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argentino2003

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    argentino2003 a reçu une réaction de Kweli dans Loi 101 en garderies : ENFIN   
    Personnellement, je trouve qu'on devrait mettre plus l'accent sur les valeurs et la santé physique/psychologique de l'immigrant (donc son potentiel
    d'intégration) que sur les langues qu'il parle.

    À la fin, tout le monde peut apprendre le français quand on a le besoin, n'est-ce pas?

    Par contre, c'est très difficile -voire impossible- de changer de personnalité (spécialement quand on est quelqu'un intolérant, infléxible ou inadapté).
  2. J'aime
    argentino2003 a réagi à soulman dans DÉCALAGES - Quand l'expatriation change notre regard sur.....   
    Pas d'accord avec tous les points, mais ca ne représente que leur avis, leur perception, c'est normal que chacun ait une position particulière là-dessus. Ce qui me gêne un peu dans certains des témoignages, c'est que certains expatriés voient leur aventure comme quelque chose de forcément incroyable et qu'ils ne comprennent pas pourquoi tout le monde ne s'y intéresse pas, pourquoi tout le monde ne boit pas leurs paroles, ne regarde pas leurs photos en leur disant à quel point ça doit être cool de vivre cette vie. Mais c'est tout simplement parce que ça ne les intéresse pas forcément ! On a choisi de partir, mais eux non, ils ont le droit de s'en foutre complètement. Et parfois certains peuvent ressentir un peu aussi une amertume de constater que oui, la vie a continué en France sans nous, malgré notre départ, que tout le monde a continué son petit bonhomme de chemin. Est-ce que ceux qui trouvent qu'on ne s'intéresse pas assez à eux montrent beaucoup d'intérêt à la vie de leurs amis restés en France ? Est-ce que nous aussi on ne devient pas un peu trop "blasés" de ça ? On ne peut forcer les gens à embarquer dans notre rêve, ce n'est pas le leur. C'est comme les jeunes parents qui ne veulent parler QUE de leur bébé. Qui se déplacent avec des centaines de photos et pleurent de rire et de joie en parlant des cacas de leur petite princesse. Quand on est entre jeunes parents, soit, et encore j'ai l'impression que chacun veut juste parler sans écouter les expériences des autres, mais si vous racontez ça à quelqu'un qui n'a aucun attrait pour les bébés, c'est normal qu'il ne s'y intéresse que poliment. Ca a beau être la plus belle chose qui vous soit arrivée, ce n'est pas parce qu'il est envieux ou indifférent qu'il ne montre pas d'intérêt, c'est juste que ce n'est pas SA vie. On a juste fait ce choix, c'est ce qu'on souhaite, et on ne doit pas s'attendre à être enviés pour ça.
  3. J'aime
    argentino2003 a réagi à siobhane dans Partir ou rester   
    bonjour,

    je suis partie aussi en 2011 de France, pile poil un an plus tard, je me demande si je suis bien à ma place ici... mais en discutant sur ce site, des réponses d'un peu tout le monde m'ont aidée à y voir plus clair.
    on idéalise vite notre pays de naissance une fois qu'on y vit plus. on oublie ce qui nous a fait fuir, et on ne voit que les défauts du Québec..
    il faut avoir ses petites habitudes ici, comme on en avait en France ou en Belgique pour toi.
    il faut avoir des projets.

    voilou, j'espère que tu arriveras à faire le bon choix, bon courage
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    argentino2003 a réagi à Mark-Beaubien dans Partir ou rester   
    Ton message m'interpelle beaucoup.

    Je suis arrivé de Bruxelles il y a plus de dix ans maintenant, et j'ai eu de la difficulté aussi au début. Comme professionnellement, cela stagnait trop à mon goût, je suis retourné à l'école pour me mettre à niveau, et comme j'allais terminer mon cours, j'ai été contacté, de Belgique, pour un congé de maternité de 4 mois là où je travaillais avant mon départ. J'ai sauté sur l'occasion, trop belle, avec des conditions et un taux de change très avantageux. J'ai même eu deux semaines de congé à Noël, avec les billets d'avion aller retour payé, pour passer Noël en famille. À mon retour, je me suis lancé dans le travail, mais j'ai été pris, moi aussi, de nostalgie... J'ai laissé tomber mon boulot et je suis reparti en Belgique où je pouvais retravailler au même endroit. Ben quel échec ! Un mois et demi plus tard, j'étais de retour au Québec.

