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titpaul

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  1. J'aime
    titpaul a reçu une réaction de nouchi dans Déjà 7 ans à Toronto.   
    Bonjour à tous !
    Ce bilan fait suite à celui que j’avais posté il y a 4 ans déjà : https://www.immigrer.com/bilan-de-trois-ans-a-toronto/
     
    Nous commencions à profiter de la maison achetée un an auparavant après une période de travaux et j’étais le nouveau propriétaire d’un petit voilier qui faisait de moi le plus heureux des hommes.
    Que s’est-il donc passé dans les 4 années qui ont suivies ?
     
    Sur le plan personnel, nous sommes passés d’une vie de couple sans enfant à une vie de famille avec 2 enfants (le second vient juste de pointer le bout de son nez).
    Ce changement de vie a des impacts non négligeables quand on habite Toronto :
    Sur le plan positif : la journée de travail canadienne typique qui se termine vers 16h30 ou 17h nous permettent de profiter beaucoup plus de nos enfants que nous n’aurions pu le faire à Paris. La proximité des plages, de nombreux espace vert et dédiés aux enfants est également très appréciable. En hiver c’est les descentes de luge qui prennent le pas ! Sur le plan négatif : la garde d’enfant coute très chères à Toronto ! Si vous voulez vivre dans ou à proximité du downtown, comptez dans les $2,000 par enfant et par mois dans un crèche ou $1,200 chez une nounou. Les aides du gouvernement sont négligeables.  
    Autre changement de taille : nous sommes devenus Canadiens ! Pas beaucoup d’impact dans la pratique (si ce n’est un passage de douane un peu plus rapide aux USA) mais un vrai confort psychologique. Dorénavant, plus besoin de s’inquiéter des visas. Plus une grosse fierté d’obtenir une nationalité que l’on a choisi (autant qu’elle nous a choisi).
     
    Sur le plan professionnel, j’ai change 2 fois de jobs dans les 4 dernières années. L’occasion pour moi de tester le dynamique marché local dans plusieurs secteurs : l’aérospatial, la santé, et maintenant la banque. Je travaille maintenant dans le centre de Toronto, ce qui rend les trajets bien plus simples : vélo quand le temps le permet et métro sinon.
    Une fois passe le barrage de la fameuse « première expérience canadienne » (de nombreux recruteurs n’ont pas trop envie d’être votre premier employeur au Canada car peu sur de votre adaptabilité), la navigation dans le marché de l’emploi Torontois est assez fluide et beaucoup plus rapide qu’en France (on vire vite, on embauche vite). Bien sûr, cela concerne mon expérience personnelle (dans le Procurement) et il doit y avoir d’autres domaines ou le process est plus lent.
     
    Sur le plan de la ville elle-même, beaucoup de choses ont bougés en 4 ans ! La ville a continué de se développer avec la même frénésie qu’au premier jour et le boom immobilier a été tel que la ville peut maintenant se comparer à Paris pour le prix de l’immobilier. Il nous serait totalement impossible de nous acheter aujourd’hui la maison que nous avons achetée il y a 6 ans. Une semi-detached (maison mitoyenne d’un côté) à proximité du centre-ville coutera très rarement moins de $1,000,000…
    C’est vraiment un facteur à prendre en compte dorénavant si vous désirez vous installer à Toronto. Beaucoup de jeunes vivent en collocation et il faut partir (loin) en banlieue pour retrouver des prix plus doux.
    Je reprochais à Toronto de n’avoir que peu d’activité culturelle lors de mon premier bilan. Les choses se sont grandement améliorées de ce côté-là aussi ! Des grandes expositions internationales font maintenant halte dans la ville et la scène culinaire est juste incroyable !
     
    Nous étions venus ici en Juillet 2013 pour une période minimum de 3 ans et nous sommes toujours la 7 ans après. Nous n’avons jamais regretté notre choix même s’il y a pu avoir des hauts et des bas (le confinement due au Covid-19 loin de sa famille sans possibilité de rentrer a été une épreuve par exemple).
    N’hésitez pas me contacter si vous souhaitez obtenir des infos sur la ville ou sur une possible immigration. Des tas de gens sur ce forum nous ont fournis beaucoup d’information il y a quelques années quand le Canada n’était encore qu’un projet. Je serai heureux de retourner l’aide qui m’a été donnée !
  2. J'aime
    titpaul a reçu une réaction de Valimate dans Déjà 7 ans à Toronto.   
    Bonjour à tous !
    Ce bilan fait suite à celui que j’avais posté il y a 4 ans déjà : https://www.immigrer.com/bilan-de-trois-ans-a-toronto/
     
    Nous commencions à profiter de la maison achetée un an auparavant après une période de travaux et j’étais le nouveau propriétaire d’un petit voilier qui faisait de moi le plus heureux des hommes.
    Que s’est-il donc passé dans les 4 années qui ont suivies ?
     
    Sur le plan personnel, nous sommes passés d’une vie de couple sans enfant à une vie de famille avec 2 enfants (le second vient juste de pointer le bout de son nez).
    Ce changement de vie a des impacts non négligeables quand on habite Toronto :
    Sur le plan positif : la journée de travail canadienne typique qui se termine vers 16h30 ou 17h nous permettent de profiter beaucoup plus de nos enfants que nous n’aurions pu le faire à Paris. La proximité des plages, de nombreux espace vert et dédiés aux enfants est également très appréciable. En hiver c’est les descentes de luge qui prennent le pas ! Sur le plan négatif : la garde d’enfant coute très chères à Toronto ! Si vous voulez vivre dans ou à proximité du downtown, comptez dans les $2,000 par enfant et par mois dans un crèche ou $1,200 chez une nounou. Les aides du gouvernement sont négligeables.  
    Autre changement de taille : nous sommes devenus Canadiens ! Pas beaucoup d’impact dans la pratique (si ce n’est un passage de douane un peu plus rapide aux USA) mais un vrai confort psychologique. Dorénavant, plus besoin de s’inquiéter des visas. Plus une grosse fierté d’obtenir une nationalité que l’on a choisi (autant qu’elle nous a choisi).
     
    Sur le plan professionnel, j’ai change 2 fois de jobs dans les 4 dernières années. L’occasion pour moi de tester le dynamique marché local dans plusieurs secteurs : l’aérospatial, la santé, et maintenant la banque. Je travaille maintenant dans le centre de Toronto, ce qui rend les trajets bien plus simples : vélo quand le temps le permet et métro sinon.
    Une fois passe le barrage de la fameuse « première expérience canadienne » (de nombreux recruteurs n’ont pas trop envie d’être votre premier employeur au Canada car peu sur de votre adaptabilité), la navigation dans le marché de l’emploi Torontois est assez fluide et beaucoup plus rapide qu’en France (on vire vite, on embauche vite). Bien sûr, cela concerne mon expérience personnelle (dans le Procurement) et il doit y avoir d’autres domaines ou le process est plus lent.
     
    Sur le plan de la ville elle-même, beaucoup de choses ont bougés en 4 ans ! La ville a continué de se développer avec la même frénésie qu’au premier jour et le boom immobilier a été tel que la ville peut maintenant se comparer à Paris pour le prix de l’immobilier. Il nous serait totalement impossible de nous acheter aujourd’hui la maison que nous avons achetée il y a 6 ans. Une semi-detached (maison mitoyenne d’un côté) à proximité du centre-ville coutera très rarement moins de $1,000,000…
    C’est vraiment un facteur à prendre en compte dorénavant si vous désirez vous installer à Toronto. Beaucoup de jeunes vivent en collocation et il faut partir (loin) en banlieue pour retrouver des prix plus doux.
    Je reprochais à Toronto de n’avoir que peu d’activité culturelle lors de mon premier bilan. Les choses se sont grandement améliorées de ce côté-là aussi ! Des grandes expositions internationales font maintenant halte dans la ville et la scène culinaire est juste incroyable !
     
    Nous étions venus ici en Juillet 2013 pour une période minimum de 3 ans et nous sommes toujours la 7 ans après. Nous n’avons jamais regretté notre choix même s’il y a pu avoir des hauts et des bas (le confinement due au Covid-19 loin de sa famille sans possibilité de rentrer a été une épreuve par exemple).
    N’hésitez pas me contacter si vous souhaitez obtenir des infos sur la ville ou sur une possible immigration. Des tas de gens sur ce forum nous ont fournis beaucoup d’information il y a quelques années quand le Canada n’était encore qu’un projet. Je serai heureux de retourner l’aide qui m’a été donnée !
  3. J'aime
    titpaul a reçu une réaction de Sasoun dans Déjà 7 ans à Toronto.   
    Bonjour à tous !
    Ce bilan fait suite à celui que j’avais posté il y a 4 ans déjà : https://www.immigrer.com/bilan-de-trois-ans-a-toronto/
     
    Nous commencions à profiter de la maison achetée un an auparavant après une période de travaux et j’étais le nouveau propriétaire d’un petit voilier qui faisait de moi le plus heureux des hommes.
    Que s’est-il donc passé dans les 4 années qui ont suivies ?
     
