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Wapman got a reaction from nelson.joyce2801 in Pourquoi le retour en France est difficile
En réaction à l'article du Monde "De plus en plus de jeunes quittent la France" et sur la base de mon expérience personnelle.
La clé est dans le retour. Après une expérience internationale enrichissante, la France bénéficierait alors beaucoup du retour de ses expatriés au pays : richesse de la double-culture, d'un réseau de contact étendu et des meilleures façons de faire apprises à l'étranger. Dans mon cas, étant expatrié au Canada depuis 5 ans, c'est exactement la vision que j'avais en partant, tout en n'ayant aucune attente envers mon nouveau pays d'adoption.
Tout s'est accéléré : emploi trouvé en 3 semaines (secteur des nouvelles technologies), plusieurs promotions successives, responsabilités, confiance, autonomie rapidement accordée, management transparent et surtout un souffle de positivisme. La suite : résidence permanente, processus de citoyenneté, une société globalement optimiste, sensiblement ouverte, tolérante et pragmatique à la fois. Pourtant, on a découvert progressivement de nombreuses contraintes et de problèmes nouveaux ici. Le retour en douce France reste à l’esprit, en plus de cette envie de changer le monde. Cette envie d’importer l’optimisme et le pragmatisme dans le pays exceptionnel qui nous a fait grandir : la France.
Et pourtant, le Canada est terriblement attachant. Mon employeur ne veut pas me voir partir, il me donne les meilleurs conditions possibles et me promet un équilibre de vie (famille – travail) qui est assez unique (contrairement aux USA d’ailleurs). Et puis bébé arrive, le premier Canadien de la famille, une maison est achetée avec une facilité déconcertante, et partout on est encouragé dans nos projets. Congés parentaux, liberté de choix, absence de jugement et cette société qui, d’abord un peu méfiante, voudrais bien nous garder ici. Le douanier Canadien nous dit "bon retour" quand on revient des vacances de Noël passées en France.
Les politiques s’en mêlent : vote des députés des Français de l’étranger (vu d’un très mauvais œil par le Gouvernement Fédéral du Canada), importation de certains débats (mariage gay), le 14 juillet au Consulat, l’élection d’Hollande et la visite d’Ayrault sur place qui nous offre un buffet de vin-charcuterie-fromage qui nous ramène tout droit en France.
Et pourtant, le temps file. C’est assez déchirant, mais ce retour en France s’éloigne. Notre pays d’accueil veut nous garder, nous intégrer, nous faire évoluer, incluant notre petit néo-canadien. La France par contre ne fait rien pour nous donner envie de rentrer. Dans notre tête, ce pays reste exceptionnel, mais on ne s’y projette plus vraiment et cela nous fait peur. Progressivement notre tête s’en éloigne, même si notre cœur y reste attaché. Sur le grand échiquier mondial, l’attractivité de la France est diluée et devient floue. En tant qu’émigrant on conserve cette furieuse envie de découverte et on pense un jour sortir du Canada, mais pas nécessairement pour revenir en France.
Alors voilà, la France, notre beau pays, c’est un peu je t’aime moi non plus et ici, vu de l'extérieur, tes habitants, tes médias et tes politiques nous envoi trop de messages qui nous décourage de rentrer. Mais dans mon cœur, je sais que tu te portes bien, alors bon vent !
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Wapman got a reaction from LolotteA in Pourquoi le retour en France est difficile
En réaction à l'article du Monde "De plus en plus de jeunes quittent la France" et sur la base de mon expérience personnelle.
La clé est dans le retour. Après une expérience internationale enrichissante, la France bénéficierait alors beaucoup du retour de ses expatriés au pays : richesse de la double-culture, d'un réseau de contact étendu et des meilleures façons de faire apprises à l'étranger. Dans mon cas, étant expatrié au Canada depuis 5 ans, c'est exactement la vision que j'avais en partant, tout en n'ayant aucune attente envers mon nouveau pays d'adoption.
Tout s'est accéléré : emploi trouvé en 3 semaines (secteur des nouvelles technologies), plusieurs promotions successives, responsabilités, confiance, autonomie rapidement accordée, management transparent et surtout un souffle de positivisme. La suite : résidence permanente, processus de citoyenneté, une société globalement optimiste, sensiblement ouverte, tolérante et pragmatique à la fois. Pourtant, on a découvert progressivement de nombreuses contraintes et de problèmes nouveaux ici. Le retour en douce France reste à l’esprit, en plus de cette envie de changer le monde. Cette envie d’importer l’optimisme et le pragmatisme dans le pays exceptionnel qui nous a fait grandir : la France.
Et pourtant, le Canada est terriblement attachant. Mon employeur ne veut pas me voir partir, il me donne les meilleurs conditions possibles et me promet un équilibre de vie (famille – travail) qui est assez unique (contrairement aux USA d’ailleurs). Et puis bébé arrive, le premier Canadien de la famille, une maison est achetée avec une facilité déconcertante, et partout on est encouragé dans nos projets. Congés parentaux, liberté de choix, absence de jugement et cette société qui, d’abord un peu méfiante, voudrais bien nous garder ici. Le douanier Canadien nous dit "bon retour" quand on revient des vacances de Noël passées en France.
Les politiques s’en mêlent : vote des députés des Français de l’étranger (vu d’un très mauvais œil par le Gouvernement Fédéral du Canada), importation de certains débats (mariage gay), le 14 juillet au Consulat, l’élection d’Hollande et la visite d’Ayrault sur place qui nous offre un buffet de vin-charcuterie-fromage qui nous ramène tout droit en France.
Et pourtant, le temps file. C’est assez déchirant, mais ce retour en France s’éloigne. Notre pays d’accueil veut nous garder, nous intégrer, nous faire évoluer, incluant notre petit néo-canadien. La France par contre ne fait rien pour nous donner envie de rentrer. Dans notre tête, ce pays reste exceptionnel, mais on ne s’y projette plus vraiment et cela nous fait peur. Progressivement notre tête s’en éloigne, même si notre cœur y reste attaché. Sur le grand échiquier mondial, l’attractivité de la France est diluée et devient floue. En tant qu’émigrant on conserve cette furieuse envie de découverte et on pense un jour sortir du Canada, mais pas nécessairement pour revenir en France.
Alors voilà, la France, notre beau pays, c’est un peu je t’aime moi non plus et ici, vu de l'extérieur, tes habitants, tes médias et tes politiques nous envoi trop de messages qui nous décourage de rentrer. Mais dans mon cœur, je sais que tu te portes bien, alors bon vent !
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Wapman got a reaction from ChristinaPLaurence in Pourquoi le retour en France est difficile
En réaction à l'article du Monde "De plus en plus de jeunes quittent la France" et sur la base de mon expérience personnelle.
La clé est dans le retour. Après une expérience internationale enrichissante, la France bénéficierait alors beaucoup du retour de ses expatriés au pays : richesse de la double-culture, d'un réseau de contact étendu et des meilleures façons de faire apprises à l'étranger. Dans mon cas, étant expatrié au Canada depuis 5 ans, c'est exactement la vision que j'avais en partant, tout en n'ayant aucune attente envers mon nouveau pays d'adoption.
Tout s'est accéléré : emploi trouvé en 3 semaines (secteur des nouvelles technologies), plusieurs promotions successives, responsabilités, confiance, autonomie rapidement accordée, management transparent et surtout un souffle de positivisme. La suite : résidence permanente, processus de citoyenneté, une société globalement optimiste, sensiblement ouverte, tolérante et pragmatique à la fois. Pourtant, on a découvert progressivement de nombreuses contraintes et de problèmes nouveaux ici. Le retour en douce France reste à l’esprit, en plus de cette envie de changer le monde. Cette envie d’importer l’optimisme et le pragmatisme dans le pays exceptionnel qui nous a fait grandir : la France.
Et pourtant, le Canada est terriblement attachant. Mon employeur ne veut pas me voir partir, il me donne les meilleurs conditions possibles et me promet un équilibre de vie (famille – travail) qui est assez unique (contrairement aux USA d’ailleurs). Et puis bébé arrive, le premier Canadien de la famille, une maison est achetée avec une facilité déconcertante, et partout on est encouragé dans nos projets. Congés parentaux, liberté de choix, absence de jugement et cette société qui, d’abord un peu méfiante, voudrais bien nous garder ici. Le douanier Canadien nous dit "bon retour" quand on revient des vacances de Noël passées en France.
Les politiques s’en mêlent : vote des députés des Français de l’étranger (vu d’un très mauvais œil par le Gouvernement Fédéral du Canada), importation de certains débats (mariage gay), le 14 juillet au Consulat, l’élection d’Hollande et la visite d’Ayrault sur place qui nous offre un buffet de vin-charcuterie-fromage qui nous ramène tout droit en France.
Et pourtant, le temps file. C’est assez déchirant, mais ce retour en France s’éloigne. Notre pays d’accueil veut nous garder, nous intégrer, nous faire évoluer, incluant notre petit néo-canadien. La France par contre ne fait rien pour nous donner envie de rentrer. Dans notre tête, ce pays reste exceptionnel, mais on ne s’y projette plus vraiment et cela nous fait peur. Progressivement notre tête s’en éloigne, même si notre cœur y reste attaché. Sur le grand échiquier mondial, l’attractivité de la France est diluée et devient floue. En tant qu’émigrant on conserve cette furieuse envie de découverte et on pense un jour sortir du Canada, mais pas nécessairement pour revenir en France.
Alors voilà, la France, notre beau pays, c’est un peu je t’aime moi non plus et ici, vu de l'extérieur, tes habitants, tes médias et tes politiques nous envoi trop de messages qui nous décourage de rentrer. Mais dans mon cœur, je sais que tu te portes bien, alors bon vent !
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Wapman got a reaction from isser in Pourquoi le retour en France est difficile
En réaction à l'article du Monde "De plus en plus de jeunes quittent la France" et sur la base de mon expérience personnelle.
La clé est dans le retour. Après une expérience internationale enrichissante, la France bénéficierait alors beaucoup du retour de ses expatriés au pays : richesse de la double-culture, d'un réseau de contact étendu et des meilleures façons de faire apprises à l'étranger. Dans mon cas, étant expatrié au Canada depuis 5 ans, c'est exactement la vision que j'avais en partant, tout en n'ayant aucune attente envers mon nouveau pays d'adoption.
Tout s'est accéléré : emploi trouvé en 3 semaines (secteur des nouvelles technologies), plusieurs promotions successives, responsabilités, confiance, autonomie rapidement accordée, management transparent et surtout un souffle de positivisme. La suite : résidence permanente, processus de citoyenneté, une société globalement optimiste, sensiblement ouverte, tolérante et pragmatique à la fois. Pourtant, on a découvert progressivement de nombreuses contraintes et de problèmes nouveaux ici. Le retour en douce France reste à l’esprit, en plus de cette envie de changer le monde. Cette envie d’importer l’optimisme et le pragmatisme dans le pays exceptionnel qui nous a fait grandir : la France.