    Partir en laissant une porte de sortie derrière soi, c'est bien, mais c'est à double tranchant. Tu risques très fort de le regretter si tu retournes exactement au même endroit que deux ans plus tôt, alors que tu as quitté tout ça. Ce serait un retour en arrière, un retour à la case "départ", penses-y bien ! J'ai essayé, et j'ai failli commettre la pire erreur de ma vie. Tu as quitté tout ça, tu as eu le courage de le faire, la détermination de le faire, tu ne seras pas mieux aujourd'hui qu'à l'époque.

    Tu es où au fait ? Montréal ? Je déteste Montréal, mais je préférerais y vivre plutôt que de retourner à Bruxelles... Puis, moi, je travailles moins ici, avec moins d'entrée d'argent, mais une maison moitié... non, on a de la chance, au quart du prix de ce que je paierais en Belgique.

    L'insécurité, dis-tu ? Mon Dieu, merci, plus jamais ! Bruxelles commence à puer...

    Réfléchis bien, car le retour à la case départ, que tu as eu le courage et la détermination de quitter, te décevra énormément.

    Enfin, une personne n'est pas l'autre... Moi, j'adore aller en vacances en Belgique, je vois ce pays comme un joyau aujourd'hui, plus comme une place bourrée de défaut.

    Si tu as des questions, n'hésite pas, compatriote.
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    argentino2003 a réagi à Blueberry dans Mon expérience du marché du travail dans le domaine des technologies d   
    La réflexion porte aussi sur l'aspect "salaire décent" qui est important pour tout le monde et qui n'est pas réservé qu'aux nouveaux immigrants. Il est vrai qu'a l'heure actuelle, les entreprises essayeront toujours de faire le plus de profits possibles en payant leurs employés le moins possible, la paye restant la plus grosse dépense dans la plupart des entreprises.

    Admettons qu'une entreprise recrute pour un emploi dont le salaire moyen serait de 20$ de l'heure. A personnalités et compétences égales, si un employeur a le choix entre quelqu'un qui demande 15$ de l'heure et quelqu'un qui en demande 20, son choix sera probablement vite fait!

    Apres, il faut regarder pourquoi la personne a demandé 15$ de l'heure. En général, on retrouve 3 cas de figure:
    - la personne ne connait rien aux salaires moyens en vigueur dans son domaine et dans sa ville: il faut bien admettre que cela concerne plus les immigrants.
    - la personne est "désespérée". Elle est chômage depuis un certain temps et n'a plus d'argent. 15$/heure, c'est mieux que zéro.
    - une combinaison des 2 points cités précédemment: mélange fatal!! Il faut bien admettre aussi que cela touchera plus les nouveaux arrivants.

    Si la personne est un immigrant nouvellement arrivé, elle verra cela comme une "bénédiction". Si c'est quelqu'un qui est ici depuis pas mal de temps et qui est de souche, il sera peut-être plus dans le raisonnement "je prends cet emploi en attendant mieux".

    Rien n'est jamais simple, malheureusement.
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    argentino2003 a reçu une réaction de Éric70 dans LE QUÉBEC AVEC CES TAXES ET IMPOTS   
    Moi, je suggère à tout le monde de faire la première déclaration par vous-mêmes, puis une fois qu'elle est prête la présenter aux comptables bénévoles
    de Revenu Canada et Revenu Québec (faut aller en personne).
    Dans mon cas, j'avais pris les formulaires et guides de Postes Canada et Caisse Desjardins, c'est vraiment "for dummies" quand il s'agit d'une
    personne qui vit simplement de son emploi.
    Ce sont toutes des directives genre "Écrivez dans la case 101 le contenu de la case 14 du T4", "Sommez les cases 290 à 299 puis écrivez le
    résultat dans la 300".
    Ça devient compliqué quand on investit dans la bourse ou quand on part une entreprise, mais pour un travailleur qui va au boulot de 9 à 5 c'est
    vraiment trivial.
    Sans compter les questions genre "Dividendes" ou "Gains en capital" (compliquées), le reste sont des questions simples "Avez-vous investi dans
    votre RÉER?", "Nombre d'enfants mineurs", etc.
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    argentino2003 a réagi à Invité dans Avantages de l'installation au ROC   
    On peut aussi haïr l'impérialisme US sans pour autant de vautrer dans le souverainisme.
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    argentino2003 a réagi à hanuman dans Est-ce que l'immigration est un bon projet ? Billet de Blueberry   
    En tout cas ma prochaine destination d'immigration sera l'Argentine ... ou le chili ... il parait que ces deux pays se compare bien en terme de niveau de vie!!