    Sur le plan personnel, nous sommes passés d’une vie de couple sans enfant à une vie de famille avec 2 enfants (le second vient juste de pointer le bout de son nez).
    Ce changement de vie a des impacts non négligeables quand on habite Toronto :
    Sur le plan positif : la journée de travail canadienne typique qui se termine vers 16h30 ou 17h nous permettent de profiter beaucoup plus de nos enfants que nous n’aurions pu le faire à Paris. La proximité des plages, de nombreux espace vert et dédiés aux enfants est également très appréciable. En hiver c’est les descentes de luge qui prennent le pas ! Sur le plan négatif : la garde d’enfant coute très chères à Toronto ! Si vous voulez vivre dans ou à proximité du downtown, comptez dans les $2,000 par enfant et par mois dans un crèche ou $1,200 chez une nounou. Les aides du gouvernement sont négligeables.  
    Autre changement de taille : nous sommes devenus Canadiens ! Pas beaucoup d’impact dans la pratique (si ce n’est un passage de douane un peu plus rapide aux USA) mais un vrai confort psychologique. Dorénavant, plus besoin de s’inquiéter des visas. Plus une grosse fierté d’obtenir une nationalité que l’on a choisi (autant qu’elle nous a choisi).
     
    Sur le plan professionnel, j’ai change 2 fois de jobs dans les 4 dernières années. L’occasion pour moi de tester le dynamique marché local dans plusieurs secteurs : l’aérospatial, la santé, et maintenant la banque. Je travaille maintenant dans le centre de Toronto, ce qui rend les trajets bien plus simples : vélo quand le temps le permet et métro sinon.
    Une fois passe le barrage de la fameuse « première expérience canadienne » (de nombreux recruteurs n’ont pas trop envie d’être votre premier employeur au Canada car peu sur de votre adaptabilité), la navigation dans le marché de l’emploi Torontois est assez fluide et beaucoup plus rapide qu’en France (on vire vite, on embauche vite). Bien sûr, cela concerne mon expérience personnelle (dans le Procurement) et il doit y avoir d’autres domaines ou le process est plus lent.
     
    Sur le plan de la ville elle-même, beaucoup de choses ont bougés en 4 ans ! La ville a continué de se développer avec la même frénésie qu’au premier jour et le boom immobilier a été tel que la ville peut maintenant se comparer à Paris pour le prix de l’immobilier. Il nous serait totalement impossible de nous acheter aujourd’hui la maison que nous avons achetée il y a 6 ans. Une semi-detached (maison mitoyenne d’un côté) à proximité du centre-ville coutera très rarement moins de $1,000,000…
    C’est vraiment un facteur à prendre en compte dorénavant si vous désirez vous installer à Toronto. Beaucoup de jeunes vivent en collocation et il faut partir (loin) en banlieue pour retrouver des prix plus doux.
    Je reprochais à Toronto de n’avoir que peu d’activité culturelle lors de mon premier bilan. Les choses se sont grandement améliorées de ce côté-là aussi ! Des grandes expositions internationales font maintenant halte dans la ville et la scène culinaire est juste incroyable !
     
    Nous étions venus ici en Juillet 2013 pour une période minimum de 3 ans et nous sommes toujours la 7 ans après. Nous n’avons jamais regretté notre choix même s’il y a pu avoir des hauts et des bas (le confinement due au Covid-19 loin de sa famille sans possibilité de rentrer a été une épreuve par exemple).
    N’hésitez pas me contacter si vous souhaitez obtenir des infos sur la ville ou sur une possible immigration. Des tas de gens sur ce forum nous ont fournis beaucoup d’information il y a quelques années quand le Canada n’était encore qu’un projet. Je serai heureux de retourner l’aide qui m’a été donnée !
  4. J'aime
    titpaul a reçu une réaction de Neige dans Déjà 7 ans à Toronto.   
    Bonjour à tous !
    Ce bilan fait suite à celui que j’avais posté il y a 4 ans déjà : https://www.immigrer.com/bilan-de-trois-ans-a-toronto/
     
    Nous commencions à profiter de la maison achetée un an auparavant après une période de travaux et j’étais le nouveau propriétaire d’un petit voilier qui faisait de moi le plus heureux des hommes.
    Que s’est-il donc passé dans les 4 années qui ont suivies ?
     
    Sur le plan personnel, nous sommes passés d’une vie de couple sans enfant à une vie de famille avec 2 enfants (le second vient juste de pointer le bout de son nez).
    Ce changement de vie a des impacts non négligeables quand on habite Toronto :
    Sur le plan positif : la journée de travail canadienne typique qui se termine vers 16h30 ou 17h nous permettent de profiter beaucoup plus de nos enfants que nous n’aurions pu le faire à Paris. La proximité des plages, de nombreux espace vert et dédiés aux enfants est également très appréciable. En hiver c’est les descentes de luge qui prennent le pas ! Sur le plan négatif : la garde d’enfant coute très chères à Toronto ! Si vous voulez vivre dans ou à proximité du downtown, comptez dans les $2,000 par enfant et par mois dans un crèche ou $1,200 chez une nounou. Les aides du gouvernement sont négligeables.  
    Autre changement de taille : nous sommes devenus Canadiens ! Pas beaucoup d’impact dans la pratique (si ce n’est un passage de douane un peu plus rapide aux USA) mais un vrai confort psychologique. Dorénavant, plus besoin de s’inquiéter des visas. Plus une grosse fierté d’obtenir une nationalité que l’on a choisi (autant qu’elle nous a choisi).
     
    Sur le plan professionnel, j’ai change 2 fois de jobs dans les 4 dernières années. L’occasion pour moi de tester le dynamique marché local dans plusieurs secteurs : l’aérospatial, la santé, et maintenant la banque. Je travaille maintenant dans le centre de Toronto, ce qui rend les trajets bien plus simples : vélo quand le temps le permet et métro sinon.
    Une fois passe le barrage de la fameuse « première expérience canadienne » (de nombreux recruteurs n’ont pas trop envie d’être votre premier employeur au Canada car peu sur de votre adaptabilité), la navigation dans le marché de l’emploi Torontois est assez fluide et beaucoup plus rapide qu’en France (on vire vite, on embauche vite). Bien sûr, cela concerne mon expérience personnelle (dans le Procurement) et il doit y avoir d’autres domaines ou le process est plus lent.
     
    Sur le plan de la ville elle-même, beaucoup de choses ont bougés en 4 ans ! La ville a continué de se développer avec la même frénésie qu’au premier jour et le boom immobilier a été tel que la ville peut maintenant se comparer à Paris pour le prix de l’immobilier. Il nous serait totalement impossible de nous acheter aujourd’hui la maison que nous avons achetée il y a 6 ans. Une semi-detached (maison mitoyenne d’un côté) à proximité du centre-ville coutera très rarement moins de $1,000,000…
    C’est vraiment un facteur à prendre en compte dorénavant si vous désirez vous installer à Toronto. Beaucoup de jeunes vivent en collocation et il faut partir (loin) en banlieue pour retrouver des prix plus doux.
    Je reprochais à Toronto de n’avoir que peu d’activité culturelle lors de mon premier bilan. Les choses se sont grandement améliorées de ce côté-là aussi ! Des grandes expositions internationales font maintenant halte dans la ville et la scène culinaire est juste incroyable !
     
    Nous étions venus ici en Juillet 2013 pour une période minimum de 3 ans et nous sommes toujours la 7 ans après. Nous n’avons jamais regretté notre choix même s’il y a pu avoir des hauts et des bas (le confinement due au Covid-19 loin de sa famille sans possibilité de rentrer a été une épreuve par exemple).
    N’hésitez pas me contacter si vous souhaitez obtenir des infos sur la ville ou sur une possible immigration. Des tas de gens sur ce forum nous ont fournis beaucoup d’information il y a quelques années quand le Canada n’était encore qu’un projet. Je serai heureux de retourner l’aide qui m’a été donnée !
  5. J'aime
    titpaul a reçu une réaction de johnnycsq dans Déjà 7 ans à Toronto.   
    Bonjour à tous !
    Ce bilan fait suite à celui que j’avais posté il y a 4 ans déjà : https://www.immigrer.com/bilan-de-trois-ans-a-toronto/
     
    Nous commencions à profiter de la maison achetée un an auparavant après une période de travaux et j’étais le nouveau propriétaire d’un petit voilier qui faisait de moi le plus heureux des hommes.
    Que s’est-il donc passé dans les 4 années qui ont suivies ?
     