Et pourtant, le Canada est terriblement attachant. Mon employeur ne veut pas me voir partir, il me donne les meilleurs conditions possibles et me promet un équilibre de vie (famille – travail) qui est assez unique (contrairement aux USA d’ailleurs). Et puis bébé arrive, le premier Canadien de la famille, une maison est achetée avec une facilité déconcertante, et partout on est encouragé dans nos projets. Congés parentaux, liberté de choix, absence de jugement et cette société qui, d’abord un peu méfiante, voudrais bien nous garder ici. Le douanier Canadien nous dit "bon retour" quand on revient des vacances de Noël passées en France.
Les politiques s’en mêlent : vote des députés des Français de l’étranger (vu d’un très mauvais œil par le Gouvernement Fédéral du Canada), importation de certains débats (mariage gay), le 14 juillet au Consulat, l’élection d’Hollande et la visite d’Ayrault sur place qui nous offre un buffet de vin-charcuterie-fromage qui nous ramène tout droit en France.
Et pourtant, le temps file. C’est assez déchirant, mais ce retour en France s’éloigne. Notre pays d’accueil veut nous garder, nous intégrer, nous faire évoluer, incluant notre petit néo-canadien. La France par contre ne fait rien pour nous donner envie de rentrer. Dans notre tête, ce pays reste exceptionnel, mais on ne s’y projette plus vraiment et cela nous fait peur. Progressivement notre tête s’en éloigne, même si notre cœur y reste attaché. Sur le grand échiquier mondial, l’attractivité de la France est diluée et devient floue. En tant qu’émigrant on conserve cette furieuse envie de découverte et on pense un jour sortir du Canada, mais pas nécessairement pour revenir en France.
Alors voilà, la France, notre beau pays, c’est un peu je t’aime moi non plus et ici, vu de l'extérieur, tes habitants, tes médias et tes politiques nous envoi trop de messages qui nous décourage de rentrer. Mais dans mon cœur, je sais que tu te portes bien, alors bon vent !
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Wapman got a reaction from ofthedoor in Pourquoi le retour en France est difficile
En réaction à l'article du Monde "De plus en plus de jeunes quittent la France" et sur la base de mon expérience personnelle.
La clé est dans le retour. Après une expérience internationale enrichissante, la France bénéficierait alors beaucoup du retour de ses expatriés au pays : richesse de la double-culture, d'un réseau de contact étendu et des meilleures façons de faire apprises à l'étranger. Dans mon cas, étant expatrié au Canada depuis 5 ans, c'est exactement la vision que j'avais en partant, tout en n'ayant aucune attente envers mon nouveau pays d'adoption.
Tout s'est accéléré : emploi trouvé en 3 semaines (secteur des nouvelles technologies), plusieurs promotions successives, responsabilités, confiance, autonomie rapidement accordée, management transparent et surtout un souffle de positivisme. La suite : résidence permanente, processus de citoyenneté, une société globalement optimiste, sensiblement ouverte, tolérante et pragmatique à la fois. Pourtant, on a découvert progressivement de nombreuses contraintes et de problèmes nouveaux ici. Le retour en douce France reste à l’esprit, en plus de cette envie de changer le monde. Cette envie d’importer l’optimisme et le pragmatisme dans le pays exceptionnel qui nous a fait grandir : la France.
Et pourtant, le Canada est terriblement attachant. Mon employeur ne veut pas me voir partir, il me donne les meilleurs conditions possibles et me promet un équilibre de vie (famille – travail) qui est assez unique (contrairement aux USA d’ailleurs). Et puis bébé arrive, le premier Canadien de la famille, une maison est achetée avec une facilité déconcertante, et partout on est encouragé dans nos projets. Congés parentaux, liberté de choix, absence de jugement et cette société qui, d’abord un peu méfiante, voudrais bien nous garder ici. Le douanier Canadien nous dit "bon retour" quand on revient des vacances de Noël passées en France.
Les politiques s’en mêlent : vote des députés des Français de l’étranger (vu d’un très mauvais œil par le Gouvernement Fédéral du Canada), importation de certains débats (mariage gay), le 14 juillet au Consulat, l’élection d’Hollande et la visite d’Ayrault sur place qui nous offre un buffet de vin-charcuterie-fromage qui nous ramène tout droit en France.
Et pourtant, le temps file. C’est assez déchirant, mais ce retour en France s’éloigne. Notre pays d’accueil veut nous garder, nous intégrer, nous faire évoluer, incluant notre petit néo-canadien. La France par contre ne fait rien pour nous donner envie de rentrer. Dans notre tête, ce pays reste exceptionnel, mais on ne s’y projette plus vraiment et cela nous fait peur. Progressivement notre tête s’en éloigne, même si notre cœur y reste attaché. Sur le grand échiquier mondial, l’attractivité de la France est diluée et devient floue. En tant qu’émigrant on conserve cette furieuse envie de découverte et on pense un jour sortir du Canada, mais pas nécessairement pour revenir en France.
Alors voilà, la France, notre beau pays, c’est un peu je t’aime moi non plus et ici, vu de l'extérieur, tes habitants, tes médias et tes politiques nous envoi trop de messages qui nous décourage de rentrer. Mais dans mon cœur, je sais que tu te portes bien, alors bon vent !
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Wapman got a reaction from verozen in Pourquoi le retour en France est difficile
En réaction à l'article du Monde "De plus en plus de jeunes quittent la France" et sur la base de mon expérience personnelle.
La clé est dans le retour. Après une expérience internationale enrichissante, la France bénéficierait alors beaucoup du retour de ses expatriés au pays : richesse de la double-culture, d'un réseau de contact étendu et des meilleures façons de faire apprises à l'étranger. Dans mon cas, étant expatrié au Canada depuis 5 ans, c'est exactement la vision que j'avais en partant, tout en n'ayant aucune attente envers mon nouveau pays d'adoption.
Tout s'est accéléré : emploi trouvé en 3 semaines (secteur des nouvelles technologies), plusieurs promotions successives, responsabilités, confiance, autonomie rapidement accordée, management transparent et surtout un souffle de positivisme. La suite : résidence permanente, processus de citoyenneté, une société globalement optimiste, sensiblement ouverte, tolérante et pragmatique à la fois. Pourtant, on a découvert progressivement de nombreuses contraintes et de problèmes nouveaux ici. Le retour en douce France reste à l’esprit, en plus de cette envie de changer le monde. Cette envie d’importer l’optimisme et le pragmatisme dans le pays exceptionnel qui nous a fait grandir : la France.
Et pourtant, le Canada est terriblement attachant. Mon employeur ne veut pas me voir partir, il me donne les meilleurs conditions possibles et me promet un équilibre de vie (famille – travail) qui est assez unique (contrairement aux USA d’ailleurs). Et puis bébé arrive, le premier Canadien de la famille, une maison est achetée avec une facilité déconcertante, et partout on est encouragé dans nos projets. Congés parentaux, liberté de choix, absence de jugement et cette société qui, d’abord un peu méfiante, voudrais bien nous garder ici. Le douanier Canadien nous dit "bon retour" quand on revient des vacances de Noël passées en France.
Les politiques s’en mêlent : vote des députés des Français de l’étranger (vu d’un très mauvais œil par le Gouvernement Fédéral du Canada), importation de certains débats (mariage gay), le 14 juillet au Consulat, l’élection d’Hollande et la visite d’Ayrault sur place qui nous offre un buffet de vin-charcuterie-fromage qui nous ramène tout droit en France.
Et pourtant, le temps file. C’est assez déchirant, mais ce retour en France s’éloigne. Notre pays d’accueil veut nous garder, nous intégrer, nous faire évoluer, incluant notre petit néo-canadien. La France par contre ne fait rien pour nous donner envie de rentrer. Dans notre tête, ce pays reste exceptionnel, mais on ne s’y projette plus vraiment et cela nous fait peur. Progressivement notre tête s’en éloigne, même si notre cœur y reste attaché. Sur le grand échiquier mondial, l’attractivité de la France est diluée et devient floue. En tant qu’émigrant on conserve cette furieuse envie de découverte et on pense un jour sortir du Canada, mais pas nécessairement pour revenir en France.
Alors voilà, la France, notre beau pays, c’est un peu je t’aime moi non plus et ici, vu de l'extérieur, tes habitants, tes médias et tes politiques nous envoi trop de messages qui nous décourage de rentrer. Mais dans mon cœur, je sais que tu te portes bien, alors bon vent !
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Wapman got a reaction from RémyW in Pourquoi le retour en France est difficile
En réaction à l'article du Monde "De plus en plus de jeunes quittent la France" et sur la base de mon expérience personnelle.
La clé est dans le retour. Après une expérience internationale enrichissante, la France bénéficierait alors beaucoup du retour de ses expatriés au pays : richesse de la double-culture, d'un réseau de contact étendu et des meilleures façons de faire apprises à l'étranger. Dans mon cas, étant expatrié au Canada depuis 5 ans, c'est exactement la vision que j'avais en partant, tout en n'ayant aucune attente envers mon nouveau pays d'adoption.
Tout s'est accéléré : emploi trouvé en 3 semaines (secteur des nouvelles technologies), plusieurs promotions successives, responsabilités, confiance, autonomie rapidement accordée, management transparent et surtout un souffle de positivisme. La suite : résidence permanente, processus de citoyenneté, une société globalement optimiste, sensiblement ouverte, tolérante et pragmatique à la fois. Pourtant, on a découvert progressivement de nombreuses contraintes et de problèmes nouveaux ici. Le retour en douce France reste à l’esprit, en plus de cette envie de changer le monde. Cette envie d’importer l’optimisme et le pragmatisme dans le pays exceptionnel qui nous a fait grandir : la France.
Et pourtant, le Canada est terriblement attachant. Mon employeur ne veut pas me voir partir, il me donne les meilleurs conditions possibles et me promet un équilibre de vie (famille – travail) qui est assez unique (contrairement aux USA d’ailleurs). Et puis bébé arrive, le premier Canadien de la famille, une maison est achetée avec une facilité déconcertante, et partout on est encouragé dans nos projets. Congés parentaux, liberté de choix, absence de jugement et cette société qui, d’abord un peu méfiante, voudrais bien nous garder ici. Le douanier Canadien nous dit "bon retour" quand on revient des vacances de Noël passées en France.
Les politiques s’en mêlent : vote des députés des Français de l’étranger (vu d’un très mauvais œil par le Gouvernement Fédéral du Canada), importation de certains débats (mariage gay), le 14 juillet au Consulat, l’élection d’Hollande et la visite d’Ayrault sur place qui nous offre un buffet de vin-charcuterie-fromage qui nous ramène tout droit en France.
