qu'il y a un public pour accepter. On parle du Canada là pas du Bangladesh! Y'a moyen d'avoir une jobine à 8$ de l'heure!

  11. Mais il a fait du Québec son élection de domicile. Sauf s'il y a un mandat d'arret pour un crime commis en France, on ne peut pas l'empêcher de quitter le territoire (Ca s'appelle une prise d'otage...) pour une destination qui constitue sa résidence habituelle et légale.

    Non puisque la RP concerne ton statut sur le sol canadien. Les différents arrangements (visa temporaire nécessaire ou non) entre les états concernent les citoyens d'un pays donné.

    Si habituellement un marocain est exempté de demande de visa pour un séjour touristique en France, alors il pourra faire Canada-France sans visa, avec son passeport marocain. Si le visa s'impose, alors il lui faudra un visa.

  12. Je suis aussi d'accord.

    J'avoue que parfois, pour certains, en les lisant et en voyant la profession associée à leur profil, je me demande comment espèrent-ils rebondir vite et retrouver le même statut qu'avant leur départ lorsque l'expression française (et non quelques fautes deçi delà) n'est pas acquise?

    Je sais pas, il ne me viendrait pas à l'idée de venir faire carrière au Japon sans m'assurer de parler très correctement japonais. Sauf si je me contente d'être touriste auquel cas, un japonais sommaire est largement suffisant.

    Il faut parfois savoir, comme beaucoup l'ont dit, se donner les moyens. La durée de la procédure, des années et non pas des semaines, est suffisamment longue pour laisser le temps de parfaire son français.

    Il y aura de toute façon des embûches à bien des égard à l'arrivée, alors si on peut s'en éviter quelques unes, pourquoi se priver ?

  13. Bonjour,

    voici deux liens qui pourront vous en dire plus sur les perspectives professionnelles dans le domaine de la culture ces prochaines années (en gardant à l'esprit que, quelque soit la "planification" les debouchés seront toujours moindres que dans d'autre secteurs)

    Montreal plan d'action 2007-2017

    Culture Montreal

    PS: il s'agit ici de Montreal (puisque je m'y destine), mais j'imagine qu'il doit exister le même genre d'organisation sur Quebec.

    et pour ce qui est des écoles :

    adesam

    rolleyes.gif

  14. Je suis d'accord avec toi concernant le racisme de certains antillais vis à vis des africains, et même fut un temps pas si lointain envers les haitiens où les choses ont été parfois très loin! Donc en effet (peut être moins pour les jeunes générations) nous n'avons rien à "envier" à quiconque...

    Ensuite, non, un ivoirien (exemple) n'est pas le "frère" d'un martiniquais même si il a une ascendance africaine de la même façon qu'un irlandais n'est pas le "frère" d'un espagnol même si ce dernier a une ascendance celtique.

    Ce qui bien évidement n'excuse en aucun cas la façon dont ton collègue s'est adressé au monsieur africain : Savoir respecter les gens et ce qu'ils sont sans se sentir obliger de les dénigrer.

    Mais là je parlais d'immigration, et surtout cette proportion à considérer qu'un noir (ou autre phénotype), d'où qu'il vienne (Afrique, Antilles ou autre) et peu importe quand il est venu (domien ou 3eme génération s'il vient d'un pays africain) est un immigré alors qu'un russe (au hasard) dès la seconde génération ne sera plus considéré comme tel ... que ce qu'on appelle "immigré" chez nous, malheureusement, est avant tout quelqu'un qui n'est pas de type caucasien.

  15. Bonjour,

    Certains quittent peut être la France car il y a trop d'immigrés selon eux (maghrébins, noirs, moyen orient, etc...) alors qu'en face d'autres font quitté la France car ce pays est trop intolérant pour eux limite raciste ou d'extrême droite...

    ... Merci pour les Domiens de type afro...ou, du moins, pas de type caucasien. Je pourrais dire la même chose concernant les maghrébins, asiatiques, etc... mais je prêche pour ma paroisserolleyes.gif

    Pour information, la Noirie n'est pas un pays dont les ressortissants sont noirs et par conséquent systématiquement immigrés dès qu'ils s'éloignent de son sein ( éloignement d'env. 400 ans concernant mon ascendance...)

    Une chose est sure, je n'aurais pas, si ma procédure aboutit, à justifier de mon non état d'immigrée et avoir cette fatigante (oui oui c'est fatiguant!) sensation d'être le c.. entre deux chaises puisque je serais immigrée pour sûr, non pas parce que je suis noire mais juste parce que je suis citoyenne française!