    Sur le plan personnel, nous sommes passés d’une vie de couple sans enfant à une vie de famille avec 2 enfants (le second vient juste de pointer le bout de son nez).
    Ce changement de vie a des impacts non négligeables quand on habite Toronto :
    Sur le plan positif : la journée de travail canadienne typique qui se termine vers 16h30 ou 17h nous permettent de profiter beaucoup plus de nos enfants que nous n’aurions pu le faire à Paris. La proximité des plages, de nombreux espace vert et dédiés aux enfants est également très appréciable. En hiver c’est les descentes de luge qui prennent le pas ! Sur le plan négatif : la garde d’enfant coute très chères à Toronto ! Si vous voulez vivre dans ou à proximité du downtown, comptez dans les $2,000 par enfant et par mois dans un crèche ou $1,200 chez une nounou. Les aides du gouvernement sont négligeables.  
    Autre changement de taille : nous sommes devenus Canadiens ! Pas beaucoup d’impact dans la pratique (si ce n’est un passage de douane un peu plus rapide aux USA) mais un vrai confort psychologique. Dorénavant, plus besoin de s’inquiéter des visas. Plus une grosse fierté d’obtenir une nationalité que l’on a choisi (autant qu’elle nous a choisi).
     
    Sur le plan professionnel, j’ai change 2 fois de jobs dans les 4 dernières années. L’occasion pour moi de tester le dynamique marché local dans plusieurs secteurs : l’aérospatial, la santé, et maintenant la banque. Je travaille maintenant dans le centre de Toronto, ce qui rend les trajets bien plus simples : vélo quand le temps le permet et métro sinon.
    Une fois passe le barrage de la fameuse « première expérience canadienne » (de nombreux recruteurs n’ont pas trop envie d’être votre premier employeur au Canada car peu sur de votre adaptabilité), la navigation dans le marché de l’emploi Torontois est assez fluide et beaucoup plus rapide qu’en France (on vire vite, on embauche vite). Bien sûr, cela concerne mon expérience personnelle (dans le Procurement) et il doit y avoir d’autres domaines ou le process est plus lent.
     
    Sur le plan de la ville elle-même, beaucoup de choses ont bougés en 4 ans ! La ville a continué de se développer avec la même frénésie qu’au premier jour et le boom immobilier a été tel que la ville peut maintenant se comparer à Paris pour le prix de l’immobilier. Il nous serait totalement impossible de nous acheter aujourd’hui la maison que nous avons achetée il y a 6 ans. Une semi-detached (maison mitoyenne d’un côté) à proximité du centre-ville coutera très rarement moins de $1,000,000…
    C’est vraiment un facteur à prendre en compte dorénavant si vous désirez vous installer à Toronto. Beaucoup de jeunes vivent en collocation et il faut partir (loin) en banlieue pour retrouver des prix plus doux.
    Je reprochais à Toronto de n’avoir que peu d’activité culturelle lors de mon premier bilan. Les choses se sont grandement améliorées de ce côté-là aussi ! Des grandes expositions internationales font maintenant halte dans la ville et la scène culinaire est juste incroyable !
     
    Nous étions venus ici en Juillet 2013 pour une période minimum de 3 ans et nous sommes toujours la 7 ans après. Nous n’avons jamais regretté notre choix même s’il y a pu avoir des hauts et des bas (le confinement due au Covid-19 loin de sa famille sans possibilité de rentrer a été une épreuve par exemple).
    N’hésitez pas me contacter si vous souhaitez obtenir des infos sur la ville ou sur une possible immigration. Des tas de gens sur ce forum nous ont fournis beaucoup d’information il y a quelques années quand le Canada n’était encore qu’un projet. Je serai heureux de retourner l’aide qui m’a été donnée !
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    titpaul a réagi à immigrer.com dans Déjà 7 ans à Toronto.   
    Merci nous allons publier votre bilan. 
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    titpaul a reçu une réaction de immigrer.com dans Déjà 7 ans à Toronto.   
    Bonjour à tous !
    Ce bilan fait suite à celui que j’avais posté il y a 4 ans déjà : https://www.immigrer.com/bilan-de-trois-ans-a-toronto/
     
    Nous commencions à profiter de la maison achetée un an auparavant après une période de travaux et j’étais le nouveau propriétaire d’un petit voilier qui faisait de moi le plus heureux des hommes.
    Que s’est-il donc passé dans les 4 années qui ont suivies ?
     
    Sur le plan personnel, nous sommes passés d’une vie de couple sans enfant à une vie de famille avec 2 enfants (le second vient juste de pointer le bout de son nez).
    Ce changement de vie a des impacts non négligeables quand on habite Toronto :
    Sur le plan positif : la journée de travail canadienne typique qui se termine vers 16h30 ou 17h nous permettent de profiter beaucoup plus de nos enfants que nous n’aurions pu le faire à Paris. La proximité des plages, de nombreux espace vert et dédiés aux enfants est également très appréciable. En hiver c’est les descentes de luge qui prennent le pas ! Sur le plan négatif : la garde d’enfant coute très chères à Toronto ! Si vous voulez vivre dans ou à proximité du downtown, comptez dans les $2,000 par enfant et par mois dans un crèche ou $1,200 chez une nounou. Les aides du gouvernement sont négligeables.  
    Autre changement de taille : nous sommes devenus Canadiens ! Pas beaucoup d’impact dans la pratique (si ce n’est un passage de douane un peu plus rapide aux USA) mais un vrai confort psychologique. Dorénavant, plus besoin de s’inquiéter des visas. Plus une grosse fierté d’obtenir une nationalité que l’on a choisi (autant qu’elle nous a choisi).
     
    Sur le plan professionnel, j’ai change 2 fois de jobs dans les 4 dernières années. L’occasion pour moi de tester le dynamique marché local dans plusieurs secteurs : l’aérospatial, la santé, et maintenant la banque. Je travaille maintenant dans le centre de Toronto, ce qui rend les trajets bien plus simples : vélo quand le temps le permet et métro sinon.
    Une fois passe le barrage de la fameuse « première expérience canadienne » (de nombreux recruteurs n’ont pas trop envie d’être votre premier employeur au Canada car peu sur de votre adaptabilité), la navigation dans le marché de l’emploi Torontois est assez fluide et beaucoup plus rapide qu’en France (on vire vite, on embauche vite). Bien sûr, cela concerne mon expérience personnelle (dans le Procurement) et il doit y avoir d’autres domaines ou le process est plus lent.
     
    Sur le plan de la ville elle-même, beaucoup de choses ont bougés en 4 ans ! La ville a continué de se développer avec la même frénésie qu’au premier jour et le boom immobilier a été tel que la ville peut maintenant se comparer à Paris pour le prix de l’immobilier. Il nous serait totalement impossible de nous acheter aujourd’hui la maison que nous avons achetée il y a 6 ans. Une semi-detached (maison mitoyenne d’un côté) à proximité du centre-ville coutera très rarement moins de $1,000,000…
    C’est vraiment un facteur à prendre en compte dorénavant si vous désirez vous installer à Toronto. Beaucoup de jeunes vivent en collocation et il faut partir (loin) en banlieue pour retrouver des prix plus doux.
    Je reprochais à Toronto de n’avoir que peu d’activité culturelle lors de mon premier bilan. Les choses se sont grandement améliorées de ce côté-là aussi ! Des grandes expositions internationales font maintenant halte dans la ville et la scène culinaire est juste incroyable !
     
    Nous étions venus ici en Juillet 2013 pour une période minimum de 3 ans et nous sommes toujours la 7 ans après. Nous n’avons jamais regretté notre choix même s’il y a pu avoir des hauts et des bas (le confinement due au Covid-19 loin de sa famille sans possibilité de rentrer a été une épreuve par exemple).
    N’hésitez pas me contacter si vous souhaitez obtenir des infos sur la ville ou sur une possible immigration. Des tas de gens sur ce forum nous ont fournis beaucoup d’information il y a quelques années quand le Canada n’était encore qu’un projet. Je serai heureux de retourner l’aide qui m’a été donnée !
  8. J'aime
    titpaul a reçu une réaction de Miya Miyassa dans Déjà 7 ans à Toronto.   
    Bonjour à tous !
    Ce bilan fait suite à celui que j’avais posté il y a 4 ans déjà : https://www.immigrer.com/bilan-de-trois-ans-a-toronto/
     
    Nous commencions à profiter de la maison achetée un an auparavant après une période de travaux et j’étais le nouveau propriétaire d’un petit voilier qui faisait de moi le plus heureux des hommes.
    Que s’est-il donc passé dans les 4 années qui ont suivies ?
     