Et pourtant, le temps file. C’est assez déchirant, mais ce retour en France s’éloigne. Notre pays d’accueil veut nous garder, nous intégrer, nous faire évoluer, incluant notre petit néo-canadien. La France par contre ne fait rien pour nous donner envie de rentrer. Dans notre tête, ce pays reste exceptionnel, mais on ne s’y projette plus vraiment et cela nous fait peur. Progressivement notre tête s’en éloigne, même si notre cœur y reste attaché. Sur le grand échiquier mondial, l’attractivité de la France est diluée et devient floue. En tant qu’émigrant on conserve cette furieuse envie de découverte et on pense un jour sortir du Canada, mais pas nécessairement pour revenir en France.
Alors voilà, la France, notre beau pays, c’est un peu je t’aime moi non plus et ici, vu de l'extérieur, tes habitants, tes médias et tes politiques nous envoi trop de messages qui nous décourage de rentrer. Mais dans mon cœur, je sais que tu te portes bien, alors bon vent !
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Wapman got a reaction from immigrer.com in Pourquoi le retour en France est difficile
En réaction à l'article du Monde "De plus en plus de jeunes quittent la France" et sur la base de mon expérience personnelle.
La clé est dans le retour. Après une expérience internationale enrichissante, la France bénéficierait alors beaucoup du retour de ses expatriés au pays : richesse de la double-culture, d'un réseau de contact étendu et des meilleures façons de faire apprises à l'étranger. Dans mon cas, étant expatrié au Canada depuis 5 ans, c'est exactement la vision que j'avais en partant, tout en n'ayant aucune attente envers mon nouveau pays d'adoption.
Tout s'est accéléré : emploi trouvé en 3 semaines (secteur des nouvelles technologies), plusieurs promotions successives, responsabilités, confiance, autonomie rapidement accordée, management transparent et surtout un souffle de positivisme. La suite : résidence permanente, processus de citoyenneté, une société globalement optimiste, sensiblement ouverte, tolérante et pragmatique à la fois. Pourtant, on a découvert progressivement de nombreuses contraintes et de problèmes nouveaux ici. Le retour en douce France reste à l’esprit, en plus de cette envie de changer le monde. Cette envie d’importer l’optimisme et le pragmatisme dans le pays exceptionnel qui nous a fait grandir : la France.
Et pourtant, le Canada est terriblement attachant. Mon employeur ne veut pas me voir partir, il me donne les meilleurs conditions possibles et me promet un équilibre de vie (famille – travail) qui est assez unique (contrairement aux USA d’ailleurs). Et puis bébé arrive, le premier Canadien de la famille, une maison est achetée avec une facilité déconcertante, et partout on est encouragé dans nos projets. Congés parentaux, liberté de choix, absence de jugement et cette société qui, d’abord un peu méfiante, voudrais bien nous garder ici. Le douanier Canadien nous dit "bon retour" quand on revient des vacances de Noël passées en France.
Les politiques s’en mêlent : vote des députés des Français de l’étranger (vu d’un très mauvais œil par le Gouvernement Fédéral du Canada), importation de certains débats (mariage gay), le 14 juillet au Consulat, l’élection d’Hollande et la visite d’Ayrault sur place qui nous offre un buffet de vin-charcuterie-fromage qui nous ramène tout droit en France.
Et pourtant, le temps file. C’est assez déchirant, mais ce retour en France s’éloigne. Notre pays d’accueil veut nous garder, nous intégrer, nous faire évoluer, incluant notre petit néo-canadien. La France par contre ne fait rien pour nous donner envie de rentrer. Dans notre tête, ce pays reste exceptionnel, mais on ne s’y projette plus vraiment et cela nous fait peur. Progressivement notre tête s’en éloigne, même si notre cœur y reste attaché. Sur le grand échiquier mondial, l’attractivité de la France est diluée et devient floue. En tant qu’émigrant on conserve cette furieuse envie de découverte et on pense un jour sortir du Canada, mais pas nécessairement pour revenir en France.
Alors voilà, la France, notre beau pays, c’est un peu je t’aime moi non plus et ici, vu de l'extérieur, tes habitants, tes médias et tes politiques nous envoi trop de messages qui nous décourage de rentrer. Mais dans mon cœur, je sais que tu te portes bien, alors bon vent !
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Wapman got a reaction from Grillon in Pourquoi le retour en France est difficile
En réaction à l'article du Monde "De plus en plus de jeunes quittent la France" et sur la base de mon expérience personnelle.
La clé est dans le retour. Après une expérience internationale enrichissante, la France bénéficierait alors beaucoup du retour de ses expatriés au pays : richesse de la double-culture, d'un réseau de contact étendu et des meilleures façons de faire apprises à l'étranger. Dans mon cas, étant expatrié au Canada depuis 5 ans, c'est exactement la vision que j'avais en partant, tout en n'ayant aucune attente envers mon nouveau pays d'adoption.
Tout s'est accéléré : emploi trouvé en 3 semaines (secteur des nouvelles technologies), plusieurs promotions successives, responsabilités, confiance, autonomie rapidement accordée, management transparent et surtout un souffle de positivisme. La suite : résidence permanente, processus de citoyenneté, une société globalement optimiste, sensiblement ouverte, tolérante et pragmatique à la fois. Pourtant, on a découvert progressivement de nombreuses contraintes et de problèmes nouveaux ici. Le retour en douce France reste à l’esprit, en plus de cette envie de changer le monde. Cette envie d’importer l’optimisme et le pragmatisme dans le pays exceptionnel qui nous a fait grandir : la France.
Et pourtant, le Canada est terriblement attachant. Mon employeur ne veut pas me voir partir, il me donne les meilleurs conditions possibles et me promet un équilibre de vie (famille – travail) qui est assez unique (contrairement aux USA d’ailleurs). Et puis bébé arrive, le premier Canadien de la famille, une maison est achetée avec une facilité déconcertante, et partout on est encouragé dans nos projets. Congés parentaux, liberté de choix, absence de jugement et cette société qui, d’abord un peu méfiante, voudrais bien nous garder ici. Le douanier Canadien nous dit "bon retour" quand on revient des vacances de Noël passées en France.
Les politiques s’en mêlent : vote des députés des Français de l’étranger (vu d’un très mauvais œil par le Gouvernement Fédéral du Canada), importation de certains débats (mariage gay), le 14 juillet au Consulat, l’élection d’Hollande et la visite d’Ayrault sur place qui nous offre un buffet de vin-charcuterie-fromage qui nous ramène tout droit en France.
Et pourtant, le temps file. C’est assez déchirant, mais ce retour en France s’éloigne. Notre pays d’accueil veut nous garder, nous intégrer, nous faire évoluer, incluant notre petit néo-canadien. La France par contre ne fait rien pour nous donner envie de rentrer. Dans notre tête, ce pays reste exceptionnel, mais on ne s’y projette plus vraiment et cela nous fait peur. Progressivement notre tête s’en éloigne, même si notre cœur y reste attaché. Sur le grand échiquier mondial, l’attractivité de la France est diluée et devient floue. En tant qu’émigrant on conserve cette furieuse envie de découverte et on pense un jour sortir du Canada, mais pas nécessairement pour revenir en France.
Alors voilà, la France, notre beau pays, c’est un peu je t’aime moi non plus et ici, vu de l'extérieur, tes habitants, tes médias et tes politiques nous envoi trop de messages qui nous décourage de rentrer. Mais dans mon cœur, je sais que tu te portes bien, alors bon vent !
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Wapman got a reaction from Leilou in Les bonnes raisons de NE PAS partir en PVT
Le PVT est un excellent Visa pour partir comme touriste pendant 1 an (donc sans la limite touristique de 3 mois) et de pouvoir en plus travailler légalement en même temps.
Par contre, voici le top 5 des raisons pour NE PAS partir en PVT :
1. Partir en PVT pour fuir ses problèmes ou ses difficultés en France
La fuite en avant se solde presque systématiquement par des échecs personnels et professionnels. Si vous avez des problèmes d'intégration dans le monde du travail, alors travaillez d'abord sur vous-même. Il est insensé de partir pour fuir vos problèmes d'emploi ou personnels. En effet, ils vont être exacerbés par le changement d'environnement professionnel, l'éloignement ou les difficultés d'adaptation. Beaucoup de personnes qui quittent la France par dépit ou par dégoût de leur situation se retrouvent dans une impasse dans les 6 à 12 mois suivant leur expatriation. Vous changerez de décor, mais jamais vos problèmes qui vont vous suivre, vous rattraper et vous dépasser.
2. Partir en PVT pour sortir de la crise et de la morosité en fuyant la France
La France va très bien merci ! La morosité est dans votre tête et à l'image de la France (collectivement désespérée et individuellement heureuse). Avant de partir, il faut positiver et ne surtout pas conserver une impression faussement négative de notre douce France. En arrivant au Canada par exemple, beaucoup de Français justifient leur départ par une France bloquée et sans avenir. C'est vous qui êtes sans avenir avec des telles pensées. De plus vous contribuerez à ternir l'image de la France à l'étranger aux yeux de Nord-Américains qui voient souvent d'abord le côté positif des choses. Après 3 à 6 mois vous finirez par transposer votre vision morose sur le Canada, l'Australie, le monde... et le retour en France sera extrêmement difficile.
3. Partir en PVT pour construire son avenir à l'étranger
Même si le PVT peut constituer une belle expérience pour forger son avenir, c'est le plus mauvais Visa pour construire une vie dans un pays. En effet, c'est un Visa aller-retour, de touriste avec des petits emplois d'appoint à la clé. A moins de demander une Résidence Permanente le 1er jour d'arrivée, vous ne pourrez pas rester après les 12 mois de PVT (ou alors en permis de travail au dépend d'un employeur, ce qui est pire). Alors, ne venez pas en PVT pour vous établir. On ne construit pas une vie à l'étranger en demandant un Visa temporaire un samedi matin sur des serveurs gouvernementaux saturés. Cela se fait dans un processus de RP en préparant ce projet 1 an ou 2 à l'avance. Si vous voulez "tester le pays" venez en touriste tout court...
4. Partir en PVT pour relancer ou bâtir sa carrière à l'étranger
Très mauvaise idée ! Le PVT a une très mauvaise réputation pour des emplois avec un tant soit peu de responsabilités. En effet, aussi compétent ou diplômé que vous le soyez, les entreprises vous considérerons pour une personne instable et un employé qui va repartir au bercail d'ici quelques mois. Le PVT est parfait pour occuper des emplois temporaires et peu qualifiés de serveur ou de réceptionniste qui font cruellement défaut au Canada ou en Australie (surtout lors des saisons touristiques). Pour un consultant en informatique, songez sérieusement à un permis de travail ou mieux à une Résidence Permanente.