    Sinon ma raison de partir ? besoin de prendre l'air!biggrin.gif

  16. il ne s'agit pas, sauf si j'ai mal compris, de faire une chaîne communautaire mais une chaîne généraliste où la diversité de la société quebecoise serait visible à l'ecran.

    de la même façon que cela se passe chez leur voisins du sud ou en France depuis très recemment ( Mmmm, Harry...dingue2toi.png )

    C'est justement CJNT Montréal.

    Selon les horaires, ils passent des émissions en grec, espagnol, arabe, italien, portugais, mandarin, etc.

    Oui est c'est là le souci relevé par la dame. Minorité à la télé = créneau reservé pour la seule dite minorité et/ou les curieux de telle ou telle culture. Hors une 'télé idéale" dans une société multiculturelle serait celle ou la meteo est presentée par une asiatique (sans qu'elle ne soit obligé de parler du climat en Thailande), que l'émission culinaire hebdomadaire soit présentée par une magrebine (sans qu'elle ne soit obligée de ne faire que du coucous ou de la tajine) ou qu'une émission de société soit présentée par une afro-quelque chose (lol) sans qu'il soit obligé de mettre l'accent sur la réussite/échec/cordes vocales/aptitude à courir vite sur un stade/etc des ressortissants de cette communauté.

    En gros qu'un phénotype autre caucasien ne soit pas systématiquement justifié par un sujet en rapport avec ce dernier.

  17. Je pense que la faculté à se faire des amis, et que l'autre veuille être ami avec soi, dépend de l'age à laquelle nous arrivons (quelque soit le pays, la ville, etc...). Je ne pense pas (mais peut être que je me trompe) que ce soit un fait typiquement québécois.

    Où que l'on soit, la plupart de nos amis nous viennent de l'école, de la fac, etc... lorsque l'on rentre dans la vie active, avec nos préoccupations professionnelles, familiales, quotidiennes, les "nouveaux amis" se font rares.

    Peut être qu'au Quebec, les gens étant plus joviaux au premier abord et la volonté pour le nouvel arrivant de se faire un réseau puisque "seul", ce dernier est plus en demande que s'il était encore dans son pays d'origine (ce qui est compréhensible). Mais il ne faut pas oublier que le natif, d'une façon générale, n'est pas forcément en recherche d'amis puisqu'il a son cercle relationnel bien établi. Ce n'est pas définitif et ne veut pas dire qu'il n'y aura, un jour, une relation plus profonde mais elle prendra plus de temps que si la personne avait été rencontrée sur les bancs de la fac.

  18. il ne s'agit pas, sauf si j'ai mal compris, de faire une chaîne communautaire mais une chaîne généraliste où la diversité de la société quebecoise serait visible à l'ecran.

    de la même façon que cela se passe chez leur voisins du sud ou en France depuis très recemment ( Mmmm, Harry...dingue2toi.png )

  19. Bonjour,

    Il y a un délais pour pouvoir entrer sur le territoire canadien lorsque le visa a été délivré.

    Je pense qu'il vous faut refaire la procédure. Si ça va poser problème ? tout depend, j'imagine des raisons pour lesquelles vous ne vous êtes pas rendu au Canada et de l'appréciation de la personne qui gérera votre demande.

  20. Comme tous les intervenants je dirais, tout depend ce que tu attends d'une immigration. Si c'est la vie en France dans sa globalité qui t'insupporte ou simplement la vie à Marseille. Dans ce cas opter pour une vie "au vert" (cad dans une agglomération moins dense) peut être une solution à la condition que vous puissiez aussi trouver un emploi.

    Pour ce qui est du système de santé québécois, en effet cela risque d'être un choc pour nous français qui avons le luxe d'avoir un accès facile aux soins et je crois qu'il faut savoir changer ses habitudes de consultation. Il existe nombre de solution pour les petits maux courants qui permettent facilement de se passer de médecin dans les cas les plus anodins.

    Juste un pli différents à prendre (comme cela a été dit plus haut, les québécois ne tombent pas comme des mouches au premier rhume, c'est donc que cela reste sanitairement viable dès lors que l'on a pas des soucis de santé récurrents).

    Globalement, je dirais, tente.

    1. ça ne mange pas de pain

    2. les délais sont longs donc vous aurez tout le loisir de préparer les choses afin que le choc soit le moins virulent possible pour votre petite famille.

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