    Sur le plan personnel, nous sommes passés d’une vie de couple sans enfant à une vie de famille avec 2 enfants (le second vient juste de pointer le bout de son nez).
    Ce changement de vie a des impacts non négligeables quand on habite Toronto :
    Sur le plan positif : la journée de travail canadienne typique qui se termine vers 16h30 ou 17h nous permettent de profiter beaucoup plus de nos enfants que nous n’aurions pu le faire à Paris. La proximité des plages, de nombreux espace vert et dédiés aux enfants est également très appréciable. En hiver c’est les descentes de luge qui prennent le pas ! Sur le plan négatif : la garde d’enfant coute très chères à Toronto ! Si vous voulez vivre dans ou à proximité du downtown, comptez dans les $2,000 par enfant et par mois dans un crèche ou $1,200 chez une nounou. Les aides du gouvernement sont négligeables.  
    Autre changement de taille : nous sommes devenus Canadiens ! Pas beaucoup d’impact dans la pratique (si ce n’est un passage de douane un peu plus rapide aux USA) mais un vrai confort psychologique. Dorénavant, plus besoin de s’inquiéter des visas. Plus une grosse fierté d’obtenir une nationalité que l’on a choisi (autant qu’elle nous a choisi).
     
    Sur le plan professionnel, j’ai change 2 fois de jobs dans les 4 dernières années. L’occasion pour moi de tester le dynamique marché local dans plusieurs secteurs : l’aérospatial, la santé, et maintenant la banque. Je travaille maintenant dans le centre de Toronto, ce qui rend les trajets bien plus simples : vélo quand le temps le permet et métro sinon.
    Une fois passe le barrage de la fameuse « première expérience canadienne » (de nombreux recruteurs n’ont pas trop envie d’être votre premier employeur au Canada car peu sur de votre adaptabilité), la navigation dans le marché de l’emploi Torontois est assez fluide et beaucoup plus rapide qu’en France (on vire vite, on embauche vite). Bien sûr, cela concerne mon expérience personnelle (dans le Procurement) et il doit y avoir d’autres domaines ou le process est plus lent.
     
    Sur le plan de la ville elle-même, beaucoup de choses ont bougés en 4 ans ! La ville a continué de se développer avec la même frénésie qu’au premier jour et le boom immobilier a été tel que la ville peut maintenant se comparer à Paris pour le prix de l’immobilier. Il nous serait totalement impossible de nous acheter aujourd’hui la maison que nous avons achetée il y a 6 ans. Une semi-detached (maison mitoyenne d’un côté) à proximité du centre-ville coutera très rarement moins de $1,000,000…
    C’est vraiment un facteur à prendre en compte dorénavant si vous désirez vous installer à Toronto. Beaucoup de jeunes vivent en collocation et il faut partir (loin) en banlieue pour retrouver des prix plus doux.
    Je reprochais à Toronto de n’avoir que peu d’activité culturelle lors de mon premier bilan. Les choses se sont grandement améliorées de ce côté-là aussi ! Des grandes expositions internationales font maintenant halte dans la ville et la scène culinaire est juste incroyable !
     
    Nous étions venus ici en Juillet 2013 pour une période minimum de 3 ans et nous sommes toujours la 7 ans après. Nous n’avons jamais regretté notre choix même s’il y a pu avoir des hauts et des bas (le confinement due au Covid-19 loin de sa famille sans possibilité de rentrer a été une épreuve par exemple).
    N’hésitez pas me contacter si vous souhaitez obtenir des infos sur la ville ou sur une possible immigration. Des tas de gens sur ce forum nous ont fournis beaucoup d’information il y a quelques années quand le Canada n’était encore qu’un projet. Je serai heureux de retourner l’aide qui m’a été donnée !
  9. J'aime
    titpaul a reçu une réaction de Azarielle dans Déjà 7 ans à Toronto.   
    Bonjour à tous !
    Ce bilan fait suite à celui que j’avais posté il y a 4 ans déjà : https://www.immigrer.com/bilan-de-trois-ans-a-toronto/
     
    Nous commencions à profiter de la maison achetée un an auparavant après une période de travaux et j’étais le nouveau propriétaire d’un petit voilier qui faisait de moi le plus heureux des hommes.
    Que s’est-il donc passé dans les 4 années qui ont suivies ?
     
    Sur le plan personnel, nous sommes passés d’une vie de couple sans enfant à une vie de famille avec 2 enfants (le second vient juste de pointer le bout de son nez).
    Ce changement de vie a des impacts non négligeables quand on habite Toronto :
    Sur le plan positif : la journée de travail canadienne typique qui se termine vers 16h30 ou 17h nous permettent de profiter beaucoup plus de nos enfants que nous n’aurions pu le faire à Paris. La proximité des plages, de nombreux espace vert et dédiés aux enfants est également très appréciable. En hiver c’est les descentes de luge qui prennent le pas ! Sur le plan négatif : la garde d’enfant coute très chères à Toronto ! Si vous voulez vivre dans ou à proximité du downtown, comptez dans les $2,000 par enfant et par mois dans un crèche ou $1,200 chez une nounou. Les aides du gouvernement sont négligeables.  
    Autre changement de taille : nous sommes devenus Canadiens ! Pas beaucoup d’impact dans la pratique (si ce n’est un passage de douane un peu plus rapide aux USA) mais un vrai confort psychologique. Dorénavant, plus besoin de s’inquiéter des visas. Plus une grosse fierté d’obtenir une nationalité que l’on a choisi (autant qu’elle nous a choisi).
     
    Sur le plan professionnel, j’ai change 2 fois de jobs dans les 4 dernières années. L’occasion pour moi de tester le dynamique marché local dans plusieurs secteurs : l’aérospatial, la santé, et maintenant la banque. Je travaille maintenant dans le centre de Toronto, ce qui rend les trajets bien plus simples : vélo quand le temps le permet et métro sinon.
    Une fois passe le barrage de la fameuse « première expérience canadienne » (de nombreux recruteurs n’ont pas trop envie d’être votre premier employeur au Canada car peu sur de votre adaptabilité), la navigation dans le marché de l’emploi Torontois est assez fluide et beaucoup plus rapide qu’en France (on vire vite, on embauche vite). Bien sûr, cela concerne mon expérience personnelle (dans le Procurement) et il doit y avoir d’autres domaines ou le process est plus lent.
     
    Sur le plan de la ville elle-même, beaucoup de choses ont bougés en 4 ans ! La ville a continué de se développer avec la même frénésie qu’au premier jour et le boom immobilier a été tel que la ville peut maintenant se comparer à Paris pour le prix de l’immobilier. Il nous serait totalement impossible de nous acheter aujourd’hui la maison que nous avons achetée il y a 6 ans. Une semi-detached (maison mitoyenne d’un côté) à proximité du centre-ville coutera très rarement moins de $1,000,000…
    C’est vraiment un facteur à prendre en compte dorénavant si vous désirez vous installer à Toronto. Beaucoup de jeunes vivent en collocation et il faut partir (loin) en banlieue pour retrouver des prix plus doux.
    Je reprochais à Toronto de n’avoir que peu d’activité culturelle lors de mon premier bilan. Les choses se sont grandement améliorées de ce côté-là aussi ! Des grandes expositions internationales font maintenant halte dans la ville et la scène culinaire est juste incroyable !
     
    Nous étions venus ici en Juillet 2013 pour une période minimum de 3 ans et nous sommes toujours la 7 ans après. Nous n’avons jamais regretté notre choix même s’il y a pu avoir des hauts et des bas (le confinement due au Covid-19 loin de sa famille sans possibilité de rentrer a été une épreuve par exemple).
    N’hésitez pas me contacter si vous souhaitez obtenir des infos sur la ville ou sur une possible immigration. Des tas de gens sur ce forum nous ont fournis beaucoup d’information il y a quelques années quand le Canada n’était encore qu’un projet. Je serai heureux de retourner l’aide qui m’a été donnée !
  10. J'aime
    titpaul a reçu une réaction de DamZou dans Déjà 7 ans à Toronto.   
    Bonjour à tous !
    Ce bilan fait suite à celui que j’avais posté il y a 4 ans déjà : https://www.immigrer.com/bilan-de-trois-ans-a-toronto/
     
    Nous commencions à profiter de la maison achetée un an auparavant après une période de travaux et j’étais le nouveau propriétaire d’un petit voilier qui faisait de moi le plus heureux des hommes.
    Que s’est-il donc passé dans les 4 années qui ont suivies ?
     