5. Partir en PVT pour découvrir un pays où tout est merveilleux
C'est un peu la moins pire des bonnes raisons de ne pas partir en PVT ! En 12 mois vous pourrez maintenir votre esprit de découverte et d'émerveillement (après quelques passages à vide vers 3 ou 6 mois). Par contre, le Canada ou l'Australie sont des pays avec leurs propres difficultés qui sont bien différentes de celle de l'Europe. Sans en établir la liste, ces problèmes sont aussi importants qu'en France et les surmonter est plus difficile quand on arrive de l'étranger. Alors attention aux préjugés et partez pour vous-même et non pour chercher à vivre des clichés !
Sur ce, bon succès à tous ceux qui ont appliqués en PVT cette année !
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Wapman got a reaction from looli in Ma vision de l'immigration
Merci pour ce texte plein de bon sens !
Pour ce qui est de l'éloignement familial et amical, il est bon de noter que l'on peut être très proche géographiquement, mais finalement très éloignés. Depuis qu'on est au Québec on partage des moments plus intenses avec certains membres de notre famille que l'on voit lors de visites ici ou en France. En étant proche géographiquement en France (2h00 de route) on se voyait beaucoup moins car très éloignés dans la tête... Certains vivent à 15 mn de leur famille et ne se voient pas plus que s'ils étaient à 8h d'avion. En immigrant, on a retrouvé des moments de qualité avec notre famille, car en se voyant physiquement moins souvent, il y a plus d'efforts de chaque côté, en diminuant aussi les dîners polémiques, politiques et critiques tous les dimanches en famille.
Pour ce qui est des décès, il faut se mettre dans l'idée que l'on va rater des enterrements et que chacune des visites aux grands-parents est probablement la dernière, il faut l'admettre dès que possible !
Enfin, pour les amis, l'éloignement va nécessairement effriter les relations et il ne faut surtout pas essayer de faire survivre des amitiés à distance. De notre côté, on est passé de dizaines d'amis à seulement 2 ou 3 avec qui on fait perdurer des relations en France, car le plus important est de développer des amitiés en local et pas à distance. Mais bon, inutile d'immigrer de l'autre côté de l'Atlantique pour connaître ce phénomène, car les amitiés se font et se défont toute la vie.... quelque soit la distance géographique.
En conclusion, je dirais qu'en ayant immigré on a renvoyé un certain message à notre entourage proche : chacun doit vivre sa vie et il ne faut pas vivre seulement pour les autres (sans tomber dans l'égoïsme pour autant). En France, comme au Canada, le temps éloigne certains et rapproche d'autres tout au long de la vie, et il faut vivre pour ses projets et ses choix, plutôt que de chercher à toujours conserver ses acquis et s'enraciner en parmanence au passé.
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Wapman got a reaction from Mcleod in Mon expérience concrète avec le froid polaire
Depuis quelques jours les médias n’arrêtent pas de relater la vague de froid qui sévit aux États-Unis et au Canada. De notre côté, cela n’a rien d’extraordinaire et cela ne change pas beaucoup notre quotidien ! La seule nuance à apporter est que cette de vague de froid arctique est très étendue sur le continent Nord-Américain, touchant ainsi des zones non préparées ou non habituées à des températures très basses.
Fait-il vraiment -51°C dehors ?
Franchement, cela est très exagéré ! Si on compte le fameux « facteur éolien » alors il est facile d’afficher des températures très basses dans les gros titres de journaux. En réalité il s’agit plus de -25 à -35°C au thermomètre, ce qui demeure tout de même très froid, et encore cela ne dure pas plus de quelques jours et ce n’est pas sur tout le territoire.
Peut-on survivre avec -35°C avec du vent (-50°C ressentis) ?
Oui sans problème et on vous dira même que c’est plus agréable qu’un +40°C avec 95% d’humidité comme en Chine ou au Vietnam, qui à notre avis est plus difficilement supportable au quotidien. Paradoxalement on a beaucoup moins l’impression d’avoir froid avec 30% d’humidité au Québec, qu’avec 95% et +5°C à Bordeaux par exemple. En effet, les basses températures provoquent naturellement un froid très sec.
Est-ce dangereux ?
Oui et non. Avec des températures en-dessous de -30°C il faut s’habiller adéquatement, tout en sachant qu’il est très facile de se protéger du froid extrême (et plus facilement que d’une chaleur accablante). Comment ? Et bien c’est révolutionnaire : un manteau, des bottes, des gants et un bonnet ! En plus, pas besoin de très haute technologie car un équipement de type « ski ou montagne » fera très bien l’affaire au Canada même s’il est acheté au Décathlon de Grenoble. En effet, on est en 2014 maintenant et les matériaux isolants synthétiques sont disponibles partout et on ne trouve pas beaucoup mieux en local (et c'est bien moins cher en France).
Par contre, sans une bonne paires de gants ou un bonnet, il est vrai qu’il y a de forts risques de gelures. Vouloir déglacer la voiture, aller chercher un colis ou prendre une photo sans paires de gants, même pour 5 mn, peut geler les doigts, pieds ou le bout des oreilles (et ainsi provoquer de douloureuses gelures). De la même façon, être ivre mort et faire une petite sieste à l’extérieur peut vous faire tomber en hypothermie très vite, mais cela n’est pas vraiment une nouveauté. De la même façon que de partir 3h en randonnée raquette en plein blizzard ou par un froid cinglant, ça relève de la sélection naturelle.
Peut-on encore se déplacer ?
Les voitures souffrent bien plus que nous et mieux ne pas lésiner sur l'entretien régulier : changement d'huile synthètique chaque année, révision générale, etc. Un chauffe-moteur électrique aide vraiment au démarrage, de même qu’une batterie en bon état et le plein d’essence (pour éviter que l’eau ne condense dans l’essence). Notre Toyota qui a passée 3 semaines sans bouger dehors sous 3 tempêtes de neige et -30°C n’a jamais vacillé au redémarrage ! Comme tout le monde, on a une petite pelle à neige dans le coffre, outil de base indispensable en cas d’enlisement. Évidemment, les 4 pneus neige sont obligatoires (c'est la loi).
Le déneigement au Québec est à la fois très organisé et très efficace et on est jamais réellement bloqué par les conditions météo. Par contre, si on tient à tout prix à prendre la route en pleine alerte de tempête, alors il faut se préparer à éventuellement passer la nuit dans la voiture (et donc prévoir des couvertures, eau, aliments, etc.).
Est-ce compliqué de déneiger ?
On a fait le choix d'un contrat de déneigement privé et le gars est super. Il passe le matin avant que l'on parte au bureau et repasse dans la journée pour déblayer toute notre entrée asphaltée. Il faut juste terminer à la pelle l'escaliers et porte d'entrée, et cela prends 10 à 15 mn après chaques tempêtes. Par contre mieux vaut avoir une bonne condition physique et ne pas trop forcer (surtout pour le dos).
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Wapman got a reaction from squaloe in Mon expérience concrète avec le froid polaire
Depuis quelques jours les médias n’arrêtent pas de relater la vague de froid qui sévit aux États-Unis et au Canada. De notre côté, cela n’a rien d’extraordinaire et cela ne change pas beaucoup notre quotidien ! La seule nuance à apporter est que cette de vague de froid arctique est très étendue sur le continent Nord-Américain, touchant ainsi des zones non préparées ou non habituées à des températures très basses.
Fait-il vraiment -51°C dehors ?
Franchement, cela est très exagéré ! Si on compte le fameux « facteur éolien » alors il est facile d’afficher des températures très basses dans les gros titres de journaux. En réalité il s’agit plus de -25 à -35°C au thermomètre, ce qui demeure tout de même très froid, et encore cela ne dure pas plus de quelques jours et ce n’est pas sur tout le territoire.
Peut-on survivre avec -35°C avec du vent (-50°C ressentis) ?
Oui sans problème et on vous dira même que c’est plus agréable qu’un +40°C avec 95% d’humidité comme en Chine ou au Vietnam, qui à notre avis est plus difficilement supportable au quotidien. Paradoxalement on a beaucoup moins l’impression d’avoir froid avec 30% d’humidité au Québec, qu’avec 95% et +5°C à Bordeaux par exemple. En effet, les basses températures provoquent naturellement un froid très sec.
Est-ce dangereux ?
Oui et non. Avec des températures en-dessous de -30°C il faut s’habiller adéquatement, tout en sachant qu’il est très facile de se protéger du froid extrême (et plus facilement que d’une chaleur accablante). Comment ? Et bien c’est révolutionnaire : un manteau, des bottes, des gants et un bonnet ! En plus, pas besoin de très haute technologie car un équipement de type « ski ou montagne » fera très bien l’affaire au Canada même s’il est acheté au Décathlon de Grenoble. En effet, on est en 2014 maintenant et les matériaux isolants synthétiques sont disponibles partout et on ne trouve pas beaucoup mieux en local (et c'est bien moins cher en France).
Par contre, sans une bonne paires de gants ou un bonnet, il est vrai qu’il y a de forts risques de gelures. Vouloir déglacer la voiture, aller chercher un colis ou prendre une photo sans paires de gants, même pour 5 mn, peut geler les doigts, pieds ou le bout des oreilles (et ainsi provoquer de douloureuses gelures). De la même façon, être ivre mort et faire une petite sieste à l’extérieur peut vous faire tomber en hypothermie très vite, mais cela n’est pas vraiment une nouveauté. De la même façon que de partir 3h en randonnée raquette en plein blizzard ou par un froid cinglant, ça relève de la sélection naturelle.
Peut-on encore se déplacer ?
Les voitures souffrent bien plus que nous et mieux ne pas lésiner sur l'entretien régulier : changement d'huile synthètique chaque année, révision générale, etc. Un chauffe-moteur électrique aide vraiment au démarrage, de même qu’une batterie en bon état et le plein d’essence (pour éviter que l’eau ne condense dans l’essence). Notre Toyota qui a passée 3 semaines sans bouger dehors sous 3 tempêtes de neige et -30°C n’a jamais vacillé au redémarrage ! Comme tout le monde, on a une petite pelle à neige dans le coffre, outil de base indispensable en cas d’enlisement. Évidemment, les 4 pneus neige sont obligatoires (c'est la loi).
Le déneigement au Québec est à la fois très organisé et très efficace et on est jamais réellement bloqué par les conditions météo. Par contre, si on tient à tout prix à prendre la route en pleine alerte de tempête, alors il faut se préparer à éventuellement passer la nuit dans la voiture (et donc prévoir des couvertures, eau, aliments, etc.).
Est-ce compliqué de déneiger ?
