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    Addicttotravel a donné une réputation à Blueberry pour un billet, Histoires de citoyennetés   
    Je suis devenue Franco-Canadienne l’après-midi du Vendredi 6 Mai 2011, après 22 mois de procédure, celle-ci constituée pour la plupart d’attente et de « silence-radio ». Prendre la citoyenneté Canadienne ce jour symbolisait d’abord pour moi la fin des procédures administratives, puis un cadeau d’anniversaire, anniversaire qui tombait la même semaine.

    En tant que Française, absolument rien ne m’obligeait à prendre une nationalité supplémentaire. J’avais d’ailleurs quelque peu hésité 2 ans auparavant, quand j’étais devenue éligible pour faire une demande. Puis, finalement je me suis dit que devenir Canadienne pourrait peut-être m’aider à me sentir un peu moins en décalage avec ma société d’accueil et à estomper ce statut d’immigrant un peu trop collant à mon goût. Cela pourrait aussi me permettre de m’impliquer plus dans la vie politique, avec le droit de vote. Et puis, aussi, le fait de ne pas avoir parcouru tout ce chemin « pour rien ».

    2 ans plus tard, je peux dire que devenir citoyenne Canadienne m’a aidé avec ce que j’ai décrit plus haut. Toutefois cela ne s’est pas fait du jour au lendemain, mais plutôt graduellement. Le 6 Mai 2011, j’avais presque hâte que la cérémonie se termine, afin de retourner à « ma petite vie » et au week-end en perspective. Il y a un moment où j’avais d’ailleurs « décroché », nul doute quand le juge insistait lourdement sur le fait qu’il fallait travailler et faire du bénévolat. Définitivement pas de larme à l’œil ou d’émotion intense ce jour. Au sortir de la cérémonie, je me sentais surtout Canadienne « sur le papier ».

    Il faut dire que lorsque l’on émigre à l’âge adulte, on ne peut pas devenir « le parfait Canadien ». Il faudrait d’ailleurs s’entendre sur ce qu’est « le parfait Canadien » pour commencer. Sujet sur lequel je ne me lancerai pas! Nous ne sommes pas des « produits » de la société Canadienne, nous n’en sommes pas « issus ». Notre culture d’origine sera toujours présente et occupera aussi toujours beaucoup de place, quoi que l’on en dise. Et c’est bien normal. Pour ma part, la France est le pays qui m’a vu naître et grandir et où j’ai passé le plus clair de ma vie jusqu’à présent. Forcément, ma culture d’origine ne va pas disparaître d’un claquement de doigts. Et, en fait, je ne veux pas qu’elle disparaisse.

    D’ailleurs, cela me fait bien rire quand j’entends certains compatriotes Français, qui, soit ne sont encore pas ici, ou qui viennent juste d’arriver, clamer haut et fort qu’ils ne sont plus Français et qu’ils vont renoncer à leur nationalité. Ceux-là semblent confondre intégration et assimilation. J’ai un scoop pour eux : le gouvernement du Canada et les Canadiens « de souche » n’attendent pas de vous que vous deveniez plus Canadiens qu’eux. Ils ne vous le demandent pas non plus d’ailleurs. Il n’y a donc pas besoin d’en faire des tonnes!

    Alors, 2 ans plus tard, est-ce que ma vie a radicalement changé avec la nationalité Canadienne? Non. Bien sûr, il m’est plus facile de me rendre aux États-Unis, et quand je reviens au Canada, les douanes ne me posent plus autant de questions. Je me sens aussi beaucoup plus impliquée dans la vie locale. Mais, est-ce que je me sens Canadienne? J’admets être un peu coincée quant à la réponse à cette question. Et je suis aussi un peu coincée quand on me demande si je me sens toujours Française.

    La réponse à ces deux questions serait « oui, mais pas complètement ». Pas complètement Canadienne, mais plus complètement Française non plus. Je me sens surtout hybride. Ce mot résume bien ma situation : Franco-Canadienne vivant dans 2 cultures, 2 langues et presque dans 2 pays. Et cela me convient parfaitement!

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    Addicttotravel a donné une réputation à Blueberry pour un billet, Vivre en Anglais à Vancouver   
    On me pose assez souvent la question de savoir s’il est difficile de parler Anglais tout le temps et de vivre dans un milieu Anglophone. Personnellement, cela ne m’a jamais posé problème, car en arrivant à Vancouver, je parlais déjà couramment cette langue, de par mes études initiales et ayant vécu un certain temps en Grande-Bretagne.
    J’ai juste dû passer de l’Anglais Britannique à l’Anglais Américain. Car oui, même si la province est définitivement celle qui est restée la plus British de toutes
    les provinces anglophones, l’Anglais parlé est similaire à celui des États-Unis.