    Sur le plan personnel, nous sommes passés d’une vie de couple sans enfant à une vie de famille avec 2 enfants (le second vient juste de pointer le bout de son nez).
    Ce changement de vie a des impacts non négligeables quand on habite Toronto :
    Sur le plan positif : la journée de travail canadienne typique qui se termine vers 16h30 ou 17h nous permettent de profiter beaucoup plus de nos enfants que nous n’aurions pu le faire à Paris. La proximité des plages, de nombreux espace vert et dédiés aux enfants est également très appréciable. En hiver c’est les descentes de luge qui prennent le pas ! Sur le plan négatif : la garde d’enfant coute très chères à Toronto ! Si vous voulez vivre dans ou à proximité du downtown, comptez dans les $2,000 par enfant et par mois dans un crèche ou $1,200 chez une nounou. Les aides du gouvernement sont négligeables.  
    Autre changement de taille : nous sommes devenus Canadiens ! Pas beaucoup d’impact dans la pratique (si ce n’est un passage de douane un peu plus rapide aux USA) mais un vrai confort psychologique. Dorénavant, plus besoin de s’inquiéter des visas. Plus une grosse fierté d’obtenir une nationalité que l’on a choisi (autant qu’elle nous a choisi).
     
    Sur le plan professionnel, j’ai change 2 fois de jobs dans les 4 dernières années. L’occasion pour moi de tester le dynamique marché local dans plusieurs secteurs : l’aérospatial, la santé, et maintenant la banque. Je travaille maintenant dans le centre de Toronto, ce qui rend les trajets bien plus simples : vélo quand le temps le permet et métro sinon.
    Une fois passe le barrage de la fameuse « première expérience canadienne » (de nombreux recruteurs n’ont pas trop envie d’être votre premier employeur au Canada car peu sur de votre adaptabilité), la navigation dans le marché de l’emploi Torontois est assez fluide et beaucoup plus rapide qu’en France (on vire vite, on embauche vite). Bien sûr, cela concerne mon expérience personnelle (dans le Procurement) et il doit y avoir d’autres domaines ou le process est plus lent.
     
    Sur le plan de la ville elle-même, beaucoup de choses ont bougés en 4 ans ! La ville a continué de se développer avec la même frénésie qu’au premier jour et le boom immobilier a été tel que la ville peut maintenant se comparer à Paris pour le prix de l’immobilier. Il nous serait totalement impossible de nous acheter aujourd’hui la maison que nous avons achetée il y a 6 ans. Une semi-detached (maison mitoyenne d’un côté) à proximité du centre-ville coutera très rarement moins de $1,000,000…
    C’est vraiment un facteur à prendre en compte dorénavant si vous désirez vous installer à Toronto. Beaucoup de jeunes vivent en collocation et il faut partir (loin) en banlieue pour retrouver des prix plus doux.
    Je reprochais à Toronto de n’avoir que peu d’activité culturelle lors de mon premier bilan. Les choses se sont grandement améliorées de ce côté-là aussi ! Des grandes expositions internationales font maintenant halte dans la ville et la scène culinaire est juste incroyable !
     
    Nous étions venus ici en Juillet 2013 pour une période minimum de 3 ans et nous sommes toujours la 7 ans après. Nous n’avons jamais regretté notre choix même s’il y a pu avoir des hauts et des bas (le confinement due au Covid-19 loin de sa famille sans possibilité de rentrer a été une épreuve par exemple).
    N’hésitez pas me contacter si vous souhaitez obtenir des infos sur la ville ou sur une possible immigration. Des tas de gens sur ce forum nous ont fournis beaucoup d’information il y a quelques années quand le Canada n’était encore qu’un projet. Je serai heureux de retourner l’aide qui m’a été donnée !
  11. J'aime
    titpaul a reçu une réaction de MarySeventeen dans Déjà 7 ans à Toronto.   
    Bonjour à tous !
    Ce bilan fait suite à celui que j’avais posté il y a 4 ans déjà : https://www.immigrer.com/bilan-de-trois-ans-a-toronto/
     
    Nous commencions à profiter de la maison achetée un an auparavant après une période de travaux et j’étais le nouveau propriétaire d’un petit voilier qui faisait de moi le plus heureux des hommes.
    Que s’est-il donc passé dans les 4 années qui ont suivies ?
     
    Sur le plan personnel, nous sommes passés d’une vie de couple sans enfant à une vie de famille avec 2 enfants (le second vient juste de pointer le bout de son nez).
    Ce changement de vie a des impacts non négligeables quand on habite Toronto :
    Sur le plan positif : la journée de travail canadienne typique qui se termine vers 16h30 ou 17h nous permettent de profiter beaucoup plus de nos enfants que nous n’aurions pu le faire à Paris. La proximité des plages, de nombreux espace vert et dédiés aux enfants est également très appréciable. En hiver c’est les descentes de luge qui prennent le pas ! Sur le plan négatif : la garde d’enfant coute très chères à Toronto ! Si vous voulez vivre dans ou à proximité du downtown, comptez dans les $2,000 par enfant et par mois dans un crèche ou $1,200 chez une nounou. Les aides du gouvernement sont négligeables.  
    Autre changement de taille : nous sommes devenus Canadiens ! Pas beaucoup d’impact dans la pratique (si ce n’est un passage de douane un peu plus rapide aux USA) mais un vrai confort psychologique. Dorénavant, plus besoin de s’inquiéter des visas. Plus une grosse fierté d’obtenir une nationalité que l’on a choisi (autant qu’elle nous a choisi).
     
    Sur le plan professionnel, j’ai change 2 fois de jobs dans les 4 dernières années. L’occasion pour moi de tester le dynamique marché local dans plusieurs secteurs : l’aérospatial, la santé, et maintenant la banque. Je travaille maintenant dans le centre de Toronto, ce qui rend les trajets bien plus simples : vélo quand le temps le permet et métro sinon.
    Une fois passe le barrage de la fameuse « première expérience canadienne » (de nombreux recruteurs n’ont pas trop envie d’être votre premier employeur au Canada car peu sur de votre adaptabilité), la navigation dans le marché de l’emploi Torontois est assez fluide et beaucoup plus rapide qu’en France (on vire vite, on embauche vite). Bien sûr, cela concerne mon expérience personnelle (dans le Procurement) et il doit y avoir d’autres domaines ou le process est plus lent.
     
    Sur le plan de la ville elle-même, beaucoup de choses ont bougés en 4 ans ! La ville a continué de se développer avec la même frénésie qu’au premier jour et le boom immobilier a été tel que la ville peut maintenant se comparer à Paris pour le prix de l’immobilier. Il nous serait totalement impossible de nous acheter aujourd’hui la maison que nous avons achetée il y a 6 ans. Une semi-detached (maison mitoyenne d’un côté) à proximité du centre-ville coutera très rarement moins de $1,000,000…
    C’est vraiment un facteur à prendre en compte dorénavant si vous désirez vous installer à Toronto. Beaucoup de jeunes vivent en collocation et il faut partir (loin) en banlieue pour retrouver des prix plus doux.
    Je reprochais à Toronto de n’avoir que peu d’activité culturelle lors de mon premier bilan. Les choses se sont grandement améliorées de ce côté-là aussi ! Des grandes expositions internationales font maintenant halte dans la ville et la scène culinaire est juste incroyable !
     