On a fait le choix d'un contrat de déneigement privé et le gars est super. Il passe le matin avant que l'on parte au bureau et repasse dans la journée pour déblayer toute notre entrée asphaltée. Il faut juste terminer à la pelle l'escaliers et porte d'entrée, et cela prends 10 à 15 mn après chaques tempêtes. Par contre mieux vaut avoir une bonne condition physique et ne pas trop forcer (surtout pour le dos).
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Wapman got a reaction from Carole1980 in Les bonnes raisons de NE PAS partir en PVT
Le PVT est un excellent Visa pour partir comme touriste pendant 1 an (donc sans la limite touristique de 3 mois) et de pouvoir en plus travailler légalement en même temps.
Par contre, voici le top 5 des raisons pour NE PAS partir en PVT :
1. Partir en PVT pour fuir ses problèmes ou ses difficultés en France
La fuite en avant se solde presque systématiquement par des échecs personnels et professionnels. Si vous avez des problèmes d'intégration dans le monde du travail, alors travaillez d'abord sur vous-même. Il est insensé de partir pour fuir vos problèmes d'emploi ou personnels. En effet, ils vont être exacerbés par le changement d'environnement professionnel, l'éloignement ou les difficultés d'adaptation. Beaucoup de personnes qui quittent la France par dépit ou par dégoût de leur situation se retrouvent dans une impasse dans les 6 à 12 mois suivant leur expatriation. Vous changerez de décor, mais jamais vos problèmes qui vont vous suivre, vous rattraper et vous dépasser.
2. Partir en PVT pour sortir de la crise et de la morosité en fuyant la France
La France va très bien merci ! La morosité est dans votre tête et à l'image de la France (collectivement désespérée et individuellement heureuse). Avant de partir, il faut positiver et ne surtout pas conserver une impression faussement négative de notre douce France. En arrivant au Canada par exemple, beaucoup de Français justifient leur départ par une France bloquée et sans avenir. C'est vous qui êtes sans avenir avec des telles pensées. De plus vous contribuerez à ternir l'image de la France à l'étranger aux yeux de Nord-Américains qui voient souvent d'abord le côté positif des choses. Après 3 à 6 mois vous finirez par transposer votre vision morose sur le Canada, l'Australie, le monde... et le retour en France sera extrêmement difficile.
3. Partir en PVT pour construire son avenir à l'étranger
Même si le PVT peut constituer une belle expérience pour forger son avenir, c'est le plus mauvais Visa pour construire une vie dans un pays. En effet, c'est un Visa aller-retour, de touriste avec des petits emplois d'appoint à la clé. A moins de demander une Résidence Permanente le 1er jour d'arrivée, vous ne pourrez pas rester après les 12 mois de PVT (ou alors en permis de travail au dépend d'un employeur, ce qui est pire). Alors, ne venez pas en PVT pour vous établir. On ne construit pas une vie à l'étranger en demandant un Visa temporaire un samedi matin sur des serveurs gouvernementaux saturés. Cela se fait dans un processus de RP en préparant ce projet 1 an ou 2 à l'avance. Si vous voulez "tester le pays" venez en touriste tout court...
4. Partir en PVT pour relancer ou bâtir sa carrière à l'étranger
Très mauvaise idée ! Le PVT a une très mauvaise réputation pour des emplois avec un tant soit peu de responsabilités. En effet, aussi compétent ou diplômé que vous le soyez, les entreprises vous considérerons pour une personne instable et un employé qui va repartir au bercail d'ici quelques mois. Le PVT est parfait pour occuper des emplois temporaires et peu qualifiés de serveur ou de réceptionniste qui font cruellement défaut au Canada ou en Australie (surtout lors des saisons touristiques). Pour un consultant en informatique, songez sérieusement à un permis de travail ou mieux à une Résidence Permanente.
5. Partir en PVT pour découvrir un pays où tout est merveilleux
C'est un peu la moins pire des bonnes raisons de ne pas partir en PVT ! En 12 mois vous pourrez maintenir votre esprit de découverte et d'émerveillement (après quelques passages à vide vers 3 ou 6 mois). Par contre, le Canada ou l'Australie sont des pays avec leurs propres difficultés qui sont bien différentes de celle de l'Europe. Sans en établir la liste, ces problèmes sont aussi importants qu'en France et les surmonter est plus difficile quand on arrive de l'étranger. Alors attention aux préjugés et partez pour vous-même et non pour chercher à vivre des clichés !
Sur ce, bon succès à tous ceux qui ont appliqués en PVT cette année !
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Wapman got a reaction from Maraudeur in Ma vision de l'immigration
Merci pour ce texte plein de bon sens !
Pour ce qui est de l'éloignement familial et amical, il est bon de noter que l'on peut être très proche géographiquement, mais finalement très éloignés. Depuis qu'on est au Québec on partage des moments plus intenses avec certains membres de notre famille que l'on voit lors de visites ici ou en France. En étant proche géographiquement en France (2h00 de route) on se voyait beaucoup moins car très éloignés dans la tête... Certains vivent à 15 mn de leur famille et ne se voient pas plus que s'ils étaient à 8h d'avion. En immigrant, on a retrouvé des moments de qualité avec notre famille, car en se voyant physiquement moins souvent, il y a plus d'efforts de chaque côté, en diminuant aussi les dîners polémiques, politiques et critiques tous les dimanches en famille.
Pour ce qui est des décès, il faut se mettre dans l'idée que l'on va rater des enterrements et que chacune des visites aux grands-parents est probablement la dernière, il faut l'admettre dès que possible !
Enfin, pour les amis, l'éloignement va nécessairement effriter les relations et il ne faut surtout pas essayer de faire survivre des amitiés à distance. De notre côté, on est passé de dizaines d'amis à seulement 2 ou 3 avec qui on fait perdurer des relations en France, car le plus important est de développer des amitiés en local et pas à distance. Mais bon, inutile d'immigrer de l'autre côté de l'Atlantique pour connaître ce phénomène, car les amitiés se font et se défont toute la vie.... quelque soit la distance géographique.
En conclusion, je dirais qu'en ayant immigré on a renvoyé un certain message à notre entourage proche : chacun doit vivre sa vie et il ne faut pas vivre seulement pour les autres (sans tomber dans l'égoïsme pour autant). En France, comme au Canada, le temps éloigne certains et rapproche d'autres tout au long de la vie, et il faut vivre pour ses projets et ses choix, plutôt que de chercher à toujours conserver ses acquis et s'enraciner en parmanence au passé.
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Wapman got a reaction from Addicttotravel in Les bonnes raisons de NE PAS partir en PVT
Le PVT est un excellent Visa pour partir comme touriste pendant 1 an (donc sans la limite touristique de 3 mois) et de pouvoir en plus travailler légalement en même temps.
Par contre, voici le top 5 des raisons pour NE PAS partir en PVT :
1. Partir en PVT pour fuir ses problèmes ou ses difficultés en France
La fuite en avant se solde presque systématiquement par des échecs personnels et professionnels. Si vous avez des problèmes d'intégration dans le monde du travail, alors travaillez d'abord sur vous-même. Il est insensé de partir pour fuir vos problèmes d'emploi ou personnels. En effet, ils vont être exacerbés par le changement d'environnement professionnel, l'éloignement ou les difficultés d'adaptation. Beaucoup de personnes qui quittent la France par dépit ou par dégoût de leur situation se retrouvent dans une impasse dans les 6 à 12 mois suivant leur expatriation. Vous changerez de décor, mais jamais vos problèmes qui vont vous suivre, vous rattraper et vous dépasser.
2. Partir en PVT pour sortir de la crise et de la morosité en fuyant la France
La France va très bien merci ! La morosité est dans votre tête et à l'image de la France (collectivement désespérée et individuellement heureuse). Avant de partir, il faut positiver et ne surtout pas conserver une impression faussement négative de notre douce France. En arrivant au Canada par exemple, beaucoup de Français justifient leur départ par une France bloquée et sans avenir. C'est vous qui êtes sans avenir avec des telles pensées. De plus vous contribuerez à ternir l'image de la France à l'étranger aux yeux de Nord-Américains qui voient souvent d'abord le côté positif des choses. Après 3 à 6 mois vous finirez par transposer votre vision morose sur le Canada, l'Australie, le monde... et le retour en France sera extrêmement difficile.
3. Partir en PVT pour construire son avenir à l'étranger
Même si le PVT peut constituer une belle expérience pour forger son avenir, c'est le plus mauvais Visa pour construire une vie dans un pays. En effet, c'est un Visa aller-retour, de touriste avec des petits emplois d'appoint à la clé. A moins de demander une Résidence Permanente le 1er jour d'arrivée, vous ne pourrez pas rester après les 12 mois de PVT (ou alors en permis de travail au dépend d'un employeur, ce qui est pire). Alors, ne venez pas en PVT pour vous établir. On ne construit pas une vie à l'étranger en demandant un Visa temporaire un samedi matin sur des serveurs gouvernementaux saturés. Cela se fait dans un processus de RP en préparant ce projet 1 an ou 2 à l'avance. Si vous voulez "tester le pays" venez en touriste tout court...
4. Partir en PVT pour relancer ou bâtir sa carrière à l'étranger
Très mauvaise idée ! Le PVT a une très mauvaise réputation pour des emplois avec un tant soit peu de responsabilités. En effet, aussi compétent ou diplômé que vous le soyez, les entreprises vous considérerons pour une personne instable et un employé qui va repartir au bercail d'ici quelques mois. Le PVT est parfait pour occuper des emplois temporaires et peu qualifiés de serveur ou de réceptionniste qui font cruellement défaut au Canada ou en Australie (surtout lors des saisons touristiques). Pour un consultant en informatique, songez sérieusement à un permis de travail ou mieux à une Résidence Permanente.
5. Partir en PVT pour découvrir un pays où tout est merveilleux
C'est un peu la moins pire des bonnes raisons de ne pas partir en PVT ! En 12 mois vous pourrez maintenir votre esprit de découverte et d'émerveillement (après quelques passages à vide vers 3 ou 6 mois). Par contre, le Canada ou l'Australie sont des pays avec leurs propres difficultés qui sont bien différentes de celle de l'Europe. Sans en établir la liste, ces problèmes sont aussi importants qu'en France et les surmonter est plus difficile quand on arrive de l'étranger. Alors attention aux préjugés et partez pour vous-même et non pour chercher à vivre des clichés !
Sur ce, bon succès à tous ceux qui ont appliqués en PVT cette année !
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Wapman got a reaction from immigrer.com in Les bonnes raisons de NE PAS partir en PVT
Le PVT est un excellent Visa pour partir comme touriste pendant 1 an (donc sans la limite touristique de 3 mois) et de pouvoir en plus travailler légalement en même temps.