    Ces pays m'ont toujours attirer et un jour j'irai !! Juste le temps de dérouiller un peu mon espanol!!

    H
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    argentino2003 a reçu une réaction de CatHell dans On m'aurait menti? je suis assez aigrie   
    En Argentine ont dit : ceux qui ne s'attendent à rien ne souffriront jamais la déception.
    C'est une attitude très sage pour ceux qui pensent à immigrer.
  10. J'aime
    argentino2003 a reçu une réaction de Ungeduld dans Vive la France, « non-ingérence, non-indifférence »   
    Les États-Unis sont de loin le principal partenaire d'affaires du Québec, pas la France.
    http://www.stat.gouv.qc.ca/donstat/econm_finnc/comrc_exter/comrc_inter_inter/expy1008.htm
    En juillet 2012, les pays suivants recevaient plus de produits québécois que la France :
    Les États-Unis, la Chine, l'Inde, les Pays-Bas, le Japon et l'Allemagne.

    Donc, à mon avis, le tour de Pauline Marois aurait dû démarrer à Washington.
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    argentino2003 a reçu une réaction de Puda dans Est-ce que l'immigration est un bon projet ? Billet de Blueberry   
    Les attentes et les motivations d'un immigrant d'un pays développé sont TRÈS différentes à celles des gens du Tiers-Monde.

    L'immigration est une expérience très risquée, donc mon conseil est : évitez de le faire si vous avez le choix.

    Si vous immigrez parce que vous vous ennuyez mortellement, c'est mieux de rester chez vous puis faire du trekking à Chamonix ou aller danser à Ibiza.
    Si vous immigrez parce que votre vie est un enfer (ou est en train de le devenir...), alors faites les valises.
  12. J'aime
    argentino2003 a reçu une réaction de Ornella89 dans Pour ceux qui ont eu une déception au Québec   
    Ouch... flame wars approaching in the horizon
    Sérieusement, immigrer c'est quitter ton pays, tu ne le retrouveras pas ici (moi non plus).
  13. J'aime
    argentino2003 a reçu une réaction de caroline77 dans Y a-t-il du racisme au Québec ?   
    Le Québec est une société néttement nord-américaine, ce n'est pas la France en Amérique, oubliez ça parce que ça va ralentir votre adaptation.
  14. J'aime
    argentino2003 a reçu une réaction de gribanana dans On m'aurait menti? je suis assez aigrie   
    En Argentine ont dit : ceux qui ne s'attendent à rien ne souffriront jamais la déception.
    C'est une attitude très sage pour ceux qui pensent à immigrer.
  15. J'aime
    argentino2003 a reçu une réaction de Addicttotravel dans Les 'menteries' électorales   
    Pourquoi ne pas augmenter les taxes sur l'alcool, le tabac et la malbouffe?
    Ces 3 produits ne font aucun bien à personne.

    En plus, on devrait imposer les jeux d'hasard.
    D'après ce que j'ai compris, si je gagne 1,000,000 $ au 6/49 je paie rien d'impôts.
    Mais, si je gagne 1,000,000 $ en travaillant je vais payer 49% d'impôts!!! WTF!
  16. J'aime
    argentino2003 a reçu une réaction de Addicttotravel dans Réalité ou mensonge - Le Québec et le Canada recrutent   
    Il y a quelques films et documentaires intéressants à propos du fascisme et du nazisme au Canada durant la II Guerre.

    1. Il Duce canadese.
    C'est une emission de 4 épisodes de Radio Canada qui raconte la vie d'une famille italienne à Montréal entre 1934 et 1945.