    Nous étions venus ici en Juillet 2013 pour une période minimum de 3 ans et nous sommes toujours la 7 ans après. Nous n’avons jamais regretté notre choix même s’il y a pu avoir des hauts et des bas (le confinement due au Covid-19 loin de sa famille sans possibilité de rentrer a été une épreuve par exemple).
    N’hésitez pas me contacter si vous souhaitez obtenir des infos sur la ville ou sur une possible immigration. Des tas de gens sur ce forum nous ont fournis beaucoup d’information il y a quelques années quand le Canada n’était encore qu’un projet. Je serai heureux de retourner l’aide qui m’a été donnée !
  12. J'aime
    titpaul a reçu une réaction de ranolive dans Trois ans à Toronto   
    Je suis a Toronto dans une "semi-detached" a Greektown, du cote de Pape & Danforth.
    Je fais parti des quelques chanceux ayant pu s'acheter une maison quand les prix etaient encore raisonnables...
  13. J'aime
    titpaul a reçu une réaction de Souris-Miquette dans Trois ans à Toronto   
    Il ne s'agit pas de perdre son temps ici ou la mais de trouver un endroit qui nous correspond.
    Montreal a plein d'avantage et Toronto egalement.
    Il se trouve que Toronto etait plus pour nous.
  14. J'aime
    titpaul a reçu une réaction de Souris-Miquette dans Trois ans à Toronto   
    Le 27 Juillet 2013, ma femme et moi récupérions nos valises à l’aéroport Pearson et nous apprêtions, un peu hésitant, à démarrer une nouvelle page de nos vies à Toronto. Les choses ont pris depuis un sérieux coup d’accélérateur mais reprenons depuis le début !
    Poussés par notre passion commune de voyager, l’envie de vivre une expérience à l’étranger nous démangeait depuis plusieurs années. Nous travaillions tous deux sur Paris dans des grosses boites multinationales mais les perspectives d’expatriation nous semblaient compliquées : villes reculées de pays en développement, quasi-impossibilité pour le conjoint « suiveur » de trouver un emploi, etc.
    Nous sommes tombés un peu par hasard (merci le numéro spécial de l’Express) sur le Canada et son service d’immigration aguicheur. Un pays moderne, une économie en plein boom, des langues anglaises et françaises, le continent nord-américain : le pays remplissait tous nos critères, au moins sur le papier. Ni une, ni deux, nous allons nous installer au Canda et notre choix se porte vite sur Montréal comme la plupart de nos compatriotes.
    Nous démarrons les démarches pour obtenir les visas et deux ans plus tard (!) nous pouvons enfin immigrer légalement. Nous planifions notre départ sur l’année suivante mais décidons de passer nos vacances d’été 2012 au Canada. Madame connait déjà un peu Montréal mais pour ma part, je n’ai jamais mis les pieds dans le pays ou je m’apprête à habiter ! Nous voilà donc parti pour un voyage de découverte de Toronto et Montréal. Montréal m’a plu, à la croisée des cultures françaises et anglo-saxonnes, mais Toronto m’a fasciné ! La plus américaine des villes canadiennes dégage une énergie sans pareil avec son skyline fait autant de gratte-ciels que de grues de chantier, son lac Ontario qui est en fait une vraie mer d’eau douce et ses dizaines de « neighborhoods » faits  de rues bordées d’arbres et de maisons victoriennes. Changement de programme à quelque mois du départ : nous tenterons notre chance à Toronto et, si le gap culturel/linguistique et trop dur, nous essaierons Montréal.
    Nous voici donc à l’aéroport Pearson ce samedi 27 Juillet 2013. Nous passons la douane et toutes les formalités liées à l’immigration sans encombre puis nous embarquons dans un taxi à destination du downtown. Nous passons les premiers jours dans une auberge jeunesse de Chinatown puis le premier mois dans un grand appartement du bord de lac (Harbourfront comme on l’appelle ici) sous-loué à des français rentrés au pays pour les vacances d’été. Nous profitons de cette période pour nous trouver un logement durable (à Church & Wellesley, le quartier gay) et faire toutes les démarches administratives.
    Un mois et demi après notre arrivée, je passe mon premier entretien et obtiens un poste d’acheteur dans l’industrie aéronautique. Trois semaines plus tard, ma femme obtient également un poste d’acheteur dans une chaine hôtelière. En moins de trois mois, nous avons tous deux trouvés un job dans nos domaines respectifs : c’est inespéré !...
    Apres 5 mois de vie Torontoise, nous décidons ne ramener nos économies françaises au Canada et commençons à regarder le marché de l’immobilier (plus par curiosité qu’autre chose). Nous nous rendons vite à l’évidence : le boom de l’immobilier est tel à Toronto que, soit nous achetons une petite maison tout de suite, soit nous achèterons un appartement plus tard. A 15% d’augmentation annuelle, aucune maison ne sera financièrement accessible pour nous d’ici 12 mois. Nous décidons de foncer et nous voici propriétaires d’une « semi-detached » (entendez par là une maison mitoyenne) dans le quartier de Greektown à l’est du downtown après 8 mois de vie à Toronto. On nous avait promis une première année mouvementée et pleine de surprises : on n’a pas été déçu !...
    Nous passons l’année suivante et faire retaper et à retaper notre maison. Nous avons aussi appris à découvrir et apprivoiser cette ville au fil des saisons. Non, Toronto n’est pas une ville charmante qu’il est facile d’apprécier en tant que touriste (tous les migrants connaissent la difficulté de faire découvrir la ville à leurs familles/amis qui viennent leur rendre visite) mais Toronto est très agréable à vivre. C’est une ville suffisamment grande pour être une mégalopole internationale et bénéficier des avantages qui vont avec (les seuls équipes de basket et baseball du Canada, une équipe de hockey, toutes les concerts/tournées internationales) même si la vie culturelle (expos, musées) laisse encore à désirer. Mais c’est également une ville encore à taille humaine avec beaucoup d’espaces verts, des plages, ou il est possible d’habiter au centre-ville sans gagner $300,000 par an (en comparaison de New York, Paris, Londres, etc.).
    L’année qui vient de s’écouler a été plus paisible et on a profité d’un hiver particulièrement doux et d’un été exceptionnel  pour profiter de tous les atouts de la ville : ski et patin l’hiver, plage et terrasse l’été. Je viens même de réaliser un vieux rêve en m’offre un petit voilier pour naviguer le long du skyline et des Toronto Islands ! Une vie que je n’osais même pas imaginer il y a encore 4 ans.
    Inutile de vous dire que cette immigration a pour nous été un vrai succès ! Nous n’en espérions pas tant et nous sommes absolument ravis de notre vie ici. Notre histoire ne doit pas servir de standard type d’immigration mais nous connaissons beaucoup de compatriote ici qui ont très bien réussi leur installation pour peu qu’ils se soient bien préparés.  Nous étions venu ici pour une période minimum de trois ans, nous n’avons aujourd’hui aucune intention de repartir et il est fort probable que nous puissions faire notre demande de citoyenneté d’ici Noel prochain !
    A tout ceux qui vivent à Montréal et pensent que Toronto est une ville monotone et dédiée au business, je ne peux que vous encourager à venir vous faire une idée par vous-même en venant visiter. Je sais que c’est l’image que renvoie la ville au Québec et c’était probablement le cas il y a encore 10 ans mais la ville subit une véritable renaissance !
    Je terminerai ce bilan avec un petit pro/cons de la ville.
    Pro :
    Megalopole super dynamique avec une économie florissante
    Lac Ontario et ses plages, ses iles, ses voiliers
    L’ouverture d’esprit des torontois (60% de la population n’est pas née au Canada !)
    La verdure a proximité des gratte-ciels
    Les dizaines de quartiers qui sont autant d’invitation au voyage
    L’hiver plus doux qu’au Québec
     
    Cons :
    Les transtransports en commun chers et défectueux
    Le prix des assurances voiture
    Le prix de l’immobilier qui commence à être cher (même si rien à voir avec Paris, NY, Londres)
    Une vie culturelle encore pauvre (expos, musées)
    L’hiver trop long
  15. J'aime
    titpaul a réagi à qwintine dans Trois ans à Toronto   
    C'est le prix d'un appartement (2 chambres) potable en location à Montréal. C'est loin de Paris
  16. J'aime
    titpaul a reçu une réaction de qwintine dans Trois ans à Toronto   
    Oui et non...
    1. Un deux chambres dans Paris c'est plus de autour de 2200 EUR par mois aujourd'hui. Ca fait 3350$ quand meme ! Un appartement 2 chambres downtown Toronto est aujourd'hui autour de $2500. Ca reste quand meme moins cher !
    2. Pour ce prix, l'appartement de Toronto offre souvent 30% de surface en plus, un balcon et des "amenities" a foison (piscine, barbecue, party room, cinema, salle de sport, etc.)
     