Par contre, voici le top 5 des raisons pour NE PAS partir en PVT :
1. Partir en PVT pour fuir ses problèmes ou ses difficultés en France
La fuite en avant se solde presque systématiquement par des échecs personnels et professionnels. Si vous avez des problèmes d'intégration dans le monde du travail, alors travaillez d'abord sur vous-même. Il est insensé de partir pour fuir vos problèmes d'emploi ou personnels. En effet, ils vont être exacerbés par le changement d'environnement professionnel, l'éloignement ou les difficultés d'adaptation. Beaucoup de personnes qui quittent la France par dépit ou par dégoût de leur situation se retrouvent dans une impasse dans les 6 à 12 mois suivant leur expatriation. Vous changerez de décor, mais jamais vos problèmes qui vont vous suivre, vous rattraper et vous dépasser.
2. Partir en PVT pour sortir de la crise et de la morosité en fuyant la France
La France va très bien merci ! La morosité est dans votre tête et à l'image de la France (collectivement désespérée et individuellement heureuse). Avant de partir, il faut positiver et ne surtout pas conserver une impression faussement négative de notre douce France. En arrivant au Canada par exemple, beaucoup de Français justifient leur départ par une France bloquée et sans avenir. C'est vous qui êtes sans avenir avec des telles pensées. De plus vous contribuerez à ternir l'image de la France à l'étranger aux yeux de Nord-Américains qui voient souvent d'abord le côté positif des choses. Après 3 à 6 mois vous finirez par transposer votre vision morose sur le Canada, l'Australie, le monde... et le retour en France sera extrêmement difficile.
3. Partir en PVT pour construire son avenir à l'étranger
Même si le PVT peut constituer une belle expérience pour forger son avenir, c'est le plus mauvais Visa pour construire une vie dans un pays. En effet, c'est un Visa aller-retour, de touriste avec des petits emplois d'appoint à la clé. A moins de demander une Résidence Permanente le 1er jour d'arrivée, vous ne pourrez pas rester après les 12 mois de PVT (ou alors en permis de travail au dépend d'un employeur, ce qui est pire). Alors, ne venez pas en PVT pour vous établir. On ne construit pas une vie à l'étranger en demandant un Visa temporaire un samedi matin sur des serveurs gouvernementaux saturés. Cela se fait dans un processus de RP en préparant ce projet 1 an ou 2 à l'avance. Si vous voulez "tester le pays" venez en touriste tout court...
4. Partir en PVT pour relancer ou bâtir sa carrière à l'étranger
Très mauvaise idée ! Le PVT a une très mauvaise réputation pour des emplois avec un tant soit peu de responsabilités. En effet, aussi compétent ou diplômé que vous le soyez, les entreprises vous considérerons pour une personne instable et un employé qui va repartir au bercail d'ici quelques mois. Le PVT est parfait pour occuper des emplois temporaires et peu qualifiés de serveur ou de réceptionniste qui font cruellement défaut au Canada ou en Australie (surtout lors des saisons touristiques). Pour un consultant en informatique, songez sérieusement à un permis de travail ou mieux à une Résidence Permanente.
5. Partir en PVT pour découvrir un pays où tout est merveilleux
C'est un peu la moins pire des bonnes raisons de ne pas partir en PVT ! En 12 mois vous pourrez maintenir votre esprit de découverte et d'émerveillement (après quelques passages à vide vers 3 ou 6 mois). Par contre, le Canada ou l'Australie sont des pays avec leurs propres difficultés qui sont bien différentes de celle de l'Europe. Sans en établir la liste, ces problèmes sont aussi importants qu'en France et les surmonter est plus difficile quand on arrive de l'étranger. Alors attention aux préjugés et partez pour vous-même et non pour chercher à vivre des clichés !
Sur ce, bon succès à tous ceux qui ont appliqués en PVT cette année !
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Wapman got a reaction from Penetang in Les bonnes raisons de NE PAS partir en PVT
Le PVT est un excellent Visa pour partir comme touriste pendant 1 an (donc sans la limite touristique de 3 mois) et de pouvoir en plus travailler légalement en même temps.
Par contre, voici le top 5 des raisons pour NE PAS partir en PVT :
1. Partir en PVT pour fuir ses problèmes ou ses difficultés en France
La fuite en avant se solde presque systématiquement par des échecs personnels et professionnels. Si vous avez des problèmes d'intégration dans le monde du travail, alors travaillez d'abord sur vous-même. Il est insensé de partir pour fuir vos problèmes d'emploi ou personnels. En effet, ils vont être exacerbés par le changement d'environnement professionnel, l'éloignement ou les difficultés d'adaptation. Beaucoup de personnes qui quittent la France par dépit ou par dégoût de leur situation se retrouvent dans une impasse dans les 6 à 12 mois suivant leur expatriation. Vous changerez de décor, mais jamais vos problèmes qui vont vous suivre, vous rattraper et vous dépasser.
2. Partir en PVT pour sortir de la crise et de la morosité en fuyant la France
La France va très bien merci ! La morosité est dans votre tête et à l'image de la France (collectivement désespérée et individuellement heureuse). Avant de partir, il faut positiver et ne surtout pas conserver une impression faussement négative de notre douce France. En arrivant au Canada par exemple, beaucoup de Français justifient leur départ par une France bloquée et sans avenir. C'est vous qui êtes sans avenir avec des telles pensées. De plus vous contribuerez à ternir l'image de la France à l'étranger aux yeux de Nord-Américains qui voient souvent d'abord le côté positif des choses. Après 3 à 6 mois vous finirez par transposer votre vision morose sur le Canada, l'Australie, le monde... et le retour en France sera extrêmement difficile.
3. Partir en PVT pour construire son avenir à l'étranger
Même si le PVT peut constituer une belle expérience pour forger son avenir, c'est le plus mauvais Visa pour construire une vie dans un pays. En effet, c'est un Visa aller-retour, de touriste avec des petits emplois d'appoint à la clé. A moins de demander une Résidence Permanente le 1er jour d'arrivée, vous ne pourrez pas rester après les 12 mois de PVT (ou alors en permis de travail au dépend d'un employeur, ce qui est pire). Alors, ne venez pas en PVT pour vous établir. On ne construit pas une vie à l'étranger en demandant un Visa temporaire un samedi matin sur des serveurs gouvernementaux saturés. Cela se fait dans un processus de RP en préparant ce projet 1 an ou 2 à l'avance. Si vous voulez "tester le pays" venez en touriste tout court...
4. Partir en PVT pour relancer ou bâtir sa carrière à l'étranger
Très mauvaise idée ! Le PVT a une très mauvaise réputation pour des emplois avec un tant soit peu de responsabilités. En effet, aussi compétent ou diplômé que vous le soyez, les entreprises vous considérerons pour une personne instable et un employé qui va repartir au bercail d'ici quelques mois. Le PVT est parfait pour occuper des emplois temporaires et peu qualifiés de serveur ou de réceptionniste qui font cruellement défaut au Canada ou en Australie (surtout lors des saisons touristiques). Pour un consultant en informatique, songez sérieusement à un permis de travail ou mieux à une Résidence Permanente.
5. Partir en PVT pour découvrir un pays où tout est merveilleux
C'est un peu la moins pire des bonnes raisons de ne pas partir en PVT ! En 12 mois vous pourrez maintenir votre esprit de découverte et d'émerveillement (après quelques passages à vide vers 3 ou 6 mois). Par contre, le Canada ou l'Australie sont des pays avec leurs propres difficultés qui sont bien différentes de celle de l'Europe. Sans en établir la liste, ces problèmes sont aussi importants qu'en France et les surmonter est plus difficile quand on arrive de l'étranger. Alors attention aux préjugés et partez pour vous-même et non pour chercher à vivre des clichés !
Sur ce, bon succès à tous ceux qui ont appliqués en PVT cette année !
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Wapman got a reaction from Pandore in Les bonnes raisons de NE PAS partir en PVT
Le PVT est un excellent Visa pour partir comme touriste pendant 1 an (donc sans la limite touristique de 3 mois) et de pouvoir en plus travailler légalement en même temps.
Par contre, voici le top 5 des raisons pour NE PAS partir en PVT :
1. Partir en PVT pour fuir ses problèmes ou ses difficultés en France
La fuite en avant se solde presque systématiquement par des échecs personnels et professionnels. Si vous avez des problèmes d'intégration dans le monde du travail, alors travaillez d'abord sur vous-même. Il est insensé de partir pour fuir vos problèmes d'emploi ou personnels. En effet, ils vont être exacerbés par le changement d'environnement professionnel, l'éloignement ou les difficultés d'adaptation. Beaucoup de personnes qui quittent la France par dépit ou par dégoût de leur situation se retrouvent dans une impasse dans les 6 à 12 mois suivant leur expatriation. Vous changerez de décor, mais jamais vos problèmes qui vont vous suivre, vous rattraper et vous dépasser.
2. Partir en PVT pour sortir de la crise et de la morosité en fuyant la France
La France va très bien merci ! La morosité est dans votre tête et à l'image de la France (collectivement désespérée et individuellement heureuse). Avant de partir, il faut positiver et ne surtout pas conserver une impression faussement négative de notre douce France. En arrivant au Canada par exemple, beaucoup de Français justifient leur départ par une France bloquée et sans avenir. C'est vous qui êtes sans avenir avec des telles pensées. De plus vous contribuerez à ternir l'image de la France à l'étranger aux yeux de Nord-Américains qui voient souvent d'abord le côté positif des choses. Après 3 à 6 mois vous finirez par transposer votre vision morose sur le Canada, l'Australie, le monde... et le retour en France sera extrêmement difficile.
3. Partir en PVT pour construire son avenir à l'étranger
Même si le PVT peut constituer une belle expérience pour forger son avenir, c'est le plus mauvais Visa pour construire une vie dans un pays. En effet, c'est un Visa aller-retour, de touriste avec des petits emplois d'appoint à la clé. A moins de demander une Résidence Permanente le 1er jour d'arrivée, vous ne pourrez pas rester après les 12 mois de PVT (ou alors en permis de travail au dépend d'un employeur, ce qui est pire). Alors, ne venez pas en PVT pour vous établir. On ne construit pas une vie à l'étranger en demandant un Visa temporaire un samedi matin sur des serveurs gouvernementaux saturés. Cela se fait dans un processus de RP en préparant ce projet 1 an ou 2 à l'avance. Si vous voulez "tester le pays" venez en touriste tout court...