    2. 49th parallel.
    Un très bon film Britannique de 1941 qui montre comment les Canadiens voyaient les Allemands à cette époque.
  17. J'aime
    argentino2003 a réagi à Mark-Beaubien dans Indépendance du Québec, mais pourquoi ?   
    Un pays ne doit pas former un bloc homogène. Je ne vais quand même pas apprendre cela aux chantres du multiculturalisme... Je ne vois pas ce qu'il y a de si mal à avoir des cultures différentes au sein d'un même état, surtout de la taille du Canada.

    Ne confondez pas le Saguenay et la Lac-Saint-Jean, faut-il qu'ils forment des états indépendants pour autant ?

    En Flandres et en Wallonie, il y a autant de patois et/ou d'accents que de village. Faut-il morceler le pays ?

    La cohabitation exige des Valeurs Fondamentales communes et un respect réciproque, voilà les deux seules conditions pour réussir... Mais le respect réciproque n'existe plus aujourd'hui...
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    argentino2003 a réagi à Ungeduld dans Aurores boréales Spectacle dans le ciel..   
    Moi aussi, mais on voit rien de rien à Montréal. Pour le Montréalais que je suis, sortir de Montréal est toujours un choc le soir, quand le temps est clair.

    Je me rappelle une soirée passée sur le bord du fleuve, à St-Siméon. Il faisait froid, le ciel était d'une clarté quasi irréelle. Je me trouvais dans un lieu retiré - le camping Lévesque - donc pas de pollution lumineuse. J'étais tout simplement fasciné par ce ciel brillant d'étoiles innombrables. Je remarque au zénith une sorte de bande vaporeuse, et je suis intrigué, me demandant ce que c'est, jusqu'à ce que je réalise... que c'est la voie lactée ! Je ne l'avais jamais vue.

    C'est l'une des choses qui me feraient vivre en campagne. Je comprends la fascination de tant d'êtres humains pour le ciel - je m'imagine nos lointains ancêtres passer des heures et des heures à le contempler.
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    argentino2003 a reçu une réaction de Addicttotravel dans Réalité ou mensonge - Le Québec et le Canada recrutent   
    Certains points sont vrais, d'autres sont carréments faux.

    1. La plupart de nous (sauf les réfugiés) avons immigré volontairement.
    Moi, je suis venu ici de plein gré, ce ne sont pas les Canadian Seals ou les G.I.Joe's qui sont venus me
    kidnapper durant la nuit dans mon condo à Buenos Aires.
    J'ai décidé de quitter mon pays, puis je suis le seul responsable de ma décision.

    2. Le "social", je vois toujours moins de sans-abris au Québec qu'en France.
    La retraite est une aumône? 400$ le fédéral + 400$ le provincial (valeurs typiques).
    À quoi vous attendez-vous? À 3000$ par mois? Alors, commencez à épargner puis à investir judicieusement.

    3. La santé, vrai pour les délais d'attente quand on a besoin d'un spécialiste. Irritant majeur, mais
    j'avoue que mes enfants sont nés ici puis ma femme a été bien suivie et soignée à l'hôpital.

    4. L'éducation. Discutable... Les Européens préfèrent l'éducation par érudition (comme en Argentine)

    "Ô Muse, fille de Zeus, parle-moi des Hommes et de leurs prouesses...", "J'ai visité tous les ports
    du globe et je n'ai rencontré que des Hommes", etc ... le genre de choses que je me souviens
    après 5 ans de grec au secondaire. Très pratique pour la recherche d'emploi au XXI siècle...

    Les Canadiens préfèrent un système éducatif basé sur le marché de l'emploi, je trouve que cette
    approche a plus de sens dans le monde moderne.

    La UdeM donne des cours presque gratuits de grec classique et de latin pour les intéressés.

    5. Les ordres et les syndicats. Vrai, une protection excessive et douteuse.

    6. Les allocations familiales sont un coup de main, une petite aide. Personne s'attend à soutenir
    une famille avec 200-300$ par mois par enfant. Mais, ca aide pareil.