    Donc oui c'est cher mais non ce ne sont pas encore les prix de Paris.
  17. J'aime
    titpaul a reçu une réaction de azucar dans Trois ans à Toronto   
    Tout dépend de vos souhaits de vie.
    Si en France, Paris était votre type de ville : venez tenter votre chance à Toronto !
    Si vous étiez plus grandes villes de province : Montréal sera sans doute plus pour vous.
    Si vous voulez le Canada version “grands espaces” c’est encore différent ;-)
  18. J'aime
    titpaul a reçu une réaction de Upala dans Trois ans à Toronto   
    Et après on s'étonne de ne pas être bien vu en Ontario...
    Je ne peux que vous conseiller chaudement de visiter votre propre pays pour comprendre que la médiocrité vient souvent du camp qui la dénonce…
    Mon « identité d’origine » est aussi médiocre et appréciable que n’importe quelle autre culture. Le jour ou le Québec (et la France) se débarrassera de cette prétention passéiste et commencera à comprendre que célébrer sa culture ne se fait pas au détriment de celle des autres, un grand pas aura été fait dans la modernisation des mentalities…
     
  19. J'aime
    titpaul a reçu une réaction de Souris-Miquette dans Trois ans à Toronto   
    Et après on s'étonne de ne pas être bien vu en Ontario...
    Je ne peux que vous conseiller chaudement de visiter votre propre pays pour comprendre que la médiocrité vient souvent du camp qui la dénonce…
    Mon « identité d’origine » est aussi médiocre et appréciable que n’importe quelle autre culture. Le jour ou le Québec (et la France) se débarrassera de cette prétention passéiste et commencera à comprendre que célébrer sa culture ne se fait pas au détriment de celle des autres, un grand pas aura été fait dans la modernisation des mentalities…
     
  20. J'aime
    titpaul a reçu une réaction de Souris-Miquette dans Trois ans à Toronto   
    L'anglophonie n'est pas une doctrine fachiste... Il n'y a pas a "s'en sortir" ou a "s'en sauver".
    Vous voulez maintenir votre francophonie et c'est tout a votre honneur. Je respecte le "combat" des Quebecois en ce sens.
    Personnellement je m'en fous un peu et j'ai fait le choix de l'anglophonie : si je finie par faire ma vie entiere en Ontario, il est bien normal que mes enfants fassent un "transfert linguistique" et que l'anglais devienne leur langue principale. En tant que parent, tout ce que je peux souhaiter a mes enfants c'est de s'integrer dans l'endroit ou ils vivent.
  21. J'aime
    titpaul a reçu une réaction de Midou85 dans Trois ans à Toronto   
    Il ne s'agit pas de perdre son temps ici ou la mais de trouver un endroit qui nous correspond.
    Montreal a plein d'avantage et Toronto egalement.
    Il se trouve que Toronto etait plus pour nous.
  22. J'aime
    titpaul a reçu une réaction de Mallow dans Trois ans à Toronto   
    Le 27 Juillet 2013, ma femme et moi récupérions nos valises à l’aéroport Pearson et nous apprêtions, un peu hésitant, à démarrer une nouvelle page de nos vies à Toronto. Les choses ont pris depuis un sérieux coup d’accélérateur mais reprenons depuis le début !
    Poussés par notre passion commune de voyager, l’envie de vivre une expérience à l’étranger nous démangeait depuis plusieurs années. Nous travaillions tous deux sur Paris dans des grosses boites multinationales mais les perspectives d’expatriation nous semblaient compliquées : villes reculées de pays en développement, quasi-impossibilité pour le conjoint « suiveur » de trouver un emploi, etc.
    Nous sommes tombés un peu par hasard (merci le numéro spécial de l’Express) sur le Canada et son service d’immigration aguicheur. Un pays moderne, une économie en plein boom, des langues anglaises et françaises, le continent nord-américain : le pays remplissait tous nos critères, au moins sur le papier. Ni une, ni deux, nous allons nous installer au Canda et notre choix se porte vite sur Montréal comme la plupart de nos compatriotes.
    Nous démarrons les démarches pour obtenir les visas et deux ans plus tard (!) nous pouvons enfin immigrer légalement. Nous planifions notre départ sur l’année suivante mais décidons de passer nos vacances d’été 2012 au Canada. Madame connait déjà un peu Montréal mais pour ma part, je n’ai jamais mis les pieds dans le pays ou je m’apprête à habiter ! Nous voilà donc parti pour un voyage de découverte de Toronto et Montréal. Montréal m’a plu, à la croisée des cultures françaises et anglo-saxonnes, mais Toronto m’a fasciné ! La plus américaine des villes canadiennes dégage une énergie sans pareil avec son skyline fait autant de gratte-ciels que de grues de chantier, son lac Ontario qui est en fait une vraie mer d’eau douce et ses dizaines de « neighborhoods » faits  de rues bordées d’arbres et de maisons victoriennes. Changement de programme à quelque mois du départ : nous tenterons notre chance à Toronto et, si le gap culturel/linguistique et trop dur, nous essaierons Montréal.
    Nous voici donc à l’aéroport Pearson ce samedi 27 Juillet 2013. Nous passons la douane et toutes les formalités liées à l’immigration sans encombre puis nous embarquons dans un taxi à destination du downtown. Nous passons les premiers jours dans une auberge jeunesse de Chinatown puis le premier mois dans un grand appartement du bord de lac (Harbourfront comme on l’appelle ici) sous-loué à des français rentrés au pays pour les vacances d’été. Nous profitons de cette période pour nous trouver un logement durable (à Church & Wellesley, le quartier gay) et faire toutes les démarches administratives.
    Un mois et demi après notre arrivée, je passe mon premier entretien et obtiens un poste d’acheteur dans l’industrie aéronautique. Trois semaines plus tard, ma femme obtient également un poste d’acheteur dans une chaine hôtelière. En moins de trois mois, nous avons tous deux trouvés un job dans nos domaines respectifs : c’est inespéré !...
    Apres 5 mois de vie Torontoise, nous décidons ne ramener nos économies françaises au Canada et commençons à regarder le marché de l’immobilier (plus par curiosité qu’autre chose). Nous nous rendons vite à l’évidence : le boom de l’immobilier est tel à Toronto que, soit nous achetons une petite maison tout de suite, soit nous achèterons un appartement plus tard. A 15% d’augmentation annuelle, aucune maison ne sera financièrement accessible pour nous d’ici 12 mois. Nous décidons de foncer et nous voici propriétaires d’une « semi-detached » (entendez par là une maison mitoyenne) dans le quartier de Greektown à l’est du downtown après 8 mois de vie à Toronto. On nous avait promis une première année mouvementée et pleine de surprises : on n’a pas été déçu !...
    Nous passons l’année suivante et faire retaper et à retaper notre maison. Nous avons aussi appris à découvrir et apprivoiser cette ville au fil des saisons. Non, Toronto n’est pas une ville charmante qu’il est facile d’apprécier en tant que touriste (tous les migrants connaissent la difficulté de faire découvrir la ville à leurs familles/amis qui viennent leur rendre visite) mais Toronto est très agréable à vivre. C’est une ville suffisamment grande pour être une mégalopole internationale et bénéficier des avantages qui vont avec (les seuls équipes de basket et baseball du Canada, une équipe de hockey, toutes les concerts/tournées internationales) même si la vie culturelle (expos, musées) laisse encore à désirer. Mais c’est également une ville encore à taille humaine avec beaucoup d’espaces verts, des plages, ou il est possible d’habiter au centre-ville sans gagner $300,000 par an (en comparaison de New York, Paris, Londres, etc.).
    L’année qui vient de s’écouler a été plus paisible et on a profité d’un hiver particulièrement doux et d’un été exceptionnel  pour profiter de tous les atouts de la ville : ski et patin l’hiver, plage et terrasse l’été. Je viens même de réaliser un vieux rêve en m’offre un petit voilier pour naviguer le long du skyline et des Toronto Islands ! Une vie que je n’osais même pas imaginer il y a encore 4 ans.
    Inutile de vous dire que cette immigration a pour nous été un vrai succès ! Nous n’en espérions pas tant et nous sommes absolument ravis de notre vie ici. Notre histoire ne doit pas servir de standard type d’immigration mais nous connaissons beaucoup de compatriote ici qui ont très bien réussi leur installation pour peu qu’ils se soient bien préparés.  Nous étions venu ici pour une période minimum de trois ans, nous n’avons aujourd’hui aucune intention de repartir et il est fort probable que nous puissions faire notre demande de citoyenneté d’ici Noel prochain !
    A tout ceux qui vivent à Montréal et pensent que Toronto est une ville monotone et dédiée au business, je ne peux que vous encourager à venir vous faire une idée par vous-même en venant visiter. Je sais que c’est l’image que renvoie la ville au Québec et c’était probablement le cas il y a encore 10 ans mais la ville subit une véritable renaissance !
    Je terminerai ce bilan avec un petit pro/cons de la ville.
    Pro :
    Megalopole super dynamique avec une économie florissante
    Lac Ontario et ses plages, ses iles, ses voiliers
    L’ouverture d’esprit des torontois (60% de la population n’est pas née au Canada !)
    La verdure a proximité des gratte-ciels
    Les dizaines de quartiers qui sont autant d’invitation au voyage
    L’hiver plus doux qu’au Québec
     