4. Partir en PVT pour relancer ou bâtir sa carrière à l'étranger
Très mauvaise idée ! Le PVT a une très mauvaise réputation pour des emplois avec un tant soit peu de responsabilités. En effet, aussi compétent ou diplômé que vous le soyez, les entreprises vous considérerons pour une personne instable et un employé qui va repartir au bercail d'ici quelques mois. Le PVT est parfait pour occuper des emplois temporaires et peu qualifiés de serveur ou de réceptionniste qui font cruellement défaut au Canada ou en Australie (surtout lors des saisons touristiques). Pour un consultant en informatique, songez sérieusement à un permis de travail ou mieux à une Résidence Permanente.
5. Partir en PVT pour découvrir un pays où tout est merveilleux
C'est un peu la moins pire des bonnes raisons de ne pas partir en PVT ! En 12 mois vous pourrez maintenir votre esprit de découverte et d'émerveillement (après quelques passages à vide vers 3 ou 6 mois). Par contre, le Canada ou l'Australie sont des pays avec leurs propres difficultés qui sont bien différentes de celle de l'Europe. Sans en établir la liste, ces problèmes sont aussi importants qu'en France et les surmonter est plus difficile quand on arrive de l'étranger. Alors attention aux préjugés et partez pour vous-même et non pour chercher à vivre des clichés !
Sur ce, bon succès à tous ceux qui ont appliqués en PVT cette année !
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Wapman got a reaction from geckooa in Les bonnes raisons de NE PAS partir en PVT
Le PVT est un excellent Visa pour partir comme touriste pendant 1 an (donc sans la limite touristique de 3 mois) et de pouvoir en plus travailler légalement en même temps.
Par contre, voici le top 5 des raisons pour NE PAS partir en PVT :
1. Partir en PVT pour fuir ses problèmes ou ses difficultés en France
La fuite en avant se solde presque systématiquement par des échecs personnels et professionnels. Si vous avez des problèmes d'intégration dans le monde du travail, alors travaillez d'abord sur vous-même. Il est insensé de partir pour fuir vos problèmes d'emploi ou personnels. En effet, ils vont être exacerbés par le changement d'environnement professionnel, l'éloignement ou les difficultés d'adaptation. Beaucoup de personnes qui quittent la France par dépit ou par dégoût de leur situation se retrouvent dans une impasse dans les 6 à 12 mois suivant leur expatriation. Vous changerez de décor, mais jamais vos problèmes qui vont vous suivre, vous rattraper et vous dépasser.
2. Partir en PVT pour sortir de la crise et de la morosité en fuyant la France
La France va très bien merci ! La morosité est dans votre tête et à l'image de la France (collectivement désespérée et individuellement heureuse). Avant de partir, il faut positiver et ne surtout pas conserver une impression faussement négative de notre douce France. En arrivant au Canada par exemple, beaucoup de Français justifient leur départ par une France bloquée et sans avenir. C'est vous qui êtes sans avenir avec des telles pensées. De plus vous contribuerez à ternir l'image de la France à l'étranger aux yeux de Nord-Américains qui voient souvent d'abord le côté positif des choses. Après 3 à 6 mois vous finirez par transposer votre vision morose sur le Canada, l'Australie, le monde... et le retour en France sera extrêmement difficile.
3. Partir en PVT pour construire son avenir à l'étranger
Même si le PVT peut constituer une belle expérience pour forger son avenir, c'est le plus mauvais Visa pour construire une vie dans un pays. En effet, c'est un Visa aller-retour, de touriste avec des petits emplois d'appoint à la clé. A moins de demander une Résidence Permanente le 1er jour d'arrivée, vous ne pourrez pas rester après les 12 mois de PVT (ou alors en permis de travail au dépend d'un employeur, ce qui est pire). Alors, ne venez pas en PVT pour vous établir. On ne construit pas une vie à l'étranger en demandant un Visa temporaire un samedi matin sur des serveurs gouvernementaux saturés. Cela se fait dans un processus de RP en préparant ce projet 1 an ou 2 à l'avance. Si vous voulez "tester le pays" venez en touriste tout court...
4. Partir en PVT pour relancer ou bâtir sa carrière à l'étranger
Très mauvaise idée ! Le PVT a une très mauvaise réputation pour des emplois avec un tant soit peu de responsabilités. En effet, aussi compétent ou diplômé que vous le soyez, les entreprises vous considérerons pour une personne instable et un employé qui va repartir au bercail d'ici quelques mois. Le PVT est parfait pour occuper des emplois temporaires et peu qualifiés de serveur ou de réceptionniste qui font cruellement défaut au Canada ou en Australie (surtout lors des saisons touristiques). Pour un consultant en informatique, songez sérieusement à un permis de travail ou mieux à une Résidence Permanente.
5. Partir en PVT pour découvrir un pays où tout est merveilleux
C'est un peu la moins pire des bonnes raisons de ne pas partir en PVT ! En 12 mois vous pourrez maintenir votre esprit de découverte et d'émerveillement (après quelques passages à vide vers 3 ou 6 mois). Par contre, le Canada ou l'Australie sont des pays avec leurs propres difficultés qui sont bien différentes de celle de l'Europe. Sans en établir la liste, ces problèmes sont aussi importants qu'en France et les surmonter est plus difficile quand on arrive de l'étranger. Alors attention aux préjugés et partez pour vous-même et non pour chercher à vivre des clichés !
Sur ce, bon succès à tous ceux qui ont appliqués en PVT cette année !
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Wapman got a reaction from Leilou in Mon expérience concrète avec le froid polaire
Depuis quelques jours les médias n’arrêtent pas de relater la vague de froid qui sévit aux États-Unis et au Canada. De notre côté, cela n’a rien d’extraordinaire et cela ne change pas beaucoup notre quotidien ! La seule nuance à apporter est que cette de vague de froid arctique est très étendue sur le continent Nord-Américain, touchant ainsi des zones non préparées ou non habituées à des températures très basses.
Fait-il vraiment -51°C dehors ?
Franchement, cela est très exagéré ! Si on compte le fameux « facteur éolien » alors il est facile d’afficher des températures très basses dans les gros titres de journaux. En réalité il s’agit plus de -25 à -35°C au thermomètre, ce qui demeure tout de même très froid, et encore cela ne dure pas plus de quelques jours et ce n’est pas sur tout le territoire.
Peut-on survivre avec -35°C avec du vent (-50°C ressentis) ?
Oui sans problème et on vous dira même que c’est plus agréable qu’un +40°C avec 95% d’humidité comme en Chine ou au Vietnam, qui à notre avis est plus difficilement supportable au quotidien. Paradoxalement on a beaucoup moins l’impression d’avoir froid avec 30% d’humidité au Québec, qu’avec 95% et +5°C à Bordeaux par exemple. En effet, les basses températures provoquent naturellement un froid très sec.
Est-ce dangereux ?
Oui et non. Avec des températures en-dessous de -30°C il faut s’habiller adéquatement, tout en sachant qu’il est très facile de se protéger du froid extrême (et plus facilement que d’une chaleur accablante). Comment ? Et bien c’est révolutionnaire : un manteau, des bottes, des gants et un bonnet ! En plus, pas besoin de très haute technologie car un équipement de type « ski ou montagne » fera très bien l’affaire au Canada même s’il est acheté au Décathlon de Grenoble. En effet, on est en 2014 maintenant et les matériaux isolants synthétiques sont disponibles partout et on ne trouve pas beaucoup mieux en local (et c'est bien moins cher en France).
Par contre, sans une bonne paires de gants ou un bonnet, il est vrai qu’il y a de forts risques de gelures. Vouloir déglacer la voiture, aller chercher un colis ou prendre une photo sans paires de gants, même pour 5 mn, peut geler les doigts, pieds ou le bout des oreilles (et ainsi provoquer de douloureuses gelures). De la même façon, être ivre mort et faire une petite sieste à l’extérieur peut vous faire tomber en hypothermie très vite, mais cela n’est pas vraiment une nouveauté. De la même façon que de partir 3h en randonnée raquette en plein blizzard ou par un froid cinglant, ça relève de la sélection naturelle.
Peut-on encore se déplacer ?
Les voitures souffrent bien plus que nous et mieux ne pas lésiner sur l'entretien régulier : changement d'huile synthètique chaque année, révision générale, etc. Un chauffe-moteur électrique aide vraiment au démarrage, de même qu’une batterie en bon état et le plein d’essence (pour éviter que l’eau ne condense dans l’essence). Notre Toyota qui a passée 3 semaines sans bouger dehors sous 3 tempêtes de neige et -30°C n’a jamais vacillé au redémarrage ! Comme tout le monde, on a une petite pelle à neige dans le coffre, outil de base indispensable en cas d’enlisement. Évidemment, les 4 pneus neige sont obligatoires (c'est la loi).
Le déneigement au Québec est à la fois très organisé et très efficace et on est jamais réellement bloqué par les conditions météo. Par contre, si on tient à tout prix à prendre la route en pleine alerte de tempête, alors il faut se préparer à éventuellement passer la nuit dans la voiture (et donc prévoir des couvertures, eau, aliments, etc.).
Est-ce compliqué de déneiger ?
On a fait le choix d'un contrat de déneigement privé et le gars est super. Il passe le matin avant que l'on parte au bureau et repasse dans la journée pour déblayer toute notre entrée asphaltée. Il faut juste terminer à la pelle l'escaliers et porte d'entrée, et cela prends 10 à 15 mn après chaques tempêtes. Par contre mieux vaut avoir une bonne condition physique et ne pas trop forcer (surtout pour le dos).
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Wapman got a reaction from lorelai in Ma vision de l'immigration
Merci pour ce texte plein de bon sens !
Pour ce qui est de l'éloignement familial et amical, il est bon de noter que l'on peut être très proche géographiquement, mais finalement très éloignés. Depuis qu'on est au Québec on partage des moments plus intenses avec certains membres de notre famille que l'on voit lors de visites ici ou en France. En étant proche géographiquement en France (2h00 de route) on se voyait beaucoup moins car très éloignés dans la tête... Certains vivent à 15 mn de leur famille et ne se voient pas plus que s'ils étaient à 8h d'avion. En immigrant, on a retrouvé des moments de qualité avec notre famille, car en se voyant physiquement moins souvent, il y a plus d'efforts de chaque côté, en diminuant aussi les dîners polémiques, politiques et critiques tous les dimanches en famille.
Pour ce qui est des décès, il faut se mettre dans l'idée que l'on va rater des enterrements et que chacune des visites aux grands-parents est probablement la dernière, il faut l'admettre dès que possible !
Enfin, pour les amis, l'éloignement va nécessairement effriter les relations et il ne faut surtout pas essayer de faire survivre des amitiés à distance. De notre côté, on est passé de dizaines d'amis à seulement 2 ou 3 avec qui on fait perdurer des relations en France, car le plus important est de développer des amitiés en local et pas à distance. Mais bon, inutile d'immigrer de l'autre côté de l'Atlantique pour connaître ce phénomène, car les amitiés se font et se défont toute la vie.... quelque soit la distance géographique.