    7. Qualité de vie. Je n'ai aucune plainte à ce sujet.
    La question de 1,000,000 EUR : à quoi s'attendent les Francais qui immigrent ici???
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    argentino2003 a réagi à David Michaud dans Réalité ou mensonge - Le Québec et le Canada recrutent   
    J'ai une meilleure idée. Arrêtez d'idéaliser le Canada et le Québec comme des paradis et des eldorados et vous vous en porterez beaucoup mieux.
  21. J'aime
    argentino2003 a reçu une réaction de Ornella89 dans Réalité ou mensonge - Le Québec et le Canada recrutent   
    Certains points sont vrais, d'autres sont carréments faux.

    1. La plupart de nous (sauf les réfugiés) avons immigré volontairement.
    Moi, je suis venu ici de plein gré, ce ne sont pas les Canadian Seals ou les G.I.Joe's qui sont venus me
    kidnapper durant la nuit dans mon condo à Buenos Aires.
    J'ai décidé de quitter mon pays, puis je suis le seul responsable de ma décision.

    2. Le "social", je vois toujours moins de sans-abris au Québec qu'en France.
    La retraite est une aumône? 400$ le fédéral + 400$ le provincial (valeurs typiques).
    À quoi vous attendez-vous? À 3000$ par mois? Alors, commencez à épargner puis à investir judicieusement.

    3. La santé, vrai pour les délais d'attente quand on a besoin d'un spécialiste. Irritant majeur, mais
    j'avoue que mes enfants sont nés ici puis ma femme a été bien suivie et soignée à l'hôpital.

    4. L'éducation. Discutable... Les Européens préfèrent l'éducation par érudition (comme en Argentine)

    "Ô Muse, fille de Zeus, parle-moi des Hommes et de leurs prouesses...", "J'ai visité tous les ports
    du globe et je n'ai rencontré que des Hommes", etc ... le genre de choses que je me souviens
    après 5 ans de grec au secondaire. Très pratique pour la recherche d'emploi au XXI siècle...

    Les Canadiens préfèrent un système éducatif basé sur le marché de l'emploi, je trouve que cette
    approche a plus de sens dans le monde moderne.

    La UdeM donne des cours presque gratuits de grec classique et de latin pour les intéressés.

    5. Les ordres et les syndicats. Vrai, une protection excessive et douteuse.

    6. Les allocations familiales sont un coup de main, une petite aide. Personne s'attend à soutenir
    une famille avec 200-300$ par mois par enfant. Mais, ca aide pareil.

    7. Qualité de vie. Je n'ai aucune plainte à ce sujet.
    La question de 1,000,000 EUR : à quoi s'attendent les Francais qui immigrent ici???
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    argentino2003 a réagi à trefle dans DÉCALAGES - Quand l'expatriation change notre regard sur.....   
    Bonjour à vous
    Je voulais partager avec vous cette lecture.

    DÉCALAGES - Quand l'expatriation change notre regard sur la France... et les français.

    Partir vivre à l’étranger installe-t-il une frontière invisible avec les proches restés en France ? Changement de mentalité, incompréhension, agacement, éloignement, beaucoup d’expatriés sentent que la distance n’est pas seulement une question de kilomètres


    Après de longs mois à l’étranger, le retour se caractérise par une forme d’excitation joyeuse. Quel plaisir de retrouver sa famille, ses amis, un bon reblochon, les paysages de son enfance, sa librairie préférée… Que du bonheur ? Pas si sûr ! Il arrive qu’un sentiment de décalage survienne, qui puise son origine dans la difficulté de communiquer son expérience, de rendre l’ambiance d’un pays, et de ce que l’on y a vécu.


    Désintérêt ?
    Beaucoup sont surpris par le manque d’intérêt que témoignent leurs proches pour la réalité de la vie d’expatrié. Françoise explique : “notre culture, notre famille, nos amis nous ont manqué. Et quand on les revoit on a l'impression d'avoir pris un TGV pendant qu'eux ont continué de butiner sur une petite route de campagne. Ils ne posent pas toutes les questions que l'on aimeraient qu'ils posent: ils nous parlent de leur iPad.... et nous demandent quand on revient. On leur a apporté des photos, ils les regardent poliment et nous parlent des Intouchables.”
    © Rainer Berg/Westend61/Corbis
    Difficile parfois d’accepter que l’entourage ne se réfère qu’à des images, voire des clichés, en ce qui concerne l’expatriation. Sandrine trouve "qu'il n'est pas facile de communiquer avec sa famille. Pour eux, on est le chanceux / la chanceuse qui vit des aventures formidables à chaque instant... Quand je suis partie au Japon, j'ai créé un blog pour pouvoir rester en contact avec ma famille et mes amis. A ma grande surprise, ils ne sont pratiquement jamais venus le visiter !" 

A force, ce décalage peut devenir une vraie barrière. Pour Sabine, arrivée il y a 9 ans à Munich, “les amis ou la famille en France ont parfois un peu de mal de nous voir épanouis et heureux à l’étranger, il semble que cela ne leur parle pas. Ils n’ont pas cette dimension européenne ou internationale. Aujourd’hui on se sent mieux en dehors de la France et nous ne souhaitons pas rentrer. Cela choque un peu notre entourage. Notre petite famille aussi a pris un peu de distance avec la famille en France ; on se retrouve un peu plus seul et donc plus débrouillard, du coup les distances nous permettent d’être moins pollués par les petits tracas de famille. D’un autre coté on est beaucoup moins solidaire (du fait de la distance)”.
 Installée depuis 12 ans à Bonn, Sabine S. trouve également que ses “relations made in France s’effilochent, malgré la joie intense de revenir dans les familles, s’invitent à table les condiments comparaisons. L’heure du dessert vire plutôt aux débats épicés qui finalement, nous enrichissent tous.”

    Un nouveau regard…
    La confrontation à l'altérité change les personnes. L'expatriation vous transforme : en quelques mois, vous n'êtes plus tout à fait celui que ou celle que vous étiez au moment du départ. Le regard change sur sa propre culture, sur la société à laquelle on appartient, ses modes de fonctionnement et ses valeurs. Et ce qui semblait évident ne l’est plus. Après 4 années à Hambourg, Marie s’interroge: “Est ce que la France a raison d'être pro-nucléaire ? Est ce que le système des Grandes Ecoles et des ingénieurs généralistes a un sens ? Le centralisme jacobin, la Vème république presque monarchique se retrouvent comparés à un système fédéral qui a un certain nombre d'avantages... Sans forcément changer d'avis sur tout, on réalise qu'il est une autre façon de voir les choses, et que souvent, ça tient la route aussi. Quelle frustration lorsqu'on rentre en France et que l'on se heurte à l'ignorance de nos proches, de nos amis, qu'ils croient "savoir" mais n'alignent en fait que lieux communs et préjugés ! Je me suis retrouvée maintes et maintes fois dans la position de l'avocat du diable, pour essayer d'introduire un peu de nuance dans leurs schémas de pensée !!!”
    Après avoir voyagé dans pas mal de pays et vécu quelques mois aux Etats-Unis, Sandrine a pris sa "première claque interculturelle au Japon. J'ai vraiment pu regarder ma propre culture et la comprendre grâce au "miroir" que m'offrait la société japonaise. Ça a été tellement enrichissant. C'est un sentiment que je n'avais jamais eu auparavant".
    Pour Sabine, la vie à Munich a changé sa perception des choses: “Nous abordons l’immigration différemment, car nous sommes nous-même immigrés à présent ; de plus les comparaisons entre pays nous donnent aussi un regard un peu différents sur les « problèmes » de la France et nous trouvons parfois les gens un peu trop râleurs quand on voit les choses de l’extérieur.”
    Maud est revenue au Québec après un séjour en Asie : "J'avais très hâte de revenir chez moi, mais en arrivant je me suis sentie étrangère à cette réalité occidentale: la froideur des gens, des institutions, la surabondance de tout et le gaspillage, l'obsession des nouveaux moyens de communication (téléphones intelligents, réseaux sociaux, machines de toutes sortes) qui finalement creusent un fossé toujours plus profond entre les gens, et le stress présent partout... Je ne me sens plus chez moi, et les gens qui m'entourent ne semblent pas désirer connaître ce qui existe ailleurs."
    …pas toujours indulgent !
    Françoise, installée au Brésil, n’en revient pas de ses compatriotes : “ils râlent: contre le temps, les routes, les politiques, les petits désagréments mineurs d'une vie habituée au confort, les anticipations des prochains désastres : le coût de la vie, la hausse de l'essence, les maisons de retraites, la santé, etc. Ils râlent principalement contre les autres Français, qui sont désagréables avec les touristes, stressés par le travail, inconscients des enjeux de l'avenir, etc.”
    Guillaume habite hors de France depuis 8 ans et ne se sent plus en phase avec ses compatriotes: “Je suis parti à Londres parce qu'il y avait du travail là-bas (et pas qu'en finance). Je suis à Singapour pour la même raison. Je ne pourrai jamais travailler dans une entreprise française, encore moins en France: la culture des grandes écoles, le chambrage, les RTT, la pause café, le mépris des entreprises et des patrons… Je suis stupéfait de ne jamais avoir rencontré un Français qui comprenne que l'économie n'est ni fermée, ni finie (exemple: il y a trop de chômeurs, donc on "redistribue" la quantité de travail grâce aux 35 heures, ou en faisant partir les gens à la retraite plus tôt). Même l'idée élémentaire de l'avantage comparatif n'existe pas dans le discours des Français. En 2012, j'ai du aller voter, mais pas un seul candidat ne me représente, ne serait-ce qu'un petit peu. J'ai vécu dans 5 pays depuis 2004, j'en ai visité près de 20, et je parle 4 langues; mes amis viennent du monde entier. L'idée de fermer les frontières, de suspendre les accords de Schengen, ou que les étrangers sont la cause de tous les problèmes me donne des boutons (moi aussi je suis un étranger!). D'un autre coté, un député de Tulle (Tulle! En Corrèze! Moi qui ai habité a Sydney, Londres, Singapour, Berlin!) ne saurait imaginer ce que veulent les Français à l'étranger. Et économiquement, je trouve les idées de la gauche française tellement vieilles et démodées… on dirait que rien n'a changé depuis les années 70”. Il ajoute : “les traders, les banques, les étrangers, les hommes politiques, les patrons, les grandes entreprises… j'entends tellement de clichés sur ces sujets que je n'ai même plus le courage de les réfuter. Ce que je vois le plus de la France, par contre, c'est la colère, le désespoir, l'agression, l'irrationnel. C'est aussi pour ça que je suis parti. Quand je suis arrivé à Sydney pour la première fois, j'ai vu une grande pancarte qui disait "No Worries Mate!" J'ai poussé un soupir de soulagement et un sourire a envahi mon visage. Je me dis souvent que je m'entends très bien avec les Français, mais uniquement ceux qui sont internationaux.”
    Si loin, si proche
    Malgré ce regard parfois critique, difficile de se détacher totalement de la France. Pour certains, c’est même une révélation, la découverte d'une identité. “Tous ces petits riens, ces petits détails qui allaient de soi quand j'étais en France, je réalise qu'ici, ce n'est plus "normal", banal, c'est "français", explique Marie, après 4 années à Hambourg. Les repas avec des entrées et du fromage ? Le concept de l'apéritif ? Les plaisirs de la chère, supérieurs à toutes autres considérations (manger des bébés agneau ou veau? Foie gras ? émasculer des chapons ? Après tout, si c'est bon, on s'en fout!). Je suis originaire du nord-ouest de la France, je n'ai jamais été revendicatrice, extravertie ou "grande gueule", tous ces traits de caractère qu'on prête facilement aux Parisiens ou aux gens du sud. Je croyais donc être dans mon élément en Allemagne, quelle n'a donc pas été ma surprise lorsque je me suis découvert des réflexes de "révolutionnaire" ici ! Ras le bol de se conformer aux feux rouges, d'accepter sans mot dire les règles, par principe, même les plus absurdes, sans chercher à comprendre pourquoi elles sont là ! Tiens. Bizarre, en fait, je suis française !”