    Alors, comment faire pour améliorer son niveau si celui-ci est moyen voire débutant? Il n’y a pas vraiment de recette-miracle, il faut s’immerger dans la langue le plus possible. Pour cela, il faut écouter et parler, écouter et parler encore et encore. Si vous êtes résident permanent et que votre niveau est débutant ou très moyen, vous pouvez bénéficier de cours gratuits « ELSA » délivrés par le gouvernement provincial http://www.welcomebc.ca/Live/learn-english/elsa.aspx. Si votre niveau est trop élevé pour ELSA, vous pouvez vous inscrire dans une école privée, il y en a à profusion ici, mais cela coûte cher.

    Il y a également d’autres moyens qui sont aussi gratuits et peut-être plus efficaces que les cours. Il faut créer le plus d’occasions possibles pour parler et écouter. Pour cela, l’excellent site Meetup :http://www.meetup.com/find/ keywords=ESL&x=7&y=16&country=ca&zip=V5K+0A1&userFreeform=Vancouver%2C+BC%2C+Canada&searchfrom=topnav&jsCountry=us&op=search&sort=default,mais également ToastMasters http://www.toastmasters.org/. Cette organisation, en plus de vous aider avec votre niveau d’Anglais, vous aidera également à surmonter votre timidité pour parler en public ou avec un accent.

    L’accent, parlons-en justement. Beaucoup de gens sont complexés par leur accent. Vancouver est une ville très cosmopolite et presque tout le monde a un accent. Pas d’inquiétudes à avoir sur ce point! Apprendre une langue étrangère est avant tout une affaire….d’oreille. Cela prend quelques temps à l’oreille pour s’habituer aux sonorités d’une autre langue. Vous ne deviendrez pas donc bilingue en 3 mois, ceci prend des années. Il faut être patient dans l’apprentissage et la progression, et ne pas se décourager lors des moments inévitables de frustration. Évitez aussi de trop passer de temps avec des francophones, cela ralentira vos progrès.
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    Addicttotravel a donné une réputation à Blueberry pour un billet, Dans ma bulle à Vancouver   
    On entend beaucoup de choses sur Vancouver, qui sont parfois très négatives ou carrément fausses. Alors oui, c’est vrai que la vie est chère, qu’il n’est pas évident pour tout le monde d’acheter, qu’il y a le Downtown Eastside et tous ses problèmes, que les Jeux Olympiques ont coûté des milliards, que la pluie tape sur les nerfs, surtout quand on arrive au mois de Juillet, et qu’il y a un gros risque de tremblement de terre.

    Aujourd’hui, j’ai décidé de me glisser dans ma bulle - rose bonbon pour certains - et écrire que Vancouver c’est aussi :

    - Là où l’océan et la montagne se côtoient. Eh oui, ce n’est pas un mythe. Ici, vous pouvez parfaitement aller skier le matin et vous promenez sur la plage l’après-midi. Ou, en Été, vous pouvez tenter la Grouse Grind et vous rafraîchir dans le Pacifique ensuite, ou vous faire bronzer.
    - Se perdre dans Stanley Park, à pied ou à bicyclette. Véritable bouffée d’oxygène en plein centre-ville avec vue imprenable sur les montagnes et sur la North Shore. J’adore y aller en Automne, car non seulement il y a moins de touristes, mais c’est un festival de couleurs sur les arbres.
    - Faire du kayak à Deep Cove (North Vancouver), mon petit paradis personnel.
    - Se promener sur les rues pavées de Gastown et se croire revenu dans une autre époque.
    - L’expérience culinaire. Une des belles choses de l’immigration est que les immigrants amènent avec eux leurs recettes de cuisine. En plus des traditionnels plats Mexicains-Japonais-Chinois-Indiens, on peut aussi manger Ethiopien, Bulgare, Jamaïcain, Grecque, Serbe, Thaïlandais, Coréen, Malaysien, Italien, Cubain, Afghan, Népalais, Libanais, Iranien…. De quoi en prendre plein les papilles gustatives. On peut aussi boire bières et vins locaux, sans compter les multiples cafés.
    - Le multiculturalisme. Ici, on célèbre Noël, Le Nouvel An Chinois, la Saint Patrick et Diwali, entre autres, sans que cela ne dérange grand monde. 40% de la population vient d’ailleurs. Plus de 130 pays sont représentés dans l’agglomération, sans oublier les Premières Nations. Il y a toujours une exposition, une conférence ou un concert consacré à un pays ou à un autre. Cela me fait bien rire quand j’entends dire qu’à Vancouver, il n’y a pas de culture.
    - Davie Street où les couples homosexuels vivent et s’affichent sans que cela ne dérange grand monde non plus. Les homosexuels ont vraiment des droits au Canada, n’en déplaise à beaucoup!
    - Le style de vie West Coast. On vit quelque peu sur un fuseau horaire différent ici. On n’est pas pressé et pas trop stressé en général.
    - La verdure. Toute cette pluie sert à quelque chose. Ici pas mal d’arbres ont des feuilles toute l’année et le gazon est luxuriant. Combiné aux températures douces, le Printemps peut faire son apparition dès mi-Février. Il n’est pas rare de voir pousses et bourgeons à cette période.
    - Écouter la pluie qui tombe quand j’essaye de m’endormir….dans ma bulle, à Vancouver.
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