    Cons :
    Les transtransports en commun chers et défectueux
    Le prix des assurances voiture
    Le prix de l’immobilier qui commence à être cher (même si rien à voir avec Paris, NY, Londres)
    Une vie culturelle encore pauvre (expos, musées)
    L’hiver trop long
  23. J'aime
    titpaul a reçu une réaction de juetben dans Douane francaise avec nouveau passeport canadien   
    L'idee n'est pas de complexifier la demarche. Si je dois prendre une preuve de nationalite francaise, autant prendre directement mon passeport francais.
    L'idee etait de savoir si je pouvais partir en voyage en France (moins de 90 jours) juste avec mon passeport canadien, comme n'importe quel canadien ferait. Ou si ma bi-nationalite m'obligeait a prevoir mon passeport francais avec moi.
  24. J'aime
    titpaul a reçu une réaction de Dede1986 dans Trois ans à Toronto   
    Le 27 Juillet 2013, ma femme et moi récupérions nos valises à l’aéroport Pearson et nous apprêtions, un peu hésitant, à démarrer une nouvelle page de nos vies à Toronto. Les choses ont pris depuis un sérieux coup d’accélérateur mais reprenons depuis le début !
    Poussés par notre passion commune de voyager, l’envie de vivre une expérience à l’étranger nous démangeait depuis plusieurs années. Nous travaillions tous deux sur Paris dans des grosses boites multinationales mais les perspectives d’expatriation nous semblaient compliquées : villes reculées de pays en développement, quasi-impossibilité pour le conjoint « suiveur » de trouver un emploi, etc.
    Nous sommes tombés un peu par hasard (merci le numéro spécial de l’Express) sur le Canada et son service d’immigration aguicheur. Un pays moderne, une économie en plein boom, des langues anglaises et françaises, le continent nord-américain : le pays remplissait tous nos critères, au moins sur le papier. Ni une, ni deux, nous allons nous installer au Canda et notre choix se porte vite sur Montréal comme la plupart de nos compatriotes.
    Nous démarrons les démarches pour obtenir les visas et deux ans plus tard (!) nous pouvons enfin immigrer légalement. Nous planifions notre départ sur l’année suivante mais décidons de passer nos vacances d’été 2012 au Canada. Madame connait déjà un peu Montréal mais pour ma part, je n’ai jamais mis les pieds dans le pays ou je m’apprête à habiter ! Nous voilà donc parti pour un voyage de découverte de Toronto et Montréal. Montréal m’a plu, à la croisée des cultures françaises et anglo-saxonnes, mais Toronto m’a fasciné ! La plus américaine des villes canadiennes dégage une énergie sans pareil avec son skyline fait autant de gratte-ciels que de grues de chantier, son lac Ontario qui est en fait une vraie mer d’eau douce et ses dizaines de « neighborhoods » faits  de rues bordées d’arbres et de maisons victoriennes. Changement de programme à quelque mois du départ : nous tenterons notre chance à Toronto et, si le gap culturel/linguistique et trop dur, nous essaierons Montréal.
    Nous voici donc à l’aéroport Pearson ce samedi 27 Juillet 2013. Nous passons la douane et toutes les formalités liées à l’immigration sans encombre puis nous embarquons dans un taxi à destination du downtown. Nous passons les premiers jours dans une auberge jeunesse de Chinatown puis le premier mois dans un grand appartement du bord de lac (Harbourfront comme on l’appelle ici) sous-loué à des français rentrés au pays pour les vacances d’été. Nous profitons de cette période pour nous trouver un logement durable (à Church & Wellesley, le quartier gay) et faire toutes les démarches administratives.
    Un mois et demi après notre arrivée, je passe mon premier entretien et obtiens un poste d’acheteur dans l’industrie aéronautique. Trois semaines plus tard, ma femme obtient également un poste d’acheteur dans une chaine hôtelière. En moins de trois mois, nous avons tous deux trouvés un job dans nos domaines respectifs : c’est inespéré !...
    Apres 5 mois de vie Torontoise, nous décidons ne ramener nos économies françaises au Canada et commençons à regarder le marché de l’immobilier (plus par curiosité qu’autre chose). Nous nous rendons vite à l’évidence : le boom de l’immobilier est tel à Toronto que, soit nous achetons une petite maison tout de suite, soit nous achèterons un appartement plus tard. A 15% d’augmentation annuelle, aucune maison ne sera financièrement accessible pour nous d’ici 12 mois. Nous décidons de foncer et nous voici propriétaires d’une « semi-detached » (entendez par là une maison mitoyenne) dans le quartier de Greektown à l’est du downtown après 8 mois de vie à Toronto. On nous avait promis une première année mouvementée et pleine de surprises : on n’a pas été déçu !...
    Nous passons l’année suivante et faire retaper et à retaper notre maison. Nous avons aussi appris à découvrir et apprivoiser cette ville au fil des saisons. Non, Toronto n’est pas une ville charmante qu’il est facile d’apprécier en tant que touriste (tous les migrants connaissent la difficulté de faire découvrir la ville à leurs familles/amis qui viennent leur rendre visite) mais Toronto est très agréable à vivre. C’est une ville suffisamment grande pour être une mégalopole internationale et bénéficier des avantages qui vont avec (les seuls équipes de basket et baseball du Canada, une équipe de hockey, toutes les concerts/tournées internationales) même si la vie culturelle (expos, musées) laisse encore à désirer. Mais c’est également une ville encore à taille humaine avec beaucoup d’espaces verts, des plages, ou il est possible d’habiter au centre-ville sans gagner $300,000 par an (en comparaison de New York, Paris, Londres, etc.).
    L’année qui vient de s’écouler a été plus paisible et on a profité d’un hiver particulièrement doux et d’un été exceptionnel  pour profiter de tous les atouts de la ville : ski et patin l’hiver, plage et terrasse l’été. Je viens même de réaliser un vieux rêve en m’offre un petit voilier pour naviguer le long du skyline et des Toronto Islands ! Une vie que je n’osais même pas imaginer il y a encore 4 ans.
    Inutile de vous dire que cette immigration a pour nous été un vrai succès ! Nous n’en espérions pas tant et nous sommes absolument ravis de notre vie ici. Notre histoire ne doit pas servir de standard type d’immigration mais nous connaissons beaucoup de compatriote ici qui ont très bien réussi leur installation pour peu qu’ils se soient bien préparés.  Nous étions venu ici pour une période minimum de trois ans, nous n’avons aujourd’hui aucune intention de repartir et il est fort probable que nous puissions faire notre demande de citoyenneté d’ici Noel prochain !
    A tout ceux qui vivent à Montréal et pensent que Toronto est une ville monotone et dédiée au business, je ne peux que vous encourager à venir vous faire une idée par vous-même en venant visiter. Je sais que c’est l’image que renvoie la ville au Québec et c’était probablement le cas il y a encore 10 ans mais la ville subit une véritable renaissance !
    Je terminerai ce bilan avec un petit pro/cons de la ville.
    Pro :
    Megalopole super dynamique avec une économie florissante
    Lac Ontario et ses plages, ses iles, ses voiliers
    L’ouverture d’esprit des torontois (60% de la population n’est pas née au Canada !)
    La verdure a proximité des gratte-ciels
    Les dizaines de quartiers qui sont autant d’invitation au voyage
    L’hiver plus doux qu’au Québec
     
    Cons :
    Les transtransports en commun chers et défectueux
    Le prix des assurances voiture
    Le prix de l’immobilier qui commence à être cher (même si rien à voir avec Paris, NY, Londres)
    Une vie culturelle encore pauvre (expos, musées)
    L’hiver trop long
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    titpaul a reçu une réaction de Le june dans Trois ans à Toronto   
    L'anglophonie n'est pas une doctrine fachiste... Il n'y a pas a "s'en sortir" ou a "s'en sauver".
    Vous voulez maintenir votre francophonie et c'est tout a votre honneur. Je respecte le "combat" des Quebecois en ce sens.
    Personnellement je m'en fous un peu et j'ai fait le choix de l'anglophonie : si je finie par faire ma vie entiere en Ontario, il est bien normal que mes enfants fassent un "transfert linguistique" et que l'anglais devienne leur langue principale. En tant que parent, tout ce que je peux souhaiter a mes enfants c'est de s'integrer dans l'endroit ou ils vivent.
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