    (photo© Eric Audras/Onoky/Corbis)

    De Bonn, Sabine S. explique : “Entre deux chaises, j’aurais aimé rester assise. En vain. Car jambes en tailleur, dos au vent, je vis désormais sur un bon gros tapis volant. Une bienheureuse expatriation certes mais qui en effet m’éloigne, d’année en année, de notre douce France et de mes chers compatriotes. Un point de vue plus aérien en somme. Ainsi, après douze années hors de ma Terre polygone à six sommets, je porte un regard totalement différent sur elle. Auf Wiedersehen les cocoricos grands bravos, Guten Tag nos gigantesques défauts. L’impression d’être à part et surtout, de ne plus rien partager des connivences du passé. En outre, oui, cela change radicalement ma vision de notre mère Patrie mais rien de grave. En mon sens, loin des yeux près du cœur. La preuve. Je suis de plus en plus motivée pour aller voter!"
    S’adapter ou repartir
    Face à ce décalage que l’on peut ressentir lorsque l’on rentre en France, deux options : s’adapter, ou repartir ! Marie s’interroge déjà : “Quand on a gouté à l'expatriation, peut-on rentrer sans dommage dans sa patrie ? J'aime la France, je suis son actualité chaque jour, sans doute même plus sérieusement que quand j'étais en France. Mais quand/si je rentre pour de bon, est ce que je ne risque pas de m'ennuyer ? De trouver tout à coup que tout me semble pauvre, petit, étroit, étriqué ? La gymnastique mentale de jongler avec 3 langues m'a créé un réseau de concepts, de nuances bien plus fin que je n'aurais pu l'imaginer. Les numéros de funambules auxquels on se prête dans nos relations au quotidien, lorsqu'on ne comprend pas tous les mots, les conventions sociales, les habitudes, et que l'on doit faire attention au moindre mouvement de sourcil pour sentir si on surprend, si on choque... En comparaison, la vie en France ne nous semblera-t-elle pas terne ? On verra bien, rien ne presse, j'ai encore le temps d'y penser... Et d'ici là, avec l'Europe, la mondialisation, les échanges scolaires et universitaires, peut être que tout ça sera devenu normal, banal pour nos jeunes générations ?"
    Fred, lui, a choisi de prendre sa retraite au Brésil : "j’ai été expatrié 7 fois dans ma vie de 71 ans, cependant, cette fois-ci, c'est différent car je suis parti au moment de ma retraite pour vivre seul au Brésil sur une ile magnifique tout à fait dans le sud du pays avec un climat agréable. Ainsi j y reste 8 mois par an et 4 mois en Vendée. Jamais plus l’hiver et le chauffage électrique. Grâce à cet arrangement, c’est la retraite parfaite. Par le biais de TV5, lepetitjournal.com et Internet, je sais ce qui se passe en France comme si j’ y étais." Françoise trouve nécessaire de rentrer une fois par an. Mais après, “nous sommes ravis de revenir dans nos pays d'accueil, ravis d'échapper à la morosité, de rapporter du bon vin, des parfums, d'autres photos, et de retrouver ce petit gout de choix la liberté que donne toute expatriation. En un mot, nous avons toujours besoin de vérifier que nos racines tiennent fermement, qu'elles nous accueilleront toujours, et que décidément qu'est ce que l'on a bien fait de partir !"
    Marie-Pierre Parlange (www.lepetitjournal.com) lundi 28 mai 2012
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    argentino2003 a reçu une réaction de yacinyo313 dans Classement des meilleurs université du quebec !   
    Attention, l'Université de Laval se trouve dans la ville de Québec, pas dans la ville de Laval.
    Laval fait partie de la banlieue nord de Montréal, tandis que Québec est à 3h de route de Montréal.
  24. J'aime
    argentino2003 a reçu une réaction de clairette646 dans Pour ceux qui ont eu une déception au Québec   
    Oui, j'ai eu la même impréssion lors de mes nombreux voyages dans le ROC et aux États-Unis, tous
    les sujets sensibles sont évités pour ne pas déranger personne, donc on passe la journée à discuter
    de choses neutres genre le climat, les enfants, l'allergie aux acariens ou les saveurs de crème glacée
    chez Costco.
  25. J'aime
    argentino2003 a reçu une réaction de lamine38 dans Avis aux citoyennes ayant la double nationnalité   
    N'oublie pas que durant le XX siècle, ton continent a essayé de se suicider deux fois (1914-1918 et 1939-1945)
    avec un solde de 50 à 100 millions de morts.

    Vos lois non-discriminatoires sont très récentes, tes grands-parents ont connu une Europe qui n'avait rien d'humanitaire.
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