En conclusion, je dirais qu'en ayant immigré on a renvoyé un certain message à notre entourage proche : chacun doit vivre sa vie et il ne faut pas vivre seulement pour les autres (sans tomber dans l'égoïsme pour autant). En France, comme au Canada, le temps éloigne certains et rapproche d'autres tout au long de la vie, et il faut vivre pour ses projets et ses choix, plutôt que de chercher à toujours conserver ses acquis et s'enraciner en parmanence au passé.
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Wapman got a reaction from Putch' in Ma vision de l'immigration
Merci pour ce texte plein de bon sens !
Pour ce qui est de l'éloignement familial et amical, il est bon de noter que l'on peut être très proche géographiquement, mais finalement très éloignés. Depuis qu'on est au Québec on partage des moments plus intenses avec certains membres de notre famille que l'on voit lors de visites ici ou en France. En étant proche géographiquement en France (2h00 de route) on se voyait beaucoup moins car très éloignés dans la tête... Certains vivent à 15 mn de leur famille et ne se voient pas plus que s'ils étaient à 8h d'avion. En immigrant, on a retrouvé des moments de qualité avec notre famille, car en se voyant physiquement moins souvent, il y a plus d'efforts de chaque côté, en diminuant aussi les dîners polémiques, politiques et critiques tous les dimanches en famille.
Pour ce qui est des décès, il faut se mettre dans l'idée que l'on va rater des enterrements et que chacune des visites aux grands-parents est probablement la dernière, il faut l'admettre dès que possible !
Enfin, pour les amis, l'éloignement va nécessairement effriter les relations et il ne faut surtout pas essayer de faire survivre des amitiés à distance. De notre côté, on est passé de dizaines d'amis à seulement 2 ou 3 avec qui on fait perdurer des relations en France, car le plus important est de développer des amitiés en local et pas à distance. Mais bon, inutile d'immigrer de l'autre côté de l'Atlantique pour connaître ce phénomène, car les amitiés se font et se défont toute la vie.... quelque soit la distance géographique.
En conclusion, je dirais qu'en ayant immigré on a renvoyé un certain message à notre entourage proche : chacun doit vivre sa vie et il ne faut pas vivre seulement pour les autres (sans tomber dans l'égoïsme pour autant). En France, comme au Canada, le temps éloigne certains et rapproche d'autres tout au long de la vie, et il faut vivre pour ses projets et ses choix, plutôt que de chercher à toujours conserver ses acquis et s'enraciner en parmanence au passé.
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Wapman got a reaction from céline83 in Mon expérience concrète avec le froid polaire
Depuis quelques jours les médias n’arrêtent pas de relater la vague de froid qui sévit aux États-Unis et au Canada. De notre côté, cela n’a rien d’extraordinaire et cela ne change pas beaucoup notre quotidien ! La seule nuance à apporter est que cette de vague de froid arctique est très étendue sur le continent Nord-Américain, touchant ainsi des zones non préparées ou non habituées à des températures très basses.
Fait-il vraiment -51°C dehors ?
Franchement, cela est très exagéré ! Si on compte le fameux « facteur éolien » alors il est facile d’afficher des températures très basses dans les gros titres de journaux. En réalité il s’agit plus de -25 à -35°C au thermomètre, ce qui demeure tout de même très froid, et encore cela ne dure pas plus de quelques jours et ce n’est pas sur tout le territoire.
Peut-on survivre avec -35°C avec du vent (-50°C ressentis) ?
Oui sans problème et on vous dira même que c’est plus agréable qu’un +40°C avec 95% d’humidité comme en Chine ou au Vietnam, qui à notre avis est plus difficilement supportable au quotidien. Paradoxalement on a beaucoup moins l’impression d’avoir froid avec 30% d’humidité au Québec, qu’avec 95% et +5°C à Bordeaux par exemple. En effet, les basses températures provoquent naturellement un froid très sec.
Est-ce dangereux ?
Oui et non. Avec des températures en-dessous de -30°C il faut s’habiller adéquatement, tout en sachant qu’il est très facile de se protéger du froid extrême (et plus facilement que d’une chaleur accablante). Comment ? Et bien c’est révolutionnaire : un manteau, des bottes, des gants et un bonnet ! En plus, pas besoin de très haute technologie car un équipement de type « ski ou montagne » fera très bien l’affaire au Canada même s’il est acheté au Décathlon de Grenoble. En effet, on est en 2014 maintenant et les matériaux isolants synthétiques sont disponibles partout et on ne trouve pas beaucoup mieux en local (et c'est bien moins cher en France).
Par contre, sans une bonne paires de gants ou un bonnet, il est vrai qu’il y a de forts risques de gelures. Vouloir déglacer la voiture, aller chercher un colis ou prendre une photo sans paires de gants, même pour 5 mn, peut geler les doigts, pieds ou le bout des oreilles (et ainsi provoquer de douloureuses gelures). De la même façon, être ivre mort et faire une petite sieste à l’extérieur peut vous faire tomber en hypothermie très vite, mais cela n’est pas vraiment une nouveauté. De la même façon que de partir 3h en randonnée raquette en plein blizzard ou par un froid cinglant, ça relève de la sélection naturelle.
Peut-on encore se déplacer ?
Les voitures souffrent bien plus que nous et mieux ne pas lésiner sur l'entretien régulier : changement d'huile synthètique chaque année, révision générale, etc. Un chauffe-moteur électrique aide vraiment au démarrage, de même qu’une batterie en bon état et le plein d’essence (pour éviter que l’eau ne condense dans l’essence). Notre Toyota qui a passée 3 semaines sans bouger dehors sous 3 tempêtes de neige et -30°C n’a jamais vacillé au redémarrage ! Comme tout le monde, on a une petite pelle à neige dans le coffre, outil de base indispensable en cas d’enlisement. Évidemment, les 4 pneus neige sont obligatoires (c'est la loi).
Le déneigement au Québec est à la fois très organisé et très efficace et on est jamais réellement bloqué par les conditions météo. Par contre, si on tient à tout prix à prendre la route en pleine alerte de tempête, alors il faut se préparer à éventuellement passer la nuit dans la voiture (et donc prévoir des couvertures, eau, aliments, etc.).
Est-ce compliqué de déneiger ?
On a fait le choix d'un contrat de déneigement privé et le gars est super. Il passe le matin avant que l'on parte au bureau et repasse dans la journée pour déblayer toute notre entrée asphaltée. Il faut juste terminer à la pelle l'escaliers et porte d'entrée, et cela prends 10 à 15 mn après chaques tempêtes. Par contre mieux vaut avoir une bonne condition physique et ne pas trop forcer (surtout pour le dos).
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Wapman got a reaction from vam55 in Mon expérience concrète avec le froid polaire
Depuis quelques jours les médias n’arrêtent pas de relater la vague de froid qui sévit aux États-Unis et au Canada. De notre côté, cela n’a rien d’extraordinaire et cela ne change pas beaucoup notre quotidien ! La seule nuance à apporter est que cette de vague de froid arctique est très étendue sur le continent Nord-Américain, touchant ainsi des zones non préparées ou non habituées à des températures très basses.
Fait-il vraiment -51°C dehors ?
Franchement, cela est très exagéré ! Si on compte le fameux « facteur éolien » alors il est facile d’afficher des températures très basses dans les gros titres de journaux. En réalité il s’agit plus de -25 à -35°C au thermomètre, ce qui demeure tout de même très froid, et encore cela ne dure pas plus de quelques jours et ce n’est pas sur tout le territoire.
Peut-on survivre avec -35°C avec du vent (-50°C ressentis) ?
Oui sans problème et on vous dira même que c’est plus agréable qu’un +40°C avec 95% d’humidité comme en Chine ou au Vietnam, qui à notre avis est plus difficilement supportable au quotidien. Paradoxalement on a beaucoup moins l’impression d’avoir froid avec 30% d’humidité au Québec, qu’avec 95% et +5°C à Bordeaux par exemple. En effet, les basses températures provoquent naturellement un froid très sec.
Est-ce dangereux ?
Oui et non. Avec des températures en-dessous de -30°C il faut s’habiller adéquatement, tout en sachant qu’il est très facile de se protéger du froid extrême (et plus facilement que d’une chaleur accablante). Comment ? Et bien c’est révolutionnaire : un manteau, des bottes, des gants et un bonnet ! En plus, pas besoin de très haute technologie car un équipement de type « ski ou montagne » fera très bien l’affaire au Canada même s’il est acheté au Décathlon de Grenoble. En effet, on est en 2014 maintenant et les matériaux isolants synthétiques sont disponibles partout et on ne trouve pas beaucoup mieux en local (et c'est bien moins cher en France).
Par contre, sans une bonne paires de gants ou un bonnet, il est vrai qu’il y a de forts risques de gelures. Vouloir déglacer la voiture, aller chercher un colis ou prendre une photo sans paires de gants, même pour 5 mn, peut geler les doigts, pieds ou le bout des oreilles (et ainsi provoquer de douloureuses gelures). De la même façon, être ivre mort et faire une petite sieste à l’extérieur peut vous faire tomber en hypothermie très vite, mais cela n’est pas vraiment une nouveauté. De la même façon que de partir 3h en randonnée raquette en plein blizzard ou par un froid cinglant, ça relève de la sélection naturelle.
Peut-on encore se déplacer ?
Les voitures souffrent bien plus que nous et mieux ne pas lésiner sur l'entretien régulier : changement d'huile synthètique chaque année, révision générale, etc. Un chauffe-moteur électrique aide vraiment au démarrage, de même qu’une batterie en bon état et le plein d’essence (pour éviter que l’eau ne condense dans l’essence). Notre Toyota qui a passée 3 semaines sans bouger dehors sous 3 tempêtes de neige et -30°C n’a jamais vacillé au redémarrage ! Comme tout le monde, on a une petite pelle à neige dans le coffre, outil de base indispensable en cas d’enlisement. Évidemment, les 4 pneus neige sont obligatoires (c'est la loi).
Le déneigement au Québec est à la fois très organisé et très efficace et on est jamais réellement bloqué par les conditions météo. Par contre, si on tient à tout prix à prendre la route en pleine alerte de tempête, alors il faut se préparer à éventuellement passer la nuit dans la voiture (et donc prévoir des couvertures, eau, aliments, etc.).
Est-ce compliqué de déneiger ?
On a fait le choix d'un contrat de déneigement privé et le gars est super. Il passe le matin avant que l'on parte au bureau et repasse dans la journée pour déblayer toute notre entrée asphaltée. Il faut juste terminer à la pelle l'escaliers et porte d'entrée, et cela prends 10 à 15 mn après chaques tempêtes. Par contre mieux vaut avoir une bonne condition physique et ne pas trop forcer (surtout pour